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[FLASHBACK] Entre les murailles (PV Yaresh/Corvus) (TERMINÉ)

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Yaresh Salinor

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Yaresh Salinor
Yaresh Salinor
Serveur à la taverne - Mage 4e ordre
Mer 18 Déc - 11:32
Age du personnage : 235 ans
Race : Elfe bleu
Pouvoirs : Contrôle du feu ; modification d'apparence
Puissance moyenne : 110
Temporalité : couronnement + 10 jours

L'automne s'était installée pour de bon sur Targatt, et si j'appréciais beaucoup les couleurs chatoyantes qu'elle peignait sur la végétation, je ne pouvais pas en dire autant de l'humidité glaçante qui s'insinuait jusque dans mes os. D'épais nuages assombrissaient le ciel depuis maintenant trois jours, répandant leur crachin sans interruption.

Je m'ennuyais à mourir. Après cette soirée désastreuse à la taverne, je me retrouvais au chômage technique. Un pan de mur s'était effondré – lire : avait été défoncé par Mera – ce qui avait fragilisé la structure du bâtiment. Un trou dans le plafond – encore Mera – avait aussi rendues inhabitables les chambres à l'étage. La plupart des tables et des chaises avaient été abîmées, sans parler de la quantité de vaisselle cassée ou dérobée. Seul le cellier était vraiment intact, accessible par une trappe habilement dissimulée dans l'arrière cuisine. Devant l'ampleur des dégâts, le patron avait décidé de fermer boutique. Temporairement. Puisque nous ne savions pas dans quel état se trouverait la ville après le passage des démons, il ne voyait pas l'intérêt qu'il y aurait à engager des travaux maintenant.

Je me retrouvais donc complètement désœuvré. Après avoir fait tout ce que je pouvais potentiellement faire dans mon petit appartement, je m'étais résigné à sortir malgré la pluie. Il régnait dans la cité une atmosphère étrange. Les passants étaient nerveux. Ils sursautaient au moindre bruit, regardaient constamment derrière leurs épaules et se dévisageaient de manière suspicieuse. Je marchais sans but réel, sans trop me préoccuper de la manière dont je rentrerais chez moi plus tard. On verrait bien.

Le long des murailles, des dizaines de réfugiés se serraient les uns contre les autres, s'abritant de la pluie comme ils pouvaient sous des auvents de fortune. Un groupe de gamins hagards, de tous les âges, aux cheveux emmêlés et à la peau crasseuse, se pressaient autour d'un petit feu de camp mourant que l'une d'entre eux tentait de ranimer de temps en temps en fronçant le nez et les sourcils dans une gerbe d'étincelles. Leur combustible était probablement trop humide. Ce ne serait pas un problème pour moi cependant.

En me voyant m'approcher d'eux, ceux qui me faisaient face affichèrent une mine terrorisée. Les trois plus grands se relevèrent aussitôt, se plaçant entre leurs camarades et moi d'un air menaçant, tandis que d'autres étreignaient les plus petits dans des bras protecteurs. Je me figeai à quelques pas du groupe, les mains levées au niveau de mon torse en signe d'apaisement.

"Je veux juste vous aider avec ce feu."

Je n'approchai pas plus et me concentrai plutôt sur la sensation de chaleur à quelques mètres de moi. Il ne restait quasiment que des flammèches malgré la persistance de quelques flammes élémentaires, vestiges des faibles tentatives de la petiote. Je m'accrochai à ces dernières et leur insufflai plus de vigueur jusqu'à obtenir un brasier intense. Quelques bambins lancèrent un cri de joie et se tortillèrent pour se dégager de l'étreinte de leurs ainés, mais le reste me regardait toujours d'un œil méfiant. Plutôt que d'en prendre rigueur, j'adressai à la gamine un dernier conseil - "À l'avenir, prend soin de retirer toute l'humidité de ton combustible avant d'essayer de le brûler." - avant de reprendre ma route.

Pendant la demi-heure qui suivi, j'eu beaucoup de mal à ne pas repenser à ces enfants, livrés à eux-mêmes dans une ville menacée de destruction à court terme. Je me demandais ce qui était arrivé à leurs familles, s'ils se connaissaient déjà avant, si certains étaient originaires de Targatt. J'essayais surtout, et sans grand succès, de ne pas imaginer quelles horreurs avaient pu durcir leur regard à ce point. Ces enfants auraient dû jouer dans les flaques d'eau en riant et tacher leurs vêtements de boue. S'exercer à la magie élémentaire en déviant la pluie pour s'arroser les uns les autres. Se chamailler pour savoir qui déciderait de quel jeu ils feraient ensuite. Au lieu de cela, ils avaient appris à rester groupés pour se protéger et à ne faire confiance à personne.

Perdu dans mes pensées, j'avais plus ou moins longé la muraille, m'éloignant et me rapprochant au gré des croisements. Je me trouvais désormais dans un quartier… d'échange. Je ne pouvais me résoudre à appeler cela un quartier marchand au vu de la nature illicite à peine voilée des produits et des services proposés. Il y avait bien quelques marchandises légales exposées sur les échoppes, mais il était clair que ce n'était pas la principale source de revenu. Ce quartier était plus animé que les précédents. Non loin, j'entendais une clameur enthousiaste, comme si un spectacle était en train de se jouer. Je me dirigeai inconsciemment vers elle, mon esprit toujours préoccupé par les atrocités que les gamins avaient dû vivre, et oubliai de ralentir en tournant au coin d'un pan de muraille.

