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Fleur de métal, beauté florale [Pv Caelia] (TERMINÉ)

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Ven 5 Jan - 15:55
Je me reposais dans le parc de la cité. J'aime être aux côtés de la flore pour me reposer. Alors après ce qui s'est passé dans les cachots, je me devais de me reposer et pas qu'un peu. Ce n'est pas tous les jours que l'on affrontait un démon !

Les blessures dues à ce combat avaient été très sérieuses. Je n'en étais pas ressorti indemne, mais alors pas du tout. J'avais essayé d'utiliser de trop grand pouvoir pour moi. J'ai dû resté alité une bonne semaine après ce désastre.

Aujourd'hui, tout était magnifique. Un beau ciel bleu montrait un soleil éclatant plein de vigueur donnant force et énergie au être sur la Terre. L'astre du jour me fournissait une restauration de mon être supérieure à la normale humaine, plus le fait que je sois un elfe, mon pouvoir venant de ma mère et qui était les fondations de ma principale magie augmentait drastiquement mon rétablissement.

Le soleil. C'était le jour que j'étais le plus puissant. En pleine lumière où ma puissance était décuplée et que je pouvais bénéficier de toutes mes forces. Le combat que j'avais mené dans les cachots m'avait limité. En sous-sol, j'avais eu beau déployer mes racines dans la terre pour puiser la magie, la puissance aurait été beaucoup plus imposante en pleine lumière. En absorbant la lumière du soleil et en utilisant la photosynthèse décuplée, voire centuplée le nombre de branches et racines ainsi que la quantité de végétaux pouvant être contrôlé.

Je regardais un endroit peu visible à la lumière : la Lune. J'étais plus faible à l'obscurité, bien que non démuni, je devais résoudre ce problème au plus vite. Mais par quel moyen ? La lune....
J'étais troublé par cette réflexion alors que je marchais. L'endroit avait été créé pour et par notre espèce afin que les Elfes ne se sentent non loin de leurs racines. Je trouvais le geste noble et beau. Je devrais sans doute remercier Erion-sama d'une telle bienveillance envers les siens pour les intégrer à la cité.

Je déambulais dans cet endroit sauvage artificiel. Des lapins, des furets, il y avait plein de petites bêtes mignonnes et gentilles. Ce côté avait été délaissé pour la sécurité des humains. Les vraies bêtes telles que l'ours, le loup et autres '' prédateurs '' n'avaient pas eu leurs places en ce lieu, ce qui rendait ce parc moins sauvage qu'il n'aurait dû. Cet endroit était quand même plus sauvage qu'un certain lieu nommé jardins où se plaisait les amoureux transis. Pour ma part, bien que ces lieux si parfaits et contrôlés soit agréable, il ne pouvait être comparé à une véritable forêt comme celle où j'avais grandi.

Juste à côté de ce que je pouvais voir comme des ronces d'une taille importante une rose délicate aux traits fins et ciselés. Cette fleur devant mes yeux en tenait une autre entre ses mains. Cette délicate enveloppe charnelle ne paraissait pas réelle dans ce lieu si éloigné de la beauté.

Mon cœur battait plus vite et mes pupilles se dilatèrent face à ce spectacle fascinant. De ma vie, je n'avais observé que peu d'individu d'une telle beauté et pouvant provoqué autant d'effet sur moi.


M'avançant vers elle, je pris la liberté de tuer le silence imposé par la scène et je décidais de parler.



"Madame, je suis honoré de votre présence.
Permettez-moi avec vous de converser afin d'apprécier cette chance
Qui est de vous voir et de vous connaître,
Car d'une telle beauté, je ne connais que peu d'êtres."


J'espérais que mon approche n'allait pas la faire paniquer. Si je devais me mettre à sa place, je serais désarçonné par un tel inconnu m'abordant.
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Anonymous
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Sam 27 Jan - 12:22
Fleur de métal,
beauté floral
Quel était son but premier déjà ? Ah… Oui. Le jeune maître Cain l’avait missionné. Elle devait aller voir son maître, Drake Leckard, afin de lui soutirer des informations sur la mère du jeune maître. Elle était partie pour se diriger vers la prison de la ville, mais sur sa route, elle s’était arrêté au niveau du parc. Cela faisait des années qu’elle n’y avait pas mis les pieds.

Avec un petit sourire discret et un regard neutre d’expression, elle y entra. La jeune intendante s’était promenée d’un pas lent tout en observant la végétation environnante. Presque rien n’avait spécialement changé. Peut-être quelques plantations de fleurs par-ci et par-là. Pour ce qui était des animaux, ils étaient identiques à son souvenir.

