Targatt - La cité profaneConnexion

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ENTRES SANS INVITATIONS

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Dim 7 Fév - 18:27


ENTRES SANS INVITATIONS



REMARQUE : Le récit suivant est une narration des évènements retranscrits à Chad Dagaronne par ses agents dans leurs rapports successifs au cours des derniers mois et semaines. Seuls les éléments connus par les agents y sont retranscrits.

L'un des plus grands projets de Drake Leckard fut d'inscrire le Royaume de Targatt comme puissance à part entière de l'Ouest du Monde Connu. Il souhaitait, dans son ambition démesurée, que Targatt cesse d'être un royaume caché, un mythe voilé de mystère et protégé par des illusions naines anciennes et puissantes.

Cette ambition, le monarque les mis d'abord en œuvre en cherchant des alliances de l'autre côté des Montagnes Noires. Hésandre était naturellement exclue en raison de sa position anti-mage bien en place. Les royaumes de Germanika, eux, furent écartés, car un risque de collusion avec celle qui n'était alors que Maréchal des Armées pouvait avoir lieu. Les Princes-Dragons, tous proches, auraient jeté au visage de l'ambassadeur l'hérésie même d'une cité mage, où tout le peuple peut faire usage de la magie là où leur culture limite l'emploi des arcanes aux héritiers des grands dragons et à leurs prètres. Les Slaviks étaient quant à eux trop loin pour les projets de Drake Leckard et les Latinéens trop frileux à l'idée de financer un royaume dont ils ne connaissaient ni les ressources, ni le potentiel.

Restait donc l'Archipel d'Albion où Brann Leckard fut envoyé en ambassade. Après quelques échanges avec les souverains locaux, le jeune ambassadeur, novice, fit plusieurs conclusions quand aux royaumes insulaires bien souvent fantasmés en raison du fréquent brouillard qui flotte au dessus de la Passe des Fous. Ainsi, le royaume d'Ultharn, l'île la plus occidentale de l'archipel, ne laissa pas entrer le jeune ambassadeur. Encore plus anti-mage qu'Hésandre et responsable d'un génocide constant des non-humain et des mages, Brann Leckard évita la potence uniquement parce que le royaume insulaire n'avait pas envie de se faire un ennemi de plus. Kalédonia, au nord, et Brynverskylfiad, au centre, accueillirent le jeune ambassadeur. Mais les deux royaumes, le premier trop inquiété par les incursions incessantes des Norz et le second perturbé par les ambitions d'Ultharn sur le Cercle de Naissance que le petit royaume garde depuis des siècles, manifestèrent peu d'intérêt envers les propositions de Targatt.

La chance finit par sourire à Brann Leckard quand il fut accueillis à la cour du Royaume de Grujdikzjadneksorliniverness, ou tout simplement royaume d'Albion en langue commune. Rapidement, intrigues et propositions permirent de mettre en place un alliance fondée sur le mariage entre le Prince Cain de Targatt et la Princesse Yseult d'Albion. Malheureusement pour les projets de Drake Leckard, son règne fut écourté par son ubris et l'alliance avec Albion vola en éclat avec le règne du Grand-archimage noir.

Toutefois, ce voyage du jeune ambassadeur dans l'archipel des druides l'amena à cotoyer d'autres ambassadeurs des puissances continentales. Targatt était donc officiellement introduite auprès des royaumes des Hommes et des Princes-Dragons -même si ces derniers la méprise-. La désignation par le Trône de Luthièn en qualité de Reine de Targatt introduit formellement Targatt auprès du Conseil Blanc des Elfes. Celui-ci se chargea d'informer les royaumes elfiques au nord des royaumes Slaviks et ceux à l'ouest de l'Arijaä.

Mais l'existence du royaume mage n'impliquait pas forcément un souhait de se lier avec lui ou d'engager des discussions de quelle que formes que ce soit. Cette nécessité pour les royaumes étrangers apparut quand les anciennes villes marchandes libres de Melghir et d'Arakis furent annexées au royaume de Targatt. Cette annexion rendait soudainement le royaume tangible pour les autres puissances, aussi bien physiquement que militairement. Alors les puissances étrangères décidèrent que le temps était venu d'amorcer leur propre introduction auprès de Targatt et de son souverain.

