Targatt - La cité profaneConnexion

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Comme dit le dicton, naturelle est la sélection

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Maitre du Jeu

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Toutes confondues (divines et/ou profanes)
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Personnages non joueurs récurrents
Sam 13 Mar - 4:09
Cain/ Delphine



Cain



Le jeune homme venait de quitter le manoir, sans doute pour ne plus y revenir avant de bout de temps. Ou du moins, pas tant que Brann serait encore en vie. Une rage mêlée à un désespoir sans nom lui embrouillait l'esprit depuis que son cousin l'avait libéré de son demi plan personnel après l'avoir torturé. Si Drake et Ladon avaient été aussi durs que lui, seul Ladon avait été aussi sadique, et aussi loin dans le châtiment qu'il avait infligé au jeune sorcier. Son esprit déjà peu fiable était en miettes.

Il avait quitté le manoir dans l'espoir de pouvoir rapidement apprendre à contrôler sa part démoniaque afin de mettre un terme à l'existence de son cousin. C'était le seul moyen à sa portée pour le vaincre apparemment. Mais pour y parvenir sans... succomber sans doute, il avait aussi besoin d'une aide. Et Cain pensait la trouver en la personne de Chad Daragonne, un professeur devenu plus ou moins son mentor.

Pour autant, on l'avertit qu'il ne pourrait le voir que le lendemain. Apparemment le sorcier n'était pas dans les murs de l'académie pour l'instant. Incapable de trouver le sommeil malgré l'heure tardive, il errait dans les couloirs en ressassant de sombres pensées et sans faire attention à l'aura qui émanait de lui : une aura de terreur constante. Son second pouvoir qu'il peinait à contrôler vu les émotions qui hurlaient en lui s'était activé sans même qu'il ne s'en rende compte.


Delphine



Je venais à peine d'arriver à l'Académie de magie de Targatt. J'étais encore troublé par mon enlèvement qui avait pour simple but de me ramener à ma mère, dont elle-même n'était pas au courrant de cette surpercherie orchestrée par son mari. Je n'étais pas encore famillière avec les couloirs qui n'en finissaient plus.

En temps normal je n'aurais pas eu autant de difficulté à retrouver mon chemin, mais j'avais perdu la notion du temps à la bibliothèque et maintenant la nuit était tombée. Tout semblait différent, tout était lugubre sombre et si silencieux. Je pouvais entendre l'échos de mes pas résonner sur tous les murs en pierre. Je n'étais pas effrayée par le noir d'ordinaire, après tout, les elfes pouvaient voir dans le noir. Mais, c'était la première fois que je me promenais dans les couloirs de l'Académie durant la nuit et la lune était déjà bien haute.

Après plusieurs mauvais tournant, une étrange sensation de peur commençait à m'envahir. J'étais déjà inquiète pour commencer, mais je devais surement commencer à paniquer sans le remarquer. Je devais rapidement retrouver mon chemin. Étais-je au moins au bon étage pour me rendre donc mon dortoire ?

Je m'étais mise à accélérer le pas, plus j'avançais, plus j'avais peur pour aucune raison. Puis, des pas.... Lointain.... Ce n'était pas les miens... Surement un professeur, mais quelque chose clochait. Plus les pas se rapprochaient et plus la peur m'envahisait. Je devais m'éloigner et vite. J'avais beau regarder autour, mais tout était pareil. Par où étais-je arrivé ? Par où aller ? Je ne savais pas et je m'en foutais je devais juste partir loin.

J'avais donc pris le premier couloir sur la droite, mais c'était un cul-de-sac donnant sur deux porte et un fenêtre au bout du corridor. La porte de droite était vérouillé, mais par chance la seconde ne l'était pas.
J'avais ouvert la porte et à ma grande déception, ce n'était qu'un placard à balais. J'allais rebrousser le chemin, mais il était trop tard, les pas étaient trop près et la personne devait surement être sur le point de passer devant le couloir. Je m'étais donc dépêchée d'entrer dans le placard en fermant la porte le plus doucement possible pour éviter de faire du bruit. En suite, j'avais tenté d'invoquer mon serval par simple précaution, mais la peur m'empêchait de me concentrer de l'appeler. Je devais donc me passer de son pouvoir de transfère d'effet magique ou physique pour m'aider. Je me recroquevillais dans le fond en espérant qu'on ne me retrouve pas avant le lever du jour.


Cain



Complètement perdu et perturbé après ce qui lui était arrivé, Cain ne se rendit pas tout de suite compte de la présence de Delphine. Ce n'est qu'en passant dans le couloir adjacent à celui où elle s'était réfugiée qu'il tiqua.
S'arrêtant de marcher, il prit un instant pour déterminer si il avait rêvé ou pas et finit par détecter la présence si fugace de Delphine un peu plus loin.

Sans faire grand cas de son état actuel, très peu adapté au moindre contact social un tant soit peu courtois, il s'engagea dans le couloir, mue par le désir inconscient de trouver quelque chose ou quelqu'un sur lequel se défouler. Et la petite aura blanchâtre qu'il sentait semblait toute indiquée, bien qu'il ne la reconnaisse pas. Un nouvel élève sans doute. Peu importait.

Il traversa le couloir et ouvrit la porte du placard, toisant la personne à l'intérieur : une petite forme, recroquevillée dans le fond du placard tel un animal effrayé. Pitoyable. Un rictus de dégout déforma ses lèvres. Comment pouvait-on se laisser aller à montrer une telle peur devant un inconnu ? N'avait-elle pas honte ? Pour autant, l'idée qu'il puisse être à l'origine de cette terreur lui faisait... plaisir. Elle témoignait qu'il n'était pas aussi dépourvu de défense que ce que Brann avait tenté de lui faire croire en tentant de le détruire. Mais alors pourquoi est ce qu'il se sentait toujours aussi mal, aussi faible ? Malgré un élan de colère qui provoqua l'apparition de plusieurs flammes autour de lui et fit briller ses yeux dorés, il parvint à se maitriser suffisamment pour ne pas sauter à la gorge de l'inconnue pour rien. Les flammes qui baignaient leurs visages lui confirmèrent qu'il n'avait encore jamais croisée cette biche effarouchée. Au prix d'un effort colossal, il se contraignit à prendre la parole.
Malgré l'attention qu'il tenta d'appliquer à son timbre de voix pour le maitriser et paraitre le moins agressif possible, ce dernier demeura glacial et cassant.

"J'ignorais qu'on acceptait que les esclaves dorment dans les placards."

Il ne croyait pas le moins du monde qu'il puisse s'agir d'une esclave, -après tout elle ne portait pas de rada'an- mais c'était sorti tout seul. Compte tenu de son attitude, ça ne l'aurait pas étonné qu'elle ait pu en être une.

"Je ne t'ai jamais vu ici. Tu es qui ?"

Là encore, aucune douceur dans sa voix, simplement de la condescendance et de la froideur. Il faisait toujours barrage entre elle et la sortie mais son aura de terreur semblait s'être légèrement calmée, bien qu'elle soit encore active, symptôme de l'attention qu'il portait à autre chose qu'à ses propres "problèmes".


Delphine



Je n'arrivais pas à me calmer et je ne pouvais dire combien de temps s'était écoulé depuis que je m'étais cacher dans ce minuscule placard. C'était ridicule, si jamais cet inconnu me trouvait j'allais être prise au piège tel un papillon pris dans une toile d'araignée. Et malheureusement, c'est ce qui aillait arrivé car les pas s'approchait de plus en plus.... Puis s'arrêtèrent juste devant la porte qui nous séparait.

Un homme avait soudainement ouvert la porte, il avait une expression bizarre sur le visage, mais elle n'était pas rassurante loin de là. Était-ce le consièrge ? Il devait surement détester les élèves pour me fixer de cette manière. Puis sans crier gare des flammes étaient apparus autour de lui et ses yeux.... Les yeux aussi captivant qu'horrifiant de par leur lueur doré. J'étais bouche bée, je n'arrivais pas à sortir de ma torpeur. Comment un jeune homme qui devait être un élève pouvait attiser autant de peur en une personne ?

Cain : J'ignorais qu'on acceptait que des esclaves dorment dans les placards.
Ile me prennait pour une esclave, mais pourquoi ? Je n'avait rien d'une esclave pourtant.

Cain : Je ne t'ai jamais vu ici. Tu es qui ?

Il était si froid et dure.... Si je le dérangeait autant pourquoi avoir pris l'initiative de venir me voir ? La dernière chose que je voulais était de causer des ennuis à qui que se soit. Je le sentais que le faire patienter plus longtemps n'allait qu'empirer la situation alors je ne perdais pas de temps à répondre, mais tout était sortir tellement vite de ma bouche que ne pouvait dire si par écrit on aurait mis des espace entre mes mots.

Delphine : Je suis Delphine Aledlung, je suis nouvelle à l'Académie, je suis navré de vous déranger je vais partir tout de suite.

Je regrettais de plus en plus ma curiosité insasiable de connaissance et de passer autant de temps à la bibliothèque. J'avais un très mauvais présentiment qui grandissait en moi... Quelque chose de terrible allait se passer.


