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Infortunée rencontre [ft Lomac] (TERMINÉ)

 ::  :: Quartier Vodrel :: "La déroute du Rhum" - Taverne Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Anonymous
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Mar 5 Juin - 15:38
Eryn se faisait un devoir d'aller régulièrement dans les tavernes. D'abord pour s'amuser, ce qui comprenait des choses du genre jouer aux cartes ou aux dés, parier, danser, flirter bref, faire ce qu'elle voulait et d'autre part, parce qu'elle repérait parfois des personnes de talents et les invitait à faire de petites représentations lors des fêtes qu'elle organisait parfois. C'était un bon moyen de les faire connaitre par les plus riches et donc qu'ils se fassent un nom et en même temps, elle négociait pour les avoir à bas prix lors de ces premières présentations.
Et puis quand on peut joindre l'utile à l'agréable n'était-ce pas parfait ?!

C'était donc pour toutes ces raisons qu'elle se retrouvait en cette chaude soirée de printemps à commander une pinte et deux verres d'ambroisie pour elle et ses deux amies. La soirée se passait bien, et même très bien, un troubadour mettait de l'ambiance et tout le monde était d'humeur plutôt bon enfant. En même temps ce n'était que le début de soirée. Les jeux pleuvaient, de même que les rires.

Il n'y avait que trois tables qui ne paraissaient du tout s'amuser, ils étaient tous des plus sérieux et se dévisageaient les uns les autres de façon très étrange. Le patron de la taverne lui avait gentiment fait comprendre de ne pas s'approcher et avait peut-être mentionné une histoire de trafic quelconque. Eryn s'en moquait totalement.

Elle pariait en lançant des runes... Et venait de gagner ce qui rendit grognon les deux moins chanceux. Ses amies se mirent à glousser de plus belle tendit que la blonde lançait un clin d'oeil aux perdants ponctué d'un "il faut croire que la beauté attire la chance."
Oui, elle venait de leur sous-entendre qu'en plus d'être malchanceux, ils étaient moches, ce qui n'était pas entièrement faux il fallait l'avouer.

Finalement, une de ses accompagnatrice les laissa. ses parents étaient presque aussi chiants que les Bones, et c'était dire puisqu'ils refusaient catégoriquement que leur petite princesse ne sorte dans ce genre d'endroits, même accompagnée. Eryn s'était donc rabattue vers ses choix n°2 et 3 en terme de "connaissances sympathiques avec lesquelles faire la fête". Oui, elle avait tendance a vite classer les gens dans des cases et ne les en sortir qu'en cas de besoin, comme c'était le cas ce soir.

Sa deuxième amie partie quant à elle une fois la nuit complètement tombée et totalement saoule. Eryn paya gracieusement quelques gamins qui trainaient encore devant pour qu'ils l'escortent jusqu'à chez elle. Ils savaient dissuader les personnes les plus... persistantes de les suivre grâce notamment à des jets de pierres, de boue et de tout ce qui leur tombait sous la main de plus ou moins dégoutant.

De son côté Eryn comptait bien profiter encore un peu de sa soirée, d'ailleurs elle venait de se faire offrir un verre par un inconnu. Elle n'était pas dépaysée, ça lui arrivait souvent, elle le remercia en lui adressant un sourire et en prenant une longue gorgée.
Elle avait beau savoir s'amuser et profiter, elle détestait toutefois perdre le contrôle et s'arrêtait donc, en ce qui concernait les alcools, dès que sa tête tournait trop pour qu'elle mette dans le mille au jeu de lance-couteaux. Et c'était justement le bon moment pour arrêter car elle venait de manquer la cible et le couteau était allé se planter dans le manteau d'un des convives, à l'une des tables les moins souriantes qui lui avait été donné de voir dans toute sa vie. Le manteau était celui d'un homme au visage dur. Etait-il aussi dur avant que le couteau de le manque de peu ? Aucune idée !

Elle s'avança vers lui et tendit la main pour récupérer le couteau profondément planté dans le manteau et dans la chaise qu'il y avait dessous.

"Quelle chance, un peu plus et j'aurai du devenir fugitive."

Lança-t-elle en claironnant, sans vraiment se rendre compte qu'elle l'aurait tué.
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Anonymous
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Mar 5 Juin - 21:02
Quelle foutue journée !

Une bande rivale nous avait chouravé notre butin, alors qu'on l'avait piqué aux Asariah. Enfin, JE l'avais piqué. Les autres avaient servi de diversion et de guets. J'aurais bien pu m'occuper de cette besogne tout seul, mais mon « chef » avait insisté pour que je sois accompagné. Maudit frère, un jour, j'aurais ta peau. 

Voilà ce que c'est que de faire confiance à quelqu'un. Tu te fais toujours avoir. Pourquoi je voulais étrangler cette petite merde de chef ? 
C'est lui qui m'avait dit de confier notre « trouvaille » à son bras droit. Ce triple idiot pas plus futé qu'un gland a su trouver le moyen de se faire plumer comme le premier pigeon venu.
J'te promets, y'a des gens seraient mieux morts que vivants. Ce gars-là en faisait parti.

Je fis mon enquête sur cette bande rivale. Histoire de leur rendre une visite. En premier lieu, elle serait courtoise. Si d'aventures, ils n'adhéraient pas à mon marché, elle le serait beaucoup moins. 

Dans la cité, j'étais l'un des plus doués pour voler et pour assassiner. Même le seigneur actuel s'offrait mes services. Bien que pour lui, ce soit gratuit. Ce timbré était encore plus siphonné que moi. Ma main s'en souvenait encore, car il manquait un doigt : l'annulaire droit.

J'avais appris que cette bande rivale, les Chacals, allait souvent dans la taverne largement connue dans la cité comme la « Déroute du Rhum ».
Une bonne adresse. Le patron Ker Sauzon nous filait souvent de la bonne gnole pour nos beuveries. C'étaient à l'époque des Dark Sharks. Les Faucons d'Argent étaient trop sérieux.

Je débarquais avec deux de mes gars. Tandis qu'en face, il était quatre fois plus nombreux. Enfin, cinq fois, si je comptais ceux qui étaient ivres morts.
Mon enquête m'avait également appris que leur chef s'appelait Brice.
Quel nom ridicule ! Qui aurait peur en criant « Oh non ! C'est Brice ! » ?
Ca vous effraie vous ? Moi ça me fait plus rire qu'autre chose.

On va voir si Brice ne me les brise pas. là j'étais mort de rire intérieurement.

Je débarquais donc dans la « Déroute du Rhum » en m'imposant à la table de leur chef. Les tables pouvant accueillir six personnes. Nous étions trois dans mon gang et trois autres du groupe adverse. Deux autres tables périphériques étaient occupées par des acolytes à eux.
Ils étaient en train de jouer au poker. J'en profitais pour m'insérer dans la partie.

« Bien... Mon Cher Brice...
Il me semble que tu as volé quelque chose nous appartenant, non ? »


Ce con prétendait faire l'innocent.

« Moi ? Jamais, je n'aurais pas osé voler votre groupe, vous êtes tellement influents, tellement supérieurs. Comment mon groupe et moi aurions-nous pu-vous voler cette broche ? »

Un silence s'installa pesant. Mon regard se durcit. Le calme avant la tempête.
« Dis-moi Brice ? »
« Oui »
« Quand est-ce que j'ai dit qu'il s'agissait d'une broche ? »

Le mec en face de moi commençait à aller très mal. Il transpirait comme un porc.
À ce moment, il me fit découvrir ses cartes. Full de deux par les dames. 


Pas mal....

Certain d'avoir gagné, il commença à vouloir ramasser les gains de la partie. Il était niais comme Candide et voulait être Crésus ? Pauvre imbécile.

Je lui plantais une dague dans ces deux mains, tandis que ma main libre l'empêchait de hurler.
Ces gorilles eurent le même geste en même temps. Celui de mettre leurs mains vers leurs armes.

Mes cartes ayant volé sur la table pendant mon mouvement. Elles se révélèrent. 
Quinte flush royale de Pique.

« Je vais enlever ma main de ta bouche et tu ne vas pas crier. D'accord mon agneau ? »

Mon interlocuteur hocha la tête.
Je retirais ma main tout en retirant mon couteau et je rangeais l'arme.

Soudain, un couteau vola vers moi. J'étais tellement concentré par cette enflure que je n'ai pas pris le temps de l'esquiver, ni de le laisser me traverser.

Il traversa ma peau d'ours pour aller se ficher dans ma chaise.
Je regardais dans la direction du lancer.
Pour ma plus grande surprise, ce fut une bouffe blonde qui s'avançait vers moi.
Je pris le couteau puis je jouais avec entre mes doigts et sur ma paume en le faisant tourner de toutes les manières. 
« Trop légère d'un demi-milligramme sur la bascule. » En observant la charmante jeune femme.

démonstration :


Avant de balançer l'arme vers la cible.
Le couteau s'y planta au milieu jusqu'à la garde.

« Occupez-vous de ces guignols. » Disais-je d'un mouvement de la tête à un de mes hommes afin qu'il amène cette fripouille à cracher le bien qu'il nous avait volé et à qui on avait volé aux Asariah. Je les savais capables de s'occuper de ce genre d'individu dehors. Il ne fallait pas me mettre à dos le patron du bar.
Où est-ce que j'irais boire après ?

« Bien à nous deux, mam'zelle. 
Devenir fugitive, toi ? J'pense pas non. Je crois pas qu'un si joli minois soit capable d'être en fugue devant les forces de l'ordre, ma belle.
De plus, tu as ruiné la peau de l'ours que j'avais moi-même chassé à mes treize ans.
Comment tu comptes me rembourser ? »


Tandis que je lui parlais, je lorgnais sur son corps bien fait quoique fin. Il n'était pas dans mes habitudes de croiser de tels arguments chez les putains du coin d'ordinaire.

Dehors, un bruit de bagarre signifiait que mes gars s'occupaient de mon affaire.
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Anonymous
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Jeu 7 Juin - 21:21
Juste assez éméchée pour ne pas vraiment voir le danger, ou peut-être qu'elle était plus joueuse que d'ordinaire. Alors qu'elle voulait récupérer le couteau, l'homme qu'elle avait manqué de peu la prit de vitesse et joua avec. Il fallait admettre qu'il semblait un expert vu comme elle tournoyait entre ses doigts. C'était plutôt impressionnant. Mais elle n'était pas en reste non plus mais ne pensa même pas à invoquer une arme pur le lui démontrer. Toutefois, ses grands yeux bleu pétillaient toujours de malice, entre autre. Il lança le couteau droit vers le cible et s'y ficha en plein milieu. Eryn fit une moue admirative.

L'ordre que son interlocuteur intima à deux de ces gorilles et les gémissements d'un type lui fit tourner la tête vers la table à laquelle l'inconnu était juste avant qu'elle ne s'en mêle. L'homme en question se tenait les mains qui saignaient abondamment. Il avait sans doute du tricher aux cartes. Pas de bol pour lui. Du point de vue d'Eryn il l'avait cherché. Quand on jouait, il fallait s'attendre à perdre non ? Dommage qu'aussi peu de monde en soit conscient. Mais c'était aussi pour cela qu'elle leur était sup... enfin bref. Elle regarda toutefois tout ce beau monde sortir en se demandant si ils allaient vraiment se battre dehors juste parce qu'un autre l'avait ordonné.

C'est la voix de cet "autre" qui la ramena à la réalité. Elle n'avait pas bougé de sa position. Il rebondit sur les propos qu'elle lui avait tenu. Elle écumait assez les soirées et les tavernes depuis assez de mois pour avoir compris à peu près comment ce type de personnes se comportaient. Et elle mettait un point d'honneur à ne pas se laisser intimider, au risque de les provoquer. Fort heureusement, elle était assez intelligente pour savoir repérer les limites avant que ça ne tourne mal. Et pour le moment, malgré les manières bien rustres de ce type, elle était d'humeur joueuse.
Elle gloussa doucement au compliment, comme le ferait n'importe quelle poule avant d'adopter une posture légèrement parfaitement feinte et maitrisée tendit qu'il parlait de réparations.

"Effectivement, je serai incapable de fuir sans arrêt des guerriers formés à traquer les gens." Elle adressa à l'homme une œillade innocente. "Quant à vous rembourser. Je crains que ça soit impossible."

Elle désigna d'un geste délicat la table où les gains de leur partie étaient encore étalés.

"Vu la piètre qualité de vos atours, il me semble que vous avez largement de quoi faire."

Eryn ne fit aucun commentaire en le voyait la reluquer ouvertement. Elle fit un petit pas vers lui, inclinant légèrement la tête sur le côté, ses cheveux blonds se déplaçant subtilement en suivant le mouvement et lui lança un regard faussement candide.

"Je n'aime pas la violence mais..." Mensonge, elle savait l'apprécier dans quelques occasions. "J'aime encore moins devoir quelque chose. J'accepte ma part de responsabilités, et le fait que j'aurai pu vous blesser si... facilement."