Mais n'étant pas invité par la Reine Luthièn à le faire, les puissances étrangères durent s'introduire toutes seules dans la cité. Et les méthodes varient d'un pays à un autre.

Les royaumes de Germanika furent les premiers à avoir une représentation, non-officielle, en Targatt. D'abord, ils profitèrent de la présence d'une des leur parmi la haute noblesse de Targatt pour faire part de leur souhait d'établir une ambassade permanente auprès de la Reine. La jeune Constantza Von Schlacht, pupille de Sa Majesté, est d'ailleurs particulièrement sollicités par Son Altesse Sérénissime pour transmettre à la Reine les félicitations, les cadeaux et les messages des royaumes d'Hochseegrad, du Grossenburg, d'Alvonburg -royaume duquel arriva également des lettres de la communauté d'elfes sylvains de Schwarzwälder (la Forêt Noire)- ou encore de la toute proche et bien connue des marchands de Targatt Principauté de Lobming.

Dans le même temps, consulats germaniks permanents furent établis à Arakis et à Melghir pour représenter les intérêts des marchands et des voyageurs germaniks, mages et non mage, dans cette partie du royaume. Mais plus récemment, alors que la cité était concentrée sur des affaires plus urgentes,  quelques caravanes cernées de gardes aux uniformes rouge et or du Grand Duché de Mittelereba se présentèrent à la Porte Ouest et investirent un hôtel particulier du quartier vodrel après qu'un individu ait payé les lieux rubis sur l'ongle. Les agents de la Sa Majesté ont depuis surveillé cette installation et ont constaté que beaucoup d'émigrés germaniks, arrivé récemment ou depuis très longtemps installé à Targatt, passent voir l'occupant de l'édifice. Les quelques informations obtenus auprès des Targattiens d'origine Germanik côtoyant fréquemment les lieux indiquent qu'il s'agirait d'une antenne des consulats actuellement à Melghir et Arakis et par conséquent, une extension du service des postes germaniks. Un grand avantage quand ces familles ont encore beaucoup des leurs de l'autre côté du Rheinen.

Toutefois, la sécurité est de mise et les gardes mittelerebiens du lieu sont particulièrement efficaces pour repousser mendiants, voleurs et voyeurs.

Les Latinéens investirent également un hôtel particulier non-loin de celui des Germaniks. Initialement, la représentation marchande des conclaves et républiques du Latinéa se trouvait sur un vaisseau ammaré dans le port de Bellum. Toutefois, voyant l'installation des Germaniks en pleins coeurs de la cité, les Latinéens ont sauté sur l'occasion. Il y avait un avantage à cela : via une petite commission mensuelle, les Germaniks assuraient la protection de la représentation latinéenne en plus de la leur. Ainsi, les Latinéens s'affranchissaient de l'embauche de mercenaires locaux à la fiabilité inconnu tout en se libérant de l'éventuel embarras lié à la présence d'une telle milice en Targatt.

Cette entrée des Latinéens en Targatt, aussi bien celle entre les murs de Targatt même qu'avant l'amarrage de leur représentation à Bellum, fut cependant précédée d'investissements et de longues discussions avec ce qui restait de la famille Bones. Cette dernière, originaire du Latinéa et toujours détentrice de quelques sièges dans les différentes assemblées et concordats marchants de la région, n'allait pas manquer une occasion de renforcer sa puissance parmi les dernières grandes familles de Targatt et sur l'économie du royaume. C'est via celle-ci aussi que les Latinéens virent leurs noms les précédés dans les rapports des Services de la Reine et du conseiller aux affaires étrangères. En effet, grâce à un accord avec le Grand Argentier par intérim de Targatt, les marchands et patriciens latinéens ont racheté une partie de la créance de la Guilde Bancaire et des Orfèvres sur le royaume de Targatt. Dans le même temps, une fois leur présence sécurisée par le contre poids financier qu'est leur détention d'une partie des dettes de Targatt, les marchands latinéens relancèrent rapidement l'approvisionnement des marchés de la cité-mage, faisant de fait plonger les profits issus du marché noir. Ainsi, toutes leurs manœuvres permirent de relancer le trafique fluviale sur l'Helmancourt et la vie économique allant avec.

