Une nouvelle destinée

Aewiel n'avait guère eu l'occasion de quitter le palais depuis qu'elle avait pris la tête de la garde personnelle de la reine peu avant l'assaut démoniaque. La situation étant redevenue à peu près calme, elle profitait donc d'un jour de congé pour visiter un peu la ville en tant que civile. Elle avait fait le tour des quartiers marchands, principalement par curiosité. Mais elle songeait éventuellement à rapporter un petit quelque chose qui pourrait faire plaisir à son altesse royale. Malheureusement, il n'y avait pas grand chose en ville que le palais ne pouvait se procurer. Elle finit par s'arrêter devant le marché aux esclaves, on venait de faire monter une femme sur une estrade. Une humaine aux cheveux rouges, la pauvrette trébucha et s'entailla le coude. Alors que la foule s'esclaffait, Aewiel se contenta de grimacer légèrement en voyant le sang couler.

Le vendeur démarra les enchères à 10 pièces d'or. Le public ne semblait pas pressé de faire monter les prix. Il faut dire que 10 pièces d'or représentait au moins un mois de revenus pour la plupart des gens. De plus, étant donné que la situation économique de la ville n'était pas brillante, une esclave c'était surtout une bouche de plus à nourrir.

- Je vous rappelle, messieurs et mesdames qu'il s'agit d'une esclave de haute qualité. 30 ans à peine, en excellente santé sous tout rapport ! Une très bonne affaire, pour 10 pièces d'or seulement ! Son précédent propriétaire en était très satisfait et ne s'en est séparé que par nécessité. Elle sait même lire et écrire et sera capable de vous assister dans vos affaires !

- Eh ! Moi je veux bien qu'elle m'aide dans mes petites affaires ! Plaisanta un jeune bourgeois  qui fit rire à nouveau une partie de l'assemblée alors que le vendeur poursuivait.

- Oui, son apparence a aussi tout pour plaire, nulle doute qu'elle saura aussi s'adapter à des activités plus... manuelles si nécessaires.

La tenue légère de l'esclave révélait des courbes fines et une peau blanche, Aewiel ne put s'empêcher de penser qu'elle était effectivement plutôt jolie. Le vendeur commençait à désespérer d'arriver à écouler sa marchandise, il descendit le prix à 9 pièces d'or. Aewiel gardait les yeux sur l'esclave, elle hésitait à s'approcher pour la voir de plus près. Elle se demandait si les badauds n'allaient pas regarder étrangement une elfe qui s'intéresse à une esclave. Lùthien lui avait bien expliqué que les humains avaient tendance à interpréter la distance que les elfes avaient avec les mortels comme du racisme. Et il était vrai que la plupart du temps les elfes les plus âgés traitaient les races plus jeunes comme les enfants qu'ils étaient à leurs yeux. Mais certains étaient si convaincus du suprématisme elfique qu'ils s'imaginent que dans les cités elfes, le petit peuple se prélassait, servit par des esclaves humains. En réalité, Aewiel n'avait jamais vu un elfe possédant un esclave, à moins évidemment qu'il ne soit un drow. Par précaution pour la réputation de son peuple, l'elfe rabattit son capuchon sur ses oreilles avant de jouer un peu des coudes pour voir de plus près.

- 3 pièces d'or ! Annonça une voix dans la foule. Il s'agissait d'une femme vêtu de noir de la tête aux pieds, le visage caché sous un large chapeau doté d'un voile et les mains gantées. Son compagnon, semblablement couvert, tenait une ombrelle qui les protégeait du soleil pâle du printemps. C'était probablement un couple de vampires. L'elfe sentit un frisson la parcourir en songeant à ce que ces créature faisaient de leurs esclaves.

Le vendeur s'offusqua d'un prix aussi bas continua d'argumenter.

- 4 pièces d'or ! Renchérit, un homme richement vêtu. il se tenait entre deux femmes presque nues qu'il tenait familièrement par les épaules alors qu'un jeune homme enchaîné était agenouillé à ses pieds. Nul doute qu'il s'agissait de ses acquisitions précédentes. Aewiel mit quelques instants à comprendre à quoi devaient être employés ces esclaves là. Ils étaient tous assez beaux, leur destin était peut-être de finir dans ce que les humains appelaient les "maison de plaisir".
L'esclave sur l'estrade était vraiment mal tombée, il n'y avait visiblement aucun autre client potentiel. Les enchères commencèrent entre la vampire et le proxénète : 4 pièces d'or et 5 pièces d'argent... et 6 pièces d'argent... et 7 pièces d'argent. Le vendeur désespérait de voir le prix atteindre le montant qui lui permettait une marge décente. 5 pièces d'or et 3 d'argent... et 4 d'argent... À 5 pièces d'or et 5 d'argent, la vampire abandonna.

Le vendeur, semblant avoir perdu tout espoir de profit, répéta le dernier prix plusieurs fois. Il n'était pas satisfait, mais garder sa marchandise trop longtemps lui coutait aussi cher. Et puis en ce moment, ce que les gens voulaient c'était des muscles pour reconstruire leur maison, par une fille un peu jolie qui sait lire.

- Une dernière fois, 5 pièces d'or et 5 pièces d'argent, qui dit mieux ?

- 6 pièces d'or. S'entendit dire Aewiel.

- 6 pièces d'or ! 6 pièces d'or qui dit mieux ?

Le proxénète hocha négativement la tête en grimaçant et marmonna qu'elle était de toute façon trop vieille.

- Adjugé à madame pour 6 pièces d'or ! Entendit l'elfe en réalisant qu'elle venait d'acheter une esclave.

