Targatt - La cité profaneConnexion

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ)

 ::  :: Locaux de Services :: Infirmerie Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Constantza Von Sclacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs90/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (90/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Dim 26 Jan - 20:48
Age du personnage : 16
Race : Humaine
Pouvoirs : Télékinésie
Puissance moyenne : Nulle
Premier jour à la fameurse Académie des mages de Targatt, celle dont on ne cessait de parler à Hochseegrad et dans toutes les provinces germaniques. Même dans les royaumes Slaves desquels mon père me ramenait beaucoup d'ouvrages, il en était fait mention. Maintenant j'étais l'une de ses élèves. Cela me changerait très certainement de la rigueur familiale et encore plus de l'aspect martial que Wilhelmine voulait à tout prix entretenir chez moi. Cependant, alors qu'elle était partie à l'assaut de Melghir et Arakis, elle m'avait laissé ici avec pour seule consigne d'apprendre tout ce qui devait être raisonnablement appris par des gens de pouvoirs. Ce qui était surprenant en soit parce qu'avec sonmarrièage qui ne devait pas tarder, elle aurait des héritiers ou héritière pour reprendre son titre. Mais je reste une Schlacht, j'obéis aux ordre de ceux qui son au dessus de moi dans la hiérarchie familiale et Wilhelmine était bien au dessus de moi. Même au dessus de mon "oncle" maintenant qu'elle avait des titres de noblesse à Targatt ce que presque tous les autres Schlacht n'ont pas.

Enfin, tout cela pour dire que je me trouvais soudainement déliée de toutes les responsabilité et obligations que l'on m'avait imposées en venant ici avec une fraction de la Horde Noire et en me désignant comme officier de liaison entre Wilhelmine et Sa Majesté la Reine Luthièn. Je devais toujours l'obéissance à cette dernière en respect des consignes de Wilhelmine, mais je n'avais plus à servir d'intermédiaire entre ces deux têtes pensantes qui, au moindre signe de faiblesse, pourraient aussi bien de planter un poignard dans le dos que se serrer les coudes. C'était un soulagement en soi car je pouvais me concentrer sur mes études à l'Académie, apprendre, comprendre et me faire des "amis".

L'idée en elle-même me faisait avoir un léger sourire. Au bastion des Schlacht ou à Hochseegrad, je ne m'étais jamais fait d'amis. Trop bruyant, violent, ennuyeux et toujours à se moquer de tout et de rien, surtout des autres. Sans parler du fait que j'étais restée quelques années loin de tout. Dès lors, arriver dans un lieu où personne ne me connaissait avait ses avantages : je commençais de zéro et je pourrais tout bâtir. Même si je savais que ma soif de lecture et de connaissance ferait que je me retrouverai inévitablement à être le rat de bibliothèque en chef de ma promotion. Enfin, cela importait moins maintenant.

Ce qui importait bien plus, et surtout me posait un véritable problème, était l'obligation que l'on m'avait fait de me rendre à l'infirmerie. Avec les combats dans le Palais, les membres de l'Académie voulaient s'asssurer qu'il ne m'était rien arrivé ou que je ne couvais rien du tout. Même si je savais pertinemment que je n'avais rien, je devais tout de même accepter pour éviter d'attirer trop rapidement les yeux des professeurs sur moi et ce qui me rendait différente. Ce qui posait davantage problème était le façon dont je devait me prendre pour faire en sorte que l'infirmière ne se sente pas obligée de faire une auscultation complète. Non seulement cela impliquait que je doive me déshabiller, ce que je n'ai jamais apprécié faire malgré l'entraînement, mais en plus cela rendrait difficile à expliquer les bandages, chaussettes hautes et gants comme n'était pas là pour protéger une blessure.

Non, ça allait surtout aller dans le sens des membres de l'Académie et alors, j'allais attirer outre mesure leur attention. Enfin, je devais bien le faire et espérer trouver une solution pour éviter l'auscultation.

Ainsi j'allais d'un pas déterminé jusqu'à l'infirmerie, portant l'uniforme de l'Académie que l'on m'avait donné quand j'étais arrivée. Mes cheveux verts, qui venaient d'être de nouveau teinté en vert émeraude, étaient lâches tandis que le pendentif de mon père, une petite médaille avec un cavalier sur un cheval, trônait autour de mon cou. Après avoir frappée à la porte, je me permis d'entrer, fermer la porte derrière moi et me tenir droite, talon joints et les mains dans le dos en expliquant la raison de ma venue à ce qui ressemblait à une infirmière.

"Bonjour, je suis Constantza Von Schlacht, une nouvelle élève de la Maison Méridius. le personnel de l'Académie m'a demandé de venir à l'infirmerie pour une visite médicale suite à mon implication dans les évènements au Palais d'Opale. Je suis donc à votre disposition pour cette visite..."

A la fin de ma phrase, j'avais un peu de mal à cacher que je n'avais pas envie de la faire, cette visite médicale. Trop de choses à cacher pour pas grand chose dans une académie de mages. Mais la culture du secret était telle avec moi que même une simple infirmière pouvait devenir une menace.
Revenir en haut Aller en bas
Alexia Oniarth

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs142/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (142/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Alexia Oniarth
Alexia Oniarth
Infirmière de l'académie - Eleve-Chercheur de Magie Blanche -Mage 4e ordre
Lun 27 Jan - 4:31
Age du personnage : 22 ans
Race : Métamorphe
Pouvoirs : Transformation-magie du silence
Puissance moyenne : 119
Pour Alexia, les journées commençaient enfin à être plaisantes. Elle passait la plus grande partie de ses dernières en compagnie de Kyukon et de sa mère, prenant au passage des vacances bien méritées après tout ce qu'elle avait vécu. Elle revenait dans l'infirmerie lorsqu'elle sentait la présence d'une personne voulant entrer dans cette dernière. Ainsi, il était plutôt facile pour elle de soigner très doucement l'esprit du pauvre renard de la reine. Ce dernier avait fait de grands progrès depuis quelques jours, mais il restait craintif et méfiant. De plus, ses souvenirs continuaient de le torturer, malgré tout les bons soins dont Alexia et sa mère l'entouraient. Cependant, elle ne perdait pas espoir. Il continuait de se rétablir très lentement et chaque jour apportait son lot de progrès.

