Ultime Audience (Viserion, Saéline) [DISRP]

Viserion/Andromeda — 24/11/2020
Titre : Ultime audience
Protagoniste: La Reine Luthien, Viserion
Lieu: Palais
Contexte: Viserion vient voir en audience la Reine.
Temporalité: quelques jours après le mariage(modifié)
25 novembre 2020

Viserion/Andromeda — 25/11/2020
Cela faisait une semaine que j'avais été mise à pied. Une semaine où j'avais rendu mon bracelet de gardien. Mais cela ne faisait que quelques jours seulement depuis la mort de Marinn, depuis la mort du directeur. J'avais bien sur été attristé. Je n'avais pas pleuré sa mort, mais cela me chagrinait de savoir qu'une personne comme lui avait été tué le jour de ces noces. J'avais demandé une audience privée avec sa majesté. Ainsi, il n'y avait pas tout le bazar de la court, seulement le strict minimum pour assurer la sécurité de la reine... Et encore, la Reine avec le trône avait suffisamment de puissance pour m'éradiquer de la surface du monde, enfin, c'est ce qu'il se disait. Dépouillé de mes fils de fer, de ma rapière, fouillé, mais aussi débarrasser de ma précieuse cloche bénite... La dernière fois que j'ai vu la reine, je savais qu'elle était accro au protocole. Cela n'arrangeait pas mes affaires. J'avais même été obligé de donner le gant qui m'invoquait à l'autre stupide garde. Légèrement crispé, je m'étais avancé à distance protocolaire en m'inclinant encore plus respectueusement que la dernière. La dernière fois, c'était presque une affaire simple, là, j'allais marcher sur des œufs et me choper des épines tellement je marchais sur la ligne. Tout ce que je devais faire à présent était d'attendre que la reine veuille bien entendre ce que j'avais à dire.
[00:38]
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28 novembre 2020

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 28/11/2020
Les gardes avaient fait patienter Viserion un certain temps avant de l'escorter dans les couloirs jusqu'à un bureau richement décoré. L'elfe blonde qui s'y trouva se retourna au moment où il s'inclinait, mais ce n'était pas la personne qu'il avait espéré voir. Saéline lui sourit légèrement en s'installant dans son fauteuil. Son ventre était plus rond que jamais et son enfant était attendu d'une semaine à l'autre, mais elle faisait encore une partie de son travail au palais.
- Bonjour Viserion... Sa majesté ne peut pas te recevoir pour le moment, mais dis moi ce qui t'amènes, je verrais ce que je peux faire pour toi.
Lùthien était occupée à remuer toute la cité à la recherche du meurtre de Marinn. Saéline était très affectée par la chose, mais elle préférait ne pas y penser et laissait la reine gérer l'affaire. Elle avait commencé à déléguer ses diverses tâches en prévision de son accouchement mais elle avait tout de suite accepté de recevoir Viserion qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps.
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30 novembre 2020

Viserion/Andromeda — 30/11/2020
Plutôt qu'à la salle du trône, j'avais été amené vers un bureau. Les couloirs étaient décoré et avaient été restaurés, il semble que Sigmar avait bien envoyé le don en échange de l'émancipation de sa fille et de sa liberté d'action. Je m'étais incliné pensant me retrouver devant la reine une nouvelle fois. Quand la personne se retourna, je vis une personne que je n'avais pas vu depuis longtemps. ""Professeur Adelung?" Je savais qu'elle ne travaillait plus à l'académie puisque je ne l'avais pas vu là-bas, mais c'était une surprise de la voir au gouvernement. Me souvenant où j'étais, je me suis rattrapé: "Votre excellence Adelung" Je remarquais le ventre rond de mon ancienne professeur. Elle m'appelait par mon prénom et non mon titre d'émissaire. Titre valide tant que la princesse Astryd résidait en Targatt et seul obstacle à mon expulsion immédiate manu militari de la cité. Saéline m'annonça que sa majesté ne pouvait pas me recevoir, mais que je pouvais lui dire le motif de ma venue. J'étais un peu embarrassé à l'idée que mon ancienne professeur soit au courant de mon jugement de l'époque. "Voyez-vous, je suis dans une situation pour le moins compliqué. Je suis un émissaire de Jutland, mais mon ancienne 'implication' juridique ont poussé les D'Espine à mon renvoi de mon poste de gardien à l'Académie. Je cherche actuellement une solution pour trouver un travail. J'avais espéré demander une énorme faveur à sa majesté… mais je ne sais pas comment annoncer mon but. "C'était vraiment difficile surtout, vu l'extrémité à laquelle on m'avait emmené. Mon expression était déterminé malgré le tremblement de ma voix, signe que cela avait une importance capital pour moi. Le fait que cela n'était pas uniquement important uniquement pour moi, mais pour ma fille.

