Cylar, Maggyar, Cauchemar

Alignement réel
Chaotique neutre tendance mauvaise

Énergie canalisée
Neutre profane

Domaines de magie préférés
Tous

Domaines de magie peu ou inconnus
Aucun

Pouvoirs personnels de Corvus
Adaptation automatique, Dispense majeure, Contresort. Cylar n’en a plus la maîtrise depuis que sa mémoire et personnalité ont été modifiées

Les caractéristiques réelles de l’organisme nommé « Cylar » sont celles de Corvus. Elles évoluent de concert. Cependant, la différence entre la pratique qui était celle de Corvus et celle de Cylar génère une différence de perception qui pourra se manifester par un effet non souhaité, ou surprenant : Cylar pourra s’étonner, en de rares occasions, d’avoir eu davantage de résistance que prévu ou d’avoir pu esquiver/prendre de vitesse un ennemi plus rapidement qu’il ne l’aurait cru possible.

Enfin, il sera capable de voir sa puissance enfler en conséquence lorsqu’il sera mis en présence d’un ennemi puissant mais un sceau implanté à même ses organes bloquera les effets de ce pouvoir dès que la puissance dépassera un seuil prédéterminé. En d’autres termes, si Cylar est mis face à un être surpuissant, il ne gagnera en puissance que ce qu’il sera à même de contrôler pleinement. Dès que des séquelles mentales (addiction) ou puissance trop grande sont détectées, le sceau s’occupera de réguler le pouvoir de Cylar, le bloquant. Ainsi, le jeune Maggyar ne pourra pas, tant que le sceau existera, voir sa puissance s’accroître ou devenir accro à la magie des autres comme ce fut le cas pour Corvus.

Caractéristiques de Corvus au 03/07/2021
mage de 2e ordre :

Force 15

Constitution 15

Dextérité 21

Intelligence 20

Sagesse 5

Charisme 21

Cylar se redressa en sursaut sur son lit, le cœur battant la chamade et un peu de sueur couvrant son front. Il mit un instant avant de se rappeler où il était et se laissa retomber sur le matelas en soupirant.

Encore ce satané rêve. Ca faisait plusieurs semaines qu’il le faisait régulièrement sans comprendre les raisons pour lesquelles il était si récurrent ou qu’il lui faisait un tel effet. Après tout, il avait déjà assisté à des exécutions et avait même été contraint d’en exécuter une lui-même. Bien qu’il n’apprécie que peu cet exercice, il savait que c’était un mal pour un bien. Les criminels de longue date ne connaissaient rien d’autre que le crime pour survivre, nuisant considérablement aux autres. Ils se trouvaient bien souvent incapables de se reconvertir et encore moins de devenir des citoyens modèles. Aussi, pour éviter que leurs « manières » ne contaminent le reste de la population, on coupait le mal dès la racine. C’était sans doute dur mais telle était la loi et c’était très bien ainsi. Par ailleurs, il croyait fermement en certains des enseignements d’Hextor ou de Lehadin, qu’il mixait étrangement avec quelques croyances hayiliste, donnant un tout des plus étranges pour quiconque essayait de questionner le jeune homme sur ses croyances. Lui-même n’y voyait d’ailleurs pas si clair que cela. Il connaissait évidemment l’existence des dieux mais ne les vénéraient pas vraiment. Cependant, il « tirait le meilleur » de ceux-ci afin d’en faire un dogme correspondant à ses propres valeurs, à ses propres croyances. Ainsi, il avait toujours été à l’aise avec le fait d’ôter une vie. Il était préférable de perdre la vie que d’être déshonoré, ou de la donner pour une cause digne de ce nom. Cependant, là où Lehadin prônait la désinformation, la manipulation en tout genre, Cylar se contentait de jouer avec les perceptions d’autrui, ou avec les apparences. Là où la divinité paraissait, au travers des récits, en proie à une certain sadisme, Cylar se satisfaisait davantage de leur élimination que des souffrances infligées, du moins quand l’ennemi était honorable. Cependant, les préceptes relatifs à l’importance de la vengeance étaient profondément ancrés en lui. Une déformation liée à la culture dans laquelle il avait baigné sans aucun doute.
Quant à Hextor qui prenait une large place dans la culture de son peuple, Cylar adhérait entièrement à l’idée d’un pouvoir fort et absolu capable de se salir les mains pour le bien de son peuple, capable d’unifier les êtres au travers d’un but commun d’une grandeur sans pareille. La liberté lui semble en quelque sorte, surfaite. Sans doute est-ce pour cela que l’idée de servir pleinement et loyalement un Etat ne le heurte pas, dût-t-il n’en devenir qu’un pantin. Ou presque.

