Ô Éternelle Pleine Lune [PV. Alexia]

Ô Éternelle

Lorsque la lune sera pleine, ton potentiel sera révélé. Malheureusement, à ton état actuel, ton potentiel pourrait bien te tuer si tu la regardes trop longtemps. C'est ainsi que tes ancêtres ont vécu toute leur vie et c'est ainsi qui vont perdurer, et ce, pour la fin des temps. Un nouvel envole, comme une anciens étoiles. Ô héritière, nouvelle étoile – froide – gelant le feu. Ici son envole empyrean. Ô éternelle. Ô évolution. Ô éternité. Les prémices d'une lumière pure t'entourant tel un voile de protection. Au delà des perceptions dont tu vois une ascension proche de l'apothéose du climax empyrean. Ton élément déclencheur, ton aventure commence  vers ton envole. Brille comme un quasar afin de pousser les limites de l'horizon des évènements.

Cauchemar, Cauchemar, dis moi qui est la plus peureuse...
1.
2.
3.
Prêt, pas prêt, j'y vais –
Cela commençait à faire un bon moment qu'Ayame était arrivée en Targatt comme étudiante à l'académie. Tout se passait bien, enfin, en quelque sorte. Déjà, elle avait l'image de la fille bizarre qui parlait toute seule dans certaines occasions, donc assez souvent. Non-seulement cela, celle d'une jeune femme ayant la mentalité d'une gamine que si la Ayame du passé la verrait aujourd'hui même, elle ne se reconnaîtrait pas. Alors qu'elle essayait de se forger une image d'une jeune femme courageuse, ses cauchemars lui rappelait à quel point elle était une peureuse qui avait peur des monstres sous son lit. Le bonhomme sept heure l'effrayait comme tout autre. Le simple bruit d'un tonnerre suffisait à la figer sur place alors que la simple vue d'un clown suffisait à la rendre complètement hystérique. Elle ne dormait pratiquement pas la nuit, non seulement savoir si ce bonhomme sept heure existe, mais surtout afon d'éviter de vivre ses cauchemars en continue. Les gens étaient méchants
Quel monstre pouvait se cacher en chaque personne ?
Son frère était maintenant considéré comme un puissant démon.
Si elle ne pouvait pas faire confiance à son propre frère.
À qui pouvait-elle faire confiance ?
Ah oui. Je sais.

Ce soir, c'était la fameuse nuit tant redoutée émise par Mara, sa grand mère. La lune allait être à son apogée, c'est-à-dire, la pleine lune où, ses rayons, allaient illuminer le ciel de toute sa splendeur. Alors qu'elle se leva doucement sous le voile nocturne, notre jeune héritière se préparait à mettre ses bandages dans l'infirmerie. Déjà, elle le sentait, sa rune était en train de se recharger. Autour d'elle, sa magie de courant d'air déstabilisait l'air ambiante de l'infirmerie. Un petit mal de tête commençait à la faire souffrir doucement. Ça allait être une longue nuit. Sa grand-mère lui avait dit que cette nuit était sans danger. La seule mis en garde : ne pas regarder la lune directement, sans quoi, elle pouvait tomber dans le comas.
La maitrise de sa magie n'existait tout simplement plus.
Vêtue de sa robe de nuit rose,
Notre jeune héritière posa sa main contre son oeil qui possédait cette marque de naissance. Rêvait-elle ? Voyait-elle vraiment ce que le présent voulait lui montrer ? En tout cas, valait mieux fermer son oeil pour la nuit afin de se retrouver sa les ténèbres les plus total.
Par la suite, notre jeune convalescente se disait à plusieurs reprise : Tu es forte, Ayame. Tu es courageuse!
Une nouvelle réalité allait se révéler en cette soirée. La confiance envers quelqu'un.
Tout à coup, une petite bourrasque s'évacua autour d'Ayame se qui résultat à repousser la poussière sur le plancher autour d'elle.

