Targatt - La cité profaneConnexion

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Préparation à la guerre

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Brann Leckard

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Négative profane
Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Lun 13 Sep - 1:58
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
La session est ouverte!




Brann était assis sur le siège réservé au directeur du sénat, observant de son regard perçant tous les sénateurs de la cité venir prendre place devant lui. Aucune élection n'avait été tenue depuis l'ouverture du sénat voilà plus d'un an. Ainsi les chiffres des différentes parties étaient semblables. Les Libéraux qui représentaient les idées de la reine et son "camp" étaient largement majoritaires. Suivi de près par les conservateurs auxquelles appartenaient Brann, ceux-ci voulant un retour du pouvoir suprême et des vieilles traditions. Légèrement derrière, mais au coude à coude, les républicains qui désiraient l'abolition du trône et des avances encore plus importante. La majorité d'entre eux étaient des marchands et de la petite bourgeoisie qui n'avaient jamais trouvé ça place dans la cité. Et finalement les populaires qui représentent le petit peuple et qui ne sont presque pas représentés.

Brann observa l'assemblé en songeant qu'il devait marcher sur des oeufs. En effet, la majorité du sénat était du côté de la reine et des mesures actuelles. S'il voulait les faire plier, il devait s'y prendre scrupuleusement. Il attendit donc que tous soient rassemblés avant de se lever dans le but de prendre la parole.

-Cette session extraordinaire du sénat de Targatt est ouverte. À l'ordre du jour, non pas une loi à modifier ou un budget à approuver comme à notre habitude.

Il se mit à marcher de long en large devant les autres sénateurs en croisant ses mains dans son dos, derrière son manteau argenté.

-Voilà une semaine, une nouvelle attaque a ciblé notre cité. Une attaque coordonnée par un démon et... L'ordalie.

Des voix commencèrent à s'élever et Brann du lever sa main et imposer le silence pour continuer. Leurs réactions étaient normales. L'ordalie était une légende pour beaucoup d'entre eux. Une fois le silence revenu, il continua.

-Voilà un an, le même scénario est arrivé. Notre reine à telle cherchée à renforcer l'armée de notre cité? Non! Aujourd'hui, nous payons une nouvelle fois le prix de son incompétence! Oui, incompétence! À telle seulement trouver une solution? Non! Elle s'est contentée d'accepter l'offre de la directrice de notre académie, de laisser s'échapper une dangereuse onde positive sur la cité! Restant bien à l'abri derrière sa garde rapprochée UNIQUEMENT elfique pendant que son peuple se faisait massacrer!

-Le sénat a été créé pour permettre à notre cité de connaître la paix et la prospérité, mais il devient évident aujourd'hui que nous ne pouvons plus rester les bras croisés à soumettre mollement des lois à une reine qui n'en a rien à faire! De plus, le haut-prêtre OFFICIEL du temple de notre cité à détruit des dizaines, non que dis-je, des centaines d'âmes appartenant à nos citoyens pour supprimer un sort approuver par la reine! Et que fait cette dernière?! Le prêtre en question est-il seulement recherché?! Absolument PAS.


-Aujourd'hui, nous devons nous lever, frères et soeur du sénat! Il est temps de prendre ce pouvoir qui nous revient et qui a été si mal utilisé par cet elfe qui se prétend notre reine! Nous devons renforcer l'armée de notre cité et devons soumettre le temple pour que plus jamais de telles atrocités ne se soient perpétuées!

Deux parchemins apparurent alors devant les membres du sénat. La première concernait l'armée et indiquait les choses suivantes. La reine devra obligatoirement se départir du rôle de général des armées de Targatt, ce dernier titre sera attribué à une personne de confiance et d'expérience choisie par les sénateurs en majorité qualifiée. De plus, ce parchemin indique que le général pourra être destitué par le sénat dans le cas d'une constatation d'un manquement à son devoir ou d'une trahison. Le but étant d'éviter qu'une deuxième Wilhelmine apparaisse. Finalement, le sénat par l'intermédiaire de son président, se donne le droit d'intervenir lors des réunions militaires et de contre carrer la parole de la reine en cas de mauvaise décision, toujours approuvé par le sénat à la majorité simple.

Le deuxième parchemin annonçait la dissolution du temple de Targatt et la possession par le gouvernement du bâtiment appartenant aux cultes. Un ministre des affaires religieuses sera nommé par le sénat et ce dernier nommera lui-même les prêtres du futur nouveau temple de Targatt ainsi que le haut prêtre. Le ministre des Affaires religieuses devra être athée et ne sera donc pas relié à un dieu ou un culte qu'il soit divin ou extraplannaire, assurant l'impartialité. Aucun prêtre qui ne sera pas choisi par le ministre des Affaires religieuses ne pourra exercer sous peine de grave sanction pénale.

-Frères et sœurs du sénat. Je ne puis que vous encourager à signer ses documents qui nous permettront de rendre à Targatt sa paix et sa tranquillité. Ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'avenir sombre qui se dessine devant nous et ensemble, nous pouvons faire la différence pour empêcher l'impotence royale de ternir notre cité pour de bon!

Un dernier papier apparu devant les sénateurs. Cette fois, il s'agissait d'un casus belli à l'encontre d'Hesandre pour l'attaque de Targatt par l'intermédiaire de l'ordalie. Ni plus ni moins. Brann conclu en ajoutant.


-Si certains préfèrent s'abstenir, je ne leur en voudrais pas. Et je suis prêt à discuter longuement de ce sujet, que ce soit avec vous ou entre nous. Mais il est temps d'agir. Le temple représente une menace, la reine trop pacifique joue les guerrières cachées au palais et Hesandre a montré qu'elle représentait une menace sérieuse contre nous. Il est temps d'agir.

Il reprit finalement place sur son siège, près à affronte la tempête qui s'approchait et à répondre aux questions des autres sénateurs. Mais il était plutôt heureux de sa performance.






:copyright:Didi Farl pour Never-Utopia

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Kubilay Bones

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Préparation à la guerre  48fs172/500Préparation à la guerre  Empty_bar_bleue  (172/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Mar 14 Sep - 7:31
Age du personnage : 25
Race : Humaine
Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme
Puissance moyenne : 165


Discussion et Haine
Ft Sénat


Dans les bancs du Sénat appartenant au groupe des Républicains qui voulaient aller plus loin que le système actuel, Kubilay restait silencieuse. Sur son banc, l’œil libre unique fermé, elle semblait se concentrer sur sa seule ouïe pour sentir tout ce qu’il y avait autours d’elle.

Depuis l’attaque du démon, sa présence inspirait tout autant la crainte que le respect, à ceux qui posaient leurs regards sur cette personne, dont les crocs semblaient tellement aiguiser, et cela pour plusieurs raisons.

Premièrement parce qu’évidemment qu’importe ce que l’on pouvait penser de sa tentative, ce qu’elle avait fait était une démonstration de force, que tout mage un minimum sensible à la magie, ne pouvait vraiment contester. Cette dernière ayant quasiment réussir à faire toute seule, ce que les forces de l’ordre entière, supporté par le trône n’était parvenu à faire. Sa tentative ayant inspiré de la puissance, tout autant que de la maîtrise et du savoir faire arcanique, qui ne faisait que confirmé sur quoi s’était porté le choix du trône.

Toutefois, il était tout aussi normal, que certains mettent en doute sa fiabilité, avec ce qu’elle avait tenté, tentant donc de la prendre en défaut, oubliant donc ce qu’était la nature d’un Magyar, à savoir tout, sauf subir silencieusement. Mettant donc en marche toute la puissance de ses réseaux, qui avait fait d’elle, la personne redouté jadis par le pouvoir Drakiste, la machine diffusait inlassablement les arguments de la Magyar tout en détruisant minutieusement, tout les chefs des attaques contre elle, dévoilant les secrets que la puissance Bones et le Marché noir pouvait trouvé, tout en rappelant à la seconde prêt l’intégralité des actions de ses ennemis pendant l’attaque, qui souvent était bien lâche et sujet à rire et haine de la part de la populace.

Pour ceux qui ne la connaissait pas, c’était presque nouveau, il faut dire qu’en deux ans, c’était la première fois qu’elle montrait publiquement sa véritable nature, celle d’un être autoritaire et implacable, n’ayant aucun remord à annihiler ceux qui se mettaient sur son chemin. Si bien que le nombre de ses détracteurs diminua fortement à mesure qu’en craignait que ses contre attaque ne finissent par dévoilé des choses qui motiveraient le bas peuple, extrêmement en colère à l’heure actuelle, à faire des battues chez certains plus soucieux de leurs petites fesses que du destin de la nation.

Après tout, il fallait rappeler aux gens leurs places, la plupart des élites de cette cité n’étaient que des nobliaux, tandis que sa propre influence elle, ne faisait que grandir sur ce continent et sur le monde connu, de la part la multitude des réseaux qu’elle touchait de ses doigts, politique, commercial, magique, et bien d’autre…

Elle resta parfaitement silencieuse pendant le discours du président du Sénat, ne bougeant pas d’un pouce, tout comme elle ne contenta de lire sans les prendre, les parchemins, un fin sourire apparaissant sur ses lèvres toutefois à la vue du second. Premier de ses gestes, qui fut suivis d’un hochement de tête et de confirmation corporelle sur les propos du Leckard sur le temple.