La grande différence entre les dévots à ces dieux et Cylar vient du fait que, malgré tout, jamais le jeune homme ne pourrait lever la main sur un innocent, quand bien même ce dernier se dresserait contre lui ou l’objectif poursuivi. Du moins ne le frapperait-il pas si celui-ci était désarmé.
Respectant la vie mais sans la surestimer pour autant, le jeune maggyar n’avait jamais hésité auparavant à se mettre en danger pour aider des inconnus dans le besoin. Inutile de dire qu’il s’était déjà retrouvé dans de fâcheuses postures suite à ce genre de considération. Cylar a beau respecter et rechercher la force de conviction et la volonté d’atteindre ses buts quels qu’ils soient, il a également pleinement conscience que tous les êtres vivants ne sont pas doués de la même force. Il se fait un devoir de donner le coup de pouce parfois nécessaire à ces personnes, pour qu’elles s’en sortent. Toutefois, son aide n’est valable qu’une seule fois. Si une personne en détresse venait lui demander son aide pour résoudre le même problème une énième fois, Cylar l’enverrait balader sans considération et le laisserait crever devant lui. La raison ? Cylar lui avait fournis une chance de s’en sortir et il ne l’a pas saisi. Se reposer constamment sur les autres est indigne d’un être « intelligent ». Les parasites n’ont pas leur mot à dire. Ils n’ont qu’à subir le monde et les souffrances qui vont avec. Ainsi, bien qu’il adhère à une certaine forme de despotisme « éclairé », il mettait un point d’honneur à mettre les qualités inhérentes à un « vrai guerrier » (honneur, volonté, courage, résilience etc) au service d’autrui. Pour autant, il ne se comparait aucunement aux paladins qu’il jugeait souvent trop lents à son goût.

Pour revenir à nos cadavres, Cylar n’éprouvait aucune joie à voir des personnes exécutées, pas même envers les pires malfrats. Il trouvait tout cela bien dommage en fait. Peut-être que c’était ça dans le fond qui l’ennuyait avec la scène à laquelle il avait assisté lors de son arrivée dans la cité-mage de l’ouest. Cette exécution… Oui. C’était dommage. Contrairement aux hors-la-loi habituels, Cylar ne pouvait s’empêcher de revoir les regards que le blondinet et cette fille aux cheveux roses avaient échangés avant de tomber. D’habitude il s’agissait davantage de marginaux qu’autre chose, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas pour eux. Cylar avait du mal à imaginer un couple lié par des crimes autant que par amour. Alors oui, c’était d’autant plus dommage. En quelque sorte, les crimes dont on les accusait sonnaient… Il ne savait pas trop en fait. Tout ce dont il était sur, c’est qu’il en avait marre de ce rêve et que la lune était encore haute.

Il mit bien quelques minutes mais finit par réussir à se rendormir, cette fois-ci, d’un sommeil sans rêve.

Au matin, il se rendit dans la cour qui précédait les jardins de la vaste demeure des Bones qui avaient accepté de l’héberger durant son séjour dans la cité.

Avec le même sourire espiègle que d’ordinaire, il salua les présents. C’était l’heure de son entraînement martial et magique quotidien et sans doute le meilleur moment de la journée pour lui, même s’il finissait rarement indemne, ce qui ne le dérangeait pas outre mesure.

Bien entendu, dans la mesure du possible il préférait l’emporter. Cependant, à défaut de remporter son duel, il avait la satisfaction de n’avoir jamais abandonné malgré les techniques plus que douteuses employées par Dame Habsbourg. Enfin, Bones, ou par ses trois autres adversaires potentiels.

Il faut dire que leurs méthodes d’apprentissage étaient à la mesure du Khanat Maggyar de l’est où il avait vu le jour et qu’il avait pratiqué toute sa vie. Autant dans la rigueur et les efforts réclamés que la philosophie, si l’on pouvait appeler ça ainsi.

