[DISRP] A couteaux tirés

02/10/2021
"A couteaux tirés"
Temporalité : Deux jours après le découverte de la couronne par Wilhelmine
Lieu : Palais de la vice-reine à Melghir
Protagonistes : Wilhelmine Schlacht - Cephas

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Depuis le terme de l’épisode avec le démon prénommé Asuar, Cephas dormait peu et mal. La raison était simple. Il semblait être le seul à prendre la juste mesure de ce qu’impliquait la guerre qui se profilait et les dégâts qu’elle pouvait engendrer, à long terme. Les premiers évènements de la prophétie s’étaient réalisés. Il lui semblait donc nécessaire d’agir. Il avait passé les semaines qui avaient suivi dans la modification d’un sort spécifique qui, pensait-il, permettrait de contrecarrer une action direct de Lehadin ou de ses fidèles. Car Hésandre n’était, à son sens, pas un ennemi suffisamment puissant pour l’inquiéter. Contrairement à ce dieu qui prenait de plus en plus d’envergure ces dernières décennies. C’était lui qu’il lui incombait de contrer en premier lieu.

Cependant, Cephas n’avait que deux pistes à l’heure actuelle :
: la directrice de l’académie. Kubilay Bones qui avait fait quelque serment auprès de Lehadin et d’Hextor notamment… Il ne pourrait pas l’approcher sans se mettre d’office en porte à faux et perdre le peu d’écoute qu’il avait de la couronne. Il était donc contraint d’attendre une opportunité pour elle. D’autant plus qu’elle semblait davantage être un pion dans les plans de ce dieu qu’un véritable agent.

Il ne pouvait pas en dire autant de Wilhelmine Schlacht. Il l’avait déjà croisée alors qu’il aidait à la purification et au rééquilibrage tellurique d’Arakis et de Melghir après avoir été souillée pendant plus d’une année par les démons. A l’époque déjà, elle semblait n’avoir de réel intérêt que pour son positionnement et son attrait pour la guerre, comme ses origines la conditionnaient à révérer Lehadin. Cependant, il n’avait pas ressenti de convergence à ce niveau-là… A l’époque.

Deux jours plus tôt, le haut-prêtre avait été dérangé dans sa méditation par une convergence d’énergie divine…
Qu’elle ait été suffisante pour l’interpeller alors qu’il était clair qu’elle n’avait pas émergé dans la cité ne signifiait qu’une chose : un primat…dans le meilleur des cas. Il ne fut pas le seul à le ressentir puisque la prêtresse d’Alieri avait frappé énergiquement à ses appartements la minute suivante. Ils s’étaient longuement entretenus de la marche à suivre puisqu’elle était amenée à le seconder en cas d’absence. Mais tandis que le « haut-prêtre » de Jaben avait voulu partir, il avait été retenu par le prêtre d’Olidamara, désireux d’accompagner le haut-prêtre. En vérité si quelqu’un devait l’accompagner, ce serait la prêtresse d’Alieri mais pas un traitre en puissance comme ce dernier qu’il congédia, en douceur et en lui confiant une mission d’importance.

Cephas prit le temps de finaliser ses préparatifs et se téléporta à Melghir. Il savait exactement où aller. Il n’y avait pas énormément de solutions crédibles en vérité. En arrivant au palais, il se présenta et demanda une audience auprès de la vice-reine.

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Wil/Aélith/Ermaüs

Cela faisait maintenant deux jours que Wilhelmine avait posé la Couronne de Fer-Blanc sur sa tête et remis à sa place Cain. Ou plutôt, il l'avait remis à sa place. Le déchaînement de violence après s'être auto-couronné aurait pu être bien pire si Cain n'avait pas été là, avait encaissé l'excès de violence qui avait pris le corps de Wilhelmine et ainsi avait permis à la Vice-Reine de reprendre ses esprits.

Et dès que cela fut le cas, le Vice-Reine fit en sorte que son protégé soit pris en charge tandis qu'elle, changée mentalement et physiquement, s'était isolée dans ses appartements. Elle avait passé deux jours entiers, dénudée sur son lit. Passant ses doigts à la peau de métal sur chacune des bandelettes d'acier, de fer et d'or qui remplaçait son épiderme. Elle avait longuement observé cette apparence froide, dangereuse, rigique et pourtant qui ne l'entravait point.

