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[RP SOLO] THEOLOGIE NOUVELLE DE LA GUERRE

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Wilhelmine Schlacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
[RP SOLO] THEOLOGIE NOUVELLE DE LA GUERRE 48fs154/500[RP SOLO] THEOLOGIE NOUVELLE DE LA GUERRE Empty_bar_bleue  (154/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Lun 24 Jan - 23:54
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149


RP SOLO - LA SERENISSIME
"Théologie nouvelle de la Guerre"


[RP SOLO] THEOLOGIE NOUVELLE DE LA GUERRE Wilhel10

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que La Sérénissime avait abandonné ses fonctions mortelles et avait épousé pleinement ses missions temporelles et éternelles de Primat de Léhadin.

Profitant de ses nouveaux pouvoirs, elle se présentant sans prévenir les Haut-Prêtres du culte à la Cathédrale de Rheinnenburg, capitale du culte du culte belliqueux et au sein de la laquelle les érudits de l'ensemble du Monde Connu rassemblaient avec grande précision et une dévotion sans pareille toutes les chroniques des guerres passées et tous les projets de guerres qui pourraient avoir lieu pour le futur.

Mais comme aucun général ne devrait se laissait surprendre par l'imprévu, aucun Haut-Prêtre de la Kriegskathedrale en fut pris au dépourvu par l'arrivé de la nouvelle Primat au pied des imposantes marches de granit rouge veiné de noir et extrait des carrières de la Haute-Numirie par les Anciens Empereurs du Rheinenburg. Simplement habillée de la tenue de fer que lui offrait la Couronne de Fer-Blanc et le visage humain dont la peau avait, depuis que le peuple d'Arakis et de Melghir la reconnaissait comme leur Protectrice, commencé à abandonner la douceur de sa peau humaine pour se plus en plus apparaître comme une toile de maille extrêmement fine et aux anneaux d'un diamètre presque non-mesurable, toutefois réellement existant au touché.

L'arrivée de la Primat ne fut pas accompagné de festivité. Si les nobles du Rheinenburg, décadents depuis des siècles, n'avaient eu vent de son arrivée, les  Haut-Prêtres, eux, avaient fait en sorte de rassembler toute une collection d'information sur la personne mortelle que fut La Sérénissime avant de devenir une fidèle servante de Léhadin et ses projets martiaux. Ainsi ils l'attendirent au sommet des marches, leur robe rouge flottant dans le vent froid sous leurs armures traçant leurs services auprès des tous les peuples du Monde Connu. Quand elle arriva à leur niveau, amenant avec elle un froid supplémentaire qui tranchait avec le décorum de son prédécesseur, les Haut-Prêtres se livrèrent immédiatement à un état des lieux du Culte de Léhadin dans l'Ouest du Monde Connu, là où se trouvait l'influence de La Sérénissime.

Bien que contrariée par le manque de cohérence du culte, elle se satisfaisant dans un premier temps des informations données et ordonna que des délégations cléricales soient immédiatement formées pour rejoindre les grandes cours Erebienne. Les principales étaient évidemment celles d'Hochseegrad et d'Hésandre, les sœurs rivales.

Toutefois, elle ordonna aussi qu'une délégation rejoigne Arijaä, sans préciser davantage que "Léhadin les guidera une fois sur la côte du continent maudit".

Puis, elle s'isola dans l'ancien bureau prédécesseur, marqué par l'afflux d'objet et de bibelots inutiles. Elle ordonna que tout sans exception soit brûlé. Traité, textes, échanges et surtout, surtout tous les cadeaux desquels elles pouvaient sentir des énergies autres que celle des dieux et qui alimentait désormais son corps de moins en moins humain.

La pièce vide au bout de quelques jours, elle demanda aux Hauts-Prêtre que la porte soit scellée et les protections anti-magique soient activée. La seule chose qui surprit les Haut-Prêtre fut qu'elle demanda que cela soit fait alors qu'elle se mettait genoux à terre au centre de la pièce. Ils lui demandèrent si elle désirait tout de même du feu pour lutter contre le froid mordant de l'hiver et de quoi manger. La Sérénissime refusa aussi bien la douceur de la chaleur que le luxe de la nourriture. Ainsi, quand la porte de fer du bureau se referma, elle était seule et une fois les derniers coups de marteaux rivant la porte et les fenêtres aux murs, elle ne pouvait plus qu'être avec elle-même et sans personne pour la déranger.

Depuis sa désignation, elle n'avait pas eu un moment à elle, un moment pour réfléchir et se concentrer sur cette énergie nouvelle à se disposition. Mais aussi, sur cette énergie qui semblait se perdre dans l'immensité du Plan Astrale sans être réclamée. Elle l'avait perçue, un fraction de seconde au moment où la Couronne de Fer-Blanc lui ceint la tête et remplaça sa peau avec cette épaisse couche d'acier, de bronze, de cuivre, d'or et d'argent.

Seule, elle pourrait aussi bien réfléchir aux choses à faire pour remplir sa mission qu'enfin terminer ce qu'Il avait commencé avec elle. Il était or de question que le dieu de la Guerre la désigne comme sa nouvelle Primat dans l'Ouest du Monde Connu simplement pour être un fusible. Non, elle ferait en sorte de devenir indispensable et pour cela, elle devait s'octroyer une place de choix qu'elle ne découvrirait qu'en se livrant à l'introspection que les serviteurs des dieux peuvent mettre en œuvre.

