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EMPIRE DE LAVONIE

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L'EMPIRE DE LAVONIE



EMPIRE DE LAVONIE Lavoni10

L’Empire de Lavonie, aussi appelé Fédération Impériale d’Asarie, d’Uralistan et de Permagrad, est la principale puissance politique, diplomatique et militaire d’Ereb de l’Est.

Coincé entre le Norzland au Nord, les Monts Enneigés et les Steppes Purgées à l’Est, le Khaganat de Frenzis au Sud et les royaumes Slaviks à l’Ouest, c’est une monarchie entourée d’ennemis, mais aussi rempart de la civilisation d’Ereb contre les maux des extraplanaires ultra-positifs.

Toutefois, l’Empire est depuis longtemps maintenu à l’écart des affaires de l’Ereb de l’Ouest, car jugé trop lointain, quand il n’est pas jugé comme ne faisant pas partie du cercle des grandes puissances. Un statut qui tend à changer depuis quelques années, notamment avec la révélation de l’existence de la cité mage de Targatt, opportunité de reconnaissance diplomatique supplémentaire à l’Ouest et de soutien dans son éternelle croisade pour défendre Heaven Gate.


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L'HISTOIRE DE L'EMPIRE





LES ORIGINES DE L'EMPIRE



Les Lavoniens formaient alors un peuple tribal dans la péninsule d’Asarie et les plaines de Tilsit. Ils y ont développé au cours de la Deuxième Ère une culture tribale et nomade leur permettant d’éviter les affrontements sanglants, tout en épuisant leurs assaillants.

Fondée sur la pêche, la chasse et l’exploitation de champs temporaires, les Lavoniens ont fait leur richesse sur le commerce des peaux et des bois boréals coupé dans la forêt nordique d’Athelrethien, prisé pour sa teinte très blanche et facilement utilisable pour fabriquer du bois de lune aux propriétés anti-magique.

Cette culture, malgré la taille de sa population, fut souvent oubliée par les Grand Dragons et tout particulièrement Rascasse, la maîtresse de l’Ereb de l’Est, des rives du fleuve Alganar jusqu’aux contreforts des Monts Enneigés. Cette relative paix avec les Grands Dragons permit aux Lavoniens d’étendre leur zone d’influence de l’Asarie vers les plaines de Tilsit et de Norossorie. Ce sont les raids Norz venant de Karelly et d’Asov qui ont provoqué un armement de plus en plus important des tribus Lavoniennes.

Celles-ci furent toutefois rattrapées par les maux de la guerre et la population tribale humaine commença à diminuer sous les assauts des Norz avides de richesses et d’esclaves. D’autres populations de la région étaient aussi victimes de cet esclavagisme du nord -et parfois du sud, remontant les fleuves depuis la Mer Cruelle- : les hommes bêtes des bois du Griffon, des Amonites et de Romanov, les elfes boréales d’Athelréthien et les nains ayant quitté le conforts souterrain de Domunoria.

Toutes ces populations, habituées à échanger, se gardaient toutefois de se mélanger, le regard de Rascasse restant vigilant pour ce genre d’attitude de ses sujets.

Cependant, elle ne put rapidement plus s’adonner à cette tâche, car dans les Steppes à l’Est des Monts Enneigés, les Anges parvinrent à faire ouvrir un portail donnant sur les couches les plus terribles des Paradis, en symétrie à celui ouvert par les Rois-Nécromant pour leurs maîtres démoniaques en Arijaä Septentrionale. La Deuxième Guerre Céleste commença ainsi par frapper les populations nomades à l’Est des Monts Enneigés avant d’en franchir les pics et purger petit à petit les populations de l’Est d’Ereb. Lavoniens, Elfes Boréales et Hommes Bêtes, abandonnés par Rascasse, partie se battre dans les steppes, s’unir pour faire face à la violence purgatrice des Anges, des Saints et des Déchus commandant les cultistes à leurs ordres.

