Targatt - La cité profaneConnexion

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Paroles dans la nuit. (TERMINÉ)

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Jeu 8 Mar - 4:41
IRP :


On peut dire ce que l'on veut être un elfe présente quand même un défaut : grandes oreilles. Qui dit grandes oreilles dit forcément bonne ouïe. J'aurais supplié d'être un instant sourd un instant ou même toute une matinée, car la remontrance du seigneur Erion s'est fait entendre jusqu'au palais. Drake s'était évadé grâce à son complice le démon. Alrost et moi avions tenté de toutes nos forces d'empêcher une telle action évidemment. Au moment où la victoire semblait à porter de main, surtout pour Alrost, Drake s'était téléporté on ne sait où avec le démon qui avait souffert durement à cause du combat.

J'avais intérêt à gagner crédit à nouveau auprès du représentant du petit peuple. Je ne jurais pas du retrait des privilèges que j'avais acquis.
À cause d'un vaste complot servant à renverser la régente la cité-mage était en émoi et en émeute. Il fallait à tout prix rassurer la population et resserrer les liens entre clans plutôt que leur disparité.

Il fallait rallier les clans.
C'est pour cette raison que j'étais très déterminé à ma tâche. C'est une noble et fière mission que l'on m'avait confiée. Je me devais de l'acquitter comme il se doit ! Il en allait de la sécurité de la cité-mage. Il en allait de mon devoir et mon honneur ! J'allais devoir rallier les clans. D'ailleurs, quel clan allais-je devoir ramener à la raison ?
Les Lockards ? Peut-être bien, après l'accusation de leur chef de famille, des insurrections pourraient avoir lieu.
Les Yamilos ? Non, ce sont certes des tueurs sans cœur, mais ils font ce qu'on leur dit. À moins que Drake ne soit de mèches avec eux. Par tous les dieux, nous allions avoir un énorme problème dans ces cas-là.
Les vampires ? Ne parlons pas d'eux, je préfère. Il est impensable qu'Erion-sama en connaissant mon histoire puisse m'envoyer en pourparlers auprès de ces non-êtres.
Les autres clans humains ? Pourquoi pas... Je ne pense pas avoir une si bonne réputation auprès des humains de la cité pour me considérer comme confiant, un challenge certainement à relever si telle était ma destination.
Les Métamorphes ? Ils étaient plus nombreux que l'on pourrait penser en ville. M'utiliser comme agent de paix pourrait être bénéfique. Comme la plupart de ces individus ont des transformations animales, mon pouvoir pourrait les contraindre à une obéissance dans le pire des cas ou alors les enfermer le temps que les choses se tassent.
Les elfes ? Et oui, même notre peuple pourrait se rebeller. Aldaril ne prône pas la mixité des espèces mortelles. À moins de me tromper, les démons sont immortels. Un bel argument de vente...
Les Drows ? Inutile d'y aller, s'il y en a en ville – et c'est certainement le cas – ils rejoindront sûrement le parti des démons et de la destruction.
Les Lycans ? Ils avaient été les premières victimes. Il serait normal qu'ils n'aient plus foi en la Régente et retourne leur veste. Ayant une bonne réputation auprès d'eux, je pense que c'est à cet endroit que j'allais devoir me rendre. Dans le cas d'absolu nécessité où je verrais un acte de rébellion, mon pouvoir servira de la même manière que je le prévois que pour les métamorphes.

C'était donc avec conviction que je pensais fortement à ce que l'on me nomme porte-parole du représentant du petit peuple chez les loups-garous.

Et c'est pourquoi, je me retrouve... Dans le quartier huppé des vampires....

Erion-sama !!!!! Pourquoi ?!?!?!?!?

Tel était mon s.o.s. Ma litanie résonnant dans les tréfonds de mon âme.

En règle générale, les créatures à sang chaud évitent de sortir la nuit dans ce quartier sous peine de finir en casse-croûte. Comme j'étais également de sang chaud, enfin de moitié, je ne succombais pas à la règle. Les vampires étant très sensibles à l'odeur du sang, ils devaient sentir à quel point j'étais spécial. Un arôme des plus goûteux et du plus original.

Je passais les gardiens avec l'ordre signé par mon seigneur et ils me laissèrent le passage.
Les habitations ici étaient très hautes dirions nous. Parfaites pour les guets-apens.
J'étais au croisement le plus grand de ce quartier, la '' place '' de ce quartier lugubre. Avec comme voisin les Leckards, je pouvais m'attendre à avoir aussi affaire à eux.

Seulement, les mouvements que j'entendais des hauteurs n'avaient rien d'humains.
Je m'étais aventuré dans la gueule du loup. Ou plutôt... Dans les ailes des chauves-souris.
Maintenant qui était la souris et le chat? Minou, minou, minou. Sors de ta cachette.
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Jeu 8 Mar - 21:20
Alors que toute la cité attendait en tremblant que l'un des deux camps qui se formaient ne sombre et que l'autre s'empare du pouvoir, ou ne le conserve. On pouvait toujours rêver après tout. Le clan Helmael, le nid le plus grand et le plus puissant de la cité, profitait de ces heurts pour se nourrir comme ils l'entendaient et profitaient pleinement de leur non-vie, comme tout bon mort-vivant en fait.

Normalement ils étaient censés n'attaquer personne dans la cité et ils ne devaient se nourrir que sur des personnes consentantes. Évidemment, les aînés étaient capables de si bien finement hypnotiser les mortels qu'ils parvenaient à leur faire croire qu'ils étaient consentants et au contraire, avaient envie de reproduire l'expérience. En parallèle, les vampires avaient hautement contribué à développer un marché parallèle fait de vols de biens et de personnes qu'ils achetaient parfois mais vendaient surtout comme esclaves.

Tendit que Drake attendait patiemment son heure dans sa cellule exiguë, Antoine avait prit le parti de participer, mais de loin, à son évasion. Par le biais d'un démon il était parvenu à s'organiser pour que le démon ne prenne tous les risques tendis qu'une petite escouade de ses "enfants" ne semaient le trouble plus loin en ville, attirant ainsi une partie des protecteurs.

Le petit groupe avait été dirigé par Hedryan. Habituellement rabatteur, il s'était récemment fait réprimander par son quasi maître -son vrai père n'étant rien d'autre que Raphaël, le frère d'Antoine-, pour quelques frasques. Par son sadisme et sa perversité, il avait failli attirer l'attention des protecteurs et plus grave, de la Régente. Il fallait dire qu'il n'était resté sagement dans son coin et s'était mit à chasser les lycans depuis peu, manquant de peu de déclencher une nouvelle guerre entre les deux espèces et la goutte d'eau avait été versée lorsqu'il avait tuée une étudiante de l'académie. Une certaine "Opale". Oh il ne l'avait pas tuée comme ça, il s'en était nourrie donc de son point de vue, elle n'était pas morte en vain. Et puis il l'avait abandonnée quasiment morte mais elle respirait encore. ce n'était pas de sa faute si elle avait été trop faible pour survivre et qu'elle avait fini par s'éteindre doucement presque à la vue de tous et sans que personne ne lui vienne en aide.

Peu lui importait, et c'était précisément ce qui lui avait valu les foudres d'Antoine qui lui avait donné la tâche fabuleuse d'attirer les protecteurs en cette nuit fatidique qui avait permis de libérer le vieux Leckard. Pour attirer pas mal de monde il avait permit à sa petite troupe de provoquer des lycans. Et ils avaient été ravis de le faire, pour la plupart. Les lycans n'avaient pas tardé à répondre. Et puis bon, c'était une manière de dire ce qu'il pensait à Antoine de ses... directives.

Bref, la bagarre dégénérait vite et fort. Et quand l'énergie des vampires baissait, ils devaient se nourrir. Autrement dit, qu'il s'agisse de la sauvagerie des lycans ou des vampires, c'était un problème qui pouvait vite devenir ingérable. Et les protecteurs avaient fini par intervenir. D'abord à trois ou quatre puis ils avaient été contraints d'appeler des renforts. Parfait.
Une fois que ces derniers furent présents, Hedryan avait fait brûler une réserve d'alcool. Les flammes s'étaient vite répandues et étaient montées très haut. l'incendie aussi aurait été un problème... Si on n'avait pas été dans une cité-mage en tout cas. Là c'était juste un contre temps supplémentaire et qui permettait de faire savoir au démon que la voie était plus ou moins dégagée. Il ne devait rester qu'un trentaine de protecteurs dans la caserne. C'était peu...Pour un démon.

Et effectivement de ce qu'il en avait entendu après, il n'avait fait qu'une bouchée des protecteurs. On racontait toutefois qu'il avait été blessé par un elfe et le capitaine. Qui était cet elfe ? Aucune idée. Ni Erion ni Aldaril. Ca se serait su auquel cas.

Quoi qu'il en soit, Hedryan s'était acquitté de sa "mission" avec brio mais la méthode n'avait encore une fois, pas plu à Antoine qui l'envoyait cette fois-ci pour une tâche des plus rasoirs : jouer les miliciens dans leur quartier. Ainsi si il y avait des mouvements de protecteurs ou gardes royaux, le clan serait averti avant leur arrivée au "palais pourpre". Les intentions du clan Helmael étaient claires. Du moins claires pour eux, mais pas pour les étrangers. Et c'était là-dessus qu'Antoine comptait jouer en continuait de feindre les "bons" élèves. car après tout, ce n’était qu'une bagarre et certainement pas la faute du nid si le démon s'était servi de cette faille béante pour s'y engouffrer et libérer le criminel le plus dangereux de la cité.

Ca faisait donc trois soirs depuis l'évasion qu'il se coltinait cette corvée alors qu'il aurait volontiers voulu retourner à son travail habituel qu'il aimait tant.
Mais cette nuit semblait ne pas être des plus ennuyeuses. Pourquoi ? La première raison venait du fait qu'il avait vu quelques heures plus tôt sortir du manoir des Leckard le gamin, qui avait énormément grandit décidément, et son grand père pourtant si recherché. Et à la porte c'était un autre membre de la famille qui avait fermé la porte derrière eux : Tryana Leckard. Elle passait pour être une des protectrices les plus talentueuses mais à en juger par cette seule scène, son allégeance devait d'abord aller à sa famille.

Tryana ne restait jamais longtemps inactive. Il y avait donc une petite chance pour qu'Hedryan ne puisse enfin approcher la beauté sauvage qu'elle était.

Deuxième nouvelle, un intrus venait de pénétrer dans sa zone. Après une minute de marche, il était parvenu au plus gros croisement du quartier et venait de s'y arrêter. Il attendait quelqu'un ? Hedryan sous une forme de chauve-souris l'observa du regard et patienta... Plusieurs minutes alors que les autres "veilleurs" voletaient en tout sens à quelques mètres de ce qui s’avéra être un elfe. Il fallait dire que normalement les veilleurs étaient les plus jeunes de la famille. Ca leur apprenait le contrôle, la patience notamment. Mais cette nuit les petits nétaient pas seuls mais sous la supervision d'Hedryan. Aussi, quand celui-ci se laissa tomber en reprenant sa forme, à quelques mètres de l'elfe, les chauves-souris se dispersèrent pour aller se poser plus loin, les observant mais laissant le champ libre à leur frère ainé.