Viserion/Andromeda — 30/11/2020
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 30/11/2020
Saéline se contenta se sourire devant la maladresse de Viserion à son encontre. Après tout, elle restait son ancien professeur malgré ses nouvelles fonctions. Viserion se lança dans des explications auxquelles elle ne comprit pas grand chose. Elle avait entendu parler de son statut d'émissaire et on l'avait informée de la condamnation le concernant mais elle n'en savait pas plus. Elle leva doucement la main pour le faire ralentir un peu, elle sentait bien l'émotion dans sa voix.
- D'accord. Assieds-toi, nous allons parler de tout ça. Dis-moi ce qui ne va pas. Racontes-moi depuis le début si tu veux. Après tout, j'aimerais bien savoir ce qu'es devenu mon ancien étudiant depuis tout ce temps.
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4 décembre 2020

Viserion/Andromeda — 04/12/2020
Mon ancienne professeur sourie à ma maladresse. Alors que j'essayais des explications, elle leva la main pour m'interrompre et me demanda de m'assoir afin de parler de tout ça. Je suivis son commandement. Elle me demanda alors de lui raconter ce qu'était devenu son étudiant, ce que j'étais devenu. Je commençais par la remise de diplôme que j'avais réussi avec brio. Je parlais ensuite avec plus de tristesse et de chagrin ma première mission et ce qu'elle entraîna. Je racontais alors que mon crâne déjà fragile m'avait fait perdre la mémoire des mois passés de mon voyage d'exil accusant un nouveau traumatisme crânien. Me connaissant, elle devait savoir que quelque chose devait s'être produit pour que je ne lui révèle pas l'entière vérité. Je lui racontais que durant ce voyage, j'avais attrapé une terrible maladie qui avait ruiné ma santé des années durant. Fort heureusement, lorsque j'avais attrapé cette maladie, je n'étais pas loin de Jutland. Seule une prêtresse de Qualdra et Vélaniel avait pu me remettre sur pied. Au fil du temps, la prêtresse et moi tombâmes amoureux et nous eûmes une fille. Notre petite Misalania était née et c'était la plus belle chose qui ne m'était jamais arrivé. Le seigneur Sigmar sachant que j'étais un mage me confia la sécurité de sa fille en tant que garde du corps. Je fis mon devoir en étant l'escorte de la princesse Astryd ainsi mon devoir de père et d'époux envers ma famille, mais cette dernière subit un revers lors d'une tempête. Ma femme était morte. Des années plus tard, une cousine éloignée qu'Astryd déteste allait se marier dans ma ville natale. Voulant en prime d'abord l'humilier, elle prit la direction de Targatt. Elle le fit à l'insu de son père. Puisque j'étais un natif de la ville et ignorant mon exil, je suis revenu afin de garder un œil sur la princesse. Afin d'avoir une couverture crédible, j'ai même trouvé un travail à l'académie en tant que gardien. Cependant, les D'Espine ont appris ma présence et ont protesté.

Viserion/Andromeda — 04/12/2020
Le directeur Marinn... Pardon, l'ancien directeur, n'avait pas eut le choix que de me congédier. "J'en suis maintenant au moment où je souhaite que ma fille reste avec ses origines et dans la famille Heasley. où je souhaite revenir dans la cité de mon enfance. Non, plus que cela. Qu'importe ma personne et être gracié! Je suis venu pour que sa Majesté autorise que ma fille, otage du seigneur Sigmar pour me forcer à respecter la garde de sa fille, soit délivrer! C'est pour cela que je voulais voir sa Majesté, lui offrir ma vie et mon âme en échange de se service. Même s'il faut pour cela trahir celui qui m'a sauvé la vie. Même si cela signifie enlever ma seule protection d'émissaire. Ma fille est la plus importante." J'accompagnais mon geste en enlevant le gant, permettant à Mess de m'invoquer, et en le jetant par terre. Même s'il s'agissait de tuer le seigneur Sigmar. On dit que faire le bien peut conduire à faire le mal. Ma rage d'avoir pris ma fille en otage était telle que mes yeux étaient remplis d'intention de meurtre. Les émotions influençaient directement sur ma 'maladie'. Je n'avais plus ma cloche pour prémunir ce risque. C'est ainsi que la corruption maudite augmenta de taille sous les yeux de mon ancienne professeur. Maintenant, elle couvrait l'arrière de mon cou pour remonter jusqu'à atteindre mon oeil gauche. on dit que la haine consume les gens, dans mon situation, c'était vraiment le cas
[02:26]
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5 décembre 2020

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 05/12/2020
Saéline écouta attentivement le récit de son étudiant. Elle avait été informée de l'incident qui lui avait valu l'exil, elle avait d'ailleurs son dossier sur son bureau, mais elle ne l'avait pas lu, préférant entendre d'abord ce qu'il avait à dire. A ses yeux, l'incident était plus un accident tragique qu'un homicide. Elle fut heureuse en apprenant qu'il avait fondé une famille, et triste de savoir que celle-ci avait été brisée. Elle comprenait sa colère, elle savait l'inquiétude qu'un parent pouvait ressentir pour son enfant. Mais elle savait aussi très bien reconnaître un cas de corruption, elle avait dû en soigner un certain nombre depuis que l'apparition des démons.
Viserion n'avait pas l'air d'en avoir après elle mais Saéline activa immédiatement son bouclier de magie blanche. Il n'était pas question qu'elle prenne le moindre risque pour elle et son enfant.
- Gardes !
Deux soldats débarquèrent dans la pièce mais Saéline leur fit signe de ne rien faire pour l'instant. Elle s'adressa à nouveau à Viserion d'une voix calme.
- Calme-toi Viserion... nous allons réfléchir ensemble à une solution. Mais il va d'abord falloir te libérer de ce mal... en es-tu conscient ?
Saéline ignorait encore si la corruption datait de son arrivée à Targatt ou si elle était plus ancienne.
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6 décembre 2020