Cain



La fille recroquevillée dans son placard avait l'air terrorisée. Ses yeux étaient agrandis par la peur et l'idée qu'il en soit la cause lui faisait plaisir. Ca le confortait dans l'idée qu'il valait mieux être craint qu'apprécié. Et quelque part dans les méandres de son esprit, il s'imaginait que c'était une bonne chose aussi pour régler le problème de Brann. Même si il se pouvait que cette fille soit des plus impressionnables, ce qui n'était certes pas le cas de son cousin, ça laissait tout de même entendre qu'il pourrait éventuellement parvenir à un tel résultat avec ce fils de chienne une fois qu'il aurait trouvé comment développer et maitriser pleinement sa part démoniaque. Que ne donnerait-il pas pour le voir à la place de cette jeune femme, les yeux exorbités par la terreur que sa simple aura inspirait.

Aura... Ha oui. Son aura de terreur était en mouvement, active, réagissant à ses pensées et ses sentiments en fluctuant de concert avec eux. Ca expliquait pourquoi elle était dans un tel état de panique. Toutefois, Cain ne prit pas la peine de tenter de la désactiver, et la fille répondit à sa question dans la foulée avec un débit de parole assez incroyable tant il était rapide.
Le jeune sorcier fronça les sourcils en la toisant du regard avec incrédulité.

"Adelung ?... Tu es la fille de la prof de magie blanche..."

Il n'attendait nulle réponse, c'était assez évident. Il eut une vague pensée pour son mentor mais c'est la jalousie et le dégout qui reprirent leurs droits. Bien qu'il n'ait rien de spécial contre Saeline, tout ce qu'il voyait, à son niveau, c'était qu'une nouvelle élève venait d'arriver et que, comme tous les autres élèves, elle devait venir d'une famille équilibrée dans laquelle elle était très probablement choyée et même aimée.
Ce simple état de fait lui renvoyait dans la figure tout ce que sa relation entre sa famille et lui n'était pas. Elle n'était ni saine ni vivable. D'abord à cause des tortures répétées, ensuite par les menaces de mort, imminentes, qui n'allaient pas tarder à se concrétiser si il n'acceptait pas de se soumettre totalement. Ce dont il était incapable... Dans tous les cas, il était un mort en sursit. Contrairement à cette fille à qui tout devait sourire. Il inclina légèrement la tête sur le côté.

"Comme ta génitrice et tous ceux de votre espèce, je suppose que toi aussi tu préfèrerais voir les gens comme moi morts." Le dire à haute voix suffisait à décupler sa colère et sa haine latentes.

Des a priori ? Oui totalement. Mais il se moquait de pouvoir avoir tort. Il cherchait juste quelqu'un sur qui se défouler et c'était sur elle que c'était tombé. Trop aveuglé par ses sentiments, il ne chercha pas plus loin et fit un pas de plus pour s'enfoncer dans le vaste placard tout en refermant la porte derrière lui, lui en bloquant l'accès par sa seule présence.

Si d'ordinaire, dans son état normal, il n'avait jamais attaqué qui que ce soit en premier, n'entamant jamais les hostilités sans raisons, et encore moins avec un lumineux dont tout le monde prendrait la défense, cette fois-ci, tout ce qui résonnait dans son esprit, c'est qu'il devait s'endurcir, et se laisser sombrer. Sinon comment pourrait-il espérer devenir un démon ? Et il avait ressenti quelques jours plus tôt la présence d'un de ses congénères, futurs congénères, dans la cité. Son esprit avait été comme happé par ce dernier dont il avait pleinement ressenti toute la rage bouillonnante, l'envie de prendre son pieds aux dépends des autres et la jouissance de le concrétiser. Cet état, ce prémisse, avait marqué Cain tout autant qu'il lui avait plu.
.

Tout en se répétant que la Justice n'était qu'un mot et que le Bien et le Mal n'existaient pas réellement, il franchit la distance qui le séparait de Delphine et se pencha vers elle pour saisir ses cheveux qu'il tira vers le haut sans ménagement pour la forcer à se remettre sur ses jambes. Le bouclier académique était des plus pénibles à gérer. Ca l'avait empêché de tuer Jeliel à une époque mais depuis, il avait remarqué que ce dernier ne s'activait que pour protéger des attaques directes, ou d'une blessure potentiellement mortelle et immédiate. Et d'autres termes, avant que la bouclier ne s'active, elle aurait le temps de mourir de peur et de sentir la chaleur de Cain contre sa peau. Il l'aurait volontiers brulée vive mais c'était pour ce type de cas que le bouclier s'activerait. Il devrait donc se cantonner à un exercice moins expéditif mais nettement plus plaisant... pour lui.


Delphine



Cain : Adelung ?... Tu es la fille de la prof de magie blanche...

J'aurais dû me douter qu'il connaissait ma mère, après tout elle était professeur ici depuis plusieurs années, peut-être même plus que le temps qu'elle a passé avec moi. Sauf que je pouvais voir dans se regarde qu'il était perplexe.

Delphine : O-oui... J-je suis la fille de Saéline Adelung, m-m-mais je ne l'ai pas connus.... E-e-et v....Vous êtes ?

Il semblait pensif et énervé, mais je ne savais pas pourquoi. Je n'étais pas la raison de sa colère non ? Dans tout les cas il semblait ignorer ma question.

Cain : Comme ta génitrice et tous ceux de votre espèce, je suppose que toi aussi tu préfèrerais voir les gens comme moi morts.

Je pouvais perçevoir de la rage dans sa voix. Pourquoi m'en voulait-il à ce point ? Je ne lui avait pourtant rien fait non ? Je ne l'avais jamais vu au paravant.

Delphine : Non ! B-bien sûre que non. P-p-pourquoi souhaiterais-je v-v-otre mort je ne vous connais même pas !
Victime officielle du Discord — 26/08/2020
Puis il s'était avancé d'un pas pour entrer dans le placard lui aussi avant de fermer la porte derrière lui. J'étais prise au piège et il n'y avait plus qu'un pas qui nous séparait. Dans un dernier souffle d'espoire, j'essayais à nouveau d'invoquer Shalraël, mais en vain. J'avais trop peur pour contrôler ma magie correctement. J'avais levé les yeux à nouveau juste à temps pour le voir s'approcher lentement de moi. Il me terrorisait par sa simple présence. Les larmes aux yeux je tentais misérablement de le supplier d'une voix faible et tremblante.

Delphine : Pitié ne me faites pas d-AAAHH !!!

Il me tirait les cheveux vers le haut, m'obligeant à me redresser sur mes jambes. Je tentais de mon mieux de retenir ma chevelure pour m'éviter d'avoir trop mal, mais j'étais tellement faible physiquement que je n'avais aucune chance contre lui. Je ne savais même pas si je pouvais réussir à le pousser pour le faire reculer d'une pas. Il ne me restait qu'une seule solution.... Hurler et espérer que l'on vienne à mon secour.

Delphine : *À L'AIDE !!!!!!!!



Cain



Tendis qu'elle confirmait être la fille de l'elfe professeur de magie blanche pour qui Chad s'était malheureusement entichée, mais indiquait ne pas l'avoir connue, Cain ne releva pas l'information, ni même lorsqu'elle affirmait ne pas lui vouloir de mal, ni lui en souhaiter. Pourquoi aurait-il crut cette sale engeance? Ce n'était pas comme si les lumineux étaient dignes de confiance. C'était tous de véritables hypocrites qui préféraient fermer les yeux sur les conséquences réelles de leurs actions, ou inaction dans son cas.
Malgré leur pseudo bienveillance et bienpensance, ils avaient eux aussi préféré le voir pourrir et dépérir dans sa famille, subir chaque fois des blessures plus graves sans même s'en inquiéter. Nul doute pourtant que si ça avait été un De Rayem qui avait subi un tel traitement, même de ses proches, les choses auraient été différentes.

Il ne leur en voulait pas outre mesure de ne pas être intervenu. Sa famille était assez puissante pour tous les faire fuir. Mais qu'ils assument dans ce cas leur hypocrisie et ne cherchent pas à lui faire la morale sur quoi que ce soit. Qu'ils ne cherchent pas à l'empêcher de trouver vengeance à défaut d'obtenir justice par des biais légaux puisqu'il savait à présent que la justice n'était qu'une idée humaine. Un concept.
Et si il devait priver à son tour des innocents de justice pour parvenir à maitriser sa transformation,
ainsi soit-il.

Cain força Delphine à se relever en la tirant par le cheveux alors qu'elle était prête à supplier pour qu'il ne lui fasse pas de mal. Mauvaise pioche.
Elle se mit à hurler en appelant au secours. Hors de question qu'elle ameute les gardiens ou un prof encore de service malgré l'heure tardive. Aussi ne lui laissa-t-il pas l'opportunité de crier davantage. Il se pencha vers elle et vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Saisissant sa taille de son bras libre, il la força à se presser contre lui dans une étreinte qui en disait long sur ce qu'il lui réservait pour la suite compte tenu de l'approfondissement du baiser.