En ce début de journée, la jeune renarde avait enfilé une robe d'un bleu océan composé d'un tissu fin et de simple sandale de cuir. Une ceinture de tissu était enroulée autour de sa taille et ses longs cheveux blancs descendaient en douce vague jusqu'à ses reins. Elle surveillait Kyukon du coin de l'oeil en souriant légèrement lorsqu'elle sentit la présence d'une personne devant l'infirmerie. Elle s'inclina légèrement de la mère du renard avant d'user des glyphes de Luthien pour se transporter jusqu'à l'infirmerie.

Une fois à l'intérieur de cette dernière, elle agita doucement les doigts et déverrouilla la porte, laissant une jeune femme entrée dans la pièce. Elle avait des cheveux d'un vert émeraude et un regard pénétrant. Elle portait l'uniforme des élèves de l'académie, mais Alexia ne l'avait jamais croisé avant ce jour. Sans doute, une nouvelle élève de l'académie qui avait profité de la victoire contre les démons pour s'inscrire à l'académie.

La jeune femme était étrangement polie et droite. Il était rare de voir une élève qui semblait aussi stricte dans son propre comportement. Cependant, la mention du palais d'Opale et le nom de famille de la demoiselle firent comprendre à Alexia qui elle était. Cependant, son sourire ne s'effaça pas et elle l'invita à la suivre en se présentant à son tour.

-Je suis enchanté de te connaître Constantza. Je suis Alexia, infirmière de cette académie. Suis-moi, nous allons commencer immédiatement.

Sans perdre son éternel sourire, elle prit les devants pour se diriger, non pas vers l'un des lits, mais vers son bureau. Elle ouvrit la porte menant à la pièce et la referma derrière la jeune femme en lui indiquant de prendre place sur l'un des deux grands fauteuils qui trônaient au centre de la pièce. Un bureau était placé à l'une des extrémités et une deuxième porte menant à la chambre d'Alexia était placée près de son bureau. Des étagères remplies de livres et de fioles complétaient le tableau. Pour finir, une cheminée était posée dans un coin de la pièce et un feu sans doute magique y brulait, dégageant une douce chaleur dans la pièce. L'infirmière saisit un carnet et se mit à écrire sur celui-ci avant de lever les yeux sur Constantza.

-Souhaites-tu quelque chose à boire? J'ai un peu de tout.

Elle lui avait offert comme à tous les élèves pour la mettre à l'aise. Elle écouta sa réponse et lui apporta ce qu'elle avait demandé avec un grand sourire, avant de se servir une tasse de café en prenant place devant la jeune femme. Après s'être confortablement installée, elle lâcha son carnet ainsi que sa plume qui se mirent doucement à léviter autour d'elle, comme s'ils possédaient leur propre volonté.

-J'aimerais que tu me parles un peu de toi pour commencer, si tu le veux bien. Tu es de la famille du Maréchal Schlacht et tu as participé à la guerre si je comprends bien? Ça n’a pas dû être facile pour toi...


La guerre était une horreur et selon la jeune renarde, personne ne devrait vivre une telle chose. Cependant. Si elle était de la famille de cette femme qui avait assassiné l'ancienne régente et commandait aussi facilement autant d'hommes, elle devait en avoir vu d'autres. Elle n'avait pas de réelle opinion concernant sa tante, mais espérait tout de même que cette jeune fille soit plus docile. Elle en avait entendu tellement concernant Wilhelmine. Certains la surnommaient la sorcière de Targatt... Ça donnait rapidement le ton la concernant.
Revenir en haut Aller en bas
Constantza Von Sclacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs90/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (90/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Lun 27 Jan - 15:39
Age du personnage : 16
Race : Humaine
Pouvoirs : Télékinésie
Puissance moyenne : Nulle
L'infirmière me surprit par sa familiarité. Habituellement, il est d'usage de vouvoyer ceux que l'on ne connaît pas où avec qui nous n'aurons que des relations de travail ou d'obligation, comme cela pouvait être le cas entre moi et elle. Mais je devais surement me rendre à l'évidence : Targatt et surtout l'Académie n'avaient rien à voir avec le bastion Schlacht et surtout l'encadrement de ma famille. C'était bien plus souple. Tout était bien plus souple, à commencé par la tenue de cette infirmière. Elle ressemblait bien plus à une poupée habillée ainsi, avec toutes ces étoffes aux teintes bleutées. Elle était jolie à voire et semblait jeune. Cela pouvait jouer en ma faveur.

Une vieille bornée aurait été impossible à convaincre de donner un avis favorable sans passer par une auscultation physique. Elle, du fait de sa jeunesse apparente, semblait plus malléable. Je devais toutefois rester vigilante, elle pourrait très bien être une demie-elfe ou je ne sais quoi d'autre ce qui, naturellement, augmenterait son espérance de vie et donc son âge réel.  