Ainsi commença de longs jours où, les yeux fermés, elle médita. Le froid envahit le pièce et elle se mit à trembler, à avoir ses dents qui claquaient et ses yeux blancs et ors à se parer de givre. Et là, elle força la main de la Couronne de Fer-Blanc sur sa tête à lui confier à elle une partie du pouvoir qu'elle réservait à Léhadin, elle la força à la rendre indépendante de sa condition humaine en la faisant expulser de son corps tout ce qui était inutile. D'abord, elle fut contrainte de subir des douleurs atroces alors que les fils d'acier, de fer, de bronze, de cuivre, de zinc et d'argent venaient remplacer ceux de chacun de ses muscles et de ses organes. Les lésions sous sa carapaces métalliques ne tardèrent par à laisser s'écouler au sol son sang pourpre et rapidement, autours d'elle, une grande flac rouge se dessina avant de geler sous l'effet de la température.

Ensuite, alors que son corps avait abandonné toute la chaire sous sa carapace, elle laissa un nouveau sang se rependre de sa tête dans le reste de son corps. La Sérénissime en découvrit la couleur quand, après avoir entièrement remplacé le sang mortel de ses veines, un liquide argenté coula quelques instant des lamelles formant sa peau métallique. Le peu qui restait dans la paume de sa main quand ses plaies internes se refermèrent lui permirent de mettre un nom sur le métal qui coulait dans ses veines de plomb : du vif-argent... du mercure pur.

Enfin, ce nouveau sang vint agresser ses yeux et là, elle devint aveugle.

Elle ne saurait dire combien de temps se son alors écouler, son corps ne ressentant plus de gène particulière du fait du froid. Mais cette cécité permit à La Sérénissime de se concentrer sur ce qu'elle souhaitait. Ainsi son esprit fit le voyage jusqu'à Léhadin pour lui rendre hommage et lui confier son âme une fois de plus. Le dieu, content de voir que sa proie avait accepté avec plus d'entrain que prévu son cadeau, lui fit part de ses premières missions avant de la laisser.

La Primat, toujours en trans et immobile, concentra ensuite son attention sur les différents lieux de cultes sous son empire et réfléchis, analysa, pensa longuement. Ses pensées n'étaient pas inutiles. Non, elles, étaient alimentés par une pensée précise : retrouver ce filer d'énergie belliqueux qui n'était réclamer par personne.

Et après de longue et patiente recherche, elle finit par mettre la main dessus, sur ce flot d'énergie que son maître ne réclamait pas. Léhadin vivait de l'acte de faire la guerre, de la vengeance et des conflits. Ils s'alimentait des prières précédents les batailles et pendant, s'abreuvait de la préparation et du passage à l'acte de vengeurs. Mais il ne se nourrissait pas de tout ce qui entourait la guerre... Non. Ce n'était pas un dieu de la stratégie, de la logistique, des discussions politiques et de tout ce qui n'était pas la guerre elle-même. C'était pour cela qu'il avait besoin de ses Primats et de fomenter de grands plans pour générer de grands conflits et ainsi récupérer de l'énergie supplémentaire. L'énergie lui étant offerte par l'acte de guerre étant bien supérieur à l'énergie offerte par les prières lui étant dédiée.

Et ceci était une bonne chose. Les guerres brutales et sans autres intérêts que l'amusement des dieux étaient une erreur. Elles étaient dangereuse et si la guerre était si importante à la survie de Lehadin, il devrait user de tous les guerriers entassé au Valhalla pour la mener contre les Paradis et les Enfers. Une guerre éternelle contre les ennemis du plan de Terraë...


Dans sa méditation, La Sérénissime remarqua qu'un mince filet de cette énergie ne s'envolait pas dans la masse du Plan Astrale. Non. Trois minces filets. Le premier venait de la Cathédrale de Melghir, où les Soldats de la Grande Armée et leurs officiers préparaient la guerre avec assiduité sans la mener, sur la base des principes qu'elle avait mit en oeuvr en étant humaine. Le deuxième venait de la Grande statue à son image que Rudolph van der Schlacht, celui qui fut autrefois mari de Wilhelmine von Schlacht, avait fait ériger en son honneur et au pied duquel les mercenaires venaient déposer des offrandes en échanges de conseils pour préparer leurs futurs campagnes. Mais aussi des aventuriers à la recherche de solution dans leurs aventures.

Le dernier, le plus ténu des trois, venait de la Kriegskathedrale, où quelques érudits ayant lu les écrits de l'ancienne Vice-Reine, appliquaient ses principes pour mettre en oeuvre les plans de Léhadin.

Ainsi, quand elle put enfin ouvrir les yeux, ceux-ci avaient troqués leur blanc pour le gris de la fonte et leur iris pour de l'or. Quant à la pupille, elle était devenu verticale et faite d'obsidienne. Et c'est avec ce nouveau corps toujours mortel, mais nouveau, que La Sérénissime fracassa la porte scellée devant la séparant du monde et se mit en route pour mettre en oeuvre les plans de son maître, tout en animant une flamme en faveur de ce flux d'énergie qu'elle avait décidé de réclamer pour elle.

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