Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (141/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Sybilline Tula'ri
Sybilline Tula'ri
Mage de 3e Ordre - Vagabond
Mar 7 Sep - 13:05
Age du personnage : 103 ans Race : Humaine Pouvoirs : Verbe Puissance moyenne : avec ou sans sa voix ? 140 et +
TULA'RI
Sybilline
Humaine
Féminin
203 ans
Hétéro
petite noblesse de Targatt
Était emprisonnée, verra au fur et à mesure
"Imagination et verbe font création."
Chaotique neutre tendance bonne
Neutre
Magie spirituelle, métamorphose, invocation
Magie noire et magie blanche
Sybilline était connue pour être née avec une malformation magique particulièrement rare et aussi dangereuse pour elle-même que pour les autres. En effet, ses mots, ses paroles, prennent vie quelque soit le teneur du propos (en cohérence avec l'idée qu'elle a à l'esprit à ce moment-là et/ou avec ses émotions), si bien qu'un simple "je suis" peut se révéler compliqué à gérer puisqu'il peut la faire devenir -pour un court laps de temps- ce qu'elle veut se persuader d'être. De même que prononcer simplement un "que puis-je faire pour toi ?", couplé avec le sentiment d'être redevable, peut très bien altérer son esprit à la rendre aussi servile qu'un esclave. De la même manière un état altéré suivi d'une demande de permanence est susceptible d'entrainer de lourdes séquelles selon les mots employés et l'intention. Ainsi, elle est capable faire apparaitre ce qu'elle imagine pour le rendre aussi réel et tangible que n'importe quelle autre créature ou objet, lui conférant les propriétés imaginées. La nature de sa magie fait qu'elle est capable de passer la majorité des boucliers puisque sa magie n'est pas un flux lancé vers une chose mais bien une création au sens "essentiel" et primal du terme, son verbe s'attaque donc à l'essence même des choses, ou des personnes. Un pouvoir qui peut paraitre incroyablement puissant mais qui comporte de lourdes contreparties.
Tout d'abord, elle est incapable de lancer le moindre sort sans parler, même quand il ne s'agit pas de son pouvoir personnel mais de "simples" sorts d'une école de magie quelconque. Un murmure peut toutefois suffire, mais dans tous les cas, elle doit parler.
Toute parole prononcée générant un effet magique, parfois des plus aléatoire et imprévu, elle a tout simplement cessé de parler, ne communiquant plus que par télépathie ou par mimiques.
De plus, plus un effet généré par son verbe créateur est puissant et plus son énergie magique sera rapidement consommée. Si l'effet souhaité est directement dirigé contre une autre personne (exemple d'une attaque visant un ennemi spécifiquement), plus la personne sera puissante et moins son effet sera probant, tendis qu'elle se prendra des dommages (un retour de magie) plus importants. Pourquoi ? Car sa magie d'attaque se heurtera à la résistance naturelle à la magie de la cible de sorte que, ce qui ne l'aura pas passée reviendra vers l'essence la plus proche, à savoir, celle de Sybilline elle-même.
Enfin, contrairement à certains sorts qui ne réclament une dépense d'énergie qu'au moment de faire apparaitre l'objet en question (exemple avec l'invocation d'une créature), Sybilline de son côté paye un coût en continu tant que sa création n'a pas disparu de sorte qu'elle peut rapidement se retrouver à court si elle jauge mal les forces adverses.
Vous l'aurez compris, l'essentiel de sa magie passe par son pouvoir personnel qu'elle maîtrise parfaitement. Les connaissances qu'elle a dans les écoles de magie ne sont en réalité là que pour lui permettre de le parfaire. Elle juge en effet son imagination comme bien meilleure que ne peut l'être un panel de sorts déjà préfabriqués.
A la lueur d'une nuit étoilée ou de celle de la Lune, Sybilline recharge son énergie magique beaucoup plus rapidement et gagne un petit boost de puissance. Si elle parvient à se mettre en transe, elle peut, en de rares occasions, avoir une vision de l'avenir le plus probable. Cependant la vision reste centrée sur elle-même, ou sur la personne qu'elle touche (ou d'un objet intime appartenant à la personne visée). Si le rechargement de sa mana est de l'ordre de l'automatisme quand les conditions sont requises, ainsi que le petit boost, elle ne contrôle en revanche absolument pas ses visions, et n'a encore jamais compris comment entrer en transe volontairement si bien que son pouvoir ne sert au final que rarement.
