Cela faisait quelques temps que la santé de la jeune femme s’affaiblissait quelque peu. Elle n’en avait pas vraiment l’habitude avec son style de vie de fer qui lui assurait d’être toujours en bonne santé. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas été malade, si on excluait de temps à autre les légers rhumes, propre à l’hiver qui n’avait pour effet que de l’empêcher de bien respirer tout en forçant à porter sur toi, un mouchoir de tissus. Elle aimait bien l’hiver, mais ceci était vraiment indisposant.
Depuis peu toutefois, elle avait souvent envie de vomir, des nausées répétés, qui l’obligeait à s’arrêter en plein travail pour reprendre sa respiration calmement et reprendre ensuite ses affaires comme si de rien n’était. Dans ce genre de cas, la magie blanche n’était pas de grande utilité, d’autant plus qu’elle n’était autant spécialiste des soins que le seraient d’autre mage blanc, préférant à cela les bénédictions. Et c’est ce qu’elle avait fait pour calmer les symptômes mais il y avait tout de même une certaine inquiétude de sa part sur la cause de tout ceci.
Naturellement, fidèle à elle-même, elle n’avait absolument rien dit à personne. Ce n’était pas le genre de personnalité à aimer afficher même à ses proches, autant son mari, que sa mère adoptive, ses états de faiblesse qu’elle préférait garder pour elle. Les intéressés auraient très bien pu avoir la réponse à sa question qu’elle ne voulait rien y savoir.
Mais ce sursaut d’orgueil de sa part ne répondait pas à sa question, ainsi le 3e jour de maladie, elle se décida à aller voir un médecin. Le nombre de choix était assez limité. N’étant pas souvent malade, elle ne connaissait que ceux du cercle et hors de question d’aller les voir pour ça. Il y avait une institution qui était assez connu pour que la plupart des gros y passe, elle devait avoir un certain sens professionnel ou la discrétion. Elle n’avait pas tellement envie que ses affaires se sache bien que personne ne lui ferait vraiment cas. Mais ça restait une personne fière qui mourrait de honte si sa vie privée était ainsi exposé. Fidèle à sa culture d’origine.
Elle se rendit donc à Tamarang à pied, histoire d’aller tirer au plus clair. C’était une sorte de petit immeuble dans une rue calme, toquant une fois, la jeune femme attendit donc de voir ce qui allait se passer…
TakeItEzy & Ellumya
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (145/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Sofia Alvarez
Sofia Alvarez
Médecin - Mage 2e ordre
Lun 1 Fév - 21:52
Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Sofia était heureuse du retour de son mari et ce simple état de fait se voyait dans son travail. Elle était plus souriante, plus chaleureuse et permettait même, parfois, de faire des réductions à certaines personnes dans le besoin, chose qui était impassible avant. Sa bonne humeur et ce regain d'énergie lui permettaient de travailler encore plus, au côté d'Alecto, dans la clinique qu'ils avaient fondée ensemble voilà de nombreuses années. Sofia travaillait très fort, surtout après le tournoi, car de nombreuses personnes venaient la voir concernant l'attaque des morts. Les blessées avaient été très nombreuses et si elle avait été sur place pour faire les premiers soins, elle recevait maintenant les patients qui avaient des maladies ou des blessures causées par l'attaque. Elle sortait donc tout juste de chirurgie pour aller laver ses mains et s'enfermer dans son bureau lorsque Kubilay cogna à la porte de la clinique.
Un jeune homme, l'un des employés non médicaux de la clinique ouverte la porte. Il lui sourit aimablement et lui fit silencieusement signe d'entrer. De nombreux patients souhaitaient garder la raison de leur visite privée. Aussi, il ne posait pas de question à Kubilay sur la raison de sa venue. Il lui fit simplement signe de prendre place dans l'une des salles qui servaient de cabinet médical. La jeune protectrice dut attendre environ vingt minutes, avant de finalement voir Sofia entrer.
La nouvelle jeune femme portait une robe brune tout ce qu'il y avait de plus classique et ses cheveux bruns étaient dressés en toque sur l'arrière de son crâne. Ses yeux émeraude se posèrent quelques secondes sur Kubilay avant d'attraper un carnet vide et de lui demander d'une voix ni trop douce, ni trop ferme.
-Nom, prénom et occupation.