- Alexia... dit-elle crispée, ayant du mal à retenir sa magie.

Cette même aura violette nauséabonde commença à émaner de notre cher femme à l'oeil runique. Minuit arrivait bientôt. Couchée sur le lit et vulnérable, Ayame gardait sa main contre son oeil, gardant celui-ci fermé par la même occasion en dessous de ses bandages.

- hgnnn..

La douleur runique

"La bonté est la plus noble faculté de l'âme humaine et la plus grande des vertus."

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Ô Éternelle

La nuit continuait d'infliger son supplice sur les épaules d'Ayame. Les royaume de lune qui, elle, devenait de plus en plus intense. 10, 20. Maux de tête. 30, 40. Gémissements de douleur. Cette aura inquiétante de surcharge commença à émaner d'elle. Cette même aura du jour où sa plaie nauséabonde était ouverte. Elle commençait à souffrir, elle avait mal. Sa rune qui commençait à devenir de plus en plus brillante. 50, 60 aller, on continue, augmentons la tension. La fièvre commençait à apparaître lentement. La maitrise de ses pouvoirs totalement nulle. Ses courants d'air étaient tout simplement du vent et encore du vent. Visiblement, elle était encore loin de maitriser les pouvoirs de sa rune, sa tâche de naissance légué par ses ancêtres. 70, 80. Minuit approche à grand pas. Si haut, même sans l'avoir même regardé. Si elle l'avait regardé directement, elle serait probablement déjà dans le comas. " Ah... argh... ah.. " Souffrait-elle de douleur malgré l'aide d'Alexia. Sa tête semblait être dans un étau. 90, 100, 101... Sa magie devenait complètement incontrôlable où notre jeune héritière se leva doucemente jusqu'au moment où un Rada'an sur ses yeux pour couper toute magie. Ayame retomba, la bourrasque de magie cessa par la même occasion pour finalement terminé cette lutte dans le silence, accompagné d'un soupir d'aise.
Visiblement, sa rune avait été plus affecté par cette perte qu'elle ne le pensait. Jamais, Ayame avait perdu le contrôle de sa rune à se point. Jamais...

Le lendemain matin, il reprit conscience en ouvrant les yeux. Rien, elle ne voyait plus rien. Même par sa rune, visiblement, celle-ci était scellée. Sa vie était-elle dicté pour travers les ténèbres éternellement ? Elle qui se fiait à sa rune pour se retrouver un minimum. Maintenant, rien. Les flux magiques, il y en avait plus, de même pour les auras et les formes. Plus aucun contacte non plus avec Chelsea, son ami que les autres disaient imaginaire, Mara... Pourtant, sa respiration était normale, heureusement. Cela avait été une longue nuit. Une épreuve difficile pour notre jeune convalescente qui passait la plus part de son temps à l'infirmerie. On ne les comptait plus. Mais au moins, elle pouvait faire confiance à quelqu'un. Combien de temps cet enfer allait-il durer ? Ayame se sentait si inutile parfois. Seule cet penser suffisait pour qu'elle laisse échapper une larme sous le Rada'an. Soudainement, à travers ces ténèbres, elle entendit une voix familière, celle d'Alexia. Celle-ci lui demandait si notre jeune convalescente se sentait mieux. Évidemment, surtout quand celle-ci se sentait inutile.
Elle allait devoir multiplier les contactes. Elle allait devoir miser sur cette force caché pour s'en sortir. L'un de ses camarades lui avait cité ces mots il y avait quelques temps.
Tu es bonne à Cache-cache, Ayame, tu peux trouver cette force hormis la colère.
Se tournant finalement vers cette voix. Ayame esquissa un petit sourire pour démontrer que tout ses maux s'étaient estompés.
- Oui, Ça va mieux. Je vous remercie, vraiment.

