Targatt - La cité profaneConnexion

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[EVENT] Entrée en guerre [multiples PNJ] SUJET CLOS

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Maitre du Jeu

Feuille de personnage
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Maitre du Jeu
Maitre du Jeu
Personnages non joueurs récurrents
Mar 1 Oct - 19:48


Entrée en matière


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Krul + Defileer + Gren + Keulm

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Gilbert Nehario + Kyron + Golb + Xazax

Temporalité : Nuit du 14e jour après couronnement et 15e jour : 5h00

Spoiler :


Le jour était enfin arrivé, ou la nuit plutôt. Alors que le Soleil se couchait,la décision avait enfin été prise, pour le plus grand bonheur des démons qui commençaient à s'ennuyer fermement depuis le temps. Parfaitement préparés et prêts depuis déjà plusieurs jours, ils trépignaient d'impatience  tels des prédateurs en cage, confinés derrière les murs des deux cités qu'étaient Arakis et Melghir.

Enfin, Kyron se mit en chemin en profitant du couvert de la nuit pour dissimuler ses troupes qu'il fit converger vers celles d'Arakis, déjà en train de se positionner dans la plaine. Il rejoignit le commandant du plus gros des troupes : Krul. Un rival de plus qui crèverait sur le champ de bataille. Il serait là pour s'en assurer. Mais pour l'heure, Arakis avait l'avantage sur le champ de bataille. Tout comme Melghir l'avait dans la cité. Ils avaient beau avoir conclu un pacte d'entraide, ils n'en demeuraient pas moins des démons, des être profondément chaotiques et peu enclin à faire preuve d'une totale loyauté quand bien même leur vie en dépendrait. Et évidemment, leurs égos démesurés n'aidaient pas les prises de décisions. Toutefois, leurs longues années à guerroyer et combattre les uns contre les autres tout en se défendant contre les diables et les anges les avaient très bien formés au commandement comme aux champs de batailles qu'ils assimilaient à leur terrain de jeu.

Une même envie de carnage animaient les deux commandants qui ne resteraient pas derrière leurs troupes stupidement. Il faut dire que Targatt avait elle aussi eut le temps de se préparer et affichait une armée toute jolie à son compteur, faite de mages de batailles principalement d'après leurs informations. Il leur faudrait donc agir tout de même avec un minimum d'intelligence et un maximum de coups fourrés, en somme, il faudrait allier la brutalité la plus pure à des pièges plus fourbes les uns que les autres. Les humains avaient la fâcheuse manie de les sou-estimer autant qu'eux-mêmes le sous-estimaient parfois, c'est-à-dire beaucoup. Mais Astrogha comme Lucion avaient insisté sur ce point auprès de leurs chefs de troupes : pas de prise de risque sous le prétexte de s'amuser, pas d'humiliations qui prolongeraient la bataille et l'agonie de ces derniers.
Le but était de les écraser le plus vite possible, de laisser le moins de survivants possibles et ensuite de converger avec ce qui resteraient des troupes vers la cité pour finir de la violer.

Mais chaque chose en son temps. Pour l'instant, l'heure de la bataille arrivait. Lorsque l'aube pointa ses faibles rayons blafards sur la plaine, tout était en place.

Les troupiers étaient plus ou moins en rang, enfin groupés comme ils pouvaient, arborant diverses armes classiques de l'épée à la fourche pour les moins bien lotis. Ne pas sous estimer cette arme toutefois, les possibilités pour combattre efficacement avec étaient nombreuses mine de rien.
Derrière les troupiers étaient disposés les archers de manière très classique direz-vous. La horde de ouargue était positionnée en retrait en attendant leur moment. Les bêtes avaient pour l'occasion étaient excitées les quelques heures qui avaient précédées en leur faisant respirer l'odeur du sang et en les nourrissant juste ce qu'il fallait pour leur ouvrir encore plus l'appétit. Plus rapides que des chevaux, et bénéficiant d'une mobilités supérieures puisque capables de bondir sur leur proie de plus mètres, les ouargues étaient de véritables monstres avides de chair et leurs cavaliers ne faisaient que renforcer leur agressivité et ajouter à la létalité de leurs attaques. Rapides, ils avaient pour habitude de faucher les flancs en une attaque rapide, de les enfoncer, faire un maximum de dégâts et de repartir aussi vite qu'ils étaient arrivés. Ils revenaient ensuite pour reproduire l'expérience à de multiples reprises. Leur mobilité en faisaient de parfaite harceleurs.

L'essaim de Defileer était chargé de s'occuper du ciel dans un premier temps, de l'occuper, d'empêcher des mages de prendre de l'altitude, de les empêcher de placer des scrutateurs et de venir gêner les sortilèges lancer. Defileer avait une technique toute simple pour protéger en plus les troupes au sol. Lorsqu'un sort était lancé, il envoyait quelques unités mineures, sacrifiables, l'intercepter de sorte à ce que le sortilège se déclenche dans les airs et ait un effet négligeable voir qu'il échoue en n'atteignant pas sa cible, ou sa zone de prédilection.
Après tout, Defileer pouvait pondre à grande vitesse et reconstituer ses troupes facilement. Certes elles n'étaient pas très puissantes, mais elles étaient là pour aider au contrôle du terrain et donc du champ de bataille.
Son essaim était pour l'instant retranché à l'est, posé en silence dans les hautes herbes plus loin dans la plaine de sorte d'y être parfaitement dissimulé. Ils pouvaient rejoindre le champ de bataille en une minute, chrono en main. Leur mobilité faisait d'eux aussi la hantise des lignes arrières qu'ils pouvaient facilement prendre de vitesse.

Enfin, la secte jouait  le rôle de support et serait là pour renforcer les troupes. On leur devait le sortilège de rage qui animaient les habitants réquisitionnés et rassemblés en guise de chair à canon. La force des cultes avait toujours été leur unité mais ici ça prenait une toute autre dimension puisqu'ils étaient spécialisés dans les sorts de magie noire et de manipulation de groupe, de renforcement et de boost également. Nul besoin de sire que plus il y a de membres qui se concentrent sur le même sort et plus les effets de ces derniers sont décuplés. Imaginez ce que ça pourrait donner si ils se concentraient pour renforcer l'un de leurs commandant ?
La secte pour l'instant se tenait tranquille, chantant des cantiques noirs à la gloire des démons qui galvanisaient les troupes par leur ton guerrier et l'appel au sang. Leurs chants furent repris par les civils armés, totalement sous leur emprise, le tout formant un cœur sombre dont la tonalité inquiétante avait finit par retentir sur toute la plaine, exportant avec eux leurs envie de carnage.

Krul et Kyron de leur côté jubilaient en ressentant les effluves de peur qui émanaient de certains de leurs ennemis. Ce n'était que des humains après tout. Kyron adressa un signe de tête à son rival. Il était temps de commencer.

Krul poussa un hurlement, son ordre couvrant parfaitement toutes les voix. Les archers fendirent les troupes, les dépassèrent de peu et tirèrent une première volée de flèches, non renforcées, juste afin de voir si des protections avaient mises en place et ne pas user bêtement des sorts. Si il y avait une protection, les troupiers seraient envoyés vers leurs ennemis. Si il n'y avait aucune protection, trois autres salves de flèches, cette fois-ci renforcées avec des sorts explosifs, de boules de feu, pics de glaces et lames de vent étaient tirées dans le but de faire un maximum de dégâts dans une zone de 3 mètres autour de chaque flèche.

La bataille commençait. Alors que les troupiers étaient envoyés (donc soit après la 1e volée, soit après la 4e, Kyron rejoignit les troupes et se transforma en un "humain" lambda. Il ne reprendrait a forme qu'une fois au contact de l'ennemi.

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Wilhelmine Schlacht

Feuille de personnage
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Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Jeu 3 Oct - 20:45
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149
CARTE DE TARGATT :

ORGANISATION DE LA GRANDE ARMÉE :




Pendant plusieurs jours, les éclaireurs de la Grande Armée avaient pu observer l’ennemi cheminant dans les gorges menant à la Vallée d’Helmancourt et au cours de ces jours, la Grande Armée se rassembla. L’ennemi n’allait donc pas faire usage de portails pour apparaître n’importe où sur le champ de bataille. Ceci permis de rassembler tous les hommes pour la bataille à venir et opposer toute la puissance de la Grande Armée à la leur. Une puissance si hétéroclite, mais d’autant plus dangereuse. Les éclaireurs de la Grande Armée rapportèrent beaucoup d’information au Fort Schlacht qui furent transmises aux différents commandants d’unité pour qu’il se tiennent prêt au combat qu’il devrait mener : des démons, biensûr, des individus ressemblant à des mages, des hordes des Ouargues, des groupes d’Orques, des archers et surtout, des villageois amassés dans les villes soumises, armés de bric et de broc pour mener la bataille de maîtres qu’ils n’avaient pas choisis. Les pauvres âmes, corrompues jusqu’à la moelle et ainsi tournées vers la simple idée d’exécuter sans broncher les ordres de démons disgracieux et cupides. Ces pauvres êtres allaient être les premiers à quitter ce monde chez l’ennemi. Ils n’avaient aucuns moyens de se défendre ou d’être vraiment compétents pour mener une guerre. Mais, ce serait une erreur de les sous-estimer. L’ennemi avait dû pratiquer sur eux quelques maléfices les rendant bien plus dangereux et cet a priori fut vérifié quand les premières lueurs du jour firent leur apparition en même temps que leur chant macabre.

