[DISRP] Un peu de miel dans l'air.

Après la rencontre entre paladin, Yearius avait discrètement fait signe à Allayne de le suivre. Ils se retrouvèrent donc dans les nouveaux appartements de Yearius, digne du titre qu'il occupait maintenant. Il vivait encore principalement dans l'académie, mais avait aussi des appartements dans le palais, comme tous les paladins d'ailleurs. Lorsqu'ils passèrent la porte, Yearius en profita pour la refermer derrière eux et l'attirer contre lui, fermant les yeux et posant délicatement ses lèvres contre celle de sa compagne. Il savoura quelques secondes le baiser et la repoussa délicatement malgré l'envie d'aller plus loin. -Je me suis dit... Qu'un petit moment en privé nous ferait du bien. Il lui sourit et l'attira dans les appartements, s'arrêtant dans le salon pour l'inviter à s'assoir sur l'un des sofas qui occupaient la salle. D'un claquement de doigts, il alluma un feu dans la cheminée, répandant une douce énergie positive dans l'air ainsi qu'une chaleur bienfaisante. Yearius profita de l'installation de sa douce pour retirer son armure qui commençait à peser sur lui. Lorsque ce fut fait, il lui sourit doucement. -J'espère que tu es heureuse d'être affectée au palais. Je me suis dit que ça serait un endroit parfait pour une femme de ton talent. Tu seras d'une grande aide au paladin. Il cherchait quelque peu à se justifier, pour éviter qu'elle ne soit déçue de sa nomination. En effet, elle avait été affectée au palais plutôt qu'à l'académie comme guérisseuse. Le but était d'avoir une guérisseuse sur place au besoin et Yearius connaissait les talents en magie blanche de renforcement. Elle lui serait utile. Et puis... Il voulait la garder près de lui. Il s'assoit finalement près d'elle, non sans avoir attrapé une petite boite qu'une enfouit rapidement dans sa poche. Il entendit ainsi la réponse de sa belle en prenant délicatement sa main

Alleyne avait été surprise de la nomination et en fait elle avait surtout l'impression de ne pas mériter un tel honneur. Etre dans le palais avec les paladins en était un. Mais elle se savait ne pas être la meilleure des guérisseuses et ne pouvait s'empêcher de croire que Yearius avait simplement fait cela par amour. Ce qui au final était tout aussi à son honneur. Elle était tout de même légèrement inquiète de quitter l'académie et plus particulièrement les appartements qu'elle partageait avec son frère. Mais... Compte tenu de leur dernière discussion, c'était sans doute mieux ainsi. Ca éviterait les tentations et lui permettrait d'être avec Yearius. Elle avait suivi Yea dans ses quartiers et lui avait rendu son baiser avec tendresse tout en lui souriant. C'était un peu une consécration pour lui. Il méritait de fêter cela. Elle n'allait pas lui gâcher ce moment. Alleyne retira son manteau et prit place sur un des sofas, regardant le jeune homme retirer son armure, en regrettant presque qu'il s'arrête en si bon chemin. Je suis heureuse parce que ça veut dire que nous serons ensemble. J'espère juste réussir à mériter la confiance que tu m'as témoigné en me nommant à ce poste. Elle caressa doucement sa joue, juste un instant avant de sourire davantage en regardant la pièce. C'est sur que te change des ruines au moins !

Yearius sourit tendrement à cette magnifique femme qui partageait maintenant sa vie, attrapant doucement ses doigts lorsqu'elle caressa sa joue et les portants à ses lèvres, embrassant doucement ses phalanges en lui jetant un regard amoureux. À ses yeux, il ne pouvait imaginer une meilleure personne pour l'assister dans la tâche qui était la sienne. C'était bien ce que deux personnes en couples devaient faire non? Ne faire qu'un et se compléter mutuellement. -Tu me complètes parfaitement, Allayne. Je ne pourrais rêver d'une meilleure personne près de moi dans les prochaines semaines. Il ricana finalement devant son commentaire. Oui, cette magnifique chambre changeait des ruines ou les paladins s'étaient cachés de nombreuses semaines durant. Cependant, leur mission aussi était différente. La reine les logeait, les nourrissait et les payait, mais en contrepartie les paladins devaient prouver leur utilité dans sa protection. -De plus, ses appartements sont suffisamment grands pour qu'un couple puisse le partager sans problème. Donc... Je me suis dit que nous pourrions tenter l'expérience. Je sais que c'est tôt, mais je n'ai pas besoin de longues années d'hésitation pour savoir que je te veux à mes cotées pour l'éternité, ma douce Allayne.
Il se pencha et l'embrassa plus langoureusement en la serrant contre lui, fermant les yeux pour savourer ce contact et chasser la pensée qui l'assaillait depuis plusieurs jours maintenant. Principalement après une remarque de la reine, qui n'était pas méchante, mais réaliste. Yearius avait de grandes chances d'être un être immortel de par le sang qui coulait dans ses veines. Hors, Allayne était humaine. Sa vie était courte et forcément avec les années... Cependant, il chassa rapidement cette pensée en glissant ses mains sous la tunique de sa belle, glissant ses mains sur ses hanches et l'attirant contre lui pour la coller contre son torse. Il sentit l'objet qu'il avait apporté avec lui. Un truc que sa mère lui avait donné. C'était peu, mais... C'était... Enfin... -J'ai... Quelque chose à te demander, Allayne.... Il avait reculé légèrement en hésitant à chaque mot prononcé, faisant croire qu'il allait prononcer des paroles particulièrement déplaisantes ou dures à prononcer

