Pour le première fois depuis son arrivée à Targatt, et pour la première fois de toute sa vie, Aélith s'était vue offrir une "permission".
Quand Aewiel, la capitaine de la Garde de Sa Maîtresse lui avait indiqué cette opportunité en même temps que d'autres membres de la Nouvelle Garde Royale, il y a de cela quelques semaines, Aélith n'avait pas compris et n'ayant pas eu l'autorisation de demander la signification de cette "permission", elle s'était levée, le jour de celle-ci, comme d'habitude, s'était présentée devant les quartiers de la capitaine de la Garde et avait attendu son affectation.
Naturellement, elle n'en avait pas puisqu'elle devait être en permission et sans broncher, comme à son habitude et exactement comme elle avait été dressée, elle ne bougea pas d'un pouce de l'endroit où on l'avait dit d'attendre, pendant bien deux heures, avant qu'enfin elle soit affecté, une fois de plus, à garder les jardins.
A cette occasion, les autres gardes qui n'étaient pas encore intrigués par la race d'Aélith et ce qu'elle faisait avec une telle proximité avec la Reine -surtout elle, une drow-, lui expliquèrent qu'une permission était une journée pendant laquelle les gardes avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient. Cette dernière partie posait problème à Aélith. Elle ne voulait rien. Elle ne voulait que ce que Sa Maîtresse voulait et obéissait. C'était son propre rôle. Sa raison de vivre. Elle ne vivait pas pour elle-même, mais pour celle ou celui qui la possédait.
Et maintenant, il advenait que la personne en question, Sa Maîtresse, pouvait lui donner une "permission". Ce n'était pas plaisant comme sensation.
Et quelques semaines après sa permission ratée, Aewiel donna une nouvelle permission à Aélith, lui ordonna de sortir du Palais et d'aller "profiter" de la ville. Encore un autre concept qui échappait à Aélith. Profiter ? Elle ne devait pas profiter. Elle devait tout faire pour permettre à Sa Maîtresse de profiter des plaisirs de la vie. C'était son rôle et elle avait été dressé comme cela. C'était une chose normale pour elle.
Là, alors qu'elle enfilait un vêtement qu'elle s'était elle-même cousu selon les modes de l'Outreterre et comme la Matriarche Jhaelsra aimait lui faire porter, elle se demandait ce qu'elle pourrait bien faire. Elle ne savait pas ce que profiter voulait dire. Encore moins faire ce qu'elle voulait. Elle n'avait que les images de ses maîtresses et maîtres et de Sa Maîtresse actuelle. Cette dernière était toujours au Palais et concentrée sur les affaires d'état. Avec l'ordre de sortir en ville, Aélith devait donc se tourner vers les exemples de ses anciens maîtres.
Elle n'accompagnait Alaron que pour les exhibitions de son travail sur son corps. Compte tenu du livre de la Reine que Aélith avait pris le temps d'apprendre par cœur, elle ne pourrait pas agir ainsi. La Matriarche Falea aimait manger, profiter de la chaire, dont celle d'Aélith dès qu'elle fut en mesure de lui donner ce qu'elle voulait, et prier. La Matriarche Elénith ne prit jamais le temps de faire venir Aélith auprès d'elle autrement que pour profiter du spectacle charnelle donné par l'esclave elfe-noire et ses partenaires divers, choisir en fonction de l'attitude de la Matriarche Elénith. Restait enfin la Matriarche Jhaelsra. Elle était une érudit qui aimait lire. Elle aimait aussi prendre son temps dans les jardins bioluminescent de son palais et ceux des villes drows de l'Outreterre.
Quand elle eut finis de placer dans ses cheveux le petit serre-tête qu'elle avait confectionné après son service et avant l'ordre d'extinction des feux, Aélith quitta le Palais d'Opale, saluant franchement tous les Gardes et nobles qu'elle croisait, comme elle le faisait toujours.
