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Les conseils du chat

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Alecto Leckard

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Les conseils du chat 48fs169/500Les conseils du chat Empty_bar_bleue  (169/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Alecto Leckard
Alecto Leckard
Médecin soigneur - Mage 1er ordre
Sam 20 Juin - 17:57
Age du personnage : 47
Race : Humain
Puissance moyenne : 148
Titre : Les conseils du chat
Protagoniste: Hermaus - Alecto
Lieu : Clinique des montagnes bleues
Temps : environ 10 jours après l’attaque des démons

Je m’étais réveillé un matin presque aveugle. Cela m’arrivait de temps à autres quand j’utilisais trop intensivement mon pouvoir personnel, et j’avais certainement travaillé de manière excessive ces derniers jours. A la suite de l’attaque des démons, j’avais passé des journées entières à soigner les gueux du cercle sans prendre la peine de me reposer. Ce n’était pas vraiment de l’abnégation, j’avais fui dans le travail pour oublier le deuil et la solitude qui m’accablaient depuis la perte de Tryanna.
Mais je me retrouvais maintenant dans la situation que j’avais cherché à éviter. Je regardais le plafond sans le voir vraiment, avec rien d’autre à faire que d’attendre que ma vision redevienne normale… dans un jour ou deux probablement. Je ne supportais pas de ne rien faire, mais je savais que je n’aurais fait que gêner en essayant d’aider à la clinique.
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Ermaus30/01/2020
Diable que le temps pouvait-être long avec Alecto qui dormait. Non pas que je doive vivre en fonction de lui, mais il s'avère que depuis des années je devais l'accompagner pour purger ma peine. Donc bon, autant le coller jusqu'à ce qu'il me dise d'aller trouver une autre obligation. Même si la plupart du temps je me passais bien de son autorisation.

Enfin, entre l'attaque des démons et surtout la perte de Tyranna, le vieux bougre donnait de la tête pour tout sauf lui-même et je pouvais me féliciter de savoir qu'il allait finir par se rendre aveugle comme une taupe. Et ça ne manqua pas ce matin, alors que je le regardais, assis de toute ma stature sur un meuble non loin de lui. Il regardait le plafond d'un air ignare et vide. Rien de nouveau. C'était juste la preuve qu'une fois encore il ne savait pas se maîtriser.

Pour le ramener dans le monde des vivant, je tournais ma tête et trouvait, juste à côté de moi, un verre. Malheureusement vide. Car à l'inverse, ça aurait donné du travail aux servantes des Leckards. A défaut de s'occuper de moi, il faut bien que je leur trouve une occupation. Cependant pour revenir au verre et ayant la ferme intention d'attirer l'attention d'Alecto, je me mis à la pousser délicatement jusqu'à ce qu'il bascule et se fracasse au sol.

"OH Non ! Angela espèce de phacochère ! Même moi je ne serai pas aussi incapable... malgré mes pattes.
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Alecto30/01/2020
J’étais seul dans le grand lit d’une chambre secondaire à ruminer sur les difficultés de mon mariage. Je pensais que ma femme et moi traverserions notre deuil ensemble, mais Sofia m’évitait et me refusait le lit conjugal. J’essayais de me convaincre que cela ne durerait pas et qu’elle avait juste besoin de temps… mais elle me manquait.
Le bruit du verre brisé me fit sursauter et je me relevais légèrement en entendant la voix d’Hermaüs. Je n’avais pas entendu la servante, j’attendis un instant sa réponse, qui aurait dû consister en des excuses mêlées à l’irritation de se voir insulter par un chat. Mais rien ne vint. J’étais peut-être aveugle mais pas sourd, il n’y avait personne d’autres que moi et le chat. Si Hermaüs avait cassé un verre par erreur, il n’aurait pas pris la peine de feindre une excuse, donc il voulait mon attention.
- Qu’est-ce que tu veux Hermaüs ? Grognais-je en retombant sur les oreillers.
Je n’avais aucune raison de me lever, je ne pouvais pas faire grand-chose dans cet état, et il devait en plus y avoir du verre brisé sur le plancher.
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Ermaus30/01/2020
"Moi vouloir quelque chose ? Allons Alecto, à part retrouver ma forme humaine, pouvoir m'envelopper de soie de Xia et me faire nourrire par deux jolies servantes je ne vois pas ce que je voudrais..."

Je sautai de la table d'un pas félin, léger et à peine perceptible malgré les quelques kilos que j'avais pris à force d'inquiétude avec ces abrutis de démons. il faut bien noyer son anxiété dans la nourriture sinon elle ne servirait pas à grand chose.

Je m'avançais jusqu'à sauter dans le lit et m'assoir sur l'oreiller où la tête d'Alecto se trouvait. Je n'allais pas non plus m'assoir sur lui, cela aurait été impoli de ma part. Mais à défaut de pouvoir avoir une quelconque Angela à forcer à me faire des papouilles en échanges de son incopétence je pouvais profiter de l'évidente mauvaise humeur d'Alecto pour qu'il me caresse et se calme comme ça. Les humains aiment bien caresser les animaux, ça les calmes.