Un petit lapin à la couleur caramel était sorti des fourrées avant de s’approcher avec curiosité vers la jeune femme. Caelia tiqua en voyant l’animal. C’était pratiquement le même. Une fois, elle y avait amené la jeune maîtresse Iraun quand elle n’était encore qu’une petite fille. Cette dernière avait vu le lapin avant de le caresser avec un grand sourire innocent. Le sourire d’un enfant.

Regarde Caelia ! Il est tellement mignon. C’est dommage que l’on ne peut pas en avoir au manoir.


La voix de l’enfant résonnait dans sa tête comme un écho. La jeune incarnat s’en souvenait parfaitement. Les moindre détails comme la robe que portait l’enfant, la météo de ce jour-là ainsi que le froid qui commençait à faire son apparition. Inconsciemment, Caelia frissonna. Depuis que le jeune maître avait parler de sa mère, elle n’arrêtait pas de penser à la jeune maîtresse qui s’était pris d’affection pour le golem qu’elle était.

Caelia secoua doucement sa tête pour chasser les souvenirs du passé. Elle avait autre chose à faire que de penser à une personne qui était sans doute morte. Tout en marchant dans le magnifique parc, elle avait posé sa main droite sur le creux de sa poitrine. Elle ne comprenait pas. Qu’elle était cette sensation… C’était comme si on lui plantait un couteau dans la peau. Elle ne connaissait que cette sensation de douleur que lorsque c’était la nouvelle lune apparaissait.

Je ne comprends pas… Je n’arrive pas à comprendre…

Elle se répétait ces mots inlassablement. Elle marchait sans but. On peut même dire qu'elle errait.Tout ce qu’elle voulait, c’était faire le vide dans sa tête. Pourquoi certains échos du passé revenaient dans ses pensées alors qu’elle n’y pensait plus.

Jusqu’à ce qu’elle voit des roses magnifiques dans un petit coin. Elles étaient belles. Encore plus que celle du domaine des Leckard. Elle ne se souvenait pas de ces roses, sans doute une nouvelle plantation dans ce jardin ou alors elle ne les avait jamais remarquer. Sans faire attention à tout ce qui l’entourait ou de son principal objectif, elle s’était dirigée vers elles. Ces roses n’avaient aucunes imperfections. Aucune d’elles n’étaient fanées, flétries ou mortes. On pouvait dire qu’elles lui ressemblaient à en quelques sorte. Caelia était aussi sans imperfection en apparence. Mais elle savait qu’elle n’était qu’une marionnette, une poupée qui danse au creux des mains de la famille qu’elle sert depuis cinq siècles maintenant. Mais elle ne pouvait rien faire contre sa. C’était dans sa nature.

Elle prit délicatement une des roses entres ses doigts fins et pâle. Les épines de cette dernière s’était attaquées à la fine peau de l’incarnat. Mais aucune goutte de sang n’avait perlé et il n’y avait aucune griffure sur sa peau d’albâtre. Elle avait fait enfin le vide dans sa tête. Enfin… Jusqu’à ce qu’elle entende quelqu’un.

Quand elle entendit cette voix presque chantante, elle avait tourné son regard doré vers l’inconnu. Un regard doré qui rappelait les yeux de Drake ainsi que celui de Cain. Dans un premier temps, elle l’observait intensement. Il était beaucoup plus grand qu’elle, des cheveux longs, des oreilles pointus. Un Elfe ? Bah. Après tout, rien n’était étonnant dans la belle citée, mais cela fait belle lurette qu’elle n’en avait pas croisé. Peut-être qu’elle devrait sortir beaucoup plus que de rester dans les jardins du domaine.

Sans aucune expression sur son visage, ni aucun sourire, elle pencha doucement la tête sur le côté. Lâchant la rose pour joindre ses mains face à elle. Elle semblait innocente dans son allure ou attitude.

Bonjour à vous. Je ne me souviens pas de vous avoir rencontrer.

La jeune femme s’inclina avec une gracieuse révérence envers l’inconnu pour le saluer.

Je m’appelle Caelia Ene. Et vous êtes ?

Cette dernière l'observait attentivement sans le lâcher du regard. Elle attendait patiemment une réponse de la part de l'inconnu qui l'avait abordé.

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Lun 5 Fév - 4:29
La forêt. Un endroit où j'avais grandi. Un endroit où j'avais été élevé, où j'avais grandi ma petite enfance, c'est-à-dire environ mon premier siècle.

Ces arbres, cependant, m'étaient étrangers. Ces bois m'étaient inconnus. Ils ne me chantaient pas la même musique. Pas encore. 