La jeune femme répondait à ses baisers avec tendresse, lui rendant l'amour qu'elle percevait à travers lui. Lorsqu'il la lâcha, elle lui adressa un radieux sourire alors qu'il la complimentait. En général elle ne savait jamais comment prendre les compliments mais venant de lui, elle savait que c'était complètement sincère. Aussi elle l'acceptait avec plaisir. Finalement il rit un peu à son commentaire sur les lieux. Il poursuivit en expliquant que les appartements étaient assez grands pour y vivre à deux. Est ce qu'il allait lui demander de vivre avec lui ? Ca en avait tout l'air et elle était partagée entre une immense joie et un peu d'appréhension. Elle n'avait jamais vécu avec quelqu'un d'autre que son frère et se demandait comment ça allait se passer... Ca avait l'air tellement naturel quand les autres en parlaient... Yearius le lui confirma dans la même phrase. Euh je... j'en serai ravie évidemment. Elle n'avait pas songé au temps qui passait, trop ancrée dans le présent, trop heureuse qu'il se soit autant amélioré en quelques mois. Elle préférait ne pas trop s'inquiéter du futur, ce qui ne l'empêchait pas d'être réaliste quand aux dangers qui les guettaient. Mais s'inquiéter outre mesure ne les avancerait pas. Donc autant vivre l'instant, et en profiter un maximum. Et actuellement elle était vraiment contente qu'il lui ait fait une telle proposition et son sourire ne disparaissait plus. Pourtant, l'attitude de Yearius sembla changer et il finit par disparaitre, remplacé par un brin d'inquiétude. Lui demander ? ... Ca devait être important voire même assez grave... Son coeur se mit à battre plus vite alors qu'elle imaginait le pire des scénarios : il voulait savoir pour Marinn et elle. En rationalisant la chose il y avait peu de chances que ça soit cela mais elle ne pouvait s'empêcher d'en avoir peur. Elle lui mentirait pas même si c'était le cas, résolue à être totalement honnête avec lui. Elle l'avait choisi après tout. Que se passe-t-il ?
Elle se releva, la mine inquiète.

Yearius ne s'attendait pas à voir de l'inquiétude dans le regard de sa belle alors qu'elle lui demandait ce qu'il voulait. Le jeune homme se mordit les lèvres quelques secondes, hésitant avant de faire sa déclaration. Car c'était bien de cela qu'il s'agissait. Demander à ce que leurs unions soient plus officielles... Plus "propre". Ainsi, personne ne pourrait les accusées de n'agir ainsi que pour s'amuser. Et quelque part, l'idée d'avoir Allayne pour les longues années qu'il lui restait à vivre était attirante. Il prit doucement sa main et tenta de lui sourire, malgré le stress évident. -Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave. Juste... Ne te moque pas de moi. Yearius n'avait pas l'habitude d'être aussi hésitant, mais il n'avait pas l'habitude de faire ce genre de chose tous les jours. Il rougit vivement alors qu'il enfouissait sa main dans la poche de son pantalon, sortant le petit écrin qu'il avait pris en vitesse en retirant son armure. Son coeur se mit à battre la chamade alors qu'il plongea son regard dans celui de la palladienne. Avec douceur, il l'ouvrit, révélant une bague des plus... Banales, mais qui avait une valeur sentimentale, puisqu'elle appartenait à sa mère. Il laissa quelques secondes de silence entre eux avant de souffler, gardant sa main dans la sienne. -Lorsque cette guerre sera terminée, acceptes-tu d'unir ta vie à la mienne, Allayne? On avait probablement vu des déclarations plus romantiques ou plus belles, mais le paladin avait laissé parler son coeur. Ils avaient déjà consommé leur amour, donc en quelque sorte ils étaient déjà liés... Mais il voulait s'assurer que ce soit officiel. Il attendit donc la réponse de sa compagne, n'entendant que les battements sourds et rapides de son coeur.