Delphine



Je ne savais pas si l'on pouvait m'entendre ou non. Tout ce que je savais c'était que mon cuir chevelue me faisait vraiment mal et que je ne pourrais rien faire pour me sortir de cette situation seule. J'étais trop faible pour le faire lâcher prise, trop faible pour me battre et même trop faible pour le repousser. Je ne voulais pas attendre avant de savoir si l'on m'avait entendu ou non avant de crier à nouveau.

Delphine : À L'AI-mmmphhh !!!

Je ne savais plus quoi penser. J'étais totalement sous le choc.... Un baiser ?! Mon premier baiser en plus ?! Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Pourquoi me tirer par les cheveux avant de m'embrassser. En plus, il avait passer son bras encore libre derrière ma taille pour me plaquer contre lui. J'étais complètement troublée. Il semblait en colère, mais avait-il eu le coup de foudre pour moi ? Était-il ivre ?! Non, il ne sentait pas l'alcool et sa langue, qu'il avait introduit dans ma bouche, ne goutait pas non plus l'alcool. Je ne comprennais plus rien, mais ce que je savais c'était que je n'appréciais aucunement la situation et que je ne voulais pas savoir la suite. J'ai donc tenté de me débattre même si toute tentavite était inutile. Tout ce que j'arrivais à faire était de légèrement gigoter contre lui. C'était pathétique à voir. Je ne pouvais que gémir en essayant de parler, ses lèvres empêchant les sons de sortir correctement des miennes, puis sa langue m'empêchant d'articuler.

Delphine : Nnh...! Mmph...!

Je voulais que ça s'arrête.... Qu'il s'arrête.... Je voulais me réveiller de se cauchemar. Oui ce ne pouvait être qu'un simple cauchemar... Je me suis sûrement endormie à la bibliothèque c'est la seule explication. Je vais probablement me reveiller bien assez tôt. Mais l'idée que tout ça soit bel et bien réel me donna des frissons dans le dos. Pour vu que se soit vraiment un rêve sombre...


Cain



Il l'avait ramené à lui et s'était emparé de ses lèvres avec une facilité déconcertante. Si elle avait si peu de force, il pourrait bien tout obtenir d'elle sous peu. Et le fait qu'elle tente de se débattre, en vain, ne fit qu'accroitre l'excitation qui montait progressivement en lui. Il affermit sa prise sur elle tendit que ses mains se perdaient à découvrir les courbes de la jeune fille.

Cain délaissa sa bouche pour l'embrasser dans le cou en lançant un sort mineur de distorsion de son, qui empêcherait quiconque à l'extérieur du placard d'entendre le moindre son.

Tendit qu'il la maintenait contre lui d'une main, l'autre déboutonnait la chemise de Delphine avec une lenteur parfaitement dosée, de sorte à provoquer un maximum d'effet et s'assurer qu'elle comprenne ce qui allait lui arriver. Ses yeux ocres se mirent à luire plus intensément, rappelant les brasiers qu'il créait d'une simple pensée.
Il avait envie de la consommer et de la consumer tout à la fois. Mais il se retiendrait. Il n'avait pas envie de déclencher le bouclier. Finalement, une nouvelle idée germa dans son esprit. Il relâcha totalement Delphine et recula d'un pas en prenant soin de détailler son expression.

"Je pourrai prendre ce que je veux de force mais ce serait dommage que tu en meurs pas vrai ?... Voilà ce que je te propose...."

Il marqua une pause assez longue le temps de laisser à Delphine le temps de comprendre qu'elle avait peut-être une échappatoire.

"Déshabille toi et donne toi à moi volontairement et je te promets d'être... doux. Et tu pourrais même y prendre un certain plaisir. Évidemment tu peux refuser. Mais dans ce cas il se pourrait que tous les élèves aient des visions de toi...nue. Si tu acceptes, ce sera, disons... notre petit secret."

Une étincelle malsaine illumina davantage ses yeux tendis qu'il se remettait à sourire cruellement.



Delphine



Pendant que je me débattais, en vain, je pouvais ressentir son bras qui ensserrait ma taille me serrer encore plus fort contre lui, Puis il lâcha enfin mes cheveux, malheureusement ce n'était que pour me toucher le reste du corps alors que le baisser langoureux s'éternisait. Soudainement, le baiser pris fin, ma laissant enfin prendre mon souffle avant qu,il ne s'attaque à mon cou. Je pouvais sentir son souffle sur ma nuque me faisant frissonner.

Delphine : A-arrêtez je vous en pris.....

C'était inutile, sa main qui se frottait contre mon corps se mit ensuite à déboutonner un bouton de ma chemise et ce....Tres lentement....

Delphine : NON !!!! LÂCHEZ MOI !!!

Maintenant que je n'avais plus a retenir mes cheveux je pouvais vraiment tenter de le repousser de moi, mais encore une fois.... Ce fût inutile. Le bras autour de ma taille me tenait si fermement contre lui que j'arrivait simplement a reculer mon torse du sien. Malheusement ça semblait lui facilité la tâche pour déboutonner le second bouton, qui laissa enfin voir mon corsage. En le repoussant je pouvais voir son regarde brulant de haine et d'envie. Je ne pouvais plus retenir mes larmes. L'idée d'être à sa mercie en elle-même était terrifiant, mais en plus je me sentais humiliée.... Pourquoi fallait-il que ce jeune homme horrible soit celui qui allait savoir que je rembourrait mon corsait ? Je sentais de plus en plus la peur prendre à nouveau le contrôle sur moi.

Delphine : À L'AIDE !!!! PITIÉ AIDEZ MOI !!!!!

Je n'avais déjà plus la force de le repouser, le laissant a nouveau, malgrés moi, embrasser inlassablement mon cou et ma gorge. Tandis que mes larmes ruissellaient sur les joues. Le troisième bouton était défait....
Victime officielle du Discord — 07/10/2020
Puis il s'arrêta soudainement avant de me lâcher de reculer d'un pas, bloquant à nouveau l'accès à la poignée de la seule porte de sortir de cette endroit. Je me dépêchai de rattacher ma chemise pour me couvrir à nouveau et espérant qu'il retrouve la raison.

Cain : Je pourrai prendre ce que je veux de force mais ce serait dommage que tu en meurs pas vrai ?... Voilà ce que je te propose....

J'étais devenue blanche comme une drap.... Mourir ?! Un proposition ?! Je regrettais la vie que je menais avant de venir à Targatt pour le couronnement de la reine.

Cain : Déshabille toi et donne toi à moi volontairement et je te promets d'être... doux. Et tu pourrais même y prendre un certain plaisir. Évidemment tu peux refuser. Mais dans ce cas il se pourrait que tous les élèves aient des visions de toi...nue. Si tu acceptes, ce sera, disons... notre petit secret.

Aucun des deux choix ne me plaisait, mais si tout ce qu'il voulait en échange d'un refus était de me voir nue alors soit. De plus, après cette avanture, je n'allais pas rester dans cette ville plus longtemps alors peu m'importait que des élèves que je n'avais jamais vu aient des visons de moi nue, jamais ils n'allait me voir en vrai. Mais je pouvais tenter une dernière chose, deux en fait. J'ai repris mon calme autant qu'il m,était possible, du moins assez pour parler

Delphine : J-j-je..... Je.... Je ne suis même pas élève ici e-et je n'ai plus envie d-de le devenir maintenant, alors je me fous de ce que les gens d'ici verront de moi... Ils ne me verront jamais.... A-alors je refuse ! M-m-mais.... Mais si vous ne d-divulguée pas ces images j-je vous payerais une grosse somme !
Je ne savais si cela allait fonctionner, mais je me devais essayer. Par contre, étant donné que je m'étais calmer un minimum, je pouvais assez me concentrer pour invoquer mon esprit de serval doré. Ma meilleure amie qui était une sorte de protection.... Du moins à moitié. Tout ce que cet homme me fera, physiquement ou magiquement, il aura les mêmes effets que moi. S'il me brûle, alors il aura lui aussi une brûlure. S'il m'étraangle, il suffoquera aussi. Je n'étais pas protéger des effets, maispar logique, un ou deux coups suffiraient à décourager mes attaquants. L'avantage de Shalraël, c'est qu'elle est éthérée et donc qu'elle ne peut être attaquée. Je n'avais plus qu'à prier que cela suffise aussi.



Cain



La jeune fille avait vainement tenté de le repousser et d’appeler à l’aide. Résignée, c’était finalement des larmes silencieuses qui avaient pris le relai tandis qu’il prenait le temps de découvrir son corps de ses mains et de déboutonner sa chemise. Le peu de résistance lui laissait toutefois un sentiment d’insatisfaction. Une idée avait finalement germée dans son esprit.


Cain avait donc relâché momentanément Delphine le temps de lui exposer sa proposition. Il ne la retint pas alors qu’elle essayait de reboutonner prestement sa chemise. Que pourrait-elle bien faire d’ailleurs ? Elle était piégée avec lui après tout. Et elle n’était clairement pas une combattante, ni de fait, ni par l’esprit ou la volonté. Il était libre de jouer avec elle comme il l’entendait.