La nuit offrit au démon l’avantage de ne pas avoir l’exactitude de leurs déploiements révélés, tout comme pour la Grande Armée. Cette dernière était une armée mobile et en quelques heures, elle pouvait facilement changer complétement son déploiement. Cependant, le maréchal Von Schlacht, qui avait quitté bien tôt la tranquillité du fort homonyme, chercha à préserver ses hommes et déployant en silence ses troupes. Usant de ses Mages de Bataille, elle détourna le son des déplacements de ses hommes pour donner l’impression qu’ils se déplaçaient plus à l’ouest qu’ils ne l’étaient tandis qu’ils marchaient vers le nord. Là, ils se déployèrent non loin de la Ferme Sylverus. Les occupants des fermes avaient tous étaient envoyés à Fort Schlacht quand les mouvements des démons furent confirmés et furent réquisitionnés pour aider les mages de soin à transporter les blessés et à s’en occupé. Ils étaient en bien plus grande sécurité là bas que dans leurs fermes. Celles-ci, toutefois, présentaient un intérêt tactique certains. Elle verrouillait une partie des flancs, les rendant moins vulnérables à une avancée de la « cavalerie » ennemie. Toutefois, il s’agissait d’une solution temporaire car malgré cette protection, les deux flancs de la Grande Armée restaient protégés par un Escadron de Voltigeur et un régiment de Jeagers. En combinant ces deux forces mobiles, il était tout à fait possible d’anticiper une attaque des Ouargues sur les flancs, aller à leur contact pour les ralentir et permettre à la Horde Noire, en tant que cavalerie lourde de lancer une contre-charge. C’était d’ailleurs la meilleure chose qui puisse arriver car à ce moment-là, la menace des Ouargues serait grandement diminuée et les flancs moins vulnérables. Mais un tel évènement priverait certainement la Grande Armée de la force de compression de la Horde Noire au moment où il faudrait briser le dispositif ennemi. Il faudrait alors espérer que les Phalanges de la Vieille n’aient pas été trop durement affaiblies, même avec le système de roulement prévu en formant la réserve.

Ces considérations allaient avec toutes celles en vue de la préparation de la bataille en elle-même. Un plan pour sécuriser définitivement un des flancs et garder le contact avec l’armée démoniaque avait été mis sur pied, les points de ravitaillement avaient été envisagé toute la nuit en conséquence et les hommes étaient sur le pied de guerre. Peu dormaient ou trouvaient la force de le faire. L’ennemi n’était qu’à quelques kilomètres, assoiffé de sang et leurs chants macabres rendaient l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était. La nuit froide ne pouvait que difficilement être combattue et les rares feux autours desquels les soldats se rassemblaient pour se réchauffer laissaient apparaître les ombres de la peur, l’appréhension, le doute. La bataille qui aurait lieu au petit jour serait terrible. De nombreux trouveraient la mort. Mais tous s’étaient engagé pour lutter contre cette menace qui risquait d’ébranler Targatt et sa propre existance. Ces hommes et ces femmes avaient parfois des familles et des amis dans la Cité et leur défaite pourrait tout leur faire perdre. Certains espéraient, une fois tout ceci finit, pouvoir avoir une nouvelle vie. Cependant, où la bâtir si la cité était tombée, si leur vie n’était plus.

Tous ces doutes et ces appréhensions étaient ce qui faisaient de ces soldats des gens bons. Ils n’étaient pas aveugles face au danger, ils n’étaient pas téméraires. Ils savaient que l’ennemi était fort, puissant, dangereux. Ce savoir ne pouvait aller que dans leur sens car il ne prendrait pas de risques inconsidérés.

Néanmoins, dans cette ombre dans leur cœur persistait quelque chose de plus grandiose que le maréchal Von Schlacht perçu dès qu’elle descendit de cheval pour partager la chaleur d’un feu avec quelques hommes de la Vieille Garde. Comme leurs armures brillaient et laisser voir la flamme du eu vaciller de temps à autre sous l’effet du vent, le commandant de la Grande Armée perçu dans les yeux de ses hommes la confiance qu’ils avaient en elle, la confiance qu’ils avaient en leur discipline, en leur courage, en leur camaraderie et en leurs efforts passés pour créer l’armée qu’ils sont aujourd’hui. La flamme de leur humanité loyale et plus ou moins bonne pouvait vaciller sous l’effet de la peur, de la surprise, de l’inquiétude. Mais elle ne s’éteindrait jamais face à l’ennemi. Tels étaient les hommes de la Grande Armée et avec cette flamme, ils marcheraient sur l’ennemi pour le vaincre et le sacrifice de chacun servirait à la victoire finale !


Au petit matin, la Grande Armée était sur le pied de guerre et toute la nuit, les Voltigeurs s’assurèrent qu’aucun ennemi ne se soit faufiler sur les arrières de la Grande Armée tandis que les Mages de Batailles s’étaient assurés qu’aucun sort ne fut employé pour tenter de fragiliser le sol sous les troupes ou aux abords. La route prévue pour le plan fut elle aussi inspecté pendant la nuit et rien ne semblait poser de problèmes aux éclaireurs conventionnels et mages.

Les rangs étaient serrés au sein de la Vieille Garde et les pointes des lances brillaient avec le soleil qui se levait dans le dos de la Grande Armée. Là encore, il s’agissait d’une manœuvre du maréchal Von Schlacht pour aveugler l’ennemi et empêcher les Ouargues d’attaquer dans l’ouverture des hostilités. Devant les quatre phalanges se trouvaient tous les archers et trois compagnies de Mages de Bataille juste derrière eux. En arrière de la ligne de phalange, à plus d’une centaine de mètres, se trouvait la dernière phalange et de part et d’autre les trois régiments de Jeagers restants. Entre les deux se trouvaient les deux Compagnie de Mages de Bataille qui appuyaient les ailes formées chacune par un escadron de Voltigeurs et un régiment Jeager et au centre de cette deuxième ligne, les deux Confréries de Mages de Bataille. La Horde Noire était en arrière de la quatrième ligne avec le maréchal Von Schlacht et ses commandants. Les rangs étaient parfaits, disciplinés et les démons pouvaient voir qu’en dépit d’une certaine peur, normale, il y avait surtout une rage de vaincre qui enflammait les yeux de ses soldats qui, si l’on était peu regardant pourrait presque passer pour des elfes tant leurs habits étaient nets et leur discipline irréprochable.

Puis vinrent les terribles chants de l’ennemi, ceux-là qui avaient empli toute l’atmosphère de la Vallée d’Helmancourt pendant la nuit. Là, ils redoublaient de force et c’est à ce moment-ci que le général Leroy hurla à ses hommes : « Allez-vous restez silencieux alors que vos lances et vos boucliers vous ordonnent de répondre ! Battez la terre de vos bottes et votre bouclier de votre lance, rappelez à cette vermine à qui appartient cette terre que seul le chant de Lehadin, le dieu de la guerre, à le droit de se faire entendre sur cette terre ! »

Alors les hommes de toutes les formations se mirent à frapper du pied sur la terre encore solide de la nuit froide qui s’évanouissait. Alors les lances se mirent à faire raisonner les boucliers dans la plaine, alors les lames s’entrechoquaient et les sabots piétinaient le sols. Tous ensembles ils formaient une puissante symphonie en l’honneur de la guerre elle-même, en l’honneur de la bataille à venir. Une symphonie qui rappela à chacun des hommes de cette armée qu’ils n’étaient pas seuls et que le grandiose son qu’ils produisaient et qui chassait de leur oreille les terribles mots de leurs ennemis étaient le fruit de leur esprit de corps. Ils vaincraient ensemble et mourraient ensemble dans un seul but : la victoire.

Le son des bottes, des lances et des lames fut ensuite brisé par un puissant rugissement. C’était le signal, le signal qui lançait le combat. Les archers ennemis avancèrent et tirèrent une volée de flèches. La réplique fut immédiate du côté de la Grande Armée et les Mage de Bataille employant la magie élémentaire se concentrèrent pour stopper grâce au vent les flèches en plein vol et tombèrent ensuite au pied des Archers de la Grande Armée.

De toute évidence l’échange de flèches n’allaient pas avoir lieu comme l’entendait les démons et ceux-ci lancèrent leur piétaille en direction des Archers. Ceux-ci, armés de leurs arcs-long, commencèrent alors un long tir de barrage en alternant sorts explosifs de feu ou de glace et les tirs conventionnels. Mais au lieu de rester immobile, ils tiraient toujours par salves de cent flèches par sans flèche et tandis que la première ligne d’archers de 100 tiraient, la seconde passait derrière et rechargeait. C’était du tir en escarmouche. Tandis que les Archers reculaient et tiraient de plus en plus en tir tendu pour abattre le plus de piétaille, c’était toute la Grande Armée qui reculait avec eux. Chaque tir faisait reculer les archers d’environ cinq mètre et à chaque tir, toute la Grande Armée en reculait d’autant vers l’Est.


Puis, quand la piétaille ne fut qu’à cinquante mètres des archers, ceux-ci et les Mages de Bataille ayant édifié des défenses contre un éventuel barrage de flèche ou de sorts ennemis, fendirent les rangs de la Vieille Garde qui reforma une ligne compacte juste derrière eux tandis que les Voltigeurs, depuis les flancs, prirent le relais des Archers à pieds. Les deux Confrérie de Mages prirent un instant le relais des compagnies de Mage de Bataille pendant qu’elles revenaient en arrière de la ligne de phalange pour maintenir les sorts de protections aériens et souterrains. Une fois opérationnelles, les compagnies reprirent leurs fonctions.

Se préparant à ce que les démons ne soient tapis quelque part pour profiter du premier choc, les Archers de la Garde, jusque-là en réserve, avancèrent en deuxième ligne avec leur compagnie de Mage de Bataille tandis que les Archers passèrent en troisième et recommencèrent leur tir de barrage, mais cette fois sur les arrières de la piétaille. En deuxième ligne se trouvaient donc les principales forces « anti-démon » de la Grande Armée. Une bien grande appellation pour simplement désigner les meilleurs mages combattant dans leur discipline et par conséquent à même de tenir en respect, ensemble avec l'aide d'un des généraux de la Grande Armée, un démon.