Oui, même si elle était de très bonne humeur, il ne fallait pas croire qu'elle changerait pour autant sur certaines choses. Pour elle, la santé d'une personne était bien plus importante que de stupide leçon de politesse. Aussi elle abrégeait ses questions aux strictes de minimum. Après avoir entendu sa réponse, elle nota le tout dans le but de créer le dossier médical du patient. Elle ne prit que quelques secondes pour noter le tout avant de déposer le parchemin contre une table. La salle était d'ailleurs des plus austères. Des murs blancs en bois, une lumière magique qui brillait au plafond, un lit pour les osculations ainsi que des armoires et une table contenant différents objets médicaux. Alecto et Sofia possédaient chacun leurs propres cabinets, ainsi que leurs apprenties étaient devenues assez douées. Dépendant de la personne et de ses possibles blessures, ainsi que du temps d'attente, on orientait le patient vers un médecin spécifique. La plupart des femmes étaient orientées vers Sofia puisqu'elle se spécialisait entre autres dans les maladies de la femme, comme l'appelaient certains médecins. Il s'agissait surtout d'une discipline médicale visant à soigner, soulager et comprendre les maladies et les douleurs que seules les femmes subissent. Les sages-femmes sont par exemple issues de cette école. Elle tourna son regard vers Kubilay une nouvelle fois et demanda, en souriant poliment.
-Bien madame Bones. Puis-je savoir ce qui vous amène ici aujourd'hui?
Créer par Azarielh
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Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Mer 3 Fév - 6:02
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Toquant doucement à la porte d’un doigt, cette dernière s’ouvrit rapidement laissa place à un jeune homme. Kubilay le regardait avec un air souriant sans doute peu sincère mais propre à celle qui ne souriait pas véritablement depuis sa tendre enfance. Ce dernier ne lui posa pas de question, l’invita sans dire un mot à le suivre dans une salle d’attente, ce qu’elle fit, prenant confortablement sa place, avant de fermer les yeux et méditer en son fort intérieur histoire de ne pas perdre du temps pour rien.
Bien que ses pensées étaient altérer par son état de santé. Et c’était une chose assez étranger, de ne pas le connaître, pour une personne qui avait travaillé si longtemps dans les hospices, et qui donc avaient été au contact de Dames enceintes. Mais cela s’expliquait surtout par le fait que les hospices ne faisaient que rarement du diagnostique et que très souvent, elle faisait plus des accouchements d’urgence pour les gens pauvre que du suivie de leur grossesse. D’autant plus que même si elle était sans doute plus formée d’un profane dans le domaine de la médecine et des soins basiques, elle n’était pas non plus un médecin. Elle n’avait pas non plus eu l’éducation de sa mère dans ce domaine du fait de l’avoir quitté très jeune. Une absence de figure paternelle et maternelle qui montrait alors ses marques dans ce genre de moment.
Finalement le temps d’écoula, et une femme entra. Le regard dorée de Kubilay se posa sur elle, les regards se croisèrent puis finalement la nouvelle arrivante prit un carnet et s’adressa à elle de manière lacunaire. Heureusement contrairement à bien des Hésandrins, les Maggyars n’étaient pas outrés par ce genre de comportement, du moins tant que cela ne s’appliquait pas dans le cadre d’une hiérarchie. C’était eux même des personnes assez froides autant avec les autres qu’entre eux, qui ne révélaient pas véritablement leurs émotions par des marques de sympathies.
-Nom, prénom et occupation.
De manière tout aussi lacunaire en fermant les yeux, la Khazar répondit.
Bones, Kubilay, Lieutenante du Protectorat.
Elle déposa alors son parchemin sur une des tables du lieu, tandis que Kubilay ouvrait de nouveau les yeux. Observant la medecin qui cette fois ci adoptait un sourire.
-Bien madame Bones. Puis-je savoir ce qui vous amène ici aujourd'hui?
La jeune protectrice croisa les bras, avant de répondre.
Depuis 3 jours, je me sens fatigué, et je suis atteinte de nausée de temps à autre. Je ne sais pas si c’est grand-chose, mais je n’ai pas l’habitude d’être malade, et je préfère être prudente, ne sait on jamais.