Viserion/Andromeda — 06/12/2020
Dame Adelung me regarda étrangement et activa un bouclier. Malheureusement pour moi, j'étais dans le rayon d'action du sort et il me repoussa avec ma chaise, basculant en arrière, mais réussissant à me rattraper avec une roulade arrière. Je regardais mon ancienne professeur du regard pour l'interroger du pourquoi l'activation du bouclier. Ensuite, elle appela les gardes. Je me tournais vers eux du profil qui n'était pas atteint par la corruption, les regardant, puis remettant mon regard vers Dame Adelung. Elle les avait juste appelé et d'un geste leur avait fait comprendre qu'il devait rester en attente. Elle me disait de me calmer et que nous allions réfléchir à la situation. Elle me disait qu'elle allait me libérer du mal et si j''en étais conscient. La question était tellement incongrue que je m'y à m'exclamer d'un rire nerveux. Que voulez-vous? Passer pratiquement quatorze-quinze ans avec cette 'maladie' et demander si j'en étais conscient. C'est comme demander à un lépreux s'il est malade. Je me tournais légèrement encore une fois vers le garde, laissant mon profil non atteint visible. "Garde, parmi mes affaires confisquées, il y a une clochette portant le symbole de Qualdra. Avec l'autorisation de son Excellence la chambellante Adelung, pouvez-vous me la rapportez?" Me tournant à nouveau vers mon ancienne professeur. "S'il vous plaît. Je vous expliquerais ensuite." Je pointais ensuite les deux gardes sans les regarder. 'Je souhaiterais que ma condition ne soit pas propagé. Je jure que je ne vous ferais rien. D'ailleurs qui viendrait demander une faveur en faisant quelque chose à son débiteur? Je pense que vous me connaissez assez pour savoir que je ne mens pas . S'il vous plaît."
[04:35]
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11 décembre 2020

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 11/12/2020
Saéline indiqua aux gardes qu'ils pouvaient accéder à la requête de Viserion et répondit
- Je te crois quand tu dis que tu n'as pas l'intention de nuire... Mais le mal qui t'habite pourrait t'y contraindre... Je ne peux pas me permettre de prendre des risques. Pourquoi tu n'as rien dit ? Nous avons des mages assez bons ici pour te soigner.
Un des gardes revint avec la clochette et la tendit à Viserion. Ils ne quittèrent cependant pas la pièce.
- Tu peux parler devant mes gens. Explique-toi maintenant.
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Viserion/Andromeda — 11/12/2020
Saéline indiqua aux gardes d'accéder à ma requête. Mon ancienne professeur remettait pourtant en doute mon intention de nuire et préférait ne pas prendre de risque. Elle avait changé, auparavant elle m'aurait fait confiance… Lorsqu'elle me disait qu'il y avait assez de mages assez bon pour me soigner, j'émis un petit ricanement. "Assez bon pour soigner une corruption additionnée d'une malédiction? Seuls ceux avec un haut niveau de magie blanche peuvent m'enlever cela. Je ne tiens pas à me faire exécuter sur place publique en en parlant à n'importe qui." L'un des gardes me remit ma clochette. DING DING DING résonna la clochette en entrant à mon contact. Une lumière divine m'entourait et m’illuminait. L'aura divine qui repoussa la corruption de l'œil, mais c'est tout ce qu'elle fit. Je vous ai dit que j'avais attrapé une 'maladie' pendant mon voyage. On m'a dit que j'avais été capturé et maudit. Je n'en sais pas plus, j'ai dû sacrifier la mémoire du temps passé durant mon voyage pour jeter le sort de Permanence sur la clochette que ma femme avait enchanté de son pouvoir divin. C'est ainsi que j'ai vécu ma vie en dehors de Targatt."
[23:29]
Comment Dame Adelung allait me voir à présent maintenant qu'elle savait que j'ai vécu un peu moins de la moitié de ma vie ainsi?
[23:29]
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12 décembre 2020