Mais pendant toute cette observation, quelque chose la troublait. C'est comme si, elle avait oublié quelque chose. Une idée, un projet, une ambition plus importante qui désormais était un reliquat d'une pensée abstraite. Juste une brouillard dans le lointain paysage d'une guerre à venir, grandiose et aux proportions jamais vu. Elle l'avait imaginée depuis longtemps et maintenant, toute son attention était rivée sur cette apothéose du bellicisme des races mortelles.
Cette pensée et son inspection de son corps fut interrompu par l'un de ses émissaires. Celui-ci indiqua que le Haut-Prêtre Cephas souhaitait avoir une audience avec elle. La Sérénissime l'avait senti arrivé à Melghir. Comme elle sentait toutes les prières dédiées à Léhadin et même, indirectement, à elle en tant que commandante de la Grande Armée. Elle sentait aussi les autres prêtre. Cephas n'y faisait pas exception.

Elle indiqua à l'Emissaire de faire venir Cephas à Elle et dans un mouvement ample, son armure noire et dorée vint entouré son corps d'acier. Sa chevelure émeraude fut rempalcée par un voile de maille descendant directement de la Couronne de Fer Blanc et les bras croisés dans le dos, le visage contemplant son fief, elle attendit que Cephas entre.

WILHELMINE : "Que veux-tu Cephas ?" demanda t'elle simplement. Sans fioriture. Comme entre deux égaux face au monde et aux dieux.

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Cephas fronça légèrement les sourcils en se présentant devant la vice-reine. Ou peut-être devrait-il dire plutôt devant la nouvelle haute-prêtresse de Lehadin. Il était clair que cette couronne rivée à son crâne n'y était pas pour rien. Les yeux multicolores du prêtre revinrent à ceux, dorés, de l'humaine.

"Te montrer quelque chose."

Sans vraiment attendre de consentement, il tendit la main devant lui qui effectua un mouvement gracieux. En échos, un nuage de fumée apparut, formant un cercle. En son centre sembla apparaitre une surface lisse où des images apparurent. Il s'agissait simplement de sa conversation avec Kardey et de l'annonce de la prophétie. Le plus "simple", pour lui, serait qu'elle comprenne par elle-même vers quoi elle les menait tous. Une potentielle destruction de toute chose. Ou presque.

Il aurait tout aussi bien pu se jeter à son cou et entamer les hostilités mais la couronne l'avait fait hésiter. Par ailleurs, il connaissait les capacités, pas de l'objet en question mais à tout le moins des prêtres de Lehadin, notamment pour avoir occis le dernier haut-prêtre. Il ne la prendrait donc pas à la légère. Pourquoi ? En terme de puissance brute individuelle, il lui était largement supérieur. En termes de connaissances magiques également. Cependant, elle avait un avantage décisif sur lui : le terrain. Les prêtres de Lehadin étaient des faiseurs de guerres et des meneurs qui avaient la capacité de s'allier les forces des puissances environnantes.

Or, il était littéralement au beau milieu de son armée... et il ne souhaitait pas éradiquer la seule force réelle de défense de la cité. Il espérait donc, sans grand espoir, que la raison saurait lui ouvrir les yeux et qu'elle rejetterait le présent... si seulement Lehadin lui en laissait la possibilité... probablement pas. Mais il se devait d'essayer.

"Il y a d'autres moyens de faire plier Hésandre sans le payer par autant de vies et de sang. Targatt peut l'emporter sans rompre l'équilibre... Renonce à Lehadin."

Cephas restait sur ses gardes et avait pris énormément de précautions avant de se présenter devant elle. Malgré tout, il n'était pas tranquille. La raison en était fort simple. D'une part, il ignorait l'ampleur de la bénédiction de Lehadin. d'autre part, deux autres antagonistes demeuraient inconnus... et le haut-prêtre avait peur de provoquer le destin plus que de raison. Malgré tout, il ne pouvait se résoudre à ne rien faire. N'avait-il pas été envoyé ici pour une raison ?

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Wilhelmine resta stoïque et vint en face de Cephas pour observer ce qu'il avait à lui montrer. Elle ne bougea pas. Elle ne dit rien. Pas plus quand Cephas lui demanda, soudainement, de renoncer à celui qui avait offert la couronne qui trônait sur sa tête.

WILHELMINE : "Tu me demandes d'abandonner ma divinité ? Cephas, ce sont des choses qui ne peuvent être faites. Encore moins quand on a accepté de la servir comme je l'ai fait."

Wilhelmine s'avança vers Cephas, traversant le nuage formé par Cephas.

WILHELMINE : "Les races mortelles sont naturellement attirées par le conflit. Elles ont été créés par le conflit. Ce qui se met en oeuvre, ce que j'ai construit, c'est la nature des Hommes. Les mages en sont l'expression la plus adaptée pour défendre l'avenir et l'équilibre. Maintenant, la guerre est inéluctable. Elle sera violente et soudaine comme Léhadin l'envisage. Ou elle sera lente, détournée, insidieuse, comme Hextor le commande, Olidamara le souhaite."

Wilhelmine se porta juste en face de Cephas, son regard doré et pur planté dans celui multicolor de Cephas.