TakeItEzy & Ellumya
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Sofia Alvarez
Sofia Alvarez
Médecin - Mage 2e ordre
Jeu 4 Fév - 16:43
Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Sofia nota les symptômes de la jeune lieutenante du protectorat dans le parchemin à son nom, jugeant que ce n'était rien de grave. Après tout, de la fatigue et des nausées, ça pouvait être beaucoup de chose. Une grippe, une grossesse, une blessure, de la fatigue, du surmenage. Puisqu'elle était lieutenante du protectorat et mariée, toutes ses possibilités étaient vraisemblables. Elle lui adressa toujours un petit sourire et lui fit signe de ce coucher sur la table. Nul besoin de retirer ses vêtements pour une simple analyse magique, aussi elle commença par lui poser quelques questions.
-Vous avez été en contact avec des gens malades ou avez travaillé durant de très longues périodes? Avez-vous eu des relations sexuelles sans protection? Êtes-vous coutumière de la prise de drogue, de potion ou de médicament. Prenez-vous beaucoup d'alcool?
Une fois que kubilay eut répondu à ses questions, Sofia posa le parchemin et s'approcha, déposant une main sur le plexus de la jeune femme, laissant ses sens magiques l'analyser en profondeur. Dans le cas où elle était malade, elle l'enverrait à Alecto. Son mari était bien plus doué qu'elle dans le traitement des maladies en tout genre et c'était son travail dans la clinique. Heureusement, elle ne détectait rien. En fait, elle semblait être en parfaite santé. Elle avait même rarement vu d'être humain avoir une aussi bonne santé, excepté les rares comme elle et Alecto qui pratiquait les arts médicaux. Cependant, elle sentit bien quelque chose, plus bas. Sa main quitta son plexus pour se déposer sur son ventre, alors qu'elle cherchait à percer cette chose.
C'était infime, une toute petite parcelle d'énergie, mais c'était suffisant pour poser son diagnostic. Elle attendait un enfant. Ça collait aux symptômes qu'elle décrivait, surtout avec son rythme de vie. Il n'était pas conseillé de s'agiter et de combattre lorsque l'on portait ainsi une vie qui demandait déjà à notre corps une énergie considérable. Cependant, elle fronça les sourcils en sentant quelque chose. Une blessure récente qui semblait avoir endommagé le placenta en formation. Ça pouvait expliquer pourquoi les symptômes semblaient aussi fréquents. Habituellement, les nausées étaient plutôt rares, surtout à un stade aussi récent. Il ne semblait pas avoir plus de sept semaines. Elle n'était même pas en mesure de donner le sexe pour l'instant. Heureusement, les soigneurs semblaient avoir fait un travail correct, mais cette simple blessure pouvait conduire à d'énorme complication plus tard. Voir à la perte de l'enfant. Mais pour commencer, il fallait lui annoncer, puisqu'elle semblait l'ignorer. Elle retira sa main et la regarda dans les yeux.
-Vous n'avez rien de grave, au contraire. Il s'agit plutôt d'un heureux événement que beaucoup de femmes accueillent avec bonheur. Félicitation, madame Bones, vous êtes enceinte. Je dirais depuis six à sept semaines.
Elle marcha calmement jusqu'au comptoir et déroula rapidement un étui de cuir qui contenait divers objets de chirurgie. Elle en profita pour sortir de son armoire diverses potions. Calmant, potion d'avortement, potion de soin et potion d'anesthésie. En clair, elle se préparait à tout.
-Si vous ne souhaitez pas le garder, nous pouvons pratiquer un avortement immédiatement. Ce n'est pas très long et presque sans douleur. Si vous désirez le garder en revanche, j'ai le regret de vous annoncer que vous avez une vilaine blessure au ventre. Je ne sais pas comment vous vous êtes fait ça, mais vous êtes chanceuse. Un centimètre plus à droite, et vous perdiez l'enfant sur le coup, et peut-être même la possibilité d'en avoir d'autres. Heureusement, ce n'est pas très grave pour l'heure, mais il faudra tout de même prévoir une chirurgie pour réparer les dommages internes causés par cette blessure. De même, vous allez devoir prendre congé de votre travail de protectrice sur le terrain quelque temps. À vrai dire, pour les 8 prochains mois. Je ne sais pas si vous le savez, mais votre corps a subi beaucoup de dégât dans les dernières années. Inutile de le stresser encore plus.
Elle lui tournait encore le dos, car elle ne fichait bien de sa réaction. Ce n'était pas la première à qui elle annonçait être enceinte et elle avait droit à toutes sortes de réactions. Des crises d'hystérie ou de larme, des jubilations ou encore des envies de suicides.