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 12/12/2020
Saéline pensait agir avec raison en faisant preuve de prudence, car le climat Targattien avait bien changé ces dernières années. Le mal s'était montré au grand jour, tant dans le cœur des hommes que sous les traits des démons, et elle en avait trop souffert pour se montrer indifférente. Voyant que la clochette parvenait à contenir les effets de la corruption, elle renvoya les gardes et désactiva son bouclier.
- Nous avons perdu nombre de serviteurs de la lumière ces dernières années... Dit l'elfe avec tristesse. Mais il reste des mages blancs à Targatt, je suis l'une d'entre eux. Aurais-tu oublié ma discipline Viserion ?
La perte des souvenirs de Viserion compliquerait peut-être la tâche pour briser la malédiction dont il était victime car connaître la composition du rituel pouvait être utile, mais Saéline ne doutait pas de pouvoir purger son être de la corruption. Au besoin elle pouvait sans mal demander de l'aide à quelques paladins pour cela.
- Je pourrais probablement faire quelque chose pour toi… mais pas tout de suite. Dit-elle en posant les mains sur son ventre rond. Puisque feue ta femme t'as fait don de cette protection bénie, cela attendra un peu.
Saéline prit un parchemin et écrivit tranquillement avant de poser le sceau royal au bas de la page. Elle tendit la lettre à Viserion*
- Ce laissez-passer te permettra de garder la clochette avec toi au palais… Mais revenons à tes problèmes.
L'elfe songea que ces problèmes étaient nombreux. Après tout, peut-être que son ancien élève avait conservé le don de se les attirer.
- Ton seigneur retient ta fille… A-t-il des raisons de douter de ta loyauté pour en venir à de tels stratagèmes ? Ou bien s'agit-il d'une pratique courante chez ces barbares ?
[12:16]
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14 décembre 2020

Viserion/Andromeda — 14/12/2020
en voyant la clochette contenir la corruption, mon ancienne professeur renvoya les gardes et désactivait son bouclier. C'était plus la personne que je connaissais autrefois maintenant. Elle expliqua son geste de tantôt par la perte d'hommes ces dernières années. Elle faisait sans doute référence à l'attaque qu'il y avait eu lieu sur la ville. Elle e disait qu'il restait des mages blancs en Targatt et qu'elle était l'une d'entre elle, elle me taquina même en demandant si j'avais oublié la discipline qu'elle enseignait jadis. "Je n'ai pas oublié cela, ni la punition groupée que vous nous aviez donnée." plaisantais-je "Je ne cherchais pas vraiment de remède à ma situation puisque j'ai un moyen de contenir 'l'infection'. Vous n'étiez plus à l'académie quand j'ai été embauché, je ne cherchais donc pas à vous tracasser avec mes ennuis... Même si je l'ai fait malgré tout sans que je le veuille..." Elle m'expliqua ensuite qu'elle pourrait faire quelque chose pour le mal qui m'affligeait. Mon visage qui d'habitude n'exprime qu'un sourire espiègle resta ébahi et pontois, face à cette révélation, choqué par la délivrance promise par Dame Adélung qui laissait transparaître dans mes yeux un espoir sorti des ténèbres. Elle rajouta qu'elle ne le ferait pas tout de suite. Elle posa ses mains sur son ventre. Je compris qu'elle ne voulait pas risquer son enfant à venir en utilisant son pouvoir magique. Saéline argumentant qu'au vu de la bénédiction de ma femme, cela pouvait attendre. La chambellan écrivit sur un parchemin et apposa le sceau royal, puis me tendit la lettre. C'était un laissez-passer me permettant de garder l'objet béni dans le palais. Pour la remercier, je lui fis une révérence "Je vous remercie profondément Excellence." Dame Adélung attaqua ensuite le problème pour lequel j'étais venu, à savoir ma fille. Elle me questionna sur le fait que Sigmar avait une raison de douter de ma fidélité pour en venir à de tels extrémités ou si c'était normal.

Viserion/Andromeda — 14/12/2020
Je m'exprimais avec un peu de surprise, puis je me souvenais que Saéline n'était pas sorti de la ville depuis fort longtemps. "C'est plutôt courant à l'extérieur de Targatt, Professeure. Il n'y a pas beaucoup de mages en dehors et la plupart sont jalousement convoités. Ajouté à cela, qu'il m'envoyait dans mon ancienne patrie où réside ma famille, il avait de fortes suspicions envers moi. Pour être honnête, si le Seigneur Sigmar n'avait pas impliqué ma fille dans l'histoire, je serais sans doute resté à son côté. Malheur pour lui, il l'a fait. Je venais clamer de l'aide en la personne de sa Majesté pour cette affaire."* J'émis un petit rire moqueur. "Si j'avais été le même qu’auparavant, j'aurais sans doute été en mission suicide tout seul récupéré ma fille. Mais, le Seigneur Sigmar aurait pu penser à cela comme une attaque et déclarer la guerre. C'est une croisade personnelle, je ne voulais pas que la cité de mon enfance soit pris dans mes affaires sans que sa Majesté en soit au courant . C'est pourquoi, je suis venu pour l'approbation de sa Majesté. Quand j'étais jeune vous m'avez souvent sermonné et je suivais la règle de 'demander pardon que permission'. Cette fois, je viens demander permission en premier." J'avais été le plus honnête possible envers ma professeure. J'espérais que la vérité triomphe de cet obstacle; obstacle aussi haut qu'une montagne.
[10:21]
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 14/12/2020
Saéline sourit doucement en se remémorant les années mouvementées de Viserion à l’académie, la professeur de magie blanche ne s’était pas ennuyée à cette époque. Elle sourit plus largement encore en voyant reprendre espoir concernant sa « maladie ».
Elle écouta attentivement les explications de Viserion. Elle savait bien que le reste du monde n’était pas aussi civilisé que Targatt, mais il était vrai qu’elle avait tendance à l’oublier. Quand il eut fini, Saéline hocha la tête.
- Je vois que tu as gagné en sagesse, c’est bien. Je suis en effet certaine que nous pouvons régler cette affaire sans que personne ne se sente offensé.
En vérité, même affaiblie, Targatt n’avait pas grand-chose à craindre des représailles d’un petit royaume Norz. Mais Saéline garda cela pour elle car cela aurait pu pousser Viserion à mettre en œuvre son plan insensé. C’était surtout sa vie que son ancien élève risquerait alors. L’elfe réfléchit un moment et reprit.
- Si ce qui importe au seigneur Sigmar est que quelqu’un continue à veiller sur sa fille, nous pouvons lui proposer que la cité en soit garante. Il n’aurait plus de raison de garder un otage.
Il fallait que Lùthien donne son accord pour cette proposition, mais la situation était déjà connue chez les supérieurs de la jeune princesse et de fait elle faisait déjà l’objet d’une certaine attention.
- Penses-tu qu’il accepterais ?
[13:13]
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16 décembre 2020