Une fois qu’il eu terminé, elle se leva.

De toute sa hauteur, la Bones étaient alors dans des vetements de toute noblesse, ayant troqué le cache œil pour quelque chose de plus voyant et de moins débrouillard, ce qui était plus dans son style d’attirer systématiquement le centre de l’attention.

Je remercie monsieur le président pour ses propositions, et souhaiterait donc répondre. Mais avant tout, il me semble important de préciser un point, que je me dois de dire, en tant que directrice de l’Académie et Mage Spirituelle sur le cas de sir Cephas.

Je ne peux pas vous dire, si cela fut approuvée par la reine…

Prenant un visage peiné,

Ce qui me désolerait…

En revanche, ce que je peux vous dire, c’est que ce qu’il a fait n’était même pas nécessaire et forcé par une utilité comme le fut ma corruption face aux arcanes extrêmes du Démon.

Reprenant un visage neutre et presque détaché.

La corruption positive sur Vodrel, était d’origine humaine, c’est-à-dire que la puissance n’y était pas pour justifier la difficulté de sa destruction, sa dangerosité n’étant poussé que par les Lois du monde et non mon unique force face à un démon.

De ce postulat, j’avais en ma connaissance au moins 3 moyens différents de contrer ma corruption rapidement, et il est impossible qu’un prêtre de Jaben n’est pas connaissance de ces méthodes de magie complexe. Je pense même qu’il connaissait d’autres possibilités que je soupçonnerais même pas.

Toutefois, il a décidé d’utiliser une disjonction, soit, mais en plus de cela des âmes, qui sont, je le rappelle, une des sources d’énergie les plus puissance de la création.

Mon astre pouvait tenir des dizaines de minutes avec des gemmes de mana, avec des âmes, je pourrais tenir des jours entiers. Je vous laisse donc calculer la disproportion énergétique qui a sacrifié l’existence de tant d’innocent…


Gardant un moment le silence, pour laisser les gens réfléchir, la Magyar en avait donc terminé avec ce sujet et souhaitait passer à un autre.

En ce qui concerne le cas de la reine, je ne pense pas que ce soit le moment idéal, pour partir en guerre politique interne, avec un ennemi à nos portes. Je ne peux pas non plus dire qu’elle serait sa responsabilité dans la tragédie actuelle étant donné la puissance de ce que nous avons dû affronter qui surpasse clairement les normes de puissance de notre plan d’existence.

Toutefois, je voudrais en effet rappeler que l’ennemi en face fut anormal, il s’agissait d’un démon et pas d’un faible, dont la puissance était plus ou moins équivalent à ce que serait un archimage, sans parler du fait de son style de combat, très inhabituelle, même parmi nos mages spécialisés en furtivité. Mettre tout cela sur le dos de la reine, me semble donc légèrement excessif, et je pense qu’eu lieu de chercher un coupable chez nous, il serait plus utile de chercher qui est le coupable et commanditaire de tout cela.

Prenant un ton solennel

C’est-à-dire Hésandre, la seule puissance du continent capable de financer le matériel de ce genre d’opération, ce qui expliquerait les failles spatiales permettant une scrutation rapide, ouverte par le démon.

Son visage devenait grave.

Le Coupable n’est pas la Reine, le coupable chez nous est d’abord notre faiblesse. Car nous n’avons plus à l’heure actuelle d’archimage, chose qu’Hésandre à comprit. D’autant plus que depuis feu Drake, nous sommes devenu un véritable Etat, et non une petite cité terrée dans les montagnes par peur de la menace des antimages.

Hésandre sait pertinemment que si la Targatt actuelle se dote d’un archimage, alors l’antimagie sur ce continent, sera voué à disparaitre avec la naissance de la première des Nations Mages. C’est leur fenêtre de tir, et ils mettront tout en œuvre pour nous détruire avant que cela n’arrive.

C’est un duel de civilisation pour l’histoire de l’humanité, chez sénateur qui se joue ici, et non la simple responsabilité d’attentats. Ainsi, je propose pour le premier parchemin, de plutôt se reconcentrer sur les questions essentielles, de sauvegarde de notre mode de vie, face à la menace antimage.

Son œil retomba sur le deuxième parchemin.

En ce qui concerne le second…

Levant le bras droit nonchalamment.

Il est évident que le temple ne peut plus continuer à être une institution voyou en dehors de la Loi.






© TakeItEzy & Ellumya
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Harmony Vertdragon

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Type d'énergie canalisée: Positive profane
Harmony Vertdragon
Harmony Vertdragon
Elève de 2e Sphère - Méridius
Mer 15 Sep - 23:43
Age du personnage : 101 ans
Race : Elfe sylvain
Pouvoirs : Contrôle du vent
Puissance moyenne : 97




















 ❝ Famille ou cité? ❞
Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.





Harmony était venue comme sénatrice des libéraux, portant ses plus beaux habits et ayant un regard déterminé sur le visage. Sa soeur et sa fille avaient été mises en danger par cette attaque. Appelons ça de la rancune ou de l'amour maternel véritable, elle avait bien l'intention de venger les siens d'une façon ou d'une autre et elle avait déjà une petite idée en tête du coupable. Son royaume natal n'avait jamais aimé les mages et préférait largement les bruler sur le bucher. Sa famille étant une exception qui se cachait bien de le dire à haute voix, mais qui continuait pour certains de voir les mages comme des sous-hommes et des outils, au mieux. Malgré son amour pour le nom qu'elle portait, elle savait que cette fois Hésandre était allée trop loin et que Targatt allait répliquer de toutes ses forces. C'était inévitable malgré le côté pacifique de Luthien. Prenant place dans l’assemblé, elle écouta le discourt galvanisant du président du sénat avant de fixer les parchemins apparus devant elle.

Elle grimaça devant le premier, jugeant que Luthien avait très bien agi durant cette crise et la dernière. Pourquoi vouloir absolument lui mettre sur le dos une attaque-surprise que personne n'avait vue venir? Sinon pour remplir un programme politique? Venant d'un Leckard çà ne serait pas très surprenant. Elle écouta ensuite les arguments de Luthien et, si le sort de la reine partageait le sénat, le sort du temple et d'Hésandre semblait faire l'unanimité. Finalement, elle se leva une fois Kubilay assise et reprit la parole avec l'accord du chef des libéraux.


-Pour rebondir sur ce qu'à dit Dame Bones, je crois pouvoir dire sans mal que vous abusez de la situation pour essayer de dénigrer notre reine, monsieur le président. La reine Luthien à toujours agit dans l'intérêt de la cité et si elle dirige elle-même l'armée, ce n'est pas par ingérence, mais pour s'assurer de la loyauté de cette dernière, évitant ainsi l'émergence d'une nouvelle force qui pourrait-ce retourner contre nous. Ainsi, moi-même ainsi que les membres du parti libéral sommes fermement opposés à cette proposition de loi qui ressemble plus à une trahison qu'à une véritable loi.

Quant à la deuxième proposition, nous sommes d'accord avec vous. Le temple doit être contrôlé impartialement et le haut prêtre se doit d'être puni. Cependant, le sénat ne possède pas le pouvoir de déclarer un casus belli. Encore une fois, il est important que vous restiez à votre place autant que nous à la nôtre. N'aller pas vous inventer des droits pour essayer de supplanter la reine et son gouvernement.


Elle lui adressa un regard lui indiquant clairement qu'elle allait l'avoir à l'oeil et reprit place en observant les autres membres libéraux autour d'elle qui discutait entre eux. Étant le partie le plus influant, il n'aurait jamais la majorité qu'il espérait en insultant publiquement les efforts de la reine et du gouvernement actuel qui faisait son possible face à un ennemi surpuissant.





:copyright: Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Lúthien Nylaathria

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Préparation à la guerre  48fs169/500Préparation à la guerre  Empty_bar_bleue  (169/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Lúthien Nylaathria
Lúthien Nylaathria
Reine - Mage 2e ordre
Dim 19 Sep - 22:25
Age du personnage : 325
Race : Elfe
Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage
Puissance moyenne : 144


Divisions



Le parti des libéraux qui formait la majorité sénatoriale était en réalité composé de plusieurs sous-groupes aux intérêts légèrement différents. En dehors des quelques sénateurs directement convaincus par la politique royale, on comptait parmi les libéraux la bourgeoisie montante qui suivait davantage la chancellerie que la reine mais qui trouvait son compte dans sa politique, les représentants des elfes qui étaient relativement nombreux dans la cité, ainsi que les lumineux modérés et non-éthéristes. Les interventions successives causèrent nombre de discussions en aparté parmi ces différents sous-groupes.

A la suite de l'intervention d'Harmony Vertdragon, le président du groupe libéral, prit la parole.

- Pour reformuler en des termes moins fleuris les arguments de dame Vertdragon. Je souhaite porter à l'attention de l'assemblée que la première et la dernière motion soumises par monsieur le Président ne sont tout simplement pas conforme à la constitution que nous avons adoptée. Par conséquent, si jamais elle venaient à être votées, je serais contraint de demander leur censure par le tribunal.