Créer par Azarielh
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Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Sam 6 Fév - 16:05
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Après que cette dernière commença quelque peu à décrire les symptômes qui la touchaient, elle observa quelques instants de ses yeux dorés la jeune femme en face d’elle écrire tout ceci. Enfin, jeune, sa perception assimilait toutefois l’étrangeté des flux de mana qui parcourait son organisme, dans ce qui ressemblait quelque peu à une magie du type élémentaire. Au vu de l’âge supposé du couple en charge de ce lieu dans les discussions, elle commença donc à déduire que cette dernière avait soit la capacité de rajeunir, soit celle de maquiller sa vieillesse. Enfin, Kubilay n’avait pas réellement d’avis sur ce genre de procédé, elle imaginait sans peine que le désir de tous était de rester jeune pour l’éternité. Sachant que pour elle-même, elle savait qu’elle allait probablement en faire de même quand elle aurait la trentaine bien que ce soit plus dans le fait d’atteindre une immortalité de fait qui lui permettrait de réaliser ses projets quand sa puissance magique aurait atteint le point suffisant pour qu’elle allonge infiniment sa causalité de vieillesse. Elle deviendrait donc elle-même, une personne éternellement en vie, donc elle n’avait pas à juger ceux qui tentait d’en faire de même.
Sofia se tourna ensuite de nouveau vers elle, avant de lui poser quelques questions.
-Vous avez été en contact avec des gens malades ou avez travaillé durant de très longues périodes? Avez-vous eu des relations sexuelles sans protection? Êtes-vous coutumière de la prise de drogue, de potion ou de médicament. Prenez-vous beaucoup d'alcool?
En réaction à ces questions, Kubilay semblait quelque peu plisser le sourcil. Signe d’une certaine gène surtout pour ce qui était de ses dernières. Il faut dire qu’il s’agissait d’une personne prude et très secrète quand bien même elle avait changé sur la forme. Elle n’aimait pas tellement parler d’elle-même, comme si elle avait peur de quelque chose, bien que la nature de cette peur restait à découvrir.
Dans un premier temps, elle répondit sur un ton assez neutre et de manière assez nette.
Il y a plusieurs années en effet. J’ai passé un certain temps dans les hospices dans ma prime jeunesse. Mais plus depuis longtemps, en termes d’année.
Elle marqua quelques secondes de pause pour plonger dans ses souvenirs.
Concernant le travail, c’est mon habitude. J’ai horreur des pauses et des vacances. J’ai besoin de travailler, ça m’occupe. Et je ne prends rien du tout.
Le reste par contre était plus gênant, elle marqua quelques secondes d’hésitation avant de baisser les yeux vers le sol comme une enfant, en rougissant du bout des oreilles.
Oui… j’ai des relations. J’ai un devoir conjugal à remplir…
Par la suite, Sofia posa une main sur son corps tout en commençant à l’analyser magiquement. Kubilay la laissa faire, bien que très peu tactile, elle était quelque peu indisposer à se faire toucher de la sorte. Finalement son inspection terminé, la médecin désactiva son sort pour ensuite s’adresser à elle.
-Vous n'avez rien de grave, au contraire. Il s'agit plutôt d'un heureux événement que beaucoup de femmes accueillent avec bonheur. Félicitation, madame Bones, vous êtes enceinte. Je dirais depuis six à sept semaines.
Hmmm. Je vois.
Le visage de Kubilay ne semblait exprimer que peu de réaction à cette nouvelle. Il semblait qu’elle s’y attendait un peu, mais il n’y avait là ni joie ni colère. Juste une neutralité, couplée à une acceptation de son sort. Ce n’est pas comme si à la base, elle voulait des enfants, mais n’était ce pas là le premier devoir d’une épouse ? D’autant plus qu’elle savait particulièrement que le plan de Maggyar reposait principalement sur cet enfant que serait le point de fusion entre les maisons Bones et Habsbourg. Il fallait servir la famille avant tout.
Son regard s’abaissa quelques instants vers son ventre où une vie apparaissait. Se perdant dans un songe, où elle comparait sa nature à celles des mères qu’elle avait vu. Elle n’avait pas véritablement d’exemple sur comment être mère du fait qu’elle était une quasi orpheline de fait qui avait quitté les siens vers 5-6 ans. Mais elle savait pertinnement qu’elle ne parviendrait pas à être comme les mères qu’elle avait sous la vue. Trop de tendresse, de.. naïveté face à leur rejeton. D’autant plus qu’elle n’avait pas vaincu ses propres démons.