Exposant sa proposition, il s’attendait à ce qu’elle accepte sans vraiment réfléchir. Il s’était imaginé qu’elle serait trop paniquée à l’idée de mourir, ou de se faire humilier de la sorte pour oser répliquer.
Pourtant, contre toute attente, elle avait osé lui répondre. Certes son ton n’était pas des plus assuré, loin de là même, et il aurait été aisé de la faire taire dès que les premiers mots avaient franchi ses lèvres. Mais Cain se contenta de croiser les bras en prenant le temps d’écouter toute sa contre-proposition. Certainement pas par respect, mais par un mélange malsain de curiosité et d’envie de laisser un peu d’espoir s’insinuer en elle avant de le lui retirer le plus brutalement possible.

Il avait d’ailleurs bien fait de la laisser déblatérer car il venait d’apprendre qu’elle n’était même pas élève. Ha tiens ? Vraiment ? Donc il n’y avait pas de risque qu’elle ait un bouclier protecteur. Contrairement à lui. A mesure qu’elle parlait, un sourire malfaisant s’étirait doucement sur ses lèvres tandis que ses yeux trahissaient un amusement qui avait tout de réel. C’était encore mieux que prévu. On lui apportait un oisillon sur un plateau d’argent et personne ne serait alerté si elle venait à crever dans un putain de placard. Le destin devait vraiment la détester. Un peu plus et Cain aurait presque pu en rire.


Il arqua un sourcil toutefois lorsqu’elle refusa sa proposition en bloc en prétextant qu’elle se moquait qu’on la voit ainsi, mais ne put s’empêcher de partir dans un grand éclat de rire quand elle lui proposa de l’argent.
Ce n’était pourtant pas dénué de sens. Après tout, la plupart des gens ne disaient que rarement « non » à une grosse somme, même si ils étaient eux-mêmes aisés. Et Cain aurait tout à fait pu le prendre pour la simple raison qu’il dépendait des têtes de la famille pour avoir un semblant d’argent de poche… Autrement dit, de Brann si c’était lui qui récupérait les rênes de la famille. Cain avait heureusement pu profiter de son court passage en tant que patriarche pour prélever un peu de leur trésor commun pour son propre intérêt personnel. Une sorte de dédommagement pour tout ce qu’il avait subi. De plus, idéalement, il se serait servi de cet argent pour acheter un objet magique qu’il convoitait. En cela, on n’avait jamais assez d’argent. Malheureusement, son cousin était revenu à Targatt trop tôt.

La proposition de Delphine aurait donc bien pu l’intéresser dans le fond, si seulement ce n’était pas quelque chose de tout à fait immatériel qu’il recherchait au travers d’elle : l’autosatisfaction entre autre chose. Il devait se prouver qu’il n’était pas aussi faible que le lui avait croire Brann avec sa… séance. Et pour retrouver un peu de « paix » intérieure, il était prêt à faire beaucoup de choses. Se venger évidemment, mais il n’en avait pas les moyens pour l’instant. On en revenait donc au fondement initial qui avait poussé Cain à agresser la jeune fille : le besoin de se décharger sur quelqu’un d’autre. N’importe qui. Même une créature aussi faible que cette elfe ferait l’affaire. Et qui sait, peut-être que ça l’aiderait à se connecter plus facilement à sa part démoniaque au final.

Alors que Cain riait ouvertement, elle fit apparaitre une sorte d’animal prismatique. Du moins arborait-il une forme éthérée.
Que comptait-elle faire avec lui au juste ? Il ne servirait à rien si il ne pouvait pas toucher Cain. Il devait donc avoir une autre utilité, à moins qu’il ne s’agisse que d’une tentative pour le dissuader de continuer. Une sorte de coup de pression. Dans tous les cas, il n’y avait pas vraiment de sujet : il suffisait de se débarrasser de lui avant de reprendre là où ils en étaient.

Au moins le jeune homme avait-il fini par cesser de rire. Toutefois, il n’avait ni l’air inquiet ni même vraiment préoccupé par cette apparition. Il lui suffisait de se débarrasser du félin en premier après tout. Il était simplement plus « chiant » de toucher une créature éthérée. Mais comme les fantômes et autres créatures du genre, il suffisait de passer dans l’éther pour pallier cet infime ralentissement.
Théoriquement du moins, Cain avait la solution. Il lui suffisait de piquer aux fantômes leur capacité naturelle à exister dans l’éther par le biais de l’altération raciale. Ça lui permettrait de conserver également sa forme et ses pouvoirs dans le monde éthéré. Seul problème, il n’avait encore jamais vraiment essayé et ignorait d’une part si ça réussirai et d’autre part combien de temps il tiendrait la forme en question. Heureusement il y avait ce serval pour lui servir d’ancre pour trouver l’éther et ne pas tomber dans il ne savait quel autre espace entre les plans. Pour ça, il lui suffisait de se servir de Delphine puisque les deux étaient liés.


Décroisant les bras, il fit fondre la poignée de la porte afin de coincer Delphine dans le placard et il empoigna le bras de sa proie et fixa le serval tout en lançant le sort d’altération raciale.
Quelques secondes furent nécessaires pour que les effets soient perceptibles. Cain perdit en consistance, en « couleur », comme si son image devenait soudainement plus terne, presque floue. Bien que son image rémanente le montre bien tenant toujours le bras de Delphine, cette dernière ne sentait plus aucune pression. Cain semblait s’être mis à flotter à quelques centimètres du sol.

De son côté, c’était comme si il découvrait les vraies couleurs du Serval à mesure qu’il écartait le voile pour se frayer un chemin jusqu’à lui en se servant du lien qui unissaient Delphine à son animal.
Une fois dans le monde éthéré, les attaques de Cain atteindront leur cible sans soucis. Avec un sourire malveillant, il tendit le bras vers la créature et fit naitre une colonne de flammes autour d’elle pour l’emprisonner tout en la cramant. Evidemment, il avait pris soin de faire en sorte que le serval soit au centre. De quoi bruler vif n’importe quel être « vivant ».  Une fois certain que la créature était dedans, il utilisa la même technique que son aïeul pour générer une explosion au cœur des flammes de sorte à être certain d’exploser toute chose dans un rayon de plusieurs mètres à la ronde.

Toutefois, il ne put tenir davantage cette forme et il repassa dans le plan matériel avant d’avoir pu faire quoi que ce soit.
Même si le serval avait survécu par miracle, ce qui n’était pas dit, il devrait repartir d’où il venait pour soigner ses blessures. Rien ne s’opposerait entre lui et Delphine.

« Tu es seule ici, tu ne l’as pas encore compris ? »

Cain la repoussa contre un des murs nu et froid de la toute petite pièce, la plaquant contre ce dernier. Il prit soin de la bloquer de son poids tout en saisissant dans une de ses mains, les fins poignets de la jeune fille. Enfin, il entreprit de remonter sa jupe sans omettre de caresser sa cuisse ce faisant. Puis, de sa main libre, il déboutonna les premiers boutons de son pantalon tandis que son excitation montait d’un cran. Il fallait croire qu’il préférait quand elles se débattaient un minimum. Se pressant contre elle, Delphine pouvait aisément sentir la suite arriver. Cain enfouit son visage dans le creux du cou de la jeune fille pour l’embrasser avant d’y faire un douloureux suçon. Pendant ce temps, sa main libre avait fait sauter les boutons tenants la chemise de Delphine fermée. Ils étaient tombés au sol presque sans un bruit tandis que Cain entreprenait de caresser la naissance de sa poitrine avant d’aller s’égarer vers l’entrejambe de la jeune femme.



Delphine



J'étais si concentré à terminer ce que je voulais dire que je n'avais pas remarque l'effroyable sourire que ce jeune affichait lorsque j'avais mentionné de pas être une élève. Par contre, le fait qu'il avait éclaté de rire ne me rassurait aucument, me donnant raison d'invoquer mon serval que je serrais contre moi.

Je n'avais pas le temps de profiter longtemps de ma protectrice que l'inconnu fit fondre la poignée de porte. Nous étions coincés dans ce placard. Je n'avais plus aucune chance de sortir à moins de la faire sortir de ses gonds. Mais, alors que je commençais à peine à réfléchir à comment détruire ou retirer la porte, le garçon attrapa mon poignet. De cette action, il était plus qu'évident que l'argent ne l'intéressait pas. Puis, sa main ne semblait plus me serrer le poignet, pourtant il me retenait toujours.... C'est à cet instant que j'avais compris ce qu'il allait arriver. Je pouvais le voir devenir semi-translucide. Il avait rejoind le plan éthéré....

Alors qu'il avait le visage déformé par un sourire malsain, il tendait la main vers Shalraël qui grognait et fueulait sur lui, sachant qu'elle ne pourrait rien contre lui s'il était dans le même plan qu'elle. Une colone de feu s'était créer sur elle. Sans réfléchir, je l'ai révoqué à cet instant même pour la protéger. Je ne pouvais me faire à l'idée de la laisser souffrir sans rien faire. La disparition de mon serval ne semblait pourtant pas avoir arrêté le jeune garçon qui en plus de la colone de feu, il venait de créer une explosion de flamme là où se trouvait l'invocation.