Le maréchal Von Schlacht observait avec attention les démons qu’elle pouvait identifier et gardait un œil sur les Ouargues. Quant à ses officiers, ils lui rapportaient leurs observations à la lunette des arrières de la Grande Armée et des alentours. Il fut alors transmis au commandant Razhel de voir si une approche furtive des Mages de Bataille ennemis étaient envisageable. A cet effet, un télépathe et un crystal de communication d'Arachnée lui furent confié.

La bataille venait de commencer !
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Dim 6 Oct - 9:05
Razel avait été conviée sur ces terres pour servir de renforts éventuels en cas de conflit avec les démons. Si la chef de guerre avait d'abord pensé qu'il s'agirait de reprendre Melghir et Arakis, l'immobilisme prolongé l'avait poussé à revoir sa copie et à mettre ce temps à profit. Les hommes avaient été chiants à gérer, ils n'étaient jamais restés aussi inoccupés.
Elle y compris. Fort heureusement, elle avait eu à s'occuper de quelques contrats pour le solde d'un commendataire inconnu dans le laps de où elle attendait de savoir si leur contrat de mercenariat serait maintenu avec la cité malgré la chute de Drake Leckard.
Astoria était morte, ainsi que quelques mages qu'elle considérait sans valeur, bien qu'après réflexion, les trois qu'elle avait été assassinés étaient des mages spécialisés dans la mobilité ou les sorts de vision. Dès lors, il n'y avait pas eu beaucoup d'options quant à l'identité probable de son noble payeur. Il s'agissait d'un ennemi de Targatt.

Seul son second était au fait de ses agissements, et la lune sanglante. Ce qui aurait pu être pénible si seulement ils n'avaient accepté de la laisser faire et d'accepter de "récolter" les lauriers de son labeur, c'est-à-dire de faire croire à la population que ces assassinats étaient de leur fait. Ainsi, ça avait permis à Razel de ne pas attirer l'attention de ses alliés et d'amasser un joli tas de fric. Si une petite avait servi pour renforcer les équipements de quelques uns de ses gars, le reste, elle le gardait précieusement pour s'acheter à son tour un équipement magique valable. Et putain que ça coutait cher ces conneries ! Mais c'était diablement efficace...

Mais revenons à nos moutons, euh, à nos démons. Ils avaient fini par bouger les premiers. ce qui en fait n'était pas une bonne nouvelle d'après Razel. Sa troupe et elle-même n'en avait affronté qu'un. Et ce fils de pute avait décimé un tiers de sa compagnie de l'époque. Elle avait toutefois appris grâce à cela à quoi s'en tenir, et surtout à ne pas les sous-estimer. Ils passaient pour des bêtes sauvages assoiffées de sang et d'âmes fraiches mais ils étaient parfois aussi rusés que les meilleurs généraux du coin, voire plus. Aussi, elle ne prendrait pas de risques inconsidérés.

Lorsque la Schlacht lui avait finalement donné ses ordres, Razel avait accepté. sa troupe était discrète quand il le fallait, mobile et avait l'habitude des mouvements un peu à l'arrache. Comprendre qu'ils étaient habitués des combats qui ne se déroulaient pas comme prévu et tous les hommes savaient au minimum assez improviser pour essayer de s'en tirer pour revenir plus tard à la charge. Donc ouais, leur mission avait de quoi leur plaire. Chercher un moyen de les déborder était dans leurs cordes.

Toutefois, Razel n'était pas du genre à sacrifier ses gars pour rien non plus. Aussi, pour des missions de reconnaissance elle n'envoyait que les plus furtifs et jamais sans avoir au préalable effectué une reconnaissance par sorts de vision. Ca ne repérait pas tout mais si des unités ennemis étaient placées en embuscade, son second saurait les repérer.

Après une heure d'espionnage, Bryar, son second fit son rapport sur la situation, visuelle du moins.

"Je n'ai pas repéré de forces en embuscades, ni au niveau des premiers chemins de montagne, ni plus loin au niveau des bois. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas. De plus mon sort de vision ne permet pas de repérer les sorts qui y seraient éventuellement placés."

Razel acquieça et se tourna vers ses 6 éclaireurs.

"Vous avez entendus les enfants. Vous restez sur vos gardes. Ceux d'en face savent employer la magie sans doute aussi bien, voire mieux que ceux qui nous payent. Vous vous séparez en deux. Trois s'occupent de voir si un passage est possible depuis les racines des montagnes. Les trois autres vous continuez jusqu'au niveau des bois. Le soleil se lève dans 2 heures. Vous attendrez au moins son levé et le début des hostilités pour venir faire votre rapport. Au cas où ces putes décident de passer par derrière eux aussi."

Ils serviraient à la fois d'éclaireurs pour tenter de trouver un passage pour enfoncer les flancs de ces connards, que de veilleurs pour repérer des troupes qui chercheraient à faire de même.

Les six acquiescèrent et partirent. Tout leur équipement était mouchetés et enroulés dans des étoffes pour être le plus silencieux possibles, et les couleurs qu'ils arboraient leur permettraient de se fondre aisément dans des paysages naturels tels que ce serait le cas.
Les traqueurs s'éloignèrent en silence.
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Maitre du Jeu

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Dim 13 Oct - 20:16


Entrée en matière


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Krul + Defileer + Gren + Keulm

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Gilbert Nehario + Kyron + Golb + Xazax

Temporalité : 15e jour après couronnement - 5h45 - 7h30

Spoiler :


La bataille était lancée. Les archers côté démons avaient été rendus inefficaces à cause de protections magiques, exactement comme ils s'y étaient attendu. Malgré tout, ça restait dommage. Le gobelin qui leur servait de maître archer avait développé des sorts des plus amusants à tirer à distance et la curiosité avait poussé Krul et Kyron à lui laisser sa chance. Tant pis, ce serait pour plus tard, lorsqu'ils auraient assez enfoncé leurs lignes et défaits leurs défenses.

Ils avaient donc fini par envoyé la piétaille, à savoir, leur horde d'humains asservis et sous un sort de rage. Les flèches fusèrent cette fois-ci du côté opposé. Krul leva le poing et les cultistes érigèrent un simple mur de vent pour détourner les flèches toutefois ce ne fut pas suffisant pour les sorts qui plurent.
Kyron détestait ceux qui utilisaient les sorts à outrance pour la simple raison que ce n'était pas son cas et qu'il en était quelques part, jaloux. Ces connards cassaient leurs jouets ! Hors de questions de les laisser faire !

Le démon tendit les mains devant lui et lança une zone de ténèbres sur le champ de bataille telle que seules les créatures ayant une vision parfaite dans le noir le plus total pouvaient continuer à se repérer à peu près. Les autres étaient totalement aveugles. Du même coup, il ordonna mentalement aux mortels qui leur servaient de chair à canon d'accélérer la cadence et de se se séparer en deux colonnes, désertant le centre du champ de bataille, sur lequel retombaient plus de sorts et de flèches puisque par essence, on essayait de faire le plus de dégâts possibles, et qu'au centre du coup on était quasiment sur de toucher. Mais ça n'avait pas que cette utilité. Kyron voyant parfaitement, dirigea les troupes lui-même depuis l'arrière.

Profitant de l'espace laissé par les colonnes, Kyron enfourcha son propre ouargue, rendu plus massif encore et bardé de plaque de métal afin de le protéger des impacts de faibles intensités comme les flèches et certains sorts. Sa mobilité avait également été renforcée via un simple sort de grâce féline. Le démon rejoignit "ses" troupes remontant rapidement les colonnes. Peu avant qu'il ne parvienne au contact, il siffla, invoquant sa horde personnelle de chiens de l'enfer. Une quarantaine de ces individus parurent sortir de failles dans le sol, à grandes foulées, et capables de faire d'énormes bonds, ils profitaient d'un souffle fétide bouillant et leur salive ressemble à un mix entre du magma en fusion et un concentré d'acide formique concentré. Comme si ce n'était pas suffisant, leurs crocs sont évidemment acérés et assez résistants pour percer une fine couche d'acier. Si les boucliers résisteraient un temps, les casques ne sont pas d'une grande utilité. Enfin, leur queue est surmontée d'un aiguillon délivrant une neurotoxine qui génère des hallucinations chez le sujet, et de fortes fièvres.

Spoiler :


Les premiers civils arrivèrent au contact des phalanges. Dès qu'une blessure mortelle était infligée à l'un d'entre eux par une arme de contact (lance, épée, couteau, poing, pied...) le corps du civil explosait. Si la zone d'explosion était faible, entre 3 et 4 mètres de diamètre, l'explosion quant à elle, était violente au point de générer un trou dans le sol et de vaporiser le corps de la victime et de mettre hors d'état de nuire aux ennemis dans cette zone.

Kyron aurait voulu pouvoir pouvoir faire cela avec tous ces civils malheureusement, il n'avait pas la puissance requise et seulement une centaine d'entre eux en étaient dotés, principalement ceux en première ligne sinon ça n'avait aucun intérêt. Les explosions se succéderaient donc au niveau des phalanges droites et gauches, toujours plongées dans l'obscurité, les enfonçant et créant les premières brèches.

Kyron sur son ouague déploya son aura de terreur pour ébranler les esprits, les volontés et les bonnes résolutions des défenseurs. Il laissa sa meute bondir sur ou plutôt dans une des phalanges centrales, ses chiens de l'enfer lui ouvrant un passage. Ce qui serait plus que suffisant pour lui. Profitant de sa vitesse et de sa force naturelle, il brandit sa masse d'arme lourde et la fit tournoyer alors qu'il s'enfonçait dans la phalange pour provoquer le plus de morts possibles.

Krul de son côté, était resté derrière les lignes pour continuer à superviser de loin. Il jeta un coup d’œil aux troupiers orcs, avides de sang et de violence et les lança à l'assaut pour constituer la seconde vague, bien plus féroce que la première. Les archers laissèrent les troupiers passer devant et prendre de la distance et se positionnèrent plus en avant sous le commandement du maitre archer gobelin qui s'était mis à incanter, canalisant une dose étrangement importante de magie pour une créature comme lui.