Elle eut du mal à contenir un sourire cynique et au contraire, soupira, faussement contrite et baissa les yeux d'un air coupable toujours aussi bien feint que toutes ces autres expressions.
Rompant le peu de distance qu'il y avait entre eux, elle posa délicatement la paume de main sur le torse de l'homme, l'effleurant à peine, tout en plongeant dans ses yeux.
Elle se mit sur la pointe des pieds et avança ses lèvres vers son oreille pour murmurer.

"Comment pourrais-je me faire pardonner ?"

Évidemment il n'était pas question d'argent, ni de sexe. Elle le taquinait juste un peu pour voir comment il réagirait. Mais n'étant pas totalement stupide, elle se permit de déployer sa lecture des pensées résiduelles de sorte à éviter un désagrément trop grand ou en tout cas, connaitre son état d'esprit "réel".


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Dim 10 Juin - 6:38
Ma démonstration technique de couteau semblait avoir impressionné la donzelle. Rien de plus normal, j'étais devenu un pro quant à manipuler toutes sortes d'armes. En ce moment, je n'avais que mon petit canif de chasse et ma chaîne. Ce qui était largement suffisant pour éliminer la vermine.

Quelle gamine naïve finalement !

Devant mon blabla, la jeune énergumène roucoula comme un pigeon. Devrais-je dire une colombe parce que c'est une femme ?
Non, j'crois pas ! Je ne suis pas du genre mielleux avec les bouffes.
La seule qui a le droit à ce traitement, c'est mon adoré et estimé Princesse.

Elle me répondait qu'elle était effectivement incapable de fuir sans être arrêtée. Tu m'étonnes ! Cette fille ne semblait pas du tout dangereuse. Même si elle l'était, ce qui était juste impossible, elle ne ferait pas le poids seule.

Elle continua toujours avec cette voix mielleuse. C'était agaçant. J'avais envie de la coller contre un mur pour l'étrangler afin qu'elle se taise ! Sinon une claque qui lui ferait le tour infernal de la tête serait pas mal.
Elle venait de me dire quoi la pouffe ? Que ce n'était pas possible qu'elle me rembourse ? Elle me prenait pour qui cette conne ?
Elle désigna ensuite les gains à ma table que j'avais gagnés. Elle en profita pour insulter mes fringues et dire que j'avais les moyens de m'en payer.
Elle essayait de m'aguicher cette pute ou je me trompe ? Elle n'aimait pas la violence. Si t'aimes pas la violence, tu cèdes devant elle et tu cours la queue entre les jambes avant de te la prendre dans la face ! Cette pimbêche voulait prendre sa part de responsabilité pour le fait qu'elle aurait pu me blesser si... !
Quelle catin !
Je vais l'étriper ! La faire frire dans de l'huile ! La donner en pâture comme chair à pâté pour les esclaves.

Elle se rapprocha de moi, mit une de ses mains sur mon torse puis me murmura quelques mots pour me demander comment elle pourrait se faire pardonner.


Mes yeux s'assombrissaient devant ce spectacle.
« Tu crois que je suis qui ? »
Dans ma tête, on pouvait voir que je détestais que l'on me prenne pour un guignol et c'était exactement ce qu'elle venait de faire avec sa langue fourchue. D'habitude pour un tel traitement, soit, j'éliminais direct la personne, soit, j'organisais un accident où le malheureux aurait un malencontreux '' accident ''. Dans la plupart des cas, ça serait mes sbires qui s'occuperaient de faire le ménage, mais pour un affront personnel, je le faisais moi-même. Le dernier a eut droit à une dizaine de coups de couteau.
La dernière fois qu'une fille m'avait ridiculisé ainsi, je l'avais fait violé par mes suppôts puis fait pendre dans la forêt pour qu'elle pende à un arbre avant de finir dévoré par les Lycaons.

« Arrête de jouer la midinette, Miss ! Je déteste les hypocrites. Alors ne joue pas la Renarde devant moi, foutue Kitsune de malheur !
Tu as troué ma peau d'ours, c'est normal que tu casques ! Pas besoin de ton numéro de charme à deux balles ! J'ai déjà une gonzesse figure-toi. »


Après ce petit coup de colère, je décidais de me calmer. Bon, cette fille ne m'avait pas fait grand-chose finalement. Peut-être que j'allais être gentil ?

« Paye ta tournée et on verra ensuite si on est quitte, ok ? D'ailleurs Kitsune, tu t'appelles comment ? »

Juste après que nous ayons fait les présentations avec la Renarde, un de mes subordonnées envoyés dehors pour corriger Brice revint avec quelques bleus, mais surtout, il ne semblait pas du tout heureux de revenir.

« Boss, la broche des Asariah a disparu ! » Il avait dit cela devant tout le monde.

Quelle allait être la suite des événements ?
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Mer 13 Juin - 14:33
Visiblement le tour un peu surjoué qu’elle lui faisait n'avait pas l'effet escompté. Ça arrivait parfois, quand les gens étaient moins débiles que prévu. Mais ça restait quand même assez rare il fallait l'admettre. Toutefois le regard qu'il lui adressait ne la trompait pas. Il bouillait intérieurement et elle de son côté se tenait prête à toute éventualité. Il avait l'air plutôt sanguin mine de rien et Eryn ne comptait pas mourir bêtement dans une taverne, même aussi sympathique que celle-ci.

Malgré cela, elle poursuivit le jeu. Déjà car elle n'aimait pas se laisser impressionner, ensuite qu'elle voulait tester les limites du maniaque devant elle et enfin car ça lui avait laissé le temps de récupérer la broche de sa mère discrètement. Il lui avait suffit de générer un portait d'entrée au niveau de sa main et l'autre dans la poche de celui qui avait subtiliser le bien. Concrètement, elle n'avait pas vu de quel objet exactement il s'agissait puisque le type se faisait entrainer par les voyous à l'extérieur. Tout ce qu'elle savait c'est que ça brillait et que le type aux mains trouées ne l'avait sans doute pas acheté. C'était donc suffisant pour elle pour lui jouer un petit tour qui ne ferait aucun mal.

Du même temps, elle avait montré à Lomac qu'elle ne comptait pas lui rembourser quoi que ce soit et avait légèrement critiqué sa tenue vestimentaire. Ça lui avait échappé. Après tout, elle voyait des personnes de situations modestes se vêtir avec nettement plus de gout que lui. La seule différence venait sans doute de l'aspect pratique de la tenue qu'il portait et seul aspect qu'elle ne remettrait pas en cause.

Tendit qu'il s'énervait, il la houspilla en lui demandait ce qu'elle croyait qu'il était. Eryn lui adressa un sourire hautain mais sans répondre pour autant. La réponse ne lui aurait pas plu. Par sécurité, elle s'éloigna d'un ou deux pas alors qu'il enchainait. Une renarde ? Oui ça lui allait pas trop mal. Toutefois elle avait de moins en moins envie de rire et en fait le ton sur lequel il lui répondait comme son attitude corporelle avait au moins aidé à la faire désaouler. A le mention d'une autre fille, elle ne put s'empêcher de lâcher un rire moqueur.

"Dans ta tête je n'en doute pas. Ou je plains sérieusement la fille qui aura eu l'idée saugrenue de tomber amoureuse d..." Elle avait failli dire "d'un truc comme toi" mais s'était repris juste à temps. "de toi."

Visiblement il voulait vraiment qu'elle lui paye quelque chose. Sa peau d'ours ou une tournée. Ca aurait chipoter que de refuser. Mais au moins il s'était un peu calmé... partiellement. Elle appréciait l'effort. Eryn fit apparaitre une pièce de cuivre et la lui tendit.

"Ce ne sera pas une tournée mais assez pour un verre."


Radine ? Elle ? Nooonn. Disons juste qu'elle y mettait autant de bonne foi que lui. Pour continuer à calmer les choses, elle accepta de répondre à sa question en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille d'un geste machinal mais qui trahissait la cessation du jeu de séduction.

"Tu peux m'appeler Eryn. Et toi ? Mais par pitié ne me donne pas un surnom pourri censé faire classe..." Lança-t-elle avec une grimace presque désespérée à cette idée.

Finalement un des types qui accompagnaient le gros-dur revint et lança, catastrophé qu'il ne trouvait plus la broche des Asariah. Eryn lui jeta un regard les yeux écarquillés. Ca venait de chez ses parents ? Vu comme ça brillait ça devait appartenir à sa mère.
Sans attention outre mesure, après tout, elle n'était pas une voleuse dans l'âme et avait agi sur un coup de tête facilité par l'alcool, elle mit instinctivement la main sur le petit sac qu'elle portait pour l'entrouvrir et regarder dedans.

Hum... ok. Ca ressemblait bel et bien à une des broches de sa mère. Donc, ces mecs étaient des voleurs. Et vu ce que celui face à elle avait fait à... "Brice", mieux valait sans doute qu'il ne découvre pas qu'elle les avait doublé. Bien que dans ce cas il s'agirait surtout de rendre un bijou de famille à la sienne. Donc en fait ça reviendrait à faire une bonne action non ?
Quoi qu'il en soit, elle redressa la tête soudain un peu plus tendue. Mentir était une chose qu'elle faisait bien, même très bien, en tout cas quand elle était dans son environnement, c'est-à-dire entourée de gens de même extraction et qui ne portaient pas mille et une dagues dissimulées.

Concrètement elle ignorait si c'était le cas mais c'était l'image qu'elle se faisait des hors la loi notoires. Et ça mettait en perspective ses déductions sur le type. Il était peut-être imbuvable mais c'était sans doute vrai qu'il savait comment esquiver le protectorat. De même que sa violence était symptomatique des gens de son espèce. Il fallait juste espéré qu'il ne se rendrait pas compte de son léger changement d'attitude.
Elle pouvait bien lui rembourser sa peau d'ours après tout, tant qu'elle conservait la broche.

Et puis, mieux valait qu'elle sorte rapidement de là. Certains parmi les pochtrons savaient de quelle famille elle descendait, même si peu étaient encore en état de parler à une heure aussi avancée. Elle n'était pas du genre à tenter le diable plusieurs fois de suite.
Elle lui tendit une pièce d'or. Pour les petites gens, il s'agissait du salaire d'une année entière.

"Pour votre manteau."

Annonça-t-elle avant de se détourner le plus calmement dont elle était capable.

"Je vous laisse chercher votre... broche."

Elle finit par tourner les talons en fixant son attention sur la porte de la taverne.

*Allé juste quelques mètres.* Pensa-t-elle.
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Ven 22 Juin - 3:02
Le sang montait de plus en plus facilement dans ma tête parce que je voyais rouge.
Que l'on critique mes subordonnés ça peut encore se régler par un passage à tabac. Que l'on le critique ça peut se résoudre par trancher la langue.
Mais que l'on le critique la seule que j'ai jamais et qui m'a jamais aimé. Ça s'était un bon moyen pour finir sa vie.
《Retire tout de suite ce que tu as dit!
Je ne tolererais aucune forme d'attaque envers ma Princesse. Pas si tu tiens à ta vie. C'est la seule personne qui ma véritablement aimée. Alors retire tes mots ou sur le peu d'honneur que ma lignée possède je t ecraserais toi et ta famille!》

Sans qu'il le veuille vraiment je venais de faire plusieurs allusions très déconcertante. Surtout venant de la part dun.voleur d'apparence
Au premier lieu, j'avais surnommé ma.bien aimée Princesse. Ce qui laissait transparaître qu'elle n'était pas du petit peuple. Même si j'ignorais que ma personne en face de moi se trouvait être la meilleure amie de ma meuf. Elle lui avait sans doute dévoilé le petit nom mignon que je lui avais affublé.
Deuxièmement j'avais parlé d'honneur de lignée. Il faut savoir qu'il n'y a que les.nobles qui parle comme cela.
Pour finir je lui avais menacé d'écraser sa famille. Donc cela nécessitait un certain pouvoir tant politique que personnel. Ce qui n'était pas à la portée du premier voleur venu.

Devant la passion que j exerçais pour défendre ma copine
La plupart des gens me regardaient étonnés. Moi qui d'habitude enfoncait les resquilleurs dans leur tombe ou qui déclenchait une bagarre.

Face à cela, la belle blonde conceda de me payer un verre. La radine! Mais.bon ke pouvais toujours en demander un autre après. Je commandait un "Purgatoire" cocktail dont les alcools étaient fort puissant. Je demandais un deuxième au barman afin que je ne bois pas seul.
Le verre était bien sur en direction de la Renarde.