"Je vois que Sofia ne t'a toujours pas rendu ton droit d'aller dans ta chambre. Tu devrais envisager le grenier. Un coup de ménage et cela ferait une magnifique salle de repos..." je n'osais évidemment pas faire la remarque simplement parce que le grenier était là où je passait le plus claire de mon temps.

"Sinon, tu as envisagé de baisser le régime et discuter avec quelqu'un de ce qui se passe ? Hm ?
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Alecto31/01/2020
La répartie d’Hermaüs m’arracha un sourire, il n’avait pas tort. Je sentis le poids du chat atterrir au bout du lit et ses pas se rapprocher de ma tête. Machinalement, je tendis la main pour caresser la douce fourrure. J’avais accepté de garder ce chat pour rendre service à un vieil ami, mais j’avais fini par me faire à sa présence jusqu’à l‘apprécier. J’ignorais son commentaire sur le grenier mais arrêtais de le gratter derrière les oreilles quand il me suggéra de discuter de mes problèmes. Baisser le régime ? Je n’avais pas vraiment le choix. Discuter ? A quoi bon ? Et puis avec qui ?
- Je ne vois pas ce qu’il y a à dire.
J’étais dans un déni évident, mais parler était difficile. C’était admettre que tout cela existait, que tout cela m’affectait, profondément. Au contraire, il y avait peut-être trop à dire, et j’avais peur de laisser remonter à la surface tout ce que j’avais enfoui.
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Ermaus31/01/2020
"Je ne sais pas. Que tu aimes ta femme et que tu cherches avec une volonté morbide à te réfugier derrière une montagne de travail parce que tu n'as pas les yeux en face des trous ?"

Je dois avouer que celle-là était plutôt bien trouver.

"Ce n'est pas en ruminent comme une vache au milieu de la prairie de ton lit que les choses vont s'arranger mon vieux. Déjà que tu te fais de vieux os, il manquerait plus que tu passes les dernières années de ta vie sans plus jamais me revoir et surtout voir Sofia. D'autant que tu sais très bien pourquoi elle ne veut pas de toi dans la couche conjugale...."
Alecto31/01/2020
Hermaüs avait un don pour mettre les pieds, ou plutôt les pattes, dans le plat. D’un autre côté c’était peut-être ce dont j’avais besoin à ce moment-là. Oui, j’aimais ma femme, son tempérament de feu, son regard tranchant et ses boucles noires parcourues de quelques fils argentés. Mais je ne voyais pas comment les choses pouvaient s’arranger, Tryanna ne reviendrait pas, même si j’espérais encore parfois la voir passer la porte de notre demeure, comme elle le faisait autrefois à l’improviste. Quand à Sofia… je n’imaginais pas qu’elle puisse un jour me pardonner.
-Evidemment que j’aime ma femme… Mais pourquoi voudrait-elle encore d’un homme qui a laissé mourir sa fille ?
Je n’avais rien pu faire. Cette simple pensée me retournait les entrailles. Moi, le soi-disant meilleur guérisseur de Targatt, j’avais dû regarder expirer une des personnes qui m’étaient les plus chères. C’était insupportable. J’étais là, vivant, alors que ses cendres reposaient au fond d’un caveau froid.
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Ermaus 31/01/2020
"Peut-être parce que tu n'es pas un dieu ? Si tu en étais un tu m'aurais déjà rendu ma forme humaine.".

Lançais-je en me déplaça sur le torse d'Alecto.

"Evidemment qu'elle n'est pas heureuse et te porte responsable d'avoir laisser cette horripilante chise passant son temps à ma manipuler comme on manipule un chat mourrir. Mais tu as fait ce que tu pouvais non ? Ce n'est pas n'importe quel père qui irait braver le plan de la terre pour retrouver sa fille. Même si ce n'est que pour savoir qu'elle est morte dans ses bras.

Elle aurait pu mourrir seule. Mais tu étais là et c'est ton visage qu'elle aura pu voir avant que son âme ne quitte son corps. N'est ce pas déjà beaucoup ?"
Alecto31/01/2020
En dépit du fait qu'il venait de traiter ma défunte fille de chose horripilante, je laissais Hermaus se rapprocher. Au fond, je savais qu'il aimait bien Tryanna.
Je continuais de l'écouter. Oui, j'avais été là, c'était à la fois important et quelque part insignifiant...

Je versais des larmes silencieuse alors que les derniers instants de ma fille se rejouaient dans mon esprit, comme cela arrivait souvent.

Quand je l'avais trouvée, j'avais vu une lueur d'espoir dans son regard. Mais elle s'était éteinte à mesure qu'elle comprenait que je ne pouvais pas la sauver.

