Targatt - La cité profaneConnexion

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Jeu 27 Juin - 17:49
La journée était déjà fort avancée, mais la capitaine remplaçante du protectorat Elecia Asariah venait tout juste de réussir à se libérer pour quitter la ville, accompagnée simplement de son aide de camp comme à son habitude. Le soldat Aldran Bones, qui comme à son habitude la suivait en portant de son mieux l'uniforme des protecteurs ainsi que l'armure en cuire qu'elle avait finalement réussit à lui faire porter. Elle le regarda quelques secondes et dut admettre qu'il avait une certaine prestance ainsi. Sa barbe bien taillée et ses habits et armures parfaitement portés. Ça avait été dur pour lui, mais au moins il avait déjà meilleure mine que lorsqu'elle l'avait croisé comme simple mercenaire pendant le massacre organisé par l'ancien roi. Il commençait enfin à se montrer digne du poste d'aide de camp offert par la jeune femme il y avait déjà plusieurs jours. Ce qui n'était pas plus mal à vrai dire.

Bref, elle savait aussi qu'elle n'avait pas été retenue devant le trône. Elle était frustrée, mais au final c'était peut-être mieux ainsi. Elle ne connaissait pas les autres candidats, mais étant elle-même une militaire de métier, peut-être n'était-elle pas la mieux placée pour gouverner cette cité. Elle espérait simplement que ce Nogaret ne serait pas nommé roi de Targatt, ce qui conduirait sans doute la cité vers une autre guerre civile. Plusieurs membres de la famille Asariah ainsi que leur allier, commençaient à comploter dans l'ombre contre cette famille qu'ils trouvaient des plus envahissantes. Si bien que même les Leckard commençaient à devenir presque acceptables à côté.

Enfin, ce n'était pas la question et plus son problème à vrai dire. Il s'agissait pour l'instant d'une grogne de la noblesse sans conséquence. Après tout, refuser du candidat de trois familles sous un prétexte stupide n'était pas une idée très brillante. Car oui, personne n'était stupide ou dupe. Le juge avait le dernier mot sur son conseil et tous le savaient au final. Cependant, pour l'instant personne ne voulait faire le premier pas. Enfin... Ce cher Aldran lui avait promis qu'il s'occuperait de la venger. Sans vraiment prendre la peine de réfléchir à ses actions, elle avait accepté. Depuis, ils n'en avaient plus parlé, mais elle continuait d'attendre secrètement que cet homme prouve encore une fois sa loyauté.

Perdue dans ses pensées, elle finit par atterrir devant le campement de l'armée de Targatt. Elle fronça les sourcils en regardant au loin devant elle. Le campement était immense et semblait grouiller d'activité. Autant d'hommes... Lui faisait froid dans le dos. Surtout en sachant que leur général semblait en roue libre complète depuis la mort de Drake. Cependant, elle comprenait le besoin d'avoir une armée puissante pour combattre les démons autour de la cité magique. Elle s'arrêta à l'entrée du campement et se présenta rapidement.

Je suis le capitaine Elecia Asariah, commandant remplaçant du protectorat. J'aimerais voir le général Wilhelmine.

Après quelques instants, les soldats finirent par hocher la tête et la conduire à travers le campement. Elle remarqua rapidement leur nombre effarant et surtout le fait que le soldat semblait refuser le moindre détour ou arrêt et ne pas la lâcher du regard. Ainsi donc, les soldats semblaient refuser de la voir gambader librement. Elle nota mentalement cette information, mais ne tenta pas de faire plus. Elle continua donc d'avancer lentement vers le campement et s'arrêta finalement devant une tente clairement plus riche que le reste du campement militaire. Elle entra dans la tente et s'arrêta devant la femme un peu plus vieille qu'elle qui semblait la fixer du regard. Voici donc celle qui dirigeait ici. Bien.

Bonjours généraux Wilhelmine. Je me présente, Capitaine Asariah du protectorat. Merci d'accepter de me recevoir.

Elle prit place avec sa permission sur l'un des sièges de l'endroit et regarda rapidement autour d'elle pour enregistrer tout ce qui se trouvait autour d'elle. Aldran, lui aussi, prit place de manière totalement décontractée un peu plus loin dans la tente, regardant les deux femmes avec un léger sourire aux lèvres.