Cain : Tu es seule ici, tu ne l'as pas encore compris ?
Victime officielle du Discord — 05/11/2020
Je le fixais les yeux écarquillé remplis d'incrédulité. Comment était-il indemme ?! J'avais peut-être renvoyé Shalraël juste après l'apparition de la colone de feu, mais elle avait tout de même été blessée un minimum alors pourquoi ne l'était-il pas aussi ?!

Le choc que j'ai reçu alors qu'il me plaquait au mur m'avait sortie brusquement de mes pensées. Il tenait encore mon poignet droit qu'il maintenant au dessus de ma tête. J'Avais à peine eu le temps de poser ma main libre sur son épaule pour tenter de le repousser qu'il l'attrapa aussi. Mes deux mains étant maintenant retenues au dessus de ma tête par une seule des siennes. J'essayais de libérer mes poignets en fermant les yeux ne voulant plus le regarder. Puis, une étrange sensation sur ma jambe retient mon attention. Il remontait sans gêne aucune ma jupe tout en laissant sa main frotter ma peau doue et délicate. Un frisson d'horreur venait de me parcourir tout le corps alors qu'il collait son basin contre moi, m'obligeant a ressentir une protubérence contre mon bas-ventre.

C'est à se moment que je comprenais finalement ce qu'il voulait réellement. Me voir nue n'était qu'une partie de ses attentes.... Mais, il voulait aussi unir nos corps, il voulait une relation charnelle et intime contre mon gré.... Je ne pouvais que lui compliquer la tâche espérent qu'il se lasse et change d'avis. Je ne pouvais peut-être plus utiliser mes bras devenant de plus en plus engourdis par leurs positions élevé, mais je pouvais encore bouger mes jambes. Mais, au moment où je commençais a discrètement dessiner un cercle magique dans la poussière avec le bout de mon pieds, une douleur aigue au cou m'empêcha de me concentrer. Le suçon douloureux m'arracha un petit cri de surprise et de douleur.

Delphine : Yaah ! A-arrête !!! Ç-ça fait mal !
Victime officielle du Discord — 05/11/2020
Bien évidemment, je savais bien qu'il ne s'arrêterait pas pour autant. Cet personne n'écoutait plus que ses envies alors qu'il arrachait sans remord les boutons de ma chemise qui laissait voir mon corsage au coussin rembourer. Il s'amusait à caresser le haut de mes seins de ses mains. Son corps avait beau être chaud, je ne pouvais m'empêcher de trembler de froid, mais surtout d'horreur. Lorsque j'ai ressentis sa main descendre, j'ai automatiquement croisé brusquement les jambes pour bloquer l'acces à sa main baladeuse. À défaut de pouvoir l'arrêté j'allais au moins faire mon possible pour le ralentir. peut-être que quelqu'un viendrait me sauver à temps.

Delphine : N-ne me t-t-t-t-touchez pas là..... C-c'est.... C'est intime ! P-pitié a-arrêtez..... J-je vous en supplis..... J-je promets de ne rire d-dire si vous arrêtez tout de suite..... Je....Je ne suis pas prête à ça.... S-s-s'il vous plait...... Ayez pitié.....

J'étais désespérée. Au fond de moi, je savais qu'il n'y avait plus d'espoir, mais une partie de moi ne pouvait accepté se sombre sort qui se tenait devant moi.



Cain



Delphine se débattait, enfin si on pouvait appeler ça comme ça. Ce n’était pas vraiment un souci, vu sa faible force il la maitrisait sans aucun problème. Non, ce qui l’ennuyait vraiment c’était ses cris. Il ne doutait pas du fait que personne ne l’entendrait… c’était simplement que sa voix de crécelle lui cassait les  oreilles. Même quand elle cessait de hurler, sa voix l’horripilait au point qu’il avait fini par lui décocher un violent coup de poing dans le plexus de sa main libre.

Bon sang elle avait bien failli lui couper toute envie à geindre comme ça. Qu’elle se débatte était une chose, mais qu’elle chiale et supplie c’était vraiment casse pieds. Ce n’était pas comme si il en avait quelque chose à faire ou que ça allait l’atteindre alors pourquoi, mais putain pourquoi est-ce qu’elle continuait à lui casser les pieds ?!

Cain relâcha un de ses poignets pour lui tordre l’autre dans une clé de bras parfaitement maitrisée et la plaquer brutalement au sol dans le même mouvement.
Tout en la maintenant par terre, il força un peu plus sur le bras sur-tendu.


« Crie ou supplie encore une fois et je te brise le bras, pour commencer. Au moins tu crieras pour une bonne raison. »

De sa main libre, il finit de déboutonner son pantalon et remonta totalement la jupe de la jeune fille jusqu’à la ramener au-dessus de ses fesses. Il se positionna de sorte à ce que ses jambes écartent de force celles de Delphine et l’empêchent de les resserrer de nouveau. Il écarta le fin morceau de tissu pour dévoiler l’entre jambe de Delphine et sans ménagement, enfonça son membre gonflé en elle.
. Il resta ainsi quelques brèves secondes, savourant la sensation qui différait étrangement de ce qu’il avait senti lors de ses ébats avec Wilhelmine notamment. Si c’était ça la différence entre une vierge et une femme expérimentée, il pouvait comprendre pourquoi certains hommes appréciaient ce type de rapports.

Un nœud commençait pourtant à se former dans le creux de son estomac, symptôme d’un début de culpabilité. La simple idée qu’il puisse en ressentir l’agaça au plus haut point et le frustra plus surement encore. Tant et si bien que ses coups de reins devinrent bien plus brutaux. Au fur et à mesure, heureusement, c’est un semblant de plaisir qui prit le dessus et il parvint enfin à ne plus avoir l’ombre de Brann planer dans son esprit, savourant enfin sa besogne et sans doute également le fait de dominer totalement même une créature aussi futile et faible que Delphine.




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Sam 13 Mar - 4:09
Cain/ Delphine



Delphine



Alors que je gardais les jambes bien serrer lui epêchant le passage de sa main, il avait décidé de me frapper au plexus. La douleur était profonde au point de me couper le souffle. Je me pliais légèrement de douleur cherchant de l'air lorsqu'il avait relâché un de mes bras pour me plaquer à plat ventre au sol en me faisant un douloureuse clé de bras. J'avais l'impression qu'il allait me le briser. Des larmes me montaient au yeux en entendant sa menace.... Je devais arrêter de cier ou de supplier ou il briserait mon bras. Étrangement, je ne doutais aucunement qu'il allait tenir sa promesse, mais la douleur était tellement désagréable que je ne pouvais retenir des gémissement de douleur et d'inconfort.

J'avais recommencer à respirer plus normalement avant de resserer à nouveau le jambes. J'étais terrifiée, mais incabable de bouger sans souffrir au bras. Je pouvais ressentir le tissu de ma jupe glisser jusqu'au dessus de ses fesses serré. J'utilisais toutes ma force pour garder mes jambes serrées, mais elles ont finis par cédé et laisser celle de mon agresseurs se placer. Ses jambes était placer de façon à m'empêcher de refermer les miennes. J'étais à sa merci et la panique montait rapidement en moi. J'ai à peine eu le temps de ressentir un léger coup de vent lorsqu'il avait écarter mes souvêtements de mon entre-jambes qu'il m'avait sauvagement pénétré en m'arrachant, malgré tous mes efforts, un puissant cris aigue de souffrance.

Delphine : GYAAAHHHHH !!!!
Victime officielle du Discord — 15/11/2020
La douleur était atroce, j'avais l'impression qu'il m'avait blesser.... Que quelque chose c'était rompu en moi. Les larmes coulaient à flot sur mon visage avant de tomber au sol. Je pleurais à chaude larmes. Étais-ce donc de cette cruauté maladive humaine que mes parents voulaient me protéger ? L'inconnu c'était arrêté quelque instant après être entré en moi. Venait-il de réaliser ce qu'il venait de me faire ?

Je voulais croire qu'il se sentait coupable et au moment où j'allais lui demander d'arrêté, il s'était mis à donner de violent coup de reins. Chaque coup était plus douloureux que le précédant. J'avais l'impression qu'il allait me déchirer en deux. Chaque coups brutals me faisait crier ou gémir de douleur en même temps de me faire pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne pouvais plus réfléchir. Était-ce réellement une partir de son corps qui était en moi ou un outil de torture ?! Je n'en pouvais plus, je voulais qu'il s'arrête. J'en oubliais même sa menace, mais de toute façon au point où j'étais rendu, ce n'était pas ça qui allait m'empêcher de le supplier en criant.

Delphine : NAAAAHH !!! PITIÉ !!! ÇA FAIT TROP MAL ARRÊTEZ !!! À L'AAAAIIIIIDE !!!!