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La section pourra être tenue à jour en ajoutant sur la même ligne, les nouvelles stats, après montées en grade (en les distinguant par une autre couleur par exemple).
Spoiler :
Initialement, les Tula'ri viennent d'une île collée à l'Arijaa nommée Koila. L'île était alors un haut lieu de magie où les shamans et mages naturels d'Arijaa venaient afin de se tester, apprendre et évoluer. Tous ne repartaient pas de l'île, préférant parfois rester au sein d'une des trois tribus de l'île.
Les Tula faisaient parti du clan des Chanteurs, la magie leur venant de leur voix. Les deux autres clans étaient respectivement ceux des fils de l'Océan et Sages. Les Ri sont issus de ce dernier clan. Bien que les trois clans aient des pouvoirs héréditaires importants, ils ne cherchaient pas à les préserver outre mesure. Ainsi, les shamans Arijaa qui se montraient dignes de la Mère (= la magie), et d'eux, avaient le droit de rester parmi eux et d'épouser qui ils souhaitaient.
Les clans, bien que vivant séparés sur l'île, formaient pourtant un tout unique en son genre.
Quatre courants telluriques se croisaient avec force sur l'île, ce qui provoquait bon nombre d'incidents, parfois mortels, et d'évènements inexplicables. C'est également pour cela que tous les enfants nés sur l'île étaient bénis par la Mère qui leur conférait à tous un pouvoir spécifique en plus du pouvoir de leur clan.
La force des courants avaient, au fils des siècles, donnés naissance à une sorte de cavité qui, telle un puits, descendait dans les profondeurs de l'île. La cavité se divisait alors alors une centaine d'étroits passages, qui, pour certains, rejoignaient l'océan. C'est à travers lui que la Mère s'exprimait, et c'est donc ici que les Arijaa comme les natifs de Koila venaient communier avec la Mère et se tester.
Afin de protéger la "bouche de la Mère", et de s'en protéger, les trois clans avaient formés une alliance et tous vivent en synergie et en parfaite osmose. Les Sages avaient le rôle de guides avisés, tant auprès des autres clans qu'auprès des Arijaa qui sollicitaient leurs conseils. Bénis par les étoiles, on disait que leurs lumière leur permettait de déceler le passé, le présent et l'avenir. Ils ne s'inscrivaient pourtant pas comme des chefs mais bien comme de simples conseillers, refusant de donner des ordres, préférant laisser à chacun le soin de faire ses choix en toute conscience.
Les fils de l'Océan étaient les protecteurs des trois clans. Ils faisaient en sorte que les incidents provoqués par la Mère restent confinés sur l'île et que les autres clans soient saufs. Chaque émanation pouvait se révéler un piège mortel mais les Fils dévoués ne voyaient en ces dangers rien de moins qu'un épreuve réclamée par leur Mère.
Les chanteurs quant à eux étaient alors les artistes et historiens, les garants de la mémoire de l'île, des clans et des épreuves auxquelles la Mère les avait soumise. Les récits, dépourvus de noms afin de ne pas altérer l'identité de la personne (si elle était encore en vie au moment du récit), prenaient alors vie devant eux et, à mesure que les chants mettaient en scène les héros du passé, la Mère leur conférait vie et trépas.
Il y a six siècles de cela, un Arijaa "Ibambe", béni des Esprits, parvint sur Koila. Il passa plusieurs jours avec chacun des clans avant de descendre dans la bouche de la Mère. La présence qui émanait de lui laissait présager de grandes choses mais ce furent de terribles évènements qui se déclenchèrent. A l'entrée d'un nouveau pouvoir dans la bouche, la Mère réagissait. Elle le faisait toujours mais, la plupart du temps, même si elle ne recrachait pas tous les braves, elle ne cherchait pas à les avaler. Hors, c'est exactement ce qu'il se passa peu après l'entrée de l'Ibambe.