Heureusement, Yearius lui prit la main. Le contact doux de son compagnon la rassura quelque peu bien qu'elle le sente tout de même étrangement tendu. Finalement il ne lui demanda pas davantage de choses, de détails ou de révéler quoi que ce soit, simplement de ne pas jouer avec lui. Alleyne soupira légèrement de soulagement avant de lui sourire avec tendresse et sincérité. "Loin de moi cette idée, tu es ce qui m'est arrivé de mieux et mes sentiments envers toi sont réels." Dans son esprit il voulait juste se sentir rassuré. Quoi de plus normal puisqu'ils allaient partager le même espace de longues années durant, si tout se passait bien. Et finalement Yearius se mit à rougir. C'était assez rare pour que le jeune femme le souligne. Elle doutait que ça soit ses paroles qui en soient la cause mais on ne savait jamais. Elle effleura ses lèvres des siennes. Le jeune hybride lui avait prit la main et lui.... demanda sa main. Le regard d'Alleyne s'agrandit de surprise et elle sembla sous le choc pendant bien trois ou quatre secondes qu'elle passa à le fixer la bouche à demi ouverte sans réussir à prononcer le moindre mot... Ni à réfléchir d'ailleurs et ça devait se voir.Jamais elle n'avait ne serait-ce qu'imaginer une telle demande. Jamais elle ne s'était projeté aussi loin. Si l'image de Marinn passa dans son esprit, elle ne la laissa pas s'installer. Ce qu'elle avait dit à Yearius était vrai. Ses sentiments étaient réels. Aussi... il n'y avait pas de raison d'hésiter. N'est-ce pas ? O...Oui. Bégaya-t-elle en piquant un far à son tour et en baissant légèrement la tête sans trop croire à ce qu'il était en train de se passer. Et puis finalement, son esprit se remit en état de fonctionner et un large sourire fleurit sur ses lèvres, la joie sur lisant sur ses traits, comme dans son aura d'ailleurs. Elle lui sauta au cou en l'embrassant.

Le coeur du jeune demi-ange battait la chamade alors qu'il attendait la réponse de sa belle. Cette dernière ne devait pas s'attendre à une telle demande, puisqu'elle sembla se figer entièrement, le fixant de ses grands yeux sans pouvoir articuler un mot. La gorge de jeune homme se serra, alors que les idées les plus noires vinrent à son esprit. Elle allait refuser, c'était sûr! Pourtant, elle finit par souffler sa réponse. Oui. Sans plus. Pourtant, ce simple mot suffit à rendre le jeune homme fou de joie. D'une main tremblante d'excitation, il fit lentement glisser la bague de fiançailles sur le doigt de sa promise, la regardant dans les yeux de son regard humide. Il avait envie de rire, de pleurer, de hurler. Mais il se contenta de la fixer, un sourire éclatant au visage en la recevant dans les bras lorsqu'elle lui sauta au visage. -Merci... je t'aime tant... Je ne peux imaginer ma vie sans toi... Ce fut tout ce qu'il put prononcer au travers de sa gorge serrée par l'émotion. Yearius la serra contre lui, allongeant langoureusement le baiser et se couchant sur le sofa, la gardant au-dessus de lui. Il glissa une main dans ses magnifiques cheveux mauve, alors que sa deuxième main se glissait sur ses hanches, à la limite de ses fesses. Il mit finalement fin au baiser en la regardant dans les yeux. -Je sais qu'avec toi, l'avenir ne sera que lumière. Il sourit largement, plutôt fier de lui. Allayne avait elle même dit cette phrase lorsque les deux jeunes amoureux s'étaient liés, près de l'étang dans la forêt. Il frotta délicatement son nez contre celui de sa douce, plongeant son regard dans le sien.
-Avec moi, Allayne, tu ne manqueras jamais de rien. Je te serais éternellement fidèle. Je te serais dévoué corps et âme. Et je serais toujours auprès de toi. Il avait ponctué chaque prase par un tendre baiser, gardant son sourire au visage devant la bonne nouvelle. Il se sentait obligé de promettre toutes ses choses à sa douce, mais n'en demandait pas autant de sa part. Après tout, il n'imaginait pas une seconde que cette dernière puisse se tourner vers un autre ou ne le rend pas heureux. Comme dit, il ne se voyait plus loin d'elle. Après tout ça, il ne put s'empêcher d'avoir quelques pensées... plus intime. Il la saura contre lui et lui lança un regard pétillant de plaisir. -Il fait chaud tout d'un coup... On pourrait retirer une couche.

Alors qu'il lui passait la bague au doigt, Alleyne la regarda sans en revenir. Pour elle c'était le plus merveilleux des cadeaux et une superbe preuve d'amour. Elle se moquait pas mal que la bague soit du toc ou de l'or. Tout ce qu'elle voyait c'était le signe de leur amour. Elle l'embrassa après lui avoir sauté dans les bras, trop heureuse pour pouvoir le contenir. Ca tombe bien, tu n'auras pas à savoir ce que ça fait car je vais rester aussi longtemps que la vie m'en donnera l'occasion. Il la serra contre lui en l'embrassant avant de prononcer des mots qu'elle lui avait déjà adressé. Elle le trouvait adorable et espérait secrètement ne jamais lui donner tort. Il lui fit ensuite une sorte de promesse. Alleyne baissa légèrement les yeux lorsqu'il promit d'être éternellement fidèle, inconsciemment. Ca n'avait duré qu'une seconde et elle retrouva sa contenance juste après comme si de rien n'était, elle avait d'ailleurs répondu à chacun de ses baisers. Je te fais une confiance aveugle tu sais. Finit-elle par dire en réponse avant de lui sourire malicieusement tendit qu'il proposait de retirer des couches. La jeune femme retira la pince qui tenait ses cheveux, laissant ses cheveux violets retomber, un peu en bataille. Elle repoussa doucement Yearius contre le divan derrière lui et se positionna à cheval sur lui tout en déboutonnant doucement le veston qu'elle portait.