Sa vie était un mensonge, Kubilay, autrefois Zahel a toujours une menteuse. Elle dit ce qui est le mieux pour une situation plutôt que ce qu’elle en pense réellement. Mais au final, à force de jouer depuis son enfance à ce jeu, elle avait perdu le fil de sa propre existence. Elle-même ne savait plus ce qu’elle était, ce qu’elle ressentait, ce qui était vrai ou faux dans sa propre existence. A force de mentir aux autres et à soi même, la seule chose qui lui restait à travers ses ténèbres, c’était la certitude qu’elle avait toujours été mauvaise pour aimer. Elle n’arrivait pas à s’attacher aux autres, que ce soit soit qui l’appréciait, l’aimait, lui venait en aide, pourquoi cela serait différent pour sa propre progéniture ? Ainsi, elle était depuis toujours et encore plus en cet instant convaincu qu’elle n’était pas faite pour devenir mère. Peut on devenir mère quand on a dans ce monde jamais eu souvenir d’aimer qui que ce soit ?
Serait elle capable de dire je t’aime à ses enfants ? Elle qui n’avait jamais prononcé ces mots pour qui que ce soit. Oserait elle-même y penser ? Car si elle le faisait, elle pourrait réaliser qu’elle ne faisait que mentir, ce qui la mettrait en face de son existence, c’est-à-dire rien d’autre qu’une illusion de fausseté.
Certes Hécatonchire dans ses questionnements lui avait réponde, qu’elle cherchait à aimer. Mais juste qu’elle ne savait pas comment et quoi aimer. Mais elle-même n’était pas convaincu de cela, son existence n’était rien d’autre qu’une incertitude.
Durant ses divagations, Sofia avait déjà sortit toutes sortes d’objets pour une opération chirurgicale que ce soit des potions et des instruments, le regard doré de Kubilay se relevant vers la maîtresse des lieux pour chercher une explication.
-Si vous ne souhaitez pas le garder, nous pouvons pratiquer un avortement immédiatement. Ce n'est pas très long et presque sans douleur. Si vous désirez le garder en revanche, j'ai le regret de vous annoncer que vous avez une vilaine blessure au ventre. Je ne sais pas comment vous vous êtes fait ça, mais vous êtes chanceuse. Un centimètre plus à droite, et vous perdiez l'enfant sur le coup, et peut-être même la possibilité d'en avoir d'autres. Heureusement, ce n'est pas très grave pour l'heure, mais il faudra tout de même prévoir une chirurgie pour réparer les dommages internes causés par cette blessure. De même, vous allez devoir prendre congé de votre travail de protectrice sur le terrain quelque temps. À vrai dire, pour les 8 prochains mois. Je ne sais pas si vous le savez, mais votre corps a subi beaucoup de dégât dans les dernières années. Inutile de le stresser encore plus.
Je n’avorterais pas.
Cela avait été très lacunaire, ce n’était pas contre Sofia, mais elle restait une conservatrice et nul doute qu’au vu de la forme de la réponse, elle semblait profondément outrée de ce genre de procédé.
Elle lui annonçait par contre qu’elle avait une blessure suite à tournoi qui n’avait toujours pas totalement guérit. C’était possible, elle ne faisait pas de révision permanente de son organisme tant que cela ne la gênait pas. Elle voulait l’opérer. Dans un premier temps, Kubilay avait pensé à lui dire que c’était une mage blanche et que donc elle pouvait très bien régler ce genre de blessure par elle-même, mais elle se rappelait que c’était sans doute une mauvaise idée que d’exposer un fœtus à un sort de magie puissant si cela était l’affaire de centimètre.
Elle n’avait pas vraiment réagit sur le fait qu’elle l’avait presque perdu. Elle savait d’où ça venait mais inutile d’en faire un plat. Ce qui était arrivé était arrivé, c’est tout. Elle ferait plus attention maintenant.
Soit, je m’occuperais des taches administratives pour les prochains mois.
