Encore une fois, j'étais allé à la taverne. Pourquoi cet endroit ? C'est simple. C'est le seul endroit où la racaille et les criminels peuvent venir boire un coup sans avoir de problème avec les protecteurs.
Une soirée comme une autre depuis que j'étais tristement célèbre pour avoir kidnappé un esclave dont je n'avais pas vu les pièces.
Une belle gonzesse était entrée dans le bar et elle s'était tout de suite dirigé vers moi. Étrange... Je ne me souvenais pas avoir payé une prostituée pour ce soir... Bon, si elle m'offrait son corps, j'allais pas dire non... Surtout, depuis que la Princesse Bones avait décidé que l'on devait arrêter de se voir le temps que les choses se tassent du point de vue de sa famille.
Bref, cette bonasse était venu à mon encontre, mais malheureusement pour moi ce n'était pas pour me secouer ma trique. Dommage...
Elle était venue pour me laisser un message, une lettre scellée.
La lettre venait de ce fou de Roi Leckard. Il souhaitait utiliser mes talents pour voler les reliques et les documents confidentiels de l'haylii et des etheristes. Whaou ! Stop ! Il comptait sur moi pour piquer des trucs aux religieux. En plus à l'haylii ! Les etheristes étaient encore jeunes, donc ça pourrait le faire, mais l'Haylii était une religion internationale ! Un mois pour faire cette putain de mission ! Whaou ! Il avait pété une durite le vioc ! Mon équipe de bras cassés ne pourraient pas s'occuper de cela. Il faudrait engager des pros. Sachant que je peux pas montrer ma frimousse en public, il faudrait être discret. Mes gars pourraient chercher des gens pour le boulot sans préciser exactement ce qu'il fallait faire. Tandis, que moi, j'attendrais dans les égouts qu'ils me fassent leurs rapports.
La meuf tendit la main vers la lettre et l'enflamma. Message reçu, pas de preuve.
Je sortais un gros bouquin et le donnais à la femme.
« Dis à ton maître que c'est un petit cadeau pour lui. Je suis sûr qu'il va être très content. » Disais-je en mettant l'encyclopédie qui sait tout dans les mains de la servante.
Je me levais en prenant la bourse remplie de pièces d'or. Il va falloir organiser ça... C'était un sacré casse qu'il fallait monter. Le casse du siècle!