[/justify]

Il semblerait que ce soit mon quotidien d'être mise au enchère comme cela. Tout cela parce que je fus issus d'une famille traquée pour leur alignement  magique. Mais pourtant les enfants n'ont ils rien avoir avec les actes de leur parents ? C'était pourtant ce que je croyais mais je devais vraiment me tromper , puisque par deux fois je m’étais retrouvé ainsi mise au enchères.  Un liquide chaud coulait le long de mon coude. Je compris que je venais de tomber sur un clou mal enfoncé. Si la douleur s'était faite petite au début, c'était maintenant que je commençais à ressentir  un fort picotement.  Ma grimace de douleur pouvait largement être vu.  Voila que ce gueux d’esclavagiste commence les enchères à Dix pièces d'or. Je valais dix pièces d'or j'ignorais les notions de change de cette citée mais  au fond de moi je savais qu'il s'agissait d'une somme  assez importante. Le manque d’entrain e l'assistance semblait  confirmer ma théorie.

L'esclavagiste semble vouloir faire mes louanges dans l'espoir de faire décoller la vente. Il s’était juste trompé de ville , tout ce que je pouvais voir dans l'assistance se son des gens qui n'avait guère assez d'argent. Certains été aussi venu là pour  observer , des badauds en quelques sortent. Selon l’homme je savais lire et écrire ? C’était le moins que l'on puisse dire , ce qui était sûr c'est que je suis plus calé que lui dans ces activité mais je sais également peindre et j'ai des rudiment de sculpture aussi, donc assister un simple commerçant das ses affaires il semblerait que ce soit dans mes cordes. La plaisanterie du bourgeois même si elle me paraissait être une immondice totale me fit quand même sourire, du moins c'était l'effet  de surprise de sa blague, si toutefois cela en était une  qui me fit sourire. L’esclavagiste qui surenchérissait cependant  m’exaspéra. Je lui aurais  bien sauter au cou et arracher la carotide de mes dents si ses gardes  n'encadraient  guerre l'estrade.

La tenue que je portais me donnait une sacrée impression de nudité. Cela me mettait mal à l'aise , en particulier lorsque   au moins une quarantaine d'individus vous regardent. Je scrutais a foule et un détail attira ma curiosité,  une femme venait de mettre son capuchon et s'avancer. Voila un détail qui me titilla. A quoi bon se cacher ? Malheureusment elle fut rapidement noyé dans la masse de personne et je ne pu que la perdre de vue. Une voix , a l'autre bout de la foule annonça un prix extrêmement bas que j'en fut rapidement choquée.  3  piécettes d'or ? Pour une âme d'artiste ?  Je herchais la provenance de cette voix et ce fut là que je vis un duo sous une ombrelles. Des vampires, il ne manquait plus que cela. Si c'était eux qui raflait l’enchère , ce qui était sûr , c'est que j'étais dans la mouise. Même le vendeur s'offusqua de se prix, ce qui voulait dire qu'il n'allait surement pas lâcher l'affaire. Un prix de 4 pièces d'or semble avoir été communiqué. Je me tournais naturellement vers la provenance de l'offre . Si les premiers étaient des vampires, là il s'agissait d'un riche marchand entouré d'autres esclaves. Je mis un moment avant de comprendre  de quoi il s'agissait ,  c'était certainement un propriétaire de lupanar. Un proxénète en quelques sorte.

Les enchéres s'envolait rapidement entre les deux et moi dans tous ça je prenais peur pour la suite de mon  destin entre le fait de servir de gagne pain à un proxénète le restant de ma vie ou encore de me voir vider de mon sang pour qu'en suite mon cadavre nourrissent les loups , animaux domestiques des vampire, les deux choix  options étaient pire les unes de autres. L’enchère plafonne au alentour de 5 pièces d'or. La vampire avait finit par renoncé , au moins c'était déjà cela de prit. J'allais donc devenir   un gagne pain pour le proxénète. L'idée de prendre mes jambes à mon cou en ce moment même  me semblait être une  issue plausible. Tout à coup j'entendis  le chiffre 6, allait-je être sauver ? Je cherchais du regard cette voix féminine salvatrice et mes soupçons se portèrent sur la femme encapuchonnée. Rapidement , elle venait d'emporter l’enchère tandis que le proxénète fit un commentaire sur mon age , je lui fis la moue.  Le vendeur tira sur ma chaîne reliait à un collier de faire pour me faire marcher en direction de la silhouette mystérieuse



[/justify][/quote]

Aewiel se dirigea lentement vers le petit auvent où devait se finaliser la transaction. Elle gardait son capuchon rabattu et évitait de regarder l'esclave, mal à l'aise. L'acheteuse paya par lettre de change, le marchand aurait préféré de l'or mais le sceau de la garde royale qu'elle apposa sur le papier le fit taire rapidement. De toute façon elle n'avait pas autant d'or sur elle, c'était une trop grosse somme, plus de la moitié de son salaire. Pour l'elfe cette dépense n'avait pas vraiment d'importance pourtant. Etant logée et nourrie au palais, elle ne voyait guère de besoins supplémentaires à satisfaire... Et puis, pouvait-elle vraiment donner un prix à la destinée d'une pauvre humaine ?

Alors que le marchand s'affairait sur divers document, Aewiel remarqua à nouveau la blessure de l'esclave et commença à l'examiner. Le vendeur sembla soudain inquiet et commença à bafouiller en offrant quelques avantages en compensation pour le "dommage". Il était probablement soucieux d'obtenir une bonne réputation au palais. L'elfe se contenta de l'ignorer et posa sa main sur la blessure, une lumière chaude filtra entre ses doigts, et lorsqu'elle les retira il ne restait de la blessure qu'une légère cicatrice où la peau restait fragile. Dans les élucubrations du vendeurs, une proposition avait retenu l'attention d'Aewiel.

- Je vais prendre ça.