Se battant vaillament, les Lavoniens, les Elfes Boréales et les Hommes-Bêtes résistèrent. Mais leur sous nombre rendait leur résistance face aux attaques angéliques de plus en plus difficile. Pourtant, ils parvinrent, avec l’aide inattendue des armées slaviks, à arrêter le plus gros de l’Armée Angélique aux abords du Grand Lac Iakov -le plus grand des Grands Lacs d’Ereb de l’Est-. Ce coup d’arrêt fait aux plus importantes légions angéliques ne fut pas sans conséquence pour le reste d’Ereb : l’Archange Raguel réveilla alors son enfant au coeur d’Ereb et permis l’ouverture d’un nouveau portail en plein milieu de l’Empire d’Endris, en provoquant la déliquescence prématurée et préparant la terrible bataille du fleuve Traître opposant les dernières troupes Germaniks, Epiréennes, Latinéennes, Norz et Osniennes au fléau angélique.

C’est dans le sang de la bataille de Iakov que fut élaboré une alliance éternelle entre les Lavoniens, les elfes Boréales et les Hommes Bêtes, acceptant, jusqu’à la fin des temps de s’entraider face aux tumultes du mondes et aux maux que pourraient jeter à eux les rejetons des Paradis et des Enfers.

Au lendemain de la Deuxième Guerre Céleste, alors que le reste d’Ereb se fait emporter dans le tourbillon d’une guerre fratricide entre humains ayant été fidèles aux Grands Dragons -Germanik, Norz, Epiréens Latinéens- et ceux qui en avaient supporté le courroux jusqu’au dernier jour de leur tyrannie -Garrarites, Hésandrais, Albionnais et Slaviks- les Lavoniens, les Elfes Boréales et les Hommes Bêtes se tournèrent vers l’Est et les restes des forces angélique continuant de semer le désordre en Permagrad, en Uralistan et en Kyrillis. Le peuple nomade avait troqué ses anciennes traditions pour les grads et hauts bastions pour se protéger des incursions des rejetons des Paradis et leurs sbires quand les peuples alliés de l’Est ne leur donnaient pas la chasse, les coinçant peu à peu, entre 200 1A3E et 799 2A3E contre les Monts Enneigées et les repoussant jusque dans les Steppes Purgées.

C’est à l’aube de l’an 801, sous les neiges éternelles de l’Heaven Gate, une impressionnante forteresse angélique prise par les forces coalisées des Lavoniens, des Elfes Boréales et des Hommes-bêtes que fut couronné le premier empereur des Lavonie, Alexandre Le Féroce, un Lavonien à la carrure immense, à la force physique unique et pour autant, un souverain des Lavoniens compatissant et juste. Il se maria à Sybilline Hurlevent, une Prêtresse de l’Hiver et Elfe Boréale, instituant à jamais la nature métissée de l’Empire de Lavonie, le trait même qui le rend si intriguant pour le reste du monde et aussi tant repoussé par les autres chancellerie depuis.



LE METISSAGE A L'ORIGINE DE LA SOCIETE ET DE LA PUISSANCE IMPERIALE



Le mariage de l’Empereur avec une Prêtresse de l’Hiver -presque toujours des Elfes Boréales- n’est pas anodin. Il répond à une prise de position de l’Empereur en 800 à l’égard des Elvarions ayant aidé les Lavoniens, les Elfes Boréales et les Hommes-Bêtes à lutter contre les forces angéliques, notamment celles occupant la forêt blanche d’Athelréthien. Ceux-ci, ayant versé de leur sang pour libérer Athelréthien, exigèrent le droit de régner sur cette terre. Un droit appuyé par une décision du Conseil Blanc des Hauts-elfes dans leurs Cités Blanches. Y fut ajouté l’obligation pour les Elfes Boréales qui, pendant toute la durée de la Deuxième Guerre Céleste, s’étaient mélangés avec les Humain de Lavonie et les Hommes-Bêtes, de laisser leurs bâtards et rejoindre, immédiatement, leur place légitime dans la hiérarchie elfique.

Furieux d’apprendre le traitement fait à ses alliés éternels par leurs aînés, l’Empereur Alexandre se maria à Sybilline en signe de défiance à l’autorité des Haut-Elfes sur ces elfes qui avaient vécu, avec eux Humains et Hommes-bêtes, les tourments de la domination draconnique et avaient donné leurs vie pendant presque 12.000 ans pour protéger Athelréthien des maux du monde sans aucune aide, jusqu’à la guerre céleste.