Yearius profita de chaque seconde passée avec sa dulcinée. Il n'avait aucune inquiétude à avoir en ce qui concernait cette magnifique jeune femme. Il savait qu'elle lui serait fidèle et qu'elle lui apporterait un monde de lumière. Il remarqua bien sûr son regard fuyant, mais sourit avec tendresse en prenant cela pour de la gêne ou de la timidité. Elle était adorable... Décidément, chaque seconde à ses cotées il retombait en amour. -Moi aussi, mon amour. Je te confierais ma vie sans hésiter. Il avait parlé avec une ferveur presque fanatique. Pourtant, il croyait sincèrement à ses paroles. Sa mission sacrée, ses pouvoirs, son sang... Tout cela n'avait aucune importance aux yeux du demi-ange. Il sourit largement en la voyant se mettre à cheval sur lui et il se mit à onduler légèrement des hanches, se frottant légèrement à elle avec un regard pétillant. Lentement, il glissa une main dans ses cheveux alors qu'elle détachait le blouson qu'elle portait, lui offrant une magnifique vue sur sa poitrine qui le fit presque saliver d'envie. Soudainement, une idée lui vint en tête. La dernière fois, elle avait plutôt aimé ce cocon, il pourrait donc recommencer... Il se concentra quelques secondes et deux magnifiques ailes à la texture aussi douce que de la soie apparurent dans le dos du jeune homme et s'enroulèrent lentement autour de la jeune femme, les enfermant dans une espèce de cocon intime où ils étaient les seuls êtres existants. -Parfois, je me demande qui de nous deux descend des anges... Puis, très lentement, il détacha les derniers boutons de son veston, l'aidant à retirer se qui occupait le haut de son corps et plongeant sa tête entre ses seins, les couvrant de baisers, les suçant, les mordillant et les caressant alors que ses ailes resserraient sa prise sur la jeune femme. Il s'arrêta après de longues secondes, couvrant sa gorge et son cou de baisers en retirant lentement sa propre chemise.

La jeune femme se pencha vers lui alors qu'elle se déshabillait un peu et vit les ailes de son compagnon se déployer pour les entourer. Elle effleura du bout des doigts quelques plumes. Elle ne se lassait décidément pas de cette sensation et adressa à Yearius un sourire doux. Elle rosit légèrement alors qu'il la comparait à un ange. C'était flatteur mais si faux. Ils finirent d'enlever leurs hauts et Alleyne se colla à lui, sentant avec plaisir sa peau contre la sienne. Elle lâcha un petit soupire de bien-être en sentant sa peau nue contre la sienne tendit qu'il embrassait sa poitrine.
J'irai récupérer quelques affaires tout à l'heure à l'académie pour les installer ici si tu es d'accord. Elle avait malgré tout un peu peur de trop en imposer bien qu'il ait proposé qu'ils vivent ensemble. Je n'en ai pas beaucoup de toute façon. Je ne devrais pas prendre trop de place. se sentit-elle obligée de préciser

Yearius huma délicatement l'odeur de sa belle, soupirant d'aise à son tour en sentant le contact chaud et rassurant de sa peau contre lui. Il en profita pour couvrir sa poitrine de baisers. Suçant et mordillant parfois au passage, alors que les deux amoureux étaient enfermés dans se cocon d'intimité procurait par les ailes du demi-ange. Le demi-ange mit fin à ses baisers en la gardant contre lui devant ses questions. Il ne put s'empêcher de sourire avec tendresse devant la douceur et la timidité de sa douce. Non... Il n'aurait pu trouver mieux décidément. Parfois, il remarquait des femmes ayant des courbes plus prononcées, un sourire éclatant et une attitude forte. Cependant, aucune ne possédait le coeur en or de sa douce moitié ainsi que la lumière qu'elle dégageait. -C'est notre coin d'amour ici Ally. Tu es libre d'apporter ce que tu veux. Au contraire, prends de la place. Je veux qu'on.... Enfin. Je veux qu'on se sente chez nous ici. Ce n'est pas une grande maison, mais après la guerre, qui sait... Il lui offrit un sourire rassurant avant de l'embrasser avec une tendresse pleine de promesses. Il la repoussa délicatement et sans plus de façon, il la souleva dans ses bras pour la déposer sur le grand lit qui se trouvait quelques mètres plus loin. Avant de se coucher à ses côtés et de laisser ses pulsions prendre le dessus, il caressa délicatement sa main et effleura le bijou du doigt avant de dire très doucement, comme s'il avait peur de quelque chose. -Tu es ma lumière Allayne... Sans toi, je suis perdu et je ne saurais pas quoi faire... Il était rare de le voir ainsi exposer ses sentiments et surtout ses craintes. Mais parfois, lorsqu'il était seul, il revoyait encore cette ombre l'approcher. Une ombre maléfique qui le terrifiait. Il ne saurait dire s'il s'agissait d'un rêve ou de la réalité, mais lorsque sa fiancée était présente, l'ombre ne se manifestait pas.