Je serrais contre sa poitrine les vêtements avec lesquels j'avais essayé de stopper l'hémorragie, même si je savais que cela ne servait à rien. L'artère avait été touchée et le sang s'échappait inéluctablement de son corps. Je l'aurais soignée en quelques minutes s'il n'y avait pas eu le rada'an, j'en pleurais de frustration.
Ses lèvres perdaient leur couleur, la force quittait sa main qui tenait la mienne et son regard se perdait régulièrement dans le vide . Pourtant, c'est à moi qu'elle consacra ses dernières forces malgré sa douleur, sa fatigue, et sa peur peut être.

- Elle m'a sourit... à la fin. Pour me rassurer peut être. J'etais terrifié, je ne voulais pas la perdre et puis... Tu sais ce qu'on dit "les Leckard vont en enfer". Elle a été brave, bien plus que moi...

J'avais pourtant payé ma tentative de mois de solitude dans un plan instable. Je m'étais accroché à la vie en pensant à l'autre femme de ma vie et à ma future vangance et j'étais parvenu à survivre sans une etincelle de magie.
Mais j'avais fini par laisser filer l'hybride et tout le reste était compliqué...
Ermaus31/01/2020
"Je ne veux pas paraître dénué de sentiements, mais sais-tu que ce n'est pas à moi qu'il faudrait dire cela ? Non pas que je puisse aussi me dire que, parfois, il y avait du bon à ce qu'elle soit là. Cependant, c'est à ta femme que tu devrais dire que malgré tout elle t'a souris."

Je restais au dessus de lui, le regard perçant qu'il ne pouvait pas ressentir et le visage de chat froid. Je pouvais certes ne pas être le meilleurs pour parler de cette situation, mais je restais, à l'intérieur humain.

"Je n'ai beau ne pas avoir était père et ne pas connaître ce genre de douleur, je sais que parler règle souvent les problèmes. Raconte lui tout au lieu de rester là, comme un vieux crouton que tu es à te dire que tout es de ta faute. Comment veux-tu lutter contre le Destin ? Et je trouve que Tyranna a été courageuse face à la mort, oui. Elle a fait ce qu'elle pensait être juste. Elle a agis selon ce qu'elle pensait devoir faire et elle en a payé le funeste prix.

Elle a surement eu peur. Elle a surement eu froid. Elle a surement vécu quelque chose d'horrible. Mais elle t'a souris. Elle avait accepté son sort et elle t'a souris. Et oui les Leckard vont aux Enfers comme les De Rayem vont tous aux Paradis, les Dragons à Jubilée et les Germains au Valhalla. Et puis, je ne pense pas qu'elle ait eu envie de mourir. Toutefois, mourir auprès de ceux qu'on aime est bien moins effrayant. Malgré cela vas-tu aussi supporter le poids de ses choix ? Que comptes-tu faire maintenant ? Te crever les yeux parce que tu vas culpabiliser d'avoir vu ce sourire qui va te hanter toute ta vie ? En soit, nous sommes en bonne voie vu qu'avec ton rythme de travail tu seras bientôt aveugle pour de bon."

Je me léchais la patte avant de reprendre avec le même ton presque accusateur à l'attention d'Alecto.
"Ou bien tu vas accepter d'arrêter de culpabiliser pour quelque chose sur laquelle tu n'avais pas la main et tu devrais chérir ces derniers instants avec ta fille adorée qu'elle puisse être aux Enfers ou je ne sais ou maintenant ? Et surtout, arrêter de ramper devant ta femme en te morfondant et la confronter bon sang ! Cette femme est certes un volcan mais au bout d'un moment, ce n'est pas en fuyant la lave que tu vas parvenir à faire en sorte qu'il arrête de détruire tout ce que vous avez construit ensemble !
(Non de diou !)
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Alecto01/02/2020
J'écoutais en silence le sermon. C'était probablement des choses que j'avais besoin d'entendre... le plus triste était peut-être qu'il n'y avait que mon chat pour venir me les dire. En tout cas ce matou avait raison, comme d'habitude. Sauf peut-être concernant Sofia, je ne rampais pas, je n'avais pas peur d'elle. Je n'avais jamais considéré l'amour comme une relation de pouvoir et ce n'était donc pas pour moi une affaire de soumission. Je savais juste qu'elle ne voulait pas me voir, et je respectais sa décision. Mais peut-être se réfugiait-elle comme moi dans une solution délétère...
J'attrapais Hermaüs pour le poser à côté de moi, finalement décidé à suivre son conseil. Je repoussais les couvertures et je me levais, posant résolument les pieds sur le plancher couvert de verre brisé.
- Ah ! Bon sang ! Hermaüs !
Je retombais sur le lit en sifflant de douleur. Heureusement, je n'étais pas encore totalement impotent en tant que guérisseur. Soigner les autres pouvaient être difficile sans rien voir, mais maîtriser mon propre corps restait à ma portée. Je soignais mes pieds ensanglantés, la chair cicatrisa rapidement en repoussant les éclats de verre hors de mon organisme.
- Et ça traite les autres de phacochère... grommelais-je.
Agacé, je nettoyais le plancher d'une puissante lame de vent qui renvoya les débris contre le mur. Je me relevais et me dirigeais vers l'armoire. J'enfilais au hasard une chemise, des bas et un pantalon. En revanche, j'étais incapable de me rappeler où j'avais laisser mes chaussures la veille. Après avoir vainement cherché à tâtons, je me résignais à demander au chat.
- Tu vois mes chaussures ?
Alecto01/02/2020
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Ermaus03/02/2020
Tient, voilà que le vieux crouton qui me servait de gardien se mettait en mouvement. Naturellement ses mains froides et velues ne manquèrent pas de m'arracher un grognement déclarant fermement ma désaprobation quant à ce touché.

