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Viserion Heasley Viserion Heasley Gardien - Garde du corps - Mage 4e ordre Ven 24 Avr - 1:46 Age du personnage : 35 Race : Humain Pouvoirs : Fantôme-Tension Sorts maîtrisés spécialisés: Peau de Pierre, Etat Gazeux, Aura Illusoire Puissance moyenne : 125 |
Temporalité:~1 mois après l'attaque des démons / +2 jours après son retour
Je venais de revenir à Targatt. Cela faisait quinze ans que je n’avais pas mis les pieds ici.
Seulement deux jours avaient passé depuis mon retour. Je m’étais installé dans le pavillon qui m’était revenu à une époque. Même l’endroit avait été changé en remise.
J’avais hâte de voir ma cousine pour voir à quel point elle avait grandi.
Mais avant cela, je devais accomplir mon devoir envers le seigneur Sigmar. Il m’avait chargé de veiller sur sa fille. Bon, elle avait Mess avec elle, donc je pense que je n’avais pas grand-chose à faire tant qu’il ne m’invoque pas pour faire le ménage.
Je n’allais rester sans rien faire accrocher au giron de ma famille comme avant.
Je m’étais renseigné sur les métiers que la petite peste pourrait vouloir faire. La liste n’était pas exhaustive, mais depuis que je connaissais la gamine, je pouvais savoir dans quelle direction elle allait.
Quelle enfant problématique ! Elle devrait prendre exemple sur mon ange Mia ! Elle était sage, obéissante, talentueuse et si mignonne que l’on tuerait pour elle ! Alors qu’Astryd est insupportable et rebelle que l’on a envie de lui remettre les idées en place avec quelques baffes... Je ne sais pas sur qui elle prend exemple, mais à ma connaissance son père n’est pas comme cela !
J’avais bien entendu la lettre, que mon seigneur m’a dit de transmettre au dirigeant de Targatt, avec moi.
Le royaume de mon seigneur allait perdre beaucoup, mais Targatt pourrait servir d’expérience pour la princesse Astryd.
J’avais réussi à obtenir de la part de ma mère une audience avec la Reine. Elle m’avait brièvement expliqué quelques événements récents, sans rentrer dans les détails puisque je n’avais pas encore prêté allégeance à sa Majesté.
Bon... Réglons d'abord l’affaire concernant cette gamine fugueuse avant de nous préoccuper du travail écran.
Je me présentais ainsi devant le palais royal. Bien entendu, la garde me fouilla et me confisqua temporairement ma chère rapière et mes bobines de fil de fer. On me laissa ma clochette, car elle ne présentait aucun danger. Les gardes virent que j’avais une lettre avec moi et qu’elle était adressée à la suzeraine. Ainsi, ils m’escortèrent pour m'emmener à la salle du trône.
Avant d’entrer, je fus annoncé, comme le fils d’Ellen Heasley, juge de Targatt.
J’étais devant sa Majesté Luthien Nylaathria. Je posais un genou à terre pour la bienséance.
“Enchanté Votre Altesse, moi, Viserion Forseti Heasley, rend hommage à la Reine de la cité-mage, en qualité d’Héraut du Seigneur Sigmar.
Ma matriarche m’a également chargé de vous transmettre ses amitiés.”
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas utilisé de telles formules de politesse hormis avec Sire Sigmar.
J’espère que l’entrevue se fera sans heurts, je ne tiens pas à avoir des ennuis dès le moment où je reviens dans ma ville natale. |
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Lúthien Nylaathria Lúthien Nylaathria Reine - Mage 2e ordre Dim 26 Avr - 17:19 Age du personnage : 325 Race : Elfe Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage Puissance moyenne : 144 |
Le messager de Ragnar.
Environs un mois après l'attaque des démons, la vie politique de Targatt se remettait peu à peu en place. Le gouvernement de la cité consistait toujours majoritairement à gérer les conséquences des guerres des années précédentes : la criminalité, les pénuries et la destruction de quartiers entiers de la ville. La reine se préoccupait principalement des politique agricoles et militaires qu'elle supervisait directement, déléguant à la chancellerie les tâches laborieuses de la coordination de la reconstruction, de la réallocation des terres et de la réécriture des nouvelles lois qui seraient soumises au sénat après approbation royale.