À chaque pas, je pouvais sentir leurs énergies. À chaque pas, je pouvais capter les odeurs qui se dégageaient d'eux. Chaque pas était un nouveau son dont l'environnement était ma musique et il ne suffisait que d'être en harmonie avec lui. Ne pas pouvoir avoir ses sensations étaient un crime. 

C'est là que je l'aperçus. Une jeune fille. Si belle. Si parfaite. Dans ce décor qui l'embellissait davantage. 
Le décor : un parterre de rosier. Les ronces étaient déjà hautes et les fleurs vives. Cette plante n'avait pas grandi ici, dans ce milieu si inhospitalier à ce genre d'espèces. Ces roses avaient dû pousser dans un jardin avant d'être intégré au parc. 
La jeune femme était comme je le disais de toute beauté et je ne pouvais qu'être subjugué par cette magnificence. 

Je vous vois venir de loin. Oui Oneiros, tu es un elfe de plus de trois cents ans, tu as déjà dû rencontré des tas de filles plus canons les uns que les autres. C'est vrai, je dois l'avouer, je suis très sensible au sexe faible... Qui n'a pourtant rien a nous envier sinon nous l'inverse.

Alors oui, j'ai vu des filles sublimes, mais toutes n'étaient pas charmante comme notre chère et tendre ici présente. C'est vrai, la beauté ne fait pas tout. D'après un dicton que j'adore et que j'aime citer ; la beauté attire le regard, le charme attire le cœur.

J'ai connu quelques élans de cœur qui étaient très forts. Des humaines pour la plupart. Mes congénères ne m'aimant guère ou très peu, je n'étais pas beaucoup sollicité par eux. Ni dans leurs villes d'ailleurs. Un elfe ayant presque tourné dans l'obscurité était presque une hérésie pour eux. Seuls quelque rares compatriotes me toléraient et encore moins attachaient une amitié à mon égard. Les seuls assez fous pour donner la confiance à un presque paria comme moi étaient ceux qui voulaient changer les choses, changer les clichés, sortir des sentiers battus.
J'eus une aventure passionnelle avec une louve. Cependant, elle préférait partir plutôt que de me laisser apprendre ce que son clan lui avait. Il est vrai que quand on a presque cent ans, on est vieux pour quasiment toutes les autres races, alors que pour notre race, nous sommes encore des jeunes gamins. Maintenant encore, on me prenait pour un jeune sot. Ayant à peine atteint l'âge adulte, il n'y rien de plus normal pour le sens elfique. Mais la plupart du temps, les parents n'étaient pas très ambitionnés de laisser leurs filles fréquenter un homme plus vieux qu'eux. La situation est hilarante certes, mais Ô combien gênante. 

Ma plus grosse trahison selon mon peuple s'était déroulée au moment le plus sombre de mon existence. En effet, lorsque j'avais entrepris ma vengeance envers les vampires et les lycans, je mettais amouracher d'une drow. Ma haine et ma colère n'avait fait que s'accroître quand lors d'un raid contre des lycans, elle fut démembrée.


Ma plus belle histoire fut avec une haute elfe. Héliodore, belle et resplendissante comme la pierre du même nom. Comme le soleil sur les champs de blé. Comme la mer devant une plage au crépuscule. Un spectacle inimitable.
Triste fin que ma plus belle histoire d'amour. Nous avions même envisagé de nous marier. Sans accord de ses parents. Ses parents unirent alors leurs magies en invoquant un de leurs pouvoirs afin de nous maintenir à jamais séparer. La demoiselle, le cœur détruit, préféra la dernière étincelle de vie pour elle. Quand je l'eus appris, j'en fus mortifié. Je rejoignis ma moitié brisé en bas d'une falaise. J'essayai alors mon soutien de dernier recours, celui que je n'utilisais pour presque personne. Ce fut plus grand échec, car j'étais arrivé trop tard et j'étais presque allé la rejoindre où qu'elle demeure. 

Je repensais à tout cela quand je vis cette créature presque surnaturelle. Cela faisait plus d'une décennie qu'aucune créature n'avait fait remuer mes sentiments ainsi. Il n'y avait qu'avec mes familiers que je ressentais ce genre de choses.



Cependant, je passais du paradis à l'enfer en un instant. Quand elle me fit face, je pus observer ces yeux dorés. Encore des yeux dorés ! Qu'avaient-ils donc tous avec cet attribut si particulier dans cette cité ?! D'abord Drake ! Ensuite ce démon fou allié pyromane ! Et maintenant elle ! J'espérais qu'elle ne soit pas de la famille Leckard. Ça, non ! Imaginez si je lui dit que j'ai failli tuer son chef de famille en lui plantant des branches dans le corps et que j'avais fait poussé ces dernières à travers son corps. 
Étant un sang-mêlé, je ne suis pas aussi irréprochable que les pures lignées en terme d'expression faciale ou sentiments camouflés. Aussi, un bref mais intense regard de combativité naquit sans que je le veuille vraiment à l'intention de la belle devant moi.