Alors qu'un autre groupe de libéraux s'agitait activement dans le dos du président depuis le début des débats, une de ses membres finit par se lever pour répondre.

- Il est vrai monsieur Clérissaux, que ces propositions de sont pas conformes. Nous devons cependant, sur le fond, penser à l'intérêt de notre cité. Nous ne remettons pas en cause l'aptitude à régner de Sa Majesté, elle a su prendre des décisions difficiles lorsque cela s'est avéré nécessaire, cependant...  Mais je crois me faire la voix de nombre d'entre vous en disant que nous sommes inquiets de l'état de santé de notre Reine en ces circonstances qui méritent toute l'attention du gouvernement et requiert des décisions aussi rapides que décisives. Nous devons malheureusement donner raison à dam Bones: Hésandre ne perdra pas autant de temps que nous à tergiverser.

La période que nous traversons peut sans conteste être qualifiée d'extraordinaire. Ainsi, nous souhaitons, avec mes collègues sénateurs ici présent, amender la proposition de monsieur Leckard: Nous proposons de recourir à l'Article 15 de la constitution et aimerions suggérer à Sa Majesté de confier temporairement les pleins pouvoirs à un dictateur qui saura répondre à la crise que nous traversons, notamment sur le plan militaire.


Alors que des voix éclataient de part et d'autres de l'assemblée, qu'elles soient réprobatrices ou approbatrices, la parole fut donnée à la porte-parole du gouvernement. 

- Bien que nous partagions la tristesse et la colère de cette assemblée face au drame qui nous a frappé, nous souhaitons rappeler les faits.
- Concernant les choix militaires lors de l'attaque, Sa Majesté Lùthien a choisi de participer à la bataille contre l'avis de certains de ses conseillers afin de protéger son peuple. Par ailleurs, le renforcement préalable de l'armée Targattienne a été initié via la création du collège militaire, même si les difficultés de recrutement du protectorat et la faiblesse de son budget n'ont pas permis d'augmenter ses effectifs jusqu'à ce jour.
- Concernant les morts civiles causées par les sorts alliés, les chiffres de monsieur le président sur le nombre sont largement exagérés puisque nous comptons à peine deux dizaine de morts liés aux interventions des Mme Bones et Mr Cephas. Je peux par ailleurs vous confirmer que le sort de corruption positive a été approuvée par la reine, mais pas le sort de disjonction disjonction. Enfin, si le lien entre l'attaque et l'ordalie est avéré à ce jour, nous n'avons aucune certitude à ce jour concernant l'implication d'Hésandre.
- Nous rappelons également que le Sénat a déjà créé un poste de Commissaire aux Affaires Religieuses le mois dernier et que le gouvernement et la majorité sénatoriale sont actuellement en négociation avec le temple afin de mettre en place une régulation appropriée. Projet que le gouvernement entend poursuivre.


La porte-parole se contenta ensuite de se rassoir en essayant de garder contenance. Elle n'avait visiblement aucune information sur la position de la reine vis-à-vis du haut-prêtre, ni sur Hésandre, ni même sur l'état de santé de la souveraine. Et elle était bien trop consciente d'avoir été envoyée là comme chair à canon par le Chancelier qui n'avait guère envie de se mouiller dans l'affaire. Les débats entre les sénateurs se poursuivaient cependant.

Au sein des libéraux, quelques lumineux s'indignaient que l'ensemble du temple ait à subir des restrictions pour les méfaits d'un seul prêtre. D'autres voyaient dans le cas du haut-prêtre un problème récurrent lié aux mages trop puissants. Et, au milieu du brouhaha, les elfes tentaient de rappeler aux humains qu'une telle déclaration de guerre risquait par des jeux d'alliance de plonger l'ensemble du continent dans le chaos, alors même que d'autres menaces pouvaient planer sur les royaumes de l'ouest, telles que de nouvelles attaques démoniaques ou encore la reconstitution des forces du Roi-Liche d'Arijaa.
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Andrès De La Rioja

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Négative profane
Andrès De La Rioja
Andrès De La Rioja
Chef du parti Conservateur - Professeur de Magie Spirituelle - Mage de 3e Ordre
Mer 29 Sep - 12:18
Puissance moyenne : Nulle


Débats


Être un mage spirituel pouvait avoir ses avantages. Notamment lors des fins de soirées mondaines. Malgré le tempérament discret d'Andrès, son positionnement, autant en tant que professeur à l'académie, qu'en tant que chef du parti conservateur, lui assurait d'être régulièrement invité à droite à gauche. Et, bien qu'il répugne le plus souvent de ces débordements frivoles, il était forcé d'admettre que l'on y apprenait parfois des choses intéressantes.

Mais, aussi étrange que cela puisse paraitre, c'était au temple qu'il avait fait une troublante découverte. Plus précisément, durant sa convalescence. Grièvement blessé par une femme-bête, manipulée mentalement par le démon, Andrès avait été téléporté au temple par le haut-prêtre, ainsi qu'une trentaine de personnes, blessées plus ou moins grièvement. C'était à eux qu'Andrès devait de pouvoir marcher, bien qu'avec de l'aide et que seules quatre fines cicatrices étaient encore visibles, marquant le visage du professeur et sénateur, lui conférant un aspect encore moins avenant que d'ordinaire.

Tendis qu'il se reposait là-bas, les pensées d'une prêtresse en particulier, avaient dérivé en mentionnant une étrange prophétie. Malheureusement, Andrès n'avait pu en apprendre davantage et nul autre ne semblait être au courant de quoi que ce soit. Sauf peut-être le haut-prêtre, qu'il n'avait cependant pas pu rencontrer. La prêtresse d'Alieri de son côté avait refusé de répondre à ses questions en lui indiquant qu'un "trop grand savoir" pouvait causer plus de mal que les "gestes spontanées d'une âme pure"... Par ailleurs, suite à ses questionnements, l'esprit de la prêtresse d'Alieri avait été si bien protégé que même Andrès n'aurait pu le pénétrer sans être contraint de révéler sa présence.

Quoi qu'il en soit, cette volonté de cacher une vérité future, quelle qu'elle soit, avait suffit à réveiller la paranoïa latente de l'homme, qui avait contaminé la plupart de ses contacts, à savoir, principalement les autres membres du parti. Ils s'étaient longuement entretenus, la veille, suite à l'annonce de la séance extraordinaire du Sénat, de leur avis, général alors, sur la situation et en étaient venus à quelques conclusions.

Toutefois, Andrès demeurait partagé sur plusieurs d'entre elles, et il le fut d'autant plus après l'écoute attentive de ses "collègues".

Après un ultime échange de regards avec ses deux plus proches membres, Andrès finit par se lever à son tour et prit la parole. Excessivement fatigué, tant par ces débats que par son état psychologique et physique, il s'épargna les ronds de jambes habituels pour entrer directement dans le vif du sujet.

"L'incompétence de la Reine n'est, hélas, plus à prouver. Le fait qu'elle prenne le risque d'aller sur le champ de bataille tout en sachant qu'elle n'était pas suffisamment puissante pour se le permettre afin de régler, seule, la situation alors en cours, n'en est qu'une preuve de plus. Le fait est qu'il est à déplorer que des personnes non dévolues à ces tâches, aient été contraintes d'intervenir pour abattre un seul et unique démon que l'on peut aisément classer, contrairement à ce que Dame Bones laisse entendre, dans la plus haute caste des démons mineurs. Bien qu'il soit avéré que ces démons bénéficient d'une puissance redoutable comparé à la moyenne de nos mages, au sein des castes infernales ils restent au bas de l'échelle. Qu'il ait pu commettre en toute impunité autant d'atrocités, qu'il ait poussé des citoyens, certes peu honnêtes sur leurs intentions réelles mais tout de même volontaires, à intervenir pour sauver les meubles... est inadmissible. Le constat est simple : Targatt est vulnérable et nous l'avons étalé à la face du monde."

Andrès marqua un bref silence avant de reprendre.

"Il est également à déplorer qu'un simple citoyen s'octroie le droit de blesser ou de tuer des personnes innocentes prises dans son sort tout cela pour affaiblir une telle créature alors que l'ange aurait suffit à cette tâche et diminuer les risques de dommages collatéraux. Je veux bien croire qu'il existait plusieurs moyens à disposition pour enrayer la bénédiction, mais le mal était d'ores et déjà fait compte tenu des effets immédiats, notamment sur les sorciers et certaines espèces."

Il ferma les yeux un instant, se remémorant les éléments qu'on lui avait mentionné à son réveil et qu'il avait rassemblé par la suite afin de comprendre le mieux l'ampleur des problèmes à venir. Il poursuivit.

"Il est à déplorer que le Temple ait été contraint d'intervenir, à deux reprises, pour palier l'absence de la Reine sur le Trône qui, je le rappelle, demeure l'artéfact le plus puissant de cette cité. Clairement plus puissant que ce démon et sans doute plus que ce haut-prêtre. S'offusquer que cet homme ait daigné bouger, à savoir pour sauver des vies, est des plus hypocrites de la part de cette assemblée. Par ailleurs, le temple m'a confirmé -à son insu- que les rares âmes sacrifiées provenaient de personnes déjà décédées. On ne les a donc pas privé des jouissances de cette vie. Cependant, il va de soi que les priver du cycle éternel reste un crime qui doit être puni, mais que seul le haut-prêtre devrait endosser. A ceci près que, comme nous l'a martelée Dame Bones, il s'agit aussi de circonstances exceptionnelles. Ainsi, serait-il juste de "punir" celui qui a empêché que le nombre de morts ne s'accroisse drastiquement, sans punir celle qui en a mises tout autant en danger ?"