D'un bond, le vampire sauta de son perchoir et atterrit devant l'elfe à qui il adressa un sourire un brin provocateur. Pour une fois, Hedryan n'avait pas pris une autre forme physique que la sienne. Aussi c'est un grand humanoïde à la peau mate qui lui fit face. Une cicatrice barrait sa joue gauche ce qui ne retirait rien à son charme au contraire. Le blanc qui compose habituellement l’œil était toutefois d'un noir de jais et ses yeux rouges brillant d'une soif qu'il n'avait que peu envie de contenir.
Sa carrure était également assez impressionnante en muscles notamment ce qui laissait apercevoir son gout pour les combats, au moins ceux au corps à corps en tout cas compte tenu de sa physionomie.

"Un elfe suicidaire ? Ou en mal de sensations fortes ?"

Ses yeux rouges se plissèrent légèrement alors que son sourire s'élargissait.

"Si c'est la dernière option la bonne, je connais des tas de façons de s'amuser."

Machinalement, il passa le bout de sa langue sur le bout d'une de ses canines tout en le dévorant du regard, évaluant à la fois ce qu'il pouvait être pour avoir une telle odeur que tentant de percevoir davantage de son physique. Les elfes étaient des esclaves très appréciés, souvent dociles et leur délicatesse naturelle en faisaient de très bons domestiques. Il pourrait en tirer un bon prix.

Pourtant, une chose le titillait. Bien que longues-oreilles était en territoires pas interdits mais presque, au moins par le bon sens, il était demeuré là un certain temps déjà et n'avait pas eu l'air trop... embarrassé par les bruissements d'ailes de ses frères et sœurs.
En temps normal le malaise qui s'installe et la peur se sentent à plein nez. Là il s'agissait davantage d'une appréhension que d'une vraie peur. Au moins à ce qu'il ressentait et percevait. Toutefois, Hedryan n'était pas encore assez intéressé par l'inconnu pour tenter de lire dans ses pensées ou tenter autre chose. Pour l'instant.

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Jeu 15 Mar - 5:12
Je stationnais dans ce qui était le plus grand endroit du quartier Tamaran aux alentours du Palais pourpre.
Pourquoi n'étais-je pas allé directement les voir ?

Une rumeur disait que tous les humains ayant franchi les portes du Palais Pourpre n'en étaient pas sorti, où du moins à la connaissance générale.
Étant particulièrement voyant et au milieu de la place, j'attendais qu'un vampire m'accoste. Oui, je sais, dire cela pourrait me faire passer pour un fou. 
J'avais reçu une mission et je comptais bien m'en acquitter ! J'avais reçu mon ordre hier matin afin de me préparer.
Il va s'en dire qu'aller dans l'un des quartiers le plus dangereux de Targatt, sinon le premier, nécessitait quelques préparations. 

Ayant déjà fait la chasse aux vampires, je savais comment m'en occuper. Même si j'y allais tout seul, avec mon équipement, j'allais pouvoir réduire les plus faibles facilement, ceux qui avaient le même niveau que moi un peu moins, quant à ceux dépassant largement ce stade, comme le chef actuel du clan et son bras droit, la fuite me semblait tout approprier. J'estimais cependant les blesser suffisamment pour les handicaper afin de m'échapper, si j'y arrivais.

Mon équipement se composait d'une arbalète, de carreaux enchantés à la magie de la lumière, des fioles contenant de la substance de Fraxinelle que j'avais fait pousser grâce à mes compétences de Dryade. 

J'avais été envoyé en mission dans le pire endroit du monde. La plupart des vampires du nord connaissent mon terrible surnom. J'ai une réputation de tueur de nosferatus. J'espère qu'ils ne me provoqueront pas ! Je ne suis pas d'humeur à jouer les médiateurs. Même si c'est pour cela que l'on m'avait envoyé à la base. 

J'espère que mes souvenirs ne vont pas remonter à la surface. Faire honte à Erion-sama en tuant un vampire dans la cité serait une catastrophe. C'est pour cela que j'attendais. Des éclaireurs allaient bien me repérer et m'amener dans le Palais Pourpre. Hors de question que j'aille tout seul sans être invité dans ce nid de vipères aux crocs pointus !
De plus, le clan Helmael était suspecté de complicité avec Drake. N'ayant aucune preuve pour atterrer ces faits, il valait mieux leur faire une visite de courtoisie afin de leur rappeler qui était à la tête de Targatt. Politique... Pourquoi es-tu si compliquée ?
Le développement d'un marché parallèle était connu de quasiment tout le monde, mais comme tout semblait '' honnête '', dans le sens où les morts n'étaient pas alarmantes, tout le monde se taisait.

Grâce à mon ouïe elfique, je pus distinguer les battements d'ailes de chauve-souris caractéristique des vampires. Les vrais animaux ne volaient pas ainsi, ils émettaient un son différent. La plupart s'éloignèrent, mais une semblait bien décider à rester. Le métamorphe nocturne tomba de son perchoir pile devant moi. Il avait une allure de géant, comparé à ma taille. Il me regardait de haut, avec un petit rictus provocateur.

Ne t'énerve pas... Ne t'énerve pas... Contrôle toi !
Allez s'il te plaît, cela fait plus d'un siècle que nous n'avons pas entendu les cris d'un vampire.
Non, ne t'énerve pas. Reste poli. Ferme, mais poli.

La vue des yeux sanguins du suceur de sang me fit réagir plus que prévu. On pouvait sentir une aura malveillante venant de moi. Chose rare pour un elfe, ce genre de sensation était plus courant chez nos '' cousins '' noirs.

Le corps du buveur était impressionnant. La musculature y était pour beaucoup. Généralement, ceux qui ont ce genre de morphologie corporel pensent d'abord avec leur muscle plutôt qu'avec leur tête. Si en plus il était provocateur, je ne retiendrais plus ma langue.

Il me posa la question si j'étais un elfe suicidaire ou si j'aimais les sensations fortes. Je vois que j'avais affaire à un comique... Bigre, j'allais vraiment devoir me contenir.

Un petit feu pour le réchauffer ? 
Tais-toi ! 

Les yeux rouges de l'inconnu en face de moi se plissèrent tandis qu'un sourire sadique se dessinait sur son visage. Génial, j'ai touché le gros lot !
On peut le tuer alors ?
Tais-toi ! Nous sommes venus faire la paix !
Pour faire la paix, il faut faire la guerre.

Maudites pensées, maudits souvenirs. Le regard que je lançais à mon interlocuteur était extrêmement négatif. J'exprimais du dégoût, du mépris et une furieuse envie de meurtre. Ce qui est, je le rappelle bien contre-productif quand on vient en médiateur.



« Pour répondre à ta question,
Ce serait le premier cas, vu ma destination.
Souvenirs et sensations fortes, je préfère taire
Car en paix, je viens et médiateur, je dois faire.

J'attendais un membre de clan Helmael,
Afin de parler et entrer dans le palais
Combat je ne désire pas, ni de duel
Mais légitime défense si je suis le dîner, je ferais. »


Je pointais un instant le ciel nocturne. Nous étions non loin de la fin de journée. Les vampires sortent un peu plus tard généralement. 

« D'après ce que je vois, tu es un lève-tôt,
C'est donc toi la baby-sitter qui s'occupe des marmots ? »


Je pointais à présent la direction des nouveaux-nés tout souriant. Il voulait me provoquer. J'allais y répondre. Je ne voulais pas, mais sa présence faisait resurgir le côté obscur de moi. Celui du temps où j'étais appelé la Calamité argentée. Mon état proche d'un elfe noir avait coloré mes cheveux en ce temps-là. Mon écorce était devenue blanche également. Puisque j'étais familier avec leur coutume, pour en avoir tué et chassé sans pitié un petit nombre, je savais reconnaître de nouveaux-né comme on les appelle.

« Longe a me leech
Argentum me fluctus timui »


Étant un vampire, il devait connaître les langues de l'ancien temps. Ou alors, il n'était pas assez vieux. Quand je parlais ce langage, je ne faisais pas de rimes. Les mots prononcés avec ce dialecte étaient puissants et on ne pouvait mentir. À moins que tête de claque devant veuille finir griller par les forces magiques de la nature.

IRP :
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Sam 17 Mar - 21:13
Visiblement, son entrée n'avait pas laissé longues-oreilles totalement indifférent si il en croyant l'aura plutôt malveillante qui émanait de ce dernier. Amusant. Un elfe venait sur leur territoire, attendait sagement qu'ils se montrent mais une fois que c'était fait, tout en lui laissait penser qu'il avait hâte d'en découdre. Il y avait plus simple pour provoquer un vampire que de pénétrer le territoire qu'il partageait avec les Leckard. Et puis ces temps-ci les vampires, au moins ceux du clan Helmael, étaient disons, faciles à trouver.

Bref, l'elfe devant lequel il avait atterrit avait l'air d'avoir du mal à supporter l'espèce si noble que représentait en cette nuit Hedryan. C'était amusant pour une race qui se voulait ouverte d'esprit et qui prônait le vivre-ensemble que d'avoir autant d'a priori. Car après tout, Hedryan n'avait encore rien fait. Enfin, pour l'inconnu devant lui en tout cas.

L'entrée en matière du vampire ne parut pas davantage plaire à l'intrus qui répondit toutefois par l'affirmative en ce qu'il était bel et bien suicidaire. Au moins il en avait conscience. En tout cas sa réponse arracha un rire bref à Hedryan, visiblement vraiment amusé.

La seconde parti de sa réplique par contre était moins attirante. Il était médiateur ? Mais venait presque avouer avoir eu déjà des rencontres malheureuses avec les siens. Si Hedryan en avait été capable il aurait pu ressentir de la compassion, ou de la pitié pour l'elfe envoyé en pâture à ses frères et sœurs. Mais n'en étant pas capable, la question ne se posa pas et il se contenta de le fixer d'un œil interrogateur alors que longues-oreilles continuaient de palabrer en expliquant qu'il voulait entrer dans le palais pourpre pour une sorte d'audience. Et puis quoi encore ?! C'est sur qu'il était présomptueux. Mais d'un autre côté, au moins avait-il le courage de mener sa barque aussi loin qu'il le faudrait.

A la remarque selon laquelle il se défendrait pour ne pas servir de repas, quelques minis vampires voletèrent d'un air surexcité. Les plus jeunes avaient toujours assez faim. Le contrôle venait souvent après. Ce qui expliquait qu'ils soient toujours accompagné d'un aîné les premières années.