Elle comprenait le fait de ne pas aller sur le terrain, mais ce n’était pas une raison pour paresser. Si elle ne pouvait pas travailler d’une manière, elle le ferait d’une autre. C’était aussi simple que ça. Faire de la supervision ne la gênait pas outre mesure. Et si elle devenait étonnamment directrice de l’académie il n’y aurait pas de problème non plus. Naturellement, ce refus de 8 mois de vacance ne souffrait d’aucune contestation valide. Il était hors de question de flemmarder huit putain de mois.
Pour le reste faite votre chirurgie.
Son regard se posa sur la boite.
Et pas besoin d’artifices médicamenteux, ça n’existe pas dans ma culture et je ne désire pas en ingérer. Pour le reste je suis une mage blanche, je peux me régénérer rapidement suite à votre opération. Si ce n’est pas une affaire de millimètre, je peux aisément le faire sans impacter l’enfant.
Il y avait là un tempérament fier et sans doute que le fait de se soumettre à l’aide de quelqu’un d’autre l’emmerdait déjà assez pour qu’elle désire à minima se remettre à pied par elle-même.
TakeItEzy & Ellumya
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Sofia Alvarez
Sofia Alvarez
Médecin - Mage 2e ordre
Lun 8 Fév - 23:06
Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Sofia avait révélé simplement à la future mère qu'elle portait la vie. Pour beaucoup, c'était une nouvelle heureuse ou tragique, mais pour Kubilay c'était comme si la chose était des plus banales. Sa réaction fit hausser un sourcil à la femme médecin, mais cette dernière choisit de ne rien relever. Elle était peut-être simplement sous le choc de la nouvelle et cachait ses émotions. Enfin, c'était son affaire après tout. Sofia commençait déjà à préparer ses objets pour un avortement. Après tout, c'était la possibilité la plus probable pour une femme active qui occupait un poste comme celui de lieutenant du protectorat. Une grossesse pourrait mettre un frein à sa carrière, c'était même pour cette raison qu’historiquement les femmes avaient moins de postes d'autorité. Pour éviter de devoir les remplacer lors d'une grossesse. Mais étrangement, elle refusa presque aussitôt. Son air semblait indiquer qu'elle n'avait pas apprécié la proposition. Sofia hocha simplement la tête et prit un carnet avant de fouiller pour lui trouver un rendez-vous. On ne préparait pas une opération en quelques minutes. Alors qu'elle fouillait encore pour lui trouver une place, elle entendit son commentaire et lui répondit sèchement avant même qu'elle soit terminée.
-Je ne vous dis pas comment vous occupez de vos criminels, lieutenant Bones, alors ne venez pas me dire comment je dois soignez les gens. Si votre "culture" ce préoccupait mieux du respect et des soins des patients et un peu moins de questions comme l'honneur, peut-être que le tôt de mortalité chez les femmes et les nouveau-nées ne serait pas aussi haut.
C'était un défaut de ce genre de contrer ou l'honneur était maître. La science et la médecine étaient bien souvent laissées de côté. Lorsque l'on donnait des potions pour calmer la douleur, c'était aussi pour permettre une guérison plus rapide. Le corps, aussi entrainé soit-il, n'est pas conçu pour endurer une douleur trop importante ou sur un grand laps de temps. Dans le cas d'une femme qui portait la vie, il était important de laisser le corps dans les meilleures conditions pour éviter une fausse couche ou un accouchement difficile. Concernant sa magie blanche, elle se contenta de répondre.
-Un mage blanc ne fait que soigner ce que la magie peut soigner. Elle est efficace, mais dans votre cas, votre magie blanche ne ferait qu'affaiblir votre corps ce qui pourrait conduire à de grave complication. Dites-vous bien que si je dis que vous devez prendre un médicament, c'est pour votre sécurité autant que celle de votre enfant. Ensuite, si vous ne voulez pas de médicament contre les désagréments de votre grossesse, libre à vous.
Elle finit par trouver une date dans une semaine. Il ne faudrait pas très longtemps, mais elle préférait s'occuper le plus vite possible de cette opération qui pouvait conduire à des complications si elle attendait un peu trop. Elle lui tendit une feuille sur laquelle elle avait griffonné quelques noms de potions qu'une néophyte simple guérisseuse comme Kubilay ne devait pas connaître.
-Présenter ce papier à la jeune femme aux cheveux blancs à l'entré, elle s'occupera de vous donnez ce dont vous avez besoin et de vous informez de leurs utilisations. J'ai aussi indiqué la date et l'heure à laquelle je vous attends pour votre opération. Tâcher d'être à l'heure et d'avoir jeuné une journée avant votre opération. Avez-vous d'autres questions?