Je cognai de plein fouet dans une personne qui arrivait de l'autre côté. Le choc fut tel que son front vint heurter ma mâchoire, répandant des picotements jusqu'à la base de mon oreille. La capuche de mon sweat rouge avait glissé, laissant la pluie dégouliner sur mes cheveux et mon visage. Malgré la douleur, je m'excusai immédiatement.

"Je suis vraiment désolé, je ne regardais pas où j'allais. Est-ce que vous allez bien ?" Ce ne fut qu'à ce moment que je tournai la tête pour mieux voir qui j'avais percuté. Quelle ne fut pas ma surprise en reconnaissant Corvus qui se frottait le front en grimaçant. Oh, pensai-je en riant nerveusement. Ce n'était pas vraiment comme ça que j'avais prévu qu'on se rentre dedans.

Ce ne fut que lorsqu'il me lança un regard stupéfait que je me rendis compte que j'avais pensé tout haut.
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Corvus Downclaw

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Corvus Downclaw
Corvus Downclaw
Propriété Personnelle de Kubilay - Mage 2e ordre
Sam 18 Jan - 18:28
Age du personnage : 22
Race : Humain
Pouvoirs : Adaptation automatique / Dispense majeure / Contresort
Puissance moyenne : 137
Quelques jours qu'ils étaient là avec Liliana et déjà il se faisait chier. C'était pour ça qu'à la base il était protecteur. Pour avoir des trucs à faire, pour éviter de s'emmerder et surtout, surtout, pour ne pas avoir à bosser comme tous les servants, comme tous les marchands, ouvriers ou fermiers qui se levaient à l'aube et ne se couchaient parfois qu'une fois le soleil couché déjà depuis longtemps. De son point de vue leur boulot était d'un chiant ! Au moins quand il était protecteur ça lui donnait le droit de se battre. Bon ok, il faisait sans doute un peu de zèle... mais bon sang ce que c'était cool d'avoir l'ascendant et le dernier mot d'office sur n'importe quel badaud ! Bon après y'avait encore les nobles mais Corvus, grâce à son poste d'ex-capitaine, avait eu vent de certains cadavres dans les placards qui l'avaient aidé à le faire taire. Et puis comme à l'époque il avait été nommé par Drake, il n'y avait personne pour remettre en cause sa position... à part Corvus lui-même évidemment. Ouais être capitaine c'était faire aussi un peu de politique et ce n'était pas sa tasse de thé.

Bref, ça lui manquait parfois. Il était certes reconnaissant envers Lili d'avoir sauvé ses miches et de l'avoir entrainé en plus pour devenir un chasseur. Mais si il devait passer 90% du temps à attendre ça n'allait pas le faire.
Si bien que le jeune homme s'était finalement esquivé pour aller s'amuser dans son coin. Après avoir malencontreusement trouvé la bourse de quelque passant, il était aller la dépenser dans les combats illégaux. Si au début il avait simplement parié, et perdu, il avait fini par combattre lui-même. Ou plutôt, par assommer celui qui était en train de gagner ce qui avait déclenché une sorte de bagarre généralisée. Raison pour laquelle il était assez pressé de quitter l'endroit bien que la situation l'amuse fortement et qu'il ait échangé quelques coups, il était assez bien placé pour savoir que les protecteurs ne tarderaient pas à intervenir et il ne comptait pas finir dans les geôles pour tenir compagnie de ce moine décrépit nommé Adhil.

C'était en se pressant de s'éloigner de la zone de risque qu'il percuta violemment quelqu'un et la pluie n'arrangeait rien puisqu'il glissa sur une feuille morte et manqua de peu de se casser la figure. Ruisselant de pluie puisqu'il avait oublié sa cape sur les lieux du combat, il saisit avec véhémence le col de Yaresh, sans doute pour l’engueuler, avant de se rendre compte qu'il connaissait la personne. Mais ce furent les paroles de ce dernier qui le désarçonnèrent. Normalement c'était lui qui sortait des trucs comme ça. Sur le coup, il écarquilla simplement les yeux un instant sans réagir.
Il finit par le lâcher en lâchant un rire bref.

"Ca peut toujours s'arranger tu sais." murmura-t-il en s'approchant pour qu'il l'entende malgré la pluie qui couvrait presque sa voix.

Corvus saisit le menton de l'elfe entre ses doigts et approcha son visage du sien jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent. Après un instant, il se sépara de lui, lui saisit le poignet et l'entraina à sa suite à travers les rues.

"Par contre faut qu'on bouge de là !"

Après quelques rues, Corvus entra dans une maison à demie détruite, vestige de la purge anti-éthériste et l'entraina, si il le voulait bien, jusqu'à l'étage où un vieux matelas trainait par terre. Tout le mobilier avait été pillé et une vieille tâche de sang avait semble-t-il imbibé le plancher. Mais pour un peu de débauche, ce serait sans doute suffisant... Corvus ne comptait pas avoir froid avec Yaresh à ses côtés.

