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L'Ombre de la mort (PV) (TERMINÉ)

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Brann Leckard

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Négative profane
Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Ven 8 Nov - 16:42
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Quelques jours avant la guerre, Brann sortait d'une entrevue avec Myada pour mettre en place diverses choses pendant la guerre, notamment un marché plus florissant. Les ressources de première nécessiter seront très rares dans les prochains mois et il serait stupide de ne pas en profiter pour des questions stupides de bonté d'âme. C'était une façon comme une autre de préparer le retour des Leckard. Puisque la reine leur avait refusé la politique et l'accès au gouvernement, Brann devait faire preuve de créativité. Certes, le conseil venait de Johanne, mais il ne s'était pas arrêté là. Bien au contraire. Il avait longuement travaillé pour reprendre un peu de l'influence de sa famille et avait même dû calmer son oncle qui le prenait pour une copie carbone de son grand-père Drake. S'il avait eu sa puissance dévastatrice, pourquoi pas. Mais dans l'état actuel des choses, il était obligé de faire dans la finesse.

L'une des nombreuses choses qu'il avait faites avait été d'acheter de nouveau esclave et serviteur pour la famille et surtout pour lui même. Des esclaves qui lui seraient fidèles en tout point et qui n’obéissaient totalement qu'à lui même. Même s'il avait promis à son oncle de travailler avec lui et de laisser la famille choisir le nouveau patriarche, il ne perdait pas le nord. Il ne tenait pas à être pris aux dépourvues si jamais l'un des Leckard voulait lancer un coup d'état contre sa personne. Il savait que la plupart des Leckard lui étaient fidèles, mais il restait toujours une petite faction qui souhaitait un changement radical. Encore, un peu et ses idiots demanderaient à ce que les Leckard deviennent des lumineux! Stupide famille.

Enfin, dernièrement il avait mis la main sur une marchandise de premier gout qu'il avait achetée au rabais. Une Yamilo décrite comme d'une grande beauté. Cependant, elle n'était pas dressée et vu la réputation des Yamilos, il ne fut pas très difficile de convaincre l'esclavagiste de lui donner cette jeune femme à prix d'or pour éviter des représailles. Elle devait être préparée avant et c'est donc une jeune femme presque nue et enchaînée des pieds à la tête qui entra dans la pièce ou se trouvait Brann dans un cliquetis métallique. Le collier d'esclave qu'elle portait l'empêchait d'user de la moindre magie, y comprit ses capacités raciales et lui infligeait une douleur horrible si elle refusait les ordres de son nouveau maître. C'était un peu extrême, mais il devait être prudent avec elle. Les Yamilos n'étaient pas reconnues pour faire des esclaves de bonne compagnie. Enfin, sauf quand on a quelques tours dans sa manche.

Ses hommes arrêtèrent à quelques mètres de l'invocateur. La pièce où ils se trouvaient ressemblait à une grande salle de torture. Des appareils ici et là. Et une vague odeur de sang séché flottait dans l'air. Un sourire fleurit sur le visage de Brann en la voyant. On ne lui avait pas menti, elle était d'une grande beauté. Et son regard meurtrier lui plaisait énormément. S'approchant de quelques mètres pour la ravoir d'un peu plus près, il s'exposait ainsi à son regard. Le regard sadique, le sourire légèrement carnassier au visage. Il portait une chemise et une tunique noire ainsi que des bottes de cuir finement ouvragé couvrant ses chevilles. Un long manteau d'un gris argenté venait compléter son ensemble et lançait des ombres étranges sur les murs, simplement éclairé à la bougie.

-Te voilà enfin, Leila. Je suis Brann Leckard, maître de ses lieux et ton nouveau maître... On m'a informé que tu n'étais pas exactement... Dressé. Alors je crois qu'il est opportun que je t'informe de ton sort ici. Si tu agis dans mon intérêt, tu seras récompensé et pourras remplir des missions... Nécessitant une personne possédant tes talents. Si tu préfères continuer ton petit jeu et nous résister... Je te tuerais sans la moindre hésitation. Ta vie est entre tes mains, fait ton choix et fait le vite. Ma chère Yamilo.