Si les Latinéens sont des marchands, les Slaviks sont un peuple de la terre. Ils la travaillent comme d'un seul homme et, comme le Tsar Rouge du Tsarat d'Hortvan se plait à le dire : "Toujours en chantant". C'est ce peuple qui s'imposa à la société Targattienne le plus brusquement. En effet, tout un convoi d'immigrés slaviks arriva quelques semaines après le rituel de purification des terres. Cette longue procession devait compter presque cinq milles personnes quand elle arriva à Arakis. Certains immigrés affirment qu'ils étaient bien plus quand ils traversèrent l'Alganar. Mais beaucoup préférèrent s'installer en cours de route dans les royaumes Germanik ou en Hésandre pour certains non-mage. Nombreux sont ceux aussi qui ne vécurent pas assez longtemps pour atteindre la tant fantasmée Targatt. Au pied de ses murs, il devait être deux milles. Tous de basse naissance, fatigués, amaigris par un long et difficile voyage. La Vice-royauté avait laissé passer les mages et retenus, en tout cas selon les affirmations des membres de l'administration de Son Altesse Sérénissime, tous les non-mages en Arakis.

L'arrivée de cette population n'était pas prévue ou anticipée. Targatt fut bien avertie de leur arrivée par la Vice-Royauté qui n'avait aucun pouvoir pour empêcher les flux migratoire. Mais sans plus. Quand ces Slaviks arrivèrent dans la Vallée d'Helmancourt, beaucoup n'allèrent pas plus loin que la sortie de la Passe des Rois ou les quelques communautés agricoles qui longent la route ouest. Car ils étaient déjà heureux d'être arrivés dans un pays où ils ne seraient pas persécutés ou relégué au rang de bête de travail comme la culture Slavik l'imposait aux pratiquants des arcanes. Le reste s'installa dans ses faubourgs improvisé au pied des hautes tours de la Porte Ouest de Targatt quand ils ne pouvaient pas se payer une logis dans le Cercle. Les plus aisés de ces immigrés financèrent des maisons directement dans les parties à reconstruire du Cercle, donnant pour la première fois à Targatt quelques bâtiments de style Slaviks, alors même que toutes les autres civilisations avaient déjà imprimé un peu de leurs racines.

L'initiative de cette vague d'immigration bienvenue pour une cité meurtrie par une guerre et un massacre était le Prince Oleg Varoslav, septième héritié du Tsar Rouge. Un personnage haut en couleur et qui n'hésita pas à parcourir le Cercle en distribuant nourriture et argent pour rencontrer, comme il l'affirme "La population de ma terre d'accueille". C'est davantage la faim et l'opportunité d'obtenir quelque pièces qui attira au Prince les pauvres de la cité-mage. Mais cette initiative, en plus de l'utilité incontestables des paysans Slaviks dans le travaille efficace des terres nouvellement sauvées, font qu'il est apprécié et tandis que son nom arrive à peine aux oreilles de la Reine, il est déjà bien présent sur les lèvres des pauvres du Cercle ou des agents de l'administration foncière qui se trouve embarrassés à l'idée de laisser cet étranger acheter davantage de terre. Même si c'est pour les redistribuer entre les paysans qui ont immigrés avec lui. Désormais, le Prince Oleg s'est installé dans un petit hôtel particulier qui bord celui des Germaniks. Les allez et venus du Prince indiquent, quant à eux, qu'il semble bien connaître son voisin.

Le Royaume d'Albion, déjà bien introduit auprès de la Cour de Targatt, ne fit précéder l'installation d'un ambassadeur permanent dans une résidence proche de celles occupées par les Latinéens et des Germaniks que par une simple lettre. L'ambassade d'albion était déjà présente sous le règne de Drake et sa chute avait naturellement provoqué son retrait. Toutefois, cela ne devait être temporaire et presqu'en même temps que les Germaniks, le nouvel ambassadeur du royaume druidique s'installa et manifesta sa présence par missive. Evidemment, elle était rédigée en draconnique, la langue administrative des différents royaumes albionnais. Mais l'ambassadeur, un vieil homme à l'apparence austère, eut la courtoisie d'adjoindre à la lettre officielle une petite note traduisant, en commun, le contenu de sa première lettre. Elle n'avait rien d'extraordinaire et rassemblait les banales éloges et espérances de paix et de coopération entre les deux royaumes. Toutefois, la lettre indiquait bien volontiers que le vieil homme serait plus que ravi d'obtenir une audience avec la reine afin de clarifier sa présence dans la cité. Une diligence que les autres ambassadeurs ne semblaient guère enclin à effectué tout de suite.