Puisque le départ est pour bientôt, je venais m'assurer avec vous que tout était en place et que vous ne manquiez de rien pour combattre ses démons. Je souhaite vous aider à mon humble niveau si possible.

Elle hésita quelques instants et ajouta finalement après quelques secondes d'hésitation.

Ensuite... Je dois dire que certains membres du gouvernement ne me portent pas dans leur coeur. Malheureusement, il n'y a rien que je puisse faire, cependant j'ai à coeur Targatt et je souhaite continuer à la défendre. Donc, si jamais je dois perdre mon poste, puis-je espérer rejoindre vos troupes dans le but d'être à vos côtés dans l'attaque des cités démoniaque?
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Wilhelmine Schlacht

Feuille de personnage
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Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Sam 29 Juin - 20:42
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149
"Ca nous fait une belle jambe que vous soyez le capitaine Elecia Asariah...

Tel fut l'accueil que reçut le commandant du protectorat par les hommes assurant la garde de l'une des porte de l'enceinte à l'intérieur de laquelle se trouvait l'armée de métier de Targatt. Cette armée encadrée et commandée par les anciens membres de la Garde Royale et une armée qui avait appris à mépriser le Protectorat et les membres e la nouvelle Garde Royale. Pourquoi ? Cela paraissait évident aux vues de celle qui les commandait : ces deux corps n'avait aucune loyauté, aucune discipline, aucune neutralité. Ils n'agissait que de façon désordonné et rien ne faisait d'eux des outils efficaces. Ils ne disposaient ni de la structure hiérarchique, ni de l'enseignement, ni de la discipline de la Grande Armée tant et si bien que les soldats de celle-ci se sentaient à bien des égards supérieurs. Il faut dire qu'ils furent si sévèrement entraîné qu'ils avaient suffisamment de la croire et d'être certains que c'était vrai.

"Eh ! Manfred ! Va donc demander au lieutenant Burgas si on doit laisser entrer le capitaine du protectorat." cracha le soldat en faction devant la porte. Mais à la surprise de celle qui lui faisait fasse, ce ne fut pas dans la langue classique pratiquée à Targatt. Mais en germanique.

Il s'agissait de la langue de commandement dans la Grande Armée et les soldats ayant une certaines importances, ou souhaitant progresser dans la hiérarchie, apprenait la langue germanique pour arriver à leur fin. Une forme de méritocratie passive mise en place par le Maréchal Von Schlacht. Car ceux qui pouvait prouver qu'ils se dépassaient physiquement et intellectuellement étaient les plus aptes à commander.

Il fallut bien une dizaine de minutes pour que quelqu'un fasse ouvrir les deux lourdes portes permettant d'ouvrir cet accès au camps. Non pas parce que l'opération était difficile, mais parce qu'il fallut bien dix minutes pour que la demande du soldat auquel s'était adressé le capitaine du protectorat parvienne à qui de droit et revienne. Et pendant ces dix minutes, le soldat qui avait si courtoisement accueillit le capitaine s'assit sur la tête d'un gros rondin de chêne séché en allumant une pipe. De toute évidence, en dépit de l'importance théorique du capitaine, il n'y prêtait pas vraiment attention et se contentait de faire son travail de gestion des entrées et sorties. La preuve en était qu'au terme des dix minutes d'attente du capitaine du protectorat, une petite compagnie de cavaliers en armure lourde, noires comme la nuit et serties d'or, se présenta à la porte du camps. Le soldat l'avait remarqué de loin et avait pris la peine d'éteindre sa pipe et réajuster son uniforme pour accueillir les hommes. Celui qui menait la colonne n'adressa aucun regard au capitaine et son aide de camps et lança simplement dans un allemand roque et puissant quelques paroles au soldat. Celui-ci, droit comme un piquet, répondit avec fermeté tandis que le meneur de la colonne retirait son haume et laissait une longue chevelure verte rassemblée en une longue tresse se dérouler le long de son dos. A la réponse du soldat, le chevalier noir jeta un court regard au capitaine, laissant découvrir ses yeux vert jade comme ses cheveux. Mais ce ne fut qu'un instant car le chevalier pénétra dans le camps dès que la porte fut ouverte et s'y enfonça rapidement.