Si ce n'était pas le cas, elle pourrait sortir et aller voir la jeune femme qui s'occuperait de lui donner les potions dont elle avait besoin.
Créer par Azarielh
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Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Mar 16 Fév - 1:41
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Qu’y avait il de plus honteux que de devoir dépendre des autres ? De tout temps à toute époque. Kubilay, plus encore que Zahel, exécrait profondément du fait de devoir compter sur les autres. Au-delà du simple sentiment d’honneur de l’est, qui n’était pas aussi développé, du fait notamment que les Maggyars s’entraidaient entre eux d’une certaine manière propre à leurs coutumes certes mais qui restaient une coopération. LA jeune femme était bien plus extrême que son propre peuple, que ce soit du fait de quelques traumatismes ou tout simplement du simple passif. Elle ne semblait aujourd’hui ne plus vouloir compter sur personne et assumer l’intégralité des douleurs de sa vie sans jamais les contourner. C’était une chose plutôt ironique venant d’une personne dont tout le talent est la gestion des ressources humaines.
La maîtresse des lieux ne semblait toutefois pas apprécier ses dires et répondit alors sèchement à la Khazar.
-Je ne vous dis pas comment vous occupez de vos criminels, lieutenant Bones, alors ne venez pas me dire comment je dois soignez les gens. Si votre "culture" ce préoccupait mieux du respect et des soins des patients et un peu moins de questions comme l'honneur, peut-être que le tôt de mortalité chez les femmes et les nouveau-nées ne serait pas aussi haut.
C’était le genre de chose qui n’était pas pour plaire aux gens de l’est. A leurs yeux l’honneur était préférable à la vie et ils faillaient le garder à tout prix, même si cela pouvait être douloureux. D’autant plus que les Maggyars étaient connu pour leur attrait pour le darwinisme social qui visait justement à exclure les plus faibles d’entre eux par la sélection naturelle pour que chaque génération, reste une génération de fort. Dans ce monde, sans doute que les Maggyars étaient l’incarnation de Sparte.
La jeune femme à son air semblait quelque peu vexer et alors qu’elle regardait ailleurs d’un regard quelque peu frustré, elle répondit.
Nous naissons, vivons et mourrons avec honneur. Si la défense de nos convictions et de notre manière de vivre en ce triste monde doit conduire à notre fin avant l’âge fatidique, c’est ainsi que la destinée à décidé de tisser nos trames. Et nous accepterons, j’accepterais ma mort. Nous mourront en étant nous même et ne vivront pas en nous reniant.
Son regard doré se tourna alors vers Sofia qui devait sans doute être toujours en train de noter quelques informations.
Si mon enfant ou moi-même devons mourir ici, qu’il en soit ainsi. Mieux vaut mourir avec son honneur que de vivre sans. Je sais que c’est quelque chose de difficile à comprendre pour les gens de l’ouest. Mais je vous prierais de ne pas imposer une hiérarchie entre vos normes culturels et les miennes. Nous vivons dans des systèmes de valeur différents, où les définitions du bien et du mal sont différents et qui n’ont ni à être confronté, ni à être comparé.
Le ton malgré sa forme assez courtoise et agréable contrastant avec la vexation visible sur son visage, était assez absolu. Chose qui c’était une chose assez, pour ne pas dire très importante pour elle. Et une chose sur laquelle elle ne pourrait jamais revenir, même si cela entrainait sa fin. C’était sans doute une belle démonstration du choc civilisationnel, et si Sofia était aller en Europe de l’est, elle devait savoir à quel point ses gens étaient inflexible sur le plan de l’honneur, bien plus que la chevalerie Hésandraise qui était déjà assez professionnel dans le domaine, mais pas au point de mettre fin à ses jours.
Finalement le sujet dévia sur la magie blanche.
-Un mage blanc ne fait que soigner ce que la magie peut soigner. Elle est efficace, mais dans votre cas, votre magie blanche ne ferait qu'affaiblir votre corps ce qui pourrait conduire à de grave complication. Dites-vous bien que si je dis que vous devez prendre un médicament, c'est pour votre sécurité autant que celle de votre enfant. Ensuite, si vous ne voulez pas de médicament contre les désagréments de votre grossesse, libre à vous.