Cain



Tendis qu'il parvenait enfin à prendre un peu son pieds en oubliant momentanément ce qu'il venait de subir, elle s'était remise à hurler. D'agacement, il força sur le bras déjà surtendu de sorte à le lui briser une fois pour toutes. Un craquement sonore se fit entendre. Il n'avait rien dit et s'était contenté de mettre à exécution sa menace. Il n'aimait pas prévenir plusieurs fois. Et si elle avait cru qu'il était de ceux qui lançaient des paroles en l'air, elle apprendrait à la dure que ce n'était pas le cas.
Comme tous ceux de Targatt l'apprendraient aussi un jour prochain.

Voir la douleur s'accentuer encore l'espace d'un instant sur le peu qu'il pouvait voir du visage de Delphine suffit à le faire finir quelques instants plus tard. Il fallait croire qu'il était plus sadique qu'il ne l'avait supposé. Quelques mois plus tôt, il aurait mit ça sur le dos de sa famille et de leur éducation foireuse. Mais aujourd'hui, il se demandait si ce n'était pas tout simplement naturel.
D'un autre côté, il s'en moquait pas mal.

Il se redressa et rajusta son pantalon en considérant en silence la chose à ses pieds. Vu tout le boucan qu'elle avait fait cette fois-ci il y a peu de chances qu'aucun gardien ne l'ait entendu. Pour autant, il n'avait pas envie de s'arrêter en si bon chemin. Il avait envie de revoir cette expression de souffrance, ce désespoir...
Tendis que son imagination évaluait les possibilités qu'il avait pour la torturer davantage, il ne se rendit même pas compte que ses yeux avaient commencé à se métamorphoser. Le blanc se mettant à arborer un noir profond qui ne faisait qu'accentuer le feu de ses iris. Il métamorphosa le manche à balai pour en faire des liens et attacha les poignets de Delphine devant elle, de même que ses chevilles sans faire grand cas de son bras cassé. Il la fit s'allonger sur le dos.

Cain n'était pas très doué dans la magie liée à l'eau, mais grâce à Luna notamment, il l'était suffisamment pour faire apparaitre assez d'eau pour ce qu'il avait en tête. Il imbiba totalement d'eau un vieux tissu épais qui servait de serpillère.
Si Delphine n'était pas consciente, il la réveillait en lui assenant quelques gifles. Si elle l'était déjà, elle avait alors pu contempler ses préparatifs.

Avec un sourire radieux, il lui recouvrit la tête du long tissu plein d'eau et l'attacha autour de sa gorge. Ca avait inoffensif ainsi mais ça avait le mérite de faire entrer le corps en état de panique puisque ça simulait la noyade. Le sujet se mettait à suffoquer. Ainsi, dès que le tissu humide fut positionné, Cain se mit à verser l'équivalent du contenu de trois seaux en continu afin de simuler une vraie noyade.



Delphine



Alors que je le supliais d'arrête, j'avais ressentis une douleur vive et insoutenable, une véritable souffrance dans mon bras. Il venait de me le briser sans crier gare m'arranchant un puissant hurlement de douleur digne d'une victime des pires torture connus de ce monde.

Delphine : GAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!!

Toutes ses sentations douloureuses m'avaient épuissé. Je me sentais totalement vidé de mes force alors qu'il continuait de me violer avec une brutalité sauvage et égoiste. Puis une étrange sensation de chaleur me remplissait. J'étais dégouté sans même savoir ce que cela pouvait être. Je n'avais plus de larmes à couler, plus de voix pour hurler, plus l'énergie à me débattre et plus l'esprit pour vouloir continuer de vivre. Je fermais les yeux a attendre de perdre conscience, malheureusement je n'étais pas encore assez faible pour cela apparemment.

Il m'avait retourner sur le dos et je ne résistais pas. Je restais immobile en fixant le plafond sombre et remplis de toile d'araignée de ce placard. Pourquoi devais-je vivre toutes ses souffrances ? Était-ce ma punition d'avoir osé naître en ce monde ?

Une nouvelle douleur avait attaquer mon bras brisé m'obligeant a gémir de douleur, mais mon agresseur ne pouvait ressentir aucuune résistance en moi qui restait docilement à attendre qu'il finisse de me briser. Il venait de me ligoter les poignets et ensuite les chevilles. Malgré mon abandon, j'avais peur... Un noeud s'était formé dans ma gorge et mon estomac. J'avais envie de vomir.
Victime officielle du Discord — 24/11/2020
Alors que je fixait toujours cet horrible plafond, ma vision avait été bloqué par une serpillère malodorante trempée qu'il venait d'étaler sur mon visage. Je n'arrivais plus à pensée je voulais juste que cela se termine au plus vite. Quelque chose venait d'entourer ma gorge. Je pouvais déjà sentir à nouveau la panique refaire son apparition au plus profond de moi. Pourquoi ne m'achevait-il pas ?! Pourquoi me torturer encore.... N'avait-il pas eu assez ?! Mon corps tremblait. L'attente était insoutenable. Qu'allait-il me faire cette fois ?

Dès que la corde, ou peu importe, resserré un peu sur ma gorge, surement car il venait de l'attacher pour retenir le tissu sale en place, je m'était mis a bouger pour instinctivement retirer le tissu, mais la douleur de mon bras m'en avait empêché et me faisant gémir de douleur.

Soudain, de l'eau était versé sur mon visage couvert. Je n'arrivais plus à respirer. Je secouais la tête de gauche à droite pour tenter vainement de faire tomber la serpillère et éviter de recevoir de l'eau. Malheureseuement, le tissu trempé en lui-même rendrait la tâche difficile. J'ouvrais la bouche, ne pouvant respirer par le nez, mais même si j'arrivais très difficilement à respirer, je pouvais gouter la crasse provenant de la serpillère.
Victime officielle du Discord — 24/11/2020
La panique avait a nouveau repris le contrôle de mon corps. Je n'étais donc pas encore assez brisé pour attendre sachement la mort. Malgré mon bras douloureux, j'ai lever les mais devant mon visage pour dévier l'eau et tenter de respirer normalement. C'était une tentative futille vu que l'eau arrivait à ma bouche de tout façon. Probablement contrôlé magiquement par mon tortionnaire. Je ne pouvais pas crier à cause de l'eau et je manquais d'air. Je me tortillais comme en verre de terre avant de me retourner sur le ventre pour fuire l'eau. J'étais tellement en panique que je ne ressentais plus la douleur dans mon bras brisé. Mais, encore une fois ma tentative était inutile. L'eau trouvait encore son chemin à mon visage. Je me sentais faible, et un nouvelle douleur attaquais mon torse, mes poumons cherchaient avidement a se remplir d'air. J'aspirais de l'air mélangé à de l'eau, m'étouffant au bord de l'inconscience.



Cain



Je souriais devant ses piètres tentatives pour empêcher l’eau de l’atteindre et m’appliquais, malgré l’effort que ça me demandait, à manipuler le liquide pour m’assurer qu’il imprègne le tissu le mieux possible.

Je ne m’arrêtais qu’à contre cœur, quelques instants après avoir entendu ses premiers gargarismes et autres bruits qui ne trompaient personne sur le fait qu’elle était bel et bien en train de se noyer. C’était tout aussi lent qu’inéluctable.

J’aurai tant aimé voir son corps être pris des soubresauts caractéristiques avant de cesser de bouger. Voir chacun de ses muscles se relâcher tandis que la torpeur de la mort s’emparerait d’elle. Il était vrai que j’avais tendance à vite casser mes jouets, pour le peu que j’avais eu. Cette fois-ci, j’avais bien l’intention de prendre sur moi un peu plus longtemps que d’ordinaire pour continuer à m’amuser à ses dépens.
J’avais envie de la briser de milles manières avant de lui accorder le repos éternel… et encore, ce ne serait le cas que parce que je ne savais pas encore comment extirper les âmes des corps. Sinon, j’aurai volontiers subtilisé son âme afin de lui supprimer le droit à la résurrection, et au repos. J’avais une connexion mentale, certes instables, avec les démons dehors qui avaient déjà investis la cité, il me suffirait de leur donner cette âme si fragile, si pure. Ils la dévoreraient surement, à moins qu’ils ne l’emmènent aux enfers une fois leur triomphe assuré ici-bas.

A cette idée, bien qu’irréalisable, mon aura s’était accrue de nouveau de plaisir et de joie. Elle s’était assombrie encore sans même que je ne m’en aperçoive. A moins que ça ne soit que du sadisme accru qui produise un tel effet. Dans le fond, je m’en moquais totalement. Tout ce que je souhaitais, c’était briser chaque parcelle de son corps comme de son esprit. Laisser des marques indélébiles, un traumatisme si profond qu’il fera naitre un désespoir qui l’entrainera sur un tout autre chemin que sa précieuse Lumière.
Elle me servait de test. Pour la première fois de ma vie c’était moi qui torturais bel et bien une personne. Je m’étais évidemment déjà battu avec d’autres élèves mais je n’avais jamais rien fait de tel. Soudainement je comprenais pourquoi ma famille avait tendance à pousser ses membres à faire de même. C’était jouissif, et ça le serait sans doute plus encore avec un ennemi et pas une vulgaire poupée comme elle. Cette fille me servirait de test et je ferai subir de même à l’autre emplumé avant de faire payer à ce qui restait de Leckard.

