Viserion Heasley, l'homme invisible

Je ne suis pas le plus heureux, ni le plus malheureux. Ma famille n’est pas très importante, malgré tout elle appartient à la petite noblesse. En effet, j’appartiens à la famille Heasley. Je suis également le premier descendant mâle de cette famille. Je suis le fils de la juge Ellen Heasley.
Je grandis toute ma jeunesse dans la cité, dans cette famille qui ne faisait jamais parler d’elle. Je fus ainsi élevé en toute tranquillité loin des complots politiques et intrigues auxquelles les trois grands clans se disputaient sans cesse.
Lorsque j’eus quinze ans, j’entrais dans l’Académie, mon père me fit passer un rituel. Ce rituel se faisait sur tous les mâles de la famille et imprimait par magie un tatouage d’un animal exprimant le mieux la personne qu’est ou sera son possesseur. Le mien que j’acquis grâce à ce rituel fut un serpent.

À l’école, j’entrais dans la maison de Méridius. Là-bas, je rencontrais certaines personnes que je pouvais considérer comme des camarades. Je les côtoyais tous les jours. Le fait que je passe inaperçu avait joué un rôle décisif dans ma vie scolaire. En effet, je voulais que l’on me voie et que l’on me remarque, ce qui faisait que je faisais beaucoup de bêtises. Cela énervait beaucoup Mademoiselle Schlacht parce qu’elle était trop sérieuse. Messieurs De Nogaret et Stroke me trouvaient amusant, même si je les distrayais de leurs sacro-saintes études si précieuses à leurs yeux. La personne parmi les élèves dont j’étais le plus proche était Mademoiselle Langevin, enfin... La seule qui n’avait pas besoin de mes pitreries pour se souvenir de moi. Je m’inquiétais un peu pour elle de son soudain changement de comportement, mais bon, peut-être que les hormones étaient en marche et qu’il ne fallait pas trop énerver une fille en critiquant son comportement, mon père n’arrêtait pas de le faire avec ma mère et on pouvait assister à un véritable champ de bataille ; j’espère que ma femme sera douce. Il y avait d’autres personnes, d’autres visages, d’autres connaissances, d’autres personnes avec lesquelles interagir et avoir des relations.
Malgré mon comportement indiscipliné, j’avais réussi à avoir mon diplôme grâce à mes bonnes notes. Je décidais de partir en voyage, je fis mes bagages afin d’acquérir plus d’expérience réelle. Je ne souhaitais pas rester plus longtemps dans cette cité. Même si j’étais l’héritier de ma maison, il y avait d’autres prétendants possibles comme ma cousine Ambre. Elle était encore jeune, mais en grandissant, elle pourrait devenir un bon mage. Être invisible aux yeux des gens que je côtoyais depuis mon enfance ne me plaisait pas.

La direction choisie pour mon voyage était le nord. J’avais hâte de voir tout ce que j’avais pu lire ou entendu de ces contrées.  

La première péripétie intéressante de ce voyage arriva plus vite que je le pensais. J’étais traversais un village humain et me sentant confiant, je ne fis pas attention à mon environnement. Après tout, je venais d’être diplômé de la plus prestigieuse école de magie de l’Ouest, voir du monde entier. Aussi, j’avais vraiment été confiant, vraiment trop confiant pour prendre des simples humains comme menaçant un magicien tel que moi.  

On dit que ce qui est plus fort que la peur, c’est la curiosité. Les simples humains ne dérobent pas à cette règle malheureusement. Pour moi, ils n’étaient que du menu fretin, bien inférieurs à ce que j’avais déjà affronté ; comme par exemple des lycans, des vampires et j’en passe.  

Aussi, n’étant pas vigilant, je me fis assommer comme vulgaire bleu. Les villageois pensaient sûrement que j’étais une sorte de fantôme. À cause de cela, j’avais reçu une cicatrice sur sa nuque ; ils devaient s’être servi d’un gourdin à pointes ou quelques choses de similaire. Ayant constaté que j’étais bien tangible, ils me relâchèrent encore méfiants. Après cette mésaventure, je me méfiais des humains normaux, puis je retournais sur les routes.

