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Marinn De Rayem Marinn De Rayem De passage Mer 12 Fév - 14:20 Age du personnage : 23 Race : Humain Pouvoirs : Plume d'Ange - Accumulation Collective Puissance moyenne : 115 |
Temporalité : Attaque démon + ??
Visite Brann + 2h
Quelques heures après la visite de Brann Leckard, Marinñ recevait une missive de son oncle. Ce qu'il trouva des plus étranges. Mais il avait moins d'à priori négatif sur Alecto que sur les autres Leckard. Sans doute du fait qu'il tenait la clinique de la cité la plus réputée. Le jeune homme savait qu'il devait apprendre à se détacher de ses à priori. Quel qu'il soit. Mais la chose n'était pas évidente et elle prendrait du temps. Ainsi, il avait difficilement accepter et entendu les réclamation de ce Brann. Il aurait accepter la visite d'Alecto beaucoup plus facilement si celle ci ne suivait pas la visite de son neveu. A vrai dire, il trouvait ça étrange et ne pouvait s'empêcher de se demander s'ils ne tramaient pas quelques chose d'indésirable. Après quelques réflexion et échange avec sa soeur, il décida de lui répondre le lendemain et de lui proposer une visite le soir même pour peu que son travail à la clinique ne le lui permette.
Temporalité: Visite Brann + 24h
A l'arrivée du médecin, Marinñ était prêt dans son bureau, vêtu d'une tunique de lin beige et d'un cardigan d'un blanc immaculé paré de quelques broderie bleu roi, il se leva et alla le saluer avec toute la politesse que l'on devait à un autre noble que l'on respectait. Car malgré qu'il soit un Leckard, Marinñ éprouvait un certain respect pour cet homme qui tranchait une différence nette avec les autres membres de sa famille. La plupart en tout cas.
"Bonjour Messire. Que puis-je faire pour vous?" lui demanda t-il paisiblement. |
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Alecto Leckard Alecto Leckard Médecin soigneur - Mage 1er ordre Jeu 13 Fév - 22:53 Age du personnage : 47 Race : Humain Puissance moyenne : 148 |
Marinn n'avait répondu que le lendemain au message que je lui avait fait parvenir. J'avais donc pris mon mal en patience et trouvé autre chose pour m'occuper en attendant. Je souffrais toujours de mon affliction aux yeux causée par un usage excessif de mon pouvoir personnel dans les deux semaines précédentes. Je m'étais en effet imposé le rythme de travail d'un forçat jusqu'à me rendre totalement aveugle. Les choses s'étaient déjà améliorées depuis la veille, mais Sofia insistait pour que je garde les yeux bandés jusqu'à guérison complète. Je savais qu'elle avait raison et je suivais son avis.
C'est donc en aveugle que je me rendis à l'Académie, guidé par un de mes serviteurs et accompagné d'Hermaüs. Je portais également une longue canne de bois autour de laquelle s'enroulait un serpent. Sa tête formait le pommeau et il portait dans sa gueule une sphère de verre dans laquelle j'avais allumé une sombre flamme. Le sort me permettait de sentir la présences des gens que je croisais, et éventuellement d'éviter de bousculer les passants.
Je laissais mon serviteur à la porte du bureau et entrais avec mon grand chat noir. Je trouvais un fauteuil du bout de ma canne et m'y installait. Je supposais qu'Hermaüs allait faire de même, il y avait probablement un deuxième fauteuil. Suite à de classiques salutations auxquelles je répondit aimablement, nous entrions dans le vif du sujet : Qu'est-ce que Marinn pouvait faire pour moi ?