"Je suis un membre du clan Helmael et habilité à traiter avec les futurs esclaves." Lança-t-il en le dévorant du regard quoi qu'avec un éclair de lubricité en plus de la soif de sang.

L'elfe continua et d'un ton aussi provocateur que celui d'Hedryan par voir son interlocuteur comme une nounou. Le sourire s'élargit d'un air carnassier. Il n'avait pas la langue dans sa poche. Peut-être devrait-il y planter ses crocs tout en ravageant son corps. C'est bon, il avait envie de le briser maintenant. Et ça s'en ressentait dans son aura qui s'était soudainement faite plus... palpable.

Toutefois, Hedryan fit un geste dans le vide, congédiant les plus jeunes qui se rentrèrent finalement en direction du palais pourpre. Il ne resta bientôt plus que trois autres vampires, en plus d'Hedryan. Bien qu'ils soient eux aussi plus jeune que ce dernier, ils étaient chefs d'escouades et à ce titre, étaient libres de rester profiter du spectacle tant qu'ils n'intervenaient pas. Évidement ils le feraient sans aucune hésitation en cas de besoin. Mais pour le moment, ils s'étaient éloignés un peu et posés de ça de là autours d'Hedryan et de l'elfe. Si deux d'entre eux avaient gardés leur apparence de chauve-souris, un autre s'était métamorphosé en panthère noire et tapis dans l'obscurité d'une ruelle adjacente qui la dissimulerait aux meilleurs yeux, sauf à ceux d'un elfe.

"Tu n'imagines pas à quel point tu devrais m'être reconnaissant de jouer ce rôle. Quoi que la perspective d'une vague de nouveaux-nés se repaissant des tiens a quelque chose d'alléchant."

Il perdit pourtant son sourire alors que l'elfe s'était mit à parler latin. Déjà, ça faisait un bail qu'il n'avait pas entendu ce dialecte et il avait donc compris ce qu'il avait dit avec un petit temps de latence.
Ses sourcils s'étaient alors froncés. Si son aura qui jusque là s'était simplement intensifiée un peu mais sans autre intention réelle perceptible si ce n'était par les expressions corporelles d'Hedryan, était devenue soudainement bien plus mesurée et calme, froide en fait. Elle reflétait l'attitude d'Hedryan : visage fermé, soudain sérieux. Ses yeux n'avaient plus rien de rieurs et en fait sans être vraiment sur la défensive, il s'était instinctivement placé en position d'attente de sorte à être en mesure de parer toute attaque. Attentif, son regard trahissait un soupçon de colère.

"Ce sont des menaces que j'entends ?"

Bien qu'Hedryan n'ait qu'à peine souffler ses mots, ils furent parfaitement audibles par tous et tous auraient compris ce qu'ils sous-entendaient.
L'écarlate des yeux du vampire ne s'effacent pas, le blanc en revanche, céda sa place à un noir caractéristique de la puissance du don obscur qu'il avait reçu. Il révélait ainsi à la fois qu'il fut assez vieux pour connaître le nom et savoir ce qu'il recélait mais également qu'il était dans le 3e âge des vampires, pas le plus grand âge connu mais il n'était pas un nouveau-né que l'on pouvait prendre à la légère.

La changement de ton avait agité les trois vampires encore présents. Si les chauves-souris n'avaient pas bougé pur autant, la panthère visiblement avait au moins entendu parler de ce tueur. Elle avait immédiatement imité l'attitude de son aîné en une position d'attente qui lui permettrait de fuir rapidement comme d'attaquer.

Le vampire n'avait pas d'armes sur lui. Il préférait devenir l'arme et adorait terrasser ses ennemis à mains nues. Il prenait plaisir à sentir les os se briser sous sa poigne ou ses coups. Et il était évident qu'il prendrait carrément son pied en tuant celui-là, si il était vraiment celui qu'il disait. A moins qu'il le transforme en vampire. Ce serait un châtiment bien ironique, qu'il devienne ce qu'il exècre. C'est ce qu'il avait déjà fait à quelques chasseurs humains par le passé. Ils étaient tous morts à l'heure actuelle mais avant de redevenir poussière, ils avaient tous tués ceux qu'ils avaient voulu protéger un jour. Ce serait jouissif de lui faire ça.

La voix de son créateur retentit dans son esprit. Hedryan détestait quand il faisait ça. D'ailleurs la grimace de dégout qu'il venait de tirer en disait long à ce sujet. Toutefois, il y avait peu de chances que l'elfe comprenne la raison de sa grimace.
Raphaël, le frère d’Antoine, adorait s’immiscer dans les pensées de ses enfants. Il était également libre de voir à travers leurs yeux, du moins tant qu'ils n'étaient pas morts. Nul besoin de dire à quel point Hedryan haïssait la dépendance qu'il avait envers son créateur. Il aurait volontiers trancher ce lien mais malheureusement pour cela il fallait soit que Raphaël ne meure, ce qui serait mauvais pour tout leur clan, soit que celui-ci ne se décide à le libérer enfin. Chose qu'Hedryan attendait depuis des siècles. Quoi qu'il en soit, il avait des ordres maintenant et ne pourraient pas les transgresser. Ou du moins pas sans subir... une contrepartie peu agréable.

Enfin la voix s'était tut. Hedryan porta une main à son front machinalement avant de laisser de nouveau tomber son bras contre son flanc.

"Tu n'entreras pas dans notre nid."

Malgré le dégout que ça lui inspirait de traiter avec "ça", il poursuivit.

"Si tu as une proposition à faire, fais-la rapidement, sinon pars sur le champ."

Il était sur que Raphaël était là quelque part dans sa tête et n'écoutait tout l'entretien avec la plus grande attention.
Pour autant, Hedryan espérait presque que l'elfe n'avait rien à dire et qu'il refuserait de quitter les lieux. Il serait alors libre de venger les morts de ses frères et sœurs. Deux d'entre eux en particulier. Afin de prouver, non pas sa bonne foi mais qu'il n’hésiterait pas à en venir à la manière forte et cela malgré son identité, Hedryan métamorphosa sa peau qui devint plus écailleuse, c'est-à-dire plus résistante de manière générale, mais qui lui offrait également une bien meilleure résistance à la lumière et tous les sorts qui en étaient dérivés. Ses yeux s'étaient également métamorphosés pour supporter la lumière plus facilement. Qui sait, un combat ferait peut-être sortir Raphaël, à défaut d'Antoine qui était... actuellement occupé.
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Mar 20 Mar - 2:54
Bon, c'était vrai, je n'avais pas été très diplomate. Dégagez ainsi une aura maléfique pour un elfe, un médiateur de paix de surcroît voilà qui devait paraître grossier si les gens de mon peuple me voyaient ainsi. Il me considérerait comme un pestiféré. Comme toujours... J'avais beau passé des années avec mon père druide, mes souvenirs du meurtre des gens de mon village à cause des vampires resurgissaient en moi, tout comme la haine que je portais à ce peuple de morts. Ce vampire n'y était pour rien, pourtant, il était représentatif de son espèce et ne méritait pas de pitié de ma part. Je ne devais pas pour autant me laisser emporter par mes sentiments.

Ma réponse parut plaire au vampire devant moi. C'était une vérité tout ce qu'il y a de plus normal. Rentrer dans le Palais Pourpre équivalait à se faire tuer. Dire que j'étais suicidaire était donc vrai. Que je sois un elfe n'excluait pas que j'étais fou. Mon invité fut cependant déçu par le fait que je venais en paix. Je pouvais le sentir par mon empathie.
Les chauves-souris commençaient à s'agiter. Je jetais un regard oblique menaçant aux nouveaux-nés. S'ils tentaient quoique ce soit, ils allaient chèrement le regretter.

Le molosse devant moi s'identifia comme un membre du clan Helmael. Bon, au moins je n'étais pas en train de parler pour du vent. Un peu moins quand il disait être habilité à être traité avec les esclaves. Je haussais un sourcil visiblement étonné qu'il puisse advenir un tel futur pour moi. Mon invité semblait débordé de soif de sang. Qu'il essaie donc de me mordre. Il en aura des nouvelles. Mon sang était peut-être beaucoup plus nutritif et plein de vie qu'un simple être vivant. J'avais cependant réussi à obtenir quelques informations sur son effet sur mes pires ennemis. Bien qu'il multiplie de plusieurs fois leur force par rapport à d'autres sangs, il leur permet également de rester au soleil quelques heures. Cependant mon sang étant à moitié végétal, il réclame absorbe la lumière. Hors un vampire absorbant de la lumière devient des cendres. Peut-être que mon invité voulait-il tester cette expérience ? De plus, il suffisait de m'exposer au soleil pour combattre le mal vampirique d'une morsure. Plus d'uns avaient essayé. J'étais toujours en vie. Pas eux. La douleur est quand même assez atroce et me plongeait momentanément dans un état sombre. Pour ne pas dire que les vampires pouvaient me rendre Drow, mais presque. Cela expliquait aussi pourquoi mes années sombres avaient été si longues.

Le vampire congédia les jeunes. Seuls trois autres vampires restaient. L'un d'entre eux s'était transformé en panthère noire. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être voulait-il faire une attaque autant terrestre qu'aérienne, ce qui serait plutôt astucieux. Inutile, mais astucieux. Il tentait de se dissimuler dans l'obscurité... Tout aussi inutile pour un elfe.

Déjà de base, je ne rigolais pas, alors la phrase qu'il venait de me sortir était faîte pour me mettre en colère. Très en colère. Cela fonctionnait bien entendu. Mais il ne parlait qu'au conditionnel, des paroles en l'air n'étaient pas des preuves, bien que de nombreuses guerres ont été commencés à cause de simples mots de ce style. Cependant, dires de telles inepties n'étaient peut-être pas totalement en dehors de la vérité. S'il faisait partie des hauts classés du clan, il avait peut-être entendu quelque chose.
C'est aussi pour cela que j'avais parlé latin.
Ce que je suspectais était donc vrai. Il n'y a que les vampires que l'on peut considérer comme âgés qui sont capables de comprendre le latin aussi facilement que mon invité. Ma phrase n'avait pas du tout plus au mastodonte devant moi. Son aura faisait ressentir sa soif de sang, une véritable cette fois-ci. Il ne jouait plus. Très bien, moi non plus. 

C'était sa phrase d'après qui me fit plier en deux de rire. Peut-être étais-je trop tendu ? Mais, j'ai trouvé cela très ironique et très drôle. Je décidais d'expliquer ma petite crise de fou rire.



« Des menaces, tu entends ?
Non, juste moi, me présentant.
De ma personne, tu veux un esclave
De la menace d'un collier qui entrave.
De mon peuple d'un festin, tu prétends !
Une menace ! Un danger approchant ! »


Jusqu'ici, je n'avais déployé que mon aura, c'est-à-dire, l'énergie qui circulait en moi. À présent, je laissais la magie s'échapper. Pour prévenir que je ne rigolais pas avec ces mots-là. Que je n'étais pas qu'un elfe inoffensif, gentil et serviable. Je pouvais être aussi tranchant qu'une lame. Mais, je n'attaquerais pas le premier. Je devais servir mon maître. Je devais servir le trône et donc la régente. Je devais servir la Justice.