Un tremblement, d'abord doux, se mit à résonner dans toute l'île, faisant s'envoler les oiseaux et s'affoler toutes les autres créatures. Les Fils de l'Océan se préparèrent et convergèrent tous vers la bouche de leur Mère où la cavité semblait tenter de se refermer sur l'hôte vraisemblablement indésirable. A mesure que le combat qui opposait la Mère à l'Ibambe se poursuivait, la force du tremblement de terre redoubla au point que même l'océan environnant semblait en colère. C'était l'île toute entière qui menaçait finalement d'être engloutie.
Il fut finalement violemment recraché par la Mère et les forces de l'Océan et de la terre se turent.
Grièvement blessé, les Sages interprétèrent le fait qu'il soit encore en vie comme le signe de la miséricorde de la Mère et le soignèrent. Une fois qu'il fut en état de voyager, ils lui demandèrent de quitter l'île sans plus jamais revenir. L'Ibambe s'y opposa fermement. Il souhaitait retourner dans la bouche de la Mère. Malgré ses demandes incessantes, le conseil des trois tribus fut intransigeant. La Mère l'avait déjà rejeté et son courroux pourrait bien amener la fin de leur île. Un risque qu'ils ne pouvaient prendre.
L'ibambe promit finalement qu'il partirait deux jours plus tard. Il finit par s'offusquer de l'étroite surveillance des fils de l'Océan et provoqua un combat contre ces derniers, qu'il remporta. Les fils de l'Océan étaient des protecteurs, pas des guerriers, contrairement à l'Ibambe qui se fit une joie d'éradiquer la moitié de la tribu des fils de l'Océan pour avoir de nouveau accès à la bouche de la Mère.
Ce sont les tremblements de terre, infiniment plus puissants que ceux qui avaient précédé, qui alertèrent les deux autres tribus et le reste des protecteurs. Des pans entiers de l'île commençaient déjà à céder et les vagues devenaient une fois de plus une menace supplémentaire. Les fils de l'Océan n'étaient cependant plus assez nombreux pour assurer la protection des Sages et des Chanteurs si bien qu'ils demandèrent à faire l'impensable : quitter l'île. Temporairement.
A la lumière des prédictions des Sages, tous acceptèrent de se conformer à la demande et, protéger par les fils de l'Océan, les deux tribus parvient au rivage sans perdre trop de personnes, contrairement à leurs protecteurs qui payèrent le prix fort, ne laissant en vie qu'une poignée des leurs, principalement des enfants qui furent accueilli au sein des deux autres clans.
Depuis le rivage de l'Arijaa, tous pouvait admirer l'imposant spectacle d'un typhon et localisé juste au-dessus de leur île. La tempête ne bougeait pas et même depuis les rives du continent, de légers tremblements de terre étaient perceptibles. Finalement, un éclair surpuissant s'éleva des tréfonds de l'île, finissant d'arracher une partie de celle-ci qui se disloqua dans l'océan environnant.
Les tremblements cessèrent et une trentaine de minutes plus tard, le typhon avait disparu, laissant l'île amputée d'un quart de ses territoires et entièrement ravagée. Une forme, humaine, s'éleva pourtant de ces ruines. Sa puissance était telle qu'elle était perceptible à des kilomètres à la ronde. Il fendit les cieux, passant au-dessus des survivants sans même les remarquer tendis que les Sages confirmaient qu'il s'agissait bien de l'Ibambe, devenu plus puissant encore.
Compte tenu de l'état de l'île, tous ne la regagnèrent pas. Un petit groupe de chacune des deux tribus restantes virent en la destruction partielle de leur lieu de vie, une opportunité de découvrir le monde maintenant que la bouche de la Mère n'était plus. Du moins, plus sous son antique forme.
La cinquantaine de personnes devinrent des nomades et le demeurèrent durant une dizaine d'années. Durant ce laps de temps, ils allèrent toujours plus loin, visitant les confins d'Arijaa jusqu'à passer les mers pour aller au-delà. Au sein de ce groupe, les deux tribus n'en firent plus qu'une. C'est ainsi que que les Tula et les Ri devinrent, par le biais d'un mariage et des quelques naissances qui suivirent, une seule et même famille.
Le groupe se divisa une première fois sur les rives les plus proches d'Arijaa. Les premiers en avaient marre de voyager et choisirent de s'établir dans un village qui les accepta en échange de leur aide pour défendre le village, régulièrement assaillis par des pillards. Le village avait bien quelques mages mais, pas formés, ils n'étaient guère suffisants pour faire la différence. (Aujourd'hui ce village existe encore et est devenu une petite ville portuaire régie par les mages qui y vivent, en toute bienveillance pour ceux dépourvus de pouvoirs et qui est autonome).