Puis, elle prit la direction du Quartier Tamarang. Elle avait lu que ce quartier concentrait toute sorte de marchands et de boutique et que ses jardins étaient très beau. Imitant la Matriarche Jhaelsra, Aélith chercha dans les rues du quartier, d'abord, un confiseur ou une boulangerie. L'Esclave se souvenait bien des produits que son ancienne maîtresse achetait quand elle venait à la surface avant ou après une razzia. Toutefois, elle fut déconvenue en entendant de la bouche des marchands et artisans le prix des choses qu'elle demandait. Une solde normale de Garde Royale aurait largement suffit pour acheter les petites choses qu'elle demandait. Mais Aélith avait toujours déposé dans les quartiers de Sa Maîtresse sa solde moins le strict nécessaire pour assurer l'entretien de son armure, ses armes et son matériel qui ne devait surtout pas être une charge pour Sa Maîtresse.
L'elfe noire n'avait donc que cette petite partie de sa solde pour "profiter" et "se faire plaisir". Alors Aélith prit quelque chose qu'elle connaissait bien : une miche de pain et une gourde d'eau. Elle n'avait pas besoin de plus. D'autant que le pain, quand elle en prit une bouchée était nettement meilleur par rapport à celui qu'elle avait pu manger pendant toute sa vie sous terre. Aélith n'esquissait pas un seul sourire après cette bouchée qui lui révéla des goûts insoupçonnés dans le pain. Elle repris une autre bouchée, puis une autre jusqu'à finir l'ensemble de la miche de pain sous le porche de la boulangerie où elle retourna pour acheter une autre miche de pain sous le regard amusé du boulanger.
Puis, Aélith commença à déambuler dans les rues de Tamarang et à observer tout ce qui l'entourait. Un monde étrange pour elle et qu'elle découvrait avec une certaine appréhension.
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (137/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Edouard de Nogaret
Edouard de Nogaret
Chancelier - Mage de 3e ordre
Sam 10 Avr - 21:56
Age du personnage : 32 Race : Humain Pouvoirs : Sentence/Implacable Condamnation Puissance moyenne : 119
Derrière la drow, une personne adressa ses mots en sa direction. L’observant de son regard cyan, avant de le détourner et de porter sa main à sa barbe, celui qui n’était rien d’autre que le chancelier continuant.
Je me disais bien que je reconnaissais ce visage. L’esclave de sa majesté.
Pourquoi était-il ici ? N’avait il pas quelques affaires dont il devait s’assurer vis-à-vis des affaires de l’Etat ? La raison, est que malgré la stature d’un homme, celui-ci pouvait toujours avoir des histoires familiales à régler. Il avait dû aller chercher pour le compte de sa cousine, quelques objets magiques que des simples servants n’avaient pas à toucher. D’autant plus que la dites cousine, n’avait pas trop d’homme en qui elle pouvait avoir confiance dans cette famille si propice aux histoires louches intrafamiliale. Il avait donc décidé de s’y coller pour elle, d’autant plus que le patriarche ne pourrait pas trop l’interroger au vu de sa position dans sa propre famille et en dehors.
Rangeant ses fameux objets dans un anneau de stockage, c’est en prenant la route vers son domicile familiale qu’il avait croisé la course de l’incarnat qui n’en était pas un.
Marchant dans sa direction, il était dans une tenue banale pour un bourgeois de Tamarang, ne cachant pas son visage, et n’étant donc que peu soucieux de cacher ici son identité. Après tout, à l’inverse de la reine, le Chancelier n’était pas le plus exposé publiquement, si bien que seul les politisés pouvaient vraiment devenir qui il était. Et même si on lui voulait du mal, il serait quelque peu suicidaire que de tenter quelques choses dans les allées les plus surveillées du royaume.
Maintenant son regard cyan en sa direction, son visage restait assez froid et sobre, ne montrant que peu d’émotion. Beaucoup de noble prenait en effet de haut les esclaves, il n’était pas dit qu’il ne le pensait pas. Mais du moins peu de chose sur lui était visible.
Son regard tomba alors sur les restes de pain qu’elle avait sur les mains, ce dernier soupirant quelque temps, avant de poser sa main sur son menton en signe d’exaspération.