Elle fit un geste pour remettre un mèche dans ses cheveux. Ce geste était plein de grade et révélait un côté de la bouffe qui semblait plus beau qu auparavant. Non pas qu'elle puisse changer de canard à cygne en un soir...
Elle demanda mon nom ou plutôt comment je m'appelle. Votent son changement d'attitude je décidais de conciliant et avouer. Je n'avais aucune honte à le cacher.
《Moi c'est Lomac. Enchanté Eryn. Je crois que je vais continuer à te nommer Kitsune. Je trouve que ça re correspond mieux. Même si Eryn s est très joli.》 Ajoutais je la dernière phrase afin quelle ne se froisse pas. Je l'avais d'une manière détaché comme si ce n'était pas très important comment je la nommais  cf qui netait pas vrai puisque toute personne que j'estime un tant soit peu se voyait attribué un surnom.
Juste après un se mes hommes revint me dire que ka broche avait disparu. Je lui retournais une mandale digne de mettre KO direct. Il fut propulser sur le côté sonné. Lorsque on est voleur on ne crie pas sur les toits l'objet dérobé si on voulait vivre longtemps.
Je me retournais pour m excuser du comportement de mes hommes lorsque je vis sur le visage d ERyn de l'inquiétude.
Elle vérifia un objet doré, argenté et bronzé. Ce n'était pas tour les jours que l'on pouvait apercevoir un éclat de ce style.
Hors moi je l'avais déjà vu . Et pour cause c'était le même éclat  que la broche que javais volé.
Je sais que je ne suis pas le plus malin qui soit mais je n'étais pas.un idiot complètement fini. Aussi fou que je suis perfide ke pouvais deviner qu'elle avait subtiliser la.beoche des Asariah.

Finalement elle décidait de donner une pièce d'or pour mon manteau. C'était une fortune pour ceux du cercle. Le plus bizarre c'est qu'elle venait de changer d'avis. Ce n'était pas le style de femme a abandonné si rapidement.
Elle mannonca pas me souhaiter bonne chance dans la recherche de ma broche.
C'était gentil à elle. Mais quelque chose sonnait faux.
Elle semblait presser de rejoindre la porte de la taverne.
Je me l'avais également. La suivait dans ses pas.
Elle sortit de la taverne certaine que j'étais en train de la suivre. C'était le cas. Maid je l'avais pas pris le même chem8n qu'elle.
J'avais traversé le mur devant elle alors qu'elle vérifiait des arrières. Ma main noire entrait en action quand je la.plaquais contre le mur. Elle lui vola un de ses pouvoirs. Son pouvoir des portails. Ma main redevenait normal mais affichait des anneaux autour du poignet, comme des portails ou des cercles d'énergies. Intéressant.
La petite avait vu ce petit spectacle et avait du se sentir vider comme.si j'avais aspiré son énergie. Ce qui était le cas. Démuni d'un pouvoir m, les personnes sont beaucoup moins confiante er enclin à combattre.
《 Alors petite Kitsune? Je ne savais pas que tu osais voler quelqu'un.
Tu as peut être finalement de la chance de devenir fugitive. Qu'en penses tu ?
Mais avant, rend moi mon dû. Je ne travaille pas pour des clopinettes chère employé de la famille Asariah.》

Je pensais qu'elle était juste une employé payer pour surveiller et veiller à la sécurité de cet objet magique. La pièce dor.mavait.donner l'indice sur la place que pouvait occuper la Renarde. L'attitude qu'elle avait utilisé pour me.donner une.putain d année de.salaire pour ceux du cercle.
J'avais deviné qu'elle venait de cette famille à ka peur qui s'affichait son visage alors qu'elle avait actuellement une dague appuyé sur son cou.

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Anonymous
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Lun 25 Juin - 17:54
Alors qu'Eryn attaquait l'hypothétique jeune femme qui aurait bien voulu d'un tel type et encore pire qui oserait sortir avec lui, ce dernier s'énerva disons outre mesure. La blonde haussa un sourcil en reculant d'un pas devant un tel débordement. Mais plusieurs éléments avaient attiré son attention. Au-delà de l'étrangeté du fait de l'imaginer avec qui que ce soi et encore plus d'en prendre soin, le vocabulaire qu'il employait était par trop semblable à celui des plus hautes lignées. Mais il était impossible qu'il fasse parti d'une des maisons respectées de Targatt. Qui laisserait un des leurs devenir un vulgaire voleur ? Ceci dit, elle était bien placée pour savoir qu'il pouvait toujours y avoir des moutons noirs au sein des familles... Et que certaines d'entre eux, par "eux" elle entendait les nobles, n'étaient pas dépourvues de tares et avaient même parfois des comportement étranges au point qu'on se demande si ils avaient déjà pensé à éduquer leurs enfants.

Et puis il avait dit "Princesse". Pendant une seconde Eryn avait eu la vision fugitive de son amie de la lignée des Bones. Et si elle sortait bien avec quelqu'un, d'après ses dires, Eryn n'avait jamais vu la personne en question.Tout ce qu'elle avait bien voulu lui dire c'était son prénom, qu'elle avait oublié depuis longtemps et le surnom par lequel il l’appelait et qui avait beaucoup fait rire la jolie blonde. Elle lui avait également dit que jamais son père n'autoriserait une telle relation. Eryn en avait logiquement déduit qu'il s'agissait d'un homme du cercle, ou en tout cas de basse extraction. Mais un hors la loi... oui ça aussi jamais ses parents ne le tolèreraient.

Pourtant ça paraissait trop irréel. Comment un tel rustre aurait pu séduire son amie... Faute d'avoir plus d'éléments concrets, Eryn se permit un sourire narquois.

"Ta lignée vraiment ? Et de laquelle as-tu eu l'audace d'émerger ?"

Elle éluciderait le coup de la petite amie plus tard. Déjà elle s'en moquait un peu, ensuite, même si c'était son amie la folle qui lui avait offert son cœur, au moins le type paraissait-il un tant soit peu épris de la demoiselle. C'était, elle supposait, déjà une bonne chose.

Quoi qu'il en soit elle préféra abandonner l'idée de railler l'hypothétique demoiselle ouvertement vu comme il avait tendance à s'emporter quand on parlait d'elle. C'en aurait presque été mignon... Chez n'importe qui d'autre en tout cas. Là c'était juste étrange et presque dérangeant tant que ça tranchait avec ce qu'il semblait être et montrer.

Finalement il s'était radouci, en partie au moins, et avait demandé son prénom avant de lui communiquer le sien non sans d'abord l'ennuyer avec des histoires de renard. Kitsune ? Comme il voudrait, ça ne la dérangeait pas, elle avait déjà de nombreux surnoms du traditionnel "garce" au plus noble et respectueux des "Dame". Un de plus ou de moins lui faisait ni chaud ni froid. Après tout, on ne pouvait pas plaire à tout le monde. Mais ce prénom... Lomac ? Elle avait l’impression de l'avoir déjà entendu quelque part mais ignorait si c'était chez son amie -elle espéra que non- ou dans la bouche d'un protecteur.

Finalement, un des hommes de Lomac l'avertit que la broche avait disparue. Bon bah il était temps de filer. Pourtant, trop abasourdie de constater que c'était sa propre famille qu'ils avaient volé, elle risqua un coup d’œil vers la broche qu'elle dissimulait. C'était bien celle de sa mère.
Peu encline à voir les choses dégénérer encore davantage, elle accepta finalement de payer ce qu'elle "devait" et tenta de s'esquiver. Elle avait l'impression d'être restée à peu près naturelle puisqu'elle était parvenue à passer la porte de la taverne et inspira une grande bouffée d'air frais quand, quelques mètres plus loin, elle constata que Lomac n'était pas derrière elle. Ca aurait pu être parfait si seulement une main ne l'avait pas saisi au travers du mur pour la plaquer contre un autre sans vraiment de ménagement. De surprise comme de peur elle ferma les yeux et tenta de passer par un de ses portails. Pourtant elle ne sentit rien et en rouvrant les yeux, elle constata que d'une Lomac l'avait bien rattrapée et de deux qu'il avait le même pouvoir qu'elle. Autant dire que la probabilité que ça arrive était nulle... C'était donc une autre option. Il lui avait volé ?! Entre la fulgurance de l'agression, l'affaiblissement soudain suite son pouvoir manquant et sans compter la lame qu'elle sentait contre sa gorge, Eryn avait cessé de jouer les idiotes. Bien qu'il soit clair pour n'importe qui qu'elle avait peur, elle fusillait malgré tout du regard le voleur.

Sans oser bouger, elle reprit la parole en essayant de la rendre plus dure qu'elle ne l'était en vrai. Elle se doutait qu'il en faudrait plus pour impressionner qui que ce soit, surtout quand ce n'était pas elle qui tenait la lame, mais son égo était tel qu'elle se refusait de plier devant un vulgaire malfrat. Un noblion déchu.

"Ne me confonds pas toi. Je ne fais que récupérer ce qui m'appartient. Quand au fait de devenir fugitive, il y a peu de chance que ça m'arrive. Même si je réussissais à te tuer, on me remercierait."

Elle sourit de sa propre audace bien que sa raison lui hurlait qu'elle était vraiment stupide de jouer à ce jeu là avec quelqu'un qui avait du se débarrasser de problèmes bien pires qu'elle ne pouvait l'être.
Eryn savait apprécier quelques combats dès lors qu'ils étaient fait dans les règles dirons nous. Après tout, elle n'avait combattu que peu de fois et toujours dans l'académie, sous la surveillance bienveillante des différentes directrices. Il n'y avait pas eu de véritables risques, elles y veillaient. Et cette fois-ci il n'y aurait personne pour rattraper le coup si jamais elle se faisait blesser ou pire. Le pire étant que si elle engageait le combat, ce serait diminuée donc avec un handicap.

Elle pouvait toujours le repousser et tenter de s'envoler mais elle contrôlait si mal ce pouvoir qu'il aurait sans doute le temps de la ramener au sol. Et il était hors de question qu'elle se fasse piétiner. Accrochée à la broche depuis le début, elle desserra légèrement sa prise mais sans pour autant la lui donner.

"Que les choses soient claires, je ne veux ni mourir ni me battre. Mais je préfèrerai pouvoir ramener à ma mère sa broche de mariage."

Tant pis pour son identité. Ses pensées tourbillonnaient dans son esprit pour tenter de trouver une échappatoire digne de ce nom et si possible où elle sortirait gagnante. Au moins pour le moment. Elle savait quelle valeur sentimentale avait ce bijou pour sa mère. Certes ça ne valait pas sa vie, même pas du tout mais elle devait au moins tenter un truc non ?

"Voilà ce que je te propose, rends moi mon pouvoir, laisse moi la broche, et j'effectuerai un... travail pour toi. Celui de ton choix tant que ça n'est pas contre les Asariah...ou les Bones."

Elle se voyait mal finir par voler son amie ou la famille de son amie.

"Je t'ai donné assez d'argent pour que tu aies quand même gagné ta soirée."

Eryn plaqua une de ses mains, paume ouverte contre le mur derrière elle en murmurant un mot de commande. Un sceau y apparut suivi d'une vive lumière. L'instant suivant, une paire d'épées courtes étaient apparues. La première pointait sur le coté de la gorge de Lomac, côté carotide. L'autre pointait vers son flanc et vu l'inclinaison, également vers son cœur.

"Restons en là s'il te plait. Je n'ai pas envie que ta Princesse doive supporter l'enterrement de sa meilleure amie. Tuée par son amant."

Elle ignorait si il s'agissait bel et bien de son amie d'ailleurs rien n'était moins sur mais c'était un coup à jouer si ça pouvait le déstabiliser... et qu'il la laisse tranquillement repartir entière et avec la broche. Quand au marché qu'elle avait proposé, elle ne s'attendait pas à ce qu'il accepte. Ce n'était qu'un voleur après tout, il ne fallait sans doute pas trop lui en demander. Et puis ça lui éviterait de lui devoir quoi que ce soit. En fait tout se serait déjà résolu si seulement il ne l'empêchait pas d'utiliser son pouvoir de portail. sans cela, elle serait déjà chez elle.
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Dim 1 Juil - 18:57
Ça me foutait le sum. Je déteste quelqu'un s'en prenne à ma copine. Alors quand cette pouffe l'a fait, j'étais à la limite de l'étriper. Donc oui, j'étais quelqu'un de très passionnel quand il s'agissait de LA meuf de ma vie et ma Princesse était indubitablement celle-ci.

Je l'avais menacé de l'écraser elle et toute sa famille comme on écrase des fourmis sur le peu d'honneur que possédait ma maison.

D'un sourire narquois, elle me demanda de quelle lignée, j'avais l'audace d'émerger.
Pourquoi elle me cherchait comme cela cette pétasse !? J'attrapais un de mes subordonnés qui ne demandait rien pour lui fracasser le visage d'un point bien placé qui le mit K.O direct. Cette garce m'énervait au plus haut point, mais je ne pouvais pas frapper quelqu'un dans cette taverne. Et merde ! J'avais frappé quelqu'un dans la taverne. Bon, le patron devait savoir que c'était un de mes hommes, donc bon, tant que cela ne polluait pas ses affaires et sa clientèle ça devrait être bon.

Je gonflais mon torse d'orgueil, puis m'approchais d'elle afin de lui déclarer dans l'oreille :
« Tu ne devrais pas sous-estimer un membre d'une des cinq grandes familles ! »

On fit connaissance après cette intervention. 
Puis elle partit. Je savais pertinemment qu'elle m'avait volé la broche. Je pouvais lire dans son regard de la peur même si elle pensait le cacher efficacement. C'était une bien piètre comédienne quand elle était acculée. En dehors de son numéro de charme, elle n'avait aucune tripe à donner.