Krul se permit un sourire en voyant Kyron foncer dans le tas. Ca allait être amusant à regarder. En tout cas il féliciterait presque son "collègue" pour son idée farfelue de rajouter des runes explosives aux personnes sous contrôle. Les premiers feux d'artifice faits de chair et de tripes ! De quoi lui plaire évidemment ! Sans parler de l'impact psychologique pour ces mortels qui osaient leur tenir tête.

Malheureusement il était censé rester un tant soit peu sérieux. Il avait tout de même une bataille à gagner et il devait avouer que ces connards étaient préparés. Il fit venir ses trois dissipateurs. ce n'était pas grand chose en soi, mais soutenus par les cultistes, ils devraient faire des merveilles.
Ils préparèrent les renvois des sorts et s'élevèrent dans les airs pour une meilleure couverture et visibilité, tout en demeurant assez à distance pour voir venir les sorts et flèches éventuelles.

Prenant contact avec Defileer et les cavaliers ouargues, il leur commanda de se tenir prêt tendis que les dissipateurs se concentraient pour défaire les sorts de protections ou de contrôle aériens.

Au loin, vers les mines, un nuage de poussière s'était subitement élevé avant de retomber aussi vite. Derrière les troupes des défenseurs, on pouvait voir une épaisse fumée noire s'élever et recouvrir la cité en fond. Fumée qui arriverait progressivement jusqu'au eux, mais bien moins concentrée que ce que devait subir la cité.

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Wilhelmine Schlacht

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Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Ven 18 Oct - 0:44
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149
Avant même que les troupes ennemies ne soit à la distance prévue pour le repli des archers, une nuit noire s'installa sur le champ de bataille. Un sort d'obscurité qui ne paralysa pas l'effort militaire de la Grande Armée. Non, les archers stoppèrent leur barrage et retournèrent plus rapidement en arrière des rangs des phalanges. Mais l’ennemi, dans cette obscurité, pouvait-il s’en rendre compte ? Peut-être que oui. Peut-être que non, car les plus nyctalopes d’entre eux pouvaient voir que les hommes de la Grande Armée, malgré l’obscurité, se déplaçaient avec aisance entre leurs rangs.

Des rangs qui ne bougèrent pas avec la nuit tandis que les mages de bataille illuminèrent leurs troupes avec une sorte de nuages brillant, comme une flamme vivante et tournoyante au-dessus des hommes dans un crépitement à la fois animale et élémentaire.

A l’aura de terreur du démon, une peur se fit, mais légère. Les hommes de la Grande Armée étaient disciplinés et la peur faisait partie de cette discipline. Les faibles n’avaient pas de raison de rester dans les rangs.

Puis vint l’instant où de se toute puissance, le démon, ses chiens infernaux, les ouargues et les hommes soumis se jetèrent sur les phalanges. Mais quelques instants avant celui où allait volé les boucliers, où allait se fracasser les lances, où le sang allait se répandre et les entrailles emplir l’air d’une odeur difforme de chair, de sang et d’excréments, juste un instant avant de gouter à cette joie suprême pour celui qui aurait dû frapper de sa masse les crânes de ses ennemis, c’est le sol qui s’ébranla. Pas même un signe avant coureur. Aurait-il le temps de s’en rendre compte ? La probabilité était là. Mais pour celle qui s’était avancée en deuxième ligne en ayant laissée derrière elle son cheval et pour former un duo avec le général Leroy, seul le temps allait le dire.

Non, ce que la charge du démon et de ses sbires devaient rencontrer avant de pouvoir goûter à la chaire de la Grande Armée, ce n’était pas les boucliers et les épées, mais le terme d’un champ de mine runique. Un champs de mine runique tant et si bien pensé que ce n’étaient pas les premières runes qui activaient le piège, mais les dernières, faisant que toute les troupes suivant la tête de la charge sur une vingtaine de mètre allait être prise dans l’explosion. Une explosion qui se fit à l’instant où le démon et ses troupes ne se trouvait moins d’une dizaine de mètre des phalanges. Une explosion puissante qui était alimentée par l’une des deux dernières réserves de magie de la Grande Armée. Une explosion au milieu de l’obscurité qui devait emporter sans distinction tout ce qui se trouverait à l’intérieur et dont l’importante déflagration toucherait mêmes ceux cherchant à s’enfuir au dernier moment par les airs. Ô ils seraient vivant sur le coup, mais les dégâts internent seraient terribles et la mort ne pouvait qu’être leur prochaine amante.

Alors que toutes les mines sautèrent en même temps pour emporter avec elle tout ce qui pouvait être autour de chacune d’elle dans une rayon de trois à quatre mètre, les archers reprirent leur tir de barrage en arrosant de flèches explosives l’espace en avant des phalanges pour attraper les éventuels survivants passant au travers des explosions. Quant aux Phalanges, elles ne demandèrent pas leur reste et commencèrent avec le reste de la Grande Armée à reculer du nouveau. Seule la Horde Noire commença, guidée dans ses déplacements par l’incandescent nuage surplombant la Grande Armée, vers l’aile gauche du dispositif.

Maintenant, il vous faut donc vous donner les détails de la soirée précédente la bataille. Car aussi lyrique que soit cette présentation, elle ne comportait de militaire que les derniers mouvements de la Grande Armée et non certaines des précautions prises avant le choc.

La Grande Armée disposait depuis la fin de la Guerre Civile orchestrée par Drake Leckard et le maréchal Von Schlacht encore de deux réserves complètes de magies –les autres ayant été utilisées par Alrost pour tenter de vaincre Drake lui-même dans le Palais Royal en y alimentant un immense cercle d’anti-magie-, les mêmes types de réservoirs qui sont utilisés à Targatt pour assurer l’alimentation en magie du mobilier urbain –fontaines, lampadaires, …-. L’une de ces réserves fut utilisée pour alimenter en énergie d’une part les petites balises du réseau Arachné, et d’autre part, les différentes zones d’anti-magie du Fort Schlacht pendant le règne de Drake Leckard, l’interrègne et enfin les derniers jours. L’autre réserve fut essentiellement utilisée pour constituer une importante quantité de mines magiques avec activation runique. Leur nombre exact n’est pas, et ne sera certainement jamais, connu du public avant longtemps. Ces mines avaient une vocation de destruction en phase de siège, ce qui était le rôle initial de la Grande Armée. En effet, l’idée était qu’elles devaient renforcer les défenses des zones les moins bien gardée de siège, réduisant ainsi drastiquement toute fulgurance d’une sortie de l’ennemie, mais aussi toute tentative de libération de la cité assiégées par l’extérieure avec ces mêmes mines disposées à revers des forces assiégeantes.

Les propensions d’utilisation que devaient être celles de ces mines runiques peuvent déjà indiquer leur nombre.

Dans le cas de la Bataille de la Vallée d’Helmancourt, dans la nuit précédant la bataille, les illusions sonores faites à l’Ouest sur la route principale et le déploiement des troupes non loin de la ferme Sylverus avait en grande partie vocation à placer ces champs de mines. Celui dans lequel s’est jetée l’armée démoniaque fut placé en arrière du camp de la Grande Armée pour profiter des feux et des soldats en mouvements constants pour cacher leur déploiement qui se faisait de la façon la plus discrète possible. L’usage des Voltigeurs pour veiller autour du camp avait aussi cette utilité : repérer toute les sentinelles possibles pouvant donner l’information. Quant au reste de la Grande Armée, le travail des mages de bataille et des hommes de l’Etat-Major pour la mise en place de ces dispositifs n’était tout simplement pas connu. Pour beaucoup, les mages de bataille s’étaient simplement isolés pour méditer et les troupes du ravitaillement préparaient sur les arrières de leur future zone de déploiement des caches d’arme pour les munitions, les potions et les armes en elle-même.

A cela ajoutez une part de secret. Ce secret était dû, d’une part parce que ces mines n’avaient rien d’officielle, et d’autre part, parce que leur existence n’avait été révélée qu’aux officiers et aux hommes devant être amené à les employer. Dans ces conditions, peu connaissait leur existence et le moyen de les amorcer.

Quand le moment fut venu, eu vu de l’activité ennemie, de mettre en position la Grande Armée elle aussi, sous le couvert de la nuit, les troupes traversèrent le champ de mine qui ne fut amorcé qu’une fois l’ensemble de la Grande Armée passée. Cependant, personne au sein de la Grande Armée ne pouvait décemment être au courant qu’ils traversaient un champ de mine magique sauf à s’être aventuré assez loin sur les arrières du camps et avoir réussi à déjouer la surveillance des mages de bataille supervisant le déploiement du champ.

Ils ne pouvaient décemment pas le savoir parce que lorsqu’ils prirent effectivement position en arrière du champ de mine, il y avait bien derrière eux les caches d’armes qu’ils avaient imaginés. Les chances pour que le secret de ce piège soit dévoilé était donc limitées, voire inexistante.

Ainsi placé, le maréchal Von Schlacht espérait bien faire en sorte que l’ennemi ne se jette dessus en employant ses Archers dont les arcs longs avaient une portée considérable et forcerait l’ennemie d’une façon ou d’une autre à chercher le contact. Elle ne s’attendait toutefois pas à ce que ce soit aussi tôt dans la bataille et eu tout de même un doute avec l’apparition de la nuit. Mais l’apparition dans la zone de lumière devant les phalanges, faite par le cercle lumineux au-dessus de la Grande Armée, de la face des hommes soumis et des ouargues la rassura un instant. Un sentiment qui fut légèrement accru avec l’explosion du champ de mine qui dépassait la longueur de la formation de la Grande Armée, rendant le débordement difficile.