Laisse-moi deviner. Sa Majesté culpabilise de devoir disposer d’un esclave, essaye de t’humaniser et de te faire découvrir la liberté ?
Il était renseigné sur ce genre d’affaire. Après tout, la reine n’était pas la seule à disposer d’espions un peu partout. Chaque grande famille avait ses pions, et plus encore une personne qui était depuis des années dans les arcanes du pouvoir et des complots, profitant sans cesse des changements de couronne pour faire grandir ses propres réseaux, notamment par de banales nominations, jusque dans les simples servantes qui nettoyaient le palais. Ainsi, bien qu’il ne connaissait pas l’histoire de la drow, il savait plus ou moins ce qu’elle faisait, ses rapports dans le palais, une brève définition de sa personnalité, si on pouvait l’appeler comme ça. Tout ce qui pouvait être entendu ou vu par les murs. Ce genre de chose étant important afin de savoir qui gravite autour du trône.
Le cas Aélith était sans doute dans ce genre de dossier, un cas assez amusant. La reine devait sans aucun doute être gênée dans sa situation avec elle, sans pour autant savoir comment la gérer. Tentant vainement de lui apprendre à vivre par le biais de rencontre et de discussion.
Si tu veux un conseil, tu n’as pas besoin de te forcer. Si tu ne comprends pas l’utilité de vivre ta vie, fait juste semblant devant elle. Sa majesté est juste en train de culpabiliser, c’est sa personnalité, de la même manière qu’elle le fait pour la plupart des affaires difficiles qui sont au-delà de son pouvoir.
Son regard se concentra avec plus de précision sur la simple gourde et la miche de pain, puis il haussa les épaules.
Si elle voit ce que tu es en train de faire avec la scrutation, cela va juste la mettre encore plus mal à l’aise. Tu ferais donc mieux d’apprendre le théâtre plutôt qu’à comprendre certaines choses.
Après tout son objectif était bien de satisfaire sa maîtresse. Alors autant aller vite plutôt que de perdre inutilement du temps à tenter de réécrire un être vieux de plusieurs siècles sans magie.
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (117/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Aélith
Aélith
Esclave de la reine - mage 4e ordre
Dim 11 Avr - 21:22
Puissance moyenne : Nulle
RP OUVERT - AELITH "Journée de permission pour une esclave"
Sans avoir l'air surprise ou embarrassée par le fait d'avoir rencontré par hasard le chef du gouvernement pendant sa permission, Aélith se pencha en avant pour saluer Edouard de Nogaret. La mention de son statut d'esclave la força, cependant, à ne pas simplement légèrement se pencher et elle s'inclina à angle droit jusqu'à ce que le petit noble targattien lui pose une question.
La, l'esclave elfe noire se redressa, son regard planté devant elle et sans le montrer, évitant soigneusement celui du Chancelier.
AELITH : "Aélith ne saurait dire ce que Sa Majesté souhaite. Cependant le Capitaine Aewiel a insisté pour que cette garde prenne sa journée de permission comme les autres garde. Alors cette garde s'exécute Votre Excellence. Comme toute personne du rang d'Aélith rang doit le faire."
Toujours fixe, Aélith avait déjà enregistré la remarque du Chancelier : il savait pour sa nature d'esclave. Cette situation allait à l'encontre de ce que lui avait demandé Sa Maîtresse. Elle devrait donc lui en part et se soumettre à son jugement pour ne pas avoir pu empêcher que son statut puisse avoir filtrer au Palais d'Opale. Néanmoins, la drow s'inquiétait maintenant de savoir ce que son incompétence avait laissé passer : savait-il pour son culte de Lloth, elle qui comptait vérifier si la déesse souterraine avait une chapelle ou un lieu de culte ici, à Targatt ? Savait-il autre-chose ?
Pour l'heure, le Chancelier semblait davantage intéressé par la critique de l'attitude de Sa Maîtresse. Une chose qui n'était pas tolérable pour l'Esclave.