WILHELMINE : "Me tuer ou tuer ce qui me suivront ne changeront pas la course actuelle des choses. Cependant, toi qui prône le calme et l'équilibre, tu peux faire en sorte d'éviter qu'Hésandre ne souffre autant que ce que je l'ai prévu..."

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Cephas ne cilla pas tendis qu'elle lui exprimait la réponse qu'il craignait. Il ne répondit pas. Après tout, elle n'avait pas entièrement tort. Cependant... l'équilibre devait être préservé. Si effectivement cela pouvait se faire sans avoir à prendre davantage de vies, pourquoi pas. Bien qu'il en doute de plus en plus. Contrairement à ce qu'elle présumait de lui, il ne comptait pas se borner à les tuer les uns après les autres. Il voyait les choses bien en bien plus grand. Malgré tout... il n'était pas encore complètement résigné à l'emploi de ces sorts... Sans doute avait-il encore un peu d'espoir.

"Je t'écoute."

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WILHELMINE : « La guerre entre non-mage est normale. La guerre entre mage et non-mage est un crime à tes yeux. Parce qu’elle provoquera plus de morts. Parce qu’elle attirera notre attention ailleurs. Alors laissons les non-mages s’affronter tandis que nous resterons en dehors de cela. Léhadín sera comblé et Targatt en sortira renforcée face à ceux qui l’ont offensée. »

La nouvelle Primat de Léhadín passa à côté de Cephas, laissant, sans le vouloir, transpirer l’aura de Léhadín se trouvant dans la Couronne de Fer-Blanc.

WILHELMINE : « Tu le sais Cephas. Plus tu te débattra pour arrêter Léhadín, plus il provoquera le pire pour être sûr que tu ne puisses l’arrêter. Consent lui la guerre à laquelle j’ai pensé, et peut-être parviendront nous à préserver Targatt, sa splendeur et son rôle pour l’avenir de ce plan. »

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Cephas écouta les propos de l'ex-vice-reine et secoua la tête.

"Votre guerre engage les mages. Cessez d'essayer de mener tout le monde en bateau. Ca fonctionne peut-être avec un esprit aussi simple que celui de la reine mais il est évident que vous vous engagerez dans le conflit à venir avec la plupart de vos forces, et que vous vous y engagez personnellement. ce faisant c'est Targatt qui y sera entrainée. Mais soit, imaginons que je crois à votre théorie. Prouvez-moi mon erreur, convainquez moi que les mages resterez en dehors du conflit à venir... D'autres que moi vous demanderont de telles preuves."

En vérité il y avait bien des manières de permettre une telle chose. Cependant, procéder de la sorte ne lui permettrait pas de rendre réellement honneur à Lehadin. Aussi, il y avait en réalité bien peu de chances que cela se produise. Par ailleurs, même si elle avait réellement la volonté de faire une telle chose, les préparatifs qu'elle avait initié et cette couronne, ne lui en laisseraient guère le choix. Quand on avait une arme, on s'en servait. Quand on avait préparé une armée, c'était exactement la même chose. Plus encore quand on était un haut-prêtre de ce dieu... Tendis qu'elle passait à côté de lui, Cephas dut se faire violence pour ne pas agir tendis qu'il était contraint de revoir son jugement. Elle n'était pas une haute-prêtresse. Loin de là. C'était bien pire que cela.

Un primat... pour Lehadin le rang équivalait à un celui d'un élu unique ou presque. De la même manière que pour Jaben en fin de compte. C'était une mauvaise nouvelle.

"La guerre à laquelle tu as pensé n'est pas celle qu'il a l'intention de déclencher. Tu..."

Il ignorait comment faire entendre raison à cette femme qu'il ne quittait pas des yeux.

"Cette guerre n'est pas un danger en elle-même. C'est les rouages qu'elle va mettre en branle qui le sont pour la Création elle-même, à terme."

Pendant qu'ils conversaient, il était attentif aux flux et reflux de la magie et à ses opportunités d'action. Il regretterait sans doute profondément ses prochaines actions.

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Wilhelmine écouta Cephas et alla jusqu’à un support sur lequelse trouvait une lance et surtout, son épée.

WILHELMINE : « Tu ne me croiras jamais. Je pourrai tout t’affirmer que tu chercheras à me tuer. Cela aura des effets pirs encore Cephas. »

Elle se retourna et tandis que le blanc de ses yeux avait viré au noir ébène, ses iris dorés fixaient le haut prêtre de Jaben.

WILHELMINE : « Tu moi rapidement ou avec tout le temps qu’il te faut et tu plongeras Targatt dans la guerre civile. Les mages sans gardiens à leurs frontières seront annihilés par Hésandre et la Grande Guerre n’aura pas lieu. Mais le monde sera au bord de la ruine. »

Fixant toujours Cephas, Wilhelmine croisa les mains dans le dos, se préparant au pire.