Il s'interrompit, fermant une seconde les yeux comme pour se donner la force de faire ses propositions. Rouvrant les yeux, il tourna son regard fatigué vers Dame Bones et le parti qu'elle servait, ou desservait, tout dépendait comment on voyait les choses. Lentement, il écarta un bras qui vint cendre la position de l’intéressée, quelques mètres plus loin, la désignant aux yeux de tous.

"Nous proposons que Dame Bones soit écartée des débats, au vu des actes graves dont elle est l'auteur et ceci jusqu'à ce qu'elle soit jugée. Nous souhaitons également missionner une commission de régulation magique auprès d'elle. En mettant délibérément en danger toute une tranche de la population, pour un résultat des plus médiocres admettons le, elle perd la valeur et qualité morale que chaque représentant de cette assemblée se doit de témoigner, à tout le moins envers le peuple qu'elle dit protéger. D'autant plus lorsque l'on occupe des fonctions aussi éminentes que les siennes. Doit-on s'attendre à ce que des élèves perdent la vie, non plus à cause d'accidents magiques mais parce qu'elle les aura jugé, à un instant donné, comme superflues ?"

Il s'interrompit pour laisser le temps aux propos lancés à tout va et au brouhaha de chuchotis de retomber. Il poursuivit pourtant sur sa lancée.

"Concernant le haut-prêtre, la vraie question n'est pas de lui coller la destruction de quelques âmes sur le dos de manière aussi peu honorable tout cela pour renforcer les égo blessés des plus grandes familles, mais bien de recentrer le débat sur le problème de fond, à savoir : sommes nous prêts à accorder sa place au temple au sein de la cité, sous quelles conditions serions-nous prêts à les laisser officier ? Ou pas. La création du poste de Commissaire aux affaires religieuses n'a pas sa place. Combien de conseillers et d'administrateurs la reine compte-t-elle encore nommer avant de daigner prendre ses propres décisions ? La cité n'a pas besoin d'un chef incapable de penser par lui-même. En plus de tout ce qui précède, compte tenu de l'état de santé de la Reine, je suis favorable à la motion de nomination d'un dictateur pour le temps du conflit."

Andrès jouait le jeu du Sénat, maintenant que l'institution était créée, mais doutait de plus en plus de son efficacité. Il ne comprenait toujours pas pour quelles raisons un souverain affaiblirait son pouvoir de la sorte en laissant un tas de gens, certains plus incompétents que d'autres, juger constamment un travail dont ils ne savaient rien de la charge réelle. Andrès pour le coup, ne faisait pas exception. Ses propos avec la Couronne étaient durs. Mais le fait était qu'on lui donnait un droit de parole. Il en faisait donc usage. Il revint toutefois au cœur du sujet et aborda la question qui était, à son sens, l'interrogation primordiale : la guerre qui menaçait. Mais dans son esprit, le temps était intimement lié à ce débat. Il se rendait d'ailleurs compte qu'il n'avait pas entièrement clôt la question du Temple, et plus particulièrement de ce haut-prêtre qui faisait tant parler de lui.

"Cependant, comme on nous l'a judicieusement rappelé, nous n'avons pas de temps à perdre en longs débats de fonds, notamment concernant le Temple hayiliste. En d'autres circonstances, j'aurai prêché pour l'exil pur et simple de l'ensemble des prêtres de la cité, hayiliste, éthéristes ou quels que soient leur culte d'appartenance. Cependant... A l'heure où Hésandre nous menace, à l'aube d'un conflit majeur, il semble nécessaire de rappeler quelques faits : Targatt n'a plus d'archimage, son protectorat est affaibli, et la Grande Armée est considérablement émaillée depuis le dernier conflit. Le temple hayiliste regagne chaque jour davantage de fidèles, et c'est d'autant plus le cas depuis les attaques. Envoyer au loin le haut-prêtre pour le "punir" reviendrait à ceindre en deux la population alors qu'un conflit nettement plus déterminant se profile. N'ajoutons pas davantage d'instabilité à cette situation déjà complexe... Compte tenu de la puissance effective du haut-prêtre et du fait qu'il vienne de nous prouver, à mon sens, qu'il était prêt à défendre nos intérêts communs, celui des mages, nous souhaitons, en guise de condamnation pour ces méfaits, le contraindre à fournir son assistance à Targatt dans le conflit à venir, sous peine d'être exilé s'il refusait."

Il s'attendait déjà à la harangue des sénateurs, tous davantage vexés qu'un vieux débris comme semblait l'être le haut-prêtre leur ait grillé leurs précieux artéfacts qu'autre chose. Il était clair que la plupart ne pensaient guère plus qu'à leurs intérêts personnels immédiats, davantage qu'à l'avenir, pourtant incertain de la cité.
C'était une motion tout à fait hypocrite qu'il proposait, il en avait parfaitement conscience. Une motion purement utilitariste. Quitte à demander l'exil du haut-prêtre ensuite... Cependant, si la cité venait à chuter dans ce conflit naissant, Andrès préférait se dire qu'il avait fait son possible pour réarmer la cité. Et, compte tenu des démonstrations de forces qu'il avait fait, Cephas était, malheureusement, un atout de poids qu'il préférait savoir avec eux. De plus, Targatt avait des artéfacts en moins mais en vérité, presque aucun d'entre eux n'auraient servi à la guerre puisqu'il s'agissait uniquement de possessions personnelles. Aussi, le manque de puissance de Targatt venait principalement de ses membres, tous les corps inclus.

Il ouvrit de nouveau la bouche pour parler, s'interrompit, se crispa une seconde. Il hésitait à mentionner cette prophétie dont il ne savait rien. Cela pouvait aussi bien se retourner contre ses propositions... Et il est vrai que c'était bien l'élément qui l'avait fait hésiter sur la conduite à tenir concernant les clercs. Que leur cachaient-ils ? Ou plutôt, qu'est ce que cachait Cephas ? Si on l'envoyait en exil, il n'y avait plus aucune chance pour qu'Andrès puisse le découvrir. Une raison de plus de le garder à l’œil, sans mauvais jeux de mots.

"Je conclurai sur ces quelques mots. Pour que Targatt survive et même, qu'elle sorte victorieuse de la guerre qui nous semble, à tous, inévitable, les égos n'ont pas leur place dans le débat. Seules les mesures permettant de renforcer l'efficience de l'ensemble de nos forces devraient être prises en compte. Écarter les éléments peu fiables, incompétents et dangereux des débats et votes qui vont suivre, est le strict minimum à faire."

Sans attendre, il se rassit en songeant à Hésandre, en songeant à l'ordalie et à tous les ennemis qui, bien que connus, semblaient se rappeler à eux avec violence. Il croisa les mains devant lui en espérant faire cesser le léger tremblement qui l'avait saisi. Il ne fuirait ni les débats ni le combat... Bien qu'il ne soit clairement pas entrainé pour de telles choses. Malgré cette résolution, il ne pouvait s'empêcher de laisser un soupçon de peur et d'appréhension le gagner. La cité n'avait que trop saignée. Elle était trop mal préparée... Il fallait rallier l'ensemble des citoyens à une cause. La survie de Targatt. Leur survie... C'était presque trop peu. C'était presque monnaie courante. Non. Il fallait... davantage. Qu'ils croient en une personne capable de les guider. La reine n'avait pas su s'imposer comme un tel leader. Restait à savoir qui en serait capable...


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Edouard de Nogaret

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Edouard de Nogaret
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Guerre Sénatoriale

 
feat. Sénat

 



Les débats commençaient et il faut le dire, commençait à être clivant, notamment de par le nombre de voix que l’on pouvait entendre simultanément. Les libéraux avaient été outrés par les propos des conservateurs, et de leur véritable chef de facto, Brann Leckard. Tout comme les conservateurs étaient outrés par les actes et justifications des libéraux. Du coté du gouvernement, ce qui se passait actuellement était des plus prévisibles, les conservateurs étant les plus féroces adversaires du pouvoir en place, à contrario des républicains, qui étaient plus proche d’eux, de part simplement, une volonté d’aller encore plus loin sur la trajectoire des libéraux.

Les Républicains d’ailleurs restaient en retrait, se contentant de commenter les faits, sans attaquer personne, ni la reine, ni ses ennemis. Là encore, cela devait venir du fait qu’il cherchait à rester au milieu de jeu, en faiseur de roi, car au vu de la complexité des affaires en cours, il devenait assez probable qu’une frange des libéraux pour voter des actes non désirées, ce qui nécessitait donc pas sécurité d’avoir leur appuie pour assurer les décisions sénatoriales voulu par la couronne.