A l’heure actuelle, mes seules pensées étaient tournées vers la manière de faire encore plus de dommages. Et je venais d’avoir une idée qui serait des plus amusantes, bien que destinées à un public et pas seulement à elle. Parce qu’il était certain que quelqu’un finirait par la découvrir.

Je reportais de nouveau mon attention sur ma charmante assistante. J’avais fait cesser l’eau mais elle ne remontait pas la pente visiblement. Bien décidé à poursuivre mon œuvre, je la saisissais pour la forcer à se mettre à quatre pattes et lui retirait la serpillère usagée dégoulinante d’eau. Je la laissais reprendre son souffle quelques secondes avant de m’accroupir devant elle. J’avais envie de voir l’expression de son visage, le désespoir dans ses yeux…
Je n’avais même pas conscience de mes yeux totalement noirs où l’ocre des iris luisait. Je ne faisais pas non plus attention à mes dents qui s’étaient effilées davantage, me donnant un aspect de plus en plus démoniaque. Après tout, pourquoi m’en soucier. On me reprochait suffisamment le fait d’être un monstre pour pouvoir m’octroyer le droit d’en être réellement un pour une fois.

Une fois que l’elfe eut l’air de se reprendre un peu, je me redressais et sans aucun ménagement, je posais mon pied sur son dos avant de forcer de sorte à l’aplatir brutalement au sol. Sa position serait sans doute encore plus douloureuse compte tenu de son bras cassé et de ses mains liées et je me félicitais donc de l’avoir choisie.

Sans relâcher la pression, je finissais par me mettre à cheval au-dessus d’elle. Mon poids suffirait à la bloquer au sol. Si il lui restait encore quelques vêtements au niveau du dos, je les lui retirais en les découpant avec la dague de feu que je venais de faire apparaitre afin de voir son dos entièrement nu.
Je passais ma main sur sa peau douce d’un air pensif, projetant déjà dans mon esprit ce que je voulais faire et les étapes pour obtenir le résultat souhaité.

C’était assez simple. Un mélange de brutalité et de poésie qui siérait parfaitement à une putain d’elfe. Mais ce serait surtout un message pour cet abruti de Yearius et toute sa famille d’hypocrites.

Enfin, je plaçais la lame contre le haut de son dos, plus précisément, contre sa colonne et je me mettais à trancher ses côtes tout le long de la colonne vertébrale. Un côté après l’autre, je découpais la peau et coupais ses os. La chair chair en contact direct avec mon poignard grésillait comme un vulgaire tas de viande saisi à feu vif avant de passer dans l’assiette. Ca m’en aurait presque mis l’eau à la bouche… Mais le procédé demandait plus de force que prévu mais ça allait. En me servant de mon poids pour renforcer mon bras ça se ferait assez vite. Une odeur de chair brulée s’éleva rapidement dans mon petit paradis improvisé. Mais ce n’était que la première étape. Pourtant, il y avait peu de chances qu’elle ne soit pas tombée dans l’inconscience. Pour le coup, tant pis si tel était le cas. Je la laissais le temps de finir.

Une fois les cotes désolidarisées de la colonne, j’enfonçais mes doigts dans les plaies faites de chaque côté de sa colonne. Je saisissais les cotes découpées et tirais vivement dessus de sorte à les « déployer » vers l'extérieur comme les ailes d'un ange, mais en plus osseux. J’avais un accès direct à ses poumons ainsi. C’était la première fois que je les voyais comme ça. En perforer un serait amusant… mais ça n’aurait aucun effet. Compte tenu de la douleur que je venais de lui infliger, ça ne rimerait à rien ensuite de redescendre d’un cran.
Par contre…peut-être que je pourrai extraire les poumons de la poitrine ? Mais ça la tuerait à coup sur. C’était déjà un miracle qu’elle respire encore…enfin… un peu. Vu tout le sang qui s’était répandu dans l’opération et qui continuait de couler par moment, ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle rende son dernier souffle.

Pour la dernière partie… il me suffirait de la hisser dans la cours de l’académie à la place du drapeau qui flottait habituellement. Ainsi, tous pourraient contempler mon œuvre. Oui. Ce serait parfait.

Je me redressais pour contempler mon travail sans faire attention à mes vêtements complètement tachés de sang. Une chance que je porte des couleurs sombres, ça se verrait moins. Par contre, l’odeur de sang était omniprésente sur moi. Tant pis.

Je fis fondre en totalité la poignée de la porte du placard et me tournais vers elle. Il était temps de montrer au monde…



Luna



Je parcourais régulièrement les couloirs de l'académie à la recherche du gamin qui serait tombé sur mon pendantif, mon artefact tant recherché mais pas à ces heures ci. Ça n'avait que peu d'intérêt de le faire avec aussi peu de chance de tomber sur des élèves. Mais sait-on jamais.

J'avais déjà croisé quelques cas mais aucun d'intérêt. Pourquoi le seraient-ils? S'ils n'avaient pas ce que je cherchaient, ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient. Dans une certaine mesure. En tant qu'enseignant et directrice, il y avait tout de même un certain nombre de chose que je ne pouvais pas laisser passer.

Comme les couples qui se bécottent mais je m'amusais plutôt de ceux ci et les invitait à mieux se planquer d'un message télépathique. J'avais ouïe dire que l'on pouvait voir tout ce qu'il se passait dans cette grande batisse avec le pouvoir de l'Aronade. Je ne devais donc pas montré ce choix pédagogique qui était le miens au cas où le grand directeur n'approuvait pas. Ce qui était bien probable.

Quoi qu'il en soit, c'est lors d'une ballade bien morne que je me retrouvais dans le couloir à entendre les cris d'une jeune fille. Je n'avais pas vraiment envie de m'y rendre, mais je sentais que ça faisait parti des situations ou je me devais d'intervenir. Pour maintenir mon post tant que j'en avais besoin.

Je suivais donc l'origine des cris sans vraiment me presser. Ce n'était que des enfants après tout. Les cris s'arrêtèrent un instant. Je fis de même. Me disant que si cela s'arrêtait, je pourrais reprendre route sans m'occuper de ces gosses. Mais les cris reprirent de plus belle et il devint presqu'évident qu'elle se faisait violer. Qui? Je ne savais pas mais peu importait. Ça faisait parti des choses en face desquelles j'étais incapable de ne pas réagir. Je dirigeais bien une maison de plaisir et faisait travailler mes filles de manière bien sales pour certains client mais je ne pouvais décemment pas laissé une femme, une gamine à plus forte raison, se faire violer.
Azarielh — 05/12/2020
J'accélérais donc le pas dans la direction du bruit et me concentrait pour capter leurs esprits, leur locallisation via un sort de détection. Finalement, je reconnus l'aura de Cain Leckard. Pas le second. J'ignorais qui était la pauvre fille mais je m'apprêtais à faire passer à Mr. Leckard un sale quart d'heure. Quoi que.. La situation politique était encore instable et ce ancien prince pouvait éventuellement m'être utile. Je devrais peut être me retenir si je voulais me servir de lui plus tard.

Arrivant sans un bruit dans la pièce du placard dans lequel ils s'étaient enfermé, je n'annonça pas mon arrivée. La porte vola en éclat me laissant témoignée de la scène sanglante que ce tortionnaire entamait sur cette jeune elfe.

Cette dernière était nue et la moitié de tenue d'Adam que portait Cain confirmait sans peu de doute qu'il avait bien violé la pauvre femme.

Non satisfait de sa besogne, il comptait la torurer ou faire je ne sais quoi de son corps. Non en fait, je savais très bien. J'étais déjà dans son esprit. Je voyais pertinement ce qu'il s'imaginait faire à cette demoiselle en détresse. Bien sûr, la vue de ce spectacle morbide ne me choquait pas. Curieusement, j'étais beaucoup plus encline à être choqué d'un viol que d'une torture aussi barbare soit-elle. D'ailleurs, peu importait. Je devais laisser parler ma colère envers ce gamin mal éduqué. Non pas rattrapé son éducation mais pour moi et pour la petite. Il me serait plus facile d'effacer un souvenir que de le modifier. La gamine devait me voir le sanctionner sévèrement si je ne voulais pas m'attirer de problème.
Mon regard avait dur et choquée d'entrée de jeu aussitôt que la porte m'avait révélé la scène. Après tout, je savais déjà que j'allais trouver la victime d'un viol et son coupable. Je savais déjà que je n'allais pas aimer ce que j'allais voir. Il n'y eut donc pas de moment d'hésitation visible dans mon attitude. Juste un temps où je restais durement interdite devant la situation.