- Pour moi rien, malheureusement, plaisantais-je en tapotant le pommeau de ma canne sur ma tempe pour désigner mes yeux. Mais je verrais à nouveau d'ici un ou deux jours. Le travail m'étant interdit, j'ai le loisir de venir vous rencontrer. Quoiqu'en réalité je ne sois qu'un entremetteur. C'est Hermaüs Felidaë ici présent qui souhaitait vous parler. Je désignais le chat dont je sentais non loin la présence. Pour faire les présentations, Hermaüs n'est pas réellement un chat mais un mage transformé en chat pour des raisons d'ordre... judiciaire, soyons honnête. Si il a pris le caractère de l'animal, il n'en reste pas moins un être intelligent dont la conversation ne peut laisser indifférent. Pour le reste, je le laisse expliquer lui-même la raison de sa présence. |
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Ermaüs Felidaë Ermaüs Felidaë Chat cynique - Mage maudit - 5e ordre Jeu 9 Avr - 0:29 Age du personnage : 40 Race : Humain maudit Puissance moyenne : 20 |
Suivre Alecto ne fut pas très compliqué et à la différence de quelques personne au caractère bien trempé, je savais encore me tenir quand il s'agissait de formuler des demandes à des personnes, même inférieure en intellects et en discussion.
Ainsi je n'étais pas loin d'Alecto et m'avançant comme son ombre, je ne quittais celle-ci que pour me frotter à sa jambe, dernière gatterie que je m'offrais avant de sauter sur le bureau du doyen et m'exécutant avec une modeste révérence, je finis prendre une position assise, laissant mon poil noir et brillant refléter les quelques rayons du soleil filtrant par les fenêtres.
"Trés cher Monsieur, permettez moi de compléter la bien modeste présentation que mon vieil ami ici derrière moi a faite. Je suis Ermaüs Felidaë, mage et historien de son état. S'il est vrai que ma condition n'est que la bien saugrenue conséquence d'une condamnation au combien facheuse d'un homme aux ambitions qu'il était raisonnable, à l'époque, de réaliser, elle est désormais la mienne. Néanmoins, Mon sieur, ne soyez pas arrêter à l'idée que vous parler à un simple chat savant. Car si savant je le suis, je ne partage avec le chat que l'apparence et les loisirs les plus nobles.
Ainsi, mon sieur, comprenez que j'ai conservé à l'actif de mon brillant cerveau l'ensemble des connaissances qui furent les miennes et qu'encore aujourd'hui, je ne cesse d'alimenter cette culture immense que je dispose et que j'ai auparavant construite dans la cité mage de la Mer d'Azur. Cher sieur, je me permets donc de vous offrir mes services, aussi humble soient ils au sein d'une institution aussi grandiose que la votre afin de permettre aux têtes vides qui la peuple de se remplir de mon immense savoir en histoire de la magie et du Monde Connu, en géographie, en ethnologie, en biologie et en langue si l'étude des langues d'Arijaä venaient à intéresser quelques élèves.
L'Académie ne doit pas manquer de professeurs de bien des magies et je suis certains, qu'en ces temps troublés, l'effort principal est sur la magie. Mais le savoir est une ressource pour ceux qui savent l'employer et je puis vous assurer que vous avez besoin de compétences comme les miennes pour maintenir le niveau de votre prestigieuse académie." |
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Marinn De Rayem Marinn De Rayem De passage Dim 19 Avr - 13:29 Age du personnage : 23 Race : Humain Pouvoirs : Plume d'Ange - Accumulation Collective Puissance moyenne : 115 |
Comme convenu, Alecto se présenta à mon bureau. Les gardiens avait été avertit de le laisser passer avec un accompagnateur. Dès qu'il passa le portail, il fut avertit d'un deuxième accompagnateur pour le moins inhabituel mais dont il avait déjà entendu vaguement parler : Un chat noir. Il était connu que Alecto Leckard avait souvent un chat à ses cotés et de trop nombreuses histoires prétendait que ce chat parle pour qu'on puisse oublier ou ignorer ce fait. Toutefois, étant plutôt discret, de nombreuses doutaient, voir moquaient cette histoire ridicule. L'apanage des simples d'esprits sans doute. Nous étions magique, il ne faut pas être naïf mais il n'est pas profitable d'être incrédule de tout et de rien pour autant. Aussi, Marinñ, avait toujours considérer cette histoire comme une réalité. Il n'était pas assez curieux pour avoir enquêter sur la chose et chercher à découvrir l'étrangeté mais était ravi de faire sa rencontre aujourd'hui. Après tout, un grand chat noir qui venait à l'académie au coté d'Alecto alors que c'est justement lui qui est toujours aux coté de ce chat dans les histoires que l'on entend. Peut être espérait-il juste rencontrer la créature et cela biaisait son jugement, toujours est-il que c'est la première chose qui lui vint à l'esprit de ce chat.