Cependant, il semblerait que mon intervention ait porté ses fruits : il finissait par bouger avec une forme de détermination qui ne l'habitait plus depuis quelques mois. C'est donc rassuré que je restait assis sur le bord du lit, regardant avec un sourcil légèrement haussé ce qu'Alecto allait faire. Bon, naturellement il allait se planter sur le verre et cela ne manqua pas d'arriver ce arracha quelques brimades du mage.

"Un phacochère serait plus performant que tes serviteurs. Eux au moins, ils se satisfassent de peu et ne demande pas des compensations. Et puis c'est une bonne façon de savoir si tu es devenu gâteux."

Je dois avouer que la lame de vent me fit sursauter Il n'était pas dans les habitudes d'Alecto d'être aussi, vif, dirons-nous. Peut-être avais-je été trop fort pour ce qui est de le remettre sur le droit chemin.

"Oui je les vois. Pourquoi ?"
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Alecto03/02/2020
-Parce que j’aimerais les mettre… Ce que je pourrais faire si monsieur Felidaë avait l’amabilité de m’aider à les trouver.
Hermaüs semblait avoir parfois du mal avec l’implicite. Mais je me disais qu’au fond soit il jouait les idiots, soit il était trop imbu de sa personne pour songer à m’apporter ces foutues bottes.
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Ermaus03/02/2020
"Ô je vois. Mais je vous pas en quoi le fait que je les vois pourrais t'aider à les mettre ? M'as tu pris pour un chien d'aveugle ? Pire encore, pour une servante qui t'apporterait tes bottes ?"

Je le regardais sachant pertinement qu'il ne pouvait pas me voir avant de finir par lui répondre.

"Penche toi donc en avant et sur la gauche. Non, ma gauche ! Voilà, encore un peu et c'est le bingo. La prochaine fois dort avec une servante au pied de ton lit. Elle pourra t'habiller comme ça..."
Alecto03/02/2020
Oui, Hermaus avait indubitablement un ego démesuré. Pourquoi l'avait-on transformé en un pacha poilu plutôt qu'en un bon chien obéissant, je me le demandais parfois. La plupart du temps je supportais les provocations de ce matou ingrat, elles m'amusaient presque, mettant un peu de piquant dans mon existence. Mais là il ne fit que m'exaspérer.
Mes serviteurs ont autre chose à faire que de lacer mes chaussures ces temps-ci. Excuse-moi d'avoir pensé que tu pouvais te montrer serviable, pour une fois.
Le chat finit tout de même par me guider et je ravalais mon amertume en serrant mes lacets de cuir. Je sortis de la chambre et me dirigeais vers nos appartements en espérant y trouver Sofia. Je connaissais suffisamment ma maison pour me repérer, je laissais juste mes doigts courir le long des boiseries jusqu'à ce qu'ils rencontrent le cadre de la porte. J'allumais une sombre flamme dans le creux de ma main pour savoir si elle était à l'intérieur. Je sentis son souffle profond et les lents battements de son cœur. Elle dormait encore, elle avait dû veiller tard pour la garde de nuit.
***
Ermaus03/02/2020
"Serviable ? Dois-je te rappeler que si je n'étais pas intervenu tu serais encore allongé dans ton lit dans l'espoir futile de trouver une solution en te transformant en machine de travail ?"

Je sautais du lit et marchais à côté d'Alecto tandis qu'il longeait les murs, le bout de ses doigts lui servant de guide.

"Sans compter le fait que tu sembles oublier que même si je tiens à mon niveau de vie, je reste peut-être l'une des rares personnes avec qui tu parles. N'est-ce pas ? Enfin, tu veux que je t'accompagne dans l'antre de ton épouse ?"