WILHELMINE : « Ne me tue pas et ne me fait pas confiance et peut être que je plongerai le monde dans un conflit d’une ampleur unique, qui ébranlerait le monde mage et tout ce plan. »

Wilhelmine était impassible, sachant pertinemment que de cet échange, si elle ne sortait pas vivante, alors Targatt était condamnée.

WILHELMINE : « Ton dernier choix est celui qui devrait guider ta raison. Les Germaniks et les Hésandrais sont à couteau tiré. Une étincelle suffira pour provoquer la guerre. Une guerre de Succession, pas une guerre entre mages et non-mages. Ceci est moins glorieux que la Grande Guerre continentale. Mais un tribut à Léhadín suffisant pour qu’il détourne son regard de ce continent. Quant à moi.... rien ne m’empêche de laisser une régence ici et mener la guerre depuis le Rheinen. Targatt aura besoin de cette armée et tôt ou tard, elle fera le sang couler. »

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Le prêtre de Jaben suivit du regard Wilhelmine, faisant en sorte de toujours lui faire face, bien que rien ne permette de confirmer autrement qu'il soit particulièrement sur ses gardes. Quand ses yeux virèrent au noir d'ébène, la vice-reine exposa le conflit tel qu'elle le voyait, et les options. Les siennes comme celles qu'elles prêtaient à Cephas. Heureusement, la raison guidait effectivement chacun de ses pas. Il déplorait cependant que davantage d'éléments n'aient pas été mis à jour afin de clarifier certaines portions et lui donner des pistes dignes de ce nom. Et malgré la méfiance qu'il avait à son égard, il devait avouer qu'une de ces options pouvait être... peut-être une clé pour satisfaire temporairement la vindicte de Lehadin. Ca ne durerait pas longtemps mais ça pourrait lui donner le temps nécessaire pour les piéger tous à défaut de ne se débarrasser que d'elle.

"...Un tribut pourrait effectivement sauver Targatt et le plan entier de la ruine."

C'était faux. Ils le savaient probablement tous les deux dans le fond. Le "haut-prêtre", pour une fois ne souriait aucunement tendis qu'il soutenait le regard du suppôt de Lehadin. Si elle échouait, Cephas reviendrait pour dissocier lui-même cette tête, de la couronne qu'elle portait.
Au rythme où allaient les choses, elle n'avait guère plus de temps pour se lancer, ou plutôt, Cephas ne lui en laisserait pas éternellement. Il ne pouvait pas laisser les choses se désagréger davantage.

"Agissez avec sagesse. Mais agissez vite. Vous n'avez plus guère de temps. Chaque jour qui passe désagrège davantage ce fil. Je reviendrai bientôt. Espérons que nous discuterons encore."

Il tourna finalement le dos à Wilhelmine et entreprit de repartir mais s'arrêta après quelques pas à l'endroit même où Cain et elle-même s'étaient déchainés deux jours plus tôt. Il adressa un ultime regard, à l'ex Vice-Reine et disparut.

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Wilhelmine ne répondit rien jusqu’au moment où Cephas s’apprêtaît à partir, elle lâcha un dernier indice, ou un contre ultimatum.

WILHELMINE : « La mort de la tête couronnée est déjà en marche. Et dans quelques jours, le rejeton des Enfers provoquera la guerre. A toi de voir si tu me laisses le soin d’engager Targatt ou la laisser pendant un temps libre. Sans moi ce sera la guerre totale, avec moi se pourrait être un conflit régulier et tous les dieux savent, surtout Jaben, que tant que des règles persistent, il est possible de trouver du temps. »

Dès que Cephas fut parti, la Primat de Léhadín fit appeler un de ses émissaires : les représentants des dieux n’étaient pas que de simples exécutants sur Terraë. Ils étaient aussi les intermédiaires qui pouvaient permettre de prévenir un conflit divin. Alors Wilhelmine n’allait pas déroger à cette règle et elle allait dès à présent attiser les flammes de la guerre en Germanika pour que les foudres des Drakenrot attirent toute l’attention des Versrouges.

Car même pour Léhadín, quel intérêt y avait-il à régner sur le néant, même précédé par la plus glorieuse des guerres.

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Cephas se tourna une ultime fois vers la femme en armure.

"Veillez à tenir votre chien en laisse afin qu'il n'aille pas trop loin. Il serait dommage qu'il meure si jeune."

Pour le coup, il en devait une à Luthien... Wilhelmine venait de confirmer ses hypothèses et ses dires concernant ce jeune hybride. Il saurait où frapper en premier si besoin.
Sans plus de cérémonies, il disparut.

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FIN