La panthère noire semblait réagir au nom que je venais de citer : la calamité argentée. D'autres entités m'appelaient le Charme des horreurs, d'autres encore me surnommaient l'Arbre des monstres.
Tous ces noms n'étaient en fait qu'une seule et même personne. Moi. Les sévices que j'avais occasionnés aux vampires, lycans et humains lors de ma croisade de vengeance avaient été nombreux. La plupart des maisons des villageois étaient en bois et comme je contrôlais chaque végétal, je pouvais ainsi tuer une famille sans effort. L'effet de surprise donnant aussi l'avantage de l'attaque. D'ailleurs dans le nord, il avait rebaptisé une forêt rien que pour moi lorsque je l'occupais. La forêt Noire.
Revenir parmi les elfes, les miens sans être allé du côté obscur, sans devenir un Drow n'était que le fait de la grâce de mon sauveur ; le père Druide.

Je sentis que quelque chose le troublait. Il semblait sur le point de me fondre dessus et pourtant, il s'était arrêté net quand cette chose l'avait troublé qu'était-ce ? Un dégoût extrême envers quelqu'un. Je me rappelais certaines choses sur les vampires. Les ' créateurs ' pouvaient se servir de leur nouveaux-nés comme espions. Il me semblait impossible qu'un être de ce gabarit soit encore sous les ordres de quelqu'un, mais sait-on jamais ? Tout est possible.

L'invité me dit de façon catégorique que je n'entrerais pas dans le nid. Bon, je n'allais pas finir en abat congelé, c'était déjà cela. Il continua en me disant que si je devais proposer quelque chose, je devais le faire tout de suite, dans le cas contraire de partir sur-le-champ.

C'était fini ? Juste je partais sans rencontrer un des représentants du clan Helmael. Que ce soit Antoine ou Raphael, aucun n'était disponible. Je n'allais pas obéir à ces ordres. J'avais les miens et n'obéissais qu'à eux.

Le molosse devant moi transforma sa peau en écaille. Cela ressemblait à des écailles de crocodile. Dur à trancher ou percer si on n'avait pas la force nécessaire. Une protection supplémentaire pour ne pas exposer sa peau à d'éventuelles attaques lumineuses ou de feu.


Bon, puisque j'étais médiateur, je devais agir en tant que tel. Je levais une de mes mains tranquillement en montrant qu'il n'y avait rien dedans, à l'instar d'une arrestation. L'autre, je la rentrais lentement dans ma poche intérieure de ma veste pour saisir un document. Je levais le document devant moi et déroulai le rouleau. Toujours lentement sans faire de gestes brusques afin de ne pas faire croire que je préparais quelque chose



« Je soussigné, moi, Erion Tumindil, représentant du petit peuple et Conseiller de la Régente, demande audience à l'un des représentants du clan Helmael, plus particulièrement au Conseiller et Chef du clan Helmael Antoine d'Ainval ou à son bras droit et frère cadet Raphael d'Ainval.
J'envoie mon hérault, Cernunnos Oneiros, pour annoncer un message directement à l'un d'entre eux.  Qui obtient l'immunité diplomatique le temps que durera cette mission.
Toutes atteintes sur le hérault sera considéré comme un crime de Haute trahison. Si le présent hérault venait à attaquer sans motif de légitmie défense, il serait considéré pour le même crime précédemment cité.

Copie numéro trois à donner aux destinataires.
Avec mes plus sincères respects.
Signé Erion Tumindil. »


Je venais de finir de parler. Je me rapprochais un pied après l'autre en douceur vers le molosse ,qui avait pris ces distances, pour lui donner cette copie du message afin qu'il vérifie l'authenticité. Après avoir donné le document au mastodonte, je me repliais de plusieurs pas. Attendant un signe de l'invité.
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Mer 21 Mar - 22:01
L'elfe n'était pas des plus diplomates ce qui en soi était assez étrange. Mais ce n'était pas le plus dérangeant. Non, c'était davantage son aura et le nom avec lequel il l'associait qui avait tendance à rendre Hedryan plus méfiant et mué par une sourde colère. Non que le vampire ait déjà été un modèle de fraternité, même avec sa propre espèce, mais à l'époque il faisait parti d'une escouade très efficace et directement sous les ordres de Raphaël. Du moins quant il daignait les rassembler pour une tâche précise. Le reste du temps Hedryan le passait à l'époque avec trois autres membres de son escouade qui en comportait quinze. Tous des enfants de Raphaël exclusivement. En ce temps là, Hedryan était un des plus jeunes du groupe et s'était lié d'amitié si l'on osait dire, avec quatre de ses aînés. Même sans l'ombre de Raphaël dans leur dos, il restait le plus souvent ensemble. Il fallait avouer qu'ils formaient un quatuor des plus efficaces. Qu'il s'agisse de nourriture, d'influence ou de pouvoirs. Ils se complétaient presque parfaitement, y compris au niveau des caractères ce qui comprenait la soif de carnage chez les espèces mortelles, profiter des plaisirs en tout genre, y compris les plus vils. Ils aimaient tout tester, sauf la destruction.

Malheureusement, lors d'une nuit fatidique où le plus jeune était allé "chasser" dans un village adjacent en compagnie de sa sœur, les trois restés dans la caverne qu'ils occupaient à ce moment là avaient été tués. Le nom de la créature était connu de ces contrées par la calamité d'argent. Les croyances voulaient qu'il s'agisse d'un drow particulièrement puissant.
C'est en revenant avec quelques créatures inférieures, un docile petit diner, qu'ils se rendirent compte de ce qu'il s'était passé en leur absence. C'était leur sang qui imbibait les murs, leur odeur putréfiée qui emplissait les lieux. Un seul des trois cadavres était en assez bon état pour permettre un rituel de vision du passé. La "sœur" aînée d'Hedryan avait tout vu, tout entendu et tout retranscrit à Hedryan avant de tenter de traquer la créature.

De son côté, Hedryan avait cherché à contacter Raphaël à la demande de sa sœur. Une tâche dont il comptait s'acquitter en vitesse afin de la rejoindre et de combattre à ses côtés. Une tâche qui avait condamnée son aînée à une mort sans aucun doute atroce. Raphaël avait refusé d'envoyer le reste de l'escouade dans ses parages et avait contraint Hedryan à abandonner sa sœur pour sortir de la "zone".

Un souvenir qui expliquait à lui seul son dégout pour son "père" et la colère qu'il éprouvait à chaque fois qu'il l'obligeait à quoi que ce soit. Il fallait dire que le petit groupe de cinq avait toujours été une épine dans le pieds de Raphaël : trop incontrôlables, trop violents, trop prompts à s'engager dans n'importe quelle bataille. Leur Père avait toujours considéré avoir libéré trop tôt les aînés d'Hedryan. Raison sans doute pour laquelle il le gardait enchainé à lui. Mais le vampire en question était persuadé qu'il finirait par trouver un moyen de se délier de lui.

Mais d'abord, il y avait autre chose à finir ici et malheureusement, Raphaël était "là" pour restreindre son ardeur. Le rire de l'elfe le ramena brutalement au moment présent. Celui-ci persistait donc à prétendre qu'il s'agissait de lui. Hedryan devait-il comprendre qu'en fait ce n'était pas un drow qui avait eu raison de ses frères ? Visiblement.
Quant à ses menaces, il n'avait pas tort quant au fait que la menace était plutôt venue de son clan jusqu'à présent. Mais ça n'enlevait rien à son envie de meurtre et ne lui donnait pas envie de se calmer non plus.

A la première requête de longues-oreilles, Raphaël avait répondu par la négative, ce qu'Hedryan avait retransmis à l'intéressé qui en avait visiblement été soulagé. Il fallait croire qu'il n'était pas totalement fou dans ce cas. Toutefois il finit par sortir un parchemin de son manteau, sous le regard d'Hedryan, prêt à lui sauter à la gorge, littéralement.
Ca aussi, l'elfe devait l'avoir perçu car il avait agit avec énormément de précautions et se mit à lire les mots qui s'étalaient devant lui.

Donc c'était bien Tumindil qui l'envoyait. Aux yeux d'Hedryan c'était le pire des deux hauts elfes. L'autre au moins savait apprécier un bon combat. Il écouta jusqu'au bout la requête de ces prétentieux tout en notant mentalement que le nom elfique de ce sale elfe était Cernunnos Oneiros. Il n’oublierait pas ce nom. D'ailleurs à son évocation, son nez s'était plissé d'un dégout qu'il ne chercha pas à voiler.

L'elfe lui tendit avec délicatesse une copie du parchemin. Hedryan le saisit et le rejeta derrière son épaule d'un air dédaigneux et sans lui avoir jeté le moindre coup d'oeil.

"Je me fous de qui t'envoie et de leur raison."

Son attitude avait parlé d'elle-même mais les mots avaient franchis ses lèvres avant qu'il n'ait pu les contenir, ce qu'il n'avait pas envie de faire soit dit en passant.
Bien que son regard serpentaire demeure incroyablement dur, ses lèvres se fendirent en un sourire condescendant.

"Immunité diplomatique ?"

Il lâcha un rire bref avant de reprendre, à contrecœur.

"Mais bien évidemment."

Il était contraint d'accepter au moins cela... puisque ça concordait avec ce que son père lui avait demandé. Hedryan faillit répliquer quelque chose à propos de la haute trahison. Quelque chose du style "comme si on en avait quelque chose à faire" mais ça serait revenu à avouer publiquement leur implication dans... un trop grand nombre d'affaires et il aurait été visiblement malvenu de déclarer une guerre civile avant l'évènement qui suivrait bientôt la libération de Drake. Car si les elfes étaient prêts à parlementer avec eux, c'était bien le signe que le vent tournait pour eux et qu'ils l'avaient sentis. cette seule pensée illuminait la nuit d'Hedryan.

"Mais tu devras traiter avec moi. Antoine ne s'abaissera pas à recevoir un diplomate de seconde zone. Toutefois, sois assuré que Raphaël écoutera avec attention et te répondra en temps et en heure si il en ressentait le besoin."

Bon sang ce qu'il pouvait détester les politesses et la politique. Certes quand il s'y mettait il était plutôt doué mais ce n'était pas dedans qu'il prenait son pieds. Hedryan allait menacer l'elfe pour qu'il se mette enfin à parler mais de nouveau la présence écrasante de Raphaël se fit sentir sous son crâne. Bien plus pressante que la fois précédente, Hedryan porta une main à son front. La pression s'effaça.
C'est bon, il avait compris le message. Pas trop de menaces, pas trop de violences, ou pas avant de savoir quelle était la teneur de leur marchandage en tout cas... Hedryan redressa la tête vers "l'invité".