"Alors, et si on reparlait de cette envie ?"

lança-t-il d'un ton goguenard. Oui, pour Corvus ça ne pouvait faire référence qu'à un truc sexuel ! Il n'avait pas pu se tromper.
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Yaresh Salinor

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Yaresh Salinor
Yaresh Salinor
Serveur à la taverne - Mage 4e ordre
Mar 4 Fév - 16:47
Age du personnage : 235 ans
Race : Elfe bleu
Pouvoirs : Contrôle du feu ; modification d'apparence
Puissance moyenne : 110
J'étais mortifié. Moi qui me targuais de mes techniques de séduction cool et élégantes, j'avais – bien malgré moi – sorti la réplique la plus crasse possible. Je me consolai en me disant que c'était Corvus que j'avais en face de moi, pas un petit nobliau prétentieux. Le chasseur ne s'attendait pas à ce que je lui fasse la cour à coup de sérénades, bien au contraire. Je laissai donc l'humiliation me rougir les joues et les oreilles sans autre commentaire et répondit à son baiser en le fixant du regard. Je lui mordillai légèrement la lèvre avant qu'il recule et qu'il m'attrape par le poignet pour m'entrainer plus loin dans les ruelles. Les cris enthousiastes de tout à l'heure étaient en train de se muer petit à petit en cris de colère et je décidai à cet instant qu'il valait mieux pour moi ne pas en savoir plus. Corvus avait raison, autant déguerpir.

La maison en ruine était accolée au mur d'enceinte. La gauche du toit était complètement démolie, laissant une partie de l'étage à la merci des éléments. La porte en bois, à demi dégondée, reposait maladroitement sur son encadrement, laissant un passage suffisant pour que nous puissions nous y glisser. La pièce en haut de l'escalier était dans un état de délabrement catastrophique, sans parler de la tache de sang dont l'odeur ferreuse titillait mes narines. Pas de poudre aux yeux, pas de sentimentalisme. C'était exactement ce dont j'avais besoin.

"Alors, et si on reparlait de cette envie ?"

Le ton était légèrement moqueur malgré l'invitation évidente, mais je ne m'en formalisai pas. À la place, je me rapprochai de Corvus jusqu'à l'acculer au mur. Je posai une main contre la pierre juste à côté de son oreille et laissai l'autre flotter au niveau de sa hanche, effleurant à peine le tissu de son vêtement.
Je penchai la tête vers son visage et lui répondit, "Comme tu voudras, mais es-tu vraiment sûr d'avoir envie de parler, là, maintenant ? Nous sommes seuls, et cette saloperie de pluie fait tellement de bruit que même un elfe aurait du mal à entendre crier." Tout en parlant, j'avais commencé à remonter lentement le long de sa taille, puis de sa cage thoracique, son t-shirt trempé s'agrippant à sa peau. Je me concentrai pour rendre le bout de mes doigts bien plus chauds qu'ils n'auraient dû l'être naturellement, ruisselant de pluie et exposés comme nous l'étions. "Mais d'accord," je continuai en frôlant un téton, juste pour voir jusqu'à quand il allait me laisser bavasser. "Si tu préfères parler, parlons des possibilités." Nos bouches étaient assez proches pour que je sente son souffle chaud sur mes lèvres. Cela m'amusait beaucoup de voir mes partenaires trépigner d'impatience. Les regarder lutter pour garder le contrôle sur eux-mêmes pendant que j'attisais leur désir. Avec Corvus, je m'attendais plutôt à une lutte de pouvoir. Je doutais qu'il me laissât garder le contrôle très longtemps. "Je peux être dominant comme dominé." Ma main continuait de remonter. Clavicule. Veine jugulaire. "Mais ne t'attend pas à ce que j'ouvre les cuisses passivement en te laissant faire tout ce que tu veux." Base de la nuque. "Je ne suis pas contre un peu de douleur," j'agrippai une poignée de cheveux et tirai légèrement mais fermement, prêt à lâcher prise au moindre signe de protestation sur son visage, "mais faire couler le sang me répugne." Je me courbai un peu plus pour aller sucer sa pomme d'Adam un moment, puis m'appliquai à offrir le même traitement au reste de son cou, tout en lui laissant toute latitude pour se dégager s'il le souhaitait. "D'autres remarques ?"
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Corvus Downclaw

Feuille de personnage
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Corvus Downclaw
Corvus Downclaw
Propriété Personnelle de Kubilay - Mage 2e ordre
Sam 15 Fév - 20:52
Age du personnage : 22
Race : Humain
Pouvoirs : Adaptation automatique / Dispense majeure / Contresort
Puissance moyenne : 137
Tomber sur Yaresh était en soi déjà une belle coïncidence mais la véritable surprise résidait dans les mots qui avaient franchis ses lèvres. Au vu de ses rougissements, il n'avait pas compter le dire à haute voix. Un fait qui ne le rendait que plus attirant en quelque sorte. Bon certes, Corvus n'avait jamais été des plus regardants mais il fallait quand même qu'il y avait un petit quelque chose à la base quoi avant de passer à l'acte. Et bien que le lieu ne s'y prête pas, il était forcé d'admettre qu'il avait d'ores et déjà apprécié plusieurs traits tant physiques que de caractère de l'elfe dans lequel il venait de rentrer.