Ma deuxième péripétie dans mon voyage n’est pas un souvenir très agréable, elle changea et changera ma vie à jamais.
On pourrait croire qu’une personne pouvant se transformer en vide ne se ferait pas attraper facilement, surtout s’il a déjà été attrapé par de pitoyables humains, il y a peu. Pourtant, c’est ce qui arriva.
Je me trouvais dans une chaîne de montagnes allemandes, dans le massif de Harz, quand cela arriva. Je suis tombé dans un piège magique...
Qui aurait cru croire qu’il y avait un piège comme cela dans ces monts ? Pas moi en tout cas. La preuve, des tentacules noirs m’enserraient. Génial ! Je ne suis pas un as dans ce domaine de la magie, mais au vu de la couleur de cette magie, je ne me tromperais pas en disant qu’il s’agit de la magie noire.
Je ne vis pas tout de suite la personne, mes yeux se posèrent sur la personne qui m’avait ravi lorsque je m’étais réveillé dans une geôle obscure où j’étais attaché à des chaînes.
Je ne sus pas combien de temps, je restais dans ce cachot. Je sais juste qu’elle me faisait souffrir, pire, cette cinglée continuait à me torturer avec un sourire sadique jouissif. Avec une magie qui m'était inconnue, elle me perfora l’épaule gauche au niveau de la clavicule. Alors que j'étais déjà au point de rupture, elle me dit au creux de mon oreille qu'elle me laisserait un souvenir inoubliable et qu'un jour, peu importe quand je reviendrais vers elle comme un simple pantin, comme une de ces marionnettes au nom d’un certain Azazel et qu'elle pourra jouer avec moi autant qu'elle veut. Cette attaque laissait une grosse cicatrice indélébile.

Je ne sais pas comment je crois qu’elle ne faisait plus attention à moi ou bien que le sortilège sur les chaînes s’était épuisé avec le temps. Ce que je savais, c’était que je pus activer ma capacité et m’enfuir de cet horrible endroit. Par chance, la cinglée était partie et je pus récupérer un peu d’affaires, dont ma rapière.
À partir de cet événement, des veinures d'abord rouges pouvaient être observées quand je regardais mon dos me montrant mon dos. Au fil de mon voyage, elles devinrent noires et envahissaient progressivement mon côté gauche.
J’étais très affaibli, mutilé, je faisais mon possible pour que l’on ne voie pas les nervures. Je n’étais pas dans un territoire que je connaissais, pourtant, je restais debout. En voyant la disposition des étoiles, je pus voir que près de trois mois étaient passés.
Plus j’avançais, plus il faisait froid, je devais rejoindre un village pour me débarrasser de cette crasse. Alors que j’arrivais dans un village, les habitants effrayés hurlèrent au Draugr par mon apparence proche d’un mort-vivant.
C’est là qu’il apparut : Alcarnicse Sigmar. Je n’avais vraiment pas de chance, le seigneur d’un des royaumes de Norz, faisait la ronde des villages pour l’impôt et soudain, j’arrive avec une telle apparence. Décider de protéger les habitants, il engagea la lutte contre moi.

Je combattis alors ce guerrier, ce n'était pas de l'esbroufe, il était vraiment puissant, il avait un instinct vraiment singulier lui permettant de me repérer alors que cela devait être extrêmement difficile. Pourtant, il l'avait fait, ce fut au moment où je pensais l'approcher sans qu'il n'en sache rien pour le tuer, que c'est lui qui me prit par surprise. Grâce à son épée tranchante, il l'a sorti de son fourreau à une vitesse extrême pour laisser à jamais une cicatrice sur mon flanc gauche. Affaibli comme je l’étais, je ne pouvais pas me défendre correctement, je dus reconnaître ma défaite pour ne pas trépasser et payer une rançon si je ne voulais pas être kidnappé. J'étais très frustré, mais tout se paye un jour et j’allais certainement le faire un jour. Cependant, comme j’avais été dépouillé de mes biens par cette cinglée, il m’amena dans la capitale pour que je travaille pour lui afin de le rembourser.
Il me condamna à faire partie de sa garde royale pour garder un œil sur moi. Me voyant tous les jours, il remarqua les veinures. Il appela ainsi une prêtresse pour qu’elle me guérisse. La prêtresse était une elfe qui s’était vu accorder la bénédiction de la divinité des profondeurs : Qualdra. Sigmar le fit pour mon bien et pour augmenter la dette que j’avais envers lui. Le maléfice étant très puissant, Lilinathoa, la prêtresse, passa beaucoup de temps à conjurer le sort sans parvenir à vaincre avec ses pouvoirs seuls. À force de se côtoyer, nous tombâmes petit à petit amoureux l’un de l’autre.