Le travail ne manquait pas, mais les audiences royales avaient été réinstaurées pour traiter les diverses demandes adressées directement à la souveraine. La reine recevait donc ceux qui le souhaitaient dans la salle du trône et recevait leurs doléances et leurs messages. La grande salle avait été remise à peu près en état après l'attaque démoniaque, les jointures toutes fraîches étaient encore visibles mais on avait au moins fini de reboucher le trou béant dans le mur nord-est et de consolider l'édifice. De jolies tapisseries avaient été suspendues aux murs, mais elles ne suffisaient pas à cacher que les prestigieuses décorations de la salle du trône avaient souffert et que leur restauration n'était pas vraiment une priorité.
Flanquée de représentants de chacun de ses ministres qui se tenait à sa disposition en cas de besoin, la reine reçut Viserion avec amabilité.
- Heureuse de voir que vous vous portez bien, Monsieur Heasley. C'est un plaisir de vous savoir de nouveau à Targatt.
Il avait bien changé depuis qu'elle l'avait vu pour la dernière fois quelques décennies auparavant, il faut dire qu'il n'était à l'époque qu'un petit garçon tumultueux dans les jupes d'Ellen, sa mère. Lùthien était toujours en bons termes avec la Matriarche des Heasley et quand on la connaissait il n'était pas difficile de comprendre que ce fils qui n'avait hérité ni de la prudence ni de la retenue traditionnelle de la famille Heasley la préoccupait. La reine attendait cependant de juger par elle même le caractère de l'homme qu'était devenu Viserion. Il portait apparemment un message d'un seigneur étranger et Lùthien était curieuse de savoir de quoi il s'agissait.
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Viserion Heasley Viserion Heasley Gardien - Garde du corps - Mage 4e ordre Mer 29 Avr - 17:40 Age du personnage : 35 Race : Humain Pouvoirs : Fantôme-Tension Sorts maîtrisés spécialisés: Peau de Pierre, Etat Gazeux, Aura Illusoire Puissance moyenne : 125 |
En entrant dans le château, je passais par la grande salle, je pus remarquer les dégâts encore présents de la dernière attaque sur la cité-mage. On pouvait voir que les travaux étaient à peine terminés. Les tapisseries, bien que belles, ne suffisaient pas à cacher les meurtrissures du bâtiment.
La reine, une elfe, me reçut avec toute l’élégance et la prestance que devrait témoigner ceux de son rang.
Je m’étais présenté avec mon nom et celui de ma femme, car dans l’un des royaumes de Norz sur lequel le seigneur Sigmar régnait j’étais connu comme Viserion Forseti et non Heasley. J’avais également transmis les messages de ma mère envers la Reine.
“J’apporte avec moi le message du Seigneur Sigmar. Votre charmant garde me l’a aimablement confisqué à l’entrée du château.”
Ce n’était ni un reproche, ni du mépris, juste une constatation, la vérité pure.
Je fis un signe au soldat qui m’avait dépossédé de l’objet de la quête de Sigmar. Avec des gestes prudents et pleins de respect envers Sa Majesté Luthien. La lettre, scellée à la cire, contenait un parchemin. Le texte annonçait ceci :
“Nous, Soussigné Alcarnicse Sigmar, Seigneur d’un Royaume de Norz;
Adressons à la suzeraine de Targatt, Luthien Nylaathria;
Nos plus profonds respects et hommages. Nous envoyons en la qualité d'Hérault, Viserion Forseti.
Notre enfant, Astryd Sigmar, est d’après nos sources, parti chercher... asile, faute d’un meilleur terme, dans votre magnifique cité. Sachant qu’elle n’est pas encore majeure selon vos lois et que son caractère ressemble au nôtre, elle s’efforcera de prendre les armes. Nous donnons par la présente notre autorisation d’émancipation afin qu’elle puisse exercer le labeur qu’elle souhaite sans contrainte. Forseti, son garde du corps, entreprendra de la protéger de dangers éventuellement mortels, aussi nous ne vous demandons pas de prendre soin d’elle, mais de l’héberger dans votre cité.
Nous stipulons dans cette lettre que rien ne pourra vous être reproché s’il arrivait quoique soit à la Princesse Astryd en la ville de Targatt.
En compensation de nous accorder cette faveur, si vous l’acceptez, nous entreprendrons de vous joindre des ressources logistiques.
Si vous voulez d’amples renseignements demander à notre Hérault.
Nous vous prions de bien vouloir croire, chère altesse royale, en l’assurance de nos respectueuses et honorables salutations.
Seigneur Alcarnicse Sigmar.”