Les oreilles de ce dernier étaient rouges. Ca suffisait à déclencher chez Corvus une curieuse envie de "jouer" à ses dépends. Il faut dire qu'il adorait mettre les gens mal à l'aise, c'était presque sa marque de fabrique et ça s'en ressentait même dans l'utilisation qu'il faisait de sa magie.
Par pure provocation, le jeune humain se pencha pour effleurer les lèvres de l'elfe des siennes mais fut surpris de constater qu'il la lui mordilla. C'était sans doute l'effet du stéréotype que Corvus s'était forgé à propos des elfes qu'il imaginait comme des personnes avec, comment dire simplement.... un balai dans le cul. Aussi, l'attitude de l'elfe avait le don de lui donner envie de tester jusqu'où il était différent.

Toutefois, le lieu ne s'y prêtant pas, et les voix s'approchant, Corvus préféra battre en retraite pour se rabattre vers un lieu plus en adéquation avec les différents aspects de sa situation. A savoir, premièrement, se mettre à l'abri des parieurs et de la pluie, et deuxièmement, de faire en sorte que le lieu puisse également permettre une marge de manœuvre disons, plus intime si l'elfe ne se défilait pas évidemment.

Le jeune chasseur avisa d'une maison en ruines en songeant que ce serait "l'endroit rêvé", du moins, il s'agirait au moins d'un endroit en possible adéquation avec ses attentes minimalistes.
En entrant dans la pièce haute, il fit le tour d'un coup d’œil avant de revenir à de meilleures préoccupations : Yaresh qui lui avait emboité le pas sans trop se faire prier il fallait l'admettre.

Alors qu'il comptait l'embêter un peu avant de passer éventuellement aux choses sérieuses, c'est l'elfe qui prit les devants contre toute attente. Sans même s'en rendre compte, l'humain se retrouva collé au mur derrière lui tendis que Yaresh le provoquait davantage. Bon ! Il allait clairement devoir revoir ce qu'il pensait savoir des elfes et de leur tempérament !
Le pire c'était qu'il savait y faire ! Corvus sentait le bout des doigts de l'elfe remonter de sa hanche sur jusqu'à son torse, la chaleur de ses effleurements suffisant à lui donner rapidement envie de faire de même et bien plus.

En attendant, il ne s'était même pas rendu compte qu'il n'avait pas osé bouger tant il restait surpris de ses avances. Ce n'était pas tout à fait normal après tout. D'habitude c'était lui qui jouait de la sorte avec ses conquêtes. Lui, Corvus, se laisserait faire tel une marionnette entre les mains d'un elfe ?! Non non non, hors de question... Mais bon sang ce que son toucher était agréable aussi...
Les yeux luisants de désir, le chasseur le laissa continuer son jeu, tout à la fois curieux et intrigué de voir jusqu'où il irait.

Il peinait toutefois à se concentrer sur ce qu'il disait puisque chacun des mots qu'il prononçait n'était visiblement fait que pour attiser davantage son envie.

Corvus sentait le souffle de l'elfe contre sa bouche et se retint à grand peine de ne pas l'empêcher de parler en enfournant sa langue dans sa bouche pour en prendre possession. Mais finalement, il se remercia d'avoir été aussi patient compte tenu des "règles" dont il venait habilement de l'informer. Aussi dominé que dominant. Avant ces derniers mouvements, l'humain ne l'aurait jamais deviné.
La main de Yaresh continuait à remonter jusqu'à lui tirer les cheveux juste assez pour ramener sa tête en arrière, ce qui ponctuait avec une certaine classe ses propos. Corvus ne s'en formalisa pas outre mesure. Avec Lilianna il s'agissait le plus souvent d'une lutte de pouvoir qu'il lui arrivait de perdre... bien qu'il n'admettrait jamais évidemment. Et encore moins était-il prêt à admettre que la défaite dans ce genre de cas pouvait receler un côté agréable. D'une certaine manière, il pressentait que ça pourrait être le cas avec Yaresh également. Toutefois... il ne comptait pas se rendre sans avoir tenté de prendre l'avantage.

Pas de sang donc. Ca tombait bien, Corvus n'était pas non plus le genre à le faire couler pour rien. Contrairement aux apparences, il n'avait rien de vraiment sadique. Juste un peu de douleur pour finir de s'échauffer si on pouvait dire et finir de faire monter la pression. Aussi devraient-ils être assez en accord...

Peu enclin à lui laisser l'initiative plus longtemps bien qu'il apprécia grandement ce qu'il lui fit dans le cou, Corvus saisit la main qui tenait encore ses cheveux et tenta de la tordre, sans aucune brusquerie, de sorte à lui faire une clé de bras et à inverser les rôles.
Si il y parvenait, il ferait passer le bras de Yerash dans son dos et le plaquerait face contre le mur. Quand à lui, il se retrouverait derrière l'elfe et avec presque toute latitude pour faire de lui ce qu'il voudrait.

A commencer par aller mordiller son cou tendis que sa main libre parcourait le chemin que l'elfe avait fait en sens inverse.

"Aucune autre remarque, tout est clair." Répondit-il dans un murmure brulant d'excitation.

Si tout avait fonctionné comme espéré, il commencerait par la gorge de Yaresh avant de se débarrasser simplement du morceau de tissu imbibé d'eau qui l'empêchait d'avoir accès au torse de ce qu'il convoitait. Il lui suffirait de métamorphoser deux de ses doigts pour en faire des armes aussi tranchantes que des lames acérées. Découpant avec une dextérité certaine le tissu en prenant soin de ne pas entamer la peau blanche et douce de l'elfe qu'il tenait. Le moindre mouvement ou soubresaut l'entaillerait à coup sur.