Cylar avait eu la chance d’intégrer l’armée très tôt. C’était de toute façon, le moyen le plus rapide pour avoir un minimum d’argent pour survivre, et pour apprendre à survivre. Autrement dit, c’était la seule option viable d’après lui. C’est à la fin de ses classes que l’on avait détecté chez lui un potentiel magique intéressant. Par la suite, il avait tenté de développer par lui-même mais aussi avec l’assistance de ses instructeurs comme les très rares autres mages de son corps. Il avait fini par devenir un des « champions » de l’armée, un joker en quelque sorte et une position de renom.

Cependant, aucune de ses « aides » n’avait des connaissances suffisamment poussées et en l’espace de trois années, Cylar avait été forcé d’admettre que sans bases théoriques dignes de ce nom, et sans entraînement réellement adapté, il avait le sentiment qu’il resterait bloqué à son niveau actuel de maîtrise. Certes, ses ennemis semblaient dire qu’il était des plus chiants à combattre, cependant, ce n’était pas suffisant à rendre ses sorts suffisamment précis ou puissant pour que nul ne puisse les contrer. Une stagnation qui avait été également perçue par son commandant.

Ce dernier avait fait remonter sa demande si bien que c’est finalement, au nom du Khanat, qu’une requête fut envoyée aux Habsbourg qui permirent l’intégration de Cylar auprès de leurs ressortissants dans une cité-mage : Targatt. Sous la supervision de Kubilay Bones, Cylar est arrivé quelques heures avant l’exécution de Lilianna et Corvus Downclaw, à laquelle il eut la chance de pouvoir assister, à la demande de Dame Bones.

Actuellement, il ignore encore la raison de sa présence là-bas ce jour-là, mais cette exécution résonnait en lui étrangement depuis. Pourtant, quand il y pensait, éveillé, il comprenait encore moins ce qui pouvait poser problème. Il adhérait totalement à la décision qui avait été prise par le pouvoir en place, bien qu’il ne le connaisse pas encore véritablement. Venger la mort d’un membre éminent de la communauté en mettant à mort son assassin était bien le strict minimum à faire pour rétablir l’équilibre. Pour le défunt, pour le pays et pour la famille du mort. C’était la première nécessité. Qu’il soit en couple n’était pas un problème. Tout le monde payait tôt ou tard pour ses actes peu importe leur statut marital. Les lois et l’honneur les supplantaient et de loin. Au moins avaient-ils pu mourir ensemble sans laisser l’un d’eux derrière. Du point de vue de Cylar, c’était presque miséricordieux.

Délaissant ces élucubrations matinales, il se reconcentra sur son adversaire. Se mettant lui-même en garde, il salua brièvement son mentor avant de s’élancer vers elle, entamant le combat, un large sourire aux lèvres, les yeux pétillant d'une joie non dissimulée.

Corvus avait fini par se laisser un peu trop porter par le destin et ce qu'il lui présentait. Sans vraiment y réfléchir, il faisait en sorte de se tenir le plus occupé possible pour… ne pas penser.

Pourquoi l'aurait-il fait d'ailleurs ? Il était bien alors. Marié à Lilianna -ouais c'était toujours étrange de se dire qu'il était un « mari » et qu'il avait une « femme »-. Il n'en revenait toujours pas ! Et en tout cas, il était plutôt heureux avec elle. Sans doute déjà car ce n'était pas une pimbêche qui attendait que tout lui tombe tout cuit dans le bec. Elle savait se défendre, défendre ses intérêts et le remettre à sa place si besoin. Douloureusement. Mais c'était cette force de caractère qu'il aimait chez elle. Ca et son joli petit cul. Et le fait qu'ils soient un couple assez libre… et… un tas d'autre chose. Après tout, elle lui avait sauvé le vie et avait fait de lui un chasseur de démons. Ce qui était plutôt cool non ?!