"Raphaël écoute."

Comme un appel silencieux, la panthère et les deux chauve souris se remirent en mouvement et quitterent les lieux non sans un regard vers l'elfe et leur ainé. Visiblement Raphaël et/ou Antoine ne voulait pas qu'il y ait davanage de témoins de cette.. main tendue si l'on peut dire, et encore moins des témoins d'un éventuel accord si quelque chose de ce genre devait naître ici. Il y avait peu de chances en fait mais bon après tout les vampires sur vivaient aussi grâce à leur fourberie et ps seulement grâce à leurs pouvoirs.
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Jeu 19 Avr - 2:59
Mon interlocuteur n'était pas très coopératif pour s'entraider dans cette situation tendue diplomatique.

J'étais venu vers le clan que j'aimais le moins pour parlementer avec eux. Je réprimais ma colère du mieux que je pouvais, car ce peuple mort-vivant m'avait infligé des douleurs si profondes qu'elles n'étaient pas cicatrisé même après un siècle. Refermées, mais non guéries.

Je pouvais vaguement percevoir de la nostalgie, signe évident qu'il se rappelait un souvenir. Est-ce que ce Nosferatu me connaissait-il ? C'était fort possible. Erion-sama, je te déteste....

J'avais confié une copie au vampire. Il le balança en arrière sans prendre même connaissance de ce qui était marqué dessus.

Il me disait qu'Antoine n'allait pas s'abaisser à parler avec moi. Sage précaution. Surtout équiper comme je l'étais en mode Buffy. Je pourrais raser la moitié du quartier avant que les pontes me fassent mordre la poussière. Ou plutôt qu'il me morde jusqu'à ce que je devienne poussière. Ce qui n'était pas rassurant du tout.

Toutefois, il m'assura qu'Antoine écoutait. Le bras droit avait peut-être une connexion avec ce mastodonte.
Au moment où il m'annonçait de parler, je pus entendre et voir la panthère ainsi que les chauves-souris partirent, signe évident qu'un accord secret pourrait être tenu.


« Erion Tumindil m'envoie
Afin que vous fassiez un choix.
Une trêve, un accord, un marché,
Un objet rare en échange si vous acceptez.

Une preuve de bonne foi et de loyauté
Au trône, à la couronne et la régente cédée
Dans le cas contraire, suspicion et regard dirigé contre vous
De l'artefact Elfique, vous subirez le courroux.

Quand le tribut sera effectuée,
Alors seulement la pierre de votre glorieux aïeul vous sera rétribuée. »


J'étais contre bien sûr de marchander avec cette race. Mais c'était un ordre d'Erion-sama ET d'Aldaril. Non, qui pouvait imaginer de donner au clan Helmael la pierre d'âme contenant celle du plus puissant nosferatu qui sévissait bien avant Targatt : Vlad Tepes.


Pour ma part, je pensais autrement...

« Un message personnel uniquement
J'espère qu'Antoine a bien tout bien noté,
Car tout dépendra de vos activités.
Ne réveillez pas la Calamité d'Argent.

Et occident vos Siluam praeteriti pretium sanguinis. »
(Traduction: La Foret Noire va vous tuer pour payer le sang versé du passé)


À ce moment-là, je repensais à tout le mal que m'avaient fait les vampires.
Ils avaient détruit mon village.
Ils avaient démembré une de leur congénère que j'aimais.
Ils ont transformé mon cousin en un des leurs.
Ils ont fait de ma mère une esclave.
Ils avaient attenté à la vie de ma fille ; une unique sang-mêlé.
La haine que je pouvais ressentir pour eux était extrême.

À cet instant précis, je ne savais pas ce qui se passait, mais Hedryan pouvait voir la transformation quelques-uns de mes cheveux en blanc argenté. Effets bien connus chez les elfes de ce que nous, nous appelons hérésie. Les autres espèces appelaient cela la déchéance, car c'était un des premiers effets quand l'on devenait Drow. Ce symptôme seul prouvait ma grande haine envers ce peuple. Cependant même si c'est un des premiers symptômes, cela ne veut pas dire que j'étais irrécupérable.
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Sam 21 Avr - 20:19
Les yeux rouges d'Hedryan se plissèrent à l'évocation d'un objet. Qu'est ce qu'Erion pouvait bien avoir que leurs pères convoiteraient ? Bien qu'il ne le montre as, ou peu, c'était un grand intérêt qui venait de naitre chez lui. Attentif, il laissa l'assassin finir son discours.

Pour le vampire, pas des plus doués en diplomatie il fallait l'admettre, ce n'était pas très clair. Il proposait quoi en fait ? Que le clan Helmael se foute à genoux devant la Régente et les elfes, prête allégeance à ses culs bénis pour récupérer un objet quelconque et dans l'espoir que perdure leur "trêve" ? C'était ridicule. Et en plus ils devraient donner un objet en guise de leur bonne foi ? Personne n'irait s'abaisser de la sorte et surtout pas alors que les choses étaient sur le point de se mettre enfin en branle. Les vampires perdraient leur liberté et leur honneur pour préserver une paix déjà prêt à tomber depuis des années ?!

Hors de question. Hedryan n'imaginait pas Antoine ni Raphael s'abaisser à accepter une telle proposition. Ce n'était rien d'autre qu'une menace déguisée. Pour autant, le vampire n'avait pas dit mot et oreilles pointues avait donc conclut en parlant de la pierre d'un aïeul.
Quoi ?!

Tendit qu'Hedryan était attentif et dans l'attente de la réponse de son père, l'elfe reprit la parole pour lui faire part de son point de vue personnel. Une menace, réelle celle là. Et bien qu'il n'ait eu aucunement besoin d'une preuve supplémentaire, le blanc qui apparaissait dans ses cheveux traduisait de son sérieux dans l'intention.

Les yeux luisant d'une rage mal contenue, le vampire cessa de garder ses distances et franchit les quelques pas qui les séparaient l'un de l'autre. Sans sortir ses armes pour autant, il fut devant l'elfe en une fraction de seconde, le dominant par sa taille comme par sa carrure. Un sourire carnassier aux lèvres laissant voir ses canines proéminentes et ses yeux carmins plantés dans ceux de l'elfe, il prit la parole à son tour.

"Fais moi plaisir, déchu, attaques moi."

Il avait appuyé davantage sur le mot "déchu", une insulte comme une autre dans sa bouche. Il avait bien entendu parler d'elfe qui devenaient des drows mais n'avait Et nul doute que si la calamité se déchainait au lieu de coopérer, il serait rejeter par les siens.
Au-delà de ça, Hedryan était malgré tous les efforts qu'il faisait, un brin sanguin. Il avait tendance à réagir rapidement à la menace et ne pas la laisser passer. Bon, clairement le plus souvent c'était lui qui provoquait, et ça lui allait.

Il avait failli lui dire qu'il prônait la justice alors que c'était la nature qui avait fait les vampires ainsi : violents, ayant besoin de sang pour se sustenter. Contrairement à lui qui a sciemment décidé de tuer. Qui était le monstre ? Mais en fait peu importait et plus essentiel, jamais Hedryan ne ferait passer les vampires pour des victimes. C'était au-dessus de ses forces et pas vrai non plus car le plus souvent ils adoraient leur non-vie telle qu'elle était, à savoir y compris le fait de boire du sang.

Le vampire ne put toutefois s'empêcher de pencher la tête vers lui en reprenant la parole.

"Sois certain que je serai plus que ravi de te faire payer ta dette également."

Et oui, les vampires était féru de droit et de vendetta. Le sang appelait le sang. Il était donc normal qu'il cherche à se venger pour leurs morts. Pour lui faire clairement percevoir son intention, il déploya son aura de manière ostensiblement agressive. Pour autant, il se tenait prêt et s'attendait à n'importe quel mouvement ou attaque. Et dans le pire des cas, il mourrait et ça signerait l'entrée en guerre des elfes et des vampires. De son point de vue, le seul drame là-dedans c'était qu'il ne serait plus. Et encore, ce n'était pas dit. Il n'était pas si facile que ça à abattre.

Quelques instants plus tard son aura s'adoucit soudainement et ses yeux devinrent vides, dénués d'expression. Malgré l'apaisement de son aura, autre chose semblait émaner d'Hedryan, une puissance presque étrangère à lui, dissimulée et pourtant que l'on présageait nettement plus puissante. Finalement, des mots franchirent sa bouche. Si c'était la voix d'Hedryan, ce n'était pas ses mots.

"Pardonnez mon fils, il a le sang... chaud."

Un infime sourire germa sur les lèvres d'Hedryan à cette évocation, une blague entre vampires aisément compréhensible. C'était malheureusement le trait commun à la majorité des enfants de Raphaël : cette soif de sang et cette rage de conquérir, d'attaquer ou de répliquer en tout cas. Ce besoin de violence n'était pas retrouvé chez les enfants d'Antoine ou des autres anciens. L'intrus reprit.

"Je suis Raphaël d'Ainval et parle au nom d'Antoine et du clan. Nous avons entendu de votre proposition et allons en débattre. Nous vous donnerons notre réponse dans une heure au plus tard."

Sans attendre de réponse de sa part, il laissa de nouveau sa pleine conscience et liberté à son fils et le libéra de son emprise. Hedryan porta la main à sa tête, sourcils froncés. Il détestait vraiment ça. Mais au moins Raphaël lui avait paru d'accord avec la réponse qu'il avait formulé face aux menaces de cet elfe présomptueux. Sinon Hedryan l'aurait su. Raphaël n'était pas connu ni pour être loquace ni pour être magnanime et compréhensif. Après tout, dans le clan c'était lui le responsable des guerriers. Tendit que Raphaël prenait la plupart des décisions politiques. Il paraissait évident pour qui les connaissait un tant soit peu qu'Hedryan avait beaucoup prit de son créateur.

Un sourire germant de nouveau sur ses lèvres, le vampire désigna d'un signe de tête à la fois narquois et dédaigneux le bout de la rue, la sortie.

"Tu peux repartir, elfe, on t'enverra chercher quand ils auront pris une décision."

Il se serait adressé à un esclave sur le même ton.
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Dim 29 Avr - 11:51
Je pouvais sentir la curiosité de l'envoyé du clan Helmael pour l'objet que j'avais cité.