Sauf que maintenant, Ayame devait apprendre à vivre ainsi, aveugle à 100%. Rien, elle ne discernait Même plus la lumière. Se levant afin de s'asseoir sur le lit, on pouvait à présent voir ses larmes perlés descendre en caressant le long de ses joues. Assise, ayant seulement sa robe de nuit comme vêtement, elle ne pouvait même pas voir l'un de ses principaux complexes, son petit cleavage. Au moins, c'était déjà ça. Au moins, elle était encore en vie, c'était cela l'important. Même cette mésaventure avait tout de négative au moins, il y avait du positif, en quelque sorte. Pour devenir l'héroïne de sa propre histoire, il fallait des péripétie et Ayame le savait très bien. Cette princesse écarlate qu'elle idolâtrait tant avait eu aussi son lot d'épreuve pour devenir ce qu'elle était devenue à la fin de son récit. Si elle voulait perpétuer, voire aller plus loin, notre jeune héritière devait accepter chaque défi, surmonter chaque épreuve, même si elle échouait.
Son combat contre Harmony, Échec.
Son entraînement contre Cirth, Échec
L'entraînement avec Harmony, Échec
Ok, cela faisait beaucoup d'échec, mais ce n'était pad une raison pour baisser les bras. Sauf qu'il y avait un élément qu'Ayame semblait totalement ignorer, voire, il niait complètement l'existence. Cette jeune princesse possédait non-seulement une confiance en elle hors du commun, mais aussi, quelqu'un qui voyait toujours sur elle et lui donnait cette confiance. Ayame, de son côté, elle n'avait plus personne qui pouvait jouer ce rôle.
Son ventre se mit à crier famine, coupant ainsi sa réflexion fructueusement.

- Est-ce... Dit-elle en ricanant. Ça me gêne, j'ai faim. Pourrais-je avoir quelque choze à manger. Si oui! Est-ce que ze pourrais avoir des biiiscuuiit! Finit-elle en s'exclamant.

Il fallait seulement trouver cette personne qui pouvait l'aider à garder cette confiance et l'accorder afin que celle-ci devienne réciproque.

Guérison

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Ô Cauchemar

Il me suit partout, ce cauchemar me hante chaque nuit.
1, 2, 3, où es-tu ? Je te cherche.
4, 5, 6, mon souffle ne cesse
7, 8, 9, Tu n'es pas prête.
10...
Argh, Bon sang.
Sale démon, bordel.
Donnez à ce connard du sang!

Cette nuit fut loin d'être de tout repos. Une illusion changé en désillusion, Mara l'avait prévenu que vu son état, sa rune pouvait se surcharger très facilement. Bien entendu, il y avait des astuces en cas où la rune disjonctait, notamment confiner la personne en un pièce sans fenêtre pour la protéger de la lune. Malheureusement, Ayame avait besoin de cette pleine l'une pour que sa rune se recharge pleinement pour les mois à venir. Le pire était passé, sauf ses cauchemars. Son traumatisme restait toujours présent. Maintenant, Elle pouvait souffler. Évidemment, sa rune allait évacuer l'énergie qu'elle n'avait pas besoin en brillant un peu plus intensément pendant environs une semaine. Comme Ayame n'avait pas le même quotidien que dans son ancienne vie et s'entrainait moins depuis sa convalescence, sa tâche de naissance pouvait se permettre d'être dans les alentour de 10 à 20%, pour le moment. Rien ne s'obstinait gratuitement et encore moins facilement.