Fort heureusement pour le capitaine de la garde, la porte s'ouvrait également pour elle. Mais le comité d'accueil était à la hauteur de l'amitié que pouvait porter les membres de la Grande Armée à son corps. Six membres de l'élite de l'armée et par le passé de la Garde Royale, les Jeagers, se présentèrent au capitaine et lui demandèrent de les suivre. L'ordre fut donné également a celui qui la suivait. Ce n'est qu'une fois sûr de cela qu'ils commencèrent à s'enfoncer dans le camps. Un camps qui avait des allures de villes. Il faut dire qu'il s'agissait de l'ancien bastion de l'éphémère République que Wilhelmine Schlacht elle-même avait mise sur pied dans le simple but d'assurer à Drake Leckard le contrôle de la cité. Ainsi l'enceinte de pierre et de bois donnait sur une petite cité militaire ordonnée. Les allées étaient larges permettant le mouvement des troupes en formation. Les toits les plus hauts étaient tous parés de tours de guet. Les puits ne manquaient pas au vu de la proximité du fleuve Helmancourt. Mais par là où passait le capitaine et son aide de camps, il n'y avait rein de plus à voir. Les forgs, les armureries, les baraquements, tout ceci leur était, volontairement ou non, dissimulés. Et ni la forme des bâtiments, ni celle des tentes, ne laissaient présager de leur emploi.

Mais ce qu'elle ne manquerait pas de voir, c'était l'importance des troupes au sein de cette forteresse. Il y avait des soldats partout et tous portait l'emblème de Targatt et l'emblème des Von Schlacht sur leur épaule respective. Les quelques civils présents étaient des artisans supervisant la construction des bâtiments, des fermiers vendant leurs produits aux intendants de l'armée, des forgerons et des tailleurs de pierre. Mais aucune bouche inutile. Tout ce qui se trouvait dans le camps était utile. Ou devait l'être pour y rester ?

Le capitaine du protectorat fut ensuite conduit en haut de la petite bute à l'autre extrémité du camps et malgré cela, tout ce qui semblait important à voir fut dérober à sa vue. C'est en haut de cette bute, elle-même entouré d'une petite enceinte, que le capitaine put être autorisée à entrer dans les quartiers du comte Maréchal Von Schlacht. Elle dût d'abord attendre dans une anti-chambre et de l'autre côté de la toile la séparant de celle qu'elle était venue rencontrer, elle pouvait entendre deux personnes parler en germain. Le ton était sérieux mais la conversation finit par prendre fin sur ce qui semblait être le bruit de deux armures se serrant l'une contre l'autre. Ce n'est qu'après cela que la voix de Wilhelmine Von Schlacht, ma voix, finit par demander à un des gardes de faire entrer le capitaine du protectorat.

Je l'attendais simplement derrière une longue table où de nombreux pions représentants des troupes alliés et potentiellement ennemies se trouvaient en bazar. Car la carte sur laquelle ils se trouvaient était entre mes mains et je la roulais pour la ranger dans un coffre. Quant à moi même, je portais un uniforme que j'avais fais faire par un artisan couturier de Targatt. Je troquais le vieux bleu contre du blancs, du gris et de l'or. Une uniformité qui allait de paire avec les couleur de la Grande Armée. Ma rapière se tenait fièrement à ma ceinture avec sa garde dorée refaite et à sa symétrie se trouvait une épée courte en remplacement de l'autre rapière qu'Alrost avait détruit.

Quant à la tente, elle regorgeait de rangement, de coffre et de cartes suspendu aux murs représentant Hésandre, le Monde Connu, la Vallée d'Helmancourt, Arakis, Helgir... Une tente qui était de toute évidence le coeur de la Grande Armée et dans laquelle travaillait son cerveau : Moi.

Le capitaine Elecia Asariah finit par se présenter. Elle n'en avait pas vraiment besoin puisqu'elle m'avait été annoncée. Mais cela révélait une forme de bonne naissance. Néanmoins, m'appeler par mon prénom relevé soit de l'étourderie, soit de l'insulte et dans les deux cas, cela n'allait pas arranger l'opinion que j'avais du Protectorat.

"Maréchal Schlacht... Je vous prierai commandant de vous rappeler la différence de rang et de fonction qui est la notre et de vous tenir à ma distinction comme je me tiens à la votre, capitaine Elecia Asariah. Enfin, je vous en prie asseyez-vous."

Tandis que je désignais deux sièges pour permettre à mes invités de s’asseoir et que le capitaine s'exécutait, son suivant lui préféra s'aventurer plus loin, pensant qu'il était surement chez lui et qu'il n'avait pas de raisons de se plier à mes ordres parce qu'il suivit ceux d'un autre officier.