Nous étions maintenant dehors. Elle avait un couteau sous la gorge et un pouvoir profane en moins dans sa situation présente. Comme le dirait ma mère. « Si tu te fais choper, t'es mal ! »
Malgré la situation flippante dans laquelle elle était, elle osa quand même me parler sur un ton qui se voulait dur. Il n'y avait pas à dire, cette peste était vraiment orgueilleuse.
Elle ne voulait pas être comparée à moi. D'après elle, elle ne faisait que récupérer que ce qui lui revenait. Elle osa même dire qu'on la remercierait si elle arrivait à me tuer. 

J'étais mort de rire à l'intérieur à tel point que je voulais m'esclaffer par terre en me tordant le ventre. Elle ! Me tuer ? C'était à mourir ! 

« On ne récupère pas forcément ce qui nous revient Kitsune. »

Je parlais en connaissance de cause. À cause de mon connard de frère, toute la fortune, les biens, la gloire, le statut. Tout m'avait été enlevé par ce bâtard. Et après, c'est moi qu'on traitait du même nom. 
Oh ! L'information qu'elle venait de me donner était de premier ordre. Elle voulait ramener cette broche à sa mère. Cette broche appartenait aux Asariah. Donc si elle était la fille de la détentrice de cette broche... Cela voulait dire. 
QUUOOOIII !!!!!
Cette connasse est une Asariah !!!!

Moi qui pensais être spécial en tant que vilain canard de mon clan. Je vois que les Asariah n'ont rien aux Xelcius.
Elle me proposa un marché. Je lui rendais son pouvoir, lui laissait la broche en échange elle effectuerait un travail pour moi tant que ce n'était pas contre les Asariah ou les Bones.

Hein ? Pourquoi les Bones ? Je comprenais les Asariah, mais les Bones...


Elle continua en voulant argumenter sur le fait qu'elle m'avait donné assez d'argent pour gagner ma soirée. Elle voulait rire cette pute ? Elle ne savait même pas la réelle valeur de l'objet qu'elle tenait entre les mains. Ce n'était pas un petit pécule comme une pièce d'or que l'on pouvait s'offrir ce genre d'objet magique.

« Je rêve ! Tu appartiens à cette famille et tu ne sais rien de cet objet ? Pauvre petite chose. Ce n'est pas avec ta minable pièce d'or que je pourrais satisfaire mon client.
Seuls les forts font ce qu'ils veulent Kitsune. »


Elle mit une main derrière son dos. Sans doute pour attraper une arme pour se défendre comme un couteau ou autre.
Quelle surprise ! Une épée ! Trop prévisible...
Elle pointait une épée vers ma gorge, côté où ça giclait bien. Une autre sur mon flan où ça giclait autant, puisque en coupant elle pouvait atteindre le cœur.

Elle essayait de temporiser en faisant.. Comment en dit ?... Ah oui ! En faisant la médiatrice. Mais je fus un peu étonné par ses propos. Elle connaissait Princesse ? Elle savait que j'étais l'amant de la fille des Bones ?
J'avais bien entendu dit que la Princesse était ma copine. 
À moins qu'elle ne bluffe ? Comme une foutue renarde qu'elle était ! C'était même très possible.

Nous étions contre le mur en face de celui de la Taverne. Je connaissais ce quartier comme ma poche. La maison qui jouxtait celle de la taverne appartenait à un ivrogne qui devait être au lit à cette heure et cuver comme il fallait.

Je décidais de la pousser vers le mur de tout mon poids. Non, je n'étais pas fou. J'avais actionné Passe-Muraille en appuyant de tout mon poids sur la petite. Ce qui faisait qu'elle était aussi prise dans mon Passe-Muraille
Le fait que j'appuie sur elle contre le mur voulait dire que la tension sur mon cou où elle me menaçait était un vrai danger. Je savais qu'elle n'avait pas les tripes de tuer quelqu'un. Pas comme cela en tout cas. 
De plus, le fait de devenir immatériel si soudainement pourrait en surprendre plus d'un. Surtout si pour la première fois, vous devez traverser un mur. Les défenses s'amenuisent pour penser d'abord à sa survie. Avec son peu d'expérience, elle allait sans doute lâcher ses épées des mains. Si tel n'était pas le cas, j'enverrais les épées loin avant qu'elle reprenne conscience que l'on était de nouveau tangible de l'autre côté du mur.

Avec ma Main Noire, j'utilisais un portail qui menait à son épaule, puis lançait mon couteau sur elle à travers l'entrée du premier portail. Elle allait sans aucun doute recevoir le couteau dans son épaule ce qui allait l'handicaper et pas qu'un peu.

« Je veux bien te rendre ta broche ... En échange, je veux que tu voles un objet de la même valeur. Je garderais la broche tant que tu n'auras pas rapporté un objet valant cent pièces d'or.
Ne me dis pas que c'est impossible ! C'est le vrai prix de ta foutue broche ! Il se trouve que les Leckard ont un article d'une somme égale. Un pendentif en forme de pentacle, il me semble. »


J'affichais un rictus ravi. Ce pendentif était exactement celui que j'avais voulu voler, il y a bien longtemps. Mon doigt manquant à ma main droite l'attestait. J'allais devoir prévenir Lord Leckard qu'un voleur allait rentrer chez lui par effraction pour récupérer ce bijou précis et qu'il ne devait pas lui faire du mal. Après avoir obtenu ce bijou, j'allais bien entendu le restituer au propriétaire afin qu'il ne se venge pas sur moi. 

« Ce vol est uniquement pour te laisser ta broche. En échange d'épargner ta vie et de te rendre ton pouvoir, je veux bien te donner du travail. Un travail tout spécial pour toi. Que dirais-tu de devenir mon bras droit ? C'est un travail '' honnête '' non ? »
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Lun 2 Juil - 17:33
Le voleur l'avait informée qu'il faisait parti d'une des cinq familles. Il le disait avec une telle conviction que ça devait être vrai... Bien que ça reste des plus étranges. Quelle famille laisserait la situation d'un de ses membres dégénérer à ce point ? Bon, elle n'était pas en reste de son côté non plus. D'ailleurs elle avait visiblement le don d'énerver son interlocuteur. Si en général elle s'en gaussait, ici et en cet instant il commençait à l'effrayer plus qu'autre chose. Toutefois, elle continua à jouer la carte de l'audace. Ca qui finit par la desservir plus qu'autre chose puisqu'en plus de se mettre en colère contre elle il l'était aussi contre un de ses gars qu'il venait de frapper.

C'était le moment de s'éclipser avec la broche.
Elle y parvint...partiellement puisqu'à peine dehors elle se retrouva sans savoir comment avec Lomac face à elle et une lame sous la gorge. D'accord, là elle ne souriait plus du tout. En fait elle était même assez effrayée malgré les efforts qu'elle faisait pour ne pas le montrer.

Alors qu'elle venait de lui faire comprendre son souhait de récupérer la broche, Lomac lui indiqua qu'on ne récupérait pas toujours ce qu'on voulait. A cette remarque il eut simplement droit à un regard des plus éloquents. Finalement, Eryn fit apparaitre deux épées et fit reposer leurs lames sur des zones sensibles : la gorge et le cœur, potentiellement. Malgré cela Lomac ne paraissait pas du tout prêt à aller dans son sens. Au contraire. Un peu à court d'idées, elle finit par lui proposer un marché toujours en espérant qu'il l'accepte bêtement. Elle ne pouvait pas faire mieux. Ou pire, ça dépendant comment on voyait les choses.

Finalement c'est le voleur qui lui laissa entendre qu'elle ne connaissait rien de l'objet. Elle se renfrogna, vexée. Comment osait-il dire cela ?! Elle faisait parti de cette famille. Ce n'était qu'une broche. Richement ornée certes, mais ça restait un vulgaire bijou. Et puis qui était son client ? Mais la pique fonctionna parfaitement lorsqu'il lui indiqua que seuls les forts avaient ce qu'ils voulaient. Ca signifiait qu'il la prenait pour quoi ? Une faible femme ?

"Tu n'en sais absolument rien !"

Lâcha-t-elle agacée sans se rendre compte qu'elle avait la même répartie qu'une petite fille gâtée. Elle n'eut d'ailleurs pas le temps d'en dire plus car Lomac avait commencé à se pencher vers elle, et vers le mur, et donc vers la lame qu'Eryn tenait. Ses yeux s'agrandirent d'horreur. Mais il allait se tuer ! A quoi il jouait !

Alors qu'il se pressait contre elle, Eryn sentit le mur... céder ? Non c'était autre chose, mais elle tombait ça c'était certain. Elle tombait au travers du mur. Instinctivement, elle lâcha une de ses armes pour se rattraper à quelque chose. La jolie blonde rencontra le sol à la place. Elle n'eut pas le temps de reprendre complètement ses esprits qu'une vive douleur la saisit à l'épaule. Presque du même temps, l'épée qui lui restait lui fut arrachée et atterrit plus loin dans la pièce. Car ils n'étaient plus dehors mais bel et bien dans une maison.

C'était donc comme cela qu'il s'y prenait pour voler. Pfff, ses portails étaient nettement plus pratiques. Toutefois elle avait perdu son air supérieur, et la douleur ne l'aidait pas à conserver son petit air supérieur. Elle contempla avec une moue boudeuse et les larmes aux yeux, de douleur, le poignard encore fiché dans son épaule. La seconde suivante, elle fronça les sourcils, visiblement en colère. Elle se redressa vivement en se tenant le bras, faute de pouvoir se tenir l'épaule.

"Ce n'était pas nécessaire !" lui cria-t-elle dessus sans vraiment faire attention au bruit qu'elle pourrait faire.

Lomac finit toutefois par lui proposer autre chose : de voler pour lui. Eryn n'était pas surprise, c'était plus ou moins ce qu'elle avait proposé. A ceci près qu'il était hors de question qu'elle vole... des Leckard !
Elle haussa les sourcils, surprise.
Il continuait en lui expliquant qu'il s'agissait d'un pendentif en forme de pentacle d'une valeur de 100 pièces d'or. Mais elle restait bloquée sur un élément particulier.

"Je n'irai pas voler les Leckard. Je ne suis pas suicidaire."


Elle préférait encore lui céder la broche que mourir pour un stupide objet. Elle préférait même lui donner les 100 pièces d'or... quand elle les aurait, plutôt que d'aller chez eux. C'était hors de question. On racontait trop de choses à leur sujet et elle avait d'ailleurs vu Tryana combattre une fois. une seule et unique fois qui l'avait convaincue de ne jamais les approcher.

Finalement le voleur lui expliqua que c'était pour lui rendre sa broche, son pouvoir et sa vie... Rien que ça. Elle hésita à répliquer autre chose mais en fait vu le peu de scrupules qu'il avait l'air d'avoir elle le pensait parfaitement capable de la tuer. Ou de garder son pouvoir du moins. Elle ne se voyait pas marcher continuellement d'un bout à l'autre de la cité et même les compétences qu'elle avait développées dépendaient souvent de ce dernier. En gardant son pouvoir il l'handicapait totalement. Sans parler du couteau dont la lame lançait affreusement. Si il avait pu la blesser "comme ça", il pourrait aussi aller plus loin. Visiblement, mentionner la Bones et le lien avec sa Princesse n'avait pas aidé.

On ne pouvait pas dire d'Eryn qu'elle avait le caractère d'une survivante ou d'un guerrier. Aussi ne voyait-elle pas d'autres options que d'accepter. Elle détourna les yeux une seconde avant de les fixer d'un air autoritaire dans ceux de Lomac. Ce dernier venait de lui proposer une place de "choix"... dans son organisation criminelle. Si c'était pour se faire frapper comme son acolyte ce n'était pas le peine. Toutefois... elle devait admettre que petit côté de ce marché "forcé" lui plaisait. Si elle se faisait prendre elle pourrait toujours dire que Lomac avait menacé sa vie ? Tout le monde la plaindrait et elle s'en sortirait avec un avertissement. Après tout, elle pourrait peut-être en sortir gagnante, sur tous les tableaux. Une fois qu'elle connaitrait les rouages. Pour le moment elle n'en était pas là, et la douleur comme la peur retenaient totalement le peu d'enthousiasme qu'elle ressentait quelque part au fond d'elle.

Toujours sans ciller, elle reprit sur le même ton.

"D'accord. Mais je ne veux pas me prendre de coup comme avec ton... ami de la taverne. Je ne serai pas là pour que tu passes tes nerfs sur moi."

Elle désigna le couteau.

"Par contre je veux mon pouvoir dès maintenant."

Ca lui permettrait au moins de fuir au cas où... Et elle ne voulait pas aller chez les Leckard.

"Je peux toujours te donner 100 pièces d'or... dans quelques mois pour remplacer la broche."