Dit-elle calmement en désignant une tunique qui ne valait probablement pas grand chose mais qui était plus décente que les loques que portait la femme aux cheveux rouges. Le marchand resta un instant sans voix, regrettant peut-être sa générosité, mais s'empressa d'attraper l'article pour sa cliente. Aewiel tendit le vêtement à l'esclave, croisant enfin son regard.

- Tiens... L'elfe regarda autour d'elle, la vente aux enchères des esclaves restants se poursuivait et personne ne prêtait attention à elles, mais ce n'était pas le lieu idéal pour se changer. Tu n'as qu'à la mettre par dessus pour l'instant.

L'esclavagiste retira ses chaînes à la femme aux cheveux rouges tout en expliquant à Aewiel le fonctionnement du rada'an qu'elle avait au poignet. Il venait de le régler pour que l'esclave soit désormais à ses ordres. L'objet était selon lui de qualité modeste mais néanmoins robuste et suffisant pour la puissance de la magicienne qui le portait. L'elfe se contenta de hocher la tête, pressée de quitter l'endroit. Quand les formalités furent réglées, elle fit signe à la femme de la suivre.

- Viens avec moi, fit-elle d'un ton neutre.

Elle commença à marcher rapidement, ne semblant même pas faire attention à l'esclave. Le rada'an l'obligerait à suivre ses ordres de toute façon, mais si elle parvenait malgré tout à fuir, Aewiel n'était pas sûre qu'elle chercherait vraiment à la rattraper. Ce n'est qu'en arrivant dans le riche quartier de Vodrel qu'elle ralentit le pas et s'adressa enfin à la femme.

- Comment tu t'appelles ?

Mes yeux allèrent naturellement de la vampire au proxénète, histoire de m'assurer qu'ils ne tentent pas quoique ce soit pour m'obtenir malgré leur échec aux enchères. Après tout , lorsque l'on désir quelques chose...ont fait tout pour l'obtenir non ? M'enfin j 'avais pas été vendue a deux ordures et cela me rendait heureuse, si avoir été vendue comme du bétail pouvait rendre heureux , le monde avait bien changer. Je scrutais donc l'assistance tentant de déceler l'acheteur. La voix semblait féminine , assurée. Mais le publique était vraisemblablement composé d'homme. Rapidement une silhouette à l'apparence féminine encapuchonnée sortit du lot, s'avançant ainsi vers le petit auvent. Une fois a bonne portée je pus voir que le textile de ses vêtement semblait de bonne facture ce qui laissait suggérer une certaine prestance sociale. L'épée a la garde richement ornée montrait que son statut semblait être élevé. La garde de son arme était pour le moins , parfaitement bien ornée, trop même pour une épée d'humaine. Nul doute qu'il semblait que ce soit une elfe.

Elle semblait vouloir payer en lettre de change , en même temps la somme demandée était plutôt grosse pour être transportée. Le cachet de la garde royale semblait bien montrer la haute extraction de cette femme elfe. Ce qui était étrange, c'est de voir une telle créature sur un marché aux esclave. Ses oreilles et ses yeux océan pouvait la trahir. Je compris aussitôt l'envie d'être encapuchonnée de la sorte. Sa main vint instinctivement titiller mon bras, j'avais eu d'abord un mouvement de recul lorsque je compris qu'elle voulait s’enquérir de ma blessure. Le racoleur semblait inquiet et commençait à trouver des prétexte pour garantir une sorte de compensation. l'acheteuse faisait fit de tout ça , ma blessure semblait être son principal point d’interret. Une délicate lumière a la chaleur agréable venait de me faire un peu de bien. Je compris assez rapidement qu'il s'agissait là d'une sorte de sort mineur de soin. Aprés toutes les proposition , une seule avait attirer son attention quant a moi j'eu envie de dire.

- Eh bien ...Commencez par refaire les clous de votre estrade ce serait plus avantageux je pense !

De tous les objets que l'homme avait proposer , entre une belle lame , des bijoux, l'elfe avait opte pour une robe de facture modeste visiblement. Ce choix semblait avoir laisser l’esclavagiste sans voix. Ce qui me fit sourire, il fallait montrer a ses gens là qu'ils étaient loin d'être les Seul à décider. Leur clouer le bec de temps en temps leur ferait que du bien ! L'elfe me tendit le vêtement. Il était clair que c'était mieux d'avoir cela que ces vulgaires guenille qui me suivait depuis ma captivité. J’allais me changer directement lorsque l'elfe m'en dissuada , il était clair que se changer là , sius les yeux d'un esclavagiste...et du proxénète, cela lui ferait d’autant plus envie de revenir à la charge, un issue a tout bonnement éviter, bien évidement. J’obéissais donc, la mettant par dessus mes guenilles. Un tintement de clef me fit comprendre que l'homme allait me libérer de mes fers, un choc sourd confirmer cela. Mes entraves venait de chuter lourdement sur le sol de bois. Quel bonheur de retrouver pleinement les sensations de ses jambes. Il ne manquait plus qu'a retirer ce que j'avais au poignet et qui faisait lourd. C'était pas du tout nécessaire car , voir le simple saut de la garde m'inspirait déjà confiance , j'allais quitter cet endroit de malheur. La paperasse et formalités avaient durer encore une bonne dizaine de minutes puis la transaction fut achevée. L'elfe me donna comme instruction de la suivre. Le machin que j'vais au poignet faisait bien ce à quoi il était destiné...

-....Comme si j'avais besoin de cela...

Elle semblait me distancer et mes jambes endolorie par les chaines me retardait davantage, pourtant ce n'était pas peine d'essayer. Heureusement , arrivée à un point elle se mit a ralentir le pas, je puvais donc atteindre son niveau.