Viserion/Andromeda — 16/12/2020
Je fus complimenter par mon ancienne professeure sur ma sagesse. J'avais grandi, j'étais devenu parent et cela changeait beaucoup de choses, avec ce titre les compromis sont père de toutes les situations. Pourtant, elle semblait croire que cette affaire serait réglée sans que quiconque soit offensé… Il est vrai que le royaume de Sigmar n'avait aucune chance contre Targatt, mais une guerre restait une guerre, des morts seraient sûrement à déplorer. Elle indiqua que le seigneur Sigmar voulait quelqu'un pour veiller sur Astryd. Elle envisagea de lui proposer que la cité en soit garante. Elle me demanda s'il accepterait. "Je ne pense pas que vous connaissiez les Norz professeure… La princesse Astryd a été officiellement émancipée, Sigmar ne bougera pas. Avec ma petite Mia dans ses mains, il est sûr que je surveillerais la princesse. Si vous déclarez qu'Astryd reçoit la protection de Targatt, je serais manu militari rejeter de la ville, puisque mon titre ne serait plus nécessaire pour Sigmar. Cependant, je ne peux pas lui pardonner! S'il a pris ma fille en otage une fois, il le fera à nouveau! Je me suis assuré que ma fille pourrait recevoir l'éducation nécessaire et le rester dans ma famille si elle venait à Targatt. Il me reste juste la situation délicate de la libérer et c'est pourquoi je suis venu demander l'aide de sa majesté. Je préfère devenir parjure et traître que de laisser ma fille risquer la moindre chose!!!"
[04:46]
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 16/12/2020
Saéline ne craignait pas les Norz, même s’ils étaient assez fous pour vouloir attaquer Targatt, il leur faudrait traverser Hésandre ou les provinces Germaniques avec leur armée, ou bien traverser les terres de cette sorcière de Wilhelmine. Probablement qu’aucun ne les laisserait passer.
-Oh, je connais un peu les Norz, on les dit violents et fiers… Ce sont les jouets de Korda et ils sont bien trop occupés à se battre entre eux pour être une menace pour nous. Pour autant, il est vrai que Sa Majesté refusera de se les mettre à dos pour une affaire personnelle. Targatt ne t’aidera pas à récupérer ta fille de force… pas officiellement du moins. Ajouta-t-elle dans un murmure en songeant à Chad. Il lui semblait injuste de laisser une jeune fille innocente aux mains d’un barbare du nord et sa sympathie allait vers la cause de Viserion.
-A moins que Sigmar soit sensible au paiement d’une rançon ou à quelque chose d’autre, tu perdras sûrement ta qualité d’émissaire si tu sauves ta fille de ses mains… et par conséquent tu te retrouveras face à la justice de Targatt pour ton crime passé. A priori, ta fille ne risque rien tant que tu remplis tes obligations, n’est-ce pas ? Alors peut-être faut-il commencer par régler ce problème là. Je n’ai pas eu le temps de me renseigner plus avant sur ta condamnation, il faut donc que tu m’explique…
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Viserion/Andromeda — 16/12/2020
Dame Adelung m'informa ensuite que Targatt ne m'aiderait pas pour une affaire personnelle, en tout cas, pas de manière officielle. Si une aide devait avoir lieu, elle serait officieuse. Comprenant à demi-mot ce qu'elle voulait dire.
Saéline demanda si Sigmar concéderait contre une rançon. "C'est possible s'il s'agit d'un objet magique de grande valeur." Elle s'inquiéta ensuite de mon sort. Si je sauvais ma fille, je ne serais plus protégé par le statut d'émissaire. Elle me posa ensuite une question épineuse, si ma fille risquait quelque chose tant que je remplis mes responsabilités. C'est avec certaine gêne que je répondis. "Hélas, non. Afin de pouvoir assurer la protection de la princesse, je portais avec moi un objet qui permettait au familier de Sigmar de m'invoquer près d'Astryd en cas de grave danger. Il se peut que l'information de ma traîtrise soit déjà connu. Je ne suis pas un aussi bon invocateur que vous, professeur, donc je ne sais pas exactement les modalités du sceau sur le gant." Saéline me demanda ensuite les renseignements concernant ma condamnation. Je lui expliquai ce qui était advenu: la première mission, la condamnation, le duel judicaire, l'exil qui s'ensuivit. Je la regardais dans les yeux. "De ce que vous venez de dire, il me reste quatre options. La première: être amnistié par sa Majesté et que j'entre sous ses ordres avec les restrictions nécessaires; qui pourrait faire confiance à un type capable de trahir celui qui lui a sauvé la vie; un rada'an serait la solution la plus sûre pour l'état. La deuxième: être gracié, selon la réduction de ma peine, mes quinze ans pourraient être compté comme nécessaire ou non, si tel est le cas, les mêmes restrictions précédemment citées en travaillant hors de la ville au service de sa majesté. La troisième: m'expulser manu militari des terres de Targatt. La quatrième: être enfermé dans les cachots pour trahison et complot à des fins d'incitation à la guerre."
[13:09]
Mon regard était très sérieux, je savais ce que je risquais en venant ici. Pourtant, ma fille prévalait sur tout, y compris ma vie. En cela ma détermination était grande et visible dans mon regard.
[13:09]
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1 février 2021