La jeune femme rosit de bonheur en entendant son compagnon lui demander de prendre de la place et encore davantage à l'idée de pouvoir assimiler quelque part à leur "chez nous". Malgré la reconstruction de leur demeure familiale, elle ne s'y sentait pas bien senti. Quand aux appartements qu'elle partageait à l'académie avec son frère. Hé bien... C'était délicat pour plusieurs raisons. Aussi, pouvoir prendre de la distance tout en ayant la possibilité de n'être concentrée que sur Yearius était une très bonne chose. Elle lâcha un petit rire cristallin qui traduisait son plaisir tout en caressant la joue de son aimé. - Après la guerre nous aviserons. Tant que je suis avec toi je serai comblée où que nous soyons. Il l'embrassa de nouveau et la tendresse derrière ce baiser fit fondre instantanément le cœur de la jeune femme. Yearius la souleva pour la porter jusqu'au lit. - Tu as toujours su quoi faire. Mais je serai avec toi quoi qu'il arrive... Je ne compte pas t'abandonner, en aucune façon. Elle lui sourit avec amour avant de l'attirer à elle pour l'embrasser. Percevant soute doute, un peu de son trouble, elle s'interrompit pourtant. Il était normal de douter lorsqu'on avait un poste important comme celui de Yearius. Mais cette fois-ci, son regard semblait légèrement obscurcit. - Qu'y a-t-il mon ange ? Tu sembles soucieux... plus que d'habitude. A peine un murmure. Elle se redressa pour lui adresser un sourire avenant, l'enjoignant à parler. Il savait qu'elle ne le jugerait pas. Ensemble ils trouveraient toujours une solution à tout, elle en était persuadée. De nouveau, elle caressa sa joue avant d'enfouir son visage contre lui en le prenant dans ses bras. - Je t'aime Yea... De son côté aussi il était peu courant qu'elle n'exprime ses sentiments aussi franchement, bien qu'elle ne soit pas douée pour les cacher outre mesure. Elle savait qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour soulager l'homme qu'elle avait choisi.

Yearius avait déposé la femme qui faisait ainsi battre son coeur sur le lit, bien décider à s'envoler vers des cieux plus plaisants en sa compagnie. Malheureusement, elle remarqua le trouble qui l'habitait et caressa délicatement sa joue en lui murmurant qu'il pouvait se confier à elle. Yearius poussa un léger soupir et serra la jeune femme qui vint se blottir contre lui, embrassant délicatement le haut de son crâne et caressant avec délicatesse sa chevelure. -Moi aussi je t'aime Allayne... Tu es ce que j'ai de plus précieux... Il ferma les yeux et la garda contre lui, savourant son contact et continuant de caresser délicatement ses cheveux. Elle était si douce, si gentille... Avait-il le droit de l'accabler avec ses problèmes? D'un autre côté, elle avait accepté de lier leur vie à la vie à la mort. Il était normal de partager ses sentiments et ses angoisses avec l'autre. Peut-être pourrait-elle le rassurer... -C'est l'ordre qui me fait me poser des questions pour la suite Ally. Les paladins n'ont pas pour vocation à être des guerriers de parade ne servant jamais comme ton frère et la reine semblent le croire. Les premiers paladins étaient respectés, mais aussi craints pour leur puissante et leur unité qui permettait des prodiges. Ils étaient des chevaliers de lumière détruisant le mal à la source et permettant aux innocents de vivre en paix. Nous avons tenté à plusieurs reprises de cohabiter pacifiquement avec les sorciers, les vampires et les Yamilos et regarde le résultat. Après certains osent encore dire que la paix est possible...
Il n'était pas en colère et n'avait aucune envie de se lancer dans une purge contre le mal. Seulement, il était illusoire de croire que laisser tous les mages totalement libres de leurs mouvements était une bonne idée. La magie était un outil fantastique, mais aussi une magie dangereuse. Plus particulièrement la magie noire et la magie spirituelle. -J'adore Luthien, mais je n'ai aucune intention de rester à son service éternellement. J'ai accepté pour la guerre, car elle est une bien meilleure reine que ce fou furieux de Drake. Mais nous devrons restreindre tous ceux qui représentent un danger pour la cité et nous assurer que l'académie ne produise plus de mage dangereux. Ton frère à bon fond, mais sa méthode est idiote. Couper l'académie de tout et se proclamer seul maître à bord est une erreur. Et pour une raison que je ne comprends pas, il semble me détester et n'écoute aucun de mes conseils. Il soupira longuement en la gardant contre lui. Il ne voulait pas l'accabler avec ses problèmes, mais ça lui faisait du bien d'en parler avec une personne qui ne le jugerait pas. Et il fallait être idiot ou aveugle pour ne pas avoir remarqué l'animosité que nourrissait Marinn contre le chef actuel des paladins.
-Je dis ça, alors que je ne sais même pas si nous allons survivre... J'ai l'impression d'être balloté par les événements et de ne pouvoir rien faire, sinon attendre que la tempête passe. L'ordre est en miette, les démons arrivent et je ne sais pas si l'ordre survivra à cette guerre. Je devrais peut-être même la dissoudre au besoin... Il avait soufflé ses paroles douloureuses du bout des lèvres, mais il fallait voir la réalité. Si personne n'appuyait les paladins dans leurs futures démarches, l'ordre était voué à disparaître pour ne devenir qu'un vague souvenir. Il força un sourire et plongea son regard dans celui de sa dulcinée avant de ricaner nerveusement. -Pardon. Ce sont mes problèmes. Pas les tiens. Peu importe ce qui arrivera... Je te promets que tu seras heureuse et comblée. Je te protégerais et ferais de toi une femme heureuse... Je te le promets