Alexia revint avec du pain et du frogmage. Mouais, la base quoi. Ayame savait très bien qu'elle ne se trouvait pas dans un cafétéria. Elle ne pouvait pas faire la fine bouche non plus et se plaindre. Déjà, Alexia fut d'une gentillesse en or de s'occuper d'elle durant cette nuit assez éprouvante. Derrière le Rada'an, Ayame ferma les yeux en esquissant un petit sourire. De la nourriture, elle en rêvait depuis son dernier repas. Notre jeune gourmande grignotait le pain comme si elle était un petit rongeur, pareil pour le fromage. Elle n'aimait pas particulièrement le fromage, mais celui-ci était très doux. Ayame venait de découvrir qu'elle n'aimait seulement pas les fromages fort. La preuve qu'on apprenait à tout les jours. En voilà une qui allait se coucher en se connaissant un peu mieux. Manger, manger et manger encore, au point de complètement oublier ce qui c'était passé la nuit précédente. À la voir, il aurait été difficile à croire qu'elle venait de vivre une nuit épouvantablement éprouvante. Quelques miettes tombèrent sur l'assiette lorsqu'elle finit sa derrière bouchée.
Tout à coup, elle senti la main d'Alexia sur sa longue chevelure bleutée en écoutant son monologue en souriant. Elle hocha la tête jusqu'à ce qu'elle réalise ce qu'elle venait de dire. Personne ne touchait à sa rune.

[color=#0033ff]- N-non... Dit-elle en se recroquevillant sur elle-même.

Cela ne pouvait pas être perceptible, mais son regard changea complètement. Un regard remplit de tristesse et d'amertume se dessinait sur son visage, autant avec ses lèvres caché derrière ses genoux repliés vers elle. Ses bras entouraient par la suite ses genoux pour terminer son petit cocon insécure. Déjà, elle était sur le bord de la crise d'anxiété.
- C-c'est la première fois que cela m'arrive en 17ans... Non... C'est tout ce qui me reste de ma famille... Ajouta-t-elle alors que des larmes commencèrent à tomber le long de ses joues.

Sa petite poitrine commença à se gonfler rapidement et à répétition de manière anormale comme si elle commençait une crise d'asthme. Essoufflée, Ayame aggripa sa chevelure. Cela lui rappela immédiatement que son frère avait voulu lui faire la même chose.
- J'ai...huff..huff.. J'ai... hufff.. Seul...huff.. lement peur... Mes... huff... cauchemars... huff. huff.. huff. N-non... n-non... huff.. Lâchez-moi.. huff.. Lâchez moi!

C'était ce qu'il convoitait depuis le début. Seulement ce mot accompagné de la même phrase que : rune, cela suffisait pour ramener Ayame dans unr réalité tout autre et cauchemardesque. Un monde où le temps le comptait plus, là où seule une terreure sans fin régnait sans cesse et en continue. Un cauchemars sans fin où elle voyait ses démons l'aggriper pour lui faire des choses. Son frère étaient derrière tout cela pour ruiner sa vie, peu importe où elle se trouvait. Sentant le danger, elle se sentait touché et commençait à se débattre. Se sentant violé à nouveau, ses larmes devinrent plus abondante. Secouant sa tête en s'écriant : "Lâchez moi! Vous ne l'aurez pas! " Son traumatisme était si fort qu'elle n'avait aucune maîtrise de ses mouvements et faisait des mouvements insensé comme se débattre et lutter pour refermer ses jambes.
Tout ceci pour finalement fondre en larme une fois la crise passé.
Elle devait la protéger. C'était son devoir.

Le coeur en pièce

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Ô Cauchemar

Dormir c'est si agréable. Pourquoi je ne peux juste pas dormir paisiblement comme une personne normale ? Pourquoi ce souvenir me hante-t-il comme s'il me pourchassait  ? Oui, ils me pourchasse lors de mes cauchemars incessant! Je veux ravoir une vie normal! Ramenez moi ma vie d'avant!  Je ne demande rien d'autre que : Juste me rendre ma vie!