Viserion/Andromeda — 01/02/2021
@Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 01/02/2021
Saéline écouta encore une fois Viserion avec attention, son histoire l'attrista plus qu'autre chose. A ses yeux, les regrets d'avoir provoqué la mort de son meilleur ami devaient être une peine qui se suffisait en elle-même.
- De ce que tu m'as dis, tu as plutôt cherché à aider tes camarades à fuir. Oui, tu as fais une erreur tactique, peut-être que tu as été lâche… ou bien tu n'avais simplement pas la force de résister à une aura de terreur… va savoir. Pour ma part je ne vois pas de trahison là-dedans ni dans le reste. Cela prouve au pire que tu étais un mauvais soldat. Au risque de te surprendre, sache que la reine se soucie assez peu de ton affaire. Il faut dire qu'elle laisse vivre sous le toit de son palais des traîtres bien pires que toi. Répondit-elle avec une pointe d'amertume.
[23:15]
- En réalité je pense que je n'aurais pas trop de mal à la convaincre de te faire grâce, à condition que cela ne la mette pas dans une situation délicate vis-à-vis des personnes que tu as offensées par le passé... à savoir la famille d'Espine. Si tu arrives à obtenir leur pardon, le reste sera beaucoup plus simple. Elle fit un signe au garde.
- Mais une chose à la fois Viserion. Commençons par ce gant.
La chambellante demanda aux gardes de lui apporter l'objet en question qu'elle examina attentivement à l'aide de quelques sorts de détection. Certes, elle n'était pas aussi douée que Lùthien lorsqu'il s'agissait d'invocation, mais elle ne doutait pas de pouvoir percer le secret d'un sceau posé par un simple mage barbare. L'objet était a priori lié à celui qui le portait, donc Viserion, ainsi qu'à ce fameux familier. Si il y avait un lien magique avec une troisième personne, cela ne serait pas compliqué à identifier. Mais Saéline doutait fort que ce soit le cas. Donner à un objet magique le pouvoir d'invoquer quelqu'un demandait déjà beaucoup de savoir-faire. Il était peu probable que l'objet soit en plus capable de communiquer des informations à l'autre bout du continent. L'autre possibilité était que ce fameux familier ait lui aussi quelque pouvoir remarquable. Elle demanda donc tout en poursuivant son examen.
- A quoi ressemble ce familier ? Il est magique également ?
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3 février 2021

Viserion/Andromeda — 03/02/2021
Mon ancien n’avait vraiment pas changé. Elle était toujours aussi compatissante et douce que jadis. Elle fit le résumé de l’histoire, bien que j’eusse été victime de l’aura de terreur au vu de ma faible résistance à la magie noire. Elle m’informa que mon affaire ne souciait peu la Reine. Moi qui pensais qu’être à l’origine d’une guerre entre nation serait assez pour que la Reine m’écoute. Arrogant ? Non, cela me semblait logique.

Enfin, jusqu’à ce que Saéline m’informa que dans le palais des traîtres pires que moi. Vu comme cela, effectivement, je n’étais qu’une mouche qui vole autour et qui agace.

La chambellante m’informa également à ma grande surprise qu’elle n’aura pas beaucoup d’effort à faire pour me gracier, si cela ne mettait pas la Reine dans une situation délicate vis-à-vis des D’Espine. Il risque de ne pas apprécier, mais si cela venait de la Reine, cette famille obéirait, je suppose. Mais il fallait que j’obtienne le pardon de cette famille. Ce que les D’Espine ne me donneront jamais, puisque selon eux j’étais responsable du meurtre d’un des leurs. Une question me vint immédiatement en tête près à franchir mes lèvres lorsqu’elle m’arrêta.

Dame Adélung fit un signe au garde et apporta le gant dont j’avais parlé. Elle le regarda attentivement quelques instants puis me demanda des informations sur le familier. A quoi ressemblait-il ? S’il était magique ?

”De ce que je sais Mess, c’est comme cela qu’il s’appelle, est un renard bleu nuit capable de créer des portails, je ne sais pas si cela s’étend à la téléportation. Il traîne toujours dans les pieds de la Princesse Astryd afin de m’invoquer en cas de danger mortel imminent.”