Piètre tentative mais rien que l'idée de devoir entrer chez eux, et encore sans leur consentement l'effrayait au plus haut point. Et ça se voyait.
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Lun 9 Juil - 12:32
J'avais bien aimé la manière de jeune fille pourrie gâté par sa famille quand je lui avais dit qu'elle ne savait rien sur l'objet, la broche, de sa propre famille, de sa propre mère.
Mais c'est qu'en plus, elle ne savait rien. Y avait dans sa caboche !
Elle n'a pas dû digérer le commentaire sur sa propre faiblesse. Ouille ! J'ai touché un point sensible ma vieille ? On a l'ego surdimensionné et on n'accepte pas la critique.

Je lui fis mon petit tour de passe-muraille pour que l'on se retrouve tous les deux dans la maison derrière le mur. Emballer, c'était pesé. Ça s'est passé exactement comme je le voulais. Je n'ai même pas de Troisième Oeil ! Dîtes que je suis un Dieu ! Wesh, oui, j'en suis un ! 
Elle avait lâché ses petits cure-dents et elle s'était faite empalé par mon petit canif de chasse. Ceux que l'on utilise pour dépecer la peau des animaux.
Si elle ne l'enlève pas correctement, elle va vraiment douiller !

Je pus enfin le voir. Le moment où elle perdait la face de l'orgueilleuse suffisance qui la caractérisait tellement que c'était presque jouissif de la voir démunie avec une tête comme cela.
Elle s'invectiva même sur le fait que je l'ai blessé. Elle était conne ou quoi ? Si je l'avais blessé, s'était pour qu'elle arrête de gigoter. Une personne qui ne peut plus bouger peut encore écouter. Ce n'était pas comme si je lui avais brisé les jambes que je sache, non ?
Je lui avais dévoilé que je voulais qu'elle vole pour moi. Elle ne semblait pas ce fait, mais par qui je voulais qu'elle vole.
« Oh ? Tu reviens sur tes mots ? Il me semble t'avoir entendu dire que tant cela ne concernait pas les Asariah ou les Bones, c'était ok ? Ou ais-je mal entendu ? Tu reviendrais sur ta parole petite noble ? Voilà qui fait honneur à toi et à ta lignée. »

C'est mesquin ? Rien à foutre. J'utilise tous les moyens pour gagner. Si avec ça, elle n'effectue pas sa mission... J'ai encore quelques plans dans ma manche.

Suicidaire ? Le fait de voler des Leckards. Oui, il faut être complètement frappadingue. Je le suis puisque j'ai osé le faire. Je n'ai juste pas réussi à voler l'objet. En échange de mon intrusion, le patriarche lui-même avait sectionné mon annulaire droit.

Au vu de son regard, elle semblait résigner à abandonner sa broche famille, un objet d'une valeur de cent pièces d'or, un objet appartenant à sa mère de surcroît contre le fait de ne pas aller voler les Leckard. Soit ! Il existait d'autres méthodes pour la piéger. Surtout vu la nouvelle étendue de puissance du « Patron ».
Eryn me fixa de nouveau dans les yeux espérant m'impressionner. Comme si !

Elle voulait bien être mon bras droit... Sous conditions... Lui laisser la vie n'était pas suffisant ? Écoutons, on verra après.... Bon pour elle, c'était bon de nous rejoindre si je ne m'en sers pas comme punching-ball. Si elle est toujours aussi gentille, je ne vais rien garantir.

« Très bien, j'accepte de ne pas te mettre de coup sous la condition que tu sois plus ' gentille ' ou en tout cas moins encline à vouloir m'énerver. Je suis assez sanguin... Comme tu as pu t'en rendre comptes »

Je réfléchissais pour sa broche. Quelques mois ? Non, cela allait être trop long. Beaucoup trop long . Mon client m'aura déjà charcuté et passer en beefsteak. 

« Je vais te rendre ton pouvoir dans un instant. Laisse-moi juste laisser faire un contrat magique avec toi. Histoire que tu ne m'entourloupes pas, Kitsune. Je n'aimerais pas envoyer des morceaux de toi à ta famille. Ça gâcherais ton joli minois, c'est sûr... »


Je regardais le couteau planté dans son épaule. Je me disais que cela devait faire mal. Je lui montrais l'arme du doigt pour lui signaler que j'allais lui enlever. Je m'approchais vers elle en pleine réflexion. Si elle m'y autorisait, je lui retirerais sinon, ben, tant pis pour elle, je ne vais pas lui faire la charité non plus !


« Serre les dents pour ne pas mordre ta langue, ça va faire mal. »

Je remuais le couteau dans la plaie de façon à agrandir la plaie. Cela faisait sans doute un mal de chien. Mais il valait mieux inciser que déchirer. Ma lame de couteau de chasse est prévue pour blesser les animaux. Un côté est aiguisé l'autre est cranté. En déchirant le muscle, la cicatrisation est beaucoup plus difficile qu'une simple incision. Ça aide de chasser ! On apprend les bons réflexes, même de ramasser des Katniss.

Elle m'avoua qu'elle pourrait me donner l'argent dans quelques mois. Elle est sérieuse, elle croit que je vais attendre tout ce temps ? Non, j'avais une bien meilleure idée. J'allais le vendre à mon client. Si elle réussissait à trouver sa broche et à la dérobé, elle sera vraiment une voleuse.

« Non. Je ne vais pas risquer ma vie pour tes beaux yeux. Je vais vendre cette broche à mon client. Il va sans doute la vendre au marché noir ou l'utiliser pour X raisons. 

Plutôt que de dépendre de moi. Pourquoi ne pas me prouver que tu peux devenir une véritable voleuse en cherchant toi-même l'objet de ton larcin ?
J'espère pour toi qu'elle ne va pas sortir de la cité. Ce n'est pas souvent que l'on croise un générateur. »


Je faisais allusion à ces objets, légèrement en dessous de la classe des Artefacts, mais également puissant. Un générateur permet de lancer un sort spécifique en fonction du métal utilisé. Il était déjà rare d'en voir un, alors un avec trois types et possédant une gemme d'âme en son centre, je sentais que cela ne valait pas cent pièces d'or. Mon client étant effrayant, je n'allais pas faire la fine bouche à ce prix-là. Je ne voulais pas mourir moi...

Un générateur peut combiner les sorts inscrits pour en faire un beaucoup plus puissant. Si je devais donner un exemple ; un générateur possédant deux types de métaux avec comme sorts enchantés '' Gravité '' et '' Création d'eau '' pourrait rendre tous contacts avec l'eau alourdissants comme si la personne subissait le sort de métamorphose directement.
Merde ! Ma mère m'a trop gavé avec son ancien boulot !

Je regardais Eryn puis sans prévenir lui tendit ma main droit, avec le doigt manquant. Il était pratiquement impossible ne pas le sentir. Bon, vu qu'elle n'est pas très fûtes fûtes, je veux bien croire qu'elle ne l'ait pas vu.

Si elle acceptait que je lui serre la main, je lui rendrais son pouvoir, sans aucun contrecoup pour elle.
À chaque fois que je dérobe, la personne se sent vide, ce qui est normal puisqu'il s'agit d'un vol. Quand je décide de le rendre, sans contact avec la personne, la personne sent la différence entre le moment où je l'ai volé et le moment où je l'ai rendu. C'est une sensation étrange d'après que larbins. Ils ont vite récupéré après un jour ou deux, mais en le rendant directement, c'est comme s'il n'y avait pas eu de changement.
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Mer 25 Juil - 21:01
Blessée, la jeune femme avait les yeux embués de larmes. Elle n'avait jamais vraiment suivi de blessures et celle-là était vraiment douloureuse ! Elle ignorait si c'était toujours ainsi mais elle détestait cela. La douleur, tout comme celui qui la lui avait faite subir. Alors qu'elle était davantage inquiétée par la dague fichée dans sa propre chair, elle mit quelques secondes à comprendre que Lomac avait recommencé à parler, mettant en doute son honneur. Il avait bien raison et aussi ne s'en offusqua-t-elle que peu, se contentant de faire une sorte de moue mi boudeuse, mi douloureuse et de détourner son bout du nez de l'autre côté dans un geste théâtral et visiblement sciemment accentué pour l'effet.

"L'honneur de ma lignée n'a rien à voir avec le mien. Je ne suis simplement pas assez stupide pour croire que l'honneur vaut que l'on se batte pour lui."

Pourtant, sans le vouloir c'était plus ou moins ce qu'elle faisait en voulant absolument récupérer cette foutue broche. Si elle avait su plus tôt comment ça finirait et la position dans laquelle ça la mettrait, elle aurait sans aucun doute laisser tomber le 'trésor' dont elle ignorait tout.

Lomac lui proposa de bosser pour lui, elle répliqua qu'elle préférait encore devenir sa seconde mais posa la condition de ne pas être violentée. Contre toute attente, il accepta à la condition qu'elle l'énerve moins. C'était sans doute possible... Peut-être. Il lui suffirait de moins jouer son personnage. Dommage, elle adorait jouer les pimbêches horripilantes. En fait c'était son masque quotidien. Ca l'amusait beaucoup. Elle ferait peut-être un effort... ne serait-ce que pour éviter qu'il ne le plante à un endroit plus vital.
Lui sanguin ? nonnnnn pas du tout. Elle acquiesça.

"C'est peu dire..." Murmura-t-elle davantage pour elle que pour lui répondre dans un élan à demi blasé.

Finalement Eryn évoqua l'idée de le rembourser plus tard. Il refusa et lui proposa plutôt de lui rendre son pouvoir après qu'ils aient passé un contrat magique. Elle écarquilla les yeux. Et puis quoi encore ?! C'était pire que d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de la nuque. Sans parler du fait que c'était illégal ! Totalement ! Et... c'était de la magie noire... Il venait de la menacer au passage là non ? Elle fronça les sourcils en cherchant une échappatoire. Sans son pouvoir c'était peine perdue.

Et il y avait toujours cette voix qui lui disait que ce serait peut-être amusant. Après tout elle avait toujours été un peu à part au sein de sa famille si parfaite. Peut-être que cette "expérience" l'aiderait ? ... Ou l'enfoncerait... Ca restait partiellement tentant. De voir un tel sort en action.

"En effet, ce serait dommage. Il me sert bien."

Fit-elle en rebondissant sur l'idée de son joli minois. Elle se releva, visiblement un peu moins en proie à l'inquiétude et nettement plus à la curiosité bien qu'elle reste nettement moins assurée que d'ordinaire.

"Comment procède-t-on pour ce contrat ? Donc vous êtes adepte de magie noire ? Vous cumulez un peu... non?"

Elle n'en revenait pas que les mots sortent de sa bouche. Lomac lui désigna le couteau du doigt. Elle se raidit immédiatement. Qu'est ce qu'il allait faire ?! Il n'allait pas le lui retirer comme ça ? Sans onguent à appliquer, sans bandes de soie pour poser sur la blessure pour l’empêcher de saigner ?!
Sa raison lui rappela qui lui parlait... Un vulgaire voleur, tueur sans doute aussi qui lui avait enfoncé un couteau dans l'épaule sans ménagement. Évidemment qu'il ne la soignerait comme tout bon gentleman le ferait.

A contre cœur, elle lui fit signe de lui retirer. Il avait beau lui avoir dit de serrer les dents Eryn ne put retenir quelques cris et gémissements de douleur tendit qu'il remuait le couteau dans la plaie. Elle avait envie de lui hurler dessus de le lui retirer correctement mais ça faisait trop mal pour qu'elle puisse parler. Elle tenta aussi de faire son possible pour rester immobile, ce qui en fait lui fut impossible.

Quand enfin le couteau lui fut retiré, elle se laissa tomber sur le côté opposé à la blessure, épuisée et tremblante. Elle n'avait jamais eu aussi mal de toute sa vie. Il lui fallut quelques longues secondes pour qu'elle se reprenne un tant soit peu. Elle adressa un regard assassin à Lomac.

Finalement il lui répondit pour sa broche et son idée de remboursement, comme sur le fait d'aller chez les Leckard. Donc il avait un client. Ca devait être donc quelqu'un de riche et d'influent pour connaitre les propriétés de la broche qu'elle-même ignorait et connaitre l'existence de l'objet. Il avait du la voir sur sa mère.
Il lui proposa finalement de voler un objet par elle-même, celui de son choix. Son regard s'illumina et un demi sourire revint fleurir ses lèvres.

"D'accord, je volerai l'objet de mon choix."

Elle avait déjà une idée ou deux en fait. Mais elle n'eut pas l'occasion d'y penser davantage, il venait de mentionner un générateur. Elle ne savait que vaguement ce que c'était. En gros pour elle c'était magique, rare et plutôt puissant quoi que sous des formes latentes. Bref, autrement dit ça ne lui disait pas grand chose.
Elle le regarda sans vraiment comprendre. Et vu qu'elle ne comprenait et se foutait de plus en plus de ce foutu objet qui l'avait mise dans une telle situation, elle se contenta de hausser les épaules, avant que la douleur cinglante ne lui rappelle qu'il valait mieux qu'elle évite certains mouvements.