Cependant cette humeur changea rapidement en une forte envie de meurtre une fois de plus à l'évocation de ma menace. Ce n'était le fait qu'il s'approche de moi et qu'il ne connaisse pas la zone de confort qui me mit hors de moi. C'est l'insulte qui suivit. Il m'avait traité de déchu. Bien qu' en cet instant ce n'était que la vérité j'avais déjà réussi à revenir alors que ma transformation en drow était quasiment complète. Avec tout le chemîn que j'avais fait depuis me faire traité de "déchu" s'était comme insulté un vampire sur la lignée de son maître. Même s'ils naimaient pas leur maître, ils devront défendre l'honneur de celui-ci s'il est trainée dans la boue.
Pour mo trer que je ne me laissais pas faire, je décidais de déployer ma puissance magique et de transformer uniquement ma peau en écorce, sans faire pourtant un geste qui puisse montrer que jattaquais. Ce n'était que de la defense.
Je voulais montrer à ce tas de muscle qu'il  avait peut-être des gros bras mais que ma magie n'était pas à prendre à la légère.
Il me dit qu'il avait lui aussi une dette à régler avec moi. La tension était tellement tendu qu un affrontement semblait pouvoir démarrer à chaque instant.
Grace.a.mon pouvoir je ressentis une harmonie. Comme quelque chose qui était terriblement familier avec mon pouvoir.
Face à cet étrange sentiment qui semblait émaner de derrière moi, jarretais d'un seul coup ma montée de puissance magique en gardant mon écorce. Mon regard était soucieux et surpris.
Ce n'était pas possible!
Elle ne pouvait pas être là!

Une autre surprise eut lieu. Le nosferatu semblait ne plus être lui. Donc il était toujours attaché à un maître. Après des brèves excuses concernant le caractère fougueux de son flls, Raphaël  d Ainval me répondit qu'il réfléchirait durant l'heure à ma proposition.
Ayant affaire a.un représentant de clan meme.par intermédiaire je revint à ma forme normale.
Le chien reprit bientôt sa laisse et m ordonna de partir.
Je le regardais ave  mépriser dédain.
Je regardais dans la direction où j'avais capté . Je serrais les.poings a m'en faire blanchir les phalanges.puis je décidais malgré tout de tenter quelque chose. On voyait  bien qu'il m'en coûtait de demander cela.
《 attendez mon seigneur!
Si vous n'êtes pas impliqué dans les affaires du démon cruel
Vous... vous pouvez compter sur moi pour vous fournir repas exceptionnels
En échange d'une fa..faveur.
Dite le à votre Frère
Que si CETTE faveur viendrait à être rompu
Je détruirait personnellement votre repaire.
Quitte à finir mort maudit et déchu.》


Sur ces paroles de menaces je montrais ce qu'il y avait en dessous de mon manteau.
De l'essence de plante inflammable ainsi qu'une arbalète et carreaux enchanté de sort de lumière. Un arsenal capable de mettre à exécution mes menaces. Sous ces paroles lourdes de poids, je fis une brève révérence.
j'utilisais ensuite ma vitesse pour revenir dans un coin du quartier moins enclin à me dépecer vivant.
Je fis grandir un arbre pour montrer ma localisation.
Advienne que pourra.
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Mer 2 Mai - 14:27
La situation semblait pouvoir dégénérer d'un instant à l'autre et en fait Hedryan commençait à se dire que ce ne serait pas mal qu'ils en finissent maintenant. Ca pourrait éviter de se coltiner en alliés potentiels ces amoureux des feuilles. Cernunnos en réponse déploya lui aussi son aura et sa peau se mit à changer.

Ok... D'après ce qu'il pouvait ressentir, si il y avait un combat entre eux ce serait chaud. Peu de chances que l'un ou l'autre en sorte indemne sans doute. Mais il ne fallait présumer de rien. Hedryan avait plus de cordes à son arc que sa sauvagerie naturelle le laissait penser. On le prenait pour un musclor, une image qu'il cultivait. Mais ils auraient tort de le sous-estimer. Il n’était pas arrive aussi vieux sans quelques atouts et n'était pas du genre à éviter le danger, sauf en cas de nécessité car malgré tout il n'avait rien de suicidaire.

Mais dans l'état actuel des choses on pourrait en toute logique se poser la question car de toute évidence et ce qui concernait strictement l'aura émise, Cernunnos semblait avoir l'avantage.

Alors que la tension était à son comble, le père d'Hedryan pris totalement le dessus sur lui et parla au nom du clan, informant l'émissaire qu'ils avaient besoin d'une heure pour prendre leur décision.

Hedryan retrouva son corps et ses esprits, pestant intérieurement contre cette manie que Raphaël avait de ne pas vouloir lui octroyer sa liberté, mais en plus de prendre le contrôle sans lui laisser la moindre parcelle d'intimité si l'on osait dire.

Alors que le vampire tentait de faire déguerpir l'elfe, ce dernier finit malgré tout par proposer une "carotte" ou un dédommagement dirait-on pour rester poli, supplémentaire afin d'ajouter à l'offre de ses maîtres.

A l'idée qu'il puisse planter ses crocs dans ce cou délicat, les yeux d'Hedryan se mirent à luire davantage, l'envie et le soif étant clairement présentes. Se repaitre d'un ennemi ancestral ? Le comble du bonheur. Et ça permettrait enfin de mettre un nom sur l'odeur étrange qu'il émettait, pas complètement elfique.

Les menaces qui suivirent n'avaient en fait que peu d'impact puisqu'il avait été très clair sur ce qu'il aimerait faire au clan. Toutefois, les vampires présents, Raphaël et Hedryan, en prirent note. Les pensées de son père s'évanouirent, laissant de nouveau Hedryan seul avec lui-même. Enfin.

"Il en a pris note." Fut sa seule réponse. Il laissa l'elfe repartir.

De son côté l'attente ne fut pas des plus longues. Bien avant que l'heure n'arrive à son terme, un nouveau né vint lui remettre un parchemin scellé du sceau d'Antoine.
On l'informait aussi qu'ils acceptaient les termes du contrat.

Encore une fois c'était à Hedryan qu'il incombait d'aller prévenir l'émissaire. Se fiant à l'arbre qui avait poussé et dont il voyait la cime, il parvint quelques minutes plus tard à l'endroit où se trouvait Cernunnos.

A contre cœur, il se pointa devant l'elfe et lui tendit le parchemin magiquement scellé.

"La requête est acceptée en vos termes soit très précisément les suivants : Le clan Helmael s'engage, à travers la personne d'Antoine d'Ainval, à n'attaquer ni la Régence ni les elfes comme d'ailleurs l'ensemble du Petit-peuple. En échange de quoi le clan récupèrera la relique de son ancêtre. En guise de bonne fois, vous trouverez au bas du parchemin, les indications menant à un ancien sanctuaire elfique. Intacte."

Il ne faisait que répéter ce qu'on lui avait commandé et avec bien peu d’enthousiasme comme cela se voyait. Toutefois, si il y avait bien un sanctuaire préservé, les reliques elfiques d'antan pourraient valoir des milliers de pièces d'or. Il n'avait que faire d'un surplus d'argent puisqu'il vivait déjà comme il l'entendait, ce n'était donc pas pour élever son niveau de vie mais bien pour payer un alchimiste et un érudit afin qu'ils trouvent un moyen de couper le cordon invisible qui le liait à son créateur.

Toutefois, cela l'obligerait à coiffer les elfes au poteau et à doubler d'une certaine manière son propre clan. D'ailleurs, pourquoi diable n'avaient pas piller ce sanctuaire ? Etait-il soumis à un sort qui empêchait les non-vivants d'entrer ? C'était bien possible. Mais ça pourrait se régler vite si ce n'était que cela.

Revenant à Cernunnos, il tendit sa main libre, paume ouverte vers lui pour l'inviter à parler.

"Maintenant que c'est réglé, quelle était donc cette faveur dont vous souhaitiez nous faire part ?"

Il avait hâte de savoir ce qui pouvait être aussi important qu'il se mette en position si... désavantageuse et pire, qu'il promette d’amener de pauvres âmes à eux lui censé apprécier et respecter toute vie ?
Hedryan reprit, les yeux luisants de plaisir à l'idée de ce qui allait suivre.

"Quant aux repas que vous proposez, nous ne pouvons vous laisser nous les fournir, c'est contraire à notre loi."

Il marqua une courte pause le temps qu'il intègre ce qu'il venait de dire, et continua sur le même ton faussement poli et courtois mais infiniment présomptueux.

"Comprenez bien que nous devons respecter les lois de la cité et notre organisation interne est ce qui le garantit. Vous êtes extérieur à notre clan et par conséquent, votre contre partie est refusée. En revanche, nous serions prêts à accepter que vous fournissiez de votre propre sang."

De nouveau une pause. Les yeux du vampire se plissèrent alors qu'il souriait à demi.

"Alors, votre réponse ?"
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Sam 5 Mai - 11:01
Je m'étais lancé dans une tentative pour convaincre Antoine d'Ainval concernant un marché des plus risqués. Ce marché-là n'était pas pour les elfes. Il était pour moi. Pour moi et pour l'être auquel je tenais plus qu'à ma propre vie.

Tout ce que j'obtins fut comme réponse ' 'il a pris note. '' Très encourageant n'est-ce pas ? Si ce que j'avais ressenti était correct, la personne qui m'était précieuse allait bientôt arriver à Targatt. J'avais tout fait pour me cacher de cette personne. Les représailles pouvaient être très graves surtout si on apprenait que cette personne était liée à moi et que j'y accordais de l'importance.

J'attendais que l'heure passe avec inquiétude. Finalement, contrairement à ce que je redoutais, j'avais réussi à me contrôler et broyer dans mes racines ce vampire. Mais vu comme la nature des événements s'étaient dérouler, je ne suis pas sûr que je puisse m'en féliciter. Après tout, l' '' Hérésie '' était revenue comme une maladie qui devient plus forte après être soignée.

J'entendis un bruit, puis une silhouette se mouvoir vers moi. Il me tendit un parchemin. L'envoyé nosferatu, toujours le même pour mon plus grand plaisir, annonça que la requête avait été acceptée dans les termes précis étant que le Clan Helmel n'allait pas s'en prendre ni à la Régence, ni aux elfes, ni à l'ensemble du Petit-peuple. Le tribut des suceurs de sang n'était rien d'autres qu'un ancien sanctuaire elfique intact. Quoi ? Intact ! Voilà qui semblait intéressant. Pour ma part, je me sentais blasphématoire quant à ma présence dans les lieux sacrés, vu la maladie que je couvais...
Ce sanctuaire pouvait regorger de choses comme un artefact, des objets enchantés, des livres précieux datant d'une époque révolu où des sorts si anciens qu'ils avaient été oubliés des mémoires des immortels. Ce qui était troublant s'était que les vampires n'ont rien contre un peu d'or, et même si le sanctuaire en question était protégé de façon magique, les sorts pouvaient être dissipés. Ce que la magie a fait, la magie peut le défaire.


Horus, mon faucon vint vers nous après que je l'eusse appelé par la pensée. Vu que le rapace était mon familier, je pouvais le commander rien qu'avec une pensée, même si cela ressemblait plus à un lien magique qu'un commandement.