Il éclata d'un rire glacial qui se répercuta sur les murs en pierre et fit même frissonner les hommes qui tenaient toujours la jeune femme en laisse. Brann n'était pas très impressionnant à vrai dire. Grand, mais surtout maigre et pas très muscler. Cependant, il possédait une intonation et surtout une façon de parler qui sonnait en permanence comme la pire des menaces. La cruauté dans son regard avait fait une partie de sa légende et tous savaient qu'il n'était pas très patient. Si cette jeune femme préférait la mort à la servitude, elle serait servie. Et dans le cas contraire, il appellerait l'une des terrifiantes créatures qui avaient fait un pacte avec le jeune Leckard.
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Leïla Kachina

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Sam 9 Nov - 1:08
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


L'Ombre de la mort (PV) (TERMINÉ) Jgnk

L'ombre de la mort



Tes doigts viennent à caresser tes barreaux en fer, alors qu’un soupire échappe à tes lèvres gercées par les dernières mésaventures de ta misérable vie. Le marchand te jette un regard mauvais alors que tout son être empeste la peur et la crainte de ta race. Sans une once d’hésitation, ton être vient à se projeter contre les barreaux, les plus proches de lui, mimant une attaque. Il n’eut apparemment même pas le temps de réfléchir à tes entraves qu’ils avaient bondi en arrière, blanc, la main sur le cœur. 
Ton rire strident vient raisonner dans la pièce, que fait ce pleutre en marchand d’esclaves alors que sa place est dans les jupons de sa pauvre mère… Elle ne doit sûrement plus vouloir de lui vu la honte qu’il représente. 
Après, tu ne peux lui en vouloir, les bruits de couloir à ton égard ne sont pas des plus glorieux, on dit que la famille que tu as infiltré est en très mauvais état… Et si ta race n’était intéressante pour les plus riches, il y a longtemps que tu aurais fait la connaissance de la pendaison. 

Finalement, un soupir vient de nouveau traverser le barrage de tes lips, ton corps se retourne pour finalement enlacer la bête qui ne t’a pas été éloignée. 
Il faut dire qu’après un essai, les personnes ont bien cru mourir déchiquetées, alors qu’à tes côtés, elle restait paisible, de peur sûrement de te blesser dans la mêlée. 

Les jours passent, mais tu ne t’en préoccupes pas réellement, car au fond, tu n’as pas même le temps de t’accommoder à ta cellule qu’un acheteur au fort potentiel d’action se présente à la brebis galeuse pour te réclamer. 
Tu souris, prêtes à tuer l’impudent qui a osé prendre le risque de te capturer. Le trajet se déroule dans le plus grand des calmes, pourtant ton nez vient à se plisser en apercevant finalement les écussons de ta nouvelle famille. 

Bien que ta provenance soit lointaine, tu ne connais que trop bien le nom des Leckard qui ont retourné le pouvoir en leur faveur. Tout étranger un tant soit peu informé est au courant de cet exploit. 

Alors que l’on t’enchaîne un peu plus sans pour autant ouvrir ta cage, profitant de la place que prend ton familier pour ne pouvoir te mouvoir comme tu le désires, tu viens le regarder et lui parler.

- Ne fais rien, ils ne sont pas des enfants de cœur et te tueront à ton premier écart. J’ai encore besoin de toi.

L’animal ne bouge pas, calme, soupirant, de toute façon, il est drogué… Mais qui sait de par quel miracle l’animal peut réussir à trouver les forces nécessaires pour déchaîner sa fureur et te rejoindre… Tu sais qu’il t’écoutera. 

Tes chaînes t’enserrent tout ton corps, ne laissant simplement tes jambes libre pour pourvoir te déplacer sans te faire porter, trop risqué sûrement. De toute façon, ils sont tellement sur leurs gardes que tu ne pourrais tenter le moindre mouvement sans essuyer de violent contre coup. 
Finalement, vous arrivez face à une immense porte, tu le sais… Ton propriétaire se trouve derrière cet accessoire. 

Ça y est, elle vient à s’ouvrir, tu vas enfin découvrir son visage. Il n’est pas bien grand ni même très imposant… Tu es déçue de cette apparence chétive, tu as sûrement atterri avec la gangrène de cette famille. Un jouet à lui donner pour l’amuser et laisser les patriarches tranquilles. Il ne s’agit que d’un jeune homme. Pas vilain certes, mais rien d’exceptionnel, à moins que ce ne soit ta déception qui te fait penser ainsi. 
Tes yeux se baladent dans cette salle de torture, sûrement pour essayer de te dissuader de tenter quoi que ce soit d’irréfléchi.