- Mon nom est Leliana Imelheim...Je crois.

L'esclave se présenta, sans toutefois avoir l'air bien sûre de son nom. C'était un peu étrange aux yeux de l'elfe mais après tout il était probable qu'elle ait eu un passé mouvementé qui avait pu la couper de ses origines, et peut-être donc de son nom de famille. Enfin, Aewiel voulait juste un nom pour l'instant.

- Bien Leliana, tu peux m'appeler Aewiel.

Le jeune humaine avait l'air assez misérable, elle avait peiné tout le long du chemin et semblait importunée par le bracelet qui bridaient ses pouvoirs. L'elfe aurait pu se laisser aller à la compassion, mais pour l'instant, elle ne savait rien de la personne qu'elle avait devant elle. Elle avait entendu dire qu'on réduisait parfois à l'esclavage certains criminels plutôt que de les emprisonner. Il n'était donc pas vraiment question de lui faire confiance d'emblée. Après avoir tout de même laissé à l'esclave une petite pause, l'elfe reprit son chemin.

- Nous ne sommes plus très loin.

Aewiel marchait désormais plus calmement. Elle s'écarta de l'avenue principale qui menait à la grande porte du palais. Après quelques passages dans des rues plus étroites, les deux femmes débouchèrent sur l'une des entrées latérales du bâtiment royal. L'elfe entra sans ralentir le pas et les gardes ne bronchèrent pas sur son passage. L'intérieur n'avait rien de bien fastueux puisqu'il s'agissait des locaux de service, il y avait une petite salle de garde sur la droite et les cuisines sur la gauche. L'elfe hésita un instant avant de se diriger vers le réfectoire. C'était déjà le début de l'après-midi mais elle n'avait pas déjeuner, et ce n'était sûrement pas une esclave qui allait refuser un peu de nourriture. Les deux femmes traversèrent une grande salle où l'on débarrassait des restes de repas,  Aewiel lança quelques ordres à un serviteur et fit entrer Leliana dans une salle plus petite où déjeunaient parfois les officiers.
L'elfe s'assit à la table avec un léger soupir de soulagement. Cette virée en ville s'était révélée plus fatigante que prévu. Elle fit signe à Leliana de s'asseoir tout en enlevant ses gants. Maintenant qu'elles étaient enfin dans un endroit calme, elles pourraient discuter. L'elfe croisa les mains sur la table.

- Pour me présenter un peu plus, je suis Aewiel de Brocéliande et je suis officier de la garde royale. Comme tu t'en doutes, Leliana, je ne peux pas me permettre d'introduire n'importe qui au palais. Si tu veux rester ici, je vais avoir besoin d'en savoir un peu plus sur toi.

L'elfe agita la main en murmurant et un cercle pâle et lumineux apparût sous les pieds de l'esclave. Il s'agissait d'un sort de cercle de vérité. Il serait impossible à Leliana de mentir sous l'influence de cette magie. Après les divers complots et coups d'états qui avaient eu lieu, tous ceux qui travaillaient auprès des personnalités du gouvernement étaient interrogés de cette manière. C'était peut-être un peu radical mais nécessaire.

- Ne t'inquiètes pas pour ça, c'est la procédure habituelle. Pour commencer, racontes moi ce que tu faisais avant de finir sur ce marché...
[/jusitfy]

La ville semblait grande ,trop grande même. Celle de mon ancienne vie  était largement plus petite. Oui ! " Ancienne vie" car ayant été nouvellement achetée sur ce marché aux esclaves. Il était clair que pour moi cela allait être un renouveau. Ma routine venait d'être bisée. Pour l'heure, c'était la seule certitude que j'avais. Le plus incertain dans tout cela. Je venais d'être achetée, et par une certaine  membre d'une certaine garde royale. Dans quel but ?  Enfin ce qui était sûr c 'est que j'avais au moins évité les vampire et aussi le proxénète. On pouvait dire que j'étais sacrément bien lotie ! Ma "propriétaire" marchait devant moi, j’examinais donc   scrupuleusement la garde de son épée. Cela allait me donner des indices. Après une rapide analyse , la richesse de l'ouvrage montrait qu'elle bénéficiait d'un certain statut au sein de la garde.  L'elfe venait de me dire son nom.

- Aewiel ? C'est un joli nom !

J'avais prononcé cela en elfique  largement rouillé, disons que je ne le parle plus depuis que mon ancien maître a perdu tous ses biens. C'était comme ça que je fus de nouveau remise en vente dans cette ville qui m'étais largement inconnue. Le bracelet que j'avais au poignet commençait réellement à me courir sur le sytéme. C'était la raison pour laquelle ,  j'avais envie de m'emparer de l'outil de forgeron qui trainait sur une tale et de m’arrêter pour l’ôter mais je savais pertinemment que faire cela m'attirerait plus d'ennuie que je n'avais déjà. Alors je suivais donc ma guide  essayant d'atteindre  son rythme de manière a ce que je puisse avoir une conversation  décente avec elle.  Je parvins alors  a ces coté , elle venait de me dire que nous nous rapprochons. Certes ! Mais se rapprocher de ou ?

- Pardon si c'est indiscret mais ou est ce que m'amenez ?