Alleyne avait hésité à demander à Yearius de se confier à elle après qu'elle eut senti son trouble mais ça n'aurait pas été juste de sa part de faire comme si de rien n'était.Il avait toujours été là pour elle, il aurait été injuste de ne pas lui rendre la pareille d'une part, et de l'autre, assez mesquin de le laisser avec ses inquiétudes alors même qu'elle lui avait juré d'être toujours présente pour lui, de l'accompagner e de l'épauler en toute chose comme devait le faire n'importe quelle personne aimante. Or, elle l'aimait. Elle n'avait pas envie de voir d'ombres dans le regard de son fiancé et elle espérait être capable de l'aider si il décidait de se confier à elle. Finalement, elle se redressa, rompant doucement leur étreinte pour mieux le regarder tendis qu'il commençait à lui parler.
Elle voulait être certaine de clairement percevoir les émotions et sentiments qui l'accaparaient afin d'y répondre au mieux. Il émit des doutes concernant l'avenir de l'ordre entre autre chose. Il avait visiblement peur que leur force ne soit pas réelle et qu'ils n'aient pas de réel impact, de n'être pas pris au sérieux, de rester dans l'ombre sans agir comme ils pourraient le faire. Il avait également du mal à voir une paix ou une cohabitation possible avec les habitants des ombres qu'ils soient des sorciers, vampires ou yamilos... Ca n'englobait pas tant de monde que ça. Peut-être 10% de la population... C'était leur faible nombre qui permettait qu'on puisse encore les gérer mais il était clair que si leur nombre venait à s'accroitre... ça serait bien plus problématique que ça ne l'était déjà. Pourtant, Alleyne ne voyait pas les choses de manière aussi tranchée bien qu'elle voit très bien le problème et soit en parti d'accord avec lui. Yearius poursuivit en parlant d'une future scission avec le pouvoir en place et... du malaise qu'il avait senti à son égard de la part de Marinn. Inutile de dire que ça mettait Alleyne assez mal à l'aise puisqu'elle connaissait le fond du soucis au moins sur ce sujet.
Finalement, il lui fit part du sentiment de ne rien contrôlé et de devoir subir les évènements plus qu'autre chose. Le regard de la jeune femme s'écarquilla un instant sous la surprise alors qu'il songeait à dissoudre l'ordre. Il finit par ricaner un peu en s'excusant de lui avoir parler. Elle secoua la tête et déposa un baiser sur ses lèvres avant de plonger son regard dans le sien avec soudainement le plus grand sérieux. - Tout d'abord, tu n'as certainement pas à t'excuser de m'avoir parlé de ce qui te tracassais. Au contraire. je suis là aussi pour ça. Contrairement à ce que tu sembles croire, je ne t'aime pas que pour les instants de pur bonheur mais aussi dans les moments plus difficiles. Je ne compte pas te laisser seul face à tes doutes. On forme une équipe. Je te suis reconnaissante d'avoir bien voulu partager tout cela avec moi. Elle marqua une pause pour lui sourire avec sincérité avant de reprendre son sérieux. Il avait des dotes et préoccupations qu'elle considérait comme légitime et elle comptait bien l'aider du mieux qu'elle pourrait à apaiser ses craintes voire à trouver une solution satisfaisante à court et moyen terme au moins, avant de penser sur le long terme puisque ça semblait prématuré.
Après un instant, elle reprit avec douceur. - Je te rejoins sur le fait que les paladins n'ont pas vocation à être des guerriers fantoches. Toutefois, avant d'être des guerriers dévolus au plus grand Bien et à la Lumière, ils restent des guerriers. Je ne dis pas qu'il faut revenir à un ancien système, mais en effet, l'ordre si il n'était pas réellement soutenu et n'avait pas de rôle réel dans la cité après le conflit à venir, risque de disparaitre. Mais ce risque n'est présent que parce que tu vois l'ordre comme une entité à part entière et isolée, comme une force un peu semblable à ce que serait la garde royale ou le protectorat. Evidemment, que les paladins aient un rôle à part entière et puissent rester seulement entre eux a de nombreux avantages mais....Il y a peut-être une meilleure solution moins contraignante et qui sait, qui pourrait nous permettre de diffuser notre lumière aux autres. Elle réfléchissait à voix haute en même temps qu'elle parlait.