Ceux parmi les anciens habitants de Koila qui avaient envie de poursuivre leur route, une dizaine seulement, finirent par arriver en Hésandre en plein conflit. Fuyant, comme de nombreux autres, les persécutions, tant à cause de leurs pouvoirs qu'à cause de leur différence physique, ils finirent, grâce aux Sages, par découvrir l'emplacement de Targatt et s'y réfugièrent, à la fin de l'an 699. A l'époque, la cité n'était guère plus grande qu'un grand village qui s'étendait rapidement et dont l'édifice central n'était autre que l'académie.
Ce qui ne devait être qu'un point d'étape fascina tant les natif de Koila, qu'ils finirent par s'y établir. Il faut dire que la sensation leur rappelait leur île puisque Targatt est également construite aux points de convergence de plusieurs courants telluriques. L'omniprésence de la magie, sous une forme méconnue, plus raffinée et paradoxalement, moins puissante et moins sage que la leur, les persuada de l'étudier.
Sybilline Tula'Ri est de la troisième génération d'enfants nés à Targatt. Et contrairement à nombre de ses pairs, elle n'a pas été dotée de son propre pouvoir personnel, héritant des pouvoirs des deux anciennes tribus, et plus particulièrement, de celui des Chanteurs qui, sans doute à cause de la surexposition à la magie brute traversant la cité, a altéré son pouvoir, lui conférant une force encore jamais égalée au sein de sa tribu, au point qu'on lui appris rapidement à "ne pas parler", afin de ne pas provoquer de catastrophes.
Bébé, il ne s'agissait que de faire apparaitre des jouets ou de la nourriture, sucrée la plupart du temps, et comme tous les enfants il pouvait arriver qu'elle soit en proie à la colère passagère d'un caprice non assouvi. Malheureusement, si pour la plupart des enfants, il ne s'agit que de larmes, de cris et d'aller bouder, chez elle, les dégâts étaient multipliés à la moindre pensée qu'elle verbalisait, sans se rendre compte de la portée de ses propos car n'en comprenant pas le sens profond.
Elle fut prise par l'académie qui la forma à contrôler son pouvoir mais surtout à apprendre plusieurs choses : - toutes les arcanes des écoles de magie permettant de renforcer et de mieux connaitre son pouvoir de création (tout spécialement la métamorphose, les sorts ayant une base écrite ou dessinée, les portails et invocations ainsi que la magie spirituelle dans laquelle elle excelle), - à dissiper les sorts de silence pour lui permettre d'incanter, - à se protéger des attaques qui viseraient forcément ses cordes vocales, - à communiquer par d'autres biais tels que la télépathie qu'elle est capable de faire plusieurs personnes en même temps sous certaines conditions ou par les dessins et écriture assistés par télékinésie afin de gagner en rapidité et efficacité.
Finalement, les incidents se firent moins fréquents, bien qu'elle soit connue des gardiens de l'établissement, qui, à l'époque, agissaient aussi en tant que protecteurs de la cité. Elle finit par intégrer l'académie en tant qu'enseignante de magie spirituelle, et le demeura pendant plus d'une centaine d'années jusqu'à ce qu'un incident plus important se produise.
Plusieurs familles concurrentes voyaient d'un mauvais œil l'essor que prenaient les Tula'Ri, non pas en termes de richesses mais en termes de popularité et d'envergure. Bien qu'elle ne s'engage pas dans les méandres de la politique naissante ni auprès de la royauté nouvellement crée, la plupart des gens, riches comme pauvres, semblaient enclins à se tourner facilement vers eux, probablement car ils n'étaient ni "bons", ni "mauvais".
Une organisation nommée la Lune sanglante fut recrutée pour l'occasion. dans le plus grand secret. Protégée par les murs de l'académie, difficilement pénétrable, Sybilline découvrit le meurtre d'une partie de sa famille. Le chagrin et la colère eut raison de ces années de contrôle. Elle détruisit ceux qu'elle croyait responsables, sans vraiment chercher à vérifier son jugement, trop impactée par autant de pertes. Dans les secondes qui suivirent, elle fut maitrisée à l'aide d'un rada'an et emprisonnée. On lui appris au termes d'une enquête qui n'avait duré que quelques heures, qu'elle avait vraisemblablement attaqué la famille innocente, du moins pour cet acte. Au lieu de venger les siens, elle n'avait fait que commettre davantage de meurtres.