Son pas venait de ralentir , je fis donc de même. La grande rue que nous avions traversé semblait être la principale au vu de sa taille. Au lieu de cela nous nous engagions dans des rue plus étroites ,  un type de rue que n'aime guère. Le paradis de roublard. Je ne me languissais que d'une chose., quitter ces rue pour retourner dans des endroit plus bondé. Je suivais donc tout en gardant en tête que je n'étais pas encore en terrain conquis. Effectivement j'ignorais a qui j'avais affaire. Difficile de faire confiance  a des gens qui vous achète au marché aux esclaves mais au moins elle m'aura éviter de tomber entre de mauvaise mains et pour cela je lui rendrais grâce quand le moment sera venu de parler  davantage. Pour l'heure je me contentais de garder mon rythme. Mes jambes endolorie  sous le coup des chaines et mon poignet sertie dans ce bracelet de malheur, il était dur d'être performante sur ce point là. Je n'avais qu'a serrer les dents et avancer  je me roserais    plus tard. Si toutefois j'avais le droit à cela autant ne pas se faire d'idée , une esclave n'a pas le droit au repos ni même à un brin de toilette. M'enfin je peux peut être me tromper. Nous déboulions dans une petite entrée latérale d'une grande battisse. La porte venait de s’ouvrit sur nous. Nous pénétrions dans   le bâtiment qui avait l'air plutôt simple. Les garde m'observait comme supris de me trouver là. Je me faisais alors petite observant  les environ. Rapidement  Aewiel prit la direction de ce qui semblait être un réfectoire. Mon estomac allait lui dire merci , c'était une évidence. Rapidement elle donna ses ordres a un employé de ce lieu et m'emmena dans un salle plus a l'écart.
Elle s’essaya alors a la table, je restais alors debout hésitante. Lorsque  elle me fit signe je la suivais donc m'installant non loin d'elle sur le coté droit de la table.  Il était l'heure pour moi de manger et peut être de faire connaissance. Elle m'expliqua qui elle était , j'avais vu juste pour son statut, mais rester à savoir pourquoi m'avoir acheter.

- Eh bien il semblerait que j'avais vu juste vous concernant, votre lame , la garde semble parfaitement ornée...du bel ouvrage bien trop beau pour un simple échelon . Si j'ai bien compris nous somme donc a l'interrieur du palais ? Mais ...Ou est le faste  qui va de paire avec les battisses royale ? Trés bien vous voulais que je vous parle de....

Je me tu instantanément , sentant un petite chaleur sous mes pieds. Chaleur ayant appaaru peut apres un petit geste de la main que la l’officier avait effectué durant mes paroles. Génial ! Il ne manquait plus que ça ! Je connaissais ce genre de magie , mon ancien maître avait un client qui s'en servait.

- Oui ! Je connais cela ! Ça tombe bien je n’avais pas l'intention de mentir !  Etes -vous confortablement installé ? Mon histoire et longue. Mais avant vous permettez que je me  désaltéré un bon coup ?

La spontanéité de Leliana avait quelque peu surprit Aewiel, mais cela ne lui déplaisait pas. Elle aurait pu jouer les maîtresse autoritaire et remettre l'esclave à sa place en lui rappelant qu'elle n'avait pas à parler sans y être invitée, mais au fond elle était plutôt soulagée de voir que la femme qu'elle avait acheté n'était pas une pauvre créature brisée. Elle était vive et curieuse, allant jusqu'à faire un compliment alors qu'Aewiel venait de lui imposer une petite marche forcée. Elle avait parlé dans une langue elfique, ce qui laissa l'elfe interdite. Les humains qui en connaissaient ne serais-ce que les rudiments étaient rares. Cela piqua sa curiosité mais elle décida de garder ses questions pour plus tard. Poursuivant leur chemin, Leliana posa d'autres questions mais l'elfe se contenta de lui répondre qu'elle verrait bien assez tôt où elles se rendaient.

Quand elles furent assise, Leliana montra à nouveau qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche... mais qu'elle était aussi plutôt observatrice. Aeweil s'était montrée plutôt froide jusque là, mais maintenant qu'elle était de retour au palais elle commençait à se détendre et la curiosité de la jeune femme lui arracha un sourire bienveillant. Lelianna semblait énergique et de bonne foi, c'était déjà des qualités. Comme pour répondre à l'esclave qui demandait à pouvoir boire avant de parler, un serviteur entra et on servit sur la table des fruits, du pain et deux assiettes de venaison accompagnés d'eau et de vin. Ce n'était que les restes du repas de la garde, mais sans doute un vrai festin pour une esclave.

Se disant que Lelianna devait être affamée, ou en tout cas assoiffée, Aewiel lui fit signe de se servir et répondit à quelques unes de ses questions. Cela laisserait à l'esclave un peu de temps pour boire et manger avant de commencer ce qui serait probablement un long monologue. L'elfe détacha la boucle du baudrier qui tenait son épée et tint le fourreau ouvragé devant Leliana. Elle lui permit de l'admirer un instant, sans toutefois la laisser y toucher.

- Tu as l'oeil, mais Alyamacil est un sabre d'officier de l'armée elfique et non de la garde royale de Targatt.

L'elfe posa son épée sur la table, du côté opposé à Leliana. L'esclave se montrait coopérative pour l'instant mais les apparences était parfois trompeuses. Aewiel n'était pas assez naïve pour lui laisser une arme à portée de main.

- Et nous sommes effectivement au palais. Ce sont les locaux de services, pour la garde, les cuisiniers, les femmes de chambre... le personnel du palais de manière général. On se soucie moins des apparences par ici, c'est l'envers du décors si tu veux...

Aewiel laissa Leliana manger à sa fin avant de l'inviter à nouveau à répondre à sa question.

Lorsque nous avions quitté le marché toutes les deux , je pouvais aisément croire que mes tympans allait remercier l'elfe.En effet ce brouhaha insoutenable des affaires et autres commerces commençait sérieusement  à me faire perdre patience. D'autant plus que j'étais là bas  depuis le matin même. Ce n'était pas la première fois que j'avais été vendue comme une vulgaire marchandise, la première fois tout s'était bien passé et mon précédent maître n'était pas un gars  terrible, j’espérais ardemment que cela allait se reproduire avec cet elfe, cet être de  lumière. J'avais complimenté la prénommée Ariel pour tester sa réaction, essayer de doser  votre propriétaire c'est la clé de la survive pour tout esclave.  Elle ne m'avait pas envoyé père ou rembarrer ce qui pouvait être bon signe, ou si elle était de type rancunière, elle me le ferait payer plus tard. Je ne savais rien de cette   elfe et  pour l'instant il était clair qu'il fallait que je ne fasse pas de Vague.