Toutefois, pour l'heure, je devais essayer de cerner ce personnage qui, simplement, se présenta et m'invita à la suivre non pas, comme je le redoutais vers un lit, mais dans une pièce qui se révléa être un bureau. Le sien sans aucun doute.

L'atmosphère y était aggréable. La douce chaleur du feu donnait à la pièce une chaleur reposante tandis que les étagères, pleines de livre et de bocaux trahissait le lieu de connaissance que ce bureau pouvait être. Je n'étais pas une grande spécialiste des magies de guérisons et s'y rapportant. J'étais davantage porté sur la nécessité d'apprendre tous les rouages de la magie psychique et surtout la télékinésie. Cependant, savoir que cette infirmière était elle aussi une femme de savoir me rassurait un peu. J'allais avoir à faire une personne de culture et, dès lors, je pourrais parvenir à détourner la conversation et certainement faire en sorte d'éviter l'auscultation physique.

Dans ma tête, je me disais que c'était bien dommage de commencer mes études dans cette Académie comme j'avais vécu depuis toujours à Hochseegrad, dans le secret. Pourtant, je ne pouvais me faire à l'idée que ce que l'on m'avait judicieusement imposé de garder dans l'ombre ne soit jeter en pâture au monde à cause d'une simple visite médicale. La précaution était de mise et je ne comptais pas baisser ma garde, même devant ce sourire qui semblait sincère.

A l'invitation de l'infirmière, je pris place sur le bord d'un des fauteuils, genoux collés l'un contre l'autre, prenant soin de bien glisser ma jupe au dessus de mes bandages pour qu'ils ne soient pas apparents ce dans un mouvement passant plus pour des manières qu'une manœuvre. Je me tenais droite à en faire tenir une pile de livre sur ma tête et le regard froid, je fixais l'infirmière.

"Si cela ne vous dérange pas, je prendrais un simple thé s'il vous plaît."

La réponse était aussi simple que la personne que je suis. Je n'avais rien d'extravagant, pas même dans mon attitude. Je n'avais ni de raisons, ni le droit en somme d'avoir la liberté de constituer une extravagance quelconque d'ailleurs. Je n'allais donc pas, sous prétexte d'être à l'Académie des Mages de Targatt mettre ce principe de côté et encore moins dans une situation où j'étais en position de faiblesse à n'importe quel moment. Je n'avais pas affaire avec un non-mage et de toute évidence, s'il s'agissait bien de la télékinésie qui permettait à l'infirmière de faire léviter et se mouvoir sa plume et son carnet, je devais faire de paire avec une personne maîtrisant la même magie que moi. Une erreur et tout deviendrait plus compliqué pour tout le monde.

Toutefois, mes réflexions, qui ne se remarquaient pas sur mon visage de glace, furent interrompues par l'intervention de l'infirmière tant et si bien que je ne pus retenir un battement de cils trahissant mon extraction soudaine de mes pensées. Elle voulait que je parle de moi ? De la guerre en plus ? En mentionnant le "maréchal Schlacht" elle avait elle-même répondue à sa propre question. Je faisais parti d'une famille qui étaient des mercenaires depuis des siècles. La guerre est dans leur sang et par la force des choses, dans le miens. Elle devait s'en douter. D'autant que les Germains sont connus pour aimer ça, la guerre. La question commença cependant à me faire réfléchir. Car les Slaves ne font pas la guerre par plaisir, mais pour trouver une solution à un problème. C'était la dernière extrémité. Alors j'aurai peut-être pu être touchée. Cependant, cela voudrait dire qu'elle aurait pu voir quelque chose, là, sans rien faire ?

Il vallait mieux tenter de sauver les meubles alors. Si elle pouvait dédurie, rien qu'en me regardant, que je pouvais n pas être germaine, cela risquerait de rendre cette visite encore plus terrible pour moi.

"Je suis née Schlacht c'est exact. De la branche dite "Slave" des Schlacht, c'est à dire ceux qui ont plus tendance à aider les efforts de colonisation des Germains vers les plaines de l'Est. Wilhelmine Schlacht fait parti de la plus jeune branche de la famille que l'on dit la branche Hésandrine car sa mère, après avoir été chassé du bastion, à fuit à Targatt et maintenant, ma "tante" va saisir les cités d'Arakis et Melghir ce qui l'ancre à l'ouest. La branche principale, la Germanique, est encore est toujours à Hochseegrad, où j'étais il y a encore deux mois. Vous comprendrez alors que la guerre est dans mon sang comme tous les Germains et j'ai vu assez de sang coulé, dont le mien, depuis des années. Dès lors, ce n'était qu'une bataille de plus sur le parchemin de ma vie."

La réponse était claire. Pas de détails, pas de circonvolutions. Rien à part la réponse à la question. Je n'avais pas ressenti d'inquiétude pendant la bataille, le plan de Wilhelmine devait fonctionner, et il fut un succès retentissant. Pour ma part...

"Et dans cette bataille, j'ai rempli mon rôle d'officier de liaison entre Sa Majesté et le Maréchal. Ni plus, ni moins. C'était mon devoir, je l'ai rempli comme tout bon Germain doit le faire s'il veut survivre sur les sentiers de la guerre. Mais je suis à Targatt surtout parce que mes parents ont malheureusement quitté ce monde et que le Patriarche a jugé bon de me confier à ma "tante" et son futur époux pour assurer le reste de mon éducation. Naturellement, ma "tante" ayant été une élève de l'Académie, elle m'y a envoyé.