L’acte de l’Empereur et surtout, l’acceptation du mariage par Sybilline fut prit comme une provocation inacceptable pour le Conseil Blanc qui ordonna que les Elfes Boréales soient déportés hors d’Athelréthien. Les Elvarions mirent en œuvre cette décision avec un zèle effrayant et l’Empereur, miséricodieux, accueilli dans les forêts, les villages et les villes de l’Empire la population des Elfes Boréales.

Les Elfes Boréales, furieux et désespérés, nourrir Hrivë, l’incarnation de l’Hiver, vénéré par les Elfes Boréales et il vint couvrir Athelréthien d’un violent blizzard aussi blanc que Fari et destructeur que celui-ci. Gelant tous les Elvarions qui eurent le malheur de traiter avec autant froideur leurs frères et leurs sœurs ! Réduisant à l’état de statue de glace ceux dont l’extrême culpabilité pourrait être, dans leur nouvel état, contemplée pour l’éternité. Pendant dix ans, les Elvarions et leurs descendants venus prendre la place des Elfes Boréales durent vivre dans la réalité d’une forêt qui ne voulait pas d’eux.

Ce ne fut qu’une fois les Elfes Boréales apaisés car entièrement intégré à l’Empire de Lavonie, qu’Hrivë consentit à rendre à la civilisation Athelrethien et que les Elvarions et leurs descendances ayant survécus à ces années de tourmente purent définitivement coloniser la forêt boréale.

Ces dix ans provoquèrent toutefois la première vague de métissage des habitants de l’Empire de Lavonie. Les Elfes Boréales apprirent à vivre parmis les Humains et les Hommes-Bêtes et cette vie en société s’adapta pour inclure les façons de vivre des Elfes Boréales avant que la civilisation finisse par absorber les Elfes Boréales et donner naissance à de nombreux demi-elfes et des hommes-bêtes aux ascendances elfiques. Ce métissage atteint son paroxysme en l’an 1100 2A3E quand la population d’Elfes Boréales étaient définitivement devenue moins importante que celle des Demi-elfes Boréales et qu’en 1154 2A3E, cette population devint la plus importante de tout l’Empire de Lavonie.

Cette évolution de la population était à prévoir. Car dès 801 2A3E, Sybilline donna naissance au futur Alexandre II, un Demi-elfe Boréale qui devint, à la mort de son père en 825 2A3E, Empereur de Lavonie. La famille impériale continua de donner l’exemple de la mixité raciale car Alexandre II se maria en 819 2A3E à la Princesse Narmo, héritière d’une des tribus d’Hommes-Loups de l’Empire. Naquit de cette unions douze louves et loups et la première à avoir quitté le ventre de sa mère, Verië, se maria à un noble humain de Belgrad, intégrant ainsi ce petit royaume slavik à l’Empire de Lavonie.

L’expansion de l’Empire de Lavonie fut donc d’abord par absorption via des mariages avec des royaumes humains et non-humains. Elle se fit ensuite par le feu, le sang et le fer des armes. L’armée impériale est à l’image de la multitude des races de sa population et de son métissage. Elle compte ainsi parmi les plus diversifiées et hétoreclites compositions, combinant la bestialité des Hommes Bêtes, la discipline des Elfes et l’inventivité des Humains.

Cette situation va être celle qui va permettre à l’Empire de combattre sur tous les fronts en même temps et en plus de cela, mettre un coup d’arrêt violent à l’expansion du Grand Khaganat de Frenzis vers le Nord et qui a débuter à la fin du Xème siècle de la Troisième Ère. la dernière expansion jusqu’au fleuve Perme faisant le lien entre le Grand Lac Fiodor et les Monts Enneigés se fit par les armes.



EXPANSION MILITAIRE ET GRANDEUR SOUS-ESTIMEE DE L'EMPIRE



Si l’Empire de Lavonie possède une formidable armée, le coup d’arrêt fait aux forces du Khaganat est aussi dû à sa doctrine du “Seul contre tous”.

Rejeté sur le plan diplomatique par toutes les autres puissances traditionnelles du continent -notamment en raison du métissage assumé de la lignée impériale couronnée par une esprit et non par une divinité tutélaire comme il est d’usage pour les empires-, la Lavonie s’est rapidement retrouvée acculée. À l’Ouest et au Sud,  les Slaviks de Krokvar et d’Hortvan. Au sud, d’abord le Tsarat de Koroutsk remplacé par le Khaganat de Frenzis. À l’Est, les restes des forces angéliques dans les Steppes Purgées. Et enfin, au Nord, les incursions incessantes des Norz.