Quant au cercle de feu vivant au-dessus de la Grande Armée, il s’agissait d’une invocation des deux Confréries de Mages de Bataille : des essaies de Flamous, des insectes aux allures de moustiques, même s’ils devaient bien faire la taille d’une noix, ayant l’abdomen s’illuminant la nuit et ayant la facheuse tendance à être incandécent quand le petit animal se sent menacé, ou qu’il lui ai indiqué d’être agressif. La morsure de la Flamous, si elle est très douloureuse pour les humains, est surtout une importante gêne qui est accentuée par les brûlures que le contact avec son abdomen peut provoquer.

Toutefois, cette ruse n’allait certainement pas stopper le démon qui s’était présenté en première ligne. Au mieux le ralentir et le constatant, le général Leroy et le maréchal Von Schlacht se mirent en position pour l’accueillir ensemble tout en indiquant aux autres troupes que dans cette éventualité, les phalanges devaient éviter le combat et les troupes de réserve empêcher que les ouargues, les chiens des enfers et les hommes soumis n’interviennent.

Les membres de ce duo d’officiers avaient été camarades de promotion à l’Académie, en tant que cadets de la Garde Royale et formaient depuis longtemps un duo redoutable. L’épreuve suprême de leur entente allait bientôt surgir de la nuit que les Mages de Bataille commençaient à dissiper.

Le commandement de la Grande Armée, en prévision de l’affrontement avec le démon, fut dévolue au général Villier qui, voyant depuis Fort Schlacht le nuage se dirigeant vers les arrières de la Grande Armée, ordonna que les Mages de Batailles couvrant les arrières invoquent de quoi identifier si ce nuage était du gaz, un essaim ou quoi que ce soit d’autre afin de pouvoir préparer la défense des arrières de la Grande Armée. Quant au commandant Rahzel, l'ordre concernant les mages ennemis fut renforcé. Désormais, elle devait mettre hors d'état de nuire les mages en question aussi vite que possible.
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Dim 27 Oct - 12:45


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Gilbert Nehario + Kyron + Golb + Xazax

Temporalité : 15e jour après couronnement - 8h00

Spoiler :


L'obscurité ne gênait nullement les mouvements des troupes démoniaques qui pouvaient constater que les archers ennemis s'étaient repliés rapidement derrière leurs lignes tendis que les mages de bataille faisaient leur travail en contrecarrant leur obscurité, ou du moins en l'atténuant assez pour ne pas être gêné.

Kyron de son côté ne fit qu'à peine trembler de peur les mortels pourtant pitoyables qui lui faisaient face. Tant pis. Il leur faudrait donc les noyer dans l'horreur avant de prendre le dessus. C'était dans leurs cordes.

Krul observait de loin les évènements.

L’instant où Kyron, ses chiens infernaux et les hommes soumis se jetteraient sur les phalanges approcha mais le sang ne se répandit pas dans le camp visé. Si le démon s'était rendu compte que le sol venait d'être modifié, sa meute et lui-même ne s'étaient pas arrêtés our autant, bien au contraire, ils avaient accéléré l'allure.
Kyron avait tout de même transmis l'ordre immédiat aux troupes de s'arrêter, la lenteur d'esprit des soumis ne leur permit pas de s'affranchir des pertes. Kyron observa donc, non sans un certain intérêt morbide il fallait l'admettre, les soumis les plus en retrait dans ce champ de mines runiques, d'exploser. C'était bien pensé. Un piège qui était en train de se refermer sur eux, du moins, sur ceux qui étaient étaient pris dans le champ. Les soumis seraient les plus durement touchés. Ce qui n'était rien. Ils étaient les sacrifiables.

Krul ordonna à ceux encore en dehors de ce champ de reformer les rangs et de s'arrêter. Les troupiers orcs qui constituaient la seconde vague subirent des pertes eux aussi mais n'étant pas totalement engagés dans le champ de mines, s'arrêtèrent à temps pour limiter leurs pertes en pestant contre cette manœuvre par des cris de rage et des insultes notamment. Quand aux autres... Hé bien dans une guerre il fallait être prêt à casser des œufs. Il ne pourrait apparemment pas s'affranchir de pertes conséquentes sur leurs soumis.

Kyron était toujours dans le champ de mines et après les premières explosions, par sécurité, avait renforcé son corps et celui de sa monture de carapaces semblables à celles de sorte de scarabées infernaux géants qui pullulaient dans certaines zones des enfers, les rendant parfaitement insensible à la plupart des types de chocs existants. En subissant les premiers, Kyron grimaça, déçu. Il avait visiblement surestimé la puissance des explosions.

Une explosion beaucoup plus forte se déclencha finalement au centre et les archers ennemis reprirent leurs tirs, rendus nuls par un sort mineur de mur de vent.

L'explosion de son côté fut telle que même sa meute subie quelques pertes. A peine une quinzaine de chiens certes mais c'était pas si mal pour de simples mortels que d'avoir réussi à en emporter autant en un coup. Les seuls qui avaient succombé furent en fin de compte les créatures malchanceuses présentes au cœur de la grosse explosion qui s'était déclenchée au centre, ou ceux qui avaient subit plusieurs explosions de plein fouet. Quelques unes étaient blessées mais il faudrait plus pour se débarrasser de ces monstrueux chiens de gardes.

Kyron de son côté fut désarçonné, et retomba de sa monture. Projetée à trois mètres de là malgré son poids, la créature se releva. Sonnée, elle gronda et Kyron lui ordonna de se replier.

Krul ordonna à Kyron de se replier. Ce dernier se contenta de faire apparaitre dans son dos d'immenses ailes et, s'aidant de la magie pour se propulser, s'élança à grande vitesse vers les troupes qui tentaient de se placer en retrait.
Krul ayant déjà déployé ses dissipateurs, l'un d'eux se chargerait de permettre à Kyron d'entrer dans le tas sans être ralenti, toute tentative magique pour le ralentir se faisant dissipée ou amoindrir de sorte qu'il ait un impact ridicule. Les autres étaient dévolus à permettre à leur prochaine attaque d'avoir un maximum d'impact en dissipant les protections et sorts éventuellement capables de faire une différence, aussi peu probable que cela soit.

Une petite partie des cultistes soutenaient les dissipateurs tendit que les autres prenaient l'énergie colossale canalisée par Krul pour la canaliser vers un autre point. Ils finissaient simplement de canaliser un sort qui allait sans aucun doute leur montrer la puissance réelle d'un démon intermédiaire, bien que ça ne soit pas ce dernier qui lance le sort, Krul se contentant de leur fournir de l'énergie vu que la sienne se renforçait et se régénérait encore plus rapidement que le commun des démons.
Et puis subitement, toute l'énergie accumulée sembla disparaitre dans les cieux qui se chargèrent de lueurs rougeoyantes alors qu'un grondement assourdissant emplissait les cieux.

Transperçant les nuages, fendant les cieux à toute allure, des météores s’abattirent sur les troupes ennemies. Chaque roche d'un mètre d'envergure provoquant une explosion de souffre et de feu, brulant vifs et balayant tout ce qui se trouvait dans un rayon de 15 mètres autours. Chaque rocher en tombant se fendaient pour éclater en de multiples morceaux aussi coupants que des lames de rasoir qui, au vu de la force de l'explosion, pénétreraient même au travers des armures et transperceraient la plupart des boucliers.
Ce n'était qu'une centaine de météores. Une attaque considérée comme "mineure" aux enfers. Il faut dire que lors des magnifiques périodes qu'étaient les guerres célestes, c'était presque toute une face de la planète qui pouvait être submergée par un tel sort si tant est qu'un démon primordial ne le lance. Une armée telle que celle de Targatt n'aurait jamais le temps d'évacuer, ni de se protéger contre les différentes vagues que comportaient chaque pluie. Même en érigeant des boucliers, ces derniers seraient soit dissipés par les mages alliés aux démons, soit ils cèderaient face dès la première vague. Sans parler de l'énergie phénoménale qu'il leur faudrait déployer pour ne serait-ce qu'essayer cela. Dans le pire des cas, ça aurait au moins le mérite de les vider de tous leurs moyens de défenses, et de leur énergie magique.

Krul avait prévenu Kyron de dégager, il n'avait pas voulu. tant pis pour lui. Il avait beau s'être renforcé, si il se prenait un météore de plein fouet il en crèverait certainement. En revanche, renforcé tel qu'il l'était, le feu, le souffre et les morceaux de roches ne lui feraient rien. Si il survivait à la pluie de météores, il aurait tout le loisir de finir les survivants. Quand aux pitoyables moustiques qu'ils avaient fait apparaitre, ils pouvaient bien se charger de finir les quelques soumis qui avaient survécu, peu importait, ils seraient balayé au même titre que cette soit-disant armée qui osait s'opposer à eux.

Toutefois, peu soucieux de laisser le hasard faire, Krul ordonna à Xazax, leur agent dormant, d'agir "de la meilleure qui soit". Il comprendrait aisément.

Après les premiers impacts, Defileer et son essaim se mit en mouvement. Camouflés jusque là par les hautes herbes de la plaine et parfaitement immobiles, ils s'étaient finalement élevés dans les airs. Le petit nuage avait pris soin de ne se révéler qu'après les premières déflagrations de sorte à limiter l'intérêt qu'on pourrait lui porter puisqu'ils seraient occupés à se défendre face à des évènements nettement plus inquiétants. Volant en rase motte, le nuage se déplaçait en s'étendant presque au maximum de sorte à se "diluer" dans la nature et limiter encore davantage leur visibilité. Ils attaqueraient eux aussi dès la fin de la pluie de météores. Si ils en avaient la possibilité. Defileer avait beau n'être qu'un démon insecte et en soi, mineur, il n'en demeurait pas moins un être pensant et ne se jetterait donc pas bêtement dans un piège si la situation ne lui était pas favorable. A moins d'en recevoir l'ordre évidemment.