"Je ne le dirai qu'une seule fois. Vous êtes ici au cœur d'une instance militaire, pas de votre baraquement ou à circuler librement au milieu de Targatt. Donc jeune homme, vous vous asseyez là où je vous le demande et non là où vous le voulez. Sans vouloir outre passer vos fonctions évidemment capitaine..."

A l'appuie de ma demande vint le garde qui avait ouvert la tente au capitaine et son aide de camps et qui se mit à côté de ce dernier jusqu'à ce qu'il rejoigne la place qui lui était indiqué par mes soins. Et au grand désespoir du capitaine, je n'allais pas répondre à une seule de ses question tant que je n'étais pas satisfaite et je comptais bien l'être.

Il finit par s'exécuter et seulement quand ses fesses se posèrent sur la chaise que j'avais indiqué, je répondis à la légère insolence du capitaine du Protectorat.

"Vous assurer ? Car vous pensez avoir ne serait-ce qu'un droit de regard sur ce que je fais avec la Grande Armée ? Je pensais que vous veniez ici simplement pour me demander comment à votre simple niveau vous pourriez m'aider, ce que vous avez fais d'ailleurs. Mais certainement pas vous assurer que j'ai tout ce qu'il me faut après avoir préparer cette guerre depuis plus de six mois. Vous ne pensez pas ? Allons capitaine, loin de moi l'idée de vouloir être désagréable, mais pour l'heure celle qui devrait s'assurer que l'autre dispose de tous les moyens suffisants pour son fonctionnement, c'est moi à l'égard de votre corps. D'ailleurs, devrais-je m'en assurer ? Ou, en raison de mon souhait de maintenir de bonnes relations entre nos deux corps, devrais-je me rassurer de savoir le Protectorat entre vos mains ? Ce quand bien même certains membres du gouvernement assurant l'interrègne ne vous portent pas dans leur cœur. Quelle tragédie que ce soit le cas. Il est certains que vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour assurer vos fonctions ce qui fait de vous un élément capital pour cette cité..."

Ce que cette pauvre enfant ne savait pas, c'était que je pouvais presque m'assurer en effet quele Protectorat fonctionnait correctement. Le Juge m'avait presque offert ce droit. Il suffisait que les choses se présentent au bon moment. Mais mon regard était ailleurs et les aléas du protectorat, si je devais m'en mêler, serait une perte de temps. Un temps que je consacrais à la guerre à venir et surtout à la conquête de ce que j'avais l'intention de prendre pour moi et moi seule.

"Dès lors, je ne vois pas d'objection à vous trouver un poste au sein de la Grande Armée s'il advenait que les aléas de la politique vous évincent. Nous avons toujours besoin de soldats et d'officier aguerris ou volontaires.

Mes yeux verts fixaient ceux du capitaine tandis que je m'asseyais sur la table en croisant les jambes.
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Mar 2 Juil - 19:11
La jeune commandante du protectorat avait docilement suivi les soldats au service de la grande armée. Leur attitude était claire, elle n'était pas la bienvenue dans ce campement. Au dû moins, elle n'était pas bien vue. Peut-être parce qu'elle était du protectorat ou encore que certains nobles avaient parlé dans son dos. Bref, les raisons ne manquaient pas finalement. Cependant, elle était bien décidée à continuer son travail et à ne pas laisser ses membres corrompus de la noblesse continuer de l'attaquer sans raison. Enfin... Elle verrait bien en temps et lieu ce qui se passerait pour la suite. Elle était ici principalement pour proposer son aide à son niveau et surtout voir si elle pourrait avoir sa place dans la grande armée. Elle ne comptait certainement pas déposer les armes ou redevenir une simple soldate dans le protectorat. L'idée de devenir membre de la garde royale était une idée encore plus stupide selon elle. Elle était l'une des meilleures lames du protectorat et ses pouvoirs avaient fait leurs preuves sur le terrain. L'enfermer entre quatre murs était complètement stupide selon elle.