Tout ceci poussa d’abord l’Empire à sécuriser ses frontières en s’appuyant sur des remparts naturels :


  • le fleuve Dénerev entre le Tsarat de Krokvar et les provinces impériales d’Asarie, de Norossorie et de Brest ;

  • les Trois Grands Lacs Fiodor, Iakov et Tsar et le fleuve Perm entre les provinces impériales de Brest, de Cram, d’Uralistan et Permagrad et le Tsarat de Koroustk remplacé en 899 2A3A par le Grand Khaganat de Frenzis,

  • les Monts Enneigés et l’Heaven Gate entre les provinces impériales de Permagrad et Kyrillis et les Steppes Purgées ;

  • les monts d’Albâtre entre les provinces impériales de Tilsit, d’Uralistant et de Kyrillis et le royaume elvarion d’Athelrethien.


Puis, l’Empire annexa les régions d’où venaient les plus grandes menaces (Karelli en 933 2A3E et Asov en 984 2A3E).

Ceci fait, l’Empire finit de se protéger des ennemis qui l’entouraient en finançant un réseau de fortification très étendu rendant toute invasion de grande échelle impossible. Les tours de garde et les murailles liant les Trois Grands Lacs brisaient tout élan propres aux hordes de cavaliers du Khaganat de Frenzis. Les forteresses sur les côtes d’Asarie et de Karelly ont des murs dont l’épaisseur stoppa l’élan colonisateur des Germaniks et leur Schleudrinnes lourdes. Les barrages et digues bâties sur de Dénerev virent eurs eaux à plusieurs reprises libérées pour emporter dans leur tourbillon de puissance les armées de Korkvar et d’Hortvan. Et enfin, dressées vers les cieux comme une menace perpétuelle adressée aux Paradis, les flèches et les tours de l’Heaven Gate toisent de toute leur puissance les rejetons angéliques des Steppes Purgées Seuls les Norz, insaisissables et imprévisibles, persistent à être des nuisances pour la Lavonie.

Mais les défaites successives de toutes les monarchies d’Ereb à vaincre la Lavonie ne leur fit jamais perdre l’idée que cet empire fondé sur le mélange des sangs et des races était décadents et impossible à intégrer dans l’ensemble grandiose de l’Ouest du Monde Connu. Ainsi, au tournant du XIIème siècle, un penseur Osnien écrivait :

“L’Ouest du Monde Connu s’arrête au Dérenev et à l’Aeltique. Au delà, on ne trouve que des dégénérés par la violence, le sang ou l’âge”



INTEGRATION DIFFICILE AU GRAND JEU EREBIEN



La position développée ci-dessus prévalut jusqu’à la fin du règne d’Alexandre IV.

Devenu empereur de Lavonie en 1164 2A3E, il mènera une vaste campagne contre le Khaganat de Frenzis et était parvenu à négocier, dans le cadre de cette campagne, une alliance de circonstance avec les Slaviks qui se remettaient à peine de la Grande Guerre Patriotique contre Hochseegrad, Zatz et Elwaäs.

Cette alliance permit une première reconnaissance de l’Empire par les puissances traditionnelles d’Ereb. En effet, les guerres fréquentes entre l’Empire et Frenzis étaient trop lointaines pour Hochseegrad, Hésandre, Albion, Imperii et Itsumia. Mais l’intervention de la Lavonie au côté des troupes des Slaviks pour sauvegarder l’existence du Tsarat de Biligari changea la donne.

Jamais l’Empire n’était allé autant à l’ouest et au sud au point que des troupes impériales sont parvenues à rejoindre la péninsule de Clairion, nommé en l’honneur de Clairion, l'acolyte de Jaben lors de son ascension en tant que dieu et où se tenait son mausolé. C’est à l’occasion de cette avancée que le mausolé aurait été profané par les troupes de Frenzis pour le vider des éventuels artefacts magiques qu’il renfermait -notamment la mythique spherimémoriam renfermant les souvenirs de Clairion et sa connaissance du pouvoir capable de vaincre un dieu-.