Une fois son torse "libéré" de l'encombrant tissu, ses doigts redevinrent normale. La main qu'il poserait sur son torse ne serait pas des plus douces compte tenu du maniement des armes qu'il avait reçu et qui avait les rendu légèrement caleuses, contrairement au reste de sa peau d'ailleurs.
Quoi qu'il en soit, il relâcherait la pression sur Yaresh pour pouvoir profiter allègrement de son corps finement ciselé. Ses mains ne se perdraient pas en chemin, rejoignant rapidement l'entrejambe de l'elfe où elles en profiteraient pour caresser et gonfler l'envie de leur partenaire.

Après quelques instants, Corvus recula d'un pas en entrainant avec lui Yaresh qu'il avait pris soin de ramener face à lui de sorte à pouvoir l'embrasser avec une envie et une fougue non dissimulées avant d'entreprendre de le mettre entièrement nu, si il se laissait faire.
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Yaresh Salinor

Feuille de personnage
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Yaresh Salinor
Yaresh Salinor
Serveur à la taverne - Mage 4e ordre
Ven 27 Mar - 11:20
Age du personnage : 235 ans
Race : Elfe bleu
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Puissance moyenne : 110
Je lui cédai le contrôle de bonne grâce, agréablement surpris qu'il m'ait laissé parler aussi longtemps. Il avait même réussi à résister à la tentation de mon souffle sur ses lèvres, malgré l'excitation évidente que j'avais vu bouillonner dans ses yeux, fixés sur ma bouche. Je desserrai mon poing autour de ses cheveux lorsqu'il se saisit de mon poignet et me laissait plaquer contre le mur. Il s'était montré si coopératif jusqu'à présent, il avait bien mérité d'être récompensé.

La pression exercée sur ma main était délicieusement ferme. Pas assez forte pour faire réellement mal – j'étais très souple, il avait de la marge avant de faire des dégâts – mais juste assez pour que j'eusse à me débattre un peu si j'avais voulu me dégager. À ce stade je pensais pouvoir lui faire confiance pour me lâcher si j'en exprimais le souhait. Je me retrouvai face contre le mur, la pierre irrégulière se plantant dans ma hanche, ma cuisse, ma clavicule. Alors qu'il commençait à me mordiller le cou, je poussai légèrement sur ma main restée appuyée sur le mur à hauteur de mon épaule pour pouvoir pencher la tête vers l'avant et lui laisser plus d'espace. Cela me permettait aussi de me rapprocher un peu plus de lui et de profiter de ses mouvements pour glaner encore un peu plus de friction.

"Aucune autre remarque," l'entendis-je murmurer, "tout est clair."

J'avais déjà complètement oublié lui avoir posé une question. La tension et l'envie dans sa voix étaient telles que j'en frissonnai de plaisir. Je pouvais sentir son érection effleurer l’arrière de ma cuisse à travers le tissu de nos deux pantalons. La sensation était enivrante, tout comme celle de ses lèvres sur ma nuque. Mon souffle commençait à se faire plus court et mes paupières s’abaissèrent d’elles-mêmes. Les yeux à-demi clos, je vis les doigts de Corvus se métamorphoser avant de sectionner mon sweatshirt en deux de manière chirurgicale.

Je laissai échapper un grognement animal, plus excité qu’exaspéré. D'un côté, je déplorais les dégâts causés à mon vêtement. J'aimais bien ce sweat. D'un autre côté, ce geste était vraiment très sexy. Un geste primaire et bestial, malgré le soin et la précision avec lesquels il avait été exécuté. Quand un animal voulait quelque chose, il le prenait, il ne réfléchissait pas aux conséquences. Dans nos sociétés civilisées, ces instincts primaires n’avaient souvent pas leur place. Et si j’en comprenais et acceptais les raisons, il n’en restait pas moins que céder à ces désirs lorsque c’était possible était extrêmement jouissif et libérateur.

Je frissonnai au contact de l'air froid et humide qui régnait dans la pièce, et soupirai de plaisir lorsqu'il posa enfin ses mains sur mon torse. Je fermai les yeux totalement, savourant la façon dont leurs aspérités s'accrochaient à ma peau et le contraste de température entre ce qu'il touchait et ce qui était laissé à nu.

Il ne perdait pas de temps, mais je posai tout de même la main qu'il venait de libérer sur son avant-bras, l'encourageant vers sa destination. La pression dans mon boxer commençait à être trop forte pour être ignorée, et je laissai échapper un gémissement soulagé lorsqu’il se mit à caresser mon entrejambe. Malgré l’angle peu adapté, j’abandonnai son bras – non sans le griffer légèrement de mes ongles – pour aller lui rendre la pareille.