Si je devais supputer, je pense que le gant avait une marque qui permet un tel déplacement. Ensuite, je ne savais pas s’il y avait d’autres fonctions, hormis celle-là.
[16:01]
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 03/02/2021
Saéline rendit le gant à Viserion.
- Ce sceau là n'est probablement juste qu'une ancre qui permet à... Mess de t'invoquer. Il ne me semble pas servir à autre chose. Est-ce que tu as des raisons de penser que ce familier est capable de comprendre tes intentions et de communiquer avec son maître à une telle distance ?
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6 février 2021

Viserion/Andromeda — 06/02/2021
Dame Adélung me rendit le gant en m'expliquant que ce dernier ne servait uniquement à m'invoquer. Je n'avais que les bases de la magie d'invocation, alors j'arrivais tout juste à suivre. Mon ancienne professeur me demanda ensuite si j'avais des raisons de suspecter que le familier puisse comprendre mes intentions et communiquer avec le Seigneur Sigmar sur une telle distance. "Je ne m'y connais pas beaucoup en magie d'invocation et de créatures magiques, mais je ne pense pas qu'une bête magique puisse avoir autant de polyvalence tel qu'avoir une ancre et une télépathie si puissante… Même s'il est possible pour lui de revenir voir son maître avec sa fameuse ancre. Quant à comprendre mes intentions, je ne crois pas, enfin peut-être… Après tout peut-être qu'il peut le sentir, comme quand on a peur, il devrait se douter qu'il se passe quelque chose… Après tout… Je ne suis pas très doué pour cacher les choses et je suis un piètre menteur." Avec le passif entre moi et Saéline, elle devait se rappeler de toutes les fois où j'ai voulu faire accuser quelqu'un à ma place, mais que je n'étais pas crédible pour un sou. "Que voulez-vous que je fasse concernant Mess?" Je ne posais pas la question en tant qu'élève envers un professeur, ni en tant ambassadeur norz à une chambellante targatienne, je posais la question en tant que citoyen de targatt pour le bien de sa cité. Qu'est-ce que mon ancienne professeur allait me demander de faire avec de me donner une chance avec cette affaire?
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 06/02/2021
Saéline sourit légèrement au souvenir des 400 coups de Viserion. Oui, il ne mentait pas très bien. Quand au renard…
- Tu ne fais rien Viserion. Ce familier n'as pour l'instant aucune raison de penser que tu comptes abandonner ta mission ou essayer de récupérer ta fille. La meilleure chose à faire pour l'instant est de faire en sorte que personne n'en sache rien, et surtout pas Sigmar. Nous avons encore une chance de régler tout cela pacifiquement… à condition que tu ne fasses pas n'importe quoi…
Viserion avait tout de même un don pour faire de mauvaises décisions, Saéline le savait bien. Mais si il ne faisait pas ce qu'elle conseillait, elle ne pouvait rien de plus pour lui.
- Si tu veux vraiment vivre à Targatt avec ta fille un jour, il faut commencer par laver ta réputation. Je sais que c'est difficile, mais tant que Sigmar ne sait rien, il n'a aucune raison de faire du mal à ton enfant, n'est-ce pas ? Alors la meilleure chose à faire est de te tenir tranquille et de te confronter aux d'Espine...
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11 février 2021

Viserion/Andromeda — 11/02/2021
Mon ancienne professeur me conseilla de ne rien faire. Mess n'avait pour l'instant encore aucune suspicion. La meilleure chose à faire selon elle était que personne n'en sache rien… Elle était gentille, mais je ne pouvais me résoudre à ne rien faire sachant que ma fille était entre les mains et à la merci du Seigneur Sigmar. "Non, c'est vrai, pour le moment, il n'a aucune raison de faire du mal à ma petite Mia. Mais… c'est affreux de savoir que je ne peux rien faire pour aider mon enfant à se sortir de cette situation. S'il le faut, sauver ma petite Mia et déclarez moi hors-la-loi, je suis prêt à tout pour ma petite Mia!" Elle me recommandait ensuite que j'aille me confronter aux D'Espine. "Je sais que vous êtes du genre optimiste Professeure, mais allez là-bas équivaudrait à me jeter dans un nid de serpents…. Je ne pourrais jamais ressortir de cet endroit vivant..." Plus je parlais avec la chambellante, plus je voyais des fenêtres de sorties se fermer. Si j'avais l'amnistie royale ou même la grâce, je pourrais y aller sans crainte d'être empoisonné, mais y aller sans, c'était une mission suicide
[01:41]
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Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 11/02/2021
Saéline regarda tristement son ventre rond en songeant à ses enfants. Elle savait très bien ce que Viserion ressentait. Après tout, elle avait elle-même chargé Chad de retrouver Delphine...
- Je sais que c'est dur, crois moi… mais si tu finis hors-la-loi tu ne pourras jamais vivre avec elle ici. Le plus simple serait encore que tu acceptes de vivre ailleurs après l'avoir retrouvée… Ne serait-ce qu'à Melghir ou Arakis… A ce que je sais, la justice Targattienne y est peu influente. Dit-elle avec une pointe de rancœur.
Pour ce qui est des D'Espine, je peux toujours tenter de jouer les médiateurs entre vous et organiser une rencontre ici… Mais j'avoue que je préférerais attendre d'avoir accoucher avant de retourner me mêler de politique. Pour ta fille… il reste toujours la possibilité de l'enlever à Sigmar, mais je ne t'aiderais que si je suis certaine que tu as essayé toutes les autres solutions. Tu as une façonneuse dans ta famille je crois… elle pourrait te fournir un objet assez précieux pour échanger la liberté de Mia ? Il te reste aussi la possibilité de ramener chez elle la princesse Norz, ce qui te libérerait de tes obligations...
Saéline faisait tout ce qu'elle pouvait pour trouver des solutions au problème de Viserion, mais il avait pour ainsi dire le don de se fourrer dans des situations impossibles.
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17 février 2021