L’intervention de l’Empire et les retours documentés par des érudits de tout l’ouest d’Ereb fit naître une forme de curiosité de la part des chancellerie des grandes puissances. Toutes, à partir de 1191 2A3E, envoyèrent des délégations diplomatiques à Taliv, la capitale impériale et multiplièrent les offrandes au souverain.

Reconnu, mais maintenu à l’écart, l’Empire de Lavonie ne sera intégré à l’Ouest du Monde Connu et non plus aux Terres Boréales que sous le règne de Fiodor l’Aventurier. Ce dernier devient empereur en 1195 2A3E au décès de son père. Téméraire et aventureux, la nouvelle fonction impériale ne réfrène pas ses pulsions aventurières et il franchira à plusieurs reprises l’Heaven Gate en compagnie d’une petite armée pour chasser les bêtes les plus atroces et dangereuses que les Steppes Purgées pourraient jeter à lui.

Fiodor l’Aventurier va aussi s’aventurer dans la géopolitique d’Ereb en se positionnant comme protecteur des Royaumes Slaviks à partir de 1215 2A3E, notamment au titre de l’ascendance slavik des Lavoniens. Cette posture va permettre à Krokvar, Hortvan et la Biligari de bénéficier d’années de paix très nécessaires pour leur rétablissement. Cependant, elle va déplaire au Tsarat de Niemez qui va se rapprocher en réponse des provinces de Germanika -une des raisons pouvant expliquer l’augmentation du métissage entre Germanik et Slavik à l'embouchure du fleuve Alganar-.

Une opportunité pour les Germaniks qui voient un moyen d’intégrer une partie des plaines et forêts Slaviks sans tirer un seul coup de schleudrinne. Toutefois, elle fait naître un début de rivalité entre Hochseegrad et Taliv, toutes deux prétendant désormais à la partie orientale du bassin agricole de Varsva -situé à l’ouest d’Hortvan et nommé à partir de la ville de Varsa devenue indépendante d’Hortvan au cours de la Grande Guerre Patriotique-. La rivalité se cristallisera entre 1230 2A3E et 1237 2A3E quand les Germaniks vont violemment avancer dans le bassin Maggyar. Cette ancienne partie du Grand Khaganat de Frenzis devenue indépendante à la mort du Grand Khan est en guerre civile perpétuelle et l’expansion au sud des Germanik va inciter la Lavonie à reprendre le bassin de Varsa au Grand-Duché de Zatz. La guerre sera courte, les Germaniks d’Hochseegrad, de Grossenburg et d’Elwaäss étant trop occupés au sud pour véritablement aider Zatz et la cité-libre de Varsva. En 1236, après un an de conflit, la paix est signée sur l’Alganar. Si Varsva reste indépendante, son bassin agricole est annexé par Hortvan et ce dernier devra un tribut annuel à la Lavonie pour son aide.

Cette courte, mais violente, guerre va finir d’inscrire comme acteur de la géopolitique de l’ouest d’Ereb l’Empire de Lavonie. Ainsi, les émissaires ne se rendent plus à Taliv simplement pour négocier quelques accords commerciaux, mais aussi des alliances et des pactes amenant la Princesse-louve Canis à être offerte en mariage à un Prince-Marchand d’Ancône afin de sécuriser le monopole du la fourrure de tigre blanc de la Cité-marchande. Fiodor l’Aventurier épousera aussi, à 52 ans et en treizième noce la princesse Hélène d’Hésandre -de trente-six ans sa cadette- afin de sceller une alliance entre Hésandre et la Lavonie.

Cette alliance ne durera pas longtemps, la jeune Hélène, soeur de Grégoire V d’Hésandre, mourra enceinte en 1238 2A3E alors qu’elle entreprend le voyage retour vers Taliv depuis Courage. Sa suite sera retrouvée par les troupes du Royaume de Mittelereba massacrée et sans aucune trace de l’Impératrice. Cette disparition manquera de peu de provoquer une grande guerre entre les Provinces de Germanika et la Lavonie. L’ambition irrationnelle du Grand Khaganat de Frenzis rapporta l’attention de l’Empereur au Sud et ce furent les habitants du Khaganat qui subirent toute la colère de l’Empire.

Fiodor l’Aventurier meurt en 1239 2A3E et il laisse sa place à sa fille aînée, Alexandrina la Superbe. Elle règnera jusqu’en 1280 et sera surtout connue pour avoir modernisé le pays et payé une fortune à tous les grands géographes de l’Ouest du Monde Connu pour que soit définitivement inclu dans cette partie du Monde Connu l’Empire de Lavonie.