Je ne pris pas le parchemin. Pas tant que je n'avais pas l'objet que je leur avais promis. Prendre le parchemin alors que je ne leur donnais pas tout de suite la pierre d'âme serait considérer comme extrêmement offensant et pourrait être pris pour une duperie. J'inscrivais sur un bout de parchemin m'appartenant la réponse des vampires et envoyait Horus porter le message à Erion-sama.


«  Il va falloir attendre un peu
Que mon seigneur réfléchisse à votre proposition
Je ne prendrais le parchemin qu'une fois la pierre d'âme en ce lieu.
Pour MA part une bonne transaction  »



Le message vampire semblait très intéressé par la faveur que je voulais de leur part pour que j'accepte de me compromettre à ce point. Je ne pense pas vraiment me mettre en difficulté vu ce que j'allais proposer. 
Le nosferatu arrêta nette ma transaction pour dire que je ne pouvais pas les fournir en nourriture puisque c'était contre la loi. En effet, donner des personnes vivantes à manger aux vampires était considéré comme un meurtre. Seulement, j'avais une autre idée en tête. Ils n'étaient cependant pas contre que je les fournisse avec mon propre sang. Je n'allais bien entendu pas leur donner des habitants de la Cité-mage, ce serait criminel. De plus, j'allais leur donner mon sang sans qu'il me morde ne serait-ce qu'une seule fois. Donc, tout était bon, enfin normalement.



«  Un de mes pouvoirs profane est de contrôler la nature
Je peux créer un ou plusieurs être-plante, une copie à ma mesure.
Le sang de ce '' clone '' vous renforcera
Cependant, ma sève au lever du jour vous intoxiquera.
Trouvez le bon remède comme antidote, je vais devoir.
Un peu de temps pour expérimenter avant la première commande à prévoir.
Une pépinière pour vous, j'élèverais
Cinq de mes '' fruits '' par mois vous fournirais. »


Voilà ce que je leur proposais. Je leur garantissais une nourriture très nutritive et qui les renforceraient. Cinq fruits par mois me semblaient raisonnables. J'allais devoir fournir de l'énergie pour créer ces fruits. Tout en gardant de l'énergie pour vivre normalement. Un fruit par semaine me semblait un bon compromis. Même si le nid des Helmael comptait nombre de vampires, je supposais que cette nourriture de choix allait aller à l'élite du clan.

«  En échange, vous aller devoir protéger,
Une personne qui sous peu va arriver
Étant une des vôtres, votre clan, elle voudra intégrer
Aucun lien, esclavage d'aucune sorte tolérer
La vérité de ces gênes en quête, elle est allée
Le fait de notre parenté à ma fille vous allez devoir lui caché. 
Le marché commencera quand dans la cité, elle sera entrée.»


Je laissais ingérer ces informations. Elles étaient vraies, à demi-vraies exactement, puisque ma fille n'était pas une vampire pure souche, ni un transformé. Elle était née grâce à mon pouvoir. La femme que j'aimais à l'époque voulait avoir un enfant et j'avais réalisé l'impossible pour elle. 

C'était pendant la longue période sombre, où l'Hérésie était en bonne voie de me transformer en Drow, que j'avais rencontré une jeune vampire – à peine cent cinquante ans. À ma grande surprise, je suis tombé sous son charme et nous nous étions aimé pendant six longues années. À notre cinquième année de rencontre, elle voulait avoir un enfant, mais étant un vampire, elle ne pouvait plus procréer. C'est là que j'eus l'idée de réaliser son rêve et de créer un miracle. J'étais parti sur la même base que mes '' fruits '' mais en l'intégrant en elle, comme si elle portait un enfant. Au départ, cela avait commencé à bien fonctionner, mais rapidement la graine avait voulu des nutriments pour grandir et ma bien-aimée devait se nourrir de plus d'humains pour subvenir aux besoins essentiels. L'énergie nécessaire à faire éclore cette graine n'était bien entendu pas simplement des besoins organiques, mais aussi magiques. Pendant la gestation exceptionelle de treize mois, le premier hybride elfe - dryade - semi - vampire était né. 
Son clan avait eu vent de notre liaison secrète et décida de la détruire. C'est-à-dire de la démembrer puis hypnotisé des humains pour faire brûler ces restes. Après tout, cette femme sortait avec la Calamité d'Argent. J'étais en quelque sorte l'ennemi public numéro UN des nosferatus de la région en ce temps-là.
Pour protéger le bébé, je décidais de le confier à un couple de confiance d'humains. Très peu avaient confiance en moi, en ce temps-là, mais je les avais sauvées d'une rixe mené par des vampires.


Tout en poursuivant la vengeance pour mon village et la femme que j'aimais, je gardais un œil sur l'enfant de notre union en faisant le voyage pour la voir de loin et savoir comment elle allait. Je remarquais après quelques années que ces capacités se rapprochaient plus de sa mère que de moi. Comme hypothèse, je ne pouvais que supposer que puisque la graine était dans le ventre de la femme que j'avais aimé, la graine avait prit, sans que nous le sachions, les caractéristiques des vampires.
Ma fille avait donc acquis une agilité, une force et une résistance propre aux nosferatus. J'avais également pu observer que la lumière du soleil ne la gênait pas, loin de là. Elle semblait d'autant plus forte que le zénith approchait. Mon sang était certainement pour quelque chose. Elle avait cependant pris de sa mère sur l'attrait du sang, même si elle pouvait se contenter d'animaux.

Voyant qu'elle pourrait vite découvrir que j'allais la voir régulièrement, je préférais partir. L'amour de ma fille avait commencé le processus de guérison de l'Hérésie et je rencontrais peu après mon père druide.

C'est à ce moment qu'Horus revint charger d'un petit sac avec un mot à l'intérieur. Je le lisais et voyant qu'il était adressé à Antoine d'Ainval, je le lisais à voix haute.


« Moi, Erion Tumindil, accepte l'accord avec les termes suivants : 
-pas d'attaque contre la régence en place
-pas d'attaque contre les elfes et le petit-peuple
-pas d'attaque visant à déstabiliser la régence en place

La pierre d'âme de votre ancêtre Vlad Tepes a été imprégnée de magie divine de Vérité afin que ce marché ne puisse être caduc. Nous vous transmettons, moi et le conseil du petit-peuple, nos remerciements pour la rapidité de votre grande sagesse ainsi que le tribut offert.

Je vous prie d'accepter mes amples respects, vos seigneuries, Raphael et Antoine d'Ainval.

Erion Tumindil »


C'était finement bien joué de notre Haut Prête Erion-sama. En enchantant, la pierre d'âme de la Vérité divine, le marché n'allait pas pouvoir être rompu sous peine de détruire la pierre. Si d'aventure les vampires voulaient dissiper la Vérité divine, ils feront aussi disparaître le sceau qui retient l'âme de leur ancêtre, la perdant à jamais.

Erion-sama avait rajouté une troisième close dans le contrat visant à protéger la régente d'un possible complot. Si les nosferatus n'attaquaient pas la régente eux-mêmes ils n'auraient pas eu à subir de revers. Cependant, puisque cette clause avait rajouté, il pouvait protéger un peu plus la régente.... À moins que des vampires isolés ne décident d'enfreindre par eux-mêmes et sans l'accord du clan le marché en place. Mais si de telles mesures étaient prises par une poignée d'individus, la faute ne pourrait être rejetée sur les hauts dignitaires comme Antoine et Raphael d'Ainval. Les inconscients seraient alors considérés comme hors-la-loi et la pierre d'âme serait intacte.

Je m'avançais tout en tendant un bras paume ouverte pour recevoir le parchemin, l'autre bras tendait la pierre d'âme.

C'était le moment le plus tendu du marché diplomatique.
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Mar 15 Mai - 15:01
Hedryan était donc retourné auprès des siens le temps d'avoir une réponse claire à donner à ces empaffés d'oreilles pointues. Elle tarda moins que prévu et on lui tendit finalement un parchemin et demanda d'apprendre les quelques mots constituant leur réponse. Ce qu'il fit à contre cœur. Jouer les boniches et messagers n'était pas vraiment son délire. Et ça commençait à l'échauffer un peu. Pour se consoler, il se rappeler que c'était la dernière ligne droit et que ce serait bientôt fini. Il pourrait ensuite vaquer à ses propres occupations.

Parvenant devant le déchu, il lui fit part des quelques morts et tendit le parchemin... qu'il ne saisit pas. D'après ses dires, il s'y refuserait tant qu'il n'avait pas la réponse de ses supérieurs. Hedryan lâcha un soupire résigné. Soit, il attendrait. En attendant et pour passer le temps, autant revenir à un sujet plus... amusant. De son point de vue du moins : le service qu'il leur avait demandé et la perspective de donner son sang à ses ennemis.

Le vampire faisait en sorte de rester ouvert à toute proposition tout en lui indiquant qu'ils refuseraient que d'autres que lui ne donnent leur sang pour une service que lui seul réclamait. Hedryan avait pensé sa ruse parfaite mais visiblement, longues-oreilles avait de la ressource. Il lui proposait... quoi au juste ? Est ce qu'il comprenait bien ?
Des enfants. Ses enfants ? Non. Des fruits, des clones ? C'était trop bizarre. D'autant qu'il admettait lui-même que leur, comment disait-il ? leur sève pouvait les intoxiquer ? Certes ce serait nourrissant mais il leur faudrait d'abord trouver un antidote ? Et puis quoi encore ? Hedryan était sans doute un gros rabat joie et assez...impatient parfois, mais si ça ne tenait qu'à lui, jamais il n'accepterait ce marché.

Quoi qu'il y réfléchit plus sérieusement une fois qu'il appris quelques éléments de plus : Une vampire qui voudrait intégrer le clan et qui arriverait bientôt en ville ? Mais le plus important était qu'il s'était caché d'elle et qu'ils avaient une fille. Comment était-ce possible ? Une procréation de la sorte n'avait rien de naturel. Peut-être serait-il intéressant d'en apprendre davantage. Si on pouvait créer des vampires, ou des hybrides, quelle que soit cette chose qu'il appelait "fille" alors il serait bon d'en savoir plus.

"Aucun marché de la sorte ne sera honoré tant que nous n'aurons pas une contrepartie... fiable. Si votre dulcinée devait arriver avant que vous nous fournissiez un sang non nocif et au contraire très nourrissant, nous ne saurions vous garantir ni sa sécurité ni rien d'autre la concernant."

Fort heureusement, un faucon finit par bientôt apporter la réponse de leur première préoccupation. La réponse était... positive. Toutefois, quelque chose le gênait. Ça se compliquait quelques peu. D'un côté Antoine et Raphaël avaient bien donné leur accord, de l'autre, les elfes venaient d'ajouter une close. Une qui ne lui convenait absolument pas car ça remettrait en question leur engagement pour disons... la suite des évènements. Hedryan n'en montra rien et écouta simplement la suite quoi qu'en continuant de bouillir intérieurement.