Viserion/Andromeda — 17/02/2021
Après la proposition extrême de devenir hors-la-loi pour le bien de ma fille, mon ancienne professeure compatissait encore avec moi en me disant que si je faisais cela, je ne pourrais plus retourner auprès de ma petite Mia chérie. Elle me conseilla de déménager ailleurs après avoir retrouvé ma petite Mia comme Melghir et Arakis, selon ses dires, la justice Targatienne y était peu influente..."Quand vous dîtes Arakis et Melghir, ce ne sont pas les villes sous l'autorité de 'boîte de conserve', pardon, la vice-reine?" Je m'étais repris. Je l'avais presque toujours surnommé ainsi alors le fait qu'à présent cela était considéré comme un crime de lèse-majesté, heureusement que je n'étais pas allé au bal, ma tête aurait roulé. Elle proposa de faire la médiatrice entre les D'Espine et moi, mais qu'elle préférerait attendre d'accoucher avant de faire une situation comme cela. "Vous avez raison, il ne vaudrait mieux pas vous affolez de trop, de plus, l'air chez eux est souvent mélangé avec leur potion, il ne serait pas prudent d'y aller… C'est votre premier, professeure?" étrangement, j'étais extrêmement prévenant envers Dame Adélung, signe que je préoccupais d'elle et cela me rendait nostalgique lorsque ma propre femme avait porté Mia dans son ventre. Continuant sur la conversation. Elle me proposa également un kidnapping, mais elle n'y serait d'accord que si j'avais épuisé toutes les autres options. Dommage, c'était pourtant ce qu'il y avait de plus simple. Elle me proposa la solution de l'échanger contre un objet magique que ma sœur, façonneuse, récemment revenue, aurait créé. "Je ne compte pas mettre ma sœur dans mon problème. Avec de la malchance, Sigmar voudra l'échanger contre Mia. Si je ramène la princesse chez elle, tout ce que cette sotte va faire c'est fuir à nouveau… Je vais essayer de parler avec Astryd pour que son père libère Mia. Si je n'y arrive pas… Il ne restera pas trente-six solutions. Après toutes ces années vous êtes toujours sage"
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1 mai 2021

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 01/05/2021
- Oui, Wilhelmine Schlacht gouverne Arakis et Melghir. Confirma Saéline avec une froideur triste. Elle sourit cependant devant la sollicitude de son ancien élève.
- C'est la deuxième que je porte, mais mon troisième enfant avec Yearius que j'ai adopté. C'est noble de ta part de ne pas vouloir impliquer ta sœur … Je suis toujours sage, peut-être, mais je crois que tu l'es au moins un peu plus qu'avant Viserion. J'espère sincèrement que tu trouveras une solution, et si rien ne fonctionne et bien… reviens m'en parler.

Lùthien/Alecto/Saéline/Astryd — 01/05/2021
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12 mai 2021

Viserion/Andromeda — Aujourd’hui à 18:44
Si Wilhelmine est restée la même, elle m'en veut encore pour ce qui c'est passé à l'époque. Je sentais que mon ancienne professeure avaient une certaines rancœur envers "boîte de fer". Elle m'informa que c'était le deuxième enfant qu'elle portait, mais le troisième dont elle s'occupait. Je ne savais qu'elle avait eu autant d'enfants… Surtout pour une elfe. Elle était me complimenta sur ma noblesse d'âme concernant ma sœur. Lorsque je la flattais de sa sagesse, elle me répondit que j'en avais plus qu'avant. Dommage, que l'acquisition de cette sagesse fut en contre partie de toute ma souffrance… "Je vais avoir une discussion avec la princesse pour qu'elle parle avec son père en glissant un mot pour ma fille. Je vais attendre cette affaire se finisse pour revenir vers vous afin d'un nouveau travail. Merci à vous Excellence de m'avoir accorder de votre temps." Je saluais comme il fallait mon ancienne professeur maintenant devenue Chambellan. En franchissant la porte, je murmurais avec un sourire "Merci professeure. Pour tout.". Je savais qu'elle venait de me sauver la vie et je ne pouvais que la respecter davantage. Je savais également que les oreilles d'elfes étaient très sensible et qu'elle avait dû entendre mes mots de remerciements.
[18:44]
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