Finalement, il vient à ouvrir la bouche, tu ne l’écoutes qu’avec distraction avant de remarquer la tension des gardes absorbés par leur chef… 
Intéressant, il n’est peut-être pas si dénué d’intérêt, même ses mots sont plutôt alléchants. Le petit n’est potentiellement pas ce qu’il paraît être… Il faut le tester au plus vite, alors que ton excitation monte en crescendo que tu vois finalement une opportunité de respirer. 
Alors qu’il vient éclater d’un rire sonore dans la pièce, les gardes focalisés sur leur maître, apeurés, relâchent leur attention sur toi. Ni une ni deux, tu viens t’élancer dans les airs, utilisant leurs appuis sur tes bras pour rester équilibré remontant tes propres jambes de toutes tes forces pour frapper leurs bijoux de famille sans une once de scrupule. T’entraînant dans leur chute, tu atterris sur les genoux, faisant un bon en avant pour enfin échapper à leurs étreintes et te redresse vivement, agitant ta tête pour remettre quelques mèches de cheveux en place, avant de lentement te diriger vers une machine de torture où tu t’y poses, ne voyant aucun fauteuil confortable pour continuer la conversation. 

Pas une seule fois, tu ne donnas l’impression de vouloir t’en prendre à ce fameux Brann. Tu n’es pas dupe, ainsi entravée tes chances contre lui sont de 0. Bien qu’aimant te soulever contre quiconque se dresse sur ton chemin, tu n’es pas suicidaire et tu n’as pas envie de faire subir un affront à ta fierté, risquant de te retrouver à terre, baisant les pieds de cet homme. 

Tu prends alors la parole dans ta langue natale, tu ne veux pas lui rendre la tâche plus simple et s’il ne comprend pas, il finira par baisser dans ton estime, prouvant qu’il n’est que le bouffon se déhanchant avec une épée, ce qui, au vu de son accoutrement, n’a pas l’air d’être le cas.

- Parfait, c’est tout de même plus plaisant de continuer ainsi la conversation, ils me dérangeaient. Leurs manières ne sont pas à mon goût. Du coup, que désirez-vous de moi ? Sachez que si ce n’est pour parler liberté, il sera difficile de mon conquérir. J’aime vivre selon mes lois et mes envies et jouer au pantin pour quelqu’un n’est pas dans mes plans. 

Ton intérêt fini de nouveau par s’envoler, fermant les yeux, d’ailleurs, tu ne lui as pas jeté un regard depuis ton arrivée, même pour parler. 
Tu écoutes alors les douloureuses plaintes des gardes, léchant tes lèvres, tu t’en délectes. 


Halloween
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Brann Leckard

Feuille de personnage
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Type d'énergie canalisée: Négative profane
Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Sam 9 Nov - 3:06
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Brann continuait d'observer la jeune femme qui se tenait devant lui, attaché et enchaîné de la tête au pied. Enfin, sauf ses pieds, qui étaient libres de leurs mouvements pour que les gardes n'aient pas à la porté sur leurs épaules. Malheureusement, ses soldats semblaient préférer écouter Brann parler que de faire leur travail. Aussi, la jeune femme en profita pour leur rappeler que les Yamilos n'étaient pas des enfants de chœur, mais des assassins réputés pour leur puissance. Même privé de sa magie, elle réussit à faire une cabriole pour leur enfoncer son pied dans les parties. Les gardes qui ne portait pas d'armure à cet endroit lâchèrent un cri de douleur et s’effondrèrent au sol se tenant les parties en pestant contre cette salope qui venait de leur donner une bonne leçon. Même enchaînée, une Yamilo était dangereuse et pouvait révéler d'étranges surprises.