C'était vrai. La décision était la sienne avant d'être la mienne. Certes j'étais très heureuse de pouvoir rejoindre ce lieu de savoir et de magie comme il n'en existe aucun autre pareil dans les provinces germaniques. Mais l'idée initiale venait d'elle. Comme à peu près tout d'ailleurs. Heureusement qu'il y a ces murs et les Montagnes Noires désormais pour atténuer sa présence.
Revenir en haut Aller en bas
Alexia Oniarth

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs142/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (142/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Alexia Oniarth
Alexia Oniarth
Infirmière de l'académie - Eleve-Chercheur de Magie Blanche -Mage 4e ordre
Mar 28 Jan - 2:12
Age du personnage : 22 ans
Race : Métamorphe
Pouvoirs : Transformation-magie du silence
Puissance moyenne : 119
La jeune infirmière hocha doucement la tête en souriant alors que la plume et le carnet s'envolèrent jusqu'à ses doigts. Elle semblait bien jeune et pourtant elle semblait si sérieuse. Si elle avait vécu dans un environnement militaire toute sa vie, ça pouvait se comprendre, mais elle ne tirait rien d'elle si elle continuait d'être continuellement sur ses gardes. La seule autre personne qu'elle avait rencontrée dans le même genre était la princesse Yseult. Même si la princesse était plus arrogante et froide encore. Malheureusement, cette dernière était rentrée dans son royaume d'origine pour des raisons personnelles. Cependant, Constantza répondait aux questions que lui posait l'infirmière sans chercher à lui mentir apparemment. La renarde ne maîtrisait pas la magie spirituelle et ne souhaitait pas faire appel à des artifices tels qu'un cercle de vérité. Il s'agissait après tout d'une rencontre médicale, pas d'un interrogatoire en règle concernant sa vie.

Elle laissa finalement la plume et le cahier s'envoler pour flotter autour d'elle avant de prendre une gorgée de la boisson chaude posée devant elle, enregistrant les informations qu'elle avait notées sur la jeune Sclacht. Une guerrière professionnelle en quelque sorte. Malgré son jeune âge, elle semblait avoir acquis la discipline de cette dure vie de soldat et semblait ne pas avoir été affectée par les combats. Comme s'il s'agissait de banalité. Elle déposa sa tasse et lui offrit un doux sourire comme à son habitude.

-Je vois. Tu es heureuse d'avoir été envoyée dans cette académie? J'aimerais avoir ton avis personnel sur ta situation. Ça doit être dépaysant de devoir vivre aussi loin de son royaume natal.

Elle écouta la réponse en hochant doucement la tête, continuant de prendre des notes sur sa personne. C'est alors que son regard se porta sur ses mains. Elle portait des gants couvrant la totalité de ses mains malgré la chaleur de la pièce. Elle pencha quelques instants la tête, curieuse d'en connaître la raison, mais elle choisit de garder ses interrogations pour elle. Pour l'instant, ce n'était pas un sujet prioritaire et il était inutile de s'attarder sur cet étrange mode. Il s'agissait aussi peut-être d'une pratique courante dans les armées germaines. Elle n'en savait rien à vrai dire. Alexia ne s’intéressait pas à la guerre et à l'armée en général. Elle préférait les sujets plus pacifique et reposant. Finalement, elle reprit la parole.

-Et qu'aimes-tu faire dans ton temps libre? Il devait bien te rester du temps libre pour t'occuper lorsque tu étais encore avec ta famille. Je suppose qu'on ne t'enseignait pas constamment à manier des armes.


Malgré son sourire et ses manières, elle ne pouvait fermer les yeux sur le fait qu'une famille de mercenaire est probablement forcée cette jeune fille à exercer un métier aussi dangereux. Pourquoi les hommes ressentaient-ils le besoin de se faire la guerre continuellement ? La jeune renarde se posait encore aujourd'hui la question et en voyant le comportement froid et détaché de Constantza, elle ne put s'empêcher d'être triste pour elle. Son destin aurait sans doute été fort différent si elle avait été élevée par une famille normale.
Revenir en haut Aller en bas
Constantza Von Sclacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs90/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (90/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Mar 28 Jan - 16:56
Age du personnage : 16
Race : Humaine
Pouvoirs : Télékinésie
Puissance moyenne : Nulle
"Dépaysant ? Je ne saurai dire. J'ai voyagé suffisamment de foisen dehors du royaume d'Hochseegrad avec mon père pour dire que je ne suis pas étrangères aux voyages et j'ai suffisamment lus pour connaître certaines coutumes. Mais jusqu'à maintenant je n'avais pas le loisir de me poser la question. Au sein de la Horde et puis de la Grande Armée, j'avais les règles propres à ces deux entités à suivre. Leurs règles, leurs coutumes, leurs façon de faire et de penser. Dès lors, je n'ai pas pris le temps de m'interroger sur le fait que je ressente un dépaysement ou autre."

La question de l'infirmière était trop simple, trop gentille, trop douce. Ce genre de question appelait naturellement une réponse sincère et donc favorisait les écarts. Est-ce que je me sentais dépaysée ? Non. Est-ce que je me sentais en insécurité ? Oui. Le bastion avait cet avantage queje le connaissait, je pouvais facilement m'isoler et surtout, j'avais la possibilité et pouvoir trouver l'aile protectrice de mes parents si un membre de la branche germanique devenait trop insitant. Là, même si le poids de la branche historique des Schlacht avait disparu, c'était autre chose qui se mettait en place : la disposition naturel des inconnus à ne pas vouloir du bien aux autres. Pire encore, avec Wilhelmine qui n'avait pas que des amis à Targatt, s'il advenait que ma différence apparaisse, je serais un poids pour elle et tout ce que mes parents avait construit s'effondrerait à cause de ma négligence. Il était hors de question que cela arrive ce qui m'amenait à redoubler d’effort pour rester de marbre et bien réfléchir mes réponses.