Le gouvernement fut toutefois assez étonné des paroles du nouveau chef conservateur, Andres, pas sur le fond, mais plutôt sur l’intention et la forme. En effet, accuser directement des républicains reviendraient à les jeter dans les bras des libéraux, qui gagneraient donc un avantage encore plus fort en terme de voix, ce qui était donc contre l’intérêt des conservateurs, qui avait plutôt intérêt à modérer les républicains pour s’assurer qu’ils ne soutiennent pas les libéraux dans les actions pour maintenir l’incertitude sur la réussite des décisions pro gouvernementales. Ce Andres devait être un débutant en matière politique, en priorisant son zèle sur ses intérêts et le pragmatisme qui devait aller avec.

Si au niveau du Sénat donc, les choses étaient complexes, elle l’était tout autant pour le pouvoir. Il faut dire que la situation était délicate, surtout que du point de vue de la Chancellerie, la reine prenait une sorte de posture attentiste qui était dangereuse, créant sur elle une pression qui n’existerait pas, s’il rejetait tout sur Hésandre. L’Administration n’avait donc pas vraiment envie de servir de sacrifice pour la prudence de la reine, pour autant, elle ne pouvait se résigner à l’abandonner. Pas qu’il y avait quelque chose de personnel dedans, l’administration était un monstre froid, sans émotion, qui n’aimait et ne détestait personne, voyant tout d’un absolu prisme étatique. La personne de Luthien l’indifférait donc, mais lorsqu’elle était en sa qualité de reine c’était une tout autre histoire. Le premier rôle de l’admnistration n’était pas de servir la personne du Roi ou de la Reine, c’était de servir le Royaume de Targatt, ne pas intervenir, ce serait le mettre en danger.

Laissant donc les libéraux faire leur travail de défense du pouvoir gouvernementale, la Chancellerie avait donc toutefois envoyé quelqu’un.

Préparation à la guerre  Dorian_pavus_by_slugette_d88xuut-350t.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9ODQ5IiwicGF0aCI6IlwvZlwvYzY0NWY2ZTktNzdhZS00MTIxLTg3ZWYtYzQyYjY4ZWM0NWI0XC9kODh4dXV0LTVlY2VlZmY4LWM3NjUtNDQ1My05YjQ2LTkwOGQ1NDgyNzRlZS5qcGciLCJ3aWR0aCI6Ijw9NjAwIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmltYWdlLm9wZXJhdGlvbnMiXX0

Ernest Mangebourg, Magistrat de la Haute Cour de Justice de Royaume, un des Juges sous l’autorité directe de la Haute Juge, elle-même soumise au Chancelier qui était lui-même soumit à la Reine. Il s’agissait d’une personne assez connu dans les hauts milieux et moins connu chez le bas peuple mal éduqué. Un technocrate, un pur produit comme seule l’Administration Civile et Judiciaire savait en faire dans le Royaume.

D’abord en retrait, écoutant religieusement les sénateurs, il se leva alors de sa tribune quand les gens commençaient à se disputer sur les propos d’Andres, se raclant la gorge en amplifiant le son par magie pour que tous l’entende.

Enchanté, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Ernest Mangebourg, magistrat à la Haute Cour de Justice, en charge de la représenter ici en sa qualité d’office gouvernement. Je suis également habilité par ce même gouvernement à répondre à toutes les questions d’ordre pratique le concernant, par autre chose que de simples opinions.

Son regard grisatre passa sur la salle, alors qu’il posait ses deux mains sur la barrière de tribune.

En ma qualité de Magistrat et Membre de la Haute Cour, j’émettrais notamment mes avis, sur la légalité de toutes les décisions, pour éviter que certaines décisions de cette institution soit dans l’obligation d’être brisé dès leurs publications. Naturellement, je n’ai aucun pouvoir d’exiger quoi que ce soit, ce ne sont que des avis, que vous pouvez écouter ou non.

Il ne s’agissait en réalité pas de simples avis, mais de véritable injonction, car tout ce qu’il considérait comme non avenu ne pourrait être appliqué, ce qui ne pouvait être ignoré par quiconque.

Pour me faire un petit plan, pour ne pas me perdre, je vais me faire un petit plan.

L’accusation sur la gestion militaire de la Couronne
La proposition de séparation de l’office de Connétable de sa Majesté
La Dissolution du Temple de Targatt et le contrôle des cultes
La Dictature
Les Procédures Sénatoriales
Et le cas des réquisitions et de Sir Cephas.

Son regard se tourna alors vers le Président du Sénat.

Certes, le Royaume à accusé le coup. Toutefois, je tiens à préciser, que les dépenses militaires ont été augmentées, le problème étant que la trésorerie Targatienne n’est pas illimitée, que le redeveloppement économique d’une nation fatiguée était tout aussi prioritaire.

Le fait de parler de l’économie n’était pas anodin, c’était avec la pacification politique, les deux points principaux sur lesquelles Luthien pouvait défendre son bilan, car la croissance était très forte, car le pouvoir s’était libéralisé, il était maintenant plus à l’écoute des marchands que sous un absolutisme de Haut Noble qui ne priorisait que la magie à peu de chose prêt.

Simplement, un recrutement, c’est plus complexe que vous semblez le pensez. Il ne suffit pas de vouloir pour le pouvoir, le remplacement des effectifs militaires prend du temps ! Bien plus qu’un ou deux ans ! C’est un processus long, à moins que vous souhaitiez ouvrir notre pays aux espions, aux incompétents et aux gens malintentionnés.

C’est pour cela notamment que nous avons défendu, la nécessité d’accepter au sein de la cité, une nouvelle vague d’immigration magique, pour relever rapidement la démographie Targatienne qui a trop souffert ces dernières années. Notamment vis-à-vis de population avec des traditions militaires, comme les Norz, les Germains ou les Magyars, sans tomber dans les erreurs du passé, c’est-à-dire accepter l’émergence d’un communautarisme ethnique.


Cela voulait dire que le gouvernement avait appris des erreurs de Drake et de Grégoire l’Aveugle, vis-à-vis des Germanik, ce genre de chose ne se reproduirait pas, car l’identité étrangère devrait être cassé par la destruction des blocs ethniques géographiques. Certes, on pourrait parler des questions raciales, ce à quoi il ne répondrait rien, car l’administration étant universaliste, elle avait toujours du mal avec ceux qui jouait perso, comme les elfes ou l’Académie.

Je pense que vous sous estimer l’impact qu’a eu le protectorat dans cette affaire, sans lui, il y aurait eu des milliers de morts. Car une bonne partie des pierres d’âme, ont pu être intercepté avant leur explosion. Sans parler de la gestion d’un sort volcanique amplifié simultanément.

Vous ne devez pas oublier, est sans doute la plus grande attaque qu’à subit Targatt de son histoire, la guerre des démons ayant relativement ignoré la cité au profit du Palais et de l’Académie, leurs véritables buts.

Je pense même que vous devriez tous ici, remerciez le protectorat, car rappelez moi, ceux ici vivant à Vodrel.


Il pointait du doigt aléatoirement les Sénateurs.

Qui a risqué sa vie pour vous ? Qui vous a évacué lorsque vous étiez en danger ? Ces accusations, sont des insultes envers ceux qui ont donné leur vie pour ce pays, et pour vous, peuple de Targatt.

Laissant un temps de silence.

Concernant les deux projets du Sénat ici, ils sont effet en parfaite illégalité et seront donc brisés par la Haute Cour. Sur le premier point qui concerne à retirer à la reine, certains de ses pouvoirs, notamment en matière militaire, il a été décidé par la Haute Cour, de statuer à ce sujet par la création d’une jurisprudence constitutionnelle pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise pas.

L’article 8-1 de la Constitution précise que la Reine dispose de pouvoir exclusif à sa personne. L’article 14, dans ses alinéas 1 et 2, que le Pouvoir Royal comprends tout les pouvoirs, et que la reine délègue son pouvoir.

Sur ses fondements, la Haute Cour considère qu’il ne peut être retiré de quelconque manière que ce soit, des prérogatives à la Reine sans son consentement éclairé.

Sur le point de la religion, la dissolution d’une institution ou le contrôle de ses membres est considéré comme une action d’Ordre Public, ce qui de facto intègre ce genre de décision dans le domaine d’exclusivité de sa majesté. En revanche, il est possible pour le Sénat de voter pour l’interdiction d’un culte, à la nuance que l’hayili étant trop hétérogène, il est considéré que ce genre d’interdiction ne pourra cibler qu’un culte en particulier, comme c’est aujourd’hui le cas de celui de Bjor.

Toutefois, je souhaiterais le préciser, étant donné qu’il existe ici, un point de rencontre entre le pouvoir du Sénat et les pouvoirs exclusifs de sa Majesté. Il est désormais admis par la haute Cour de Justice qu’en cas de conflit de norme sur cette configuration précise, les normes du pouvoir exclusif, primeront sur celle d’un pouvoir commun. Ainsi, si le Sénat interdit un culte et que sa majesté dit, le contraire sur fond de maintien de l’Ordre Public, ce qui doit être prouvé, alors sa décision primera.

Il n’est donc pas du ressort du Sénat de gérer les prêtres.

Il se racla la gorge, tandis que son regard se tourna vers les libéraux.

La Haute Cour n’a aucun problème concernant la proposition de Dictature.