Il lui tendit la main, enfin le bras. Mais c'était sa main qui avait attiré son attention puisqu'il manquait un doigt au type. Elle hésita une seconde, et croyant qu'il s'agissait éventuellement du contrat magique, elle finit par lui serrer le bras du sien.

"Comment c'est arrivé le doigt en moins ? "

Elle se moquait pas mal que ce soit personnel ou embarrassant.
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Mar 31 Juil - 5:16
Alors que je jouissais de salir la fierté et l'honneur d'Eryn, celle-ci était en train de bouder. Sérieusement ? Elle avait quel âge ? Cinq ans ? Sa posture laissait clairement entendre que mes mots l'avaient atteint.
Elle n'était pas assez stupide pour croire que l'honneur vaut pour que l'on se batte pour lui ? C'était quoi ces bobards ?
« Kitsune ? Tu sais que j'aime pas les menteuses ? Affronte la réalité droit dans les yeux sinon tu vas en prendre plein la face. Je m'attendais pas à ce qu'une des cinq grandes familles ait un comportement comme ça...»

Ouais, je suis retenu de dire que là pour moi, elle n'avait guère plus de valeur qu'un vulgaire détritus ? Les détritus, généralement, je les balancent à la poubelle. Pas forcément en entier..
Elle pouvait quand même réussir deux trois trucs. Elle avait du sex-appeal et beaucoup de charmes.
Elle souleva ma remarque sur le fait que j'étais sanguin.

Rappelez-moi pourquoi je ne l'avais pas encore égorgé ? Le marché. Elle pouvait m'être utile.
Bon, autant négocier tout de suite, le contrat.
Je l'avais menacé et elle l'avait remarqué. Pourtant loin de la scène de ménage que j'attendais, elle préféra en plaisanter.
Peut-être valait-elle quelque chose finalement.
Elle demanda plus d'informations sur le contrat. Elle voulut aussi savoir si j'étais un adepte de la magie noire et demandait si je ne cumulais pas un.
« Oui, je suis un adepte. Quand on sait comme moi que quand on va crever, on va aller en enfers, autant y aller pour avoir voler un bœuf qu'un œuf.
Pour le contrat, je reviendrais te voir, j'ai quelques contrats de prévu pour arnaquer des gens. Si tu crois que je peux t'oublier, c'est mort. Je sais où habite les Asariah.


D'ailleurs je me demande pourquoi Leckard laisse tes parents en vie, alors que tout le cercle sait où ils sont...

Je te dis ça uniquement pour que tu ne cours pas la prochaine fois que l'on se verra. Pas comme ce que tu viens de faire. »


Elle m'autorisa à approcher pour que j'enlève le couteau. Après avoir cisaillé pour ne pas déchirer les tissus, le couteau de chasse avait été retiré sans autre forme de sentimentalisme. À l'arrache donc. Si elle ne rentrait pas vite chez elle appliquer les soins nécessaires. Je dirais juste bye-bye à mes futurs bénéfices. J'entendis des cris quand j'enlevais le corps étranger. Ahhhh... Quelle douce mélodie que les cris et gémissements de douleur.
Elle tomba de l'autre côté, sans doute peut-être dû à l'anémie qu'elle faisait ?
Le regard qu'elle m'envoya était très clair. Je veux te tuer.
Je la noterais sur ma liste. Celle des gens qui veulent ma peau.

Elle n'avait pas compris que quand je parlais de l'objet, je lui suggérais de voler à mon commanditaire la broche en question. Bon, je ne pouvais pas espérer plus d'une vulgaire blondasse.

J'allais lui rendre son pouvoir en lui tendant la main. Elle sait que je pourrais la retrouver n'importe où, alors pourquoi m'emmerder à garder un pouvoir, certes pratique, mais insuffisant à mon goût. Ses parents étaient mes otages. Tant que c'était le cas, elle danserait dans ma main.
Elle me serra ma main et je lui rendis alors son pouvoir. Cela la surprendrait peut-être, mais son orgueil, honneur ou fierté l'empêcherait de me jouer des tours après ça. Les anneaux sur mon poignet étaient transférés à la main de la pouffe puis le pouvoir se fonda en elle.

Elle me demanda ce qui était arrivé à mon doigt.
Je lui souriais d'un air sadique. Elle avait remarqué ?

« Disons simplement que c'est la récompense pour un cambriolage raté..

Le même que celui que je m'apprêtais à te faire faire. Si tu avais accepté et réussi, cela aurait prouvé à quel point, tu étais meilleur que moi. »


Je réfléchis un peu puis je me souvenais qu'elle pouvait se téléporter d'un portail à un autre.

« J'y pense, on peut aller faire le contrat tout de suite avec tes portails. Il suffit d'aller chez les Xelcius. J'ai toujours ma piaule là-bas même si j'ai tué mon vieux... Puis j'ai toujours le minimum syndical pour réparer un truc comme ça. On y va ?»

Le truc comme ça s'était sa blessure à l'épaule. Ce qui signifiait que j'en avais eu des beaucoup plus sérieuses.
Le meurtre du patriarche avait fait beaucoup de bruit et l'assassin était toujours recherché. Rien de plus normal puisque c'était moi.
Mais quelle serait la réaction d'Eryn en apprenant que j'étais un Xelcius ?
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Dim 19 Aoû - 16:05
Eryn ne releva pas la remarque de Lomac concernant le fait qu'elle allait en prendre "plein la face". Quoi ? Ca ne lui avait pas plu le fait qu'elle dise se moquer de l'honneur ? Il essayait de lui faire croire quoi au juste ? Qu'il y avait aussi de la noblesse et de l'honneur chez les voleurs ou chez un type qui disait presque avoir tué des membres de sa propre famille. Pour autant, elle n'avait pas envie de mourir et détourna simplement les yeux en attendant que ça passe.

Fort heureusement la conversation dériva sur autre chose de plus intéressant : le contrat. Eryn avait demandé à son... agresseur si il était un adepte de magie noir, ce qu'il lui confirma mais tout en ajoutant qu'il savait qu'il irai aux enfers et que quitte à y aller, il préférait y aller pour un plus gros larcin. Ca se tenait. Mais ça ne la rassurait pas spécialement. Elle savait bien sur que les enfers existaient, mais, en tant que non-croyante, elle doutait que son âme soit orientée vers l'un ou l'autre. Elle se retrouverait au purgatoire et resterait dans un entre-deux perpétuel. Ce qui lui convenait tout à fait.
Elle se garda toutefois d'en dire plus. Déjà ça ne la concernait pas, ensuite les gens étaient souvent assez agressifs lorsqu'il s'agissait de religion. Et puis la dernière partie de sa phrase était de bien plus mauvais augure.

"Je ne vis pas dans la demeure familiale."

S'empressa-t-elle de dire afin d'éviter qu'il ne frappe à la porte de chez ses parents et que ces derniers aient vent de ce qui se passait et du mauvais pas dans lequel elle s'était fourrée.

La réflexion d'après la fit se renfrogner. Pourquoi le souverain les laissait vivre ?

"Ma famille tient à rester neutre pour le moment. On ne peut pas la tenir pour responsable de quoi que ce soit si ce n'est que deux de ses fils soient enrôlés des années avant ce coup d'Etat. Les Leckard ne sont pas stupides au point de confondre loyauté individuelles et loyauté de sang. Ma lignée n'a survécu jusque là en prenant des risques inconsidérés et en partant en guerre pour n'importe quoi. Bien qu'elle ne porte pas le souverain dans son cœur, elle fera avec le temps que durera son règne."

Elle s'était peut-être un peu enflammée sur le coup. En tout cas elle avait parlé avec une certaine conviction mais c'était également par soucis que sa famille ne soit pas inquiétée pour rien. Ses parents avaient déjà assez de mal à supporter que ses deux frères ainés aient suivi Dame Schlacht dans sa guerre au lieu de revenir trouver refuge dans le giron familial. Ca éviterait que les Leckard n'aient un jour l'idée de faire pleuvoir une épée de Damoclès sur leurs têtes. Mais c'était ainsi. Tant pis.

"Je me demande bien ce qu'un voleur peut entendre à la politique. Quand au fait que je cours, tu fais tout pour produire un tel effet."

Une pique lancée tendit que ses yeux bleu transperçaient ceux de son futur employeur. Si il était plus avenant, moins bourru il va de soi qu'il n'effraierait pas autant les gens ! En fait c'était de sa faute à lui, elle n'avait rien à se reprocher en ayant agi comme tout le monde l'aurait fait. Bon ce n'était pas très courageux mais elle n'avait pas été à Sélionn, ce n'était pas pour rien.

Finalement, et au pris d'une terrible souffrance, il lui retira le couteau et Eryn s'évanouit à demi à cause de cela. Quand elle eut repris un peu plus de contenance, Lomac lui rendit son pouvoir. C'était une sensation vraiment étrange et très diffuse.

Concernant l'objet à aller rechercher et voler, Eryn n'avait rien d'une voleuse mine de rien et ne connaissait rien leur logique, aussi crut-elle que c'en était fini pour la broche de sa famille et qu'elle devrait trouver autre chose. Après tout, pourquoi en aurait-il été autrement ? Il avait dit avoir un acheteur.
Elle trouverait bien un truc de valeur quelque part... Peut-être même qu'elle demanderait à sa tendre amie d'intervenir pour qu'elle lui fournisse un objet digne de ce nom. Non... si il sortait bel et bien avec elle et apprenait qu'elle ne l'avait pas volé ça serait problématique.

Il faudrait qu'elle y réfléchisse sérieusement mais en attendant, elle se releva doucement. Entre la douleur et le sang elle sentait qu'elle ne tiendrait pas des masses. Pour autant il lui était hors de question d'aller chercher refuge chez ses parents. Non, elle irait voir les guérisseurs. Au moins ils savaient conserver un secret.

Mais sa curiosité frappa d'abord et elle demanda au voleur ce qui lui avait valu de se faire trancher un doigt. Si elle s'attendait effectivement à une histoire sordide de ce genre, elle était loin d'imaginer que ça impliquait les Leckard. Donc il voulait prendre sa revanche à travers elle? Non. Mais effectivement si elle y parvenait, alors elle lui prouverait qu'elle était bel et bien meilleure. Et si elle se faisait prendre elle mourrait sans doute... Son égo avait beau être puissant, il ne l'était pas autant que son instinct de survie. Elle n'aimait pas prendre des risques pour rien.

Lomac finit par lui proposer d'aller faire directement le contrat. Ce serait sans doute mieux que prendre le risque qu'il aille frapper chez ses parents. Bien qu'un tel contrat ne lui plaise que peu, elle avait déjà accepté. Peu encline à revenir sur ce qu'elle avait dit, elle acquiesça en silence alors qu'elle essayait de ne pas trop penser à ce qu'il venait de dire. Qu'il appartienne aux Xelcius n'était pas étonnant en fin de compte. Cette famille n'avait de noble que le titre. C'était la fange de leur catégorie. Là encore, elle ne dit rien de plus, de peur de provoquer une nouvelle colère. Il finit toutefois de la convaincre lorsqu'il évoqua le faire de la soigner. Ok, ça par contre elle voulait bien. Elle palissait à vue d’œil.

Sans crier gare, elle ouvrit un portail vers la demeure des Xelcius et d'un geste lui proposa de passer avant elle. Après tout, Eryn ne connaissait la maison que de l'extérieur et elle avait donc ouvert le portail un peu n'importe où, choisissant au hasard un coin de la demeure pour faire apparaitre le portail sans savoir si il s'agissait de la chambre de Lomac ou celle de quelqu'un d'autre.

"Après toi." Fit-elle simplement en avançant déjà vers le seuil pour le passer.

On aurait pu croire qu'elle était pressée d'en finir. Ce n'était pas faux. Mais elle préférait sceller ce satané pacte après avoir été "réparée" et puisqu'elle n'avait visiblement pas le choix, autant se débarrasser de cette corvée.
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Sam 15 Sep - 20:29
À l'instant même où je menaçais la famille de la Kitsune, instinctivement ou pas, elle se mit à nier vivre chez ses parents.
Trop drôle !
N'est-ce pas elle qui, il y a deux minutes, disait qu'elle voulait ramener la broche de sa môman ? 
Ahh ! Les gens qui font croire qu'ils sont méchants alors que c'est des gentils bisounours ne devraient pas s'aventurer outre mesure dans les ténèbres.