AELITH : "Votre Excellence, Aélith ne pourrait vous laisser parler de la sorte de Sa Majesté. Cette garde n'a pas le droit de vous indiquer quoi que ce soit. Mais il est un fait certainement de votre connaissance que la loyauté de la personne d'Aélith fait que celle-ci protégera toujours la personne et la réputation de Sa Majesté."
L'esclave n'avait pas l'intention de créer un problème avec la Chancellerie. Elle indiquait, à juste titre, qu'elle n'était pas la bonne personne à qui le Chancelier devait faire des remarques quant à l'attitude de la Reine. Car elle serait toujours de son côté à elle, puisqu'elle le côté d'Aélith, lui, n'existait pas.
Néanmoins, la remarque du Chancelier sur le fait qu'en agissant comme elle le faisait, elle ne satisferait pas Sa Maîtresse avait bien plus d'effet sur Aélith que toutes les autres remarques. Car, Aélith cherchait à repondre aux attentes de Sa Majesté et là, le petit noble disait qu'elle n'en faisait rien. Pire, qu'elle mettait mal à l'aise sa propre Maîtresse.
AELITH : "Aélith n'a pas de possession Votre Excellence. Elle n'a pas les moyens et les connaissances pour vivre comme les citoyens libres de cette cité et ne sait pas comment le faire. Aélith s'excuse d'embarrasser Votre Excellence et Sa Majesté par son ignorance. Aélith va donc rentrer au Palais pour éviter davantage de dégâts par son échec."
L'elfe noire salua excessivement une fois de plus le Chancelier avant d'attendre qu'il lui permette de se redresser et retourner au Palais.
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Edouard de Nogaret
Edouard de Nogaret
Chancelier - Mage de 3e ordre
Mar 13 Avr - 2:16
Age du personnage : 32 Race : Humain Pouvoirs : Sentence/Implacable Condamnation Puissance moyenne : 119
Non sans son attitude habituel, qui si elle n’était pas assez arrogante dans les formes que jadis, l’était toujours dans le fond, plus encore face à un objet qu’était les esclaves. Le Chancelier portait un certain jugement vis-à-vis de la drow. Déjà parce qu’il voyait d’un mauvais exemple le traitement honorable que la reine semblait lui donner mais également parce qu’il avait une certaine idée de ce qu’était les drow, c’est-à-dire des êtres qui étaient à mépriser.
Aélith ne saurait dire ce que Sa Majesté souhaite. Cependant le Capitaine Aewiel a insisté pour que cette garde prenne sa journée de permission comme les autres garde. Alors cette garde s'exécute Votre Excellence. Comme toute personne du rang d'Aélith rang doit le faire."
Tsss.
Le Chancelier regardait quelques secondes, de coté, frottant sa barbe du pouce et de l’index droit, en signe de mécontentement avant de revenir à la drow. Il avait presque oublié l’existence de cette… capitaine. Un autre individu gênant dont il souhaiterait la disparition, au même titre que les bien des agents de la garde royale. Tout ce nouveau venu au palais avait le loisir de ne pas être très bien accepté, notamment du fait de la création de certain poste sur mesure qui n’était pas dans l’habitude des technocrates civils et militaires là depuis des décennies.
Il ne répondit toutefois pas, inutile de parler de chose qu’elle répéterait automatiquement à ses maîtres.
"Votre Excellence, Aélith ne pourrait vous laisser parler de la sorte de Sa Majesté. Cette garde n'a pas le droit de vous indiquer quoi que ce soit. Mais il est un fait certainement de votre connaissance que la loyauté de la personne d'Aélith fait que celle-ci protégera toujours la personne et la réputation de Sa Majesté."
Le regard cyan du Chancelier se planta dans celui vacillant de la drow, alors qu’il croisait les bras avec un air presque innocent.
Il ne s’agit en aucun cas d’une critique. Chaque personne a des points de personnalité, avantageux ou désavantageux pour certaines situations. Sa majesté est une personne avec de l’empathie, beaucoup d’empathie, d’éthique, d’humanité. Mais ce genre de chose peut devenir une faiblesse. Tout comme moi-même, qui suit un pur adepte de la froide rationalité, je peux me retrouver dépasser dans des situations demandant beaucoup d’humanité.