Son regard se déplaça cette fois ci vers Andres.

Concernant votre cas, je fais répondre également, car c’est intéressant.

Votre première accusation est à mon sens erroné sur plusieurs sujets. Tout d’abord votre accusation de faiblesse de la reine n’est pas avérée. La reine n’ayant pas été affectée du fait du démon, mais bien de la disjonction… qui aurait touché quasiment n’importe qui ayant un artéfact à proximité.

Ensuite, je pense que vous vous méprenez sur la classification de la dangerosité d’un démon, surtout pour une personne ayant expérimenté ses affinités de plein fouet.

Quelques rires.

Il y a plusieurs types de combattants. Le plus commun est le combattant de choc, c’est-à-dire celui qui combat de face, comme lors de la guerre des démons. Si le démon était de choc, il n’aurait pas fait autant de dégât. La réalité était qu’il était ce que l’on appelle un combattant furtif, ce qui demande d’autres méthodes le vaincre. Méthode auxquelles la plupart des gens ne sont pas habitués, ce qui explique pourquoi tant de mage puissant n’ont rien pu faire alors qu’ils auraient pu facilement survivre à une équivalence de choc.

A moins d’avoir une puissance supérieure, combattre un furtif, demande des capacités magiques précises. Et donc messire, si vous considérez que le choix de sa majesté était une erreur, je vous prie au moins d’étayer votre argumentation d’un exemple de comment vous faite ?


Il éludait ensuite ce qui concernait l’ange ou la Bones, quand même techniquement son discours en lui-même suffisant à argumenter les positions qu’elle tiendrait. Même si à l’origine, les dires du Magistrat étaient plus destinés à protéger la reine des accusations d’incompétences dans ses choix, que de volonté de protéger les républicains.

Il éludait également la question du temple, sachant que trop bien de part les directives qu’il avait de la Chancellerie de la position complexe que tenaient la reine à ce sujet, quand bien même il avait de quoi le descendre comme le protéger.

Concernant les propositions d’exclusion, il n’existe pour l’instant aucun texte réglementaire du Sénat permettant de faire ce genre de chose, ainsi, en cas d’utilisation de cette mesure, tant qu’elle n’aura pas été adopté en bonne et dû forme, les victimes pour attaquer les acteurs de ce genre de décision devant la justice pour des fautes d’Ordre pénal, à savoir l’abus de pouvoir. Nous conseillons donc avant tout, une réforme du règlement intérieur du Sénat.

Il éludait encore une fois la question des âmes et de la gestion du pouvoir jugé trop politique pour ses propos. Etant fonctionnaire, il devait simplement défendre le bilan, et non pas prendre position sur des sujets qui pouvaient lier le gouvernement à ses paroles. Bien qu’il avait toutefois défendu les offices militaires en dehors de ses prérogatives par coopération entre l’Administration Civile et Judiciaire avec l’Administration militaire



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Brann Leckard

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Une intrusion au sénat





Brann était confortablement installé sur son siège de président du sénat, écoutant attentivement ceux qui répondaient à son discours. Certains étaient d'accord, mais pas avec l'ensemble de ses mesures. D'autres étaient opposés à ses dernières. Rien d'extraordinaire. Après tout, le sénat était composé de plusieurs adversaires politiques ayant tous des opinions différentes. Certains disaient même que ses propositions n'étaient pas légales. Et ils avaient sans doute raison sur la forme. Mais dans le fond, le sénat lui-même n'était pas légal voilà encore quelques années. Parfois, surtout en situation de crise, il fallait être capable de prendre le pouvoir pour le mieux. Et si les sénateurs votaient à la majorité qualifiée des propositions, même illégaux, la reine n'aurait pas le choix de plier sans quoi de graves répercussions pourraient s'abattre sur elle.

Le président du sénat avait entendu tous les arguments et se préparait maintenant à répondre avec son charisme habituel, lorsque soudainement un individu qu'il ne connaissait absolument pas fit son apparition. Un homme dans la trentaine qui se présenta comme un représentant de la couronne et de la magistrature. Alors qu'il finissait de ce présenta, Brann tapota sur son siège et une légère déflagration magique balaya le sénat. Pour s'assurer du bien être des sessions, Brann avait fait installé, pour lui et les prochains présidents, un objet magique capable de réduire les autres sénateurs aux silences pour permettre de s'exprimer et de trancher une situation. Cephas l'avait bien sûr détruite, mais il s'agissait d'un enchantement mineur et il avait pu demander à un artisan payé sous la table de s'en occuper. Son regard devint glacial alors qu'il planta ce dernier dans celui de l'homme de la couronne.

-Comme vous le savez sans doute, seuls les sénateurs ont l'autorisation de faire part de leurs idées ici. Que vous soyez un magistrat de la chancellerie ne change rien au fait que vous n'avez rien à faire ici pendant que nous débattons. En tant que président de ce sénat, il est de mon devoir d'en préserver l'intégrité pour éviter une nouvelle vague d'obscurantisme royal. Vous allez donc être conduit hors du sénat et pouvez rapporter à sa majesté et aux chanceliers que nous n'apprécions pas de voir qu'ils oublient déjà la raison de l'existence du sénat.

Il rompit le silence dans la pièce et deux mercenaires engagés par le sénat encadrèrent l'homme et le firent sortir, par la force s'il cherchait à résister. Le Leckard ce massa les tempes et ce permit un sourire amuser en direction des autres sénateurs.

-On dirait que comme nous, sa majesté s'inquiète de la suite des choses. Mais venir nous espionner en nous prenant pour des idiots ne semble pas être une solution très fiable. Nous savons pertinemment ce qui est légal ou non, mais parfois, suivre bêtement le cadre indiqué est signe de mort pour tous.

Il dirigea son regard vers Kubilay et inclina doucement la tête vers elle avant de reprendre.

-Je vous remercie pour vos réponses, dames Bones. Et je tiens à préciser que mon retrait forcé de la reine du poste de maréchal des armées n'est pas une forme cachée de coup d'État, mais il est évident qu'il devient impossible de coordonner correctement les armées tout en dirigeant un royaume. Si un grand archimage de la trempe de feu Drake ne s'en sentait pas capable, il est évident que notre reine ne peut pas le faire. Sous peine de négliger drastiquement l'une de ses fonctions, sinon les deux. Mon but est seulement d'assurer la pleine fonction de Targatt et il est évident que nous ne pouvons permettre à notre reine un tel cumul des mandats, surtout dans une telle situation.

Maintenant qu'il en avait terminé avec elle, il pointa son regard vers Harmony et une nouvelle fois, son visage redevint glacial alors qu'il siffla d'un ton cassant.

-Espionne d'Hesandre, comment oses-tu nous adresser la parole?! Tu souilles ce lieu par ta simple présence et si ta tête n'est pas encore tombée c'est uniquement, car nous avons été trop occupés. Mais si une personne ici doit être destituée, c'est vous qui portez le nom infâme d'une grande famille tueuse de mage! Vous osez prétendre que je cherche à me donner des droits que je ne possède pas?! Je ne cherche que le bien être de cette cité! Tout comme la plupart des autres sénateurs! Alors que vous... Vous ne devriez même pas avoir le droit d'être ici!

Un lourd silence s'abattit sur le sénat alors que Brann observa minutieusement la réaction des autres libéraux. Allaient-ils défendre une de leur membre au risque de se compromettre aussi, ou allaient-ils se désolidariser? Dans les deux cas, ça serait intéressant. Cependant, il se permit tout de même de rebondir sur le principe d'illégalité.

-Vous avez raison. Ce n'est pas théoriquement permis. Mais est-ce vraiment ce que vous voulez, chers sénateurs? Passer votre courte vie à juger des lois insipides sans réellement participer à la politique de notre royaume? Le sénat a été créé pour que la reine puisse connaître l'avis des puissances de Targatt et pour que nous puissions agir sur la cité. Il est maintenant temps de prendre ce droit. Notre reine et son gouvernement on faillit. Le simple fait que Cephas ne soit pas encore en état d’arrestation en est la preuve. Rappelez-vous comment il s'est permis d'insulter la reine ainsi que ses conseillers lors de sa première visite au palais. Et pourtant la reine se laisse allégrement piétiner. Voulez-vous vraiment que cette femme prenne toutes les décisions militaires de la cité? Croyez-vous qu'une femme qui couche avec un prêtre et vénère un dieu est à même de juger impartialement le temps?! Sénateurs, levez-vous et prenons le pouvoir qui nous est dû! Je ne vous propose pas de renversé la reine, pas du tout. Seulement de reprendre en main ce qu'elle a été incapable de correctement diriger.

Puis ce fut au tour du nouveau chef des conservateurs de s'exprimer. Brann ne savait pas vraiment quoi lui dire sans copieusement l'insulté et du faire un effort pour ne pas lui faire remarquer qu'il n'avait apparemment rien écouté. Restant calme et diplomate, il répondit tout de même.

