Chute de dominos - retraite - Manoir Leckard

Je m'occupais de soigner Sofia puis de stabiliser l'ensemble de nos rescapés. Finalement, je jetais un regard à l'ensemble des survivants en me demandant lequel il valait mieux soigner entièrement en premier... L'un avait une jambe amputée... Non, faire repousser des membres était assez long et il y avait trop à faire... Mon regard s'arrêta sur l'homme à la mâchoire arrachée. Il me semblait l'avoir croisé à l'académie, il pourrait peut-être se révéler utile... enfin, s'il se montrait un peu plus prudent à l'avenir. J'avais rafistolé sa mandibule inférieure à la va-vite et il était encore inconscient, mais finir le travail n'allait pas me prendre trop de temps. En plus le reste de son corps était en bon état. Je terminais donc de reconstituer sa mandibule inférieure et sa langue qui avait été sectionnée par les griffes de la femme-chat. Je lui redonnait même un peu du sang qu'il avait perdu, avec ça il allait reprendre conscience assez vite. Puis je passais au suivant. Au bout d'un moment un des serviteurs vint nous donner des nouvelles.
- Monsieur, les protecteurs réquisitionnent l'aide des mages élémentaires de la cité. Un puissant sort de lave a été lancé sur tout le quartier Vodrel, et ils pensent que les Leckards pourraient aider à contenir les incendies.
En l'absence de Brann, le domestique semblait attendre ses ordres de moi. Soit. J'allais donc m'atteler à la tâche.
- J'imagine que c'est dans nos cordes. Rassemble nos pyromanciens. Ah, et si nous avons de bons mages spirituels, cela sera utile.
Pendant que mes cousins se rassemblaient dans le hall, j'en profitais pour préparer un sort d'immunité élémentaire en traçant sur mon corps les symboles appropriés. Je n'achevais pas totalement le rituel de manière à pouvoir l'activer en cas de besoin.
Cela fait, je me rapprochais de Sofia. Je savais qu'elle n'allait pas aimer me voir partir mais je tâchais de la convaincre de rester au manoir.
- Je vais aller aider à éteindre les feux avec les autres. Il vaut mieux que tu restes finir de soigner les blessés... Je serais prudent, promis.
Je l'embrassais avant de rejoindre les autres dans le hall.
- Allons-y. C'est l'heure de montrer que les Leckard n'ont pas peur de l'enfer.