Nous nous mariâmes dans le temple des Esprits. Elle m’offrit alors ce qu’elle ne pouvait avant, un objet portant la marque de son Dieu. Cet objet stoppa la progression de la malédiction. Pour ma part, je lui offris une tiare enchantée de mon pouvoir afin de lui éviter d’être blessé.
Bientôt, une fille naquit de notre union, une demie-elfe du nom de Misalania. Elle était pour nous notre étoile, notre lumière, notre cœur de l’océan.
Afin de rester dans le château, le seigneur Sigmar me confia la garde de sa seule fille. Ce ne fut pas de tout repos. Les précédents gardes avaient eu d’étranges incidents qui avaient conduit la plupart d’entre eux à la dépression, à la paranoïa et le dernier avait été jusqu’au suicide...
Cela montrait à quel point, cette chère gamine était une véritable petite peste est un cauchemar ambulant. Leur façon de faire laissait clairement à désirer. Il voulait contrôler ses faits et gestes comme une marionnette. Mon rôle s’était de la protéger contre les dangers extérieurs, elle pouvait sauter du haut d’une falaise et se casser une jambe, je m’en moquerais complètement. La preuve, elle a fait l’exemple que j’ai dit et Sigmar ne m’a pas puni, aucune punition, il s’est même esclaffé quand Astryd, sa fille, se retrouva devant nous avec une jambe bandée.
Le temps passa. Ma femme était morte pendant qu’elle accomplissait son devoir en faisant en apaisant une tempête tumultueuse.

Le dernier coup en date de cette garce d’ Astryd, maintenant âgée de dix-huit ans était la fugue. Sigmar sut qu’elle se dirigeait vers la célèbre cité de Targatt. Sachant que j’étais originaire de là-bas, il m’y envoya, m’obligeant à laisser Mia ici. Je compris que tant que je n’avais pas retrouvé Astryd, ma fille servirait d’otage. Sigmar est un homme d’honneur, il me confia une lettre à apporter au dirigeant de la cité-mage.
C'est avec un profond regret que je quitte le royaume où j'y laisse ma fille afin qu'elle me revienne plus tard...
Le chemin de Targatt qui a l’allée m’avait pris plus de six mois, dont trois enfermés pars cette cinglée, ne me pris qu’une quinzaine de jours.
Je rentrais dans Targatt assez facilement puisque j’étais un membre d’une famille noble. Je ne récupérais que le petit pavillon que m’avait accordé ma mère Ellen pour mon diplôme, bien que je n’en aie pas profité, puisque j’étais parti juste après son obtention.
Il servait de débarras. Le bruit dans le domaine alerta les gardes du clan. Quand ils surent qui étaient revenus, ils alertèrent la matriarche.
“Je vois que tu es rentré, mon fils cela fait longtemps.” Exprimait Ellen Heasley quand elle rentra dans le pavillon.
Je lui souriais tendrement, cela faisait plaisir de revoir ma mère.
“Je ne suis pas uniquement revenu pour la famille. J’aurais besoin d’une audience avec le nouveau dirigeant, la Reine Luthien Nylaathria, enfin, il me semble d’après les informations que j’ai reçues. Je sais qu’en tant que juge, tu peux m’accorder cette faveur, mère.”

Elle me demanda ensuite avec émotions si je partirais après le rendez-vous que je demandais.
Un rire contenu put être entendu. Je lui répondis alors que ce n’était pas prévu pour le moment et que je ferais en sorte de rester jusqu’à ce que ma fille me rejoigne.
À cette annonce, elle s’assied sur le vieux canapé tout moisi, alors que d’ordinaire, ma mère était une maniaque de la propreté. Elle m’écouta lui raconter mes quinze ans loin de Targatt. Je ne racontais pas tout, notamment l’épisode de la cinglée, mais une grande partie.
J’étais de retour chez moi.  