Disais-je, pour ma demande, à voix basse tout en restant entre les jambes d'Alecto.
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Alecto03/02/2020
- Hum... je pense que je m'en sortirais seul.
Je n'entrais pas encore cependant, je ne voulais pas la réveiller tout de suite. Je posais un genou au sol, caressant pensivement le chat. Je restais attentif au souffle de Sofia derrière la porte, attendant le changement de rythme signalant un sommeil plus léger.
- Merci, vieux matou. Dis-je au bout d'un moment avant de pousser lentement la porte.
J'avançais dans le noir jusqu'à buter sur le coffre au bout du lit. Sofia gémit légèrement et j'entendis le froissement des couvertures.
- C'est moi. dis-je à voix basse.
- ... Ali ?
Le lit grinça, puis le bruit de ses pas alla jusqu'à la fenêtre et les passants des rideaux glissèrent le long de leur tringle. Puis je senti sa présence près de moi. Elle posa une main sur mon épaule et l'autre sur mon front. Je devinais qu'elle examinait mes yeux qui ne la voyaient pas. Elle s'éloigna et le grincement familier de l'armoire m'indiqua qu'elle s'habillait.
- Que faisais-tu ces derniers jours ? Demanda-t-elle.
- Je soignais des gens du cercle...
- Seul ?
J'acquiesçais et elle soupira de désapprobation.
- Tu aurais dû prendre au moins Ejaz.
- Vous aviez l'air occupées ici...
Elle resta silencieuse un moment sans que je parvienne à savoir ce qu'elle pensait.
- Ne bouges pas, je reviens. Finit-elle par dire avant de quitter la pièce sans que je puisse l'arrêter.
Alecto04/02/2020
J'attendis assis sur le lit. Elle revint avec ses remèdes et des bandages, comme elle le faisait à chaque fois que je me retrouvais dans cet état. Cela me rassura de savoir que cela n'avait pas changé. Elle s'assit près de moi, lava mes yeux et commença à les bander.
Est-ce que tu m'en veux... pour notre fille ? Demandais-je d'une voix rauque.
Sofia s'arrêta un instant avant de répondre.
J'en veux au monde entier. Dit-elle durement avant de finir de nouer fermement les bandes derrière ma nuque. Elle se leva mais je la retins.
- Elle me manque... et toi aussi tu me manques...
Sofia serra ma main et murmura.
- Je suis toujours là.
- Alors pourquoi... ?
- Parce que... elle avait tes yeux... Et à chaque fois que je te vois, je...
Elle se mit à pleurer et les vases posés sur les étagères se brisèrent. Je la serrais douloureusement contre moi. Elle pleura tellement que les vitres explosèrent. Je la laissais faire. Après un long moment, elle finit par se calmer.
- Je retourne travailler souffla-t-elle en déposant un baiser furtif sur ma joue.
Ses doigts glissèrent hors des miens et je l'entendis s'éloigner. Je me retrouvais de nouveau seul, mais un peu moins seul, et un peu moins coupable.
__
Ermaus04/02/2020
J'attendais patiemment à l'entrée de la chambre, léchant une de mes pattes afin d'attendre une éventuelle sortie de la part soit de Sofia, soit d'Alecto. Le fait est que je ne savais pas trop quoi penser au vu du calme régnant de l'autre côté de la porte. Un tel silence ne pouvait qu'être de bon augure.

Je restais donc silencieux et finis même par me surprendre, enroulé sur moi-même contre le mur en attendant que quelqu'un sorte. Sans grande surprise, ce fut Sofia qui sortit en premier. Mais avec de toute évidence le visagede quelqu'un quine s'était pas pris la tête avec Alecto. Tant mieux, j'allais en profiter pour me faufiler à l'intérieur de la chambre et demander comment tout s'était passé.
---
Alecto05/02/2020
Je restais songeur au milieu de la pièce. La brise froide s'engouffrait à travers les carreaux brisés. Ainsi, Sofia ne m'en voulait pas. Ou du moins je n'étais pas la seule cible de sa colère. Je passais en revue toutes ces circonstances... tous ces choix qui avaient guidé le destin vers cette fin tragique : nous avions choisi de revenir à Targatt, j'avais repris contact avec la famille et j'avais laissé Tryanna grandir en son sein... je me demandais parfois si elle aurait voulu être autre chose qu'une combattante. Mais c'était ce qu'elle avait choisi. Elle avait fini par se battre aux côtés de mon frère, et ce salaud était mort avant que je puisse lui dire ses quatre vérités.
Hermaüs me sortit une nouvelle fois de mes ruminations et je réalisais que la douleur était retombée sur moi comme un manteau de plomb. J'étais en colère, moi aussi. Mais à part moi-même, tout ceux à qui j'aurais pu l'adresser étaient morts.
- Ca devrait aller. Répondis-je au chat qui venait au nouvelles. Sofia m'aimait encore, c'était déjà ça. Je m'approchais de la fenêtre en faisant crisser les éclats de verre sous mes bottes.
- Attention à tes pattes... On dirait que je ne peux plus vraiment te reprocher d'avoir cassé un verre maintenant. Sofia avait brisé tout ce qui pouvait l'être dans la pièce. Et je crois que je ne suis pas le seul à me noyer dans le travail... je suis un abruti...
Je venais de trouver une énième raison de m'en vouloir : ma femme souffrait autant que moi et au lieu de la soutenir j'étais parti me morfondre en solitaire.
***
Ermaus05/02/2020
"Et bien maintenant il reste à savori si dans votre couple d'abruti tu es le roi ?"