Mais pour qui se prenaient-ils ces pseudo immortels. Croyaient-ils vraiment que le clan Helmael et les pontes à sa tête ne se rendraient pas compte de cette supercherie ? Si ça ne tenait qu'à Hedryan, il aurait simplement sauter à la gorge de Cernunnos. Il n'en fit rien, le laissant finir. Il y avait pire que ce dernier terme. Il y avait la pierre d'âme imbibée de magie de Vérité. Là c'était définitivement... compromis.
Cernunnos tendait les mains, se proposant de donner et tout à la fois de prendre sa partie.

Hedryan ne bougea pas.

"Nous ne saurions accepter que vous enchantiez un objet ayant un telle valeur à nos yeux. Ou peut-être souhaitez-vous qu'on appose des sorts de scrutation et de déflagration à rebours sur votre sanctuaire, de sorte à s'assurer qu'au moindre de nos caprices votre terre ancestrale ne tombe en cendres."

L'apposition d'une telle magie n'était pas le signe d'une quelconque confiance, mais au contraire, le signe d'une défiance ouverte. Comment dès lors tenter de faire naître un quelconque accord ?

"Le clan était ouvert à votre proposition initiale et comptait, par le biais de notre présent, générer peut-être un début d'amitié, ou tout du moins la confiance minimale requise. Or visiblement, soit vous vous prenez pour meilleurs que nous, soit nous prenez pour des fous. Vous vous permettez d'ajouter des closes non négociées et un sort non accepté. Nous souhaitons tous des garanties que nous ne saurions obtenir par de telles méthodes."

Finalement, peut-être était-il plus doué que prévu pour négocier. Bien qu'il déteste ça. En tout cas, il se ferait un plaisir de tenter de tirer cela au clair et si possible de négocier à la baisse histoire de privilégier quelque peu leurs futures actions. Quoi qu'un autre côté, il n'était pas sur que ses "pères" se soucient de passer éventuellement pour des traitres. N'est ce pas ainsi qu'ils avaient pris le pouvoir à l'origine ?
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Jeu 21 Juin - 4:23
Le vampire ne semblait pas content du tout du marché que javais proposé. Il semblait cependant intrigué par mes clones et par....ma fille.
C'est vrai que peu de personne savait qu'elle était unique en son genre. Pays que cela l'intéresseautant cela etzit suspicieux. Surtout de ka manière dans il avait réagi.

Revenons au sang. Je ne m'étais pas fait rouler comme le premier idiot à finir en dîner régulier. Enfin pas cette fois ci.


Flashback
J'étais menotté. Je ne pouvais plus utiliser mes pouvoirs. Emprisonné dans un cachot. J'avais mal. J'avais faim.
Je savais ce qu'il allait se passer. Tout mon village avait sans doute reçu le même châtiment.
Être pressé comme un agrume afin de récolte tout le sang pour ces messieurs. A moins qu'ils ne me mordent tous en même temps ?
Pour mon plus grand malheur se fut le deuxième choix.
Une fois qu'ils setaient  détectés de leur repas dont ke plaisir exceptionnel avait été d'un goût rare et exquis. Ils avaient décides de me garder vivant. Ainsi le poison inoculé par leurs crocs s'étaient infiltré en moi.tandis que j'étais en anémie. Je pouvais ressentir que dehors, le soleil était levé . Le nid dormait à poing fermés. Devant ma prison le garde venait de boire un verre d hémoglobine. Étant le dernier à être passé sur la table, il avait dû récolter un échantillon.
Je vis ce garde se tenir la gorge xomme s'il étouffait. Puis des particules de lumière semblaient sortir de lui. Il brûla ainsi devant les yeux. Réduit en cendre. Laissant effets personnels, vêtements et clefs.
Je jetais mes dernières forces afin de saisir le trousseau. Par je ne sais quel miracle je parviens à m'échapper du nuit où plusieurs tas de cendres étaient sur mon passage.
Je sortais libre. Affaibli. Mais libre.
Je compris autre chose ce jour là. Mon sang était nocif pour les vampires.
Ce jour là je ne fis pas attention à la couleur de certain de mes cheveux.
Certains étaient devenus blancs.
Ma croisade allait pouvoir commencer.
Fin du Flashback

Hedryan semblait réticent par rapport à mes clones. Rien de plus normal plus que je leur avais dit qu'il était empoisonné.
Cependant il ne voulait pas du marché même en sachant que ballast faire des recherches pour l'antidote. Même si je connaissais l'ingrédient anti poison. Il  le fallait à tout pris ce marché. Ka sécurité de la fille en dépendait.

《Je vous jure que je tiendrais parole sur mon honneur
Quitté à m'arracher moi même mon coeur
Sans ce contrat vous vous feriez un ennemi redoutable
Jugeant au moindre crime coupable.
Dont pourrait subir la fille
Juge et bourreau contre votre famille.》


Ce fut peu après cela que Horus revint muni du parchemin et de la pierre d'âme.
J'avais lu l'intitulé. Enfin lu... on ne pouvait pas dire vraiment cela puisque javais ajouté quelque élément à ma sauce.
La réaction cependant fut bien plus surprenante et informatrice que prévu.
Il allait falloir remettre les choses en place. Tout cela à cause de mon  orgueil. Je n'avais pas apprécié la manière dont il avait balancé ce que je lui avais donné plus tôt.
Je lui balancais alors sans scrupules les ordres exacts de mon seigneur.

《La vérité Divine à ne pas prendre a la légère
Contrat magique liant les deux parties.
Dans une transaction à ne pas faire
Croire tout qui ne contraint pas
Relisez et on verra
Si Erion-sama a menti
Intéressante cependante était votre réaction traître


Il avait mal jouer ses cartes. En dévoilant ainsi qu'il était contre la dernière close que javais moi même mentionné, il avait tout seul dévoilé la vérité sur les intentions de son clan ou de lui même.
Javais bien entendu appuyer le dernier mot afin qu'il comprenne que je savais à présent la vérité.
Après cela , le toutou nosferatu avait été bien docile comme s'il n'était pas lui même. Les têtes pensantes étaient de nouveau aux rêves afin qu'ils ne se compromettent plus encore.
Ils accepterrent sans rien dire le marché officiel. Quant à ma transaction ils verraient à l'arrivée de ce nouveau membre. Ils semblaient cependant très intéressé par min deal. De sang de qualité supérieur qui renforce les vampires. Cela pouvait devenir une arme à leur yeux. Une attaque vampire le jour serait en effet très surprenant.
Je repartais donc avec la carte de lanxyen sanctuaire elfe.
Je me fichais de leur magouille tant que la sécurité de la fille était en place.
J'allais devoir peut être même faire un contrat de sang avec eux. Misère. Qu'est ce que je ne ferais pas pour ka fille bien aimé?


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Dim 1 Juil - 11:26
Hedryan n'avait pas accepté le marché. Ou plutôt, il était réticent. Il fallait dire que l'ont faisait ce qu'on voulait avec des clones, et la Calamité savait être imaginative quand il s'agissait de tuer les siens. Ce ft une des raisons de la méfiance d'Hedryan, même si il reconnaissait que l'odeur même de Cernunnos lui-même était à lui seul un appel au meurtre, ou à la gourmandise en tout cas.

L'elfe se mit à le menacer ou peut-être était-ce sa manière de supplier ? Dans tous les cas il semblait vraiment tenir à ce marché concernant sa fille. Une autre raison pour la tenir à l’œil. Et lui avec bien évidemment. Les yeux toujours rouges du vampire lorgnèrent une seconde la jugulaire de l'elfe qui gonflait sur le même tempo que ses battements de cœur.

Avec ou sans ce contrat, pour Hedryan, Cernunnos resterait un ennemi potentiel. Et il était quasiment certain qu'il en serait de même pour ce dernier à son encontre. D'un autre côté, avoir sa fille à porter de main au cas où pourrait être un avantage certain pour le garder lui sous contrôle. Ou faire pression en cas de besoin. On ne savait jamais. Un drow en devenir pourrait leur être utile de temps en temps.

Le vampire considéra une seconde l'hybride et finit par acquiescer en faisant un pas vers Cernunnos, davantage pour lui montrer qu'il ne craignait pas devenir son ennemie que pour autre chose.

"Soit. Elle aura ma protection... Dès que tu fourniras des clones non empoisonnés."

Il parlait en son nom propre au moins pour le temps que tout soit mis en place. Par la suite, si ces clones respectaient leur part, le clan Helmael prendrait sans doute le relai.
Si sa fille arrivait avant, il y aurait un laps de temps durant lequel elle n’aurait aucune protection. A lui de faire les efforts requis pour fournir rapidement un met de choix.

Son sale piaf arriva peu après en tenant un parchemin que Cernunnos lui balança d'une manière similaire à celle dont Hedryan s'était disons, débarrassé du précédent. Le vampire ne réprima pas le rictus amusé qui déforma ses lèvres.

Il avait cependant assez mal joué au final en n'acceptant pas la dernière close. Et l'elfe avait été malheureusement assez intelligent pour le remarquer comme il le lui fit comprendre en l'affublant du surnom de traitre. Le vampire inclina la tête sur le côté avec un sourire provocateur.

"Pas encore." Murmura-t-il tout en sachant pertinemment que son interlocuteur aurait entendu son propos.

Il n'eut pas le loisir d'en dire plus car son créateur prit une nouvelle fois son contrôle afin d'éviter d'autres bévues et il s'empressa d'accepter le contrat. Une fois les échanges convenus effectués, les émissaires se séparèrent. Hedryan cependant ne récupéra le contrôle de son corps qu'une fois revenu au palais pourpre. Mais pas n'importe où dans le palais, devant Antoine et Raphaël.

"Assieds toi, enfant." Lui intima Antoine.

Bon sang, il allait encore se prendre un savon. Sans un mot, il obtempéra. Le parchemin était déjà posé sur un guéridon dans un coin de la pièce comme l'aurait été n'importe quel autre parchemin. On se serait attendu à un meilleur traitement pour une alliance telle qu'elle venait d'être signée mais ce n'était de toute évidence pas le cas.

"Une fois de plus, tu t'es montré nuisible en dévoilant à un ennemi que nous n'étions pas prêts à accepter toutes leurs clauses."

Hedryan ouvrit la bouche pour répliquer mais Raphael l'empêcha de parler d'un simple geste.

"Remplis la prochaine mission que nous te confierons et tu te seras racheté à nos yeux."

Un sourire malsain étira les lèvres d'Antoine, dévoilant ses crocs. Il se mit à lui expliquer la manœuvre. Au fur et à mesure, les yeux de "l'enfant" s'agrandirent. C'était quoi ce délire ? Ils n'avaient aucune chance. Surtout si il n'était entouré que de jeunes ou presque.
Il put enfin répliquer. Raphaël balaya ses doutes en une phrase : un démon les aiderait.

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