Marinñ avait accueilli Alecto avec politesse et sans la réticence qu'il pouvait avoir envers certains autres membres de sa famille. Voyant son bandeau sur les yeux, il oublia quelques instant sa rencontre avec le chat qui parle et concentra son attention sur son invité. Il lui demanda ce qu'il pouvait faire pour lui tandis qu'il s'approchait pour l'aider à le guider. D'un naturel plutôt joyeux, il rit de bon coeur à la blague du médecin.
"Laissez moi au moins vous guider sur un siège messire". lui dit-il avec bienveillance avant de lui mettre une main sur l'épaule et le dirigé vers le siège en face du bureau. Au départ, il avait imaginé cet entretien autour de la table basse mais avec la table basse et le vase sur le guéridon, il semblait moins risqué et plus approprié de se mettre au bureau.
Finalement, le médecin prétendit n'être qu'un entremetteur, ce qui piqua la curiosité du jeune directeur. Il se souvint soudain du chat, il n'imaginait pas qu'il soit le sujet de cette histoire, pourtant, son attention se porta sur lui. L'animal avait une belle taille et un beau poil noir. Il avançait gracieusement alors que Alecto le présentait à lui. Hermaüs Felidaë... Je l'observais attentivement pendant que Sir Leckard m'expliquait rapidement comment ce mage s'était retrouvé ainsi.
Intéressant. Il eu un mouvement hésitant comme pour aller le carresser mais se ravisa en songea que sa part humaine n'apprécierait peut être pas le geste. Sans un mot, il saluait le chat d'un signe de tête intrigué mais bienveillant. il aurait bien émis quelques mots, mais il avait déjà entrepris de se présenter et il ne serait certes pas convenable d'interrompre une personne intelligente doté de parole. Ce qui d'après les dires, était le cas de ce chat pour le moins étrange. Toutefois, Marinñ bloquait sur une chose. D'après Alecto, il s'était retrouvé ainsi pour des raisons judiciaire. Il s'agissait d'une information importante à mémoriser. Une telle sanction ne devait pas être donné pour un simple méfait. Cet Hermaüs avait du se rendre coupable d'une chose terrible. Du moins cet ainsi que Marinñ le percevait.
Pourtant, consciencieux, il écouta le grand chat s'exprimer. C'était étrange. Entendre et voir parler un chat. Les seules fois où il avait communiquer avec d'autres animaux, c'était par télépathie. Ce qui n'arrangeait pas l'atypisme de la situation c'est que ce chat semblait doté d'un orgueil incroyable. Comportement qui semblait parfaitement coller aux félins dans leur ensemble d'ailleurs. Ça en était déconcertant et drôle, d'ailleurs, Marinñ avait du mal à se retenir. Il n'était pas moqueur pour un sous mais dieux les pardonnes la situation était somme toute particulière.
"Excusez mon inconvenance le ch..Messire, Felidaë." dit-il en reprenant un certain sérieux après s'être racler la gorge.
"Vous ne semblez pas avare d'éloges à vous même. C'est un trait fort amusant pour des gens qui vous observent mais ce n'est pas du goût de tout le monde".
Il laissa un court instant de réflexion personnelle. Le chat se proposait d'être un enseignant en des matières où l'académie avait grandement perdu en qualité. Après tout, dès les premières inquiétante disparitions à l'académie, les enseignants de ces matières non magiques avaient été les premiers à démissionner de leur emploi. Certains avaient même quitté la cité. On ne pouvait pas vraiment leur en vouloir. Non seulement les enquêtes n'avançaient pas mais en plus de cela, les enseignants en question n'étaient pas vraiment compétents en magie et se sentaient sans aucun doute pas en état de se défendre si par hasard il devenait des cibles. Depuis ces démissions, l'académie n'avait pas pu remettre la main sur des enseignants compétents pour ses disciplines spécifiques mais non moins nécessaire à l'élévation intellectuelle des élèves.
