Ainsi vient au monde une nouvelle idéologie (TERMINÉ)

Je pense donc je suis

Sous la lumière de Séléné, le jardin désormais soustrait de l’influence si lumineuse et pacifique d’Hélios revêtait alors une toute autre colère.  La noirceur des ténèbres pouvaient prendre des formes si envoutantes. Sur le rebord d’une fontaine dont l’écoulement de son eau troublait le silence qui peinant déjà à s’installer à cause des bêtes nocturnes, la désormais Kubilay ne pouvait le nier.

Elle ne pensait pas revenir ici aussi tôt, tout court dit-le clairement. Elle aimait du temps de sa précédente identité venir ici, admirer la nuit, la lune et le frémissement de la flore face ç un vent frisquet. Ce genre d’endroit lui rappelait son chez elle, enfin si elle en avait un jour eu un.

Puisque désormais elle aurait plus de temps, peut être devrait elle se proposer désormais dans l’entretien de ce lieu merveilleux ? Elle souriait en y pensant. Oui, ce serait une bonne idée quand elle pourra définitivement se remettre sur les rails…

Actuellement, la Khazar avait d’autres choses à penser. Désormais libre de l’influence divine d’Ether et du Souverain Radiant par le biais d’Hécatonchire, elle se demandait sincèrement où aller… C’était une personne qui aimait penser et réfléchir. Ne plus suivre la moindre doctrine, aussi néfaste soit elle lui faisait mal aux cœurs. Mais l’idée de l’équilibre que les Erkelions avaient implanté dans son esprit était forte et spéciale. Rendant de faire obsolète l’idéologie du Grand Bien, qui prônait un monde utopique où seul la lumière existerait sans les moindres ténèbres… Quand bien même c’était métaphysiquement impossible, c’était un rêve magnifique qui ne faisait à ses yeux qu’améliorer une société naturellement en perdition par ses excès de péchés et de chaos.

L’équilibre… Une idée à première vue si étrange… Le Bien et le Mal peuvent ils coexister ? Le simple fait de leurs existences mutuelles et antagoniste rend impossible l’idéal même de l’équilibre. L’antagonisme tel que définit par la Doctrine Rosenthal comme ciment de l’existence le démontre.

Lorsque le monde est régit par une opposition entre force antagoniste, c’est que pour ce dernier l’équilibre se trouve dans le déséquilibre.

Vis-à-vis de l’idée d’équilibre, cela ne voulait dire qu’une chose, dans la situation actuelle, il s’agissait d’une chimère obsolète. Et ce n’est pas les tentatives désespérés des religions de l’équilibre et des groupes comme les Erkelions aussi puissant soit il qui changerait quelque chose à cela…

Kubilay soupirait toujours posée sur son rebord…

Le monde était il toujours si compliqué…

Si le conflit naturel du Bien et du Mal imposait à l’équilibre son inexistence, y avait il une chance de pouvoir un jour l’atteindre ?

Levant son regard bicolore vers le ciel noir, la jeune fille souriait légèrement avant de fermer les yeux pour sentir le vent glisser sur sa peau.

Oui, pour elle, il existait un moyen, il s’appelait l’Ordre.

Ainsi serait le travail de toute une vie. Tenter particule par particule d’entamer la longue tache d’ordonner un antagonisme. Le chaos était l’ennemi, il était le problème. Certes, il ne pouvait être non plus détruit, mais il était possible par bien des manières de le restreindre à presque rien, les civilisations humaine l’avait prouvé à mainte reprise.

Cultiver l’Ordre dans la lumière et dans les Ténèbres…
Combattre le Chaos dans la lumière et dans les Ténèbres…

Une mission quasiment impossible diraient les mauvaises langues mais qui sonnaient comme de doux mots dans les oreilles de la demoiselle. Elle commençait à se construire ses schémas. C’était agréable d’avoir un but sur le long terme aussi élevé soit il.

C’est ainsi que par le biais de l’équilibre, elle passa du rêve du monde du monde du Grand Bien, à celui du Grand Ordre.

ORDINEM VULT

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