Comme celle que je devais apporter aux regard curieux de l'infirmière qui, manifestement, visait mes long gants couvrant mes bras. Les chaussettes hautes ne devaient pas la surprendre mais évidement, les gants étaient une autre affaire. La meilleure solution était de faire comme si de rien était, ne pas en parler et la laisser aborder le sujet. Alors, je pourrais rétorquer une réponse posée comme le fait qu'il s'agisse d'une mode germanique -ce qui n'était pas du tout le cas-. Faisant semblant de ne pas avoir remarqué son regard, je me penchait en avant pour saisir la tasse de thé posée sur le bureau de l'infirmière et tout naturellement, en bu une gorgée.

Rien ne valait une boisson chaude comme celle-ci. Hochseegrad était une ville marchande, les produit de l'orient était donc fréquents. Mais un simple thé pouvait être agréable, une simple saveur sur le bout de la langue enrobée d'une chaleur apaisante et qui imbibait le corps de l'intérieur. Tout le corps à l'exception de ces pièces d'acier, de laiton, de fer et d'autres alliages qui formaient une partie de mes membres. Mes yeux restèrent un instant figés sur le reflet de mon visage dans l'eau brune de la tasse, contemplant cette couronne de cheveux émeraude à laquelle je m'étais habituée avec le temps avant de revenir à l'infirmière.

"La lecture et l'écriture... les Schlacht ne sont pas des barbares. Nous sommes rompus au maniement des armes et à l'exercice de la guerre, c'est vrai. Mais avec les employeurs de la Horde qui peuvent aussi bien être des seigneurs germains que des jarls nordiques, des sultans d'Arijaä ou des rois de Roumélie, certains d'entre nous se spécialisent dans la connaissance et la maîtrise de la culture et des langues. Plus jeune ayant eu des difficultés à manier les armes, on m'a assigné ce rôle dans la famille. C'est pour ça que je maîtrise aussi bien le commun alors que ma "tante" ne le maîtrisait presque pas quand elle est arrivée à Targatt."

Je regardais l'infirmière avant de me raidir soudainement. En repensant à ce que je venais de dire, je venais de me rendre compte que j'avais servi sur un plateau d'argent tout ce que je cherchais à dissimuler depuis des années. Si elle était maintenant au courant que plus jeune j'avais des difficultés, elle allait insister là dessus et j'allais me retrouver au pied du mur, bonne pour une inspection physique. Quelle idiote je faisais. Alors même que l'instant d'avant je me jurais de faire attention, là, je m'enfonçais une lame dans le pied.

"Enfin, enfin, des difficultés à manier les armes... c'est une exagération. J'étais plus penchée sur les lettres que sur les lames et donc il m'a fallu plus de temps pour que mes instructeurs m'inculquent le goût du combat."

Je venais officiellement de me vendre... inculquer le gout du combat, alors même que je venais de lui dire que les Germains adorent la guerre, que c'est dans leur sang. Malgré mon calme apparent, je paniquait intérieurement. Deux erreurs aussi facilement faites alors que depuis des années, je ne les avais jamais faîtes avec aucun membre de la famille. Même Wilhelmine ne se doutait de rien. Enfin normalement. Peut-être était-ce justement parce que cette infirmière n'était pas de la famille et donc je m'étais relâchée? Qu'importe, il fallait maintenant faire face à la tempête à venir...
Revenir en haut Aller en bas
Alexia Oniarth

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs142/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (142/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Alexia Oniarth
Alexia Oniarth
Infirmière de l'académie - Eleve-Chercheur de Magie Blanche -Mage 4e ordre
Mer 29 Jan - 2:29
Age du personnage : 22 ans
Race : Métamorphe
Pouvoirs : Transformation-magie du silence
Puissance moyenne : 119
La jeune infirmière avait légèrement froncé les sourcils devant le commentaire de la jeune femme et surtout devant sa tension soudaine. Elle n'était pas douée en magie spirituelle. Mais elle avait toujours eu un don pour ressentir ce genre de chose presque instinctivement et pour calmer les émotions de ceux qui l'entouraient. Pourquoi était-elle soudainement aussi stressée, elle n'avait fait que répondre à sa question. Peut-être avait-elle peur d'être jugée, car elle venait d'avoir à Alexia qu'elle ne maîtrisait que partiellement les armes et ne les appréciait pas vraiment? Pourtant, il n'était pas honteux de vouloir suivre un chemin différent de celui de sa famille, bien au contraire. Comme pour lui donner raison, elle ajouta précipitamment qu'il avait fallu quelque temps à ses instructeurs pour lui inculquer le gout du combat. La renarde avait noté tout ce qu'elle avait dit, mais avait principalement retenu cette information. La pauvre était cependant si tendue qu'il serait difficile de continuer dans ses conditions. Elle se leva avec une certaine agilité et contourna lentement le fauteuil de la jeune germaine pour se poster derrière elle.

Elle fit ensuite un geste qui étonna sans doute la nouvelle élève qui semblait avoir été élevée dans un cadre de vie stricte ou personne ne laissait ses émotions les dicter. Elle déposa avec tendresse ses mains sur les épaules de la jeune femme et sourit légèrement alors qu'une douce chaleur se répandait dans le corps de cette dernière. Il ne s'agissait pas d'une magie de contrôle, mais plutôt d'une énergie apaisante que la renarde avait appris à canaliser pour apaiser ceux qu'elle touchait. Bien sûr, son effet serait atténué si Constantza résistait, mais avant qu'elle ne puisse réagir, la renarde dite d'une voix douce et apaisante.