Les troupiers orcs étaient également sur le qui-vive, impatients de retourner à l'attaque. Ce qui Krul entendant faire là aussi dès la fin de météores. Les forçant à reprendre leur position et à se préparer à l'assaut, il fit en sorte que les rares soumis respectés des mines se placent de sorte à leur ouvrir la marche. Ils mourraient, les orcs aussi, mais permettraient un passage "sur".

---

La troupe de Razel s'était mise immédiatement en marche, tentant de contourner les troupes ennemies pour les prendre à revers et essayer de s'occuper des cultistes et autre mages dévoués aux démons, mais ces derniers seraient contraints de pénétrer sur le terrain de jeu d'Ava et si possible, sans se faire repérer parla horde de ouargues qui patientaient jusque là.

Malgré la mobilité des mercenaires, elle demeurait insuffisante pur échapper aux ouargues si ces derniers les "sentaient". Il leur faudrait un peu de temps pour contourner et agir. Il fallait espérer que l'armée de Wilhelmine tiendrait le coup jusque là, ce qui n'était pas certain vu ce qui leur tombait sur la gueule, littéralement. Les hommes de Razel n'avaient pas qu'Ava comme soucis, ils avaient aussi pu déterminé que des golems filaient vers le champ de bataille. Ils arriveraient juste après les météores vers un des flancs arrière. Plus l'armée de Wilhelmine reculait, et plus vite elle entrerait en contact avec eux. Le nuage de poussière qu'ils déplaçaient à chaque pas laissait peu de doute quand à leur taille, leur force et leur résistance.

Quand à la brume qui s'épaississait à l'arrière, impossible de dire d'où elle venait exactement, de là où étaient les voltigeurs, ils ne pouvaient pas en déduire grand chose, leurs scrutations étant rendues inutiles. La brume les atteindrait également.

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Wilhelmine Schlacht

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Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Jeu 7 Nov - 18:19
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
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Puissance moyenne : 149
Il y a maintenant presque quinze ans, alors qu'elle n'était qu'une adolescente, elle s'était retrouvée en duelle contre une personne bien plus colossale et puissante qu'elle. Malgré sa basse naissance, comme elle, il était parvenu à l'Académie et dans ce cours de duel, il avait fallu qu'elle se trouve contre une montagne. Naturellement, tous les locaux de Targatt avaient pris le parti de soutenir celui qui, en plus de dominer d'une bonne tête et demi son adversaire, avait l'avantage d'être né et d'avoir grandi à Targatt. Elle était donc seule contre lui avec la foule qui ne lui souhaitait que la défaite. Quand le combat débuta se fut non seulement un déchaînement de force brut qui s'opéra, mais aussi une attaque fulgurante, rapide, agile. Puis, alors que les autrs duels trouvaient rapidement une issue, celui dans lequel elle s'était engagé n'en trouvait aucune. Lui multipliait les coups sans donner l'impression de fatiguer et elle les éviter sans cesse, chargeant de temps à autre quand une faille se présentait à elle. In fine, lui et elle se donnèrent en même temps le coup de grâce. Elle car elle se prit finalement la grosse masse d'arme de son adversaire dans le flanc et lui car les multiples blessures légères qu'elle lui avait infligé finirent par avoir raison de lui.

Après ça, ils furent envoyés à l'infirmerie de l'Académie et même si elle était une Méridius et lui un Sélionn, ils devinrent amis, de très proches amis qui inclurent plus tard un jeune cavalier timide et peu bavard. Tout trois s'entreaidèrent, grandirent ensemble tant et si bien qu'ils entrèrent ensemble dans la Garde Royale, la réformèrent ensemble et désormais étaient les commandant de la seule force armée qui aurait dû être capable de vaincre les démons.

Mais alors que le maréchal Von Schlacht rouvrait les yeux et les dirigeaient vers le ciel inondés par les enfers qui s'abattaient sur elle et ses hommes, elle saisit la main de son vieux camarade en armure qui ne lavait jamais quitté et avec un léger sourire lui lança : "Nous nous retrouverons au Valhalla..."

Ces mots furent les derniers du maréchal. Ces mots furent les derniers du commandant en chef de la Grande Armée et au Fort Schlacht, alors que les impressionnantes explosions des météores s'écrasant dans la partie de la plaine faisait un bruit plus terrible que celui du tonnerre, un silence s'installa. Personne ne semblait en revenir et tous les mages télépathes du Haut-Commandement restèrent sans voix alors que d'un seul coup, dans leur tête et dans les terminaux d'Arachné, il ne restait plus que le silence alors qu'un instant plus tôt, les informations ne cessaient d'arriver. Désormais il n'y avait plus rien et le général Villier, à l'extérieur de la tente de commandement en train de regarder, froid, le déluge de puissance qui s'abattait sur le lieu où se trouvait la Grande Armée, ne disait rien. Il était aussi stoïque qu'à son habitude, plongé dans ses pensés et ses idées.

Un des télépathes le sortis toutefois de sa torpeur en lui hurlant, depuis l'intérieur de la tente, qu'il recevait un message ! Bien évidemment, le général rentra dans la tente au pas de course. Des survivants à un tel déluge de puissance ? C'était presque impossible à croire ! D'autant que le nuage d'obscurité, avec les déflagrations, s'était dissipé et qu'au terme du déluge céleste, les troupes infernales se jetaient sur l'endroit où se trouvait autrefois la Grande Armée. Le général Villier arriva rapidement au dessus du télépathe qui lui montra alors son terminal Arachné où pouvaient être aperçu plusieurs survivants !

Ils n'étaient pas nombreux. Tout au plus, le télépathe pouvait en compte une trentaine. De deux-mille hommes, entraînés, fidèles et disciplinés, il ne restait que trente soldats, archers et mages de batailles et à côté d'eux, les cent-cinquante hommes du commandant Razhel et la Garnison de Fort Schlacht. C'était à peine croyable. Pourtant, l'un des survivants télépathes qui prit rapidement la parole alors que les hurlements de la meute infernale se faisaient de plus en plus fort et attestant de leur approche, ne fit que confirmer leur modeste nombre.

Sa description de ce qui l'entourait manqua de peu de faire vomir le télépathe au côté duquel se trouvait le général Villier. Il ne restait plus rien de la Grande Armée. Aucune trace des officiers et de la plupart des soldats. Non. Il n'y avait plus rien. Les boucliers des mages de bataille s'étaient instantanément effrité sous l'effet des météores et celles-ci, trop large et trop puissante, effacèrent de ce plan tous les hommes et les femmes qui se trouvaient en dessous. Eux n'avaient survécut que par la bonne grâce des dieux et à cause du fait que sur les trente survivant, dix étaient des membres des Confrérie de Mages de bataille, les plus puissants de l'armée, qui étaient là car ils protégeaient une cache d'arme importante pour la Grande Armée.

Malheureusement, et le général Villier n'attendit pas plus longtemps pour le leur dire, ils avaient survécut pour mieux mourir. Fort Schlacht ne pouvait leur venir en aide et ils devaient, par conséquent, tout faire pour emporter avec eux le plus d'ennemis.

"Je ne vous demanderai pas, soldats, de faire l'affront au destin de survivre ! Je ne vous ferai pas le deshonneurs de reculer et de chercher par tous les moyens à nous rejoindre ici au Fort Schlacht. Aujourd'hui est le jour de votre mort et vous l'avez choisi. Respectez votre décision et battez vous avec toute la rage que Lehadín voudra bien vous donner ! Déchaîner la colère de Korda sur vos ennemis et faites mentir tous ceux qui ont cru que vous n'étiez pas capable de combattre cet ennemi ! Aucun de vous ne doit mourir sans avoir emporté au moins dix de vos opposants ! Maintenant, détruisez votre terminal et mourrez en héros ! Nous nous retrouverons au Valhalla !"

La communication se termina et au milieu du champ de bataille, le télépathe fracassa au sol le terminal Arachné en sa possession avant de récupérer sa lance. Ils n'étaient plus que trente au milieu d'une plaine lunaire. Dix mages de bataille, quinze archers et cinq Jeagers. Les autres qui étaient en première ligne et trop éparses n'avaient pas eu leur chance de survivre. Il appartenait à ce qui restait à la Grande Armée, les derniers survivants, de montrer ce qu'il coûtait de les combattre. Les démons pourraient arriver par milliers, ces hommes et ces femmes emporteraient avec eux, comme il leur était demandé, autant d'ennemis qu'il le faudrait.

Ainsi les Archers ayant bien compris qu'ils ne servaient à rien de tirer à distance se mirent à tirer à seulement quelques mêtre de leurs cibles, usant de sort de vitesse pour augmenter leur rythme de tir. Les Jeagers prirent d'assaut tout ce qui s'approchaient trop prêt des Archers et des Mages de Bataille tandis que ceux-ci repoussaient comme ils pouvaient l'ennemi avec de la magie élémentaires et des invocations en tout genre. Tandis que le sol se félait sous les pieds des forces infernales, que des dents de roches sortaient du sol pour empaler les malheureux et que le feu brûlait les plus faibles, certains mages œuvraient à repousser la masse d'insectes démoniaque avec des milliers de flamousse ou avec des boucliers magiques.

Pour sûr, chaque homme qui tombait emporterait avec lui plus d'ennemi qu'il le faudrait. Tel était le courage des hommes. Tel était le courage des héros. Mais le courage ne sauve pas ceux qui sont condamné à mourir et l'ennemi, malgré l'ultime résistance de ces survivant finit par atteindre le dernier mage de bataille. Avec mourrait le dernier soldat de la Grande Armée déployé face aux démons. Cependant, il serait celui qui appliquerait avec zêle les ordres du général Villier. Car, tandis que tous les autres combattaient, lui s'était mis en tête d'utiliser de la meilleure façon qui soit cette cache d'arme que lui et ses frères mages devaient protéger. Ainsi, les autres ne combattaient et mourraient pas simplement pour un héroïsme égoïste. Non, ils mourraient pour donner assez de temps à ce mage de bataille pour finir une écriture runique qui activerait les centaines de mines stockées dans cette cache d'arme et qui n'avaient pas été déployées sur le champ de mine que les forces infernales avaient activées précédemment. Ainsi, quand il mourut de la main de l'ennemi, la disparition de son essence vitale réveilla les runes des mines qui d'un seule coup se déclenchèrent.