Elle poursuivit tout de même. - Autrefois les paladins étaient des membres "normaux" du protectorat et de la garde royale, leur appartenance au paladinat n'était vu que comme une forme de... religion. Donc un fait personnel en quelque sorte. Ses membres avaient tous d'autres métiers à côtés qu'ils soit gardiens, patrouilleurs, surveillants à l'académie... ils étaient en fait un peu dans toutes les strates. Cette force pouvait paraitre diffuse aux dirigeants et donc moins "puissante" mais c'est ce qui a permis une expansion majeure à cette époque de notre ordre. Les autres citoyens, les compagnons d'arme de nos membres inclus dans les autres forces avaient un impact sur le moyen et long terme sur la psychologie de ceux qui les côtoyaient de sorte que de nombreux citoyens s'étaient mis à s'intéresser à nous, et à nous rejoindre. Elle porta son index à son menton, marquant sa réflexion en court avec une légère moue avant de poursuivre. - Lorsqu'un conflit avait surgit avec un lignage important de yamilos, aidé par des sorciers, l'ordre n'avait eu qu'à en appeler à ses fidèles et alors que le gouvernement était dépassé, le paladinat a rassemblé une véritable armée et réglé le soucis. En vérité c'est depuis cette époque que le Trône a choisi davantage de lumineux... Astoria incluse. Même si il était clair qu'un gros relâchement avait eu lieu au fil des années... Elle replaça machinalement une mèche de cheveux roses/violets derrière son oreille avant que son regard revienne à Yearius auquel elle sourit.
- Je ne pense pas que tu devrais t'en faire pour l'ordre, nous avons beau être peu nombreux, nous pourrons toujours intégrer les autres unités si besoin et procéder de la même manière, ce qui nous permettra d'une part d'étendre notre influence sans attirer l'attention, et donc sans faire peur inutilement aux autres car nous serons "noyez" dans le flot. Mais ainsi nous pourrons toucher une plus large part de la population qu'en n'ayant qu'une seule mission principale... Dans tous les cas, nous survivrons. Notre idéal au moins même si nous devions mourir prochainement. Elle avait l'air plutôt confiante. Oui, véritablement optimiste. Il restait à évoquer les deux autres "problèmes"... Les négatifs et son frère notamment... - Je partage en partie ton point de vue à propos des yamilos, sorciers et vampires... A ceci près que les yamilos et vampires n'ont pas choisi d'être ainsi. La plupart des vampires sont transformés de force, quand aux yamilo, ils n'ont pas demandé à venir au monde ainsi... Seuls ceux qui font le choix du mal devraient être supprimés. Si les vampires boivent le sang d'animaux, après tout nous mangeons de la viande, pourquoi les éradiquer ? Ceux qui attaquent les humains non consentants en revanche devraient être... détruits. Pour les yamilos... Je ne vois pas en quoi il serait "Bien" de détruire une espèce entière. Peut-être juste les bannir de Targatt au moindre méfait ? Je ne sais pas... ça me semble prématuré de faire ce genre de plans alors que les démons ne tarderont pas. Elle lui vola un petit baiser comme pour lui dire "chaque chose en son temps" avant de reprendre.
- C'est sans doute ce genre de propos qui font peur à Luthien et à mon frère. Alleyne sourit avec tendresse à Yearius. Ce n'était pas un reproche. Pas du tout, simplement un fait. Après l'extrémisme de Drake, tout le monde avait peur des avis si clairement tranchés et capables de générer de nouveaux conflits majeurs dans la cité. - Au-delà de ça, je pense pouvoir affirmer que mon frère ne te hait pas. Toutefois... nous avons passé notre vie ensemble. La gène revenait. - Je pense simplement qu'il veut mon bonheur et qu'il a en quelque sorte peur de me voir partir et m'éloigner au risque d'être malheureuse. Elle embrassa avec douceur et langueur son fiancé. - Ne t'en fais pas, il devrait être plus conciliant dès que le conflit sera passé. Nous sommes tous sur les nerfs. Et quand il verra que je suis heureuse avec toi, il devrait t'apprécier davantage.