Nous avion  du mettre sept bonne minute a rejoindre ce qui semblait être le palais, il était donc au cœur du centre ville, plutôt  étrange pour y situer un plais royal. J'avais ancrer le trajet dans ma tête la moindre ruelle  que nous avions pris , le moindre carrefour ou nous avions tourné. Cela allait mettre itule si , pour une raison ou une autre je devais prendre la fuite. Je suis pas du genre à fuir d'habitude mais on s'est jamais je ne connais pas du tout cet elfe et il ne manquerait plus qu'elle soit de mèche avec les Drow même si cela m'étonnerait fortement...Mais après , on est jamais trop prudent. Disons que par le passé j 'ai appris a flairer les embrouilles avant même qu'elle n'arrivent. Un serviteur venait d'entrer m’apportant ainsi de quoi me sustenter. Enfin de la vrai  nourriture fin qui ressemblait plus a des restes mais je ne voulais pas m'en plaindre , c'était toujours mieux que le pain rassi et l'eau croupie que j'avais eu depuis un bon moment ceci dit. J'attendit son autorisation.

L'elfe détacha sa lame et la rapprocha de moi histoire que je puisse l'examiner de lus prêt, lorsque je vint pour la toucher , l’officière me stoppa net. C'était compréhensible mais c'était une si belle lame. Mon ancien maître étant dans le milieu je m'y connaissais disons un minimum . J’esquissais un sourire  "désolé" Mes mains portérent davantage son attention sur une pomme.

- Alyamacil ? Petit phénix ! En voila un joli nom pour une lame ! Et oui vous avez raison ... j'aurais du m'en douter ce n'est pas une simple arme  de garde...Bien trop décorée et incrustée pour cela !

Elle déposa sa lame assez loin de moi, je serais en droit de mal le prendre mais je pouvais guère en vouloir a quelqu'un qui faisait  son travail et je respecte cela. Ainsi donc nous sommes dans l'une des nombreuses dépendances du palais. Raison de plus pour ne pas faire de vague , je  bu une grande gorgée de mon verre d'eau avant de reporter mon attention à l'elfe rouquine

- Eh bien par ou commencer. Je suis né au coeur d'un pays  non loin d'ici mais  assez quand même . Mes parents ont... *instant de pause* on eu le malheur d’exercer la magie au sein de ce dernier. La milice de L'Orchidée Sanglante leur ai tombé dessus et je vous passe les détails. N'ayant plus rien, j'ai pu subvenir à mes besoin en ayant trouvé ma vois dans les larcins du moins ça c'était avant   ...avant que...


Je marquais  un temps d’arrêt laissant l'elfe analyser mes propos , j'attendais juste qu'elle m'invite a continuer.

Aewiel tiqua quand Leliana proposa sa traduction du nom de sa lame. Sa bouche forma quelque chose entre le sourire et la grimace. Les elfes n'aimaient pas trop qu'on utilise leur langue de manière approximative.

- Alyamacil peut signifier le phénix dans certains dialectes sylvains mais son nom vient du Haut-elfique et signifie "Lame qui protège".

L'elfe délaissa ensuite la lame pour écouter le récit de l'esclave tout en prenant distraitement son propre repas. L'histoire de Leliana était tragique, mais malheureusement commune. Les royaumes humains étaient malheureusement peu tolérants envers la magie la plupart du temps. Ce n'était pas pour rien que les elfes et le Petit Peuple avaient choisi de se cacher aux yeux du monde. Les humains finissaient inlassablement par chasser les créatures magiques, que ce soit par peur, par ignorance, par envie ou par haine pur et simple de ce qui est différent. Les Hauts-Elfes avaient ainsi décrété l'isolement des cités elfes secrètes et la création de havres secrets pour les créatures du petit peuple afin de les protéger.

Le récit de cette mage humaine ne fit que conforter l'elfe dans l'idée que c'était plutôt une bonne chose. Après tout, les mages avaient finit par faire de même et les cités comme Targatt accueillait bien souvent de tels magiciens réfugiés. Aewiel devina sans mal que l'Orchidée Sanglante devait être une organisation semblable à l'Ordalie d'Hésandre, si elle n'en faisait pas directement partie. L'elfe avait déjà entendu beaucoup de récits des atrocités commises par les anti-mages. Peu de gens le savaient mais la Reine elle-même, ainsi que le mari de la Chambellante en avaient été victimes assez directement. Pour beaucoup de ces victimes, Targatt représentait un refuge et un nouveau départ. Lelianna avait juste eu la malchance d'y arriver en tant qu'esclave. Mais peut-être que les déesses du destin allaient lui accorder une autre chance, songea l'elfe.

Quand Leliana inerrompit son récit, l'elfe lui fit signe de poursuivre. Elle n'était pas brusque, mais ne donnait pas l'air de s'émouvoir beaucoup du sort de l'esclave. Après tout, elle ne pouvait pas se permettre de s'émouvoir devant toutes les âmes perdues de la cité.

- Continues... je suis aussi curieuse de savoir comment tu as pu finir par apprendre les rudiments d'une de nos langues.