Un immense halo bleuté se répandit tout autour du point d'explosion, précédent l'immense déflagration et toutes les destructions qui allaient avec. Alors, toutes les caches d'arme qui n'avaient pas explosé avec les météores explosèrent aussi, prenant toutes les forces ennemies au milieu d'un damier disparate d'explosions de diverses envergure mais qui ne pouvaient pas rivaliser avec celle déclencher par ceux qui furent les derniers survivants de la Grande Armée.

De nouveau en train de regarder le champ de bataille, le général Villier fit venir un jeune soldat qui aurait initialement dû être dans cet enfer. Cependant, le manque d'estafette et le jeune âge de ce soldat le rendait parfait pour une mission de transport de message pour le haut-commandement. D'autant que les Mages de Bataille de la Grande Armée avaient assuré au général la prédisposition du jeune homme aux communications télépathiques.

"Jeune homme, vous avez énormément de chance de ne pas être là-bas... enfin, voici un message pour la Reine Luthièn. Je ne vous fais pas un dessin quant à son contenu au vu du fait que tout le monde est au courant dans le fort de la destruction de la Grande Armée. Prenez un cheval et empruntez la route le long du fleuve pour rejoindre Targatt le plus vite possible. Les défenseurs de la cité doivent savoir que nous ne pouvons plus rien pour eux..."

Le jeune homme pris le message, enfourcha un cheval et parti au galop en direction de Targatt. Maintenant il restait à prier que Targatt soit capable de tenir sa position. Quant au commandant Razhel, le général Villier se passa de mentionner la destruction de la Grande Armée et lui ordonna de se diriger vers Targatt pour appuyer la défense de la cité. La lutte dans la Vallée d'Helmancourt venant de prendre une toute autre tournure avec l'augmentation brutale de toutes les défenses de Fort Schlacht. Il faudrait bien plus que quelque météore pour venir à bout de ce bastion.
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Lun 18 Nov - 18:06


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Temporalité : 15e jour après couronnement - 8h30

Spoiler :


L’enfer de flamme tombait sur la vallée, les destructions générées seraient démentielles… même plus que cela car réagissait aux sorts explosifs de l’armée humaine, ce fut le terrain entier qui fut dévasté dans un déluge d’explosion. Si Krul et les cavaliers étaient alors assez en retrait, ce ne fut pas le cas du reste de l’armée qui subit alors des pertes aussi colossales que les humains.

Le reste des villageois avaient ainsi été balayés tout comme les troupiers Ouarges bien trop exposés ainsi qu’une grande partie des archers. Keulm enrageait, les météores de Krul avaient été aussi efficace mais lui même à peu de chose aurait pu mourir. Bien qu’il était en vie , il était salement amoché, si bien qu’en sang et avec de multiples blessure, il recula difficilement pour se poser à terre avec le reste des archers qui avaient survécu. Tout cela sous le rire amusé de Gren qui aurait bien aimé assister ainsi à sa fin.

De son coté Defileer et son essai n’avait pas eu autant de chance, balayé par l’explosion aucun n’en avait réchappé. Le premier des démons intermédiaires étaient mort. Xaxas de son coté avait pu rapidement trouver le corps d’un survivant à moitié blessé et qui se trainait difficilement vers les restes de la Grande Armée.

Pour finir Kyrion pour son imprudence est celui qui avait prit de plus fouet l’explosion mais de part sa résistance exceptionnel et ses capacités de renforcement, il avait survécu non sans récupérer les forces perdus en drainant l’énergie vitale de survivant par si et par là.

Il y a suite à l’explosion un blanc pendant quelques dizaines de seconde où les forces démoniaques ne sachant pas ce qu’elle devait faire à moitié stupéfaite à moitié choqué par ce qui venait de se produire peinant encore à tout comprendre.

Kyrion qui avait retrouvé ses forces jeta alors un regard vers Krul qui leva alors le bras. Les démons avaient beau avoir encaissé pour beaucoup, les humains avaient subit d’autant plus et il était hors de question d’attendre les renforts, ce qui laisserait aux restes de cette armée le temps de se préparer.

Krul leva alors la main vers Targatt et ordonna aux armées de se remettre en avant. Toutes les mines avaient visiblement explosé et il serait étonnant que les humains puissent avoir eu le temps de préparer d’autres combines magiques dans ce lieu.

Dirigée par Kyrion, une nouvelle vague de chien de l’enfer avançait donc vers les restes de l’armée qui se trouvait sur le chemin en direction de Targatt, suivit rapidement par les cavaliers ouargues et le reste des troupes. Krul prenant toutefois soin de se prévenir d'une possible attaque par derrière d'une autre partie de cette armée qui se trouverait au sud. La zone étant sous contrôle, l'armée donc marchait en direction de Targatt.

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Wilhelmine Schlacht

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Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Lun 13 Jan - 18:46
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149
L’attaque des météores n’avait pas été sans effets sur l’ennemi. Le champ de ruine qu’elle avait laissé avait aussi, du fait de leur propre négligence, entamé les rangs de l’armée démoniaque et des démons eux même.

La dévastation était immense et de ce qui devait être l’élite des personnes en arme de Targatt il ne restait que Fort Schlacht et des bannières grignotées par le feu, quelques lances pulvérisée et tout au plus des morceaux de membres à peine reconnaissables. Mais l’explosion des météores, qui avait si durement entamé l’armée démoniaque n’avait de toute évidence rien laissé de suffisamment important pour discerner les vestiges de cette Grande Armée de Targatt. Elle avait été vaporisée, détruite et il n’en restait plus rien. Pas même la saveur d’une magie résiduelle car pour cela, il aurait fallu un corps auquel l’âme des morts se raccroche.

Ce constat, le général Villier l’avait fait transmettre par la voie du réseau Arachné jusqu’au Palais Royal et Constantza Von Schlacht avait déjà dû avertir Sa Majesté la Reine Luthièn du sort de la Grande Armée. Mais pour être sur que cette information parvienne au Palais, un soldat fut envoyé. Un soldat qui avait été choisi peu de temps avant la bataille avec plus de soin qu’il n’y paraissait. En effet, alors que le général Villier le regardait longer à vive allure l’Helmancourt pour rejoindre Targatt avant les démons, il lâcha un « Tout est prêt ? » auquel plusieurs archers répondirent avec fermeté oui. Alors le général ordonna que soit fait ce qui devait être fait et les archers se placèrent sur les remparts de Fort Schlacht, prêt à tirer sur le cavalier. Pourquoi ? Parce qu’il fallait être suffisamment bête pour croire qu’une armée composée de plusieurs dizaines de mages spiritualistes ne ressente pas les légères variations chez cet individu à mesure que les informations sur les démons parvenaient à la Grande Armée. Elles avaient été très légères entre le départ des démons d’Arakis et de Melghir. Mais depuis leur arrivé dans la plaine d’Helmancourt, ces perturbations négatives se multipliaient. Il ne fallait pas prendre de risque et pour confirmer cette idée, le jeune homme fut tiré de ses fonctions dans le rang pour être admis là où il pourrait tout entendre et tout voir, le quartier général de la Grande Armée, à Fort Schlacht. Là, les perturbations se firent encore plus grandes et suprême presque quand l’annonce de la destruction de la Grande Armée fut confirmée. Cet individu, même si cela était contre son grès ou volontairement, transmettait des informations à l’ennemi. Il était donc nécessaire de l’éliminer en temps et en heure pour l’empêcher de transmettre la suite du plan du maréchal Von Schlacht.

Mais cette mise à mort ne pouvait intervenir que lorsque le bon moment se manifesterait. Pour l’heure, l’activité du quartier général, qui s’était l’espace d’un instant, figé en voyant la Vallée d’Helmancourt accueillir les feux des Enfers, reprenait de plus belle. Des demandes d’informations provenait de partout, des chariots de ravitaillement entraient vides dans le fort et sortaient plein avant de soudainement disparaître quelques mètres après les larges portes de bois des fortifications. Au milieu de la tente de commandement était revenu le général Villier qui supervisait avec attention tout ce chassé-croisé d’informations, de troupes et de matériel.

Lui aussi transmettait des informations sur ce qui se passait aux rares troupes encore dehors et qui surveillaient, parfois à découvert, l’armée démoniaque. Une surveillance accrue qui ne semblait pas déranger les démons et leurs sbires. Non, ceux-ci, alors qu’ils marchaient à vive allure vers le nord en direction des murailles de Targatt, semblaient bien plus enclins à discuter en eux. Plus que cela même, à s’opposer tant et si bien qu’ils finirent, sous le regard attentif des observateurs et de la troupe de Razhel par en venir aux mains et aux sortilèges. Les rares mortels encore vivant choisirent des camps et les démons, non loin de Targatt, se mirent à se déchainer entre eux. Ils laissaient couler sur la terre leur propre sang et à coup de sortilège, de hache, d’épée et de lance, se mutilaient les uns les autres. Une boucherie d’une puissance inimaginable qui aurait été terrible si elle avait été dirigée vers la Grande Armée. L’orchestre mortuaire de cet affrontement camouflait tout. Le chant des corbeaux qui, déjà, volaient au-dessus du charnier des météores, le bruit du vent dans les arbres et même le bruit des combats dans la cité de Targatt.

