Chancellerie
A sa majesté la reine, LÚTHIEN NYLAATHRIA
Proposition de Plan de Relance de la Chancellerie
Votre Majesté,
Considérant, que le royaume se trouve dans une condition de risque de crise sans précédant.
Considérant, que le Royaume se trouve désormais démuni de la majeure partie de ses capacités agricoles, si vitale à la santé de la Population.
Considérant, qu’il est désormais inévitable d’établir un Plan de restructuration de l’économie en s’adaptant aux nouvelles contraintes dont souffre l’état.
La Chancellerie donc à la reine le Plan de Relance ci-joint.
Nous estimons tout d’abord, qu’au vu des dernières événements, suite à la purification réussie des terres de Targatt de la corruption, il est vital de toutefois prendre en compte, qu’à moins d’un événement improbable, rien ne sera plus comme avant dans l’organisation économique de la cité. La majeure partie des terres étant désormais morte, il nous sommes idéaliste et dangereux de vouloir forcer le rétablissement d’une Targatt fondé sur l’agriculture. Dans notre malheur, nous estimons qu’il est toutefois possible de profiter de cette situation pour favoriser le développement de l’artisanat.
Targatt ne retrouvera pas une indépendance alimentaire avant des centaines d’années, de ce fait, le commerce en matière de bien agricole avec la vice Royauté ainsi que les comptés et duchés d’Hésandre au flanc des montagnes est inévitable et nécessaire. Investir dans des parcelles de terres vivantes disséminés ici et là sur le territoire, ne reste qu’une solution dangereuse et qui ne serait pas applicable véritablement dans le cas de l’autonomie alimentaire, se cantonnant à ne faire qu’atténuer en effet les famines dans les périodes les plus difficiles.
Ainsi, il faut nous préparer à la négociation, au vu de la signature d’accords commerciaux prochaine avec les parties concernées. Pour ne pas se retrouver dans une situation d’infériorité lors des négociations pour l’achat de bien agricole, il est important que Targatt se dote de moyen de production ayant de l’intérêt pour les autres parties. C’est dans cette optique qu’il est vitale de développer d’une part les productions artisanales de la cité, mais aussi se tourner vers les montagnes noirs et principalement le Royaume nain se cachant dans les souterrains de la chaine de montagne, tout en leur rappelant les actions de Targatt à leur faveur, notamment sur le cas de la pierre philosophale. L’objectif étant de pouvoir créer des mines, ou tout du moins avoir des rapports avec les nains, pour obtenir des matières premières, qui pourront servir de matériaux d’échange avec les commerçant des territoires étrangers, mais aussi de matériaux utile à notre développement artisanale.
L’existence d’un troc, entre production artisanale et bien agricole, devrait pouvoir garantir à Targatt un nouvel équilibre fondé sur l’exportation. L’objectif sur le long terme étant de disposer d’une balance extérieure positive, ce qui ne serait sans doute pas le cas dans les premières années, le temps de l’organisation. Il est donc nécessaire de procéder à une réévaluation de la monnaie dans les premiers temps, favorisant les importants afin de pouvoir disposer d’assez de marge de manœuvre pour pouvoir acheter des biens agricoles et miniers de manière optimale jusqu’à ce que notre rythme de production soit suffisant pour procéder à une dévaluation monétaire afin de retrouver ce qui est, notre niveau actuel.
En ce qui concerne les parcelles de territoire encore en vie, les territoires fertiles ne doivent pas être utilisés pour produire des biens périssables, mais pour remplir les réserves dans le cas de négociation difficile. Nous suggérons donc, d’y faire pousser uniquement ce qui nous permettra de disposer de stock de farine en cas d’urgence.
En ce qui concerne les bois, il est inutile de forcer la main aux habitants de ses forêts, en effet, les terres mortes ne sont en réalité que des terres agricoles, la cité n’est donc pas en pénurie de bois, et il ne convient pas de remettre en cause la flore pour aggraver notre situation et creuser d’autant plus les dissensions dans notre pays. Toutefois, nous notons, qu’il est possible d’en profiter de ses forêts, pour redévelopper l’élevage, qui serait alors à la charge des habitants initiaux de ces terres, sous réserve de leur bonne volonté.
Je vous prie de bien vouloir croire, mon altesse royale, en l'assurance de mes respectueuses et honorables salutations.
Son Excellence Edouard de Nogaret,
Chancelier du Royaume
Ministre du Dehors