Si ce chat était coupable d'un crime, il était nécessaire de savoir lequel avant même d'envisager de considérer sa candidature. Bien sûr, i l était intéressé d'avoir un enseignant compétent. Sur ce point précis, il avait une certaine confiance en Alecto même s'il ne se contenterait pas de sa seule recommandation, il doutait que cela s'avère faux. Toutefois, il contacterait volontiers l'académie concernée afin de vérifier les attributions de ce savoir que le chat vantait tant.
"Bien...J'entends votre demande. Je ne vous mentirais pas, je serais ravi d'avoir de nouveau un enseignant compétent dans ses disciplines. Seulement voilà. Vous venez vers moi et me dites avoir été lourdement sanctionné pour un crime dont vous me dites bien peu. Je n'envisage même pas de considérer votre offre tant que je n'aurais pas vérifier moi même la nature de ce crime auprès de l'académie dans laquelle vous avez travaillez. J'ajoute que si le manque de modestie dont vous semblez atteint n'est pas un critère de refus, je ne peux pour autant me laisser éblouir par l'orgueil de quiconque sans avoir vérifier que ces savoirs dont vous vous targuer sont effectivement un atout que vous pourriez nous apporter. Comprenez bien messires. Je ne remets pas en doute vos compétences. Mais en tant que directeur, je n'ai pas le droit d'être naïf quant aux compétences de ceux que j'emploie." il avait parler d'un air relativement sérieux et solennel.
Le jeune homme avait pris de l'expérience depuis sa nomination. il avait fait un bon bout de chemin. Durant sa réponse qu'il avait pris soin de construire sans être blessante malgré un quasi refus, il avait aussi jeté quelques regards à Alecto. Il e demandais sincèrement ce qu'il lui était passé par la tête de ne pas le prévenir d'une visite aussi particulière en amont. Il aurait aimé être averti qu'il allait rencontrer un chat. Il pensa sans retenir un sourire qu'il aurait pu préparer une pelote de laine pour divertir le chat mais l'idée s'échappa bien vite. Maintenant qu'il l'avait entendu parler, il avait du mal à imaginer le chat jouer comme n'importe quel autre chat. |
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Alecto Leckard Alecto Leckard Médecin soigneur - Mage 1er ordre Dim 19 Avr - 16:34 Age du personnage : 47 Race : Humain Puissance moyenne : 148 |
Visiblement, la mention du passé criminel d'Ermaüs faisait douter le jeune directeur. Ce n'était pas très étonnant pour un De Rayem. Enfin, maintenant que j'avais mentionné la chose, autant raconter de quoi il s'agissait.
- Certes la modestie n'est pas des qualités d'Ermaüs, malheureusement, mais le reste est à peu près vrai pour autant que je sache. Quant à ses crimes... disons qu'il a été assez intelligent pour planifier un coup d'Etat mais pas assez pour le réussir.
Je ne pouvais pas voir la réaction de Marinn, mais était probablement en train de s'étrangler en apprenant cette nouvelle.
- J'avoues que ce n'est pas rien. Mais il a déjà été condamné par la Cour de la mer d'Azur donc personnellement, je m'abstient de faire un second jugement. Enfin, vous êtes libre de vos décisions. Si je peux vous rassurer, il est tout à fait inoffensif sous cette forme. Le pire qu'il puisse faire c'est essayer d'embrigader vos élèves dans je ne sais quelle machination.
J'avais dit cela sur le ton de la plaisanterie, mais à vrai dire ce foutu matou était bien capable d'essayer. Je doutais qu'il puisse aboutir à quoique ce soit, mais je préférais le prévenir qu'il n'avait pas intérêt à essayer.
- J'imagine que le complot d'un chat ne saurait inquiéter votre autorité en ces murs, monsieur le directeur. Mais si jamais il vous pose le moindre problème, je suis sûr qu'il sera tout aussi utile en retournant rendre le sourire aux enfants de notre section pédiatrie.