Voyant comment elle lisait les lignes, je me doutais que la Reine allait bientôt m’interroger. Je ne savais pas exactement ce que le Seigneur Sigmar avait écrit, mais depuis le temps que je le sers, je suis certain qu’il m’a laissé la grande majorité des choses a expliqué. |
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Lúthien Nylaathria Lúthien Nylaathria Reine - Mage 2e ordre Ven 8 Mai - 9:55 Age du personnage : 325 Race : Elfe Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage Puissance moyenne : 144 |
Une demande originale
Le soldat portant la missive avait rapidement fait vérifié qu'elle ne portait aucun sortilège. Suivant les conseils de Chad Daragonne, la Reine avait mis en place toutes les mesures de sécurité nécessaire pour éviter d'être victime d'un attentat. Même une simple lettre pouvait être dangereuses, certaines runes faisait effet simplement parce qu'on les lisait, c'est pourquoi la moindre note était vérifiée avec des sorts de détection. Ne prêtant pas attention à la remarque de Viserion sur cette procédure inhabituelle pour lui, Lùthien brisa le sceau et lut attentivement la lettre.
Elle fut assez surprise d'apprendre que c'était en tant qu'émissaire d'un royaume étranger que Viserion revenait à Targatt. Puis elle fronça les sourcils en lisant les lignes concernant la princesse Astryd. La demande était plutôt inhabituelle : accepter sa présence dans la cité mais ne s'en occuper d'aucune façon...
- La cité de Targatt accueille avec joie la princesse Astryd Sigmar entre ses murs. La princesse pourra si elle le souhaite être hébergée au Palais comme tout hôte de marque. Concernant ses occupations, nous recrutons activement au sein de nos corps militaires. Connaissant la réputation des guerriers de Norz, je ne doute pas qu'elle saura exercer son talent à ce métier. Puis-je savoir cependant pourquoi la princesse ne nous honore pas elle-même de sa présence et quel mal la pousse à nous demander "asile" ?
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Viserion Heasley Viserion Heasley Gardien - Garde du corps - Mage 4e ordre Dim 10 Mai - 9:18 Age du personnage : 35 Race : Humain Pouvoirs : Fantôme-Tension Sorts maîtrisés spécialisés: Peau de Pierre, Etat Gazeux, Aura Illusoire Puissance moyenne : 125 |
En voyant la reine lire le message, je ne pouvais qu’être dépité par ce que le Seigneur Sigmar avait écrit. Je suis sûr qu’il allait me refiler tout le travail... En même temps, j’imagine très mal un chef d'État expliqué que sa fille a fugué et qu’elle s’est réfugiée dans une cité remplie d’enchanteur et de jeteur de sort...
Misère pourquoi j’avais accepté cette mission déjà ? Ah oui ! Ma fille !
Le contrôle de sécurité avait été jusqu’à vérifier la présence de magies dans l’enveloppe ainsi que partout sur moi et j’avais dû céder pendant l’entretien mon gant me fournissant mon travail, garantissant le bien-être du seul être que j’ai aimé plus que ma femme, aujourd’hui défunte. Le seul être pour qui je risquerais tout, jusqu’à commettre les pires vilenies possibles.
Bien que le Seigneur Sigmar soit un guerrier de Norz et préférait ses muscles à sa cervelle, il n’en était pas moins stratège au point de laisser la princesse aux mains de quelqu’un prêt à tout pour la sécurité des siens. Lorsqu’on me demandait le gant avec le sceau magique de la bête nommée Messe, je laissais ainsi pendant tout le temps de la discussion avec la Reine, la princesse Astryd sans dernières défenses qui pourraient peut-être lui sauver la vie. Je laissais entre les mains de ce garde la vie de ma fille !
La réponse de la dirigeante de Targatt fut positive à l’accueil de cette princesse écervelée... Elle proposa même d’héberger dans le Palais Royal la princesse comme hôte de marque. La porteuse de la couronne accepta même l’intégration d’Astryd au sein des forces militaires.
À ce moment, je pouvais clairement relâcher un soupir de soulagement. Si cette effrontée s’était vue refuser l’engagement du métier qu’elle convoite, elle serait soit partie ailleurs, ce qui n’aurait pas arrangé mes affaires, soit forcer pour s’y engager... Ce qui serait encore plus risquer.