Ayame dormais paisiblement grace à la magie d'Alexia. Étrangement, elle ne faisait pas de cauchemars cette fois. Pour une fois, notre jeune héritière pouvait se reposer comme une personne normale sans trouble de sommeil. Lors de ce sommeil, elle perdit le contact avec la réalité, voire, elle perdit la notion du temps. Combien de temps dormait-elle ? Ce sommeil était si profond qu'il pouvait être comparé à une comas artificiel. Commr une étoile qui faiblessait doucement, Ayame ne brillant plus, elle était totalement reposer. Sa magie était stable, tout était stable. Normalement, sa rune illuminait pour démontrer son activité, comme si elle la protégeait des potentiels dangers, mais là, non. Sa rune dormait aussi. Aucune lueure brillait à travers ses bandages. Son esprit état paisible, elle était en harmonie avec la paix. C'était la première fois depuis une dizaine d'années qu'Ayame semblait être en harmonie avec elle-même. Pour une fois, elle ne semblait plus être une rose sous la pluie pour être ensuite prisonnière de sa propre glace. Tel sous l'étoile poudreuse qui lui était désigné, celle-ci pleurait, comme lorsqu'elle échappait quelque larmes durant son long sommeil.

Les heures passèrent où ses yeux s'ouvrirent doucement. Elle n'avait plus mal nul part, autant physiquement qu'à l'intérieur. L'odeur était différente de l'infirmerie. Où pouvait-elle bien être. Il serait un mensonge que de dire que sa respiration n'accélérait pas. Une voix la rassura aussitôt. Qui était-ce ? Cette voix se présenta comme le maître d'Alexia. Donc elle en était rendu là ? Son cas était si particulier que cela ? Ayame décida de s'asseoir les yeux rivée vers les couverture. Elle ne disait rien. Pour elle, c'était comme si elle venait d'attérir vers un asile, même si ele était en sécurité. Celui-ci désactiva le Rada'an. Finalement, Ayame pouvait " voir " alors que sa rune brillait faiblement en lui montrant ce qu'elle pouvait lui offrir comme vue.

L'examen commença alors que sa rune se tourna vers le docteur. Notre jeune héritière resta immobile comme la bonne fille qu'elle était. Malgré ses mauvais coups, elle ne voulait faire de trouble, seulement oublier ses traumatismes et sa réalité. Une bonne fille, c'était ce qu'on disait d'elle. Sa magie était faible, trop faible, et ça, depuis sa défaite contre son frère. Manque de sommeil, dû à ses traumatismes et ses cauchemars incessant. La cicatrice qu'elle possédait sur sa hanche la faisait souffrir. Finalement, sa rune, faible aussi. Dépasser le cap des 10 à 20% pouvait être considéré comme une surcharge. Verdict, Ayame c'était beaucoup affaiblie et son manque de sommeil en répétition l'affaiblissait d'autant plus. Surtout qu'il y avait des jours où elle n'avait juste pas faim du tout, même les sucreries. Effectivement, Ayame commençait aussi à perdre du poids. D'où le fait qu'elle avait dévorer même le petit repas qu'Alexia lui avait offert. Notre bonne fille ne savait pas à qu'elle point son état était préoccupant.
Littéralement, son esprit était brisé pour agir comme lorsqu'elle avait encore 8ans...
Suite à l'examen, Ayame, après un moment où elle avait du mal à parler.
Larme, voix de gamine :

- Saque soir z'ai peur... ze ne dors pas.. dit-elle en se recroquevillant. Caussemars... trop...
Mon frère... veut rune... z-ze dois la protéger... viole..trop viole... démembrée..

Coincée dans une torpeur de terreur éternelle, comme si elle ne pouvait plus vivre sa propre vie.

Une enfant

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Ô Mara

Tel le loup aveugle traversant les plaines enneigées.
Tes yeux s'éveilleront lorsque tu auras compris ce monde, Ayame!