Lançais-je non-chalant en sautant sur le lit encore chaud. Ah, ça c'était le plus aggréable en tant que chat. Pouvoir sauter dans le lit de quelqu'un et avoir plusde chance d'y rester que de s'en faire jeter.

"Parce que c'est certain que maintenant que tu sais qu'il vaut mieux que tu parles et soit avec ton épouse. Mais maintenant soit tu la laisses agir comme toi, soit tu prends des décisions. Ce n'est pas en restant inactif que les choses vont changer. Il faut faire des choix dans la vie et en assumer les conséquences. Comme voir ce magnifique pompom et jouer avec jusqu'à ce qu'il tombe et accuser une pauvre servante d'avoir défait les rideaux du lit alors qu'on est le principal responsable~"

Je disais cela en jouant effectivement avec le pompom en question, étendu sur le lit et jetant de temps en temps Alecto.

"Ô oui un beau petit pompom magnifique qui bloblotte dans les airs~"
---
Alecto05/02/2020
Je ne comprenais rien à son histoire de pompon, mais j'avais saisi l'idée principale. Mon handicap m'empêchait de faire quoique ce soit dans l'immédiat, autant essayer de convaincre Sofia de faire une pause elle aussi. Peut-être accepterait-elle que nous passions un peu de temps ensemble. Je laissais le chat blobloter son pompon et sortis. Je descendis les escaliers avec prudence et tombait sur William, un de nos employés. Il était un plus qu'un simple serviteur et son aide était précieuse pour assurer le fonctionnement de la clinique mais lui et son frère s'occupaient également de la maison en cas de besoin.
- Oh, Maître Leckard... Puis-je vous aider ? S'enquis-t-il en voyant mes yeux bandés.
- Dis-moi juste où est Sofia, je te prie.
- Au fond du couloir à votre droite... Voulez-vous que je vous y conduise ?
- Ca ira. Mais va donc à l'étage, il y a quelques réparations à faire dans notre chambre.
- Bien maître. Conclut-il en montant les escaliers.
___
-Et bien ! S'exclama William en entrant dans les appartements des maîtres des lieux. Tu n'as pas pu faire ça à toi tout seul Hermaüs, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui s'est passé là-dedans ?
Le jeune homme fit le tour de la pièce pour évaluer les dégâts puis commença à lancer des sorts pour réparer les poteries brisées. William et son frère Léonard aimaient bien Hermaüs, mais je n'arrivais pas à savoir si Hermaüs les aimait bien. Certes, ils portait une attention particulière au chat et s'occupaient de lui quand ils avaient le temps, mais ils avaient de temps à autre des idées saugrenues qui les faisaient rire plus que le félin qui faisait l'objet de leur expérimentations.
- - -
Ermaus06/02/2020
Je restais dans le lit à jouer avec ce magnifique pompom quand un individu autre qu'Alecto entra dans la chambre. Non, c'était ce benais de WIlliam. Lui et son frère avait la salle habitude de croire que j'étais un simple chat. Mais je suis un HUMAIN ! Ayant la forme d'un chat certes, mais tout de même.

"Assez de choses pour que tu veuilles démissionner avec ton frère ?"

Lançais-je en me redressant et en sautant au sol.

"Bon, je te laisse gérer tout ceci. Oh, et il faut aussi gérer un verre casser dans la chambre secondaire. Sur ce, j'y vais."