Ma petite réflexion, qui était en fait une pensée à voix haute, ou plutôt à voix basse, semblait plus la contrarier.
C'est vrai quoi, tout le monde savaient que les fils aînés des Asariah s'étaient mis en porte-à-faux contre les Leckards. La famille pourrait être visée à tout moment en guise de représailles de leur désertion, en guise de menace, de capitulation ou d'espionnage de cette nouvelle «République ».
Peuh ! Rien que prononcer ce mot était infect ! J'ai envie de dégueuler maintenant !
Pendant que je pensais à cette gerbe, miss casse-pied m'expliquait en quoi sa famille était innocente en long, en large et surtout en travers de notre Roi.
Elle me lançait alors encore une fois une pique comme quoi comme j'étais voleur, j'étais un imbécile en politique et qu'en plus, d'après elle je faisais tout pour la faire courir.
C'est vrai que j'étais pas super calé, mais j'étais obligé d'en connaître un minimum, si je voulais faire les bons contrats.
« Tu réfléchis dans ta petite caboche ? Tes frères sont considérés comme des traîtres comme tous les soldats qui ont accompagné cette faux-cul.
Puisqu'ils font partie du côté adverse, quels seraient les meilleurs moyens pour faire pression sur eux et les utiliser à bon escient à ton avis? »

Ma répartie lui cloua le bec. Bon, réussir à taire une femme est un exploit, je devrais en profiter, mais comme je l'ai déjà dit, jouer au méchant et en être un s'était un fossé.

« En plus, il faut connaître un minimum de politique pour être « serviable » auprès des clients...
Tu devrais aussi améliorer ton poker-face, parce qu'on lit grave en toi comme dans un bouquin. Je dis ça, pour ton bien. »

Mouais, apparemment, j'étais devenu un peu trop gentil avec elle. La gentillesse est contagieuse, ce n'était pas trop mon genre de donner des conseils, sauf devant un futur mort.
Quoi de plus frustrant que de savoir quelles fautes, les gens ont fait avant que je les plante ?

« La peur est normale pour les proies... Mais je suppose que tu es qu'une petite fille qui fait semblant d'être méchante ? »

Quoi ? J'ai pas le droit moi aussi de lui envoyer des piques ?
Je lui enlevais mon couteau de chasse, elle faillit s'évanouir à cause de ça. Heureusement qu'elle était pas en porcelaine, elle se serait déjà cassée sinon.
Elle semblait vraiment rien comprendre au message codé que je lui avais dit et c'est moi qu'elle traitait d'idiot.

« Pour ta broche-là, je vais juste le donner à un client, car c'est mon contrat. Rien ne t'empêche si tu es vraiment une voleuse de lui voler. Je t'avais pourtant donné un indice. La blessure doit vraiment pas t'aider à réfléchir, je n'ose pas imaginer que ma partenaire soit si idiote... »

Elle me demanda ensuite ce qui m'avait valu le fait de ne plus avoir ce doigt. Je lui avouais la vérité. 
Je la convainquis d'aller chez moi, les Xelcius pour former le contrat ainsi que soigner cette vilaine blessure que je lui ai faite.
Elle semblait vouloir dire quelque chose quand j'ai mentionné ma famille, mais elle se retint.


Avais-je déjà fini le dressage ?
C'était plus rapide que je pensais. Moi qui pensais que ce serait impossible voilà qu'elle m'obéisse au doigt et à l'œil. Étonnant ce qu'une frayeur peut faire.


Elle ouvrit un portail dans la demeure des Xelcius, ma famille.
Cela faisait une paye, ou une éternité que je n'avais pas mis les pieds ici.

« Évitons de faire trop de bruit... L'un des jumeaux est particulièrement gênant... Le seul risque que l'on peut vraiment avoir s'est de se mettre cette folle sur notre dos... »

Quand je parlais de folle, je parlais de la jumelle. Elle est un tantinet hystérique. Elle adore séduire, ce qui me rappelle que Kitsune lui ressemble sur ce trait-là.
Je comprends maintenant d'où me venait cette envie de la cogner...

Blessée comme elle était, elle allait surtout me ralentir. Cette maison était faite pour les Xelcius et il valait mieux pour eux qu'il develloppe un pouvoir profane en lien avec la famille sous peine d'voir quelques blessures. 
Heureusement pour moi, je n'avais pas grandi durant mon enfance dans cette baraque de malade. Mais j'y étais allé quand j'ai dû valider le fait d'être un Xelcius.

Je pris alors Eryn en la mettant sans ménagement sur mon épaule comme un vieux sac de patates. Quoique, les sacs de patates pèsent moins qu'elle ! Elle mangeait quoi ? Elle pesait autant qu'un pachyderme !

« Huph ! Il faudrait que tu perdes quelques kilos... T'es lourde... Dans tous les sens du terme. »

Je fonçais vers le mur devant moi, enveloppant mon Passe-Muraille à la demoiselle.

Heureusement pour ma pomme, j'ai rencontré personne. C'était une chose de liquider son père, une autre d'attaquer toute la famille. Je n'étais pas assez puissant pour faire cela en plus.

Enfin arrivé dans ma piaule après plusieurs minutes de pièges en tout genre et de labyrinthe à traverser.
Baraque de malade !

Je jetais sans sommation la demoiselle afin de me reposer. D'habitude, j'étais en solo, donc je n'utilisais pas autant de magie.
J'étais crevé.

J'indiquais du doigt une étagère avec des bocaux remplis de potions, parfois ayant l'air semblable et d'autres de couleurs extravagantes. Assez de bandages pour momifier deux ou trois personnes, ainsi que du fil et des aiguilles.

« Bon, là, je suis vide, si tu veux te soigner tout est là.... Je crois que j'ai oublié de te dire un truc... »

Je réfléchissais alors que je m'étais affalé sur mon canapé.
Un truc important... 
Ah oui !!

Alors qu'elle allait peut-être boire une potion pour se requinquer.

« STOP !! »

J'espère que mon cri a suffit à l'empêcher de toucher un truc sur cette étagère... J'avais sciemment inversé les notices des flocons et ce qui était marqué avec un danger de mort était en réalité les médicaments et les soins alors que ceux qui devaient soigner... seraient toxiques, dangereux, parfois mortels...

Votre famille n'a jamais essayé de vous tuer vous ?

Que ceux que cela n'est jamais arrivé me jette la pierre !

Aïe! Aïe ! Aïe! Aïe ! Aïe! Aïe ! Aïe! Aïe !
Arrêtez !

Espérons que cette pouffe m'écoute...
Si elle s'était arrêtée à temps, je lui expliquais le pourquoi... sinon, j'allais devoir la soigner.... en plus de sa blessure pour empoisonnement ou que sais-je encore ?
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Ven 21 Sep - 15:11
Visiblement, elle avait vexé le voleur en prétendant qu'il n'y connaissait rien en politique. Soit... elle avait peut-être un peu dit ça par agacement et pour tenter de détourner son attention mais ça avait lamentablement échoué et pire encore, il lui démontra qu'il était capable de faire plus que détrousser les gens et violenter les filles de bonnes familles. Ouais, il réfléchissait un peu. Mince alors.

En plus de ne pas dire que des conneries, il n'avait pas tort sur le reste. A savoir sa famille à elle et plus particulièrement la situation de ses frères. Elle se renfrogna une seconde. Si il y avait bien une chose qu'elle se refusait c'était de devenir le poids de la famille. Si elle ne l'était pas déjà. Il continua à lui faire la morale et à défendre le fait qu'il sache réfléchir un tant soit peu et surtout mieux qu'elle. Eryn esquissa un geste pour le gifler mais la douleur du poignard lui rappela que ce n'était pas possible malheureusement et elle maudit son geste.

"Quand un mensonge est éventé, rien ne sert de continuer."

Ok, sa défense était déplorable mais sur le coup elle n'avait pas mieux. Et puis, d'habitude elle mentait bien. Très bien même. Simplement il mentait mieux sans doute. Finalement la "conversation" dériva sur la peur et il lui lança à la volée qu'elle n'avait en gros rien de méchant et qu'elle n'était qu'une jeune femme de bonne famille.

"Si tu insinues que j'aurai du mal à tuer quelqu'un, tu as raison. Je n'ai jamais attenté aux jours d'une personne et vit très bien ainsi."

Son air hautain revint à la volée. Quelle idée ! Évidemment qu'elle était une femme de bonne famille. Évidemment qu'elle avait acquis toutes les bonnes manières et la morale qui allait avec. Donc elle ne pouvait pas être méchante. Enfin presque. Sur ce dernier point elle avait visiblement encore des progrès à faire pour être véritablement la sainte pour laquelle elle se faisait passer ici.

Et puis, pousser un sale type dans les escaliers, même en risquant qu'il se rompe le cou, n'avait rien de vraiment... mauvais non ? L'image fugace de son corps rebondissants contre les marches lui revint et lui arracha un sourire satisfait.

"Je peux être méchante, si j'en ai besoin. Je ne vois juste pas l'intérêt de l'être de base. Mais nous n'avons clairement pas les mêmes domaines de prédilections."

Sous-entendu "toi mon gars, tu as beau dire que tu viens d'une famille noble, on n'évolue pas dans les mêmes sphères". Et puis au-delà de ça, effectivement, elle était faite pour briller et lui pour passer inaperçu. Ca allait lui être difficile de faire autrement. Mais puisqu'elle 'n’avait pas le choix...
Juste après il lui retira le couteau, elle s'évanouit à moitié, u complètement elle ne savait plus, et il l'informait de la nécessité plutôt urgente de soigner la plaie. D'ailleurs elle ne comprenait où il avait voulu en venir avec l'histoire de la vente de la broche qu'après qu'il lui ai expliqué.

"Voler votre acheteur..." Elle semblait choquée et à la fois émerveillée. "C'est si retors que ça en devient bien pensé. Je suppose que tout le monde fait cela dans votre... métier ?"

Elle n'était pas la plus intelligente mais ne se considérait pas non plus comme idiote... A ces mots elle leva les yeux au ciel d'un air agacé. Elle accepta, par curiosité et pour éviter d'autres soucis, de le suivre chez lui. Non en fait de l'amener carrément chez lui grâce au pouvoir qu'il avait si gentiment proposé de lui rendre.

Alors qu'il mentionnait les jumeaux des Xelcius, Eryn se remémora la pimbêche qu'elle avait déjà vu plusieurs fois lors de ses soirées. C'était sa sœur donc... Cette sale peste était la seule dans la cité à pouvoir lui faire de l'ombre. Du moins en ce qui concernait le charme. Elle avait eu affaire a son jumeau. Pour son plus grand bonheur. Mais c'était une autre histoire. Savoir que Lomac était le frère de ces deux là n'était pas de très bon augure. Alors qu'elle allait répliquer, Lomac la souleva pour la mettre sur son dos comme on le ferait d'un sac quelconque. Pestant à voix basse, une insulte ou deux fusèrent tendis qu'il leur faisait traverser les murs et éviter les pièges après qu'il eut osé lui dire qu'elle était trop lourde.

"Peut-être devriez-vous gagner en force ?!" Lança-t-elle à voix basse sur un ton qui en disait long.
Bon sang mais qui mettrait des pièges dans leur maison de famille...?! A part les Leckard...

Ils parvinrent enfin à la chambre du voleur. Il la rejeta sur le côté sans ménagement et elle retomba donc lourdement.

"Ca ne va pas non ?!"

A bout de souffle, il lui expliqua brièvement que ce qu'elle cherchait pour se soigner se trouvait sur l'étagère. Elle se releva en jetant des coups d’œil à l'état de la pièce et se saisit d'une fiole qui indiquait "régénération". Alors qu'elle portait la fiole à sa bouche, il lui hurla dans l'oreille de s'arrêter. Le son plus que l'avertissement, lui firent lâcher le petit récipient en terre cuite qui s'écrasa au sol.

Elle se tourna vers lui et lui décocha une gifle à la volée, sans vraiment penser aux dérives possibles pour un tel 'geste', et en se moquant soudainement de la douleur.

"Vous êtes un grand malade vous hein ?!"

Il fallait la comprendre aussi, un coup il disait rouge un coup il disait noir. C'était pénible. Elle commença à créer un portail qui entoura simplement le contenu de la fiole renversée.

"Vous m'expliquez bien gentiment sinon ce que vous n'avez pas voulu que je boive finira dans votre gosier avant que vous ayez pu faire quoi que ce soit, y compris votre tour de passe muraille."

Elle avait déjà forcé une vieille peau à s'alcooliser de cette manière pour la discréditer, ça fonctionnait bien. Ses yeux bleu étaient glacés.

"A moins que vous préfériez que je réveille toute la maison si ce n'est pas déjà fait ?"

D'un geste de sa main libre, elle fit apparaitre un gigantesque maillet. Nul doute que si elle frappait quoi que ce soit avec, le bruit se répercuterait dans toute la maison plus vite et plus surement que le feu de la maison Reine.
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Lun 29 Oct - 23:10
Cela avait l'air d'étonner la pouffe que je m'y connaisse un peu en politique. Sous mes airs rustres, je restais un noble, même si ça me débecquetait, je ne peux pas nier que ce sang coule dans mon sang. Foutu lignée à la noix ! Je les truciderais bien tous, mais je ne suis pas assez fort. 

J'avais réussi à faire taire cette prétentieuse en lui disant la vérité sur sa famille. Elle ne semblait pas contente que je sois au courant. Tout Targatt est au courant de ta situation ma vieille !
Un moment donné, elle avait amorcé son bras comme pour me donner un coup... Mais elle n'avait pas réussi à cause de la présence de sa blessure. C'est bête d'être cruche à ce point-là non ?