-Être différente n'est pas un mal, tu sais. Même si tu n'es pas aussi à l'aise que tes paires au combat, tu possèdes sans doute d'autres merveilleuses qualités. Je ne sais pas comme c'était dans ton royaume d'origine, mais ici, tu peux être toi même. Tu peux me parler à coeur ouvert et je me ferais un plaisir de t'écouter et de répondre à tes questions. Rien de ce que tu me diras ne sortira de cette pièce. Essaie de te détendre Constantza. D'accord?

Elle lui offrit un merveilleux sourire avant de reprendre sa place devant elle. Elle ne connaissait pas le fondement de ses craintes, mais elle espérait avoir apaisé cette adolescente venue d'une contrée lointaine. Elle referma finalement le carnet devant elle, offrant toujours un doux sourire à la jeune femme.

-Est-ce que tu as des questions? Sinon, nous pouvons passer à l'examen médical.

Elle inclina légèrement la tête, fixant l'adolescente de ses grands yeux de biche. Peut-être avait-elle des questions à lui poser sur l'académie ou même des craintes à formuler. Si c'était le cas, elle se ferait un plaisir de les écouter, comme elle avait écouté tous ceux qui étaient venus à sa porte pour ouvrir leurs coeurs.



Revenir en haut Aller en bas
Constantza Von Sclacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs90/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (90/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Mer 29 Jan - 15:15
Age du personnage : 16
Race : Humaine
Pouvoirs : Télékinésie
Puissance moyenne : Nulle
Le mouvement de l'infirmière me crispa davantage. J'avais été idiote sur toute la ligne avec mes deux dernières réponses. Maintenant qu'elle pouvait soupçonner quelque chose, elle allait forcément chercher à chercher la petite bête, à confirmer ce qu'elle pouvait avoir compris et donc devenir invasive.

Son déplacement, aussi gracieux et délicat soit-il jusqu'à moi, pire encore, derrière moi, allait dans ce sens. Elle n'allait pas rester à de simple questions. Elle allait passer à quelque chose de bien plus efficace. Lire dans mon esprit ? Me sonder physiquement ? Dans tous les cas il était hors de question que je me laisse faire sans réagir et dès l'instant où elle plaça ses mains sur mes épaules, c'est toute ma concentration qui se focalisa sur limiter les effets de la magie qu'elle essayait d'insuffler en moi. Cela avait beau être initialement agréable, cette douce chaleur que sa magie procurait, mais ce n'était que l’enrobage doux et sucré d'une pilule acide et forte.
A force de faire en sorte d'empêcher au maximum cette magie de se répandre, ma concentration sur ma télékinésie s'effondra et la main qui tenait la tasse desserra son emprise sur la coupelle. Dès lors, la tasse et le reste de son contenu tomba et éclaboussa le sol et ma chaussette gauche, ce qui n'arrangeait rien à ma situation car la jambe qu'elle couvrait elle aussi s'était affaiblie et mon genoux gauche avait commençait à s'écarter du droit sous l'effet de la gravité.

Tout ceci, je l'avais constaté en entendant la tasse tomber et j'étais pris par un dilemme : soit je laisser la magie de l'infirmière se répandre, ma déconcentration la laissait par ailleurs être de plus en plus invasive, et retrouvait le contrôle de mes membres, soit je me concentrais uniquement sur la magie de l'infirmière. Le choix était difficile et la situation actuelle, quoi qu'elle fasse elle était piégée. Mais l'attitude de l'infirmière était si douce, si simple. Ce pourrait-il qu'elle puisse être sans arrière pensées ?

Malheureusement, Wilhelmine n'avait pas eu à faire avec elle auparavant. Elle avait quitté l'académie il y a plus de dix ans et donc beaucoup de choses avaient changé. Je devais me faire ma propre opinion, faire mes propres choix et régler le problème créer moi-même si ma décision devenait dérangeante pour moi ou ma famille.

Je laissais donc la magie de l'infirmière faire effet tout en retrouvant ma contenance ce qui eu pour effet de remettre mon genoux contre l'autre et me permettre de récupérer, de cette main qui fut défaillante, la tasse gisant au sol. Dans le mouvement, je me rendis compte que tout me corps se détendait, mais sans plus. Le sort n'était pas plus invasif que cela, juste un moyen de détendre les muscles. C'était agréable et surtout, me rassurait un peu quant aux intentions de cette infirmière. Peut-être disait-elle la vérité ?

"Je suis moi-même. Ce n'est pas parce que l'on m'a enseigner à agir d'une certaine façon que je ne suis pas moi-même. J'ai mes défauts et mes qualités. Comme tout le monde. Mais il y a des défauts qui peuvent poser des problèmes pour les autres...."

Je regardais la tasse désormais vide en écoutant l'infirmière indiquant qu'elles allaient passer à l'examen physique. J'étais dos au mur et je n'allais pas tenter le diable. Il valait mieux être franche et clairement montrer pourquoi j'étais inquiète et surtout, éviter le pire. En révélant le plus visible, elle serait certainement moins encline à viser l'invisible.

"Je pense que c'est vous qui allez avoir des questions..."

Sans même attendre que l'infirmière me demande d'aller dans une salle à côté plus propice à un examen médical, je me levais, déposais la tasse vide sur son bureau et commençais à me déshabiller. Je n'aimais pas ça, malgré l'entraînement. Mais la spontanéité du mouvement révélait que j'avais été grandement désinhibé quant à la pratique. D'abord les chaussure, ensuite la jupe et enfin la veste et le chemisier pour ne laisser appaître qu'un corps à la peau particulièrement blanche, des gants blancs remontant jusqu'à mi-bras que les deux bras et des chaussettes hautes sur les deux jambes. Un des gants et une des chaussettes étaient retenues par des bandages de toute évidence particulièrement bien serrés. Ce fut, à ce moment là, le plus difficile à faire. Non pas défaire les bandages et laisser tomber les gants et les chaussettes, mais faire devant une inconnue ce que jene faisais pas devant ma propre famille.