Son apparence juvénile, comme je l'ai dit précédemment, toutes les humaines sont jeunes à mon rapport, laissait exposer une certaine fragilité, une certaine innocence. Une seule chose me faisait différer de ce sentiment ; ces yeux.

Elle lâcha la rose enfin de me saluer selon les formes de bonnes familles. Je notais parfois les gens ainsi.
-Bonne éducation : un point. 
-Possibilité d'appartenir aux Leckard : vingt points en moins. 
S'étant présentée en première, elle réclamait à présent mon identité. 
-Code de conduite : dix points. 
-Possibilité d'appartenir aux Leckard : cinquante points en moins.

« Il est vrai, je ne vous ai jamais rencontré, 
Car de vous un beau souvenir, j'en aurais gardé.
Cernunnos Oneiros est ainsi que je me nomme,
Un représentant des elfes parmi les hommes. »


Ce n'était qu'une demi-vérité, je n'étais pas pour ainsi dire un ' représentant ' à titre officiel, mais le lien que j'entretenais avec Erion-sama ainsi que ma place dans l'académie le rendait officieux.

Je m'agenouillai à ses pieds et me penchai pour ramasser la rose. Je la posai délicatement dans ses cheveux. En la posant, je transformais ma main en arbre afin de faire pousser une tiare à la belle. La forêt réagissait à ma présence en chantant en harmonie. J'entends le terme chanter par le fait que les sons que j'entendais quotidiennement aux contacts de plantes pouvaient être entendu par tout individu se trouvant en ma proximité. Une harmonie de sons.


« Je crains hélas que vous ayez fait tomber votre rose,
Cela est dommage, vous n'êtes qu'embellie en ornant ces choses. »


J'avais dit cela tout en déposant avec prudence et délicatesse la fleur dans les cheveux.
Il me semblait avoir oublié un détail... 
LES EPINES !!! Je ne les avais pas enlevées !
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Ven 16 Fév - 13:29
Fleur de métal,
beauté floral
La jeune incarnat avait remarqué l’étincelle dans le regard de l’elfe. Qu’est-ce c’était ? de la surprise ? De la peur ? De la rancoeur ? ou même de la colère ? Elle ne savait pas vraiment et Caelia ne faisait pas plus attention que ça. En tout cas, il semblait réagir à ses yeux. Peut-être qu’il a croiser un membre des Leckard. Probable. Après tout, ils étaient connus, voir un peu trop depuis quelques temps, dans cette citée. Toutefois, la jeune golem n’avait pu s’empêcher d’arquer un sourcil devant les compliments que lui faisait ce… Cernunnos Oneiros.

Caelia joignit doucement ses mains frêles devant elle, droite. Une posture qui montrait qu’elle n’était pas du genre à être intimider ou amadouer.

La jeune femme n’avait pu s’empêcher de reculer d’un pas lorsqu’il s’agenouille devant elle pour ramasser la rose qu’elle avait fait tomber. Elle en avait complètement oublié l’existence de cette dernière lorsqu’il l’avait surprise.

Elle le laisse faire sans pour autant le lâcher du regard. Elle avait appris à ne faire confiance à personne sauf à elle, son maître… Et sa jeune maîtresse Iraun. Elle se perdit une nouvelle fois dans ses pensées lorsqu’elle pense à cette dernière, jusqu’à ce qu’elle sente quelque chose lui toucher ses magnifiques cheveux mauves. Caelia lève son regard vers l’elfe pour voir qu’il dépose la rose sur elle. Elle ne réagit pas spécialement. Mais, elle pouvait sentir quelque chose se former et glisser doucement sur ses cheveux et le sommet de son crâne. Les tiges de la rose ? C’était sans doute ça, car elle ressentait les picotements des épines contre son cuir chevelu, mais elle ne fit rien. Elle ne ressentait pas la douleur et puis cela ne faisait que la chatouiller. En même temps, elle pouvait entendre le… chant de Cernunnos. Il pouvait donc manipuler les végétaux ?

Caelia ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire en coin à cette pensée. Les Leckard manipule les flammes et le feu, quelque chose de dévastateur alors que cette elfe pouvait manipuler les plantes, un peu comme un créateur de vie en quelques sorte.