Le problème c'est que Lilianna s'était un peu désolidarisée de leurs donneurs d'ordres si bien qu'ils se faisaient un peu chié. Ils avaient donc opté pour ce qu'ils savaient faire de mieux : chasser et combattre. Nos chasseurs de prime avaient commencé petit mais leurs compétences avaient vite attiré davantage de contrats en tout genre. Si Lilianna restait dans les limites légales, sans doute pour ne pas attirer sur elle les foudres de sa merveilleuse famille, Corvus quant à lui s'était laissé entrainé dans différentes affaires peu reluisantes. Mais puisque ça ne l'empêchait pas de dormir, il avait simplement persévéré. Cependant, il avait fini par accepter le contrat de trop. Extrêmement juteux cependant et recélant un véritable défi dans l'exécution, il n'avait pas résister à la tentation et avait accepté. Le comble, c'est qu'il avait réussi ! Il avait même récupéré la lettre qui indiqauit où venir récupérer l'argent.

Mais, trop occupé avec le tournoi de magie, il avait décidé de remettre ça à plus tard et s'était contenté de filer l'enveloppe à l'elfe de la taverne en attendant, avec pour « ordre » de ne pas la remettre à qui que ce soit d'autre que lui, ou à Lilianna si il la croisait d'ici-là.

Emporté par l'ivresse du tournoi, il s'était malheureusement retrouvé face à un ennemi qu'il n'avait pas vu venir. Il faut dire que les morts ne sont pas censés revenir à la vie bordel ! Quoi qu'il en soit, c'est à partir de ce moment-là que sa vie avait été mise encore plus sans dessus-dessous.

Il avait été vaincu, comprenant trop tardivement à qui il avait affaire. Fait prisonnier, il avait été torturé, avait été déchu de sa citoyenneté pour devenir la propriété personnelle de sa geôlière : Zahel. La prêcheuse était revenue à Targatt avec une bonne position chez les Bones. Elle avait visiblement réussi à tirer les ficelles assez haut pour parvenir à cacher le sort qu'elle lui avait réservé. Pour un temps du moins.

Corvus avait caché la dernière de ses prouesses en terme d'assassinat à Kubilay. La raison était duale et très simple :
1) s'éviter davantage de souffrance;
2) espérer que le type à la solde de la reine avait vu assez profondément dans son esprit pour pouvoir faire accuser Zahel à tout le moins d'incompétence et qu'elle soit déchue de sa qualité de lieutenant, et, au mieux, qu'elle soit faite complice par négligence, avec une jolie dissimulation de preuves et un tas d'autres chefs d'accusation puisqu'elle avait clairement transgresser les lois qu'elle était censée défendre en tant que lieutenant du protectorat.

Malheureusement, Corvus fut le seul à payer, Zahel s'en sortit. Et Lilianna paya le prix fort pour avoir tenté de forcer la prison pour le faire s'évader, sans savoir qu'il n'y était plus…

Tout aurait pu s'achever ici. Mais le destin aimait se jouer de lui.

Au cours des semaines passées en captivité, Corvus avait quelque peu évolué sur la question de sa propre existence. Prenant progressivement conscience de l'insidieuse corruption qui avait, depuis l'avènement de Drake Leckard, guidé la plupart de ses pas et des choix qu'il avait fait, altérant son jugement et sa volonté, le consumant à petit feu en le faisant basculer lentement  vers un état qu'il ne souhaitait pas atteindre.

Si le jeune corbeau avait toujours su qu'il avait été manipulé mentalement, notamment par Drake, il n'en avait alors jamais éprouvé la moindre colère, jugeant cela « normal ». Etrange si l'on considérait le fait qu'il était presque allé jusqu'à se mutiler étant plus jeune pour s'éviter toute intrusion ou possession, mentale ou physique. Or, seule la cicatrice de la marque brisée demeurait, venant confirmer la plupart du discours qu'il avait subi de la part de Kubilay.

Les changements qui commençaient à s'opérer faisaient échos à son envie de vivre et de retrouver un semblant de contrôle sur sa vie, retrouver ce qu'il était lorsqu'il s'était engagé dans le protectorat. Il était loin d'être un protecteur modèle, de par ses méthodes, mais il avait eu à cœur la protection de la population et non ses seuls intérêts. Un jour.

Et finalement, alors qu'il commençait à percevoir un semblant de lui-même, son exécution fut prononcée. Par miracle, des alliés improbables lui proposèrent une solution palliative. Corvus allait bien devoir mourir, en quelque sorte, mais Cylar allait naître. Et il adviendrait un jour où le corbeau pourrait pleinement refaire surface et faire alors ce qu'il devrait.