Viserion est un jeune homme de trente-cinq ans, même si ses cheveux gris argenté lui font paraître quinze ans plus vieux. Il est plutôt de taille moyenne et mesure un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix kilos. Il n’a pas la peau sur les os comme les gens squelettiques, mais il est très mince, ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas fort ou musclé. Ses yeux sont bleus et aussi intenses que la mer. Sa peau déjà blanche lors de son séjour en Targatt n’a pas bronzé dans les royaumes de Norz, elle paraît même plutôt pâle à la limite de l’albinisme.
Lorsqu’il entra à l’Académie de Targatt, on lui imprima un tatouage rituel pour révéler son animal totem : un serpent à double tête, dont l’une, la gueule fermée finit sur le dos de sa main gauche et l’autre, la gueule ouverte finit sur son cou du côté droit.
Il a sur le corps de multiples entailles sur les bras, dans le dos suite aux sévices qu’une tarée lui a infligés. Les plus grosses cicatrices pouvant être aperçues sont au nombre de trois. La première est à l’arrière de la tête lorsque ces villageois apeurés m’ont pris par surprise et qu’ils m’ont assommé avec un gourdin à pointes, elle se trouve sur ma nuque côté gauche et forme des taches rondes. La troisième est celle que m’a faite mon maître lorsqu’il m’a combattu, j’ai gardé la taillade de son épée en cicatrice. La deuxième est la perforation que cette cinglée prit un plaisir de me labourer. En regardant par-devant, elle se trouve juste en dessous de la clavicule à gauche, par-derrière, elle se trouve juste en dessous du tatouage de serpent. Cependant, cette cinglée ne m’a pas seulement perforé le corps, elle m’a aussi implanté une malédiction qui corrompt mon corps, cela correspond aux veinures noires ayant des formes irrégulières avec pour épicentre le point de perforation. Les veinures rouges sont petites et ne parcourent pour l’instant que le côté gauche

C’est pour empêcher la propagation de ce mal que ma feu femme m’avait offert en cadeau de mariage une clochette enchantée par la magie divine, je la porte toujours à la ceinture et le motif de dauphin bleu est le symbole de Qualdra.
Une autre distinction physique qui m'est propre est le grand manteau blanc que je porte. Mon seigneur me l’a offert, car même s’il trouve que les blessures sont nécessaires, les Norz étant très bienveillants avec les guerriers, Sire Sigmar ne voulait pas que l’on voie cette malédiction, car il était content de mon service. C’est d’ailleurs à cause de cela que l’on me surnommait Forseti, car en plus de vouloir dire ‘’blanc ”, c’était aussi le nom de jeune fille de ma femme.
En dessous de mon manteau blanc trop grand pour moi, je porte des vêtements simples, mais chaud, mais peut-être que j’enlèverais quelques épaisseurs, il ne fait pas la même température à Targatt...
Depuis tout petit, les gens ont beaucoup de mal à me voir ou percevoir ma présence, ajoutée à cela ma démarche silencieuse et tranquille comme un serpent, il faut la plupart du temps que je parle quand je suis juste à côté d’eux pour qu’il le remarque.
Je porte toujours avec moi ma rapière, souvenir que mon père m’a donné pour mon diplôme. En dehors de cette rapière, j’ai des bobines de fil de fer cachées sous mon manteau attaché à mes bras que je peux diriger grâce à ma faculté électrique. Je porte toujours un gant lié à un renard très joueur et espiègle dont la capacité permet d’ouvrir un portail vers Astryd, la fille de son maître, alias Sigmar, pour lui porter assistance si la situation l’exige. De temps en temps, il vient jouer avec moi, mais je ne le contrôle absolument pas, même s’il m’apprécie. On pourrait dire que c’est lui le vrai garde du corps d’ Astryd et moi, je suis les renforts si le petit renard pense que la fille de son maître est menacée par une attaque. Le pelage de ce renard est de couleur bleu nuit.  