La Reine assura même qu’elle ne doutait pas de son talent dans ce métier vu la réputation des guerriers de Norz. Oui, la réputation des guerriers de Norz était une forte résistance et carrure ainsi qu’une force peu commune par rapport aux humains lambdas. Cette forte et cette endurance n’était pas le fruit d’un patrimoine bien chargé en soldat à la force surhumaine, mais plutôt à un entrainement spartiate dans des conditions extrêmement rudes et difficiles... Sauf que la princesse n’était pas en l’occurrence ce que les Norz appelaient des “guerriers”. Comparé à ses frères aînés, Astryd était frêle et semblait d’apparence fragile. Mais son destin n’était pas une guerrière, mais celui d’un mage. Je n’ai que rarement vu une personne ayant assimilée et maîtrisée la magie de cette façon, surtout à un âge aussi précoce.
La Reine demanda cependant quelque chose que je n’avais pas prévu. Elle s’interrogea sur la présence absente d’Astryd et ce qui la poussait à demander “asile” en Targatt. Seigneur Sigmar... Pourquoi me laissez-vous le travail le plus dur ?
“Votre majesté, puis-je parler sans protocole, ni étiquette.” J’attendais la réponse de la reine. En fonction d’elle, mon comportement ne sera pas le même. Effectivement, je ne pouvais pas lui manquer de respect si elle me disait le contraire.
Sans le protocole :
J’entendis la gouvernante me dire que je pouvais agir à mon aise. Un autre soupir de soulagement. Je m’étirais les bras comme un chat. J’agissais alors d’une manière beaucoup plus naturelle, plus fluide, plus décontracté comme si l’on m’avait enlevé le poids du monde sur mes épaules.
“Par les Profondeurs ! Toutes ces règles à suivre et protocoles me donnent des ulcères ! Pour simplifier la chose. Elle ne sait pas que je suis ici et pense qu’elle m’a filé entre les pattes. Cette enfant bornée a fugué de chez son père. C’est pour cela qu’elle n’est pas là. Astryd n’aimait pas la décision de son père de la caser avec un potentiel ‘boulet’ noble qui ne la mériterait pas et qu’elle étalerait comme une crêpe. Connaissant son foutu caractère, qu’elle tient de son paternel, elle va sans aucun doute s’enrôler dans le protectorat. C’est pourquoi, pas besoin de vous déranger à ce qu’elle séjourne dans le Palais. C’est une sorte de punition... Je crois que les paroles exactes de Sigmar lorsqu'il a appris sa fugue, retranscrite d’une bien meilleure façon par son scribe dans la lettre que vous avez lue, étaient : “Par toutes les divinités ! Si elle veut quitter la maison, qu’elle roule dans la merde, la boue et le sang. On va voir si elle va peser quelque chose, frêle comme elle est, sans son titre. Fille ingrate !”
“Quant au pourquoi de Targatt. Vous comprenez... Depuis qu’elle a reçu une lettre que sa cousine allait peut-être se marier dans la ville. Elle s’est prise d’intérêt pour Targatt. Vu qu’elle s’entend comme chien et chat, je suppose que son plan de départ était de ridiculiser cette pimbêche le jour de son mariage.” J’éprouvais un vil mépris pour la cousine d’Astryd. Hautaine, insupportable, maléfique, elle pétait plus haut que son derrière et j’aurais bien aimé lui flanquer une raclée mémorable si seulement Astryd ne voulait pas le faire personnellement.
Avec protocole : : J’entendis la Reine refuser mon humble demande de parler à souhait comme dans la vie de tous les jours. Je sens que cela va me donner des ulcères ! Peste est de toutes ces procédures ! Résigné et contraint, j’affichais un air servile qui ne m’allait guère.
“La présence de la princesse est à déplorer, car elle n’a pas connaissance de ma présence en ces lieux et avec cette requête vous concernant. La princesse Astryd a refusé de se plier à ses devoirs princiers. Elle s’est donc exilée chez vous sans l’accord de mon Seigneur. La missive que votre Altesse venez de lire vous informe de la présence de la Princesse ainsi qu’aucun acte envers la princesse ne pourra vous être tenu rigueur s’il s’avérerait qu’elle soit blessée.
Étant tenu de sa protection depuis plusieurs années, mon Seigneur et moi-même avons supposé qu’elle s’échinerait à vouloir porter l’uniforme des défenseurs de la ville, appelé en Targatt: Protecteurs. Nous avons également su sa destination grâce aux preuves de ses dernières lectures de correspondance avec sa cousine stipulant son mariage prochain, malgré le fait que ce dernier a été annulé depuis sa fuite. Le Seigneur souhaite que le statut de la princesse ne rentre pas en ligne de compte et lui retire tout privilège qu’elle pourrait s’octroyer tel que la mise en demeure dans le Palais Royal de votre Altesse. Elle est par l'amende devenue émanciper et sera considérée comme une adulte.”