Elle ne comprenait pas totalement ce que Sofia voulait dire, mais enfin soit… Elle la laisserait refermer sa plaie. Concernant les médicaments pour la grossesse, elle ne semblait pas par contre en vouloir la moindre gramme ou la moindre goutte.
Ainsi soit il.
-Présenter ce papier à la jeune femme aux cheveux blancs à l'entré, elle s'occupera de vous donnez ce dont vous avez besoin et de vous informez de leurs utilisations. J'ai aussi indiqué la date et l'heure à laquelle je vous attends pour votre opération. Tâcher d'être à l'heure et d'avoir jeuné une journée avant votre opération. Avez-vous d'autres questions?
Aucunement, je vous remercie.
La protectrice prit donc le papier entre deux doigts, passant quelques secondes son regard dessus, avant de se diriger vers l’entrée en direction de cette fameuse jeune femme aux cheveux blancs. Elle lui montra alors le papier, avec un sourire sur le coin des lèvres.
Je crois que c’est pour vous.
TakeItEzy & Ellumya
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (145/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Sofia Alvarez
Sofia Alvarez
Médecin - Mage 2e ordre
Sam 20 Fév - 2:53
Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Sofia n'avait pas spécialement apprécié d'entendre le lieutenant Bones venir jouer les Maggyar chez elle. Enfin, elle avait donné son avis, mais au fond elle était la patiente et surtout celle qui payait. Si elle souhaitait souffrir le martyre pendant sa grossesse et durant son accouchement, c'était son choix. Mais le code de déontologie auquel Sofia avait prêté serment auprès de son maître lui interdisait certaines choses. Notamment de laisser une patiente mourir ou se laisser mourir par conviction stupide. Elle ne répliqua cependant pas aux paroles de Kubilay. Un simple sourire moqueur flottait sur ses lèvres, signe que ses paroles avaient autant d'effets sur elle qu'un caillou sur une armure de plaque. Cependant, alors qu'elle terminait son monologue en indiquait que leurs valeurs n'avaient rien à voir et notamment, la notion de bien et de mal, Sofia ne put s'empêcher de laisser un ricanement moqueur franchir ses lèvres alors qu'elle posa un regard amusé sur elle.
-Si vous êtes tous comme ça chez les Magyars, j'irais peut-être y penser mes vacances.
Elle terminait de noter ce qu'elle avait à noter sur la jeune femme et déposa le parchemin sur une table après l'avoir roulé. Elle inscrivit le nom de Kubilay Bones sur ce dernier pour être capable de le différencier de la centaine de parchemins identique qu'elle stockait dans son bureau. Alors qu'elle terminait de signer ledit parchemin, elle se permit un dernier commentaire avant de lui tendre le bout de parchemin contenant les potions qu'elle devrait prendre.
-Le bien et le mal sont des notions qui changent d'un peuple à l'autre et une experte de mon rang ne s'encombre pas de ce genre de chose. Cependant, la science et la connaissance médicale liées à ma profession ne changent pas d'un royaume à l'autre. Elle est absolue et c'est aux peuples de l'accepter pour son propre bien ou de la rejeter par caprice ou délire spirituel. Certaines personnes préfèrent se rabattre sur des vérités concrètes, plutôt que de prier des Dieux imaginaires de leur venir en aide.
Elle faisait évidemment référence au culte d'Éther, très implanté dans ses contrées sauvages. Elle tendit finalement le bout de papier à Kubilay et termina la consultation en disant simplement.
-Je vais envoyer la facture au manoir Bones. Vous devriez l'avoir sous peu. Sur ce, vous pouvez disposer. Je vous contacterais pour votre prochain rendez-vous.
Puis, elle la laissa enfin partir pour aller chercher ses médicaments. Alors qu'elle s'avança vers un comptoir où une femme d'un certain âge aux cheveux blancs s'affairait. Elle leva la tête avec un regard fatigué et prit délicatement la feuille de Kubilay pour la relire en détail, préparant en même temps un sac en cuir contenant les potions et onguents, ainsi qu'un parchemin contenant toutes les explications. Elle lui tendit le sac et retourna à ses occupations sans lui accorder un seul regard. Heureusement, les patients ne venaient pas ici pour la qualité du service à la clientèle. Il venait pour avoir l'expertise des meilleures médecins de la cité.
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TakeItEzy & Ellumya