Oui, c'était une menace à l'intention de mon cher félidé. J'étais certes son "vieil ami", mais j'étais tout de même aussi son geôlier. Je lui offrais la grâce de pouvoir aérer un peu son esprit et dégourdir son intelligence en l'introduisant auprès du directeur de l'académie. Mais s'il me faisait regretter de l'avoir recommandé, je lui limerais crocs et griffes et le laisserais quelque temps à ces gamins aux mains collantes qui lui agripperaient les poils, l'étoufferaient en le serrant contre eux comme une poupée de chiffon et s'esclafferaient à chaque fois qu'il ouvrirait la bouche pour protester. Ah, c'était une idée vraiment cruelle, j'avais des scrupules rien qu'à l'imaginer.
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Ermaüs Felidaë Ermaüs Felidaë Chat cynique - Mage maudit - 5e ordre Jeu 30 Avr - 12:08 Age du personnage : 40 Race : Humain maudit Puissance moyenne : 20 |
Quel manque flagrant de témérité de la part de cet enfant qui portait le grandiose titre de directeur de l'Académie de mages de Targatt. Ainsi ma perception, à sa digne hauteur, de ma personne, était un frein tout aussi important que mes erreurs passées ? Même si la qualité d'erreur restait de loin la plus difficile à définir, je trouvais bien bête de vouloir envisage d'empêcher un bibliothèque comme moi d'enseigner et transmettre tout ce savoir qui n'attendait que cela.
Mais qu'importait. Ce cher Alecto, certainement dans l'un des éclaires de génie dont il sait encore faire preuve quand il n'est pas foudroyé par sa propre bêtise, avait su ouvrir la voie pour une exposition de ma personne sous mon meilleur jour. Je n'allais tout de même pas lui faire part, devant cet enfant, de mon ressentit quant à ses explications. Même si l'idée de devoir partager la même salle que ces bambins de mauvaise naissance me répugnait.
Conservant le glacial typique de l'espèce dont j'empruntais les traits, je portais mon regard vers le directeur de l'Académie et commençait ma plaidoirie, si modeste soit-elle, en faveur de l'admission de mes services.
"Mon bon seigneur, Targatt aurait-elle perdue de sa grandeur et de sa civilisation pour se plonger dans les affres des tributs et des royaumes les plus arriérés du Monde Connu, en laissant le jugement des magistrats être dépassés par les idées de ceux qui les lisent ? La Terre est communément partagée entre ceux qui blessent et ceux qui n'ont pas blessée. Mais un De Rayem, aussi lumineux soit-il, ne devrait pas être étranger au pardon et à la repentance. Les erreurs passées d'un homme qui subit encore le jugement de ses pairs ne devraient pas, en un lieu aussi grandiose et sacré que cette académie, être un frein à sa repentance, non ?"
Je ne répondais évidemment pas à la question. Mais je donnais un cas de conscience au directeur de l'Académie. Une façon pour moi de mieux détourner l'attention tout en avançant mes pions. Après tout, il valait mieux miser sur mon souhait, tout aussi relatif qu'il puisse être, de repentance, plutôt qu'essayer de m'avancer dans un second procès. L'exercice, la première fois, fut suffisamment difficile pour que je m'abaisse à en faire un ersatz avec un enfant.
"Quant à mes compétences, mon bon seigneur, je pense que vous trouverez peu de personne dans cette cité ayant eu accès aux copies des manuscrits sur l'âme du Haut-Elfes Eliwen et ayant eu accès aux originaux des textes d'Al-Manulem. Vous aurez encore moins à votre disposition des personnes connaissant des rudiments de langue draconique ou encore, étant capable de vous donner sans hésiter les informations existantes sur le fonctionnement de l'empire lointain de Xia."