Je pris une forme de discours plus polie afin de lui expliquer essentiellement pourquoi quelqu’un viendrait en ces lieux sans requêtes spécifiques.
“Je suis venu dans ma ville natale Majesté afin de m’assurer et de vous rassurer, Altesse, que ce qui pourrait arriver à la Princesse ne déclencherait pas une guerre contre le pays où règne mon seigneur.
Mon Seigneur a convenu que vous parler nécessiterait sans doute une sécurité élevée et m’a permis de privilégier cet entretien à la protection de son enfant. Aussi puis-je demander, avec votre permission, Altesse, à votre soldat de me restituer le gant me permettant de fournir mon travail ? Je serais très malaisé de laisser à un simple soldat la charge d’autres vies qu'il ne pourrait protéger.”
Ce que j’essayais de dire entre les lignes était que ce garde était responsable de la vie de la princesse et d’autres personnes. Comme je l’ai dit plutôt, Sigmar ne m’avait pas laissé partir sans garder un otage, pour s’en servir contre moi si jamais j’échouais dans ma tâche, jusqu’à amples informations. L’autre chose que j’essayais d’indiquer à la Reine était que j’allais reprendre le gant de cette boule de poils de renard, même sans son accord. La politesse veut que l’on demande avant, étant une Reine, elle pouvait en effet bénéficier de mes bonnes manières.
“Votre Suzeraineté, il ne reste qu’une chose à conclure, ce sont les besoins logistiques que vous souhaiteriez en échange de cette faveur.
Maître Sigmar a eu vent de l’attaque vous ayant frappé et a utilisé ce prétexte qu’est la Princesse afin de vous porter assistance malgré des... divergences avec d'autres pays. Aussi nous pourrons vous aider, dans une certaine mesure.
Je serais, en plus de mon rôle de héraut, le négociateur.” |
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Lúthien Nylaathria Lúthien Nylaathria Reine - Mage 2e ordre Ven 15 Mai - 1:36 Age du personnage : 325 Race : Elfe Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage Puissance moyenne : 144 |
Une demande originale
Lùthien remarqua sans peine le soulagement de son invité lorsqu'elle accueillit favorablement la demande du seigneur étranger. Elle ne voyait aucun mal au fait d'accueillir une princesse dans la cité, mais le fait que cette altesse ne daigne pas se montrer en personne cachait quelque chose. Quand Viserion demanda à se passer du protocole, la Reine resta stoïque et se contenta de hocher négativement la tête, c'était hors de question et elle ne voyait rien qui ne pouvait pas être expliqué dans le respect des règles... au pire cela demandait un peu de doigté, et c'était bien la seule compétence qu'on attendait d'un émissaire. Non pas que l'elfe attachât beaucoup d'importance aux formalités en elle-même, elle ne les considérait que comme les codes et les symboles qu'ils étaient. Mais en tant que Reine, elle représentait la nation, et elle se devait d'en garantir la dignité. Personne ne devait s'adresser à la nation comme à son camarade de taverne. Lùthien ne put retenir un sourire discret quand elle finit par comprendre de quoi il retournait.
- Bien, je prend note que la princesse est bien trop humble pour demander audience et souhaite mener une vie de simple citoyenne. Si tel est son souhait, elle sera traitée comme telle.
Pour la suite, Lùthien ne comprit pas exactement son histoire de gant, sans doute l'objet comprenait-il un dispositif de communication. Elle regarda le garde en charge de la sécurité et comme celui-ci confirmait que la chose n'avait pas l'air dangereuse, elle permit qu'on lui restituât.
Pour finir, le héraut renouvela la proposition mentionnée par son suzerain, qui avait déjà surpris la Reine de Targatt. Elle ne voyait pas en quoi accueillir une princesse sans avoir à se préoccuper d'elle d'aucune manière pouvait constituer une faveur ouvrant droit à compensation. Et effectivement, comme le messager le confirma, la princesse n'était qu'un prétexte pour offrir une assistance. Il était vrai que Targatt manquait de beaucoup de choses. Mais la reine se méfiait de ce genre de propositions, accepter c'était contracter une dette. Et être redevable à d'autres pays n'était jamais une bonne chose.
- Le sieur Sigmar m'offre sa fille pour mon armée, je serais bien en mal de lui demander quoique ce soit de plus sans me sentir sa débitrice. Je suis cependant disposée à entendre quelle type d'aide votre seigneur souhaite nous accorder, et j'aimerais savoir comment je pourrais par la suite le remercier de sa générosité.