J'avais bien failli devant Wilhelmine qui se révélait si douce avec moi quand son future époux et les membres de son état-major n'étaient pas là. Cependant devant une étrangère ? Qu'importait, j'étais déjà presque nue comme un vers, alors autant terminer le travail. Je défis donc les bandages avec la gestuelle de l'habitude et enleva gants et chaussette, laissa apparaître des jambes normales, mais aussi un bras droit, du coude jusqu'au bout des doigts en métal, avec des fines pièces d'acier, de cuivre, de laiton et d'autres matériaux bougeant comme pour reproduire le mouvement d'un muscle et une jambe gauche, du milieu de la cuisse jusqu'aux orteils dans la même matière.

Ils bougeaient comme de vrais membres et rien de laissait apparaître cette infirmité. Le travail de chaque pièce relevait le temps passé par ceux qui les avaient conçu. Chaque petite lame de métal s'imbriquait les unes dans les autres avec une aisance sans nom. On aurait presque dit des êtres vivants attachés à mon bras et ma jambe.

"Voilà pourquoi le maniement des armes a été plus difficile pour moi. J'avais moins de dix ans quand j'ai perdu mes membres. Depuis, je vis comme ça..."

Disais-je à l'infirmière en étendant mon bras de métal comme pour la laisser regarder. Nous étions là pour un examen médical. Autant le faire. Et maintenant qu'elle serait choqué par cela, elle ne se concentrerait plus que là dessus et plus sur le reste.
Revenir en haut Aller en bas
Alexia Oniarth

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs142/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (142/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Alexia Oniarth
Alexia Oniarth
Infirmière de l'académie - Eleve-Chercheur de Magie Blanche -Mage 4e ordre
Ven 31 Jan - 3:22
Age du personnage : 22 ans
Race : Métamorphe
Pouvoirs : Transformation-magie du silence
Puissance moyenne : 119
Alexia ne fut pas surprise outre mesure d'entendre la tasse exploser au sol, rependant sa contenue sur le sol. Il arrivait parfois que sa magie détende tellement ses patients qu'ils perdent l'usage de leurs membres quelques secondes. Cependant, elle ne pouvait pas deviner que son pouvoir était bloqué par la jeune femme. Après quelques secondes, elle lâcha les épaules de cette dernière en lui souriant, remarquant que la tension qui l'habitait s'était envolée, ou presque. La jeune renarde se pencha et ramassa la tasse au sol avant de la déposer sur la table et de reprendre place sur son propre fauteuil. Elle prétendait agir normalement et ajouta aussi que certains de ses défauts pouvaient poser problème pour les autres. La jeune infirmière ne comprenait pas réellement ce qu'elle voulait dire, puisqu'elle ne sentait pas en elle une âme particulièrement noire. Elle doutait qu'elle puisse faire du mal à ses camarades de classe. Cependant, avant qu'elle ne puisse répondre, la jeune femme se leva et commença à se dénuder devant elle.

La jeune renarde n'avait jamais exigé de ses patients qu'ils se dévêtissent devant elle. Sauf quelques rares exceptions. Dans le cas de certaines blessures physiques particulièrement graves ou de maladie spécifique. Cependant, ce n'était pas son cas, mais elle ne tenta pas de l'arrêter. Elle semblait avoir une idée en tête et elle la laissait aller jusqu'au bout de son raisonnement par curiosité. Elle se retrouva bien vite devant une jeune adolescente presque entièrement nue qui la fixait comme pour la mettre au défi de la juger. Le regard de la renarde se posa alors sur son bras, puis sur sa jambe. Dans un matériau semblant être de l'acier, ses membres étaient composés de plusieurs pièces détachées et semblaient animés par la volonté de leur porteuse.

-Oh...

Voilà tout ce qu'elle trouvait à répondre devant ses membres mécaniques animés par magie. Elle ajouta avoir perdu ses membres à l'âge de dix ans et avoir eu de la difficulté à manier les armes pour cette raison. Effectivement, manier une arme avec une jambe de bois et une main manquante ne devait pas être évident, mais ses prothèses étaient de petits bijoux. Elle n'en avait jamais vu de semblable, ni dans la réalité ni dans les livres qu'elle avait lus. Cependant, elle ne devait pas oublier que derrière ses membres se trouvait une jeune fille qu'elle ne pouvait pas examiner sous toutes les coutures comme si elle n'était qu'un sujet d’expérience. Aussi, elle quitta le membre des yeux et la poussa doucement sur le fauteuil.

-Ne bouge pas, j'aurais bientôt terminé. Habituellement, on fait ça sur un lit. Mais ce n'est pas très grave.

Sa main s'illumina d'une douce lumière et elle la passa au-dessus du corps de la jeune femme, une image mentale se formant dans son esprit comme chaque fois qu'elle usait de cette magie fort pratique. Ce n'était sans doute pas aussi précis que les pouvoirs d'Alecto, mais elle s'en contentait fort bien. Après quelques minutes, la lumière s'estompa et le regard de l'infirmière croisa celui de Constantza.

-Je garderais le silence sur tes prothèses si tu veux, mais te cacher ne changera rien à ta condition. Au contraire, tu as la chance de pouvoir marcher à nouveau et vivre une vie normale grâce à ses membres. Tu ne devrais pas chercher à les cacher comme si tu en avais honte.