Lorsqu’il recula pour lui dire ces mots. L’intendante esquisse un petit sourire poli.

“Je vous remercie pour vos compliments, Sir Oneiros. Mais je ne suis guère habituée à ce genre d’attention donc je ne saurais comment réagir…”

La voix de Caelia mourut au fur et à mesure qu’elle se vit les doigts de l’homme en face d’elle, légèrement couverte de sang à cause des épines et certains s’étaient plantés dans sa main. Par réflexe, la jeune femme déchire un morceau d’étoffe provenant de sa robe aux tissus léger.

“Attendez. Ne bougez pas, je vais vous retirer ces épines.”

Elle s’approche de lui, même peut-être un peu trop au goût de l’elfe. S’il avait eu une mauvaise opinion des Leckard ou des personnes qui portes des yeux dorées, elle n’en avait cure. Elle souhaitait juste le soigner alors qu’il s’était montrer bien aimable avec elle, même si ce n’était que de la politesse sans aucun doute.

Elle prends doucement les mains de cernunnos dans les siennes. Ses mains pâle sont fraîches voir presque glaciale. Avec la plus grande douceur, elle enlève une à une les épines qui s’étaient logées dans la chair. Elle avait froncé un peu les sourcils et plisser ses yeux tout en effectuant sa tâche.

" Il est bien dommage d’abimer des mains aussi délicate que les vôtres, Sir Oneiros. Je ne veux pas me montrer indiscrète, mais… Vous ne semblez pas très à l’aise à mon égard, je me trompe ? Pourtant, c’est la première que l’on se rencontre.”

Sa voix était douce et faible. Même la question pouvait paraître pour un murmure pour elle-même. Mais, elle semblait attendre une réponse.

Elle ne détache pas son regard des mains de l’elfe. Lorsque toutes les épines sont tombés à terre, Caelia passe doucement le morceau d’étoffe sur les petits saignements tout en effectuant une douce pression dessus pour arrêter un peu les saignements. Le tissu est très doux, presque comme un voile.


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Sam 17 Fév - 5:38
Je pus remarquer la réaction de la demoiselle face à mes yeux de tueur. La gente dame devant moi avait les sens aussi aiguisés qu'un elfe et ce n'est peut dire. À moins que ce ne soient d'autres choses.

La jeune fille devant moi semblait encore plus radieuse dans cette position.
Mais qu'est-ce que je racontais moi ? 
Ces yeux ocres étaient mauvais signes. 
Et la rendaient encore plus belle !
Mais ce n'est pas possible ce que je raconte !

Je remarquais que la rose qu'elle tenait était tombée. Dans un élan de galanterie – et pour me faire bien voir - je ramassais la fleur. 
La fleur à la main, je m'étais approché d'elle pour lui mettre cette plante dans les cheveux. Tout au long du processus où je lui créais ce diadème floral, elle ne me quittait pas des yeux. Pas une seule fois, elle n'a même pas cligné ! Pas une seule fois ! Heureusement que mes intentions étaient pures - enfin autant qu'elles puissent l'être - mais être fixé comme cela, ressemblait un peu comme avoir un serpent devant soi... Bien que les reptiles que j'ai croisés étaient nettement plus grands d'environ cinq ou six mètres, la présence de Caelia était nettement plus impressionnante et beaucoup plus déstabilisantes.
Je ne parle bien sûr pas des énormes avantages natures de la demoiselle. Bien que l'attrait de la chair soit parfaitement normal, il ne relevait pas de la situation du moment - du moins pas encore.

À ma proximité, en ayant activé mon pouvoir, les gens, enfin, certains, pouvaient entendre le chant de la forêt de la flore aux alentours ou celle venant de moi.

Apparemment, mes compliments avaient atteint la beauté qu'elle était. Je pus observer un joli sourire. 
Qu'est-ce qu'elle était belle !
Enfin arrête de penser, tu peux avoir une conversation normale oui !
Tellement belle !

Si pour certains l'amour rend aveugle, moi, il me rendait fou assurément !

Je retirais ma main de la chevelure mauve de Caelia. J'avais mal, mais étonnamment, je ne le sentais pas. 
Mademoiselle Ene déchira soudain un morceau de sa robe et se rapprocha de moi. Elle était si près, si proche ! Je veux dire. Il y a près et près. Elle me dit de ne pas bouger, qu'elle allait retirer des épines. Des épines ? Avais-je été si stupide au point de ne pas faire attention aux épines ? D'après ce que mes mains me disaient, oui.