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Viserion Heasley Viserion Heasley Gardien - Garde du corps - Mage 4e ordre Lun 18 Mai - 13:32 Age du personnage : 35 Race : Humain Pouvoirs : Fantôme-Tension Sorts maîtrisés spécialisés: Peau de Pierre, Etat Gazeux, Aura Illusoire Puissance moyenne : 125 |
Cette Reine allait avoir ma peau ! Elle avait refusé que je parle sans protocole, ni étiquette ! Je détestais les procédures ! À cause d’elle, j’allais avoir des ulcères tout le reste de l’entretien ! Je haïssais le fait de parler de manière alambiquée et compliquée. Politique de pacotille !
Alors contraint, j’entamais mon discours afin de convaincre et expliquer la Suzeraine la situation, malgré le manque flagrant d’énergie dans ma voix. Une fois que la Souveraine entendit ce que j’eus à dire, je pus observer un léger sourire bref. Elle considérait que la princesse était trop humble pour demander une entrevue et souhaitait vivre une vie simple selon son souhait.
Comment dire à la Reine sans la traiter d’idiote que ce n’est vraiment pas comme cela ? Astryd s’était enfuie ! Elle s’était cachée dans cette cité afin d’éviter la colère de son père... Dire qu’elle était humble serait comme considérer un raz-de-marée de goutte d’eau. Elle n’était ni humble, ni modeste, loin de là ! La seule sanction envisageable pour le moment par le Seigneur Sigmar était le dépouillement de son titre.
Quand je demandais que l’on me remette le gant que j’avais laissé en prêt au garde lors de la fouille pré audience, on me rendit enfin le vêtement. Je n’avais pas été jusqu’à menacer ce garde publiquement, mais il en était fallu de peu. Une fois l’objet récupéré, je le remettais en place sur ma main droite. Je restais, plusieurs longues secondes, immobile et silencieux afin de me concentrer pour faire fonctionner le sceau magique apposé sur le gant à nouveau. Ce qui fit apparaître un court moment le cercle d’invocation inversé. Ce que je ne savais pas était que la Reine était l’ancienne professeur d’études et d’invocations des créatures ; elle allait sans aucun doute le remarquer d’un coup d’œil. Pendant tout ce processus, je fus bien évidemment surveillé attentivement par les gardes royaux qui m’avaient observé prêts à me transpercer aux moindres signes suspects.
Je fis une révérence en inclinant la tête afin de la remercier de ce geste de bienveillance.
“Merci Majesté de me laisser à nouveau la charge de mon labeur entre mes seules mains.”
Quand je mentionnais ensuite que la compensation pour accueillir la princesse n’était qu’une excuse afin d’offrir de l’aide à la cité, la Reine semblait beaucoup plus méfiante. Son visage ne reflétait rien, mais je pouvais sentir à la tension présente que c’était le cas. Toutes ses années passées à la droite de Sigmar avaient finalement des bons côtés : l’expérience.
Elle sortit de son silence en annonçant que le Seigneur Sigmar offrait déjà sa fille pour son armée et qu’elle se sentirait gênée de demander quoi que ce soit de plus sans qu’elle se sente redevable. Elle continua en disant qu’elle était cependant ‘disposée’ à entendre de quel type d’aide nous consentions à lui accorder et comment remercier de notre générosité.
Voilà exactement pourquoi je hais les procédures, l’étiquette et les protocoles ! Ce qu’elle venait de dire n’a absolument aucun sens avec ce que je viens de lui expliquer ! Offrir la fille de Sigmar pour son armée ? Ce n’est rien de tel ! Juste cette petite peste d’Astryd qui crée des complications ! Certes nous avions une demande à transmettre en lui offrant quelque chose, mais ce n’était pas énorme !
Je me retenais de soupirer devant cette situation que je me serais bien passé avec cette coincée des procédures. Quel calvaire !
“Votre Majesté est sage. Le Seigneur Sigmar est prêt à vous fournir assistance pour la restauration de votre ‘maison’ avec du bois, de la pierre, du métal et des vivres. Notre Seigneur souhaiterait également un partenariat commercial entre nos deux pays afin de les associer.
Bien entendu, l’aide déclarée sera effectuée même si votre Majesté ne concède pas l’accord. Mon Seigneur fera son possible avec un montant raisonnable pour aider votre Majesté afin de l’honorer d’avoir accédé à sa requête particulière d’offrir asile à sa fille.”