La Reine Luthièn avait au moins eu raison sur ce point et le maréchal Von Schlacht avait bien fait, malgré son refus d’admettre qu’elle ne l’avait pas envisagée et elle le refuserait pour toujours, que les tensions entre les démons étaient leur meilleur allié. Wilhelmine Von Schlacht avait misé sur le fourberie et sur la fatigue de son ennemi tout en rajoutant à son plan son souhait que les échecs ou les succès trop rapides de ses ennemis les poussent à être moins vigilant tout en étant plus affaiblis. Les fruits de la victoire tombés trop tôt dans leur bouche, les démons pourraient devenir impétueux et souhaitant détenir seuls la torche de la victoire finale, feraient tout pour éliminer leurs alliés d’hier. Sous les yeux des éclaireurs, cette théorie s’était mise en marche. Les démons avaient épuisé presque toutes leur armée pour venir à bout de la Grande Armée et maintenant qu’ils pensaient la victoire acquise, ils ne se concentraient plus que sur eux-même, se livrant bataille entre eux pour déterminer qui prendrait la cité d’assaut et qui soulèverait la tête de la Reine surement. Mais cet entrain à vouloir se proclamer seigneur parmi les mortels les avaient rendu aveugle à un ennemi qui, depuis le début, avait su se jouer d’eux.

Car depuis le début, les démons n’avaient transpercé le cœur d’un seul humain ou membre du Petit-Peuple qui faisait partie de la Grande Armée. Non, ils avaient subi les pièges successifs de son chef. Ils avaient subi les flèches des arches et les mines runiques des mages de bataille. Cependant, avaient-ils rencontré ne serait-ce qu’une seule résistance réelle ? Une seule ligne de front ? Avaient-ils eu la preuve que cette armée qu’ils devaient combattre avait été détruite ? Avaient-ils pris la peine de demander à celui des leurs qui avait infiltré les rangs de la Grande Armée s’il y avait un piège ? Non. Rien. Les fruits de la victoire étaient tombés trop tôt dans leur bouche et maintenant, à cause de leur propre bêtise, ils allaient en subir les conséquences.

Alors que les derniers ouargues, gobelins et autres sbires des démons étaient tombés, le dernier coup de hache se fit entendre. Fracassant ce qui restait de reconnaissable de Lucion, Astrogath sortait de toute évidence grand vainqueur de cette lutte de pouvoir interne. Toutefois à quel prix ? Il était personnellement blessé et il ne restait avec lui que quelques sbires et aucun de ceux-ci n’allaient pouvoir le prévenir de ce qui allait arriver. Non aucun car le seul qui aurait pu voyait son vaisseau s’effondrer au sol, plusieurs flèches plantées dans son corps désormais sans vie. Au même moment, le voile se levait enfin autour d’Astrogath : il était l’infanterie de la Grande Armée, bien plus vivante que ce qu’il aurait pu croire et sans même attendre une réponse, les flèches se mirent à pleuvoir vers les sbires du démon encore en vie. Des centaines de flèches toute précédées de réceptacle lancés avec des frondes et qui, à l’impact des flèches sur eux, explosaient, projetant dans toutes les directions de fines lames de métal, tranchantes comme des lames de rasoirs. Les mages de Bataille s’assuraient que rien ne pouvaient advenir aux troupes de la Vieille Garde par le sol ou les airs et surtout, portaient une attention toute particulière à une éventuelle corruption. D’autres mages de bataille façonnaient une sorte de barrière magique pour contenir le démon là où il était et l’empêcher de passer au-dessus de l’encerclement. Enfin, la Vieille Garde était secondée par les Jägers qui, à la moindre attaque des sbires du démons, surtout les chiens des enfers, se faisaient une joie de les attirer de force de l’autre côté du mur de bouclier et s’acharner dessus à plusieurs pour leur donner la mort. Quant au démon lui-même, les troupes restaient à bonne distance de lui. Hors de question de prendre le risque de se voir écraser d’un seul coup de hache ou de masse de la part de ces êtres magiques.

Cependant, quand les sbires furent réduits au silence et le démon, à chacune de ses tentatives de rompre le mur de bouclier autour de lui, attaqué sournoisement dans le dos par quelques Jägers plus téméraire que les autres, une voix féminine, en germanique, forte, se fit entendre. Tous les soldats étendirent alors le cercle qu’ils formaient autour du démon tandis que la personne à l’origine des ordres en Germain fendit les rangs accompagné d’un grand homme en armure : Wilhelmine Von Schlacht et le général Leroy.

« Finissons en maintenant démon… »

Le maréchal et son général se mirent en garde tandis que les hommes autours gardaient leurs positions et surtout surveillaient les alentours en cas de coups fourrés de l’ennemi. Schlacht se plaça juste derrière Leroy qui chargea le démon. Profitant de la contre-attaque du démon, Schlacht remonta le bras de son ennemi et de sa lame visant ce qui ferait un magnifique trophée : la tête.
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Lun 13 Jan - 19:25


Entrée en matière


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Krul + Defileer + Gren + Keulm

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Gilbert Nehario + Kyron + Golb + Xazax

Temporalité : 15e jour après couronnement - 10h00

Les choses n'avaient pas forcément évolué en la faveur des démons, aussi bien entre les murailles de Targatt qu'à l'extérieure de celles-ci.

Si Kyron et Krul avaient cru, jusqu'à ce qu'ils se fassent trahir par Astrogath, à une victoire éclatante de leurs force sur la Grande Armée commandée par Wilhelmine Von Schlacht, c'était parce que celle-ci avait largement cherché à le leur faire croire et surtout, par une grande culture du secret, avait gardé son principal atout bien loin des risques de se retrouvé révélé à l'ennemi, la présence de Xazaz dans les rangs de la Grande Armée confirmant cette nécessité.

Trop fort pour être vaincu de manière conventionnelle, la jeune maréchale usa du réseaux Arachnée lui-même pour se donner un avantage par rapport à son ennemi. En ajoutant des runes supplémentaires aux balises du réseau Arachnée, non seulement elles conservaient leur utilité de relais de communication entre la troupe, Fort Schlacht et le Palais d'Opale, mais pouvaient aussi devenir des vecteurs d'illusion puissants, pouvant se jouer de l'oeil des sbires des démons et de ceux-ci avec suffisamment de force pour faire disparaître une armée toute entière.

C'est ainsi que la jeune maréchale parvint à tromper les démons en les attirant dans les champs de mine successifs et surtout, sous leur propre excés de pouvoir : les météores. Même si celles-ci n'avaient pas été envisagée en particulier par le commandant de la Grande Armée, elles répondaient à son souhait d'épuiser son adversaire et le pousser à l'erreur. Cet épuisement fut obtenu avec l'élimination par les météore de plusieurs démons mineurs et surtout des restes de troupes au sol des démons alors même que la Grande Armée étaient à plusieurs centaines de mètre du lieu de l'impact, savamment caché par les illusions du réseau Arachnée. Certes cette manœuvre coûta une cinquantaine d'homme à la Grande Armée. Mais les dégâts fait à l'ennemi furent tels que ces hommes et ces femmes allaient devenir des héros. La supercherie étant fixée, il ne restait plus qu'à attendre que les démons fassent une erreur

Cette erreur vint avec le naturel des démons de toujours obtenir plus de pouvoir par rapport à leurs congénères. Non seulement la victoire les força à négliger leur ennemi, mais aussi la possibilité d'une victoire totale les amena à se retourner les uns contre les autres, provoquant un bain de sang à seulement une centaine de mètre des immenses remparts de Targatt. Le tumulte de cette boucherie offrit alors tout le temps et le camouflage nécessaire à la Grande Armée pour se positionner autours des quelques démons et sbires survivants et le moment venus, donner le coup de grâce à celui qui pensait sortir vainqueur de cette guerre : Astrogath, celui qui avait mené ses frères à la guerre, assuré leur tranquilité en achetant Mala Auris et l'un des penseurs de toute cette campagne.

Cependant, malgré sa grande force et son intelligence, il restait un être blessé et grandement affaiblis, comme ses sbires qui ne purent rien pour le protéger de cette Grande Armée dont les seuls éléments fatigués étaient les Mages de Bataille. Wilhelmine Von Schlacht et son second, le général Leroy finirent ce que leurs hommes avaient commencé et après un long combat, épuisant pour les deux mages, la tête du démon tomba, sur le sol de la plaine avant d'être déposée, en signe de victoire, avec la tête des autres commandants démoniaques, au pied de la Reine Luthièn par un des lieutenants du maréchal Von Schlacht.

Ce dernier n'avait pas pu faire le déplacement lui-même car à peine la bataille terminée dans la Vallée d'Helmancourt, la Grande Armée marcha sur Arakis et Melghir. Les deux cités, sans défense et éprises de peur de leurs habitants, n'opposèrent aucune résistance aux deux corps d'armée qui les occupèrent presque simultanément. Wilhelmine Von Schlacht pris elle-même le commandement des troupes s’attaquant à Melghir et le général Leroy celles qui occupèrent Arakis. En deux semaines, les deux cité étaient tombée sous le joug d’un nouveau maître, bien plus clément et humain que les démons et fort de ce nouveau pouvoir, celle qui avaient toujours rêvé de s’élevé dans le monde fit venir le Grand Prêtre Hayili pour se faire couronner, selon ses propres terme, Vice-Reine d’Arakis et Melghir. En une semaine, non seulement Wilhelmine Von Schlacht a obtenir ce qu’elle avait touours souhaité, mais elle avait aussi donné vie aux promesses de Drake Leckard en s’octroyant des terres et en brisant définitivement l’isolationnisme de Targatt.

Si le couronnement d’une germanique dans ces cité-état fut agréablement accueillit dans les provinces germaniques, les princes d’Hésandre se mirent à s’inquiéter de cette prise de puissance des mages et les chasses aux sorcières ont repris de plus belles, tandis que se reconstruisent les deux cités marchandes, à l’image de leur nouvelle maîtresse.

Effet de l’Event :



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