Je regardais alors le directeur droit dans les yeux, soutenant avec fermeté toute tentative de remettre en cause mon savoir. Que l'on puisse essayer de remettre en cause ma soumission au jugement qui me condamne à ma vie actuelle, je l'acceptais. Mais je ne tolérerai jamais que l'on porte atteinte à l'immensité de mon savoir. Jamais ! |
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Marinn De Rayem Marinn De Rayem De passage Ven 1 Mai - 14:09 Age du personnage : 23 Race : Humain Pouvoirs : Plume d'Ange - Accumulation Collective Puissance moyenne : 115 |
Tandis que le chat attendait, l'air un peu condescendant, qu'Alecto réponde à une partie de mes interrogations, j'écoutais, hésitant. Je ne devais pas prendre cette offre à la légère. Je n'avais aucune garanti des talents et des connaissances de ce chat. Toutefois, je pouvais sentir que son orgueil ne venait pas de nulle part. Je percevais que ces connaissances devait être réelles. Pour ce qui de ses crimes... c'était une autre histoire. Effectivement, je n'avais pas grand chose à craindre de ce chat en l'état. Je ne pouvais pas accepter n'importe qui n'importe comment, mais je savais que Alecto disait vrai. Comment le savais-je? Je n'aimais guère forcer les esprits, mais j'avais une bonne capacité d'empathie qui, dans ce genre de situation, me suffit généralement à savoir si l'on me ment ou pas. Si par hasard, j'avais un doute, je n'avais qu'à lancer un cercle de vérité.
A l'entente du crime d'Ermaüs, je ne put contenir un rictus désapprobateur. j'en serrais légèrement la plume que je tenais entre mes doigts. Ça ne dura qu'un instant. Cette personne avait déjà payer pour ses crimes. Enfin...non. Il était actuellement en train de payer pour ses crimes. Son état de chat le prouvait. Je pouvait sentir qu'il était victime d'une malédiction. Cela se ressentait dans son aura. Il ne s'agissait pas d'une supercherie. Ce qui me fit réagir ainsi était surtout le mauvais souvenir des pertes subies par la cité et à plus fortes raisons, par les miens lors d'un terrible coup d'état qui avait, lui, réussi.
Je me permit un léger sourire à la blague du médecin. Du moins l'avais-je pris comme une blague. Peut être aussi comme un pic d'avertissement lancé au chat. Dans un autre contexte j'aurais pu rire mais on ne prenait déjà pas assez au sérieux alors je me retins de le laisser aller sans réelle difficulté.
J'allais répondre mais Ermaüs réagit avant moi. Après tout, lui aussi devait avoir quelques à dire. Alecto l'avait surement pris de vitesse comme il venait de me prendre de vitesse à son tour. Il fallait admettre qu'il n'avais pas la langue dans sa poche et maniait fort bien les mots. Je devais rester sérieux mais cela faisait déjà bizarre de voir un chat parler alors qu'il manie aussi bien le langage rendait la situation particulièrement atypique et il était donc difficile de me retenir. Pourtant, cette fois ci, je tint bon et parvins à garder mon sérieux. Un sérieux dénue de froideur. Je n'avais jamais été froid et me demandait comment les gens faisait pour le rester. Une partie de moi était admirative devant ces gens, une autre les méprisait tandis qu'une dernière en avait pitié en un sens. Il fallait être sacrément détaché de ces émotions pour le rester je trouvais cela à la fois morne et vie de sens.
Je n'appréciais guère qu'il attaque la réputation de notre belle cité basé sur des raccourcis de jugement à mon égard. Pas plus que son orgueil que je trouvais des plus déplacés malgré le coté humoristique qu'il y avait à en entendre autant dans la bouche d'un chat. Je me pris à penser que si l'homme devant moi a toujours été ainsi, les juges ont choisit un animal qui convenait parfaitement à ce personnage. Les chats ont toujours cet espèce de comportement hautain. On a l'impression qu'ils nous regarde hauts malgré leur taille inférieure. Oui. Je ne connaissait guère cet Ermaüs, mais visiblement, cela lui allait comme un gant. ENfin...je n'avais pas besoin d'être insultant en précisant ces pensées. En revanche j'avais besoin d'offrir un enseignement de qualité. Hors, en matières non magiques, cette qualité était absente.
Je posais une main pensive sur ma tempe.