Après une guerre ou une attaque, les denrées les plus chères ou les plus rares étaient les matériaux. L’offre et la demande. Les maisons, les murs détruits avaient besoin de pierres, de bois et de métal pour être réparés, tandis que la population avait du mal avec la nourriture à cause des pillages ou des champs brûlés.
Si la Reine honorait un partenariat, le pays de Norz que gouvernait Sigmar allait recevoir des articles spécialisés. Des articles faisant de Targatt une référence dans la matière, car il se trouve que la cité est la plus grande de l’Ouest Connu. La spécialité de Targatt était crainte et vénérée : la magie.
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Lúthien Nylaathria Lúthien Nylaathria Reine - Mage 2e ordre Mar 19 Mai - 16:24 Age du personnage : 325 Race : Elfe Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage Puissance moyenne : 144 |
Parlons franc
La reine observa avec curiosité le fonctionnement de l’objet magique du mage. Il devait s’agir d’un dispositif de communication ou de transport. Lùthien aurait bien discuté de son fonctionnement mais le moment ne s’y prêtais pas et elle garda ses questions pour une occasion plus mondaine.
A voir le visage, fort expressif, de Viserion, la princesse ne correspondait pas vraiment à la description complaisante qu’en faisait la Reine. Cela avait même l’air d’être bien pire que ça, au point que l’elfe se demanda si elle ne venait pas d’accepter entre ses murs une petite criminelle. Elle avait payé bien cher sa clémence avec le jeune Leckard et n’était pas prête à refaire cette erreur.
Lùthien se refusait à ce que l’on s’adresse à elle sans suivre le protocole, mais elle se s’empêchait pas elle-même de parler franchement. Et cela s’avérait visiblement nécessaire ici puisque Viserion n’entendait rien à la subtilité de son discours. Elle fixa un instant l’émissaire avant de lui faire signe d’approcher en deçà des 10 pieds protocolaires pour lui parler à voix basse avec discrétion. Aux côtés de la reine, l’attention des gardes se fit plus aiguisée, ils étaient prêts à intervenir si l’invité cherchait à profiter de cette proximité avec la souveraine pour lui nuire.
- Je vais vous parler franchement, Viserion. J’ai bien compris que votre petite ne veut pas jouer les princesses, ni se plier à l’étiquette, soit. Je n’accepterais pas de compensation pour cet affront, parce que ce serait admettre qu’il y en a eu un, et cela ne constitue pas d’excellentes bases publiques pour une alliance, n’est-ce pas ? Alors oubliez donc cette histoire d’asile. Je passe outre le comportement de la princesse, mais je l’ai dit, elle sera traitée comme tout le monde. Si nos instructeurs échouent à lui apprendre la discipline, si elle pose problème, et bien elle sera mise à l’amende et à l’arrêt comme n’importe qui. A ce moment-là, si vous voulez sortir son noble postérieur des geôles, ou lui éviter de passer sa vie à payer pour ses crimes, et bien nous discuterons d’une éventuelle compensation. Mais si vous êtes chargé de lui éviter les dangers mortels, ne la laissez tomber trop bas, la peine de mort est encore en vigueur à Targatt et le prix que je vous ferais payer pour lui faire garder la tête sur les épaules risque d’être élevé. Suis-je assez claire ?
Une fois qu’elle fut certaine que Viserion avait bien compris. Elle lui fit signe de reprendre sa place et poursuivit tout haut à nouveau.
- Un partenariat commercial serait évidemment bienvenu, nous manquons en pratique de tout ce dont vous avez parlé. Nous ne sommes à court ni d’or ni de richesses pour payer ces marchandises. Si vous souhaitez toutefois les concédez à moindre prix, j’en ferais bénéficier ceux qui ont le plus souffert de la situation et vous aurez mes remerciements au nom de notre peuple. Vous pouvez régler les détails avec le surintendant général qui a toute ma confiance pour la gestion de nos approvisionnements.
Certes, quelques échanges commerciaux gérés directement par la couronne étaient les bienvenus, surtout à court terme, mais Targatt n’était pas à cours d’options commerciales, les routes rouvraient progressivement, les tributs de Melghir et Arakis assuraient à Targatt les moyens de s’approvisionner pour éviter la famine en attendant la remise en culture des champs d’Helmancourts. Quelques échanges avec Norz ne feraient pas de mal, mais les seigneurs voisins d’Hésandre, beaucoup plus proches, étaient également de bons candidats pour fournir des matières premières. La nourriture restait peut-être l’enjeu le plus critique. En bref, l’aide de du seigneur Sigmar était appréciée, mais la couronne pouvait se permettre de la refuser si l’alliance finissait par devenir gênante.