HISTOIRE RECENTE DE L'EMPIRE



C’est le neveu d’Alexandrina la Superbe, Fiodor II qui va prendre la suite du pouvoir impérial. Couronné dans la Grande Cathédrale d’Hrivë de Taliv construite au cours du règne d’Alexandrina, le souverain est déjà âgé de 45 ans quand il est appelé à porter la Couronne de Givre.

C’est un choix qui déplaît aux nobles humains et demi-elfes, aux seigneurs Elfes Boréales et aux chefs de tributs Hommes-Bêtes. Fiodor II est connu pour ses penchants pour la torture, la violence, l’abus d’alcool et le manque de dicernement. Il se voit même retiré le commandement des Chasseurs de Lavonie, le corps d’élite de l’armée impériale traditionnellement commandé par l’Héritier au Trône en raison de son usage abusif des châtiments corporels et des abus dont il fait preuve sur les chasseurs femelles.

Mais personne dans l’Empire n’ose s’opposer à lui. Il utilise une telle violence à l’égard de tous ceux qui le critique que tous préfèrent se taire. Poussant le vice à son paroxysme, Fiodor II impose à tous ceux qui auront de près ou de loin attenté à son image de se couper la langue et le pouce eux-mêmes : sans langue ils ne pourront plus médire et sans pouce, ils ne pourront plus écrire de mensonges.

Le règne de terreur de Fiodor II atteint son paroxysme quand, complètement saoul, il ordonnera que désormais, les populations de l’Empire seraient séparée entre elles et une hiérarchie raciale imposée. Tout en haut se trouverait les humains, comme l’Empereur. Ensuite viendrait les Elfes Boréales et les Nains. Enfin viendraient les chiens de l’Empereur. Après viendraient les bêtes et les Hommes-Bêtes. Enfin viendrait les nuisibles au chef desquels se trouvaient les demi-elfes, demi-hommes-bêtes et autre métissés.

Cette ordonnance impériale provoqua une révolte immédiate de presque tout l’Empire contre le pouvoir impérial de Fiodor II, exactement comme il le souhaitait. Car désormais, il avait permis de tuer toute la vermine qu’il trouvait sur son passage. La révolte de 1285 à 1289 2A3E fut d’une rare violence et déchira le pays en profondeur. Elle manqua aussi, de peu, d’en provoquer la ruine. Car au sud, le Grand Khaganat de Frenzis se tenait en embuscade pour tenter d’envahir la Lavonie. Est c’est ce qu’il fit en 1287 2A3E.

L’avancée de Frenzis fut subite et les forts et forteresses du sud, dégarnie par la guerre civile, ne pouvaient remplir pleinement leur rôle tant et si bien que les hordes du Khaganat arrivèrent sans véritable résistance au pied des mures de la ville d’Ural et l’assiégèrent. C’est là, alors que l’Hiver s’était installé qu’il apparut. Monté sur un immense dragon noir au souffle empoisonné, un humanoïde en grande armure noire couverte de nombreux motifs d’or vint faire s’abattre sur les forces du Khaganat l’enfer. Il poursuivit jour et nuit les troupes en déroute du Khaganat et entraîna dans sa charge les forces rebelles qui rétablirent les frontières impériale en 1288 2A3E.

Celui qui ne donna jamais son nom, mais qui était désormais appelé le César Noir présida aux négociations de paix avec le Khaganat et dans un acte de clémence, il fit relacher tous les prisonniers du Khaganat -un effort inutil puisqu’ils furent tous exécutés sur ordre du Khan pour lâcheté-. Le César Nori devint, à partir de ce jour, le commandant des forces rebelles contre Fiodor II.

Après plusieurs victoires en 1289 2A3E, les armées rebelles entrèrent dans Taliv et le César Noir, dans sa voix déformée par le haume dont il ne se séparait jamais, déclara la Paix intérieure rétablie. La même année, Dimitri le Juste, deuxième fils d’Alexandrina la Superbe, fut couronné empereur par Hrivë et le lendemain du couronnement, le César Noir disparut.