"Messire Felidaë. Pour commencer je vous prie de ne pas prendre de raccourcis de jugement. Vous avez du talents pour la vergue c'est certain mais il semble que vous vous méprenez. Je n'ai aucune intention de vous jugez une seconde fois ou de ne pas vous laisser l'opportunité de rédemption, si rédemption vous cherchez. Je cherchais simplement à savoir le crime qui vous a valu telle fortune. Sir Alecto m'a apporté ces réponse. Evidemment, je mentirais en disant que les réponses me plaise. Mais nous avons besoin d'enseignant de qualité et comme on dit 'Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre'. Je ne serais donc pas ce lanceur de pierre Messire. Je ne l'ai jamais été. "
En désignant Alecto au cours de ce discours, j'avais fais un geste de remerciement à l'encontre du concerné. Malgré mots qui pouvaient semblais quelques peu salé. La tonalité avait été plutôt bienveillante. Après tout, je ne cherchais qu'à obtenir les informations qu'il ne m'avait pas donné d'entrée de jeux. Ce que je pouvais comprendre en soit. on ne montre que rarement les cartes importantes à son interlocuteur surtout quand ce sont de mauvaises cartes. Je n'était nullement blesser ou méfiant du fait qu'il ne m'est pas dit cela tout de suite. Néanmoins, comme je le disais. Je ne pouvais ni me laisser berner par un orgueil étincelant ni employé un condamné dont j'ignore le crime.
"Bien...Maintenant que je connais la nature du crime qui vous a mené ici. Nous pouvons poursuivre... Comme tout employé, vous ferez l'objet d'une période de test au cours de laquelle vous serez bien sûr payés" Je réfléchis un instant à cette notion... Sachant qu'il paye encore son crime a t-il le droit à un salaire? En soit...ce n'est pas nous qui l'avons condamné. Même s'il n'y aurait pas le droit d'où il vient, rien ne l'empêche ici d'en toucher un. Cela dit....serait-ce sage de le lui donner directement? De toute façon, il ne pouvait pas en faire grand chose.. Bon...Je lui en parlerais plus tard. Il y avait d'autre point à aborder en amont.
"Vous comme moi pourront interrompre cette période peu importe la raison, condition de travail, incompatibilité avec le personnel et j'en passe. Tout sera indiqué dans le contrat. un contrat tout à fait classique s'il en est. L'enseignant actuel en histoire est venu nous prêter mains fortes alors que nous n'avions plus de professeur d'histoire pendant plusieurs mois et il a maintenu ses fonctions alors que les démons nous menaçaient. Cela nous a été et reste une aide précieuse mais il est lui même conscient de ses limites. Il se nomme Hanzs et sera votre assistant. "
J'avais tout cela avec calme et rigueur tandis que je sortais un contrat d'un des tiroirs de mon bureau. J'allais devoir lui demander la patte pour lui octroyer les pouvoirs de l'Aronade dédié aux professeur. Imaginer cette scène me fit sourire une fois de plus.
"Qu'en pensez-vous?"
Créer par Azarielh |
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Alecto Leckard Alecto Leckard Médecin soigneur - Mage 1er ordre Ven 1 Mai - 17:19 Age du personnage : 47 Race : Humain Puissance moyenne : 148 |
Je laissais Ermaüs faire son joli blabla pour embrouiller le petit De Rayem qui se débattait dans ses arguments pour essayer de garder l'air crédible. J'aurais donné cher pour voir en même temps la tête qu'il devait faire devant mon chat savant, mais j'étais toujours aveugle, malheureusement. Après avoir entendu le motif de la condamnation d'Ermaüs, Marinn avait l'air tendu, évidemment, il devait sûrement ruminer la chute de sa famille... j'avais une petite idée de ce que cela faisait maintenant. Mais à la différences des De Rayem, les Leckard n'avaient pas été écrasés sans prévenir et sans raisons. Nous avions joué, et nous avions perdu. Fin de l'histoire. Nous ne pouvions haïr que nos propres faiblesses. Oui, je riais en grinçant des dents devant l'ironie de mon rôle de geolier, et la condition de ce chat d'Ermaüs dont le sort n'était pas si différent du notre... Etais-je moi aussi quelque part en train de purger la peine que le destin avait imposé à l'ambition des Leckard ? Je ne savais pas vraiment. Mais je ne comptais pas laisser quoique ce soit rallumer la folie des grandeurs du côté du félidé, j'avais assez de problèmes comme ça. Le directeur avait l'air perturbé à l'idée de payer un salaire à un chat et il devait se sentir un peut bête avec ses papiers à la main sans trop savoir comment faire signer l'animal. Je pouvais l'aider sur ces deux points cependant. Je n'étais pas uniquement l'entremetteur entre le directeur et Ermaüs, j'étais le tuteur de ce cher mage maudit et il lui fallait en réalité mon autorisation pour s'engager dans ce projet.