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Viserion Heasley Viserion Heasley Gardien - Garde du corps - Mage 4e ordre Jeu 21 Mai - 3:22 Age du personnage : 35 Race : Humain Pouvoirs : Fantôme-Tension Sorts maîtrisés spécialisés: Peau de Pierre, Etat Gazeux, Aura Illusoire Puissance moyenne : 125 |
La Reine au visage de glace paraissait contrarier. Enfin ce n’était pas comme si je lui avais dit que la princesse Astryd était une tête de mule, une intrépide et sauvage dame de Norz. Même si c’est vrai qu’avec toutes ces qualités, elle restait gentille malgré son côté très rebelle. Comparé à sa cousine, Astryd était un véritable petit ange.
Elle me fixa puis m’ordonna de me rapprocher, ignorant les dix pieds protocolaires. C’est très paradoxal, de suivre les protocoles pour ensuite les mépriser soi-même. Devrais-je plutôt dire hypocrite ? Enfin, j’imagine que l’on ne peut pas être politicien sans l’être.
Les gardes semblaient beaucoup plus attentifs. Ils venaient de me voir alimenter un objet magique et ensuite la Reine demandait que j’approche. Il était normal dans ces circonstances que les soldats soient tendus.
Elle décidait de me parler franchement. Voilà ! Ce n’était pas si compliqué ! La franchise, il y a que cela de vrai ! Apparemment, elle avait compris la situation concernant Astryd. Que la princesse effrontée eût fugué, qu’elle ne s’était pas présentée à la Reine et lui avait fait un affront. Elle m’expliqua que cela était mauvais pour les relations publiques de commencer avec de telles bases. La Reine me prévint que la princesse sera traitée comme tout le monde, cela comprenait également les châtiments, les jugements et les punitions donnés aux personnes lambda. Elle m’avertit que si la princesse finissait en prison, la Reine allait demander une compensation, mais surtout elle me mit en garde que la peine de mort était encore en rigueur à Targatt et qu’avec mon boulot d’éviter les dangers mortels à Astryd, j’avais la responsabilité de ne pas la laisser tomber trop bas. Le prix à payer pour que la princesse garde sa tête sur ses épaules sera élevé. Voulant confirmer que j’avais bien compris la situation elle me posa la question.
Devant tant de sagacité de la part de la Reine et ne sachant pas cacher mes émotions, mon visage s’était déformé avec un sourire. Au début, je l’avais prise pour une coincée, ensuite elle avait changé pour être à mes yeux une idiote, mais finalement, elle était beaucoup plus intéressante avec cette facette. Elle devrait être comme cela tout le temps, les règles cachaient ce qui était le plus captivant chez cette personne.
“Votre Majesté est sage. Le Seigneur Sigmar espère que cela se passera ainsi. Tant qu’elle évite l’échafaud, votre Altesse peut la traiter comme vous le souhaitez.” Alors que j’allais reprendre ma place, je glissais quelques phrases pour lui faire comprendre combien elle était miséricordieuse et indulgente comparé aux mœurs Norz.
“Targatt n’est pas le seul endroit où la peine de mort règne, votre Majesté. Si la tête de la princesse roule, une autre tête le fera également, cela ne sera pas la mienne, bien que je le préférerais par contre.” Je reprenais ma place à plus de dix pieds de distance avec la Reine.
“Comme je le disais, votre Majesté est sage et clémente. ” annonçais-je d'une voix claire à nouveau. J’espère qu’elle avait compris les répercutions qui allait se passer si la princesse mourrait.
Elle continua pour exprimer qu’elle était pour un partenariat commercial et qu’il était très bien accueilli, car les ressources que Sigmar venait de proposer étaient exactement ce qui manquait en ce moment à la cité-mage. Elle notifia que si Sigmar souhaitait les vendre à moindre prix, il aurait les remerciements du peuple de Targatt. Pour le reste des détails, elle ordonna de les régler avec le Surintendant général qui avait selon ses dires “toute” la confiance pour la gestion des approvisionnements.
“Merci de m’avoir reçu votre Altesse. Si vous voulez savoir autre chose, je serais à votre disposition, Altesse.”
Si la reine accordait mon départ, je me levais, reculais de...un, deux, trois pas puis je m’inclinais légèrement pour enfin partir.
Je crois que j’ai mal compté le nombre de pas. Quelle plaie ! Je déteste l’étiquette occidentale.
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