Une diligence que les Norz, eux, n'avait pas l'intention de faire. Non seulement ils ont remonté le fleuve Tourment sur plusieurs de leurs drakkars jusqu'à Arakis -certaines rumeurs font part de nombreux raids en territoire d'Hésandre pendant cette remontée-. Puis, ils continuèrent à pied et sous la surveillance de plusieurs centaines de soldats de la Grande Armée. Après quelques jours de marches, le cortège atypique pour les Targattien d'homme et de femme en armure, en peau de bête et en peinture de guerre s'installa dans le parc de Tamarang où ils plantèrent leur tente et installèrent leur camps. Bien naturellement, les Protecteurs et la Garde Royale tentèrent de leur enjoindre de s'installer en dehors de la cité. Mais sans grand effet si ce n'est une violente échoffourée entre les Norz et les forces du royaume. Il fallut toute la diplomatie du immigré Norz connu par le Protectorat pour calmer les ardeurs de ses compatriotes, sans pour autant qu'ils ne quittent le parc de Tamarang.

Ils occupèrent leur camps pendant une semaine entière, à boire, à chanter et à profiter des douceurs de la civilisation magique de Targatt -boissons, nourritures, vétements, bijoux, hommes et femmes- avant d'enfiler leurs habits cérémoniels et révéler ce qu'ils transporter dans une grosse baignoire : une arche d'offrande. C'est une pratique courante, selon la bibliothécaire de l'Académie de Targatt, qui consiste à ce qu'un roi Norz place dans une arche d'offrande un ensemble de cadeaux pour s'introduire auprès d'un autre souverain. Le contenu de cette arche a vocation à définir la nature des relations à venir. S'il peut varier, il existe deux constantes, toujours selon la bibliothécaire : un crâne de dragon sans rien d'autre est le plus grand honneur qu'un autre souverain peut recevoir. Mais un crâne d'homme est un présage de guerre et de souffrance permanente pour celui qui le reçoit.

Durant la préparation du cortège, plusieurs femmes se rendirent au Protectorat et demandèrent à voir quelqu'un. Toutefois, la chef du Protectorat comme ses membres ne sont pas bavards et encore aujourd'hui, la personne recherchée par les Norz n'a pas été trouvée.

Le cortège de plusieurs dizaine de Norz transportant l'arche d'offrande, une fois les femmes revenues, se mit en route. Il était un spectacle en soi. Les chants païens et polyphonique rythmant les pas des hommes et des femmes portant l'arche d'offrande, le tout sous le regard sévère des hommes du Protectorat, du Paladinat et de la Garde Royale. Le cortège traversa tout Tamarang pour atteindre le Cercle et le quartier des Temples. Pendant tout le trajets, les Norz devenaient de plus en plus bruyant et visibles. Tours de magie haut en couleur, épreuves de force en avant et à la suite du cortège, chant de guerre et de prière, tout se mélangeaient tandis que le cortège s'imposait aux prêtres du Temple de l'Hayili.

Les prêtres ne devaient certainement pas être prêts à recevoir autant de monde et dans ces conditions dans leur temple. Ni le Haut-prêtre Kardey, ni le Prélat de Jaben n'eurent le courage, ou l'envie, d'arrêter,  les Norz. D'autant que les Berserks qui protégeaient le convoi feignirent de s'énerver pour garder les prêtres à distance. Les Norz allèrent à la chapelle de Korda obtenir leur bénédiction et celle de l'arche d'offrande. Ce passage qui ne dura qu'une demi-heure laissa le Temple dans un état mitigé. La plupart des chapelles avaient souffert du passage des Norz, bruyant et peu délicats. Mais les chapelles d'Hextor, de Léhadín et de Qualdra restèrent intactes. Pire, la chapelle de Qualdra, épouse de Korda, se trouva décorée de plusieurs longs fanons de béom, d'immense cétacés dont la chasse relève d'un rituel sacré pour les Norz -à la différence des Germains et des Latinéens qui les chassent pour leur graisse et leurs glandes gastriques qui produise un puissant liquide explosif-.