Les victimes ayant le droit de choisir le châtiment requis, on la condamna à vivre 50 ans, emprisonnée dans un objet. Acceptant son châtiment, elle fut donc enfermée... et oubliée durant 300 ans. Jusqu'à ce que soudainement, l'objet la libère et qu'elle se retrouve enfin dans le monde réel, dans une Targatt méconnaissable et en en ruines.
- printemps de l'année 796, naissance de Sybilline à Targatt - hiver 999, emprisonnement dans Tempérance, artéfact judiciaire pour purger sa peine - été 1299, 300 ans après son emprisonnement, retrouve sa liberté grâce à la disjonction lancée par un prêtre de la magie - ...
Bien que son nom ait probablement été oublié en 300 ans de sommeil, quelques archives la mentionne pourtant. Les archives judiciaires, sans doute oubliées quelques part dans l'actuelle caserne du protectorat, font état de plusieurs incidents sans gravité du à son pouvoir de verbe. En revanche, la dernière page la concernant semble avoir été arrachée.
L'autre trace de sa personne est associée à l'Aronade, comme "cause" de sa dernière réelle "mise à niveau" quelques centaines d'années plus tôt pour renforcer ses possibilités d'actions et de préservation. Son nom est affilié à un artéfact nommé "Tempérance", réquisitionné par les protecteurs d'antan.
Pour le commun, elle n'est qu'un membre de la famille noble des Tula'Ri, probablement récemment revenue de voyage en entendant ce qu'il se passait.
Spoiler :
La "jeune femme" d'apparence, est une des rares citoyenne de Targatt à avoir la peau sombre de part ses lointaines origines Arijaa. Mesurant 1m62, elle est ce que l'on pourrait appeler, une femme bien en chair. Sans être "grosse" pour autant, elle est cependant des plus voluptueuses et assume totalement les formes prononcées de sa poitrine et de ses hanches. Son port comme sa démarche sont assurés et bien que ses yeux marron soient le plus souvent perdus dans le vague. Rêvassant souvent, il lui arrive souvent de se cogner dans... d'autres choses, ou gens.
Comme ses origines l'y prédestinaient sans doute, ses cheveux noirs, laissés longs sont bouclés et volumineux bien qu'étrangement doux. Fait qui pourrait paraitre étrange, sont les tâches de lune sur les pommettes. Il s'agit de petits points argentés, typiques des personnes qui ont hérité du pouvoir de bénédiction de la Lune et des étoiles. un peu à la manière des tâches de rousseurs pour certaines personnes. Sybilline est aussi très reconnaissable au Tatouage argenté qu'elle porte sur le front et qui capte et réfléchit plus fortement la lumière des étoiles et de la Lune.
Côté habitudes vestimentaires, elle porte presque toujours des vêtements de couleur pâle, pastelles (rose, bleu, beige...) et ne se départie jamais de son chapeau pointu qui cache en parti le bijou de tête qu'elle porte en-dessous. Bien que le chapeau n'ait rien de particulier, elle aime afficher aux yeux du monde, y compris des anti-mages éventuels, son appartenance à ce groupe "d'élus" de la Mère (la Magie). Un bijou d'argent formant une fine couronne de feuillage ceint le tour de son crâne, il revêt une grande valeur sentimentale, et peut-être davantage. Il est en grande partie caché par le chapeau qu'elle porte.
- Peau sombre - Yeux marron - Cheveux noirs bouclés et volumineux - Tâches de lune sur les pommettes (petits points argentés, typiques des personnes qui ont hérité du pouvoir de bénédiction de la Lune et des étoiles - Tatouage argenté sur le front, réfléchissant la lumière des étoiles et de la Lune - Formes voluptueuses - 1m62 - 65 kg - Presque toujours vêtue de couleur pâles, pastelles (rose, bleu, beige...) - Ne se départie jamais de son chapeau pointu qui cache en parti le bijou de tête qu'elle porte en-dessous - Un bijou d'argent formant une fine couronne de feuillage ceint le tour de son crâne, il revêt une grande valeur sentimentale, et peut-être davantage.