Avais-je déjà dit que je n'aimais pas que l'on me touche ? Le contact que j'espérais, pardon que je craignais, se fit. Il fut pour le moins surprenant ! Les mains étaient froides ! Non, elles étaient glaciales ! Cette chaleur monta le long de mon échine en faisant frissonner mon corps. Ce n'était pas normal ! Aucun être humain, ni aucun autre être vivant n'avait cette température ! Même les sang-froids ne m'avaient jamais donné cette sensation ! Pourtant, j'avais eu un temps un serpent, un certains Salazare. Je vous garantis que le contact avec la jeune fille qui avait su embraser mon cœur était aussi froid que la glace.
J'attendis qu'elle ait retiré toutes les épines avant d'enlever brusquement ma main. Ce n'est pas que je n'aimais pas ça. Mais, plus que me gêner, le contact m'horrifiait. Bien loin de la chaleur du soleil, elle était l'hiver éternel. Je repensais à quelques divinités. Une me vint en tête en pensant à ce que j'avais ressenti. Hella. La déesse de la mort et des âmes lâches dans son enfer glacé.


Elle me questionna sans être indiscrète si elle ne se trompait pas en me demandant si je n'étais pas à l'aise à son égard. La question semblait avoir été dite dans un murmure, seulement avec mes oreilles de race. Vu la rédaction de mes oreilles qui battent comme des ailes, au point que je puisse penser que je vais m'envoler, je ne pouvais pas faire comme si je n'avais rien entendu. Stupides oreilles ! Quand de faibles sons, voire des murmures parviennent à elles, elles ont cette méchante habitude.
Caelia continuait à presser les plaies afin d'éviter que cela saigne de trop. 

Je voyais mon sang sur le bout de tissu de sa robe. La jeune fille n'arrêtait de me fixer du regard ce qui je le rappelle est très perturbant. Surtout si comme moi, vous avez combattu les dénommés Drake et Caïn Leckard.


« C'est hélas bien la première fois que l'on se rencontre.
À votre égard pour autant, je n'ai rien contre.
Des yeux semblables, j'ai récemment affronté.
Je ne puis dire que revoir des iris semblables vont m'enchanter.
Cependant, d'un autre détail, je souhaite vous parler.
Par avance, je tiens à m'excuser, ne soyez ni gêner, ni choquer. »


Je prenais ensuite le tissu imbibé de mon sang. Je sortais une fiole que j'avais toujours sur moi, généralement pour recueillir des substances de plantes. Comme ma présence avait un effet bénéfique sur la croissance de la flore, il suffisait que je cueille une plante, pour qu'elle repousse peu de temps après. Aussi n'ayant rien cueilli depuis que j'étais dans le parc, ma fiole était vide. Mon sang étant mêlé, il bénéficiait des traits particuliers elfiques, mais aussi des bienfaits floraux. Le sang elfe est riche, gorgé de magie. La sève des arbres est bénéfique pour la santé. Mélangez tout cela et vous obtenez un remède stupéfiant. Capable de guérir les blessures et de regagner l'intégralité de sa puissance magique. Enfin selon la quantité de sang ingéré. 
J'essorais le tissu. Le liquide carmin tombait goutte à goutte dans la fiole. 


« Mon sang est une médecine magique
Il guérit blessures et maladies tragiques
S'il vous plaît, dîtes moi votre problème
En échange, je vous donne ce miracle remède. »


Tout en lui proposant cela, je tendais la fiole dans ses sublimes doigts, mais ô combien glacés. 

Elle est magnifique !
Mais qu'est-ce que je raconte !?
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Sam 17 Fév - 19:35
Fleur de métal,
beauté floral
Pour une fois, c’était Caelia qui était étonnée. Un problème ? C’était une étrange demande de la part de ce Cernunnos qui lui était étranger. La jeune incarnat en écarquilla un peu les yeux. Elle ne s’y attendait pas vraiment.

"Un problème ? Mais… Je n’ai rien de tel…”


Certes, ces derniers temps elle se perdait beaucoup dans ses pensées et souvenirs du passé. Mais de là à dire que c’est un problème… C’était sans doute sa mémoire qui faisait de siennes pour lui donner des indices sur Iraun. En tout cas, c’est ce qu’elle croyait. Caelia est une incarnat, un golem pour certains. Elle sait où se trouve sa place donc elle n’a jamais eu de soucis.

Bon ok. Il y a bien longtemps, une personne avait attenté à la vie de l’un de ses anciens maîtres et aïeul de Drake. Elle l’avait battu et torturé pour ce qu’il avait fait et l’agresseur en avait voulu à l’intendante. Mais c’était bien normal, elle lui avait fait échoué ses plans. Caelia avait subi quelques représailles à son tour, mais rien qui n’avait pu lui porter préjudice à l’époque. A présent, cet homme était mort et enterré… Enfin, elle le croit. Néanmoins, depuis cet incident, elle n’avait plu de problème. Elle en voyait pas vraiment à quoi l’elfe faisait référence.