Le stratagème était simple en soi, mais c'était son exécution qui était complexe. Il y avait deux points à principaux : sauvegarder les apparences de sorte à ce que Kubilay ne soit pas inquiétée, et éradiquer temporairement tout ce qui pouvait subsister de Corvus. Un Corvus périt bel et bien sur l’échafaud et une nouvelle vie -souvenirs inclus- fut offerte à la coquille vide qui subsistait, apparence comprise.

Corvus est perçu comme un assassin habile mais ignoble de par les méthodes utilisées pour tuer une personne aussi « douce » que l'était Marinn de Rayem. D'autant plus à son propre mariage. Tout le monde connaît l'histoire. Les bruits qui courent à son encontre font état de son allégeance à Drake Leckard par-delà la mort. C'est fou ce que les gens peuvent inventer.

Sérieusement vous voulez que je me décrive ?! Parce que ce que vous voyez ne vous suffit pas ? Bon allé ! D'accord ! Laissez moi vous décrire le beau gosse absolu ! Plutôt grand, bien musclé mais pas de là à pouvoir être confondu avec un ours en rut, un sourire à faire fondre n'importe quelle femme et des cheveux bleu aussi beaux qu'une journée d'été. Ouais, bon le dernier est nul mais j'ai pas mieux. toujours est-il que je suis toujours plutôt enjoué et prêtà en découdre. Je pense que ça se lit sur ma figure d'une certaine manière. Je garde toujours le collier de mon khanat sur moi. Je sais pas trop pourquoi même si je suis clairement fier de là d'où je viens !

Cylar est un pur produit Maggyar. A moins qu'il ne soit simplement naturellement totalement compatible avec ce mode de pensée auquel il adhère sans mal depuis son plus jeune âge. Du moins, il le suppose car il ne se rappelle pas grand-chose de sa jeunesse. Tous les souvenirs de cette époque sont flous et incertain. Ce dont il se moque, aussi étrange que cela puisse paraître.

Plutôt gentil et bienveillant, il peut se montrer implacable dans l'éradication d'une menace prédéterminée. Cependant, il respectera à la lettre son code de conduite, son code d'honneur.

Respectant la vie de tous, y compris de ses adversaires, il préférera leur laisser une chance de changer de voie avant de passer à la manière forte.

Bien qu'il ne prenne pas de plaisir dans la torture d'une personne, il fera ce qu'il faut pour parvenir à ses fins, si tant est qu'elles sont en cohérence avec l'honneur Maggyar. Par ailleurs, bien qu'il ne soit pas du genre à verser du sang par plaisir, il sait apprécier un bon combat et poursuit l'envie de se mesurer aux plus grands afin d'une part d'évoluer lui-même et de devenir bien meilleur, mais aussi pour le simple plaisir du défis que cela représente. Apprenant rapidement de ses erreurs, il a une capacité d'adaptation remarquable qui fait écho à son passé de mage de bataille laissé roue libre.

Il aime se battre mais apprécie le faire dans le respect de chacun. Ce qui ne l'empêche pas d'employer de petites ruses une fois le duel entamé. Après tout, il adore surprendre les gens et a d'ailleurs un tempérament plutôt exubérant totalement en accord avec sa manière d'employer les quelques sorts qu'il emploie.

Cylar aura tendance à défendre la veuve et l'orphelin, si tant est que ces derniers en valent la peine. Cependant, il n'hésitera pas à abandonner une personne qui n'a pas montré de réelle volonté de s'en sortir. Pour lui, c'est le minimum pour qu'il intervienne.

De la même manière, il n'hésitera pas à se venger de la plus implacable et cruelle des manières si on lui a causé un tort, à lui ou un proche, qu'il juge indigne et les déshonorant, ou d'une manière déshonorante. Il n'aura alors de cesse de poursuivre la personne pour la détruire. Dans ce cas, il se pourrait bien qu'il éprouve tout de même un peu de plaisir.

Il ne prend toutefois jamais une vie sans nécessité de recourir à une telle extrémité. Jugeant que tout le monde peut avoir une seconde chance, il a tendance à accorder facilement sa confiance. Un peu trop sans doute. D'un naturel très sociable, il peut passer pour une personne assez naïve ou du moins, candide, bien qu'il ne soit moins qu'il ne le laisse entendre.