Son regard cyan s’affina, montrant une certaine méfiance.
Le rôle d’un servant ou d’un vassal, n’est pas de penser ou de proclamer que son maître ou son suzerain est une personne parfaite, qui se suffit à elle-même. Ceci est la pensée d’un piètre individu. Le bon serviteur est celui, qui connait les forces et les faiblesses de son supérieur, l’accompagne dans ses forces et le protège de ses faiblesses.
Mais malgré ses dires, la Drow continuait dans sa posture inutile.
"Aélith n'a pas de possession Votre Excellence. Elle n'a pas les moyens et les connaissances pour vivre comme les citoyens libres de cette cité et ne sait pas comment le faire. Aélith s'excuse d'embarrasser Votre Excellence et Sa Majesté par son ignorance. Aélith va donc rentrer au Palais pour éviter davantage de dégâts par son échec."
Il s’approcha alors de la drow, posa sa main sur son épaule tout en continuant à la regarder d’un regard froid sur le coté.
Et donc, que pensez vous que vous êtes en train de faire…… mademoiselle ? Si vous rentrer dans cet état au palais, vous ne ferez que démontrer que vous êtes un piètre esclave. Vous déclarez que vous n’avez ni les moyens, ni les connaissances de faire ce que vos maîtres veulent. Et par-dessus tout vous refusez alors de faire semblant.
Tout ce que vous êtes, à cet instant précis, ce n’est pas un échec, un échec se contente de rater sa mission. Vous êtes un boulet, un poids. Un esclave, qui au-delà d’être juste inutile va jusqu’à nuire à ses propriétaires. Ce que vous êtes en train de faire précisément, c’est d’enfoncer le clou dans les faiblesses de sa majesté.
Et non content de constater vos échecs, à qui vous ne trouvez aucune solution, ce qui est la base même pour un outil, vous vous complaisez dans votre médiocrité en vous cachant sous l’argument que vous ne comprenez pas.
Etrangement, un très léger sourire surgit des lèvres de l’austère.
Vous voyez, par notre échange. Je dois avouer que je me demande. Qui entre nous deux ici protège la personne et la réputation de sa majesté.
Il lâcha alors son épaule. Lui montrant son dos alors qu’il avançait de quelques mètres.
Vous avez donc deux choix. Rester un être qui ne provoque que la déception chez ceux qui l’entoure. Ou bien sortir de votre zone de confort, vous bouger le popotin et essayer par vous-même de savoir ce que vous devez faire pour le bien de votre maître sans qu’il y ai besoin d’ordre explicite, qui à ce que je vois ne sont même respecté. Une chose dont même un golem fait par un élève de l’école de magie est capable.
Il sortit alors une pomme de son anneau et lui jeta.
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Aélith
Aélith
Esclave de la reine - mage 4e ordre
Sam 17 Avr - 3:02
Puissance moyenne : Nulle
RP OUVERT - AELITH "Journée de permission pour une esclave"
AELITH : "Aélith n'a pas dit qu'elle ne savait pas faire semblant comme vous le dites Votre Excellence."
Répondit simplement Aélith après avoir attrapé la pomme qui lui avait été envoyée avec une aisance et une dextérité très élevée.
AELITH : "Votre Excellence préjuge trop d'Aélith. Vous ne connaissez rien d'elle et de son utilité. Vous parlez en sachant. Mais, Votre Excellence, que savez vous ? Si ce n'est faire croire à ceux qui savent qu'ils sont ignorants."
L'assurance soudaine d'Aélith tranchait avec ses hésitation quant à agir comme une personne libre alors qu'elle était ce genre d'esclave dressé à la perfection. Mais justement, en la forçant à parler de ce qu'elle était, Edouard la ramenait dans le spectre où elle avait été élevée. Elle s'approcha du chancelier, changeant soudainement d'attitude, bien plus douce, gentille, même sensuelle, faisant fit de ce qui l'entourait, comme s'il n'y avait qu'eux deux. Parce qu'elle avait été dressée comme cela.