Une violente vague télékinétique projeta Cain en dehors du placard en même temps que sa lame de feu disparaissait et que je me précipitais vers la jeune elfe que je prie dans mes bras. Je lançais un regard sévère à Cain en l'enfermant dans un étau télékinétique pour éviter qu'il s'en aille. Ça ne devait pas être douloureux quoi que... si en fait, surement un peu. J'étais assez en colère pour laisser parler mon émotion dans ma magie. Ça m'arrivait rarement. Mais aucun mage n'est à l'abri malheureusement. Chacun à ses faiblesses qui peut en un rien de temps les faire sortir de leur gonds. En ce qui me concerne, on n'en était pas encore là mais tout de même.
Je regardais un instant si Cain avait eu le temps d'infliger des blessures à la demoiselle. En dehors de la lame qu'il avait planté au moment même où j'étais intervenu ça avait l'air d'aller. Puisque c'était une lame de feu, la blessure s'étaient cautériser. Elle ne perdait donc pas trop de sang. Ce qui aurait été le cas malgré tout s'il avait pu mener son plan jusqu'au bout. En plongeant mon esprit dans celui de la victime j'appris qui elle était. Voilà qui compliquait la situation. Si je voulais un jour avoir la possibilité d'avoir ce tortionnaire comme un pion, cette histoire ne devait pas se savoir. Elle devra oublier. Mais sa blessure ne pouvait pas disparaître aussi facilement. Si elle n'avait pas été cautérisé, j'aurais pu faire quelque chose et imbriquer un autre souvenir. Quoi que ce soit risqué, mais dans cette situation, je devais impliquer Alecto. Il était le seul médecin capable de se taire et de faire disparaître rapidement ce genre de blessure. D'autant plus que c'était l'œuvre de son neveu. Je n'aurais même pas à le payer pour ça.
Azarielh — 05/12/2020
Jusqu'à maintenant, je n'avais rien dit. Je m'étais contenter d'agir. Je maintenais l'élève contre moi. .. Non. Elle ne devait pas encore être élève. Le bouclier se serait activé si ça avait été le cas.

"Ça va aller Delphine, je suis là." lui avait-je souffler d'une voix douce, autant télépathiquement que verbalement, avant de me retourner vers Cain.

"Jeune homme ! Je ne sais pas ce que tu avais en tête mais tu sera sévèrement puni ! "lui sommais-je en mentant sans vergogne. Bien sûr que je savais ce qu'il avait en tête !

" Si on ne t'as appris le respect du corps, je vais te l'apprendre crois moi ! Tu te rends compte de ce que tu as fais? Je ne saurais laisser un viol impunis Cain ! C'est inadmissible ! Cet évènement sera transmis à la direction et au corps enseignant, tu seras viré sans sommation, je n'ai que peu de doute à ce sujet. Ce genre d'horreur est impardonnable tu m'entends? " continausi-je sur le même ton à son égard"



Cain



La porte de placard s'ouvrit bruyamment alors qu'il se préparait à commencer la vraie séance de torture. Après tout ça aurait été dommage de s'arrêter en si bon chemin. Il tourna la tête pour découvrir Luna et se détendit un peu. Au moins ce n'était pas Saeline... Il ne savait pas pourquoi mais il s'était imaginé qu'elle ne dirait rien. Toutefois, l'instant suivant il se fit vivement éjecter du placard. Il retomba brutalement au sol. Le souffle coupé à cause du choc, il mit une seconde avant de tenter de se relever mais il ne put, un étaux télékinétique l'en empêchant.

Il tenta de le briser par la force en vain et finalement, après avoir ausculté Delphine, Luna revint à lui en le houspillant comme jamais. Pour autant, il restait totalement sourd à ses menaces. A mesure qu'elle parlait, c'était de nouveau les souvenirs de cette séance de torture imposée par Brann qui lui revenait par flash, par bribes, contribuant à accentuer toute la haine qu'il avait emmagasinée depuis des année et qui, cette fois-ci se dirigeait vers Luna. Elle croyait qu'un simple viol était "une horreur" et osait évoquer le "respect du corps" ?!
Sérieusement ?! Ce n'est pas tant à lui qu'à Brann qu'elle devrait l'enseigner !

Toutefois, ça avait suffit à faire sombrer Cain dans une colère noire. Sans vraiment réfléchir à ce qu'il faisait, il se métamorphosa en mouche juste le temps de se soustraire à l'étau avant de reprendre sa forme devant Luna, la même dague de feu à la main et qu'il tenta de lui enfoncer en plein cœur sans somation.

Il en avait marre de tous ces donneurs de leçons, il en avait marre de tous ces hypocrites. Il en avait marre de tout ça. Il se moquait pas mal d'être renvoyé. Il se moquait pas mal de tout en fait à ce moment-là tant la colère était profonde. Elle était née d'un profond sentiment d'injustice lorsqu'il avait été arraché à sa mère et qu'elle l'eut livré à Drake. Et, bien qu'il l'ait tué de ses mains des années plus tard, ce sentiment n'avait fait que grandir jusqu'à former un gouffre béant que chaque sévisse, chaque coup, chaque pique venait creuser davantage. Une faille qui menait droit à sa nature d'hybride.

Si jusqu'à présent seuls ses yeux avaient mutés, devenant entièrement ténèbres et flammes, c'était finalement deux puissantes ailes surmontées d'une griffe acérée qui s'étaient extirpées de son dos. Il détruirait volontiers chacun d'entre eux. Il se foutait pas mal de faire souffrir des "innocents", ils ne le restaient jamais bien longtemps. Dans quelques mois cette sale engeance aurait commencé à proférer les mêmes paroles que Yearius et sa clique. Aussi, en tuer une de manière préventive ne le choquait pas outre mesure.
Luna y compris. Il n'en avait certainement pas encore le pouvoir, pas sans utiliser le sombre verbe. Mais dans sa rage, tout ce qu'il souhaitait c'était de faire mal au plus de gens possible.



Delphine



J'avais atteind mes limites.... Je venais de me noyer... Ou, du moins, c'est que j'ai cru avant de me déconnecté totalement de la réalité. Mon tortionnaire m'avait obligé à me mettre à quatre pattes, je l'ai fait. Il m'avait ensuite écrasé au sol, mais je n'avais aucune réaction de douleur ou d'inconfort... Rien... Je me contentais de fixer le coin de la pièce. Alors qu'il retirait le tissu crasseux de ma tête, Je pouvais enfin respirer normale, mais autre une seule bouffé d'air, le reste de mes respiration était lente et rythmé. Je n'avais plus aucune réaction, mon corps ne bougeait plus de lui même. J'étais dans un état catatonique. Mes nerfs avaient tous lâcher, mon cerveau n'envoyait plus d'information autre que de respirer alors qu'une odeur de chaire brûlé montait jusqu'au plafond.

Je fixais, sans voir, le coin de la pièce où une solide toile d'araignée se trouvait, sa créatrice placer en son centre dévorant un papillon de nuit qui avait eu le malheure de s'être aventurer son ce piège horrible et cruel.

Il avait commencé à trancher une côte quand il avait été intérompu. Je ne réagissais pas à la scène qui se déroulait près de moi. Je ne voyais que le néan... Les ténèbres ébènes des méandres éclaté en millons de morceaux sombres.... Puis.... Une femme.... Elle me demandait mon nom..... Mon... Nom.....?

Sans savoir que s'était dû à la magie spirituelle qui activait à nouveau mon cerveau, j'avais murmuré silencieusement mon nom en le pensant. Elle ne pouvait l'entendre avec ses oreilles, mais le pouvait avec son esprit. Pendant cet intrusion, j'avais bougé les yeux pour les poser vers la porte où elle se tenait... je ne voyais rien, mais sa voix était la même que celle dans ma tête.... Puis, plus rien à nouveau. La femme était partie après avoir eu l'information désiré. Je n'étais plus qu'une poupée de chaire, techniquement vivante, mais inerte que l'on pouvait manipuler physiquement à sa guise.



Luna



(Pour résumer, cain se mange le bouclier que fourni l'aronade aux enseignants. Luna envoie un message à Alecto en lui faisant part qu'il doit donner des soins d'urgence s'il ne veut pas que son neveu s'enfonce plus dans la merde qu'il ne l'est, notamment en signalant que la gamine blessée est la fille de saeline ( sais plus si elle est déjà chambellan ou pas à ce moment là. ). Alecto vient donc peu de temps après et s'occupe de la gamine. Quand Cain aura repris sa forme initiale, Luna pénétrera sa mémoire avec lumoria et comprendra la source de cette perte de contrôle et lui dira que c'est à Brann qu'il faut faire payer le prix de cet affront, pas à une gamine terrifié par le monde qui l'entoure. Elle lui dira aussi qu'elle ferait le nécessaire pour pas que ça se sache en retirant ces événement de la mémoire des concernés, lui et Alecto compris puisque ce dernier lui demanda de lui retiré également. Tout en précisant qu'elle ne laisserait plus passé ce genre de crime de la part de qui que ce soit; Ce qui en soit, ne servira pas à grand chose puisque suite aux événement du lendemain et au risque qu'il se fasse interroger par la reine et par le directeur, elle profita que Cain lui demande de l'aide pour reconstruire son esprit et ses défenses mentale pour lui retirer de la mémoire la totalité de l’événement de la veille, la remplaçant par une simple errance dans les couloirs tel qu'il avait commencé avant de s'attaquer à l'elfe. )





©️ Kanae de Never-Utopia
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