Une fois bénis, les Norz remontèrent les grandes rues jusqu'à atteindre l'enceinte fortifiée du Palais d'Opale où ils se virent tout simplement refusé l'accès. On ne rentre pas chez le Reine sans y être invité. C'est la règle. Malgré un début d'altercation, les Norz se virent interdit l'accès. Désormais, ils occupent les abord de la porte et refusent de partir tant que la Reine ne les aura pas reçus. Les femmes et les hommes Norz resté à leur campement dans le parc de Tamarang s'assurent de leur amener nourriture, boisson et confort divers.

Ce spectacle n'est peut-être pas le plus, surprenant en Targatt. Notamment dans la Targatt de la Reine Luthièn. Ce qui l'est davantage sont les cortèges des marchands d'esclaves de Numirie. Royaume à la frontière de l'Arijaä et la côte d'Arhabie. Connus aussi bien pour ses glorieuses constructions datant du règne de dragon cardinal Al Sor que pour ses nécropoles anciennes et témoignage d'une longue et riche tradition, le royaume de Numirie et des rois sont aussi les grands esclavagistes du monde humain. C'est donc tout naturellement que leur commerce s'est étendu à Targatt maintenant que la vente d'esclave venus de l'extérieur est possible. Les quelques esclavagistes de Numirie ont ainsi installé, dès le règne de Drake Leckard un petit marché aux esclaves dans le Cercle. Mais la chute du Grand Archimage et l'interrègne leur a laissé le mains libre pour l'agrandir et ainsi fondé une véritable institution reconnue pour sa qualité dans tout le Royaume de Targatt. L'arrivée au pouvoir de la Reine Luthièn pose cependant un problème pour ces marchands de l'autre rive de la mer d'Azur. Alors ils ont emboité le pas aux autres puissances et ont installés une ambassade plus, conventionnelle, au côté des autres.

Reste enfin le saint royaume d'Osna. Ce royaume de chevaliers bénis par Vélaniel et Aleiri vint aussi en Targatt. Mais certainement pas de la façon attendue. En effet, quelques chevaliers errants sont venus et ont rendu leurs hommages d'abord à Son Altesse Sérénissime et désormais attendent de pouvoir le faire auprès de Sa Majesté. Ils ont également escorté une prêtresse de Vélianiel directement venu du temple dédié à la Mère et bénie par celle-ci et Aléiri. Elle s'est présenté au Temple pour assurer la bonne exécution des prières destinées à la Mère. Par la même occasion, elle a averti le Haut Prêtre par intérim et le prètre de Jaben que le Roi d'Osna l'avait désignée, comme une lettre qu'elle refuse de donner quelqu'un d'autre que le Haut-Prètre avec ses pleins pouvoirs, comme représentante du royaume saint auprès de Targatt.

Les grands abonnés absents dans cette course à la représentation son Hésandre, Imperii, Zarid et Itsumia. Les deux premiers en raison de leur tradition anti-mage, le troisième en raison de sa tradition de piraterie et enfin Itsumia car il semblerait qu'elle soit un peu trop occupé avec un roi nécromant qui s'est réveillé au sud de ses frontières et la croisade des royaumes érébiens venu pour l'écrasé.

Maintenant, alors que la ville vit sa vie, les ambassadeurs de fait des différentes nations se sont retrouvés pour une petite soirée dans les salons dorés de la représentation du Latinéa, nourrit par le plus doux des vins d'Osna et la plus riche des nourritures de Germanika, bercé par les chanteurs et musiciens Slaviks et divertis par quelques dances plus ou moins sensuelles d'esclaves de divers races, mâles et femelles, que les Numiriens ont tout récemment fait venir d'Epiréa.
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Chad Daragonne

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Chad Daragonne
Chad Daragonne
Maîtres-espions royaux - Mage 2e ordre
Mer 10 Fév - 20:08
Age du personnage : 29 ans
Race : Humain
Pouvoirs : Contrôle des flammes-Ombre dansante
Puissance moyenne : 146





Rien n'est vrai. Tout est permis.Le trône est seul maître à bord.