AELITH : "Votre voix est d'une grande douceur. Vous parlez, les grands vous écoute. Mais pensez-vous vraiment connaître ce qui se passe sous vos pieds. Dans l'Outreterre, là d'où Aélith vient ? Elle passa une main dans le dos du chancelier puis glissa son menton sur son épaule avant de remettre la pomme dans la main d'Edouard.
AELITH : "Aélith a servi bien plus dangereux que Sa Maîtresse actuelle. Bien plus cruelle. Bien plus sournois. Elle a été dressée à la faire dans un monde dangereux, terrible."
Glissa Aélith à l'oreille d'Edouard avant de le lâcher et revenir devant lui, cette fois avec un visage plus froid et des yeux assassiins.
AELITH : "Et ses maîtres ont fait en sorte de l'adapter à ses usages. Et comme tout outils, il faut l'adapter quand on le change de fonction. Votre Excellence devrait donc savoir qu'une drow qui a vécu dans l'Outreterre comme Aélith n'est pas immédiatement adaptée à vivre à la surface. Pour autant, cette drow est bien plus malléable que bien des gens libres qui se croiraient plus utiles que ceux qui portent les chaînes de leur vie. Pourriez-vous vivre avec un collier autours du cou dans les profondeurs du monde Votre Excellence ?" Aélith n'esquissa ni sourire, ni grimace. Elle s'inclina simplement, comme pour s'excuser.
AELITH : "Vous et votre liberté ne survivraient pas. Mais Aélith, elle, peut vivre ici et s'y adapter. Vous pouvez donc critiquer l'essence de cette drow et ses difficultés à s'intégrer. Mais vous pouvez difficilement assumer que vous êtes le plus à même de savoir qui de cette drow ou de votre personne sert le mieux Sa Majesté. Après tout, votre liberté fait de vous une personne par nature dangereuse. Ma marque fait de moi un chien fidèle fait pour vous maintenir à votre place." termina Aélith toujours inclinée.
Puis, elle se redressa et avait retrouvée son visage désolée pour sa piètre prestation de personne libre.
AELITH : "Mais à vous entendre, Votre Excellence, plutôt que chercher à critiquer cette esclave gratuitement, que cherchez vous ? A l'inviter à quelque chose ? Cette esclave moins pertinente qu'un golem se demande encore pourquoi vous êtes là à parler à cette drow, si ce n'est pour autre chose que la satisfaction de vous sentir au dessus d'un chien."
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (137/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Edouard de Nogaret
Edouard de Nogaret
Chancelier - Mage de 3e ordre
Ven 14 Mai - 3:09
Age du personnage : 32 Race : Humain Pouvoirs : Sentence/Implacable Condamnation Puissance moyenne : 119
A ses attaques, il semblait que la petite drow commençait à réagir. Bien, le Chancelier commençait à comprendre comment elle fonctionnait et ce qui lui tenait à cœur. Son visage lui restait de marbre se contentant de fixer froidement les lieux durant les premiers temps de sa réponse.
"Aélith n'a pas dit qu'elle ne savait pas faire semblant comme vous le dites Votre Excellence." "Votre Excellence préjuge trop d'Aélith. Vous ne connaissez rien d'elle et de son utilité. Vous parlez en sachant. Mais, Votre Excellence, que savez vous ? Si ce n'est faire croire à ceux qui savent qu'ils sont ignorants."
Alors qu’une main se posait sur son épaule, l’homme de Loi tourna le visage, toujours sérieux partiellement vers Aélith, pouvait donc observer du coin de l’œil son visage posé sur son épaule. Son comportement avait changé et c’était amusant à voir. Il prit alors la pomme rouge que la drow le redonnait.
"Aélith a servi bien plus dangereux que Sa Maîtresse actuelle. Bien plus cruelle. Bien plus sournois. Elle a été dressée à la faire dans un monde dangereux, terrible."