En sentant le tissu tendu sous mes doigts, nos vêtements me parurent d’un coup extrêmement gênants et superflus. La sensation de vide que laissa derrière elle la chaleur du corps de Corvus sur mon dos lorsqu’il s’éloigna fit s’envoler les dernières reliques de mon sang-froid. Je me retournai brusquement, empoignai l'avant de son t-shirt de mes deux mains et pressai ma bouche contre la sienne avec force.
Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi en phase avec mes sens. Je laissai mes pensées conscientes s'envoler, ne gardant qu'un lien ténu avec elles, et le monde se fit réflexes et stimuli. Tout se mélangeait. Le fracas tonitruant de la pluie sur le toit. La blondeur de ses cils. L'humidité soudaine et glacée de l'air dans mon dos nu. Mes mains descendant et agrippant son t-shirt. La pâleur de sa peau. Le glissement du tissu par-dessus ses épaules. Ses cheveux entre mes doigts. Les miens me chatouillant l'épaule. Une main tirant de manière insistante sur la taille de mon pantalon. Un gémissement impatient. La chaleur de sa langue. Le sifflement d'une ceinture glissant en hâte dans les passants. Un claquement sec quand elle fut libérée. La morsure du cuir sur la peau tendre de mon flanc. Mes narines se dilatant dans d'une grande bouffée d'air vif et piquant. La caresse de son torse contre le mien. Des boutons de pantalon défaits à la hâte. Des ongles rasant la peau de mes fesses. Mes mains parcourant son corps à l'aveuglette. Depuis quand avais-je les yeux fermés ? Mes doigts se glissant entre sa taille et son boxer. Ma jambe s'insinuant entre ses cuisses nues.

Mes pieds trébuchant sur un tas de vêtement.

Un grognement guttural s'échappa de mes lèvres et j'envoyai valser chaussettes, t-shirts et autres pantalons abandonnés d'un coup de vent tourbillonnant sans faire le moindre geste. Je jetai un œil au matelas détrempé. Il serait très simple de le rendre sec et confortablement chaud, mais j'avais une autre idée en tête. Je nous rapprochai plutôt d'une vieille commode en noyer massif et passai une main à sa surface pour la polir et la réchauffer. J'agrippai lentement Corvus par le dessous des cuisses pour le hisser sur le meuble, portant son visage à la même hauteur que le mien. Je laissai mes doigts courir sur la face interne de ses jambes et replongeai ma tête dans son cou. Je commençai à lui mordiller le lobe de l'oreille puis juste en-dessous, sans arrêter le mouvement de mes mains, pour continuer mon chemin vers le bas.

Il sentait la sueur, le musc et la testostérone, mais également autre chose de très ténu que je n'arrivais pas à nommer. Une odeur plus… féminine. Je repensai à son baiser sanglant avec Mera, mais je ne pensais pas qu'il s'agissait d'elle. Mera était à moitié bête, je m'attendais à ce que son odeur soit plus… bestiale. En revanche, la furie aux cheveux roses… Pendant un court instant, je fus pris d'une humeur possessive. N'importe qui mais pas elle ! J'arrêtai de descendre un moment et m'attardai en haut de son torse pour y faire un suçon bien en règle.

Je repris ma route et laissai cette fois mes mains caresser son entrejambe, un avant-goût de ce que je comptais lui faire avec ma langue.
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Corvus Downclaw

Feuille de personnage
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Corvus Downclaw
Corvus Downclaw
Propriété Personnelle de Kubilay - Mage 2e ordre
Mer 6 Mai - 14:03
Age du personnage : 22
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Puissance moyenne : 137


Le loup et le corbeau


Ses sens étaient saturés de milles maux, plus agréables les uns que les autres et tous contribuant à finir de lui faire perdre le peu de raison qu'il avait encore. Son esprit était assailli par autant d'informations que d'envies qui faisaient croitre démesurément son désir de l'autre. Il n'était pas question d'amour, il n'était pas question de sentiment mais seulement de laisser toutes ses émotions les plus bestiales et naturelles s'exprimer. Il n'était question que de s'abandonner totalement à l'instant présent.

Corvus sentait monter en lui une fièvre telle qu'il en avait peu connu de semblables et en tout cas jamais avec un homme puisqu'en toute franchise, il n'était jamais allé au bout de la chose avec la gente masculine. Pour autant et aussi étrange que cela puisse paraitre, il ne se sentait pourtant ni démuni ni hasardeux. Pour le moment du moins. Mais c'était sans aucun doute facilité par le fait que la partie pensante, réfléchissante de son cerveau semblait s'être mise en pause. Peut-être de temps à autre essayait-elle de dire quelque chose mais l'humain n'entendait rien, et n'écoutait pas davantage, entièrement absorbé qu'il était, dans l'observation de chaque parcelle du corps de Yaresh, pour ce qu'il en voyait, et devinait au travers du tee-shirt encore humide et maintenant déchiré qu'il portait.

Les mains de Corvus découvraient méticuleusement le torse de son elfe et descendaient rapidement jusqu'à la protubérance qui se faisait sentir au travers du pantalon de Yaresh. Corvus avait pris soin de presser le reste de son corps contre celui-là même qu'il désirait, au risque que la pierre de la paroi contre laquelle il l'avait initialement repoussé ne l'écorche un peu alors qu'il parcourait son cou de sulfureux baisers. Ses sensations devaient lui plaire car l'elfe pencha davantage la tête pour lui permettre un meilleur accès au reste de sa peau, à laquelle Corvus accorda immédiatement l'intérêt qui s'imposait en allant mordiller la naissance de sa gorge tendis que ses caresses s'accentuaient au niveau de l'entre-jambe de son compagnon de jeu qui lui rendit la pareille. Un léger soupire franchit les lèvres du jeune homme, appréciant le contact mais désirant bien davantage.