Quand elle raconta qu'elle n'avait jamais attenté à la vie de quelqu'un, j'eus un petit rire.

« C'est pas toi qui disais que tu avais fait exprès de me louper à la taverne ? »

Une petite pique pour le plaisir, ca ne peut que faire du bien. Si ça lui permettait de la fermer, ça serait encore mieux.

Elle me contra en me lançant son venin. Je commençais à m'y faire puisqu'elle n'avait fait que ça depuis que je l'avais rencontré, il y a cinq minutes.
Cette fille ne m'atteignait plus par ces remarques. Surtout qu'elle pensait être supérieure à moi sous prétexte que les Xelcius n'étaient pas considérés comme faisant parti des nobles.
Le titre que l'on avait était pour faire joli qu'elle disait. Peut-être. Mais on l'avait quand même.

C'est ce moment que je choisis pour lui enlever le couteau que je lui avais planté. C'était vraiment une gonzesse, j'ai failli voir le blanc de ses yeux lorsque j'avais extrait l'arme.

Elle avait saisi où je voulais en venir par rapport à son bijou. Elle percutait pas vite, ça s'était une vérité. La stricte vérité. Faut dire pour sa défense qu'elle est blonde donc c'est pas forcément de sa faute. Fallait s'en rappeler. On ne choisit pas sa couleur de cheveux.
Il y a deux catégories dans la vie.
Les gens qui sont nés cons de naissance et ceux qui le deviennent en grandissant.
Je ne sais pas comment elle s'y est prise pour se retrouver dans les deux catégories à la fois. Cela frisait le génie, si on pouvait la classer ainsi dans ces personnes-là.

« C'est un peu près ça. Même si certains d'entre nous, voleurs, son free-lance et dérobe à qui veut bien payer le prix.
Si voler est notre gagne-pain quotidien, il nous arrive d'être détective spécial. Après tout l'information aussi est un trésor comme un autre. Dans tous les cas, on vole l'information.
Mais ce n'est pas un job pour tes beaux yeux, toi qui es si sensible à la petite piqûre que je t'ai faite. »



On était arrivé chez moi, dans ma piaule après avoir traversé cet enfer de maison flippante. Exténué d'avoir dû utilisé mes capacités non seulement sur moi, mais aussi sur ce petit éléphanteau, je donnerais cette tâche à n'importe qui, il trouverait ça rasoir de s'occuper ainsi d'un tel boulet.

Pour récupérer de ma fatigue, je m'étais affalé comme un sans-gêne sur la chaise de ma chambre. Lorsque je me souvenais que j'avais trafiqué toutes mes fioles pour éviter que les jumeaux ou mon frère me chipent mes potions. J'avais donc mélangé des fioles utilitaires avec celles nocives.


Sur les quinze flacons, seuls cinq avait un effet bénéfique.
Ceux qui m'étaient utiles :
-potion de régénération ; elle m'avait coûté les yeux de la tête, je l'avais acheté à un gars bizarre avec des oreilles pointues, un elfe à tous les coups. Elle fonctionnait très bien sur les blessures récentes qui étaient graves. Si j'avais cette potion après mon escapade chez les Leckard, sûr que ma main serait entière. Elle est rouge foncé.
-potion de guérison purificatrice ; je m'en servais quand j'étais malade ou quand je m'étais retrouvé avec un objet volé maudit. Ces saletés de malédiction étaient des garces avec des effets bien chiants. Heureusement que j'avais réussi à dérober ça à l'infirmerie de l'Académie. Elle est verte claire.
-potion de charme ; je sais que j'ai une classe naturelle et que vous vous demandez sûrement pourquoi un tel beau gosse comme moi à besoin de ce genre de potion ? C'est simple. Quand je travaille en équipe - ce qui est rare - et que le rôle de faire diversion m'est attribué pour attirer l'attention je n'ai qu'à prendre une petite dose de cette liqueur goût fraise pour devenir le centre du monde, que dis-je ? De l'univers ! Mais comme j'aime pas bosser en équipe parce que l'on partage le butin, j'égorge mes comparses temporaires. Elle est rose.
-potion de transformation ; elle permet de se transformer en quelqu'un, il suffit d'avoir un élément de la cible comme un ongle, un cheveu, de la salive, etc.,.. Dans le cas où rien n'est mis dedans, il ne se passe rien, sauf une sacrée colique. Elle est jaune.
-potion d'annulation ; elle permet d'annuler n'importe quelle magie qui me contraindrait ou qu'il m'affaiblirait. Étant donné sa rareté, je n'en ai pas beaucoup. Elle est marron boue.

Celles qui ne sont pas bénéfiques
-potion factice ; elle contient de l'eau extrêmement salée. Elle ne fait rien sinon qu'elle est infecte. Elle est incolore transparente.
-potion toxique ; elle est faite à partir d'extrait concentré et mélangé de plantes toxiques comme la ciguë, la belladone, l'aconit, l'adonis, etc,... Avec un tel empoisonnement, la personne qui boit ça n'en a pas pour très longtemps, moins d'une minute. Elle est vert foncé.
-potion cauchemar ; elle provoque la terrible malédiction que son pire cauchemar se réalise. Une personne narcissique se trouvera moche et repoussante. En vérité, c'est juste une potion hallucinogène, ce qui permet de faire croire à la cible qu'elle vit son plus grand cauchemar. Elle est violet foncé.
-potion sanguine ; elle provoque une hémophilie sévère à quiconque la boit, de quoi vite tomber en anémie. Elle est rouge clair.
-potion aveugle ; elle permet d'enlever les cinq sens à la personne qui la boit. Elle est incolore opaque.
-potion de mort ; elle est enchantée avec la magie de flétrissure provoquant chez les humains des maladies telles que la peste et d'autres saloperie. Elle est noire.
-potion de folie ; pas besoin que j'explique, cette potion rend complètement maboule. Je pense que certaines mères doivent l'utiliser comme biberon... Ca expliquerait pourquoi la plupart des gens sont frappadingues. Elle est bleu foncé.
-potion d'augmentation ; elle donne à la cible une augmentation impressionnante à celle qui la boit comme un ballon de bautruche. Elle est bleu clair.
-potion de sommeil ; elle endort la personne qui la boit pour une durée indéterminée. Elle est blanche.
-potion torture ; elle fait subir d'atroces souffrances à la personne qui la boit. Elle est grise.
-potion de téléportation ; elle permet à quiconque la boit de se faire téléporter au hasard. Que se soit sur un autre plan, à dix mille kilomètres ou encore dans la pièce d'à côté. Elle est arc-en-ciel.
Bien sûr, les étiquettes étaient trompeuses et je ne me souvenais pas de quelle étiquette, j'avais mis sur quelle potion.
Je me souvenais vaguement qu'il y avait un code couleur, mais comme j'avais pas mis les pieds dans ma piaule depuis des lustres, ma mémoire me faisait défaut.


Comme je me rappelais qu'il avait un piège dans mes fioles, j'avais crié à la cruche alors qu'elle allait boire une potion. La couleur de cette potion était incolore et transparente. Je ne me souvenais pas de quelle potion, il s'agissait. 
Elle lâcha ladite potion qui alla s'écraser par terre. Alors que je venais sans doute de la sauver d'une des nombreuses potions que j'avais achetées ou volées, elle me remerciais en me giflant. 

Merci la gratitude, j'aime.
Elle demandait des explications.
« Les jumeaux et mon frère n'arrêtaient pas de me chiper mes potions, du coup, j'ai dû mettre celles qui sont bénéfiques avec celles qui sont nocives. Quitte à ce qu'ils se trompent autant se débarrasser de cette vermine... »

Quand elle mentionna que j'avais peut-être réveillé toute la maison, mon sang ne fit qu'un tour. J'avais laissé de nombreux enchantements pour barricader ma piaule afin qu'en cas d'urgence personne ne puissent entrer. 
Aussi réveiller des cercles déjà tracés magiquement n'étaient pas grand chose puisque c'est dans sa mise en place qu'il faut mettre de la magie dedans. Pour l'activation, il suffisait d'être proche et de l'actionner avec une parcelle d'énergie, une goutte de magie aurait suffi.
Les cercles étaient composés de sort verrouillage et magie élémentaire de terre permettant de créer un mur.
Ainsi, le verrouillage empêchait les passe-muraille de traverser et le mur de terre empêchait les utilisateurs « libres » de passer. Une sécurité à double niveau. Seuls ceux qui possédaient les deux pouvaient franchir cette sécurité. À ma connaissance, il n'y avait que mon vieux qui possédait ces deux attributs, mais comme il est mort, je me sentais en sécurité.
D'un geste paniqué, j'actionnais tous les sortilèges en attente de ma baraque.
Ça allait peut-être faire flipper la cruche, mais au moins me sentais-je plus en sécurité. Encore plus exténué, mais sûr.

Kitsune avait un maillet dans sa main. Si elle croyait qu'elle me faisait peur avec ça, elle devait rêver.

« Bien, j'ai oublié le code couleur de ces potions. Libre à vous d'y goûter. Il me semble que celle qui s'est crashée était la factice. J'ai de l'alcool et des bandages dans le grand tiroir de mon bureau si vous ne voulez pas vous y risquer. »

Le bureau était composé de cinq compartiments.
Le premier à gauche était un petit tiroir fermé à clé. Clé que j'avais cachée dans un bouquin de l'étagère du dessus, mais fallait-il que je m'en souvienne.
Le deuxième à gauche était un rangement, il y avait de la drogue, quelques pièces d'or, de bronze et d'argent.
Le premier à droite était un petit tiroir sans rien d'autre qu'un carnet avec une couverture en cuir. Il était en réalité le journal intime de Lomac.
Le deuxième à droite était un tiroir moyen, le plus grand, il y avait des bandages, de l'alcool pour désinfecter, des aiguilles et du fil de fer.
Le dernier à droite était un rangement où il y avait des plans de bâtiments. Sans aucun doute ceux que le jeune Lomac avait volé.

"Il vaut mieux que tu évites de bouger, tu peux dormir ici. Tu peux t'allonger sur mon lit en attendant si tu veux, je prendrais la chaise."

Oui, cela peut surprendre que je puisse être gentil et étrangement élégant de ma part. Pour une fois que je voulais pas voir quelqu'un mort, il a fallu que ça tombe sur elle.
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Anonymous
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Jeu 10 Jan - 16:48
Spoiler :


Elle avait bien écouté et entendu tout ce qu'il avait dit, y compris ses divagations sur sa famille comme ses fioles... Dans le doute elle préféra d'ailleurs reposer celles qu'elle tenait.

"Tu as raison ce n'est pas un job pour moi. Je te laisse continuer tes petites affaires et tu peux toujours me laisser tranquille en échange de... je ne sais pas quoi. Tu veux quoi à part que je revole des choses déjà volées et ne vende des informations à droite à gauche ? Jen'ai pas spécialement envie de finir comme toi tu sais..."

Eryn désigna la main au doigt coupé de Lomac.

Elle était épuisée, avait mal et en avait raz le bol de son petit jeu. Il faut dire qu'elle avait la nausée et l'impression qu'elle avait s'évanouir si elle ne se reposait pas et n'était pas soignée donc en vérité, sur le coup elle ne se rendait pas trop compte. Quand au contrat magique il 'n’avait pas été signé donc peu importait pour le moment. C'était peut-être sa dernière chance de retrouver un semblant de liberté.

"Tu as une famille vraiment spéciale. Je comprends que tu préfères faire cavalier seul mais de là à piéger les lieux et même les potions c'est quand même... beaucoup.

Conclut-elle finalement tout en regardant les lieux et les sorts qu'elle décelait, pour ceux qui étaient visibles du moins.

"Je veux bien ces bandages dont tu as parlé..." Finit-elle par murmurer.

Sans penser à autre chose qu'à sa blessure, elle entreprit d'ôter le haut de ses vêtements pour qu'il puisse désinfecter la plaie et la panser faute de pouvoir le faire seule, ou de ne pas vouloir tout dépendait de la manière dont on voyait les choses.

Il avait toutefois du comprendre qu'elle était quand même un peu mal en point puisqu'il lui proposa son lit, qu'elle accepta avec un signe de tête en guise de seul remerciement. Eryn déposa le maillet qu'elle tenait jusque là, ou plutôt elle le laissa lourdement tomber au sol, oubliant momentanément que les "jumeaux" catastrophiques étaient sans doute présents.
Elle s'affala sur le lit du voleur et s'endormit dans la foulée, à moins qu'elle ne se soit évanouie, allez savoir...
En tout cas, ainsi allongée on aurait facilement pu croire à un ange.

Elle repartirait après une heure ou deux de sommeil. Après tout, il fallait qu'elle soit chez elle avant le matin. Tout ce dont elle avait besoin c'était un peu de repos avant de faire comme si de rien n'était et de reprendre ses propres affaires suite à cette soirée désastreuse et qui avait pourtant si bien commencée.
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