- Ah, vous pouvez lui donner les pouvoirs que vous voulez à l'académie, je vous laisse juger sur ce point. Mais j'ai oublié de préciser qu'en tant que gardien de monsieur Felidaë ici présent, je dispose du contrôle de ses droits civils. Je signerais donc pour lui, et je toucherais pour lui son salaire si vous souhaitez en verser un. Les frais ne sont pas énormes, mais c'est moi qui entretiens monsieur, après tout... Et il n'est pas question qu'il jouisse de la propriété personnelle par ailleurs.
Laisser Eramüs posséder de l'argent ? Pour qu'il commence à s'amuser à se payer des mercenaires ou je ne sais quoi dans mon dos ? Non, c'était hors de question.
- Je suis en quelque sorte son tuteur si vous voulez. Payez donc ce que vous voudrez. Dites vous qu'en ce qui le concerne, ces activités ne sont que des travaux d'intérêt généraux qui lui permettrons de purger sa peine d'une manière un peu moins délétère. Dans tous les cas les modalités administratives sont à discuter avec moi. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je repasserais signer dans quelques jours... lorsque je pourrais lire ce fameux contrat de mes yeux.
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Ermaüs Felidaë Ermaüs Felidaë Chat cynique - Mage maudit - 5e ordre Mar 25 Aoû - 21:52 Age du personnage : 40 Race : Humain maudit Puissance moyenne : 20 |
"Un chat pour professeur"
"Allons, allons messieurs. Je n'ai pas le physique d'un incompétent ou d'un mauvais bougre. Je fais ma peine et je crains que ma peine ne pèse sur mes coussinets. La solitude, le manque d'intensité intellectuelle, l'odeur étouffante de la grandeur de l'esprit confinée à l'intérieur d'un modeste laboratoire où mon cher, tuteur, se plaît à pratiquer la médecine. Il me faut de la nouveauté car de l'ennui viennent les mauvaises pensées. L'argent n'est donc pas une nécessité. Qu'est ce que du poisson frais, du lait de chèvre et quelques portions de viandes travaillées avec délicatesse et saveur si ce n'est le train de vie normal d'un Leckard. Heureusement que je suis encore là pour le faire vivre de train de vie."
Je m'emportais un peu sur ce cou là. Mais qu'importait. Ce n'était pas parce que je mettais en évidence la pingrerie de mon "tuteur" comme Alecto s'était auto-proclamé que tout était mis en l'air. De surcroît, l'idée d'avoir un assistant me charmait. Enfin j'allais pouvoir exercer mon intelligence et ma suprématie d'esprit sur quelqu'un qui lui même s'avouait ignare. Ah, l'idée était rafraîchissante et agréable. Plus de bambins, plus d'odeur de formole, plus rien de tout cela. Restait maintenant à tout de même féliciter Alecto pour son implication dans mon retour dans le monde.
"Mais évidemment, un tuteur aussi talentueux et prévenant qu'Alecto devrait pouvoir percevoir le salaire de ma rédemption. Quant au professeur actuel d'Histoire de la magie qui deviendrait mon assistant, soyez, pour sur, certain que j'en ferai un excellent usage."
Notamment pour détourner mon interdiction de disposer de biens propres.
"Dès lors, quand puis-je commencer à remplir les têtes de ces jeunes magiciens qui doivent devenir l'élite de la société magique de demain ?"
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