Sur ses pensées, elle entra finalement dans la tente de commandement. Elle fronça les sourcils et salua de son mieux celle qui semblait être la chef de cette armée. Cependant, elle fit l'erreur de l'appeler par son prénom. Aie. C'était une habitude qu'elle avait prise dans le protectorat ou la rigueur était toute relative. Elle avait entre autres comme plan de faire en sorte que le protectorat adopte le comportement d'une véritable armée. Discipliné. Ou la rigueur était de mise. Avec la mort de Corvus, c'était enfin quelques choses de réalisables à grande échelle. Elle baissa la tête devant elle et dite d'une voix claire.

Pardonnez-moi, Maréchal Schlacht. Je ne commettrais plus cette erreur en votre présence.

Finalement, elle releva légèrement la tête pour regarder cette femme que beaucoup appelaient la sorcière. Sa trahison avait fait le tour de la cité, mais Elecia ne savait pas quoi en pensée encore aujourd'hui. Était-ce une mauvaise chose ou pas? Bien sûr, cela signifiait que l'armée était dirigée par une opportuniste, mais n'était-ce pas le cas de la plupart des grandes armées, où les officiers n'attendaient qu'un mouvement pour poignarder leurs rivaux et prendre du gallon le plus rapidement possible. Cependant, elle semblait bien mal prendre l'aide proposer par la jeune commandante du protectorat. Apparemment, les deux femmes s'étaient mal comprises... Cependant, elle devait lui faire comprendre la vérité. Le protectorat était très bien entre ses mains et elle ne laisserait personne lui prendre de force. Personne.


Veuillez pardonner mes paroles, Maréchal Schlacht. Bien sûr que je n'ai aucune prétention à vouloir savoir ce qui se passe en détail dans la grande armée. Je me suis mal exprimé et j'en suis désolé. Mon but est de savoir ce que je peux faire à mon humble niveau pour aider votre armée qui partira bientôt pour libérer les villes des démons. En ce qui concerne le protectorat, je peux vous assurer que pour l'instant tout va pour le mieux. Mon travail porte ses fruits et la ville commence à redevenir un endroit ou le peuple peut marcher dans les rues sans craindre une attaque de bandit. Si certains nobles n'apprécient pas de me voir à cet endroit, c'est uniquement pour leur intérêt personnel.  


Elle avait gardé ce ton poli et courtois tout au long de la conversion. Cependant, son regard s'était quelque peu durci lorsqu'elle avait parlé de ses nobles qui cherchaient probablement à l'évincer. Les Nogaret... Une épine dans le pied des habitants de Targatt qu'elle devrait régler un jour. Cependant, ce n'était ni l'endroit ni le moment. Elle chassa donc rapidement ses pensées de son esprit pour se concentrer sur la femme importante qui attendait sans doute la suite. Elle semblait faire attention à chaque mot que la jeune commandante prononçait et franchement elle n'était pas la plus à l'aise du monde. Cependant, elle continuait tout de même.

Je vous remercie de votre offre. Je serais ou aller si jamais les choses devaient se précipiter... Alors, comment puis-je vous aider à mon niveau avant votre départ? Si bien sûr vous avez besoin d'une aide extérieure.

Certains pourraient sans doute penser qu'elle tentait de gratter des points envers le chef de la grande armée, mais la vérité était encore plus simple. Elle voulait sincèrement offrir son aide à ceux qui allaient bientôt risquer leur vie pour sauver les villes prises par les démons et surtout, protéger Targatt. En tant que capitaine du protectorat il était normal qu'elle cherche à savoir ce qu'elle pouvait faire. Après tout, il valait mieux qu'ils gagnent, car dans le cas contraire les démons allaient fondre sur la cité...
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Wilhelmine Schlacht

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Jeu 11 Juil - 22:20
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"Seulement maintenant ? Je pensais que le Protectorat avait assez de compétence pur canaliser quelques ivrognes et bandits de pacotille. Ou encore quelque lunatiques de vampires ou de loup-garous qui auraient étaient alléché par le carnage fait lors de cette rébellion étheristes. Fort heureusement la campagne d'Helmancourt n'a pas eu à souffrir de cela. Quel drame cela aurait été que la Grande Armée puisse être amenée à prendre part plus que de nécessaire dans ce bain de sang..."

La discussion que le capitaine Eleciah semblait vouloir sans cesse ramener au bon ordre du Protectorat et à son utilité présente et future prenait presque un ton d'accusation. Une accusation qui venait bien évidemment de moi. Car il est vrai qu'une partie de la cavalerie de la Grande Armée fut engagée dans les tueries qui menèrent à la chute du Roi. Mais le Protectorat et surtout le capitaine Corvus, il fut baigné dans le sang. Quel terrible image porte-t-il aujourd'hui après autant de malheurs et de tristesse que ses lames ont apporté.