Malaise, elle se sentait si bizarre. Cet endroit était dites, sécuritaire, tout comme l'académie selon ces dires. La magie d'Ayame s'affaiblissait et cet homme l'avait remarqué. Au début, ça allait, mais suite à son combat contre Harmony. Cela déclinait. À chaque entraînement, à chaque cour, même Ayame s'était faite un petit diagnostique. Elle su momentanément que sa ressource magique ne se régénérait plus. Cette homme étrange avant le combat contre son frère avait donc raison : Cet oeil... Il va tout t'enlever. Indirectement, oui, sa rune lui arrachait tout, car sans cette rune, elle n'aurait pas été démembrée. Notre jeune convalescente vivrait normalement, comme une bonne fille. Ses yeux dépourvue de sa vue fixait le vide, les ténèbres alors qu'elle avait la tête baisser. Si seulement il pouvait savoir la couleur des couvertures. C'était comment le bleu déjà ? Sa couleur préférée... Le magenta qu'était ses yeux ? Elle avait un vague souvenir de sa teinte de ses yeux. Sachant que son cerveau ne pouvait pas oublier à quoi elle ressemblait, un jour, il allait croire qu'elle était comme ça.
Soudainement, sa douleur à sa hanche s'estompa. Finalement, une grand soulagement. Ce fut plus fort qu'elle, Ayame relâcha un soupire de relâchement, d'aise, comme un énorme poids venait de s'enlever de sur ses petites épaules.
C'était terminé, cette marque ne la liait plus à son frère.
Un long cauchemars qui prenait finalement fin.

Alecto dictait à Ayame ses futurs procédures à prendre, notamment beaucoup reposer. Le repos était primordial afin de reprendre des forces, tout le monde le savait. Ayame avait la mentalité d'une gamine et agissait comme telle, mais elle n'était pas conne, elle faisait juste le nier. Manger, se reposer et si elle le souhaitait, elle pouvait poursuivre ses cours. Bien entendu qu'elle voulait poursuivre ses cours! Elle avait une vengeance à accomplir et tout bonne vengeresse, Ayame se devait de devenir plus forte. Oui, elle devait atteindre la deuxième étape de son évolution, étape par étape. Lorsqu'il finit ses instructions des procédures pour les prochains jours, la rune d'Ayame se mit soudaine à s'illuminer pour ensuite se tourner vers le docteur et Alexia. L'oeil brilla d'un vert éclatant alors que l'autre fixait la couverture. D'une voix qui n'était pas manifestement la sienne ;

- Je vous remercie de tout coeur de prendre soin de ma petite fille. Maintenant que cette vilaine blessure est partie. Je peux finalement la protéger comme il se doit... Oh, oups huhu, Si vous vous demandez, je m'appelle Mara. Encore merci, surtout pour vous, Alexia, vous êtes une femme extraordinaire.

- !! Frémit Ayame.

- Sa Rune s'affaiblit, n''y touchez pas et en échange je vous dirai tout ce que vous voulez savoir à son sujet cette nuit, lorsqu'elle dormira... C'est le moins que je puisse faire... pour le temps qui me reste à ses côtés... ma pauvre petite...Finit-elle alors que même sa voix semblait attristé de la savoir dans cette état.

Ayame se tourna vers la porte où se trouvait maintenant Alexia et Alecto. La dernière fois, ils n'étaient pas là, donc il savait éperdument qu'elle venait d'avoir un autre moment d'absence. De quoi pouvait-il parler ? De sa rune ? Son retard ? Sa santé mentale ou physique ? voire même son absence ? Ce serait un mensonge de dire qu'elle ne commençait pas à devenir anxieuse à cause de tout ce qu'elle vivait présentement. Il y avait une chose à faire pour remédier à tout cela pour le moment. Manger, Ayame était assise en indien et mangeait comme si elle était un petit rongeur et les observait de temps à autre. Par la suite, notre jeune malade restait couchée jusqu'au moment où ses paupières deviennent lourde pour finalement s'endormir. Dort, Ayame, dort... Tu iras mieux très bientôt. Tu n'es plus seule à présent. Une larme coula à nouveau.