Viserion se cache la plupart du temps derrière des sourires et des plaisanteries afin d’attirer l’attention sur lui. Cet homme est une personne rusée, il aime jouer avec les gens comme s’ils étaient des marionnettes. Il a confiance en lui, voire trop, ce qui lui vaut parfois dans des pièges bêtes. Étant lui-même intelligent, il apprécie particulièrement les gens qui font usage de leur cervelle plus que de leur muscle. Il trouve intéressant également les individus qui se trouvent persévérants et qui ont une forte volonté de survie ainsi que des gens qui font preuve d’audace. Il respecte les gens qui ont du pouvoir, car selon lui, s’ils ont du pouvoir ce n’est pas un hasard. Cependant, il se montrera d’une colère dévastatrice si l’on ose lui prendre quelque chose qui lui appartient ou que l’on s’en prenne à ceux qu’il apprécie beaucoup. Actuellement, ces personnes ne sont pas nombreuses ; ce sont surtout sa cousine, sa chère fille adorée et sa mère. Même si pour cette dernière, il lui montre un côté apathique. Viserion n’est pas parfait, loin de là. Comme je l’ai dit, il fait souvent des plaisanteries aux gens et sur eux et il est passé maître dans le sarcasme, ce qu’il lui vaut souvent des ennuis. Hormis cela, il est assez lunatique ; en effet, il peut passer du coq à l’âne sans avertissement, d’être joyeux à une affreuse colère. Il est également assez avide envers ce qu’il trouve intéressant, sans pourtant se montrer cleptomane ou voleur, ce comportement peut se superposer sur des personnes qu’il juge intéressantes. En règle générale, il n’apprécie pas beaucoup les humains, mais ce qui lui aspire un mépris proche de l’aversion, c’est l’idiotie et la médiocrité. Une personne ayant ses deux tares sera complètement ignorée.

Il adore le petit renard protecteur d’Astryd, nommé Mess et aime les animaux dans la grande majorité. Fait surprenant, c’est que les animaux ou créatures peuvent vite s’attacher à lui. Il se passionne également dans les objets magiques tels que les potions, les gemmes ou la création d’orfèvrerie et est particulièrement fier de ces créations.
Dans son comportement général, Viserion n’est ni méchant, ni bon. Il est objectif, mais relativement agaçant avec son sarcasme et son ironie. Il respecte l’ordre, mais n’aime pas la monotonie et bousculeront un peu les choses pour apporter le chaos si cela chasse l’ennui, tout en essayant de rester dans “l’ordre”.
Il chérit beaucoup les objets que lui ont offerts ses propres comme son manteau, présent de Sigmar ou la clochette donnée par sa feu femme.

Comme on le voit, il peut paraître traître et sournois, mais il redoute plus que tout de finir comme un incarnat à cause du sort lancé par cette cinglée qui l’a séquestré pendant trois mois, pour seulement, il en a une véritable phobie. Outre cette fin qu’il craint, il a peur également de l’eau. Ce n’est pas un bain qui va lui faire peur, mais les fonds marins ou océaniques, lui rappelant trop la disparition de sa femme. A contrario ce qui lui remonte le moral ou l’apaise, en plus de trouver quelque chose d’intéressant, est compulser un livre, avoir une conversion avec quelqu’un qu’il apprécie ou se régaler d’un bon vin ou se retrouver à proximité d’un cours d’eau
Malgré son esprit plutôt pragmatique, son rêve est de pouvoir voir les êtres merveilleux que voyait sa femme : les esprits ; des êtres faits de magie et gouvernant la nature.
Il envie sa fille de pouvoir interagir avec eux. Il aime parler d’elle comme sa plus grande réussite. Il s’emportera pourtant si on aborde le sujet de sa femme, car son cœur est encore meurtri ainsi que le sujet tabou de sa captivité. Son séjour fait qu’il supporte mal les châtiments corporels publics et interviendra contre et malgré s'il a reçu des ordres.
Il se considère malchanceux la plupart du temps, même s’il sait pertinemment que c’est lui-même qui attire les ennuis.