La jeune femme reste silencieuse pendant un petit moment, son menton entre son index et son pouce comme si elle réfléchissait.

“Je suis navrée de devoir vous contredire, mais… Je n’ai aucun problème et je vous remercie de cette gentille attention, mais je ne peux accepter.”

Avec la plus grande douceur dont elle pouvait faire preuve, elle referme doucement les doigts de l’homme sur le petit flacon qu’il tenait entre ses doigts. Elle ne savait pas vraiment comme réagir sans le brusquer. Puis l’intendante rompt le contact pour poser ses doigts fins sur le diadème improvisé qui orne ses cheveux. Un petit sourire sur ses lèvres qui montre qu’elle était sincère.

“Vous m’avez fait un joli cadeau sans que je ne demande quoi que ce soit. Cela me suffit amplement. Je vous en remercier, Sir Oneiros. Cependant, que voulez-vous dire par vous souhaitez me parler d'un détail ?”

Caelia revient à la réalité lorsqu’elle lui pose cette question. Il lui avait dit qu’il avait affronté quelqu’un avec des yeux semblable. Etait-ce une personne de la famille qu’elle sert ? Etrangement, elle espérait que cet elfe qui semble pourtant agréable ne soit pas dans le collimateur du chef de la famille. Une étrange petite phrase fait son apparition dans sa tête…

Il ne semble pas méchant. J’espère que je n’aurais pas à lui faire du mal.

Caelia sursaute légèrement à cette pensée. Qu’est-ce que c’était ? L’incarnat en perdit son sourire en grimaçant un peu alors qu’elle se secoue machinalement la tête. Elle fronce les sourcils et ferme les yeux alors qu’elle pose une main sur sa tête. Elle était étrange ces derniers temps. Avec ces petits moments d’absence et sa réaction devant Cernunnos, elle se dit qu’il devait sans doute la trouver bizarre. C’était légitime et elle s’en moquait.

“Excusez moi. Un égarement passager, je suis désolée… Du coup ? Que souhaitez-vous me dire ?”

Elle reporte son regard dans celui de son interlocuteur en prenant un visage neutre. Elle devait se ressaisir et vite. Peut-être est-ce à cause de la nouvelle lune qui approche à grand pas. C’était la seule explication logique et plausible.


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Sam 24 Fév - 4:27
La tendre demoiselle semblait vraiment étonnée qu'elle avait un problème. En avait elle vraiment un? Oui, je suis certain. Un contact tactile de la sorte ne peut être normal. Il est évident qu'il était magique, jen mettrais ma main en feu. Pardon, ça s'est déjà fait.
Si effectivement elle avait un  problème magique ce qui est le cas alors oui elle avait bien un problème et conséquent de surcroît. Pourtant elle réfutait cette thèse. étrange, très étrange.
Elle resta silencieuse après sa réponse, un peu trop à mon goût.

Aussi J effleurais la surface de sa psyché pour en trouver la raison, même superficielle dû à ma limitation dans ce domaine magique. Je perçus de la nostalgie mais également de la vengeance mais elle était nuancé par un sens du devoir profond. Ne pouvant pas aller plus loin dans les abysses je me sentais frustrée.

Elle confirma sa déclaration précédente en me remerciant de la... quel était le mot? 'Gentille attention' en refermant mes doigts avec ces mains délicates et en refusant mon présent. Non, cela ne se pouvait. Elle avait un problème! Elle ne voulait pas d'un moyen pour combattre sa maladie. Je n'acceptais pas! Je devais l'aider.

Elle mit une de ses mains sur le diadème de roses que je lui avais créé. Elle souria. Ce sourire était si naturel, si beau, si magnifique que je décidais de graver cette image dans ma mémoire.
Elle est trop belle!
Elle est malade.
Trop magnifique !
Il faut la soigner.
La perfection incarné!
Je suis daccord.

Ça y est. J'étais en train de me consumer de passion pour elle quand ma conscience vint jouer les troubles fêtes comme on sonne une cloche.
Tu dois l'aider !


"Les petits détails sont les plus importants.
Ils montrent à quels points cela peut être préoccupants...


J'essayais d'imaginer les différentes pathologies magiques que j'avais pu rencontrer avec mon père Druide.