Chad avait reçu plusieurs missives de ses espions en un court laps de temps sur un sujet qui l'inquiétait de plus en plus. L'arrivée en masse de migrant dans l'enceinte de la cité. Au début, il n'avait pas vraiment donné suite, après tout, c'était le but même de la cité de pouvoir permettre aux mages de tout horizon de bénéficier d'une liberté magique et d'une nouvelle vie. De plus, avec les morts causées par la guerre, l'arrivée de nouveaux habitants était une très bonne chose pour l'économie de la cité. Cependant, l'arrivée des ambassades le dérangeait un peu. Il devait s'agir d'un plan de Drake, car il n'avait reçu aucun rapport de ses espions ou de la reine sur une demande d'alliance avec les pays voisins. À vrai dire, ils étaient tous présents et après un mois de ce petit jeu, il n'eut d'autre choix que de rencontrer la reine en personne. Même si elle préférait user des missives sécurisées, certains sujets demandaient à être discutés de vive voix. Chad avait ordonné aux deux escouades d'interventions de se tenir prêtes à intervenir en cas de débordement, surtout avec certains peuples belliqueux.

Le lendemain, le maître-espion enfila ses habits officiels et se dirigea d'un pas rapide vers un salon privé ou il avait invité la reine à prendre le thé. En fait, ils ne prenaient jamais le thé ensemble. C'était surtout une façon pour lui de lui indiquer qu'il voulait lui parler en privé loin des oreilles de son gouvernement. Il entra dans la pièce et inclina légèrement la tête pour la saluer avant de lui tendre un parchemin qu'il avait préparé. C'était une compilation de tout ce que ses espions avaient rassemblé comme information. Il lui laissa le temps dont elle avait besoin pour avaler le très long document et lorsqu'elle leva les yeux vers lui, Chad ne dit qu'une seule chose.

-Mes hommes sont prêts à intervenir au besoin. Mais je suggère à Sa Majesté de plutôt prioriser une approche diplomatique, d'elle même, sans passer par les ministres. Maintenant que l'ancien roi a dévoilé au monde notre existence, il est probable que des alliances soient possibles, pour le bien de la cité. Mais nous devons aussi éviter une guerre avec les royaumes voisins, surtout Hésandre qui n'a pas envoyé d'émissaire. C'est sans doute une bonne chose, vue la puissance de l'ordalie dans ses contrées. De plus, nous n'avons pas de nouvelle de l'empire maggyar, mais il est évident que le maître des postes, sous le contrôle de votre chancelier, a empêché l'arrivée de certaines lettres provenant de cet endroit. Voici le rapport l'indiquant.

Il lui tendit une nouvelle missive et conclut finalement.

Il parait évident maintenant que votre administration est corrompue et n'est pas de confiance. Avec tout le respect que je vous dois, lorsque nous en aurons terminé avec les ambassadeurs, je demande à Sa Majesté de m'accorder l'exécution du plan "Main noire"

Le plan main noire était une opération que Chad avait créée et communiquée avec la reine au début de son mandat. Il consistait en la capture et le tri de tous les membres du gouvernement sans exception, puis en l'exécution des traîtres, par les forces spéciales du renseignement. Avec l'affaire Zahlé et maintenant l'affaire concernant le maître des postes, il était devenu évident pour le maître-espion que le gouvernement n'était plus de confiance et que le sénat était une mauvaise idée et le démontrait maintenant. Ce qu'il voulait c'était une purge des éléments dissidents au régime de la reine et un gouvernement qui lui serait entièrement dévoué. Bien sûr, Chad avait des dizaines de plans de ce genre préparées en cas de dissidence d'un service du gouvernement, le plan main noire concernait la chancellerie et l'administration. Il n'était qu'un plan parmi d'autres. Mais jamais Chad n'engagerait le plan sans l'accord de la reine. Même s'il lui arrivait parfois de dépasser les bornes, il était tout de même fidèle à la reine et comprenait que ce genre de solution extrême devait être approuvée.





©️ Jawilsia sur Never Utopia

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