Oui c’était évident, après tout elle restait une drow, cela serait difficile pour elle de ne pas trouver plus dangereux qu’une simple elfe. Même les humains s’avéraient plus cruels, après tout, ne disposait elle pas d’une esclave sans le vouloir.
"Et ses maîtres ont fait en sorte de l'adapter à ses usages. Et comme tout outils, il faut l'adapter quand on le change de fonction. Votre Excellence devrait donc savoir qu'une drow qui a vécu dans l'Outreterre comme Aélith n'est pas immédiatement adaptée à vivre à la surface. Pour autant, cette drow est bien plus malléable que bien des gens libres qui se croiraient plus utiles que ceux qui portent les chaînes de leur vie. Pourriez-vous vivre avec un collier autours du cou dans les profondeurs du monde Votre Excellence ?" "Vous et votre liberté ne survivraient pas. Mais Aélith, elle, peut vivre ici et s'y adapter. Vous pouvez donc critiquer l'essence de cette drow et ses difficultés à s'intégrer. Mais vous pouvez difficilement assumer que vous êtes le plus à même de savoir qui de cette drow ou de votre personne sert le mieux Sa Majesté. Après tout, votre liberté fait de vous une personne par nature dangereuse. Ma marque fait de moi un chien fidèle fait pour vous maintenir à votre place."
Le Chancelier plissa légèrement les yeux, avant de se retourner complètement alors qu’Aélith était encore inclinée. Intéressant, une critique ciblée. Un sourire se dessina entre ses lèvres alors que la drow termina ses dires.
"Mais à vous entendre, Votre Excellence, plutôt que chercher à critiquer cette esclave gratuitement, que cherchez vous ? A l'inviter à quelque chose ? Cette esclave moins pertinente qu'un golem se demande encore pourquoi vous êtes là à parler à cette drow, si ce n'est pour autre chose que la satisfaction de vous sentir au dessus d'un chien."
Après cela, Edouard se mit à rire pendant quelques secondes, avant de passer une main sur ses lèvres et de regarder avec un regard amusé l’esclave qui reprenait son air désolé.
Vous n’avez pas besoin de vous excuser pour si peu. Que vous le pensiez sincèrement ou non. Je ne suis pas une personne susceptible. Mais… vous avez raison Aélith… Je ne sais rien de vous, et pour être honnête avec vous, je ne désire pas le savoir. Je me fiche de savoir qui vous êtes, ce que vous faisiez dans l’outre monde, ce que vous avez vécu, ce que vous avez servit… Tout ceci sonne à mes yeux comme d’inutiles informations. La seule chose qui m’intéresse ce que vous faisiez maintenant, alors ne commencez pas à vous cacher derrière les excuses de votre si difficile vie.
Le ton était été ironique lorsqu’il avait prononcé le mot difficile.
Je me fiche de savoir également ce que j’aurais fais avec un collier autour du cou, ni même à savoir qui est le plus loyal à sa majesté.
De toute façon de fait, Edouard était plus loyal à l’Etat qu’à la reine. Ainsi il se fichait presque de savoir qui serait sur le trône tant que cela allait dans le sens de ce qu’il estimait être les intérêts de l’Etat.
Je me fiche d’être comparé à vous.
Toujours avec un sourire, le Chancelier fixait la drow dans les yeux.
Si je vous parle, c’est parce que malheureusement vous êtes vouée pour l’instant à rester à ses cotés. Et je n’ai pas le pouvoir de vous remplacer, alors tout ce que je peux vous dire. C’est de comprendre véritablement ce que doit être un esclave vis-à-vis de son maître. L’esclave ne doit pas lui apporter de soucis, vous lui en faites. L’esclave doit faire ce qu’on lui dit, vous ne le faites que partiellement. Vous voyez le problème ? Vous ne devez pas seulement être une ombre derrière sa majesté, mais bien quelque chose dont elle n’a pas besoin de se préoccuper, ce que vous êtes actuellement.
Il commença à rire une seconde fois.
Mais votre petite comédie était amusante, vous devriez faire ça plus souvent. Cette… personnalité a l’air plus apte que l’original.
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