Spoiler :
On pourrait croire que vivre plus de 200 ans lui aurait permis d'acquérir la sagesse qui caractérise la plupart des membres de son clan, et, à minima, sa propre famille. cependant, tel n'est pas le cas. bien qu'elle ne soit pas totalement dénuée de sagesse, elle se trouve constamment contrebalancée par son insouciance, sa curiosité naturelle et son impétuosité notamment. Par ailleurs, sa famille, même parmi les quelques membres ayant également le pouvoir héréditaire de "parole créatrice", réprouve et répugne à l'employer pour maintenir un état jugé "non naturel". Prolonger sa vie en utilisant le verbe créateur est mal perçu parmi ses membres qui voit en cela une forme d'arrogance. Ils l’interprètent comme si l'utilisateur pensait sa vie mériter d'être prolonger, à défaut de celles des autres. Ce n'est ni juste ni bienveillant et donc théoriquement proscrit. Cependant, son apparente immortalité, ou du moins, longévité prolongée, est, là encore, le fruit d'un accident lié au "je suis" et à sa trop grande imagination, à un moment où l'alcool avait raison de son contrôle. Un fait divers qui lui sied bien.
A côté de ça, c'est une personne plutôt ouverte et tolérante. Capable du meilleur comme du pire, elle essaie d'agir toujours en accord avec ses principes. Mais comme ceux-ci ne sont pas nombreux, et pas très contraignant, au final, elle fait surtout ce qui lui plait. Aimant l'aventure et les défis, mais n'ayant guère eu l'occasion d'en vivre des milliers, elle rêve souvent de jours plus intéressants que le quotidien qu'elle vivait... avant la perte de sa famille et son emprisonnement.
Plutôt avenante et dynamique, elle a du mal à tenir en place. Se pensant comme une introvertie, car elle apprécie de passer un certain temps seule dans un lieu tranquille, elle refuse d'admettre qu'elle a tout de même besoin de quelques contacts sociaux de temps en temps et elle profite des activités qu'elle aime pour tenter de nouer des liens avec autrui. Ce en quoi elle ne réussit que partiellement. La raison ? Les gens semblent s'attacher à elle plus facilement qu'elle à eux et, si elle se sent étouffée ou trop sollicitée, elle peut facilement remettre une distance parfois mal comprise. A cause de cela, on la juge comme "changeante" bien que ça ne soit pas du tout le cas.
Face à une situation émotionnellement forte, il lui arrive de compatir et même d'aider, mais c'est surtout face à la détresse des animaux qu'elle est le plus facilement atteinte. Si on l'écoutait, ils méritaient davantage d'être sauver que la plupart des êtres humains. Elle ne le pense cependant pas autant qu'elle le laisse entendre. Se voilant parfois un peu la face car très inattentive, aussi bien sur son environnement que sur les gens autours d'elle et même, sur elle-même, elle ne découvre bien souvent qu'elle éprouve un sentiment spécifique qu'une fois qu'il a pris le dessus et il faut qu'elle fasse un effort conscient pour en remonter la cause. Vivant principalement dans le futur, elle s'attache à imaginer ce qui pourrait être bien plus que ce qui a été bien qu'elle puisse s'en servir pour améliorer ses créations ou les systèmes que son imaginaire à créé sans jamais oser les matérialiser.
Formater par sa famille pour "ne pas trop briller", elle a parfois du mal à faire des actions qui la mettraient en avant devant trop de monde. Bien que ça lui arrive de temps en temps, sans qu'elle ne s'en rende compte.
[Section vouée à évoluer au fil des RP, à essayer de tenir à jour - Inscrivez ici les autres personnages récurrents que votre personnage côtoie ou ayant un lien affirmé avec lui]
Hélas, la plupart des personnes qu'elle a côtoyé sont mortes aujourd'hui, à l'exception de quelques amis métamorphes peut-être, et des rares extraplanaires qu'elle a connu - et dont elle n'a pas gardé de bons souvenirs - mais pour l'instant elle ignore tout de ceux qu'elle pourrait éventuellement retrouver 300 ans plus tard.
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Je connaissais déjà Autant que je le pourrai Suffisante pour créer des liens avec les autres personnages