Je marchais dès à présent vers la porte pour voir ce qui se passait avec Alecto. Ce William ne m'intéressait pas comparé à cet animal d'Alecto.
---
Alecto07/02/2020
Je trouvais ma femme dans la réserve.
-Sofia ?
Je n'eus pour toute réponse que le tintement des fioles qu'elle disposait sur les étagères.
- Tu pourrais faire une pause tu sais ? Les apprentis s'en sortiraient très bien... Nous pourrions passer quelques jours ensemble... comme avant.
Cette fois, elle arrêta ce qu'elle faisait mais resta silencieuse. Puis elle agrippa soudain mon bras et m'entraîna dans le couloir. Elle marchait vite et je trébuchais à moitié dans ces foutus escaliers. Elle ordonna sèchement à William de sortir et je réalisais que nous étions de nouveau dans la chambre. Je me demandais un instant si elle avait décidé de m'enfermer pour avoir la paix, mais elle semblait décidée à me parler... enfin, elle hurlait, mais je préférais encore sa furie à son indifférence.
- Tu voudrais que ce soit comme avant ? Rien ne sera comme avant ! Jamais ! Ses talons claquaient sur le parquet. Elle est morte, Alecto !
- Et tu crois que ça me laisse indifférent ? Tu sais à quel point je me déteste de n'avoir pas pu la sauver ?
- Tu en veux toujours aux mauvaises personnes ! Tu sais très bien à cause de qui tout cela est arrivé. Et pourtant à peine revenu, tu es retourné te fourrer chez eux ! Pourquoi tu t'intéresse encore aux Leckard !?
La question me prit en défaut.
- Je... je ne sais pas... C'est ma famille et... J'imagine... je crois que je ne veux pas que tout cela se reproduise...
- Tu veux encore les aider alors qu'ils ne t'on jamais rien apporté ? En vingt ans, qu'est-ce qu'ils ont fait pour toi ? Pour nous ? Je vous ai cherché pendant ces trois mois tu sais, sans même savoir si vous étiez en vie. Tu crois que j'ai eu le soutien d'un Leckard ? Que Drake m'aurait accordé une audience ? Non, ils avaient tous mieux à faire pour sauver leur propre cul !
J'accusais le coup. Une partie de moi savait que cela pouvait être vrai, mais je me refusais à l'admettre.
- Qu'est-ce que tu en sais ? Rétorquais-je avec mauvaise foi.
- Tu es vraiment un imbécile... Mais tu me manques aussi.
Elle me poussa contre le mur et m'embrassa avec violence au point que nos dents s'entrechoquèrent. Passé un instant de surprise, je ne pus m'empêcher de répondre à ce baiser qui réveilla en moi la flamme qui brûlait toujours pour elle. Je posais ma main contre sa joue et y trouvais des larmes. Je l'arrêtais un instant.
-Attends, tu es sûre que ça va ?
-La ferme. Coupa-t-elle en attrapant ma ceinture.
Un peu plus tard, je me réveillais nu dans le lit. Les dieux avaient donné aux hommes une fâcheuse tendance à s'assoupir après leurs ébats et j'en avais fait les frais. Je jurais en ne trouvant que du vide là où aurait dû se trouver Sofia. Cette fois je n'allais pas lui courir après. D'autant qu'elle m'avait donné de nouveaux sujets de rumination.
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Ermaus07/02/2020
Charmant toute cette histoire. Je suppose que les choses semblent aller dans le bon sens Alecto. Oh et si tu cherches le drap pour te couvrir, il est sous toi.

Lançais-je au mage en me tenant assis a côté de lui. Loin de moi l'idée de les regarder en plein ébats, à vrai dire je m'étais plutôt rendu à la cuisine pour voler quelques douceurs dès que je les avais entendu passer à l'action. Malgré l'âge ils ne semblaient pas avoir perdu de leur fougue. Ahalala, ça ne pouvait être qu'une bonne chose.

Sinon, des projets après tes galipettes ? Non pas que je sois en train de m'ennuyer, l'idée même de pouvoir me nourrir sans avoir l'un de vous deux pour me surveiller suffisant à me tenir loin de l'ennui, mais maintenant nous devons parler de l'avenir. Du tient, comme du miens vieille branche.

Je sautais alors sur le lit pour m'assoir de l'autre côté du mage en passant évidemment sur lui.

Sauf si envisager te fait retrouver les bras de ton lit la belle au bois dormant ? Pour ma part j'envisage de préter mes services à l'Académie. Un érudit ne leur ferait pas de mal à ces ignares qui ne pensent qu'à tout brûler. Et toi ? Des projets de méditation sur les bravades de Sofia ou une nouvelle nuit à te dézinguer les yeux en perspective ?

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Alecto07/02/2020
Je rabattis le drap devant la remarque d'Hermaüs, à force de ne pas me voir moi-même, j'en oubliais que j'étais visible.
- Si j'avais l'intention de me dézinguer un peu plus, j'irais chercher une des quelques drogues très efficaces qui traînent dans mon labo... Non, ne t'inquiètes pas, si je voulais vraiment me détruire, je prendrais le régicide avec moi. Quand à mon avenir... je crois qu'il va falloir que je fasse des choix concernant la Famille. Je ne sais pas si Sofia a raison, si je ne suis qu'un pion pour eux. Je sais que Drake avait fini par considérer tout le monde de cette manière, mais j'espérais avoir un peu plus de valeur que cela à ses yeux... Quand à toi, je ne doute pas de ton savoir, mais je doute que l'Académie te prenne au sérieux. Surtout sans pouvoirs. Enfin, si tu veux essayer de convaincre le De Rayem de t'embaucher, je crois que je ne voudrais pas rater la scène !
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Ermaus08/02/2020
Je ne m'inquiète pas, je prends note et je te juge. C'est bien différent mon cher. Toutefois, je dois avouer que l'option de te droguer n'était pas apparu jusqu'à maintenant. De toute évidence il va falloir que je fasse tomber ces flacons pour éviter le pire. Ma foi, cela me fera un moyen de passer le temps. Quant à ta famille je dois t'avouer qu'ils ont toujours été, compliqué ? C'est un peu dans leur façon de faire de jeter les autres; regarde Cain et Brann, le premier s'est fait villipander dans tous les sens pour rien et l'autre est trop bête pour voir qu'il ne parviendra pas, en tout cas de cette façon, à obtenir ce qu'il veut. Ahlala, ce garçon apprendrait de ceux courageusement tombé avant lui.