Il s'éloigna donc du mur en entrainant Yaresh avec lui qui l'interrompit en attrapant son col pour venir l'embrasser avec force. Un baiser auquel Corvus répondit de bonne grâce en l'approfondissant encore. Ses doigts se mirent à explorer sa taille, ses hanches. Bon sang ce que ces vêtement étaient entravant.
Une pensée partagée par l'elfe qui entreprit de lui retirer son t-shirt. Si Corvus l'aida bien un peu, ce fut exclusivement dans le déshabillage en règle qu'il lui fit subir de concert jusqu'à ce qu'enfin ses mains puissent venir se poser sur ses fesses nues.

La sensation de sa peau contre la sienne suffisait à l'électriser et sans même s'en rendre compte, sa poigne se resserra autour de sa prise, son arrière-train, comme pour s'assurer qu'ils ne s'arrêteraient pas là, et qu'il ne fuirait pas. Pour autant il n'y avait aucune brutalité dans cette pression soudaine qui n’était que l'expression de son appétit grandissant.
Corvus sentit avec délisse la main fraiche de son elfe se glisser dans son boxer et il ne put contenir un soupire d'exaltation tendis qu'il désespérait de sentir ses doigts se refermer sur sa virilité.

Il crut vaguement voir des vêtements voler à l'autre bout de la pièce mais n'y prêta pas la moindre attention, ses yeux bleu-gris entièrement rivés sur son partenaire du moment dont il découvrait une facette qu'il n'aurait jamais soupçonné, et qui rendait la chose en cours d'autant plus intéressante et excitante.
Yaresh le fit reculer de quelques pas et ne se rendit qu'à peine compte d'être maintenant assis sur une commode étrangement lisse, ce qu'il remercia intérieurement, ne tiltant que l'instant suivant qu'il aurait plutôt du remercier l'elfe qui se tenait maintenant devant lui. C'était étrange, bien que Corvus voit bien depuis le début qu'il fut plus petit que Yaresh, ce n'était que maintenant qu'il s'en faisait la réflexion.

La pensée s'envola pourtant aussi vite qu'elle était arrivée, assailli par les sensations des plus agréables de ses doigts parcourant ses cuisses et de sa bouche contre le lobe de son oreille qui le faisait frissonner de la plus agréable des façons. Le blondinet passa machinalement une main dans les cheveux de son amant, l'encourageant à poursuivre ses bons traitements.
Yaresh s’interrompit pourtant un instant, sa bouche collée à son torse. Un petit pincement informa l'humain de ce qu'il étai en train de lui faire. Ce qui fut confirmé lorsqu'il poursuivit sa lente descente vers son entrejambe. Corvus regarda avec un certain amusement le suçon qu'il venait de lui laisser. Une marque de possession ou un simple jeu entre eux ? Il n'en savait rien et s'en foutait totalement sur le moment.

Alors que les doigts de son amant se refermaient sur sa virilité la respiration de Corvus accéléra davantage sous le coup de l'excitation et la perspective que sa bouche finisse par trouver le chemin de cette partie et prenne, éventuellement, le membre en bouche suffisait à décupler chacune de ses sensations. Il aurait eu envie qu'il atteigne bien plus vite la zone si érogène mais Corvus restait malgré tout conscient du délisse qu'il y avait à prendre son temps dans de telles conditions. Lilianna était d'ailleurs passée maitresse dans l'art de le faire languir, bien que Yaresh soit en passe de devenir un rival sérieux pour elle dans ce domaine. L'attrait de la nouveauté sans doute, alliée à un toucher expert...
Un nouveau frisson d'impatience le secoua et il ne put s'empêcher de poser une main sur le sommet du crâne de son amant, l'enjoignant à poursuivre et même à aller beaucoup plus loin. Il en voulait plus, encore et toujours plus et de la même manière qu'un homme assoiffé se jetterait dans une étendue d'eau pure, le jeune homme avait grand hâte de savourer chaque parcelle de son corps jusqu'à pouvoir se fondre en lui... ou vice versa. Dans l'état actuel des choses, la bataille pour la domination du jeu ne lui semblait plus vraiment primordiale.


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Yaresh Salinor

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
[FLASHBACK] Entre les murailles (PV Yaresh/Corvus) (TERMINÉ) 48fs111/500[FLASHBACK] Entre les murailles (PV Yaresh/Corvus) (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (111/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Yaresh Salinor
Yaresh Salinor
Serveur à la taverne - Mage 4e ordre
Mer 29 Juil - 16:30
Age du personnage : 235 ans
Race : Elfe bleu
Pouvoirs : Contrôle du feu ; modification d'apparence
Puissance moyenne : 110
J’étais plutôt fier de moi. Jusqu’ici, Corvus appréciait clairement le traitement que je lui infligeais. Entre les frissons qu’il n’essayait pas de dissimuler, les soupirs qui s’échappaient de sa gorge opaline, et cette main enthousiaste et pressante au sommet de mon crâne, je ne doutais plus qu’il me laissât toute latitude pour extraire de son corps le plaisir qui semblait déjà le consumer petit à petit. À aucun moment il n’avait montré de signe d’hésitation et paraissait au contraire m’encourager à continuer mes attouchements.