Jusqu’à aujourd’hui, Dimitri le Juste, devenu le Grandiose, règne sur la Lavonie. Meurtri, l’Empire s’est toutefois reconstruit rapidement et a retrouvé la paisible coexistence de toutes les races qui le composent. Sauf pour une petite partie de la noblesse dite “fiodoriste”, reconnaissant uniquement Fiodor II, en exil chez les Norz, comme véritable souverain de l’Empire et favorable à la discrémination raciale.

Pendant huit ans, l’Empire reviendra à ses vieilles habitudes : combattre Frenzis, refroidir et réchauffer ses relations avec les Germaniks, punir les Norz. A cela va s’ajouter les mariages successifs et notamment celui de Dimitri le Grandiose avec Zénith von Zatz, la troisième fille du Grand-duc de Zatz afin de purger définitivement la question du bassin agricole de Varsva. Un mariage qui sauvera la famille ducale, renversée en 1294 par une révolte des mineurs de charbon et des ferrailleurs et qui sera accueilli à Taliv.

La routine de la vie diplomatique de l’Empire est perturbée à partir de 1295 2A3E. D’abord parce que l’Empire découvre avec stupeur l'existence de la cité-mage de Targatt.  Du fait de son caractère métissé, l’Empire est certainement le plus agréable à vivre pour les mages, il n’existe aucune loi ou règle les encadrant dans le pays. Si ce n’est l’interdiction de créer des métaux précieux. Ou d’en détruire. Toutefois, cette découverte va provoquer un exode vers l’ouest peu apprécié par les seigneurs de Lavonie -d’autant que l’exode massif de la paysannerie magique d’Hortvan vers Targatt en 1298 ne va rien arranger-. Mais ce qui va vértiablement changer les habitudes de la Lavonie est le rappel à son bon souvenir de ses voisins purgateurs. En symétrie à la corruption des villes d’Arakis et Melghir, les Anges-Déchus et leurs rejetons ont purgé davantage de terre des steppes et tandis que Targatt devait faire face à une horde maudit, l’Heaven Gate était prise d’assaut.

Les Elfes d’Athelrethien et les Nains de Domunoria vinrent à l’aide des Lavoniens pour tenir la forteresse qui, de jour en jour, voyait ses remparts extérieurs s’effriter. Après plus d’un mois de siège, les forces coalisées étaient à bout. Seul un pont de pierre au-dessus d’un précipice séparait l’ost angélique des plaines de Kyrillis et les Lavoniens, les Elfes et les Nains se tenaient, fatigués, affamés et désespérés entre ce pont et les forces des Paradis. Malgré les demandes des Elfes, les Lavoniens refusèrent de faire s’effondrer le pont : sans lui, impossible de lancer la reconquête de passe de l’Heaven Gate. Seuls des renforts pouvaient les aider et le messager envoyé il y a de cela dix jours n’était toujours pas revenu.

Parmi les hommes, une prêtresse d’Hrivë, Vanwä, combattait depuis le début et tentait tant bien que mal d’empêcher l’inévitable. C’est au son des derniers obstables sur la route séparant les rejetons des paradis et le bastion que tous quittèrent leur silence pour se préparer à la dernière bataille. Vanwä, sur les remparts, observant les éclaireurs courir à l’intérieur du bastion, coursé par quelques créatures blanches comme la neige autours d’elle. Elle ne vit pas l’Ange Déchu qui la frappa au visage et la fit chuter des remparts. Se rattrapant en usant du pouvoir d’Hrivë, elle se dressa aux deux géants purgés qui venaient de fracasser la porte du bastion. Après un moment d’hésitation, ses yeux vivèrent couleur givre et elle se jeta sur les géants, ses mains entourées de lames de glace. Et son élan emporta avec elle les Lavoniens, les Nains et les Elfes derrière elle. Les masses vinrent fracasser les boucliers, les lances transpercer la chaires et le sang rouge des mortels venait se méler au sang blancs des purgateurs. Au milieu de tout cela, grandiose par son adresse et sa résilience, la prêtresse s’en prenait, seule, aux deux géants, lançant contre eux tout son arsenal de sorts de glace. Glissant entre leurs jambes, grimpant avance agilité sur eux pour leur asséner de multiple coups, esquivant tous les coups sauf celui du marteau d’albâtre de la figure ailée qui l’avait arrachée de la muraille un peu plus tôt.