Elle prit les vêtements que Constantza avait laissé tomber au sol et le déposa délicatement sur une chaise près d'elle en la gratifiant du sourire qui ne la quittait jamais et qui pourtant n'était pas feint.

-Je me pose bien des questions, mais à moins que tu veuilles m'en parler, je ne chercherais pas à en savoir plus. C'est ton droit d'avoir un jardin secret, si tu me promets qu'il ne te met pas en danger.

C'était le plus important pour Alexia. Elle n'obligeait personne à parler et tous avaient le droit à leur petit secret, mais si certains secrets les mettaient en danger, c'était son devoir d'intervenir. Elle finit son café avant de faire disparaître les tasses en agitant légèrement les doigts et ajusta sa robe avant de reprendre place devant elle.
Revenir en haut Aller en bas
Constantza Von Sclacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs90/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (90/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Mer 19 Fév - 11:47
Age du personnage : 16
Race : Humaine
Pouvoirs : Télékinésie
Puissance moyenne : Nulle
[justify]Cette femme bête était très surprenante. Elle voulait tout savoir, se parait d'une volonté de comprendre et semblait particulièrement tenir à être proche de celles et ceux qu'elle examinait et quand elle se trouvait face à un corps mutilé qui pouvait expliquer ma tension, mon refus de véritablement discuter, elle n'avait à dire qu'un simple "Oh" ?

Soit je me montais bien trop prudente et cherchait à sur-anticiper d'éventuelle menace ou cette personne était aussi imprévisible que sa nature animale pourrait le faire présager ? Dans tous les cas mon objectif était peut-être une réussite. Elle se maintenait à une simple étude biologique pour voir si tout allait bien.

Depuis des années tout allait bien. Je ne souffrais d'aucun problème en dehors de l'importante quantité de magie à dépenser tous les jours pour me permettre de marcher. Elle le sentirait certainement que ces prothèses, si elles n'avaient rien déséquilibré dans mon corps en raison de l'importante mécanique en leur sein, me fatiguait. J'employais tellement de magie pour me déplacer et avoir une vie normale et ce désormais naturellement que dès que je déviais ma magie sur autre chose, toute la mécanique de mes prothèses se bloquait. Pire, dès qu'il s'agissait d'aliment trop de choses, je me fatiguais bien trop vite pour mon âge. Physiquement, je le ressentais cette fatigue en fin de journée et passer parfois des jours entier simplement dans mon lit, sans mes prothèses, pour reprendre des forces. Mais j'étais une simple adolescente. Je ne pouvais pas savoir que mon besoin de me prouver que j'étais capable pouvait être dangereux.

Je restais donc tout le temps qu'il fallait pour l'infirmière dans le fauteuil attendant qu'elle finisse avant de prendre mes vêtements pour commencer à me rhabiller. Cependant l'effet de la dépense de magie au début pour lutter contre la magie de l'infirmière m'avait affaibli. Ainsi j'ai bien du vaciller une ou deux fois avant de pouvoir véritablement reprendre le contrôle de mes membres et me rhabillait rapidement.

"Tout le monde a ses obligations Dame Alexia. J'ai les mienne et cela m'empêche de me promener avec ces prothèses à la vue du tous. Mais je vous remercie de bien vouloir garder le secret qui ne pose aucunement de danger pour moi. C'est une précaution simplement. Quant à vos questions, je veux bien y répondre. Mais je me réserve le droit de ne pas répondre aux questions qui sont sensibles pour moi ou ma famille."
Revenir en haut Aller en bas
Alexia Oniarth

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) 48fs142/500UN PASSAGE FORCÉ A L'INFIRMERIE (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (142/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Alexia Oniarth
Alexia Oniarth
Infirmière de l'académie - Eleve-Chercheur de Magie Blanche -Mage 4e ordre
Lun 24 Fév - 13:30
Age du personnage : 22 ans
Race : Métamorphe
Pouvoirs : Transformation-magie du silence
Puissance moyenne : 119
Alexia hocha doucement la tête en laissant la nouvelle élève s'habiller en prenant grand soin de cacher ses prothèses magiques. Alexia ne mentait pas en lui assurant qu'elle ne révélerait à personne son secret. Cependant, elle la garderait à l'oeil et devrait faire part de sa situation au directeur de l'académie en cas de problème.  Pour l'heure, elle n'avait aucune réelle question à lui poser. Ou plutôt, elle n'avait pas de question médicalement pertinente à poser à la jeune adolescente concernant ses membres artificiels. Cependant, elle se promit de faire des recherches dans ce sens pour en apprendre un peu plus. Elle ferait aussi un suivi un peu plus poussé de sa personne, pour s'assurer que ses membres ne gênent pas ses aptitudes magiques.

-Ça sera tout pour l'instant. Je te ferais parvenir ton prochain rendez-vous dans les prochains jours. Au vu de ta situation, je vais te rencontrer plus souvent que les autres élèves. J'aimerais m'assurer que tes membres ne poseront pas de problème durant tes exercices magiques.

Elle lui sourit aimablement et lui pointa délicatement la sortie pour l'inviter à quitter l’infirmerie. Une fois qu'elle fut seule, la renarde prit place sur son sofa et ferma les yeux en essayant d'imaginer ce que certains donneraient pour pouvoir mettre la main sur ses membres. Elle devait avertir Marinn, mais elle ne le ferait pas pour l'instant. Elle avait promis de garder cette information pour elle et ne comptait pas briser cette promesse aussi facilement. Elle attendrait d’abord de voir le déroulement des choses.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: