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Andromeda Leckard Andromeda Leckard Gérante de Magasin - Mage de 3e Ordre Jeu 19 Nov - 19:39 Age du personnage : 38 Race : Humaine Pouvoirs : Pyrokinésie-Œil Tourmenteur///////////////Sorts Spécialisés: : Niveau 4-Mur prismatique, écrasement mentale, Souffle élémentaire; Niveau 5-Télékinésie Majeure Puissance moyenne : 130 |
Je venais de rentrer il y a quelques jours. J’avais emmené manu militari mes trois enfants avec moi, les assommants par la même occasion, sauf l’érudite qui a eu la sagesse de ne pas perdre de neurones via le coup sur la tête.
Depuis que j’étais partie, il y avait eu plein de remue-ménages. Cain venait de passer Patriarche et je pensais que le titre était allé à mon cher cousin : Alecto.
Qu’est-ce qui avait bien dû se passer pendant que j’étais absente… ? L’aller-retour avait pris bien plus de temps. Surtout qu’il fallait traîner deux personnes inconscientes sur le retour. L’aîné avait même voulu me combattre plusieurs fois avant de se faire écraser par ma force… Il avait fallu traiter les blessures à cet imbécile ! Quel idiot ! C’est lui qui risquait d’être le plus en danger. Enfin, ce n’est pas comme s’il savait qu’il avait hérité des gênes de deux des plus grandes familles de Targatt… Bien que les De Rayem étaient si faibles que cela en faisait pitié. Surtout d’après les derniers ragots qui arrivaient à mes oreilles concernant le meurtre de l’un d’entre eux.
Après avoir enchaîné le plus grand et fait s’évanouir la petite avec des illusions cauchemardesques, je m’étais dirigé vers la demeure de mon cousin tandis que ma fille aînée compulsait la bibliothèque que je possédais Je savais que mon cousin vivait dans sa clinique plutôt que dans le manoir familiale, je pouvais largement le comprendre puisque je faisais de même.
Devant la porte, je décidais d’appeler de ma belle voix la personne que je recherchais ; autrement dit, je criais. N’ayant pas de réponse, contre mon intention de départ, je frappais la porte. C’est alors qu’au bout du troisième coup-de-poing sur la porte, un bruit sinistre se fit… La porte venait de casser. Pourquoi avais-je en premier crier et non frapper à la porte déjà ? Ah oui ! Pour éviter cette situation… Quelle galère !
Une jeune femme s’avança vers la porte sortie de l’un de ces gonds. Pensant que c’était une servante ou une simple subalterne, je lui demandais :
“Demoiselle, pouvez-vous aller chercher Alecto Leckard ou m'emmener jusqu'à lui ? J’aimerais lui parler. Ne vous inquiétez pas pour la porte, je vous en ferais parvenir une autre.”
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Sofia Alvarez Sofia Alvarez Médecin - Mage 2e ordre Dim 22 Nov - 22:49 Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle |
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Pour Sofia, la vie avait pris une toute nouvelle tournure depuis quelques jours. Il fallait dire que sa vie avait été très mouvementée depuis son arrivée en Targatt avec leur fille, Tryanna. Et ce n'était pas forcément pour le mieux. Avec du recul, elle aurait simplement dû refuser la demande de son stupide mari et rester auprès de leurs maîtres. Ce n'était pas une vie luxueuse, mais ils étaient heureux et leur fille aurait pu grandir loin de l'influence néfaste de cette famille. Les Leckard. Avec le temps, elle avait développé une véritable haine pour cette famille, qu'elle tenait responsable de tous ses maux. Tryanna n'était pas un ange, mais elle ne méritait pas de mourir aussi stupidement. Pas en suivant Drake dans ses plans de conquête. Elle s'était surprise à regretter l'époque ou elle était jeune et pleine de vie. Une époque où elle ne ressentait pas une haine aussi féroce. Pour ne rien arranger, Alecto était partie se faire justice lui-même, malgré l'avis de sa femme et maintenant, il avait disparu. Partie pour une mission... Elle n'avait aucun détail, mais c'était douloureux de le voir l'abandonner pour cette quête de puissance. Elle en venait à se demander si elle l'aimait encore...
Elle ne pouvait pas répondre à cette question immédiatement. Si au fond, elle songeait qu'elle serait plus heureuse sans lui, elle ne pouvait pas cracher sur des années de mariage heureux. Mais elle devait penser à elle. Aussi, elle mit en place un rituel qu'elle n'accomplissait que rarement, principalement car il était hors de prix. Mais il en valait la peine, surtout sur elle-même. Elle retrouverait l'éclat de ses jeunes années et peut-être pourra-t-elle recommencer à zéro. Avec ou sans Alecto, ça restait à voir...
Le rituel avait bien fonctionné, ce qui était normal puisqu'il s'agissait de sa propre magie qu'elle connaissait comme le fond de sa poche. D'une vieille femme abimée de presque 50 ans, elle avait retrouvé l'aspect de ses 19 ans. Uniquement l'aspect, son esprit était encore celui de celle qu'elle était avant le rituel. Mais elle se surprenait à revivre. Elle n'était plus fatiguée, pouvait travailler de longues heures durant sans avoir besoin de s'assoir, et c'est avec un sourire charmant qu'elle ce surprenait à faire tourner bien des têtes en ville et dans la clinique. Mais elle ne franchissait jamais le pas. Au fond, elle aimait encore ce vieux grincheux qui l'avait abandonné.
Cette journée n'avait rien de particulier. Elle soignait un simple gamin malade en expliquant bien à son apprentie comment détecter les différentes maladies, lorsqu'elle entendit des hurlements devant la porte. Au début, elle n'y fit pas attention. Après tout, ce n'était pas très rare qu'il y ait des règlements de comptes dans le quartier. Mais finalement, elle entendit aussi des coups sonores cogner à sa porte. Soupirant longuement, elle fit signe à Maria de continuer de soigner le gamin pour qu'elle puisse répondre à la porte. Cependant, avant qu'elle ne puisse ouvrir, un coup plus puissant que les autres vint déloger la porte de ses gonds, la faisant mollement tomber sur le côté, simplement retenu par un gond solitaire.
Sofia jeta un regard furieux à la femme qui venait de défoncer sa porte. La femme médecin portait une robe brune tout à fais ordinaire. Ses longs cheveux noirs étaient tressés dans son dos et son regard émeraude était planté dans celui de la femme aux cheveux argentés. Lorsqu'elle demanda à voir Alecto, son regard se ferma et elle siffla entre ses dents.
-Il n'est pas ici. Et c'est 20 pièces d'or pour avoir brisé ma porte. À payer immédiatement ou, j'appelle les protecteurs.
Et elle n'hésiterait pas à le faire. Sofia avait d'excellents contacts dans toutes les sphères du pouvoir, notamment à cause de ses talents de médecin. Il ne serait pas difficile de la forcer à payer ou la faire enfermer pour l'avoir obligé à payer de sa poche ses bêtises. Elle ne connaissait pas cette femme, mais une chose était sûre, elle n'avait aucune envie de la voir plus longtemps.
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Andromeda Leckard Andromeda Leckard Gérante de Magasin - Mage de 3e Ordre Mer 25 Nov - 6:27 Age du personnage : 38 Race : Humaine Pouvoirs : Pyrokinésie-Œil Tourmenteur///////////////Sorts Spécialisés: : Niveau 4-Mur prismatique, écrasement mentale, Souffle élémentaire; Niveau 5-Télékinésie Majeure Puissance moyenne : 130 |
Pourquoi cette stupide situation m’arrive ?
Oui, je me souviens. On n’avait pas eu la décence de m’ouvrir quand je m’étais quasiment égosillée à force de hurler pour que l’on m’ouvre. Sans succès. Comment mon cousin peut-il laisser des gens moribonds, mourants, blessés ou à l’agonie au seuil de sa porte ? Quels genres de personnes frappent à la porte ?
Franchement...
C’est pour cela que je n’avais pas frappé de prime d’abord et que j’avais préféré faire du raffut. Ma patience n’a jamais été mon point fort. Non, mon point fort était ma force... Seulement trois coups à la porte pour toquer avaient suffi pour la déloger de ses gonds.
Alecto devrait sérieusement investir dans la sécurité de son établissement. On y rentrait comme du beurre. Si un orc avait voulu y venir et aurait écrasé quelqu’un en envoyant la porte sur un patient...
Résultat, une demoiselle me regardait ce qu’il restait de la porte encore maintenue par un gond. Sans lire dans ses pensées, je pouvais dire qu’elle était en pétard contre moi. La personne étant devant moi avait une allure plutôt simple ; les cheveux noir corbeau, les yeux verts, une robe brune et semblait vouloir essayer de m’exécuter de son regard, surtout quand j’avais mentionné mon cousin.
Elle me répondit, presque en me crachant comme un serpent, qu’il n’était pas ici. La suite me laissait estomaquée. La donzelle voulait que je paye vingt pièces d’or pour la porte. En quoi cette porte était faite pour valoir autant, en fonte ? Je suis responsable, mais si l’objet abîmé valait autant, il aurait eu un minimum de qualité ! Elle exigeait que je paye immédiatement. Mais bien sûr ! Elle croit que je me trimballe avec autant d’argent sur moi. Je sais que l’on se trouve dans le quartier Tamarang, mais quand même ! Elle abusait ! Vingt pièces d’or étaient l’équivalent d’un objet magique mineur à la limite de l’intermédiaire. Elle osait me menacer d’appeler les protecteurs alors que je n’avais pas été le moins du monde agressive envers elle, si on omettait l’incident de la porte. J’avais été polie en lui demandant où se trouvait le maître de la clinique.
“Demoiselle, je crois que nous sommes parties sur de très mauvaises bases...”
Je sortis de ma poche intérieure de manteau, une plume magique, ainsi que deux parchemins. Étant une femme d’affaire, j’avais toujours cela sur moi. Un parchemin en tant que bon de commande et un en tant que reçu. Histoire qu’il n’y ait pas de modification dans le processus.
Les contrats étaient préparés de sorte qu’il ne restait en général plus qu’à écrire les noms du receveur, de l’envoyeur, du montant, du payeur et de l’achat effectué ainsi que du délai. Une facture en somme. Une promesse d’achat.
“Je soussigné, moi, gérante de l’Antre du Dragon, être l’envoyeur d’une porte enchantée munit d’un sort d’augmentation et d’un cadre de résistance. Le receveur étant la clinique des Montagnes appartenant à Alecto Leckard. Le montant… Objet enchanté d’un sort mineur associé avec un objet magique mineur plus le coût d’installation, cela devrait faire 27 pièces d’or. Payé à la charge de la gérante de l’Antre du Dragon. L'objet en question devra être envoyé sous...3jours. Le parchemin sera verrouillé après signature afin d’éviter toute fraude et déverrouillé devant témoin en cas de désaccord..”
Je signais l’un des parchemins en tendant l’autre vers la demoiselle avec la plume.
“Puisque vous semblez réclamer un dédommagement, je crois que vous êtes la responsable ici. Vous signerez cette promesse de vente en lieu et place du propriétaire Alecto Leckard.
Cela me paraît convenable comme compensation.
Écouter, je ne cherche pas les ennuis et je réitère une nouvelle fois mes excuses pour l’incident. Je ne cherche qu’à parler à mon cousin, le propriétaire.
À moins que vous ne préfériez appeler les protecteurs, bien entendu ?”
J’espérais vraiment que cette femme ne soit pas si vindicative parce que sinon la porte ne serait que le cadet des soucis de mon cousin. J’avais essayé d’être la plus tolérante possible et de calmer la situation face à ce grippe-sou de bonne femme et ne pas l’immoler sur place, mais forte de constater qu'elle ne rendait pas les choses simples.
J’espère que cela calmera la situation. Je ne suis pas du genre patiente… Mon cousin en serait surpris que je n’aie pas brisé une colonne vertébrale ou deux… |
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Sofia Alvarez Sofia Alvarez Médecin - Mage 2e ordre Ven 27 Nov - 8:27 Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle |
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
La femme devant Sofia semblait avoir reçu cette demande comme une véritable gifle de sa part. Mais bien sûr qu'elle devait payer la porte brisée! Avec les intérêts! Franchement, on ne défonçait pas la porte d'une clinique de cette façon, surtout dans un aussi beau quartier! Ils n'étaient tout de même pas dans le cercle. Si Sofia avait un défaut, c'était d'être radine. Elle adorait l'or et la richesse et ne se privait d'extorquer autour d'elle lorsque l'occasion se faisait sentir. Mais pour une fois, elle était simplement furieuse que cette femme ait osé venir défoncer sa magnifique porte. Pour parler à son mari en plus! Mari qui était parti sans demander son reste pour une soi-disant mission d'importance.
La femme semblait malgré tout se contrôler et sortit de l'une de ses poches une plume et un bout de parchemin. Elle écrit en vitesse quelques mots sur celui-ci et le tendit à Sofia. Sofia lui arracha presque des mains et relut en vitesse avant de grogner et de corriger avec un simple sort l'écriture du parchemin. On pouvait maintenant lire "Appartenant à Alecto Leckard et Sofia Alvarez". Il n'était pas question d'oublier que cette clinique était aussi la sienne. Surtout la sienne, au vu des derniers évènements. Avec la disparition de son mari lors de l'attaque du roi, elle avait été contrainte de faire vivre leurs affaires à elle seule. Elle ne lui en voulait pas... Après tout, elle connaissait la raison de ce combat. Mais il ne fallait pas l'oublier!
-Ça me convient.
Elle avait simplement répondu ceci avant de signer rapidement le parchemin et de lui tendre. Cependant, ses paroles restaient encore imprimées dans sa mémoire et lui avaient laissé un gout amer dans la bouche. Aussi, d'un ton cinglant, elle se permit de corriger cette petite effrontée qui venait encore une fois de l'écarter d'un simple revers de la main.
-Mon mari, Alecto, et moi-même sommes les DEUX propriétaires de cette clinique réputés. Tâchez de ne pas l'oublier. Et j'aimerais beaucoup savoir, maintenant que ceci est réglé, qui est celle qui veut voir mon mari au point d'enfoncer MA porte.
Elle croisa les bras sur sa poitrine et la fusilla du regard en attendant une réponse de sa part. Elle n'avait pas l'habitude de se laisser marcher sur les pieds, surtout pas par une vulgaire inconnue.
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Andromeda Leckard Andromeda Leckard Gérante de Magasin - Mage de 3e Ordre Ven 4 Déc - 4:56 Age du personnage : 38 Race : Humaine Pouvoirs : Pyrokinésie-Œil Tourmenteur///////////////Sorts Spécialisés: : Niveau 4-Mur prismatique, écrasement mentale, Souffle élémentaire; Niveau 5-Télékinésie Majeure Puissance moyenne : 130 |
Le contrat me fut arraché des mains de la part de la demoiselle. Elle corrigea une partie, celle où était marquée l’appartenance de la Clinique des Montagne. Oui, c’est vrai qu’il y avait également l’épouse d’Alecto. Elle semblait furieuse de cet oubli, enfin, bon, comme si quelqu’un se souciait de son existence dans le clan… Puis elle dit que cela lui convenait en me tendre le papier pour vérifier.
Je ne pus retenir quelques paroles.
“Ah oui ! Cela appartient aussi à cette vieille carne.”
À mes mots, elle se désigna Alecto comme son mari. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire.
“De là à croire que mon cher cousin s’est décoincé pour avoir une maîtresse l’appelant mari. C’est plutôt cocasse.”
Je regardais attentivement la demoiselle devant moi la jugeant inapte à rester en vie au sein du clan.
Je la regardai de mon œil unique d’un air plutôt intimidant. Pas menaçant, juste intimidant.
“Demoiselle, je ne sais pas ce que représente Alecto pour vous... Mais je vous mets en garde, seuls les forts restent en vie dans notre clan. Le conseil pourra dire ce qu’il veut de Sofia Alvarez, elle n’en demeure pas moins forte. Croyez-moi, c’est un des plus beaux compliments que quelqu'un pourrait avoir de ma part. Alors, si vous voulez vivre, je vous suggère de vous éloigner de mon cousin. Ah ! Et aussi de quitter la ville, Sofia ne fera qu’une bouchée de vous, si vous restez en Targatt.”
Elle demanda ce que je voulais voir avec Alecto.
“J’en parlerais uniquement au propriétaire. Veuillez m’amener à Sofia, puisque mon cousin n’est pas là.”
Alors que la situation semblait stagner, un appel à l’aide devant la porte surgit. Appel entendu grâce au fait que la porte avait été démoli. Je disais ça, c'est pour le mieux.
Un homme supportait un autre blessé ; celui qui supporte avait une blessure à l’épaule et sa manche était imbibée d’hémoglobine, l’autre avait une blessure à la tête et semblait évanoui. Je me tournais vers la servante pour voir ce qu’elle ferait. Alors que les deux hommes étaient reçus, je demandais à la servante.
“Voulez-vous un coup de main ?” |
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Sofia Alvarez Sofia Alvarez Médecin - Mage 2e ordre Ven 4 Déc - 7:31 Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle |
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
Les lèvres de Sofia se pincèrent en deux traits finalement sculptés sur son visage lorsqu'elle l'évoqua comme une vieille carne. Décidément, la famille de son mari ne faisait rien pour se faire pardonner leurs actes. Ils étaient tous imbus d'eux-mêmes et détestables. Même si elle avait très envie de lui envoyer son poing dans la figure, elle se retint de toutes ses forces, ne serait-ce que parce qu'elle ne voulait pas de bagarre dans son établissement. Mais elle comptait bien lui faire comprendre à qui elle avait affaire. Elle ne semblait pas la reconnaître. C'était normal au vu de sa nouvelle apparence, mais elle ne supportait pas de se faire insulter de la sorte. Surtout par une garce libidineuse qui avait quitté la cité pour épouser un seigneur sans importance. Alors qu'elle s'était lancée dans une sérénade sur ce que pouvait bien représenter Alecto pour elle, sa main fut entourée d'une énergie bleutée et Sofia fit un mouvement sec devant elle.
Si elle ne semblait pas blessée, elle put sentir une horrible douleur la traverser alors qu'elle perdait l'usage de ses jambes. Ce n'était que temporaire, elle avait tranché certains nerfs qui reliaient la colonne vertébrale au système nerveux central. Ça ne durait sans doute qu'une petite dizaine de secondes avant qu'elle ne puisse recommencer à bouger, mais elle aurait des faiblesses pendant quelques jours. Sofia la fixa durement du regard et son scalpel de mana disparut aussi subitement qu'il était apparu.
-Alecto est mon mari. Au cas où ça ne serait pas assez clair, potiche, je suis Sofia. C'est moi qui dirige cette clinique.
Elle claqua des doigts et appela Maria qui devait en avoir terminé avec cette opération de routine. Comme elle l'avait prévu, la jeune vampire en avait terminé et arriva au pas de course devant elle. Sofia lui fit sèchement signe d'aider la garce à entrer, lorsque deux personnes vinrent en hurlant qu'ils avaient besoin d'aide. Allons bon. Elle roula des yeux et ne fit même pas mine de s'approcher.
-Maria. Assure-toi qu'ils puissent payer et si c'est le cas, fais-les entrer et commence à les soigner. Dans le cas contraire, tu t'assures qu'ils signent un contrat de reconnaissance de dette. Tu connais la procédure. Et toi, suis-moi. Tu voulais me voir non? Allons dans mon bureau. Ça sera plus pratique que la rue.
Elle se retourna vivement sans même attendre sa réponse et se dirigea vers son bureau, faisant claquer ses talons sur le sol de marbre de la clinique. La nouvelle jeune femme entra dans son bureau rempli de paperasse en tout genre et invita la Leckard à refermer la porte.
-Maintenant que tu as fini, je l'espère, de me manquer de respect dans ma propre clinique. Je puis savoir ce que tu veux?
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Andromeda Leckard Andromeda Leckard Gérante de Magasin - Mage de 3e Ordre Jeu 7 Jan - 15:53 Age du personnage : 38 Race : Humaine Pouvoirs : Pyrokinésie-Œil Tourmenteur///////////////Sorts Spécialisés: : Niveau 4-Mur prismatique, écrasement mentale, Souffle élémentaire; Niveau 5-Télékinésie Majeure Puissance moyenne : 130 |
Alors que je faisais la morale à cette jeunette qu’elle risquait de crever si elle continuait de côtoyer mon cousin, cette dernière eut une action rapide et magique. C’est moi que l’on traitait brute parce que j’utilisais la violence aux premiers abords... Risible quand on voyait comment venait de se conduire l’amante d'Alecto.
C’est la technique du scalpel qui me fit percuter que la personne en face de moi était bel et bien cette radine de Sophia. Et merde…. Elle m’avait touché au niveau des jambes, spécifiquement au niveau des genoux. Je m’étais rattrapée comme je pouvais à ce qui me tombait sous la main, ici, la porte déjà sorti d’un de ses gonds. La force dans mes bras me permettant de compenser la perte de mes jambes momentanément.
Elle me fixait durement avec sa capacité activée. Elle me redit qu’elle était la femme. Cette fois, je la croyais.
“C’est limpide à présent. Pourquoi faire simple en montrant tout de suite ta capacité quand tu as l’apparence d’une gamine de vingt ans ? Enfin, je suppose que je l’ai mérité, je ne ferais pas comme toi en demandant des dommages et intérêts.”
La situation s’anima puisque des personnes blessées arrivèrent sur le pas de la porte demandant assistance. D’une main de fer et d’autorité, Sophia ordonna à ce que ses employés s’occuperaient des blessés s’ils avaient de quoi payer.
Elle me proposa d’aller dans son bureau puisque je voulais la voir. C’était un peu difficile avec les jambes dans cet état, mais je réussis. La douleur n’était rien, c’était surtout que j’avais l’impression de marcher avec des jambes molles.
Elles entrèrent dans le bureau, puis Sophia fermait la porte derrière moi. Elle m’adressa la parole en voulant savoir ce que je voulais, en évitant de lui manquer de respect.
“J’ai manqué de respect à ce que je pensais être l’amante de mon cousin. Ce n’était pas contre toi. Je ne m’imaginais pas que tu puisses être aussi… Jeune, alors que tu es plus âgée que moi.
Ensuite, je suis venue pour deux affaires, une professionnelle et une autre personnelle.
Par laquelle veux tu commencer ?”
J’étais effectivement venu pour deux motifs. L’un risquait d’un épineux financièrement, l’autre compliqué à tel point que c’était surtout ce dernier sujet qui était sensible. Un meurtre aboutirait si la solution n’évoluait pas.
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Sofia Alvarez Sofia Alvarez Médecin - Mage 2e ordre Ven 8 Jan - 6:23 Age du personnage : 21 Puissance moyenne : Nulle |
Si tu es médecin, prescrit des remèdes. Si tu es corbeau, attends le cadavre.
En d'autres circonstances, Sofia aurait sans doute ri du malentendu, surtout qu'elle avait raison. Elle ne ressemblait plus à une vieille femme, ce qu'elle était censée être. Le médecin avait de nouveau son corps de jeune femme, bien avant que celui-ci ne soit abimé par la naissance d'une enfant et le passage du temps. Alecto aurait sans doute la surprise de sa vie en la voyant, s’il revenait un jour, ce dont la nouvelle jeune femme commençait sérieusement à douter. Mais ce n'était pas le plus important. Puisqu'il s'agissait de la cousine de son mari et qu'elle s'était excusée, Sofia accepta finalement de la rencontrer pour discuter en privé. Elle n'aimait pas les Leckard, mais elle serait sotte de refuser de l'écouter. En espérant qu'elle soit un peu plus polie que Brann. Dans le cas contraire, elle se ferait un plaisir de lui apprendre la différence de puissance qui les séparait. Elle avait résisté à la tentation avec Brann pour ne pas peiner son mari, mais actuellement, elle s'en fichait.
Elle prit finalement place dans le bureau et écouta ses longues paroles pleines de vide qui pouvait se résumer en un simple "pardonne ma stupidité. Je n'aurais pas dû agir ainsi". Elle finit alors en disant qu'elle voulait lui parler de deux affaires. La première d'ordre professionnel et la deuxième d'ordre personnel. Roulant volontairement des yeux, légèrement exaspéré par cette femme qui faisait trainer la suspense elle lâcha laconiquement.
-Peu importe. Dis-moi ce que tu veux dans l'ordre que tu veuilles. Ça m'est bien égal.
Elle haussa les épaules pour lui indiquer qu'elle s'en fichait doublement. Quel genre de question stupide... Elle allait lui demander dans tous les cas. Andromeda pouvait bien commencer par la question qu'elle voulait.
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Andromeda Leckard Andromeda Leckard Gérante de Magasin - Mage de 3e Ordre Jeu 11 Fév - 2:57 Age du personnage : 38 Race : Humaine Pouvoirs : Pyrokinésie-Œil Tourmenteur///////////////Sorts Spécialisés: : Niveau 4-Mur prismatique, écrasement mentale, Souffle élémentaire; Niveau 5-Télékinésie Majeure Puissance moyenne : 130 |
Je m’étais plus ou moins excusée envers Sophia, même si je n’avais pas dit les mots exacts puisque j’étais une personne de mauvaise foi. Je le reconnais.
Je l’avais suivi ensuite dans son bureau afin de convenir à une discussion plus appropriée. J’avais essayé de préparer le terrain comme je le pouvais histoire que son humeur s’améliore, mais en vain. À c]roire que cousin aimait la souffrance avec une femme pareille... Elle en avait du caractère, dis donc 
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