Mes sens empathiques n'avaient pas été désactivés et je pus remarquer de l'inquiétude. Au même moment, Caelia secoua sa tête vigoureusement. Sans doute pour chasser ce mauvais sentiment. Aussi je ne fus pas surpris. Peut être un peu trop et c'était moi qui n'avait pas eu de réaction normale.
Elle s excusa pour son égarement. Cela devait être important pour une personne réussie belle et intimidante que cette chère et tendre demoiselle.
Elle finit par me demander ce que je voulais lui dire.

Qu'est ce que je devrais lui dire ?
Quelle souffre d'une maladie grave dont j'ignore la connaissance et donc le remède? Certainement pas.
En Tant qu elfe je me devais d avoir une connaissance des remèdes. Mais également en tant de fils de druide! J'avais une double fierté en jeu.
Étant dans l'incapacité de trancher sur mon diagnostic, je pris la décision la plus sereine.
Si elle ne voulait pas de mon aide, j'allais devoir lui imposer.
En tant qu'expert en enchantement je pouvais imposer un cercle magique sur des personnes en cas de nécessité. Bien que généralement je le fasse sur moi même avec un nombre limité pour ne pas exploser.


"Vous souffrez d'une maladie.
J'en suis convaincu et je m'excuse aussi.
Si de besoin ou renfort vous ne voulez
Je ne puis par ma nature m empêchez
D'agir même si je suis imposé
De le faire contre votre gré!
Mal des ténèbres et de la lune
Leur seul ennemi, leur seule lacune!
La chaleur du soleil vous aidera!
De bienfait et puissance vous inondera!


Pendant que je chantais le sort... Oui! On peut chanter un sort enfin de clarifier l'objectif du sort! Et oui, je chantais mon incantation.
Donc pendant je chantais le sort ma peau se transformait en écorce et des feuilles se mirent à pousser sur moi ainsi que des racines sortirent de mes jambes.  Ma transformation en Dryade me permit de faire un cercle d invocation avec l'herbe en la faisant pousser au bon endroit. Mes feuilles captaient la lumière du soleil. A l'heure du zénith c'était l'idéal. Comme nous étions encore dans le début d'après midi ma puissance était quasiment au maximum. J irradiait de billes luminescentes, c'était dire.
J'avais au préalable dressé des herbes qui se déploraient si l'on tentait de s'échapper du centre du cercle en ligotant la cible.
L'incantation? Ok. Le cercle? Parfait. La puissance magique? Optimal.
Roger! Go! Go! Go!
Je lançais le puissant sortilège.
Un rayon solaire sabattit sur Caelia sans la brûler.  
J'étais persuadé que ses symptômes étaient dû à une trop longue exposition à la magie noire en soir de lune.
Si ce n'était pas cela, il y aura quelques effets secondaires. Aussi longtemps que sa peau s'exposera au soleil, le sceau de chargerait en énergie magique. Comme une plante en somme. Je venais juste de le charger pour la toute première fois.
Vous vous inquiétez des effets secondaires? Pas moi.
Une meilleure santé. Voir la disparition de sa maladie.
Une capacité de régénération solaire.
Un surplus de puissance quand elle voudra puisé dans le sceau.
Une protection de feu si voulu.
Le seul inconvénient je dirais c'était qu'elle pouvait utiliser des flammes en canalisant la puissance solaire. Ce qui est un inconvénient si elle canalise trop.
Ah oui. Elle allait avoir une marque de sceau magique sur elle a un endroit. Les sceau dégageant l'empreinte du magicien qui l'a posé, quiconque m'ayant déjà croisé pourra sentir la magie s'il voit ledit sceau. Il faut néanmoins un certain niveau pour le déceler.
Un sort d enchantement de catégorie mageur de la magie des éléments venait d'être lancer.
Même avec de tels préparations, malgré qu'elles avaient été rapides, ne me laissaient pas dans la meilleure des formes à contrario de la gente dame.
Je me lançais cependant vers elle fiole de mon sang en main .

" Tenez buvez ceci
Mon sang attenuera les effets
Qui pourraient crée  un incendie
Vite! Avant que votre pouvoir s'active et ne naît"


Je lui tendais la fiole en espérant qu'ils ne soient trop tard pour les effets secondaires.
Mon sang pouvait accélérer le processus et limiter les dégâts grâce à ma génétique de plante.
Ce que je ne savais pas, c'était que Caelia était une incarnat donc un objet.
Sur une personne, la magie est beaucoup plus volage que si on la cible sur un objet. Hors un incarnat est un objet. Mon sort se regénérant, je ne savais pas qu'elles allaient être les possibilités ....
Mais je devais faire au moins cela pour celle qui fait autant battre mon coeur.
Pour la femme que... j'aime ...


Irp and hrp :
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