Dans cette projection, sonnée, Vanwä vit qu’il ne restait plus beaucoup de ses camarades de ces dernières semaines. Ils étaient trop nombreux, trop forts pour cette petite troupe. Seul un miracle pouvait, alors qu’elle allait s'écraser contre un des murs du bastion, les sauver. C’est là qu’elle vit son œil, effrayant et hypnotisant à la fois, d’un ocre pur et ardent. L'œil d’un dragon. L’oeil d’un dragon noir. Avant qu’elle ne s’écrase, une main gantée de noir attrapa la sienne et la projeta sur la tête du dragon. Se retournant pour voir son sauveur, elle découvrit nul autre que le César Noir et au pied du dragon, des troupes fraîches, des Schleudriniers de Zatz dont les volées de carreaux vinrent éclaircirent les rangs des troupes angéliques.

Le dragon noir reprit son envol et le César Noir et Vanwä allèrent occirent l’Ange-Déchu venu provoquer la toute les Mortels en charge de garder l’Heaven Gate. Alors qu’au sol la bataille se termina au couché du jour, le César Noir et Vanwä combattirent encore deux jours et deux nuits avant que la créature des Paradis, les ailes brisées ne finissent par sombrer dans le précipice.

De là, les troupes Lavoniennes, Elfiques, Naines et Zatzienne purent reprendre l’Heaven Gate, tandis que le César Noir, revenu après dix ans d’absence accepta avec l’aide de Vanwä de devenir protecteur de l’Empire et chasser toutes les créatures qui menacerait l’existence du plan.




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LE REGIME IMERIAL





LA FIGURE DE L'EMPEREUR



A la différence de la plupart des monarchies d'Ereb, l'Empereur de Lavonie n'est pas de droit divin ou temporel. Sa figure est instituée par Hrivë, le dieu mineur de l'Hiver, une facette de Nanrak et de Karnan qui s'est séparé d'eux à la suite des nombreuses prières qui lui ont été adressé au cours de la Deuxième Ère par les Elfes Boréales et les Lavoniens. Ainsi, la figure impériale est considérée comme la représentation mortelle d'Hrivë dans ce monde et ce statut, en plus de lui confier le pouvoir spirituel de gouverner, lui donne la légitimité pour cela.

L'Empereur actuel, Dimitri le Splendide, use de cette autorité spirituelle pour panser les plaie de la Guerre Civile qui a ravagé son empire, mai saussi pour rappeler à son peuple et à ses vassaux leurs obligations à son égard et envers le reste du l'Ouest du Monde Connu : en arborant la Couronne de Givre, il a été fait protecteur de l'Ouest contre la menace de plus en plus grandissante des forces angéliques qui ravagent les Steppes à l'Est des Monts Enneigés.

Cette qualité de protecteur de l'Ouest du Monde Connu a été forgée par Dimitri le Splendide -au grand damne de Grégoire V d'Hésandre et du Canlaw d'Ultharn qui prétendent tout deux à cette distinction sans jamais avoir pu démontrer la réalité de leurs prétentions- en raison de la défense héroïque de l'Heaven Gate par la Lavonie. Naturellement, l'aide des Elfes d'Athelrethien et des Nains de Domunoria a été grandement diminuée pour donner plus de corps à cette titulature de l'Empereur.

Elle a été d'autant plus diminuée que l'annonce de la victoire à l'Heaven Gate a été rapportée dans le reste de l'Ouest du Monde Connu via la Commune de Zatz et ses tirailleurs qui ont participé à la défense de la passe.

Depuis cette victoire, l'Empereur jouit d'une aura spirituelle, politique et militaire immense. La plus importante depuis Alexandre Ier.

Toutefois, cette puissance ne lui offre pas tous les pouvoirs. A la tête d'un empire morcelé entre de nombreux seigneurs de différentes races, l'Empereur remplit une fonction d'arbitre, de donneur d'ordre et



LE PARLEMENT DES SEIGNEURS ELECTEURS



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LS SEIGNEURS HUMAINS ET DEMI-ELFE DE L'EMPIRE



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LEs Seigneurs des forêts Boréales



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LES SEIGNEURS HOMMES-BÊTES DE L'EMPIRE



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LES SEIGNEURS NORZ DE KARELLY ET ASOV



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