Je me sentais extrêmement flatté que Corvus, que je voyais comme très indépendant et plutôt réticent à l’autorité, s’abandonne assez pour me laisser le pouvoir sur son corps. Je sentais son érection palpiter entre mes doigts tandis que mes lèvres continuaient leur descente humide vers son bas-ventre. Je passai un rapide coup de langue dans la fente de son nombril et marquai une pause, espérant attirer son attention pour ancrer mes yeux dans les siens. Sans cesser de fixer son regard, je sautai d’une traite les derniers centimètres de peau qui séparaient ma bouche de son entrejambe et passai le dos de ma langue sur toute sa longueur, finissant par un petit coup rapide sur le gland. Je laissai échapper un petit rire devant sa réaction et allai jusqu’à souffler délicatement sur son membre couvert de salive, le coin de mes lèvres redressé en un sourire espiègle.

Sans plus attendre, je glissai le membre dans ma bouche aussi loin que possible jusqu’à ce qu’il butte contre le fond de ma gorge. Je savourai le goût de sa peau sur mes papilles, ce poids sur ma langue, mes joues, mon palais. Je refermai mes lèvres dessus et commençai à sucer puis déglutir en un rythme régulier, presque hypnotique.

Le monde extérieur se dissolvait lentement. Même la pluie, qui continuait certainement de tomber en cascade sur le plancher depuis le trou béant du toit, de l’autre côté de la chambre, semblait appartenir à une autre dimension. Ses sons me parvenaient toujours. Un martellement sec et continu. Un sifflement sourd et aigu. Un léger clapotis. Toutes des sensations désincarnées, n’ayant plus aucun lien entre elles mais faisant pourtant partie intégrante de mon monde, noyées dans les gémissements, les halètements, les bruits de succion. Bientôt, tout ce que je ne pouvais percevoir avec l’un de mes sens cessa d'exister.

Dans cet univers minuscule, je continuais de flatter ce corps si docile devant mes caresses. Guidé par ses réactions, j’ajustais et je variais mes gestes, donnant des coups de langue ici, effleurant de mes dents la peau là. Cependant, je ne pus bientôt plus ignorer mon propre corps qui me suppliait de m’occuper de la chaleur accumulée dans mon bas-ventre. Distrait, je ralentis la cadence. Je pourrais utiliser mes mains, mais une solution encore plus engageante se trouvait juste sous mes yeux. J'agrippai les cuisses devant moi et les tirai doucement mais fermement pour les placer sur mes épaules. Ma cible ainsi exposée, j’utilisai l’humidité que je percevais autour de moi pour lubrifier mes doigts et m’employai à détendre l’entrée de cette caverne étroite.

J’étais pressé et progressais à l’aveuglette, ma concentration partagée entre les mouvements de ma bouches – aléatoires, désordonnés, juste assez pour maintenir une certaine tension – et ceux de mes doigts – urgents, déterminés, presque brusques. Le fourmillement dans mon bas-ventre continuait de lutter pour mon attention et il devenait de plus en plus difficile de l’ignorer. Lorsque je pus y glisser trois doigts sans trop de résistance, je me redressai, délaissant par là-même le membre toujours enrobé de salive, et plongeai enfin dans la chaleur délicieuse de ce corps tremblant qui m'étreignait de tous côtés.

Narrer ce que je fis dans les minutes qui suivirent me serait impossible. Ivre de sensations, j'agissais à l'instinct, par réflexe et de manière totalement inconsciente. Aucun de mes gestes ne resta gravé dans ma mémoire. La seule chose dont je me souviendrai par la suite sera le plaisir intense qui me parcouru le corps de la tête aux pieds. Mon sang bouillonnait. Ma peau frissonnait au moindre toucher. Des vagues de chaleur ma traversaient, encore et encore. Des perles de sueur ruisselaient sur ma nuque, sur mon dos, mon torse, mes hanches, mes cuisses. Chaque soupir dans mon cou embrumait encore davantage mon esprit, tout comme l'odeur prégnante des fluides corporels qui envahissait mes narines à chaque inspiration. Et ce martellement. Sec. Continu. Qui me vrillait les tympans dans un rythme infernal.
Tap tap tap tap tap tap tap tap tap…

La brume l'emporta enfin sur ce qui restait de ma conscience, des étincelles de lumière aveuglantes dansant derrière mes yeux clos. Sublime extase. Délicieux néant. Pendant un temps indéterminé je flottai dans l'abîme.

Lorsque je revins à moi, j'étais encore debout contre la commode. Mes jambes tremblaient, tétanisées par l'effort de m'avoir soutenu jusqu'ici. Je me retirai et me laissai choir sur le sol détrempé. Aussitôt, de la vapeur se forma autour de moi.

"Ah. Il semblerait que j'aie perdu le contrôle sur ma température corporelle," marmonnai-je, encore hébété. Il arrivait que ma magie élémentaire se manifeste sans que je n'en aie conscience. Ce n'était peut-être pas une mauvaise chose dans le cas présent. La pièce étant exposée aux quatre vents, il y avait de quoi entrer en hypothermie assez rapidement.

J'eu soudain la sensation qu'un détail important m'échappait.

Oh. Je fronçais les sourcils dans une grimace embarrassée. Il semblerait finalement que ma température corporelle ne soit pas la seule chose sur laquelle j'ai perdu le contrôle…

Avec un léger soupir, je me forçai à effacer cette moue de mon visage et relevai la tête vers Corvus pour jauger, quoiqu'un peu tard, sa réaction.
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