Ah... Allayne. Le regard de Yearius prit la peine d'admirer le visage magnifique de sa compagne alors qu'elle le rassurait à sa manière, lui volant même un baiser au passage et apaisant ses doutes. Elle avait toujours su trouver les mots pour le calmer et lui faire entendre raison. Si bien qu'il avait été sincère en demandant lequel des deux était véritablement un ange. Peut-être que c'est elle qui aurait dû être à sa place. Il hocha lentement la tête sans chercher à rebondir sur ses paroles. Il s'approuvait simplement de la lumière qu'elle dégageait et de la douceur qu'il sentait en elle. Ses problèmes étaient encore présents, mais ils semblaient moins menaçants et plus diffus. Il caressa sa joue en glissant une main dans sa chevelure mauve avant d'embrasser cette magnifique jeune femme avec douceur et tendresse. Le regard du demi-ange pétillait d'amour la concernant et il doutait de pouvoir un jour la remplacer. Il devait la protéger et la garder à ses cotées... Pour leur bonheur. Il hocha finalement la tête en rompant le baiser et souffla. -Oui... Tu as sans doute raison. Après la guerre, nous pourrons retourner à nos occupations et commencer le recrutement de l'ordre. Peut-être que cette fois nous pourrons éviter le pire. Il ne répondit pas sur le commentaire concernant les vampires et autres abominations, mais son regard se durcit l'espace d'un instant. Il ne voulait pas gâcher ce précieux moment avec sa douce. Aussi il ne chercha pas à répondre, mais il était clair pour le paladin qu'il ne pourrait jamais tolérer ses engeances près de lui. Jamais. Elles étaient la raison du chaos et des ténèbres en ville et devaient être chassées ou contrôler.
Finalement, elle ajouta que son frère s'inquiétait simplement pour elle, ce qui semblait détendre le jeune homme. Il l'embrassa avec un peu plus de fougue et murmura contre ses lèvres. -Merci d'exister... Cette simple supplique suffisait à faire comprendre qu'il était presque devenu dépendant de la jeune femme. Son amour lui était précieux et il ne se voyait plus continuer sans cette magnifique présence à ses cotées. Pour changer de sujet, ses baisers devinrent plus sulfureux alors que ses mains glissèrent sur ses hanches, l'approchant de lui et lovant leur corps nu l'un contre l'autre. Il avait envie d'elle. De sentir sa peau contre la sienne, de plonger en elle et d'oublier tous ses problèmes. De simplement ressentir que dans ce monde de fou, il avait la chance d'aimée et d'être aimé. Retrouvant son comportement plus joyeux il souffla à son oreille. -Un avenir à tes cotées sera fantastique.

Leurs caresses, leurs baisers... tout avec lui n'était que tendresse et douceur. Un hâvre de paix en quelque sorte, si seulement il n'y avait pas tant de nuages, si seulement il n'y avait pas tant d'ombres au tableau. Mais Alleyne comptait bien faire ce qu'elle pourrait pour que Yearius ne soit pas affecté, à défaut d'avoir le pouvoir de les faire disparaitre d'une pensée. Elle espérait au moins avoir réussi à alléger son fardeau et apaiser ses pensées pour qu'il puisse se concentrer pleinement sur la tâche à venir. Elle approfondit le baiser, lui montrant par là l'immensité de son amour alors que ses doigts effleuraient sa peau nue. Oui, après la guerre nous serons libres de faire ce que nous voudrons. Elle fut déçue, ou plutôt inquiète de voir son regard se durcir, voir s'assombrir en un sens, à l'évocation des créatures "de l'ombre". Elle n'insista pas, peu encline à briser le moment qu'ils passaient. Elle espérait en son fort intérieur que son coeur s'adoucirait les concernant. Finalement elle évoqua son frère et les raisons de sa méfiance envers lui et tenta de rationnaliser la "colère" plutôt apparente de Marinn. Lorsque Yearius la remercia d'exister, elle ne put s'empêcher de rougir à la fois de plaisir d'être ainsi le centre d'intérêt d'une personne aussi merveilleuse, mais aussi de honte à l'idée de lui avoir caché une partie de l'histoire... Il l'embrassa de nouveau et de nouveau elle se perdit dans sa chaleur, dans son amour. Voir le désir naissant dans ses yeux suffit à éveiller celui de la jeune femme qui se pressa contre lui et se mit à embrasser son cou, sa gorge puis son torse afin d'attiser encore plus sa flamme. Elle le voulait tout autant que lui.

Yearius savourait pleinement ce moment de pure tendresse en compagnie de sa douce moitié. Allayne était parfaite à ses yeux et il n'aurait pu trouver une femme le comblant mieux que cette jeune paladine. D'ailleurs, leur relation aurait sans doute fait un scandale à une époque puisqu'elle appartenait à la haute noblesse de la cité alors que lui n'était rien. Sa mère adoptive était une noble chez les elfes, mais elle n'avait aucun titre dans cette cité. En clair, si les Rayem n'avaient pas été exterminés, peut-être n'aurait-il jamais pu savourer les lèvres de cette magnifique créature. Un mince sourire franchit ses lèvres alors qu'il ferma les yeux, allongeant le baiser et caressant sa peau et ses formes avec douceur. Finalement, sans échanger un mot, il se perdit dans un échange sensuel avec la jeune femme, oubliant tout ce qui l'importunait il y avait encore quelques minutes. Il oublia les complots, les négatifs et même l'ordre qu'il commandait. Il aimait et était aimé en retour. Que demander de mieux dans ce monde de fou? Ils auraient tout le temps de passer à leur avenir ensemble après la guerre. Pour l'instant, mieux valait profiter des moments de calme qui précédait l'arrivée des démons.