Les hommes en armes devant protéger le peuple des importuns étaient peut-être vu comme des assassins ? Des traîtres ? Des menteurs au plus haut degré maintenant que leur lames avaient goûté le sang de la population de Targatt. Combien de temps la population voudraient d'eux comme "protecteurs" ? Combien de temps accepteraient-ils que ces hommes et ces femme les protèges du "mal" ? Là où, dehors, une armée toute entière faisait rempart contre un ennemi plus grand et plus puissant que tous les autres.

Peut-être que les rues de Targatt devenaient plus fréquentables parce que les Protecteurs, au lieu d'inspirer la sécurité, inspiraient une crainte telle que même les voleurs et les tueurs devaient les craindre. Car même avec leur capitaine disparut, rien ne prévenait Targatt d'intentions dissimulé du nouveau commandant. Cela ne pouvait que me plaire. Je devais certainement retrouver une forme du respect que j'avais perdu à la suite de l'acte qui plongea Targatt dans une nouvelle ère. Mais il suffisait. Je n'allais pas jubilé à l'idée que cette jeune femme ne voit pas qu'elle avait beaucoup plus à gérer que simplement la discipline et l'ordre public pendant des heures. D'abord parce que j'avais à discuter avec le jeune femme en question. Ensuite, parce que quelqu'un d'important était enfin revenu de sa trop longue patrouille non loin d'Arakis pour que je puisse ne pas discuter avec lui davantage.

"Si vous souhaitez à ce point m'aider capitaine, faites en sorte que Targatt redevienne une citée fortifiée. Je suppose que vous avez quelques connaissances militaires qui vous permettront de faire ce qu'il faut. A moins évidemment que vous ayez besoin d'aide. Ce que je peux vous fournir en la personne d'un ami proche. Quant au reste, l'ordre public à Targatt est une chose, la sécurité que vous et vos hommes inspirez en est une autre. Essayez de rétablir l'aura du Protectorat. Car s'il advenait que la Grande Armée échoue, vous serez la dernière barrière entre l'ombre et les Ténèbres. Et pour les avoir eu en moi, je peux vous assurer que vous ne souhaitez pas connaître ce que les lèvres de l'Enfer ont à vous offrir. Sinon autre chose ?"
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Dim 14 Juil - 7:43
Bon, au final plus elle parlait à cette femme qui se prenait apparemment pour une reine dans son domaine, plus elle s'enfonçait. La jeune femme sentit la colère naître en elle, mais son expression faciale ainsi que sa façon d'être ne changèrent pas. Elle avait l'habitude de dissimuler ses émotions, entre autres lorsque des supérieurs un peu trop chiants venaient lui parler. Elle pouvait donc l'écouter parler sans trop de problèmes, ce qui était une très bonne nouvelle. Pour l'instant tout du moins. Elle finit par froncer légèrement les sourcils, jetant un coup d'oeil à Aldran qui semblait éprouvait les mêmes sentiments qu'elle face à l'arrogance de cette femme. Cependant, elle se contenta de hocher légèrement la tête dans sa direction.

Oui, je voulais simplement vous faire savoir que les choses avancent chez les protecteurs et donc de ne pas vous inquiéter pour la cité pendant votre absence.

Sur ses mots elle se leva lentement en faisant signe à Aldran qu'il était temps de partir. Il n'y avait plus rien à dire à cette femme qui ne voulait pas de son aide apparemment. Cependant, elle la salua avec une rigueur martiale avant d'incliner légèrement la tête dans sa direction. Au final, sa venue ici n'était pas une totale perte de temps. Même si elle espérait être un peu mieux accueillie en tant que capitaine des protecteurs. Elle savait maintenant à quoi s'attendre dans le futur de cette grande armée. Cependant, ils étaient aussi leur seule chance de vaincre les démons.

Je vous remercie de votre temps, maréchal. Je vais maintenant vous quitter. Je vous souhaite bonne chance dans les combats à venir et partez l'esprit tranquille. Targatt est entre de bonnes mains.

Sur ses paroles, la commandante des protecteurs tourna les talons et prit la direction de la sortir du camp, sous la bonne garde des soldats qui semblaient étrangement heureux de la voir partir.
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