[/justify]

L'esclave était visiblement soucieuse de plaire et de montrer à l'elfe qu'elle s'intéressait à sa culture. Mais l'elfe ne pouvait s'empêcher de trouver cette humaine un peu naïve. Cette épée au nom à ses yeux si jolis avait fait couler beaucoup de sang déjà, et si Aewiel lui avait donné un nom évoquant la protection, c'était pour se rappeler que chaque fois qu'elle avait levé sa lame, c'était pour protéger les siens. Elle avait donc cet air un peu triste que les elfes ont souvent devant l'incompréhension des mortels, et que les humains prennent parfois pour de la condescendance. Elle fit cependant l'effort, pour ne pas apparaître méprisante, de répondre au salut de la jeune fille dans son propre dialecte, qui était légèrement différent de la langue qu'avait apprise Lelianna mais qu'elle comprendrait probablement.

- Mae govannen. Soit "vous êtes bien accueillie", dit-elle simplement.

Elle écouta ensuite la suite du récit. Comme elle le craignait, l'esclave avait un passé de délinquance. Elle fut cependant rassurée d'entendre que Lelianna n'avait commis que des délits plutôt mineurs. Une histoire malheureusement banal de la pauvreté qui mène aux crimes de subsistance, ce n'était pas le genre de choses qu'elle jugeait très durement. La suite était moins banale, la jeune esclave avait eu un petit peu de chance dans son malheur et était tombée sur un maître qui l'avait bien traitée et lui avait offert une éducation. Le vendeur du marché aux esclaves n'avait pas menti, Lelianna savait ses lettres, et suffisamment pour avoir appris une autre langue, ce qui était déjà pas mal dans sa situation.


-  Ton salut ressemble au dialecte mithrimin des elfes sylvains du nord... Ce qui me fait dire que tu es originaire d'un royaume comme Norz, ou Edonna, je me trompe ? Je viens pour ma part des forêts du Brecheliant à l'ouest d'Hésandre et ma langue natale est plus proche du falassien même si elle partage la même racine que le mithrimin. Mais, poursuit donc, dis-moi comment tu es arrivée à Targatt... J'aimerais aussi connaître tes capacités magiques et ton niveau en ce domaine. Ah, et aussi si tu sais te battre.

Garantir une bonne approche, un premier bon contact pourrait facilement m'être bénéfique. Comme je cesse de le répéter, l'idée de croupir dans des geôles royales ne me sied guère. Et je n'aimerai pas être remise en vente sur le marché, ce qui était sûr  c'est que là je n’aurais personne pour devancer les vampire ou le proxénète. Cette idée me fit frémir de dégoût.  Je repris une gorgée de mon eau, cela faisait un bon moment que je n'avais plus parlé autant je devais donc reprendre l'habitude. Au passage je m'empressa de prendre une bouché de ce délicieux plat. C'était peut-être des restes certes mais bien qualitativement supérieur à tout ce que j'ai pu manger durant ma captivité. Dire que j'avais finis par être habituée au pain rassi et à la soupe recouverte d'un voile. Un jour j’aurais pourtant juré y voir une  mouche flotter dedans mais cela allait bientôt être du passé. J'avais la certitude que malgré son interrogatoire plutôt poussé, l'elfe était bienveillante. Elle venait de me répondre en elfique , me souhaitant  ainsi la bienvenue , je n'avais plus qu'a repondre.

- Me Anatale  " Je vous en remercie "

Mon récit étant loin d'être terminé il fallait encore que je parle de la nature de mon lien avec mon précédent maître mais aussi la maniéré  dont j'ai été de nouveau remise sur un marché. Je pris donc soin d'expliquer toutes l'étendue de ma relation avec mon précédent acquéreur.  J'expliquais qu'il s'agissait d'un homme d'affaire des contrées du nord, il était dans l'acier, de son extraction jusqu'au traitement   Pour en faire  armes ou fer a cheval. Ces principaux clients étant une petite ethnie elfique, il était donc normal qu'il m’apprennent leur langue de façon à ceux que je puisse faire affaire avec eux si lui était dans l’incapacité de le faire.  Certain détails comme celui , j'aurais préféré le gardé pour moi mais  le sort de cette officière elfe m’envoûtait pour de bon.  La suite de mon récit pourrait certainement l’intéresser d'avantage.

- Le grand froid d'Edona avait paralysait toutes les activités minières, nous ne pouvions plus négocier et donc moins d'argent entrer dans nos caisses, il nous a fallut emprunter.  Rapidement, c'était le chaos, nous ne pouvions plus rembourser, des huissier sont venu, saisissant chacune de nos affaires, moi y comprise car étant une acquisition, vous vous doutez bien qu'ils allaient m'enregistrer dans son patrimoine.  En conséquence je n'ai plus entendu parlé de lui depuis. Je fus donné à un groupe d'esclavagiste qui  compter faire le tour du monde avec des acquisitions de plusieurs races et contrée. C'est comme ça que j'ai pu rentrer en Targatt, leur but était de parcourir le monde,  et revendre des esclaves des mondes déjà visités. Pour vous répondre je sais me battre , lorsque j'étais membre de la guides des Voleurs , on nous apprenais le combat à la dague et divers acrobatie...Quant aux aptitudes magique, je suis ici d'un père métamorphe t d'une mère mage de  mental...mais personnellement je ne me suis encore jamais servi de mes pouvoir donc seul vous pourrait en juger.

L'elfe se montrait plutôt aimable, comme elle l'aurait été avec n'importe qui. Mais elle n'oubliait pas son rôle de garde royale et le but réel de cette petite discussion, à savoir déterminer si la personne qu'elle avait devant elle pouvait être un danger pour les grands hébergés au palais, et surtout la reine. Aewiel continua d'écouter le récit de l'esclave tout en finissant son propre repas, puis elle repoussa son assiette.