-Kubilay ayant agi sous ordres de la reine et des protecteurs avec leurs accords, aucun jugement n'a lieu d'être mon cher confrère. Aussi, elle restera à sa place et continuera de faire partie de nos débats en tant que sénatrice. Cette discussion est maintenant close. Si d'aventure elle était arrêtée et jugée par la cour de Targatt, alors nous en reparlerons. Mais je m'attendais à plus de discernement de votre part. Si nous, les sénateurs, représentants du peuple et des élites, commençons à nous nuire mutuellement, nous courrons à notre perte. Aussi différent soit nos avis, nos devons rester souder!

-Quant à votre proposition... Concernant le prêtre Cephas. Aussi puissant soit-il, nous ne pouvons pas nous permettre de garder dans nos rangs une personne aussi chaotique qui pourrait potentiellement se retourner contre nous si l'envie lui en prenait. De plus, ses méthodes douteuses ont déjà couté cher à l'ensemble de la cité. Rappelez-vous seulement que la totalité des dispositifs magiques a été détruite. Grâce à ce prêtre que vous semblez vouloir intégrer à notre armée, Targatt est plus vulnérable que jamais. Dois-je vraiment vous expliquer en quoi votre idée est mauvaise?


Il secoua doucement la tête et balaya l'ensemble du sénat de son regard.

-Si les mesures proposées sont adoptées, j'irais moi-même en informer la reine et le chancelier qui n'auront d'autres choix que de plier s'ils ne veulent pas que leurs efforts pour que le pouvoir reste stable soit un échec! Et ils comprendront que nous ne voulons qu'une chose, comme eux, la pérennité et la sauvegarde de notre royaume! Si vous avez d'autres questions, je me ferai un plaisir d'y répondre. Sinon, je ne puis que vous inviter à signer ses propositions. Pour Targatt et pour l'avenir des habitants qui compte sur nous.






:copyright:Didi Farl pour Never-Utopia

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Kubilay Bones

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Kubilay Bones
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Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Mar 5 Oct - 16:09
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Discussion et Haine
Ft Sénat


(Je me permets de faire une modération sur la réaction des soldats devant exécuter les ordres de Brann, au vu des conséquences que cela pourrait engendrer, il me parait peu pertinent qu’ils agissent sur le coup. En cas de litige, il est toujours possible de faire passer cela devant un admin)

Les Protecteurs en eux même avait entendu les ordres de Brann, toutefois, il y avait là une hésitation certaine sur ce qu’ils devaient véritablement faire. Après tout, le fait d’extraire des représentants du gouvernement, ou plutôt le simple fait de suivre les ordres du Leckard serait un désaveu militaire envers la couronne. Autant dire que ce genre de décision n’étai pas commune et qu’un individu de grade faible ne voulait assumer de la responsabilité de ce genre de décision devant un Tribunal militaire. Pour autant, les Protecteurs étaient touchés par les mêmes divisions que le Sénat, sur la place de la couronne, leur avis sur la guerre, tous n’étaient donc pas formellement opposé à ce que pouvait exiger le Patriarche. Les soldats donc, plutôt que d’executer ou de décliner l’Ordre de Brann Leckard, lui firent signe, qu’ils devaient informer leurs supérieurs hiérarchiques, avant toutes décisions à ce sujet, car ce que faisait Brann, c’était contraindre un office militaire à prendre position politiquement. Ainsi, les gardes semblaient discuter par télépathie, et nul doute que la décision à ce sujet pourrait prendre un certain, le Protectorat était vraiment touché par les mêmes vices que le Sénat.

Les Républicains quant à eux semblaient rester discret, encore plus depuis que Brann tentait de passer en force. Ils ne soutenaient ni ne combattaient les décisions, se contentant d’observer les dissensions. Ce que faisait Brann était après tout une grande prise de risque, et autant dire que tout le monde n’avait pas envie de le prendre. On verrait ce qu’il y avait à prendre, une fois que le rapport de force se dessinerait pleinement. En attendant, le Magyar restait derrière une eventail, observant chacune des diatribes, avec un intérêt dissimulé par l’expérience qu’elle avait pour falsifier son langage corporel.



© TakeItEzy & Ellumya
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Lúthien Nylaathria

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Lúthien Nylaathria
Lúthien Nylaathria
Reine - Mage 2e ordre
Jeu 7 Oct - 20:55
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Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage
Puissance moyenne : 144


La réponse



Les protecteurs consultèrent leur hiérarchie, et la question remonta en haut lieu. Finalement, le protecteur auquel s'était adressé Brann revint vers lui et  lui donna sa réponse.
- Monsieur, on me fait dire que c'est vous que je devrais faire sortir si vous ne modérez pas vos propos.
Le garde ne s'était pas particulièrement adressé à l'assemblée mais il n'avait pas cherché à être discret non plus. Il se contenta ensuite d'aller reprendre son poste.

Pendant ce temps, la porte parole du gouvernement recevait enfin une déclaration officielle de la reine. Elle prit le temps de la lire afin de pouvoir s'en faire dignement la voix et attendit qu'on daigne lui donner la parole. Puis elle lut la longue lettre de la reine avec toute la conviction dont elle était capable.


Sénateur, Sénatrices,

Il y a quelques jours, 6 explosions et des sorts offensifs d'ampleurs ont pris les vies de centaines de nos concitoyens. Rien ne saurait compenser cela. Nous devons les pleurer mais nous pouvons aussi célébrer les vies qui ont été sauvées. A l'origine il avait 9 pierres d'âmes et 4 objets piégés prêts à exploser. Mes services et les soldats de Targatt ont éliminé 2 dispositifs sur les deux plus grandes places de Vodrel et Tamarang, puis intercepté l'agent de l'Ordalie qui devait déclencher l'explosion de l'ensemble des pierres d'âmes. Son interrogatoire a permis de détruire 3 autres dispositifs placés au poignet d'Ambre Healsey, dans le cercle et dans les sous-sols de Tamarang, ainsi que de guider les civils hors des zones les plus dangereuses. Les protections de l'académie ont aussi permis d'éviter le déclenchement de l'un des objets piégés.

Peu de dommages auraient été à déplorer sans l'intervention du démon qui a déclenché les bombes restantes et attaqué les civils.  Ce démon est celui qui avait traversé l'ensemble de la cité et atteint la salle du trône il y a deux ans. Alors que deux autres créatures démoniaques de puissance non-négligeable ont été vaincues à l'époque, le Trône comme l'ensemble des dispositifs de défense existants avaient déjà alors montré leurs limites face à celui-ci. Après ce constat, plus de 30 cercles d'entrave anti-démons avaient été placés à des points stratégiques dans la cité de façon préventive et les soldats targattiens ont été formés à la maîtrise de ce sort afin de pouvoir combattre plus efficacement les infernaux. Ces mesures sont restées secrètes pour des raisons stratégiques évidentes.

Cependant, la rapidité de cet infernal ainsi que ses capacités de détection et de dissimulation lui ont permis d'esquiver aisément l'ensemble des manœuvres qui ont été déployées à son encontre. J'ai donc choisi d'approuver le sort lancé par Kubilay Bones, car chaque seconde laissée à l'ennemi aurait fait des morts supplémentaires. Cette intervention a permis de libérer les 30 personnes qui se trouvaient sous domination mentale et que les protecteurs auraient autrement été contraints de combattre, elle a permis aux victimes du sort de lave et des explosions d'être secourus sans danger supplémentaire, et elle m'a permis de fermer rapidement les portails qui nous donnaient en spectacle aux royaumes voisins.

Même si j'assume cette décision que j'ai jugée nécessaire pour limiter le nombre des victimes, les dommages causés par ce sort n'en sont pas moins déplorables ; et l'étape d'annulation de la corruption était aussi une intervention nécessaire pour la sécurité de la cité. Les familles des victimes de l'un et l'autre de ces sorts seront indemnisées si elles en font la demande.

Sur la question du temple. En dehors du Haut-prêtre, aucun clerc n'a fait d'action répréhensible et ils ont au contraire apporté leur aide pendant l'attaque, certain l'ayant payé de leur vie. Cependant, pour avoir porté atteinte à ma personne, à l'arbre-monde qui est ma propriété, aux défenses magiques de la cité, ainsi que pour le recours à un sacrifice d'âmes, et devant son refus explicite de se plier à la législation, le dénommé Cephas est déclaré hors la loi. La proposition de loi faite par le gouvernement sur contrôle de la nomination des prêtres et de leur conditions d'exercice reste valide, le Sénat est libre de légiférer sur la base de cette proposition.

Sénateur, Sénatrices,

Devrait-on faire du crime lancé contre nous un casus belli contre Hésandre ? Ce genre de décision ne doit pas être prise légèrement et il faut considérer 3 choses : la justice, l'intérêt de notre nation, et la protection de la magie.

La justice : Nous avons un coupable avéré : l'Ordalie. Mais la puissance qui a financé cette opération reste inconnue. Il pourrait s'agir d'Hésandre, comme d'Ultharn, ou encore d'un autre Etat qui aurait intérêt à nous voir être en première ligne à sa place contre Hésandre. Il est donc juste d'exiger de la part d'Hésandre l'extradition des inquisiteurs anti-mages, mais pas pour l'heure de l'accuser directement.