La référence à ma propre déchéance était alors évidente.

Si tu veux mon avis, et dans le cas contraire je te le donne quand même, tu devrais surtout t'affranchir d'eux. Reste à distance, gravite autours, reste au courant, au cas où. Mais de toute évidence te méler de leurs affaire n'a pas arranger notre situation dès lors.... Quant à mon projet je me ferai une joie de rappeler audirecteur de l'Académie qu'en plus d'être son aîné, je suis bien plus cultivé que tous ! ceci est une arme mon cher, une arme puissante quand on sait l'utiliser.

La vie de chat avait cet avantage que l'on pouvait passer ses journée à lire sans avoir d'obligations autre que dormir et manger. Les humains discutent, ont de tant de choses alors que sous cette forme, même si mes ultumes projets viennent à être retardés, je peux accumuler des connaissances dans tant de matières que certains secrets antiques pourraient être à ma portée~

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Alecto10/02/2020
Ah non ! Si tu saccages mon atelier je fais de toi un chat de laboratoire !
Je ne plaisantais qu'a moitié. Certaines fioles représentaient des mois de recherche. Je me gardais ensuite de faire remarquer que je pouvais très bien obtenir magiquement des effets très similaires à des drogues, le chat aurait été capable de vouloir me coller un rada'an.

-Hum... Tu en sais beaucoup trop sur ma vie privée pour laisser trainer ton esprit à proximité de Brann. Et... Oui, pendre mes distances ne me ferait probablement pas de mal non plus. Le problème est que les Leckard n'oublient leurs membres que quand ça les arrange...

Je doutais fortement que Brann me laisse mener ma vie de mon côté, même si je le lui laissait la place de Patriarche. En attendant, je ne comptait pas passer ma journée dans un lit. Le projet d'Hermaus m'intriguait et je décidais de donner suite.

-Bon, et bien prenons rendez vous avec ce cher directeur. Je doute qu'il me ferme sa porte et je pourrais ainsi te recommander à lui... Mais que veux tu faire là bas exactement ? Enseigner ?

Je retrouvais miraculeusement mon caleçon et l'enfilais avant de sonner les domestiques. William refit son apparition et je lui demandais de me trouver une tenue convenable. Je me laissais habiller cette fois puis j'envoyais mon jeune serviteur demander un rendez vous à Marinn De Rayem. N'étant pas mauvais en téléportation, il n'en aurait pas pour longtemps.
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Ermaus08/04/2020
Qui parle de te faire oublier ? Non, tu ne vas pas dans la bonne direction jeune vieille branche. Tu dois apprendre à te faire oublier. C'est bien différent. SI tu ne leur est pas indispensable, les autres Leckard t'oublieront. Malheureusement, tu es indispensable à bien des niveaux. Depuis la mort de ton frère, tu es le plus cultivé de cette famille, en dehors de moi, tu es le moins noir des Leckards et donc le plus à même de discuter avec leurs ennemis et enfin, tu es toubib ce qui n'est pas une petite chose quand on est débile comme certains de cette famille. Donc il faut juste que tu te fasses croire comme inutile à leurs yeux. Cependant, mon ami, il n'y a qu'un seul principe que tu dois garder à l'esprit dans une famille aussi terrible que la tienne : paraître faible quand on est fort et fort quand on est faible...

Je me rapprochais de l'homme dénudé et finissais par m'assoir sur son ventre.

Tu n'aimes pas la politique et les Leckard, mais eux, et tu le sais, ne t'oublieront pas. Joue donc à un jeu différent du leur, un jeu non pas de puissance et de lien familieux, mais un jeu d'apparat et de puissance. Là, tu auras à la fois l'assurance qu'ils te laisseront en paix et le jour où ils briseront la glace, ils s'en mordront les doigts pour ton plus grand plaisir et celui, à n'en pas douter, de Sofia.

Un début de flamme s'était manifester dans mon regard. Jouer d'influence, comploter, envisager et enfin vaincre, cela ne pouvait que me rappeler de grands souvenir de mon anciennevie. Un plaisir fou qui m'arracha un long ronronnement tandis que je me laissais m'allonger sur Alecto pour répondre à sa question quant à mon intention de participer à la vie de cette cité autrement qu'en chat.
Que penses-tu que mon illustre personne pourrait faire ? Le ménage ? Il me manque les pouces et la volonté pour. Evidemment enseigner vieille branche. Le savoir est une chose que l'on peut donner sans s'appauvrir et je suis certains que l'Académie ne serait pas contre quelqu'un en mesure de dispenser des cours d'Histoire de la Magie, de Géographie, de Mythologie et j'en passe. J'ai beau ne plus avoir de pouvoir, j'ai encore toute ma tête.

Dis-je à Alecto en me faisant pousser comme un moins que rien alors qu'il cherchait à se rhabiller et qu'il faisait demander un rendez-vous au doyen.
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