-  Bien... Si tu connais un peu les elfes, tu dois savoir qu'il n'est pas vraiment dans nos habitude de posséder des esclaves, et ce n'est par conséquent pas dans les miennes non plus. Aussi, je te rendrais ta liberté... Mais j'aimerais savoir ce que tu en feras. Mèneras-tu une vie honnête ? Je peux sans doute te trouver un poste ici, mais avant cela, je dois savoir : est-tu prête à rester fidèle à la reine et à ne pas nuire aux occupants de ce palais ?

Tout en écoutant les réponses, l'elfe réfléchissait à quel type de travail elle pouvait confier à cette jeune femme. Assurément, elle avait plusieurs qualités, même si la vie l'avait poussé à les utiliser parfois de mauvaises façon. Mais son expérience du commerce et son intérêt pour les langues pouvait  faire d'elle une bonne assistante dans la vie administrative du palais. D'un autre côté, elle savait un peu se battre et la garde manquait cruellement de personnel compétent. Si elle se montrait fiable, peut-être pourrait-elle venir étoffer les rangs de la garde royale. Mais une fois libre, cela serait à elle de décider.

-   Que veux-tu faire si tu est affranchie, Leliana ?
[/justify]

Ce qui était étrange s’était l’amabilité de l’elfe, on disait d’eux qu’ils avaient une fière estime d’eux même rabaissant ainsi les autres. Je n’avais guère eu cette impression depuis le début de l’entretien, bien au contraire, elle semblait s’intéresser à moi, cela faisait d’ailleurs bien longtemps. J’ignorais combien de temps j’étais resté en captivité  mais pouvoir enfin parler à quelqu’un qui inspirait  confiance était un véritable soulagement. Je lui demandais si je pouvais encore me servir à boire, mon récit  m’avait donné une soif de nordique ! Je profitais égalent pour picorer   ce qui restait dans  mon assiette  tout écoutant l’officière. Un poste ici ? Nourrie, logée et protégée ? Plus personne  me forcerait ça l’esclavage  ? Mais où était l’embrouille ?  Non il n’y en avait pas ! Tout avait l’air si réel !

- Je ne prétends pas connaitre les elfes, il faut une vie  entière pour cela tant votre civilisation est riche est complexe. Mais  je sais que ce n’est pas dans votre habitude de faire dans l’esclavage, vous êtes bien les seuls d’ailleurs dans ce cas-là. Ce que je ferais  de ma liberté, eh bien… Pour commencer je prendrais un bain chaud, avant d’aller dormir, puis j’irais faire l’acquisition d’un instrument ! J’ai toujours aimé vouloir  en faire. Quant à ma fidélité envers votre reine…C’est en son nom que vous m’avez redonné la liberté et pour cela je lui rendrais grâce.  S’il m’arrive la chance de travailler ici,  les occupants n’auront aucun souci à ce faire et si  par malheur cela arrivait je sais que c’est les ceps qui m’attendent alors  il est dans mon intérêt d’éviter cela à tout prix.  

Affranchie,   après toute une année passée dans les méandres de l’esclavage, ce mot sonnait faux. Qu’allais-je bien faire de ma vie ? La perspective d’un emploi ici semblait répondre à la question, mais d’un a autre côté, serais-je vraiment à ma place. Je serais là parmi les élites, ne ferais-je pas tache au décor ? En même je n’étais vraiment pas prête a allé dans la rue et vendre mon corps pour subsister.  Un  travail au palet ? je dis oui !


- Eh bien, Travailler au palais serait pour moi un nouveau départ… Je ne vous ferais pas défaut !  A ce propos, aurais-je le droit  d’apprendre l’elfique ?

Aewiel regardait la future affranchie avec une certaine bienveillance. Si cela ne tenait à elle, l'esclavage serait probablement interdit, la reine avait d'ailleurs un avis similaire, malheureusement, l'esclavage profitait encore à Targatt à des gens trop influents et l'abolir à nouveau comme il l'était autrefois allait sans doute prendre un peu de temps. Du temps, les elfes en avaient, mais de nombreux esclaves allaient devoir endurer leur triste destin jusque là. Enfin, à l'exception de Lelianna qui avait aujourd'hui plus de chance que les autres. Aewiel lui indiqua de manger et boire comme elle l'entendait avant de la laisser poursuivre. Elle sourit face à son enthousiasme. Evidemment, servante au palais, ce n'était pas la lune, mais pour une esclave c'était déjà bien mieux que sa condition.
-   Bien, alors je parlerais de vous au maître d'hôtel, on vous enseignera ce qu'il y a à savoir pour le protocole et il vous trouvera sûrement une occupation.
Le chef du personnel du palais allait peut-être protester un peu de voir dans ses rangs une personne d'aussi basse extraction, d'un autre côté, le personnel compétent ne courait pas les rues et cette jeune femme était lettrée. L'elfe songea que les services de Lelianna pouvait même intéresser la Chambellante mais elle ne voulait pas donner de faux espoirs à la future servante.
-   Tant que vous faites votre travail, vous pourrez faire ce que vous voudrez de votre temps libre. Vous pouvez très bien apprendre une langue ou un instrument, pour peu que vous trouviez un professeur. Personnellement je n'aurais pas le temps de vous enseigner notre langue.  Il me semble cependant que la bibliothèque de l'académie est ouverte à tous, vous trouverez sans doute de quoi vous instruire là bas.
L'elfe indiqua à Lelianna de lui donner son poignet et elle lui ôta le Rada'an qui signifiait sa condition d'esclave et bloquait sa magie.
-  Je vais sans doute devoir faire quelques démarches pour t'affranchir officiellement mais je peux déjà t'enlever ça. Cela bloquait tes pouvoirs donc il est possible qu'ils se manifestent de manière inattendus... N'hésite pas à en parler à tes supérieurs si cela pose problème.