L'intérêt : Le royaume d'Hésandre possède-t-il quelque chose que nous désirons ? Des terres ? Les nôtres sont sous-exploitées. Des ressources ? Nous recherchons surtout des matières premières d'intérêt magique que notre voisin ne possède pas. Nous avons en revanche intérêt à sécuriser les routes commerciales qui traversent Hésandre, et à bénéficier de sa production agricole. Deux choses qui sont plus aisément acquises en temps de paix, à moins de réussir à prendre le contrôle définitif d'une partie de son territoire. Dans un contexte de haine anti-mage, cela n'aura rien d'évident et me forcerait à régner en tyran, ce que je ne désire point.

La protection de la magie : Voilà certes des siècles qu'Hésandre massacre et persécute les mages. J'en ai été victime, comme certains d'entre vous, ou bien de vos ascendants. Vous me direz donc, faisons payer Hésandre pour ces siècles d'oppression ! Mais ravager les terres hésandrines et faire couler le sang de son peuple fera-t-elle cesser la haine contre les mages ? Je ne le crois pas, au contraire. Nous ne ferons que renforcer les croyances d'un peuple qui vit dans l'obscurantisme, qui est désinformé sur la nature de la magie, et enrôlé par les inquisiteurs qui entretiennent l'envie et la peur formant le terreau de la haine anti-mage. Pourtant, une âme ne choisit pas de naître mage ou non mage et chacun devrait être jugé sur ses actes et non sur sa nature.

Ainsi, notre ennemi n'est pas Hésandre, notre ennemi est la haine anti-mage elle-même et ses défenseurs qui pensent que des innocents doivent mourir sous prétexte qu'ils sont nés avec une étincelle de magie. Hésandre sera mis devant ses responsabilités, j'exigerais le démantèlement de l'Ordalie et la cessation de toute persécution à l'encontre des mages. Faute de quoi, nous prendront le parti des oppressés. Mais la guerre ouverte ne sera déclarée qu'en dernier recours.

Le détail de la stratégie qui sera adoptée relève du secret d'état, par nature incompatible avec la publicité du débat Sénatorial. Je ne suis pas sourde à l'opinion du Sénat. Mais je suis la cheffe de l'armée, je le resterais, et la décision de déclaration de guerre me revient. Sachez que le renforcement de l'état major et la délégation des affaires civiles à la chancellerie sera amplement suffisante pour assurer le fonctionnement efficace du gouvernement en cas de troubles militaires d'ampleur.

En lieu et place d'accusation stériles, j'invite donc le Sénat à réfléchir aux dispositions pour venir en aide à notre population sinistrée qui en a grand besoin, car c'est à elle qu'il faut penser en premier. Si vous souhaitez par ailleurs voter le renforcement de nos forces militaires, soyez assurés que je saurais les employer à bon escient. Car avant même de songer à la guerre, j'attire votre attention sur les faits suivants : Les moyens actuels du protectorat sont à peine suffisants pour assurer les fonctions de police dans la cité, nous dépendons de Grande Armée pour les patrouilles dans la vallée d'Helmancourt, les orcs des montagnes noires nous lorgnent comme des vautours et la Passe des Rois est une vraie porte ouverte à l'envahisseur.

Lùthien

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Harmony Vertdragon

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Préparation à la guerre  48fs107/500Préparation à la guerre  Empty_bar_bleue  (107/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Harmony Vertdragon
Harmony Vertdragon
Elève de 2e Sphère - Méridius
Lun 11 Oct - 4:37
Age du personnage : 101 ans
Race : Elfe sylvain
Pouvoirs : Contrôle du vent
Puissance moyenne : 97




















 ❝ Accusation ❞
Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.






Harmony avait pris l'attaque du président du sénat de plein fouet et osn visage c'était refermé, alors qu'autour d'elles certaines personnes semblaient la fixer avec une haine non dissimulée. Les membres de sa propre partie quant à eux ne bougeaient pas spécialement, connaissant l'ascendance de la jeune femme et surtout son statut un peu spécial en Targatt. Si la cité accueillait de nombreux habitants désireux de fuir l'ordalie et l'inquisition, Harmony était la première noble d'Hesandre à mettre les pieds dans cette cité. Elle aurait bien voulu lui répondre sèchement, mais son chef de partie lui fit signe de rester calme et d'attendre la suite. Avec un sourire suffisant, Harmony entendit clairement la déclaration des soldats contre Brann ainsi que le message de la reine. Sous le silence qui s'en suivit, Harmony se leva avec grâce et fixa Brann.

-Vous avez entendu, cher président? Notre reine vous a expressément indiqué de vous taire. Vous êtes allez trop loin. Beaucoup trop loin. Vous avez encouragé les sénateurs à se révolter et à prendre un pouvoir qu'ils ne possédaient pas. Et vous avez essayé de chasser et de faire taire l'un des envoyés de notre reine.

Elle ferma les yeux quelques secondes avant de lui lancer d'une voix glaciale.

-Vous osez m'accuser de trahison alors que vous appartenez à la famille ayant commis le plus de crime dans notre cité? Vous osez m'accuser de trahison, alors que vous trahissez ouvertement la reine? Vos osez de m'accuser de trahison, moi dont la fille est née ici et qui étudie encore dans notre prestigieuse académie pour mieux servir cette cité qui ma accueillit?

Elle regarda rapidement les autres sénateurs et fit crépiter quelques étincelles entre ses doigts avant de reporter son attention sur Brann.


-Ma famille n'est pas hostile à Targatt et ne porte pas l'ordalie dans son coeur. Si je suis ici, c'est, car elles ne pouvaient plus me protéger et me cacher. Vous pouvez me faire passer sous un cercle de vérité pour vous assurer de mes paroles, mais je suis un mage de Targatt et je n'ai pas l'intention de trahir ma cité. Mais je suis bien placé pour savoir que tous les habitants et les nobles d'Hesandre ne veulent pas de cette guerre et de l'Ordalie. Une offensive ne servirait qu'à répondre plus de morts. Notre reine à raison. Elle s'est fort bien acquittée de ses fonctions et nous devons lui accorder notre confiance. Mais avant de passer aux autres sujets qui sont très graves...

Elle leva dramatiquement son doigt pour le pointer en direction de Brann.

-Vous avez clairement démontré être inapte à diriger notre précieuse assemblée. Si la reine ne vous met pas au fer dans sa bonté, vous n'avez plus rien à faire sur le siège de la présidence. Je demande donc aux sénateurs de voter pour votre exclusion du titre de président du sénat ainsi que de votre titre de sénateur!

Harmony attendit la suite, consciente d'être dans son droit. Elle pouvait en effet demander ce genre de vote et si la majorité sue sénat votait pour, alors Brann serait destitué et chassé. À ses yeux, une attaque comme celle-ci ne devait pas rester impunie et ses actions contre la couronne, encore moins.






:copyright: Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Lúthien Nylaathria

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Préparation à la guerre  48fs169/500Préparation à la guerre  Empty_bar_bleue  (169/500)
Type d'énergie canalisée: Positive profane
Lúthien Nylaathria
Lúthien Nylaathria
Reine - Mage 2e ordre
Lun 25 Oct - 23:57
Age du personnage : 325
Race : Elfe
Pouvoirs : Décalage temporel, Ancrage
Puissance moyenne : 144


Retour de bâton



Les sénateurs continuèrent à débattre vivement et ce qui devait être un lieu de débat législatif commençait à tourner plus ou moins à la scène de règlements de comptes personnels. Personne ne semblait d'accord pour et les sénateurs n'étaient pas loin de demander un vote pour savoir si un vote devait vraiment avoir lieu pour changer de président. Alors que les représentants de l'administration tentaient de rappeler le règlement intérieur, le brouhaha fut interrompu par le bruit des grandes portes de l'assemblée qui s'ouvrir avec fracas sur la personne de Jaïa Tu'lari, capitaine du protectorat, et son escadron.

Préparation à la guerre  Fernan10

Les protecteurs se dépêchèrent de saisir Brann Leckard et de lui passer les menottes anti-magie, l'empêchant au besoin d'incanter si jamais il lui venait l'idée d'invoquer une des ses créatures. Un sort anti-téléportation avait aussi été lancé dans la salle. Jaïa Tu'lari ne se gêna pas pour dire au et fort le motif de l'intervention.

- Brann Leckard, vous êtes en état d'arrestation pour recel d'objet magique. Pas de chance, vous avez fait affaire avec l'agent de l'Ordalie que nous avons intercepté.

Ayant été victime des purges de Drake dans le protectorat, la capitaine ne portait vraiment les Leckard dans son cœur et cachait à peine sa satisfaction de le voir saboté de la sorte. Elle s'avança ensuite du côté des secrétaires qui prenait en note les contenus des débats sénatoriaux. Et se saisit des derniers feuillets. Son visage de ferma alors qu'elle lisait et elle se retourna vers le soldat qui lui avait fait le rapport sur la situation au sénat un peu plus tôt en lui agitant les feuilles sous le nez.

- C'est ce que tu appelles "critiquer le gouvernement" !? C'est de l'appel au coup d'état ça ! Tonna-t-elle en collant les papiers entre les mains du secrétaire. Et bien c'est à ajouter aux chefs d'accusation... Et vous, envoyez-moi une copie de ça. Dit la Tu'lari au greffier avant de sortir avec son prisonnier.
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