Malheureusement pour elle, Brann était sur ses gardes depuis le début et il fut rapidement pour lui d'invoquer une créature pour la calmer. Même si le détraqueur était une idée attirante, il préféra plutôt appeler sa chimère pour le couvrir. La créature immense à deux têtes apparues devant la Yamilo, poussa un hurlement bestial qui secoua les fondations même du manoir. Elle était composée d'un corps de lion bien plus grand que la moyenne surmontée de deux têtes monstrueuse et d'une longue queue prenant la forme d'un serpent. Deux magnifiques ailes blanches étaient placées sur son dos, replier contre ce dernier dans la pièce. La créature grogna en direction de la Yamilo, prête à la déchiqueter entre ses griffes et ses crocs. Brann comprit sans trop de problèmes le dialecte de la jeune femme, puisqu'il avait effectué des missions de par le monde, il parlait de nombreuses langues. Il répondit donc d'un ton moqueur dans la même langue.

-Au contraire, ta petite démonstration m’a permis de voir que je ne m'étais pas trompé en t'arrachant aux griffes de ce marchand. Tu devrais me remercier. Si ce n'était pas de moi, tu aurais fini prostitué dans une maison de passe.


Brann s'approcha de la Yamilo, contournant sa créature et posant sa main sur la crinière de cette dernière pour la calmer au passage. La chimère arrêta de grogner et frotta l'une de ses têtes contre Brann, lâchant un léger bruit qui pouvait se rapprocher d'un ronronnement, alors que la deuxième tête fixait toujours Leila d'un regard incandescent. Brann était plutôt impressionné par sa grande agilité et sa maîtrise martiale. Elle avait réussi à mettre au sol deux soldats alors qu'elle était menottée. Alors que les gardes se relevaient, Brann leur fit signe de sortir de la pièce, ce qu'ils firent sans trop se poser de question.

-Tu as été capturé en train d'espionner et assassiner les membres d'une famille noble. La seule raison pour laquelle tu n'es pas morte au bout d'une corde, c'est que tu es devenue une esclave. Si tu es libéré, tu seras tué sans autre forme de procès. Et moi aussi, pour t'avoir libéré. Aussi... Je vais devoir te garder. Mais tu auras l'occasion de te défouler, ne t'inquiète pas. Mais tu vas apprendre à obéir aux règles... Sans quoi je devrais sévir.

Pour lui montrer qu'il ne rigolait pas, toutes les chaines cédèrent en même temps, la laissant pleinement libre de ses mouvements. Sa magie était encore entravée et le collier était programmé pour l'empêcher de se rebeller contre Brann, mais elle n'en restait pas moins libre de ses mouvements. Il était curieux de voir sa réaction maintenant. Les portes étaient verrouillées, mais peut-être voudrait-elle essayer de se sauver autrement? De l'attaquer pour regagner sa liberté, ce qui était impossible, vu le collier ou de s'en prendre à sa chimère? Plusieurs choix qui pourraient conditionner la suite de l'entretien. Brann préférait laisser une chance à ses esclaves de le servir fidèlement avant qu'ils ne deviennent des pantins sans âme.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Sam 9 Nov - 19:58
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


L'Ombre de la mort (PV) (TERMINÉ) Jgnk

L'ombre de la mort



Tu aurais pu ressentir de la pitié auprès de ces pauvres gardes qui rampaient au sol, mais que nenni, tu t’en délectais, léchant tes lèvres de délice, tes yeux émeraude s’illuminent de plaisir sous ces cris d’agonie. Ils étaient pathétiques et tu ne voulais qu’une chose, chercher tes armes pour planter tes griffes acérées dans leur poitrine si délicate. Tu penses que l’attraction est terminée, tu as apposé deux hommes à terre et puis quoi ? Il n’y a aucune suite, car tu ne t’en es pris au jeune maître et tu n’as pas non plus tué quiconque. 
Du moins, c’est ce que tu pensais.
À peine as-tu le temps de te lester contre une des machines et répondre qu’un cri guttural viens arracher toute ta lassitude. Tu te redresses de tout ton corps, si les entraves ne lacéraient pas ton corps, tu te serais mise en position de combat, mais tes chaînes viennent t’en empêcher et finalement, tu vois cette bête qui se dresse fièrement devant toi. 
Tes yeux deviennent incandescents d’excitation, alors que ta cage thoracique se déploie sous la surprise, tes pupilles se dilatent et ton palpitant cogne contre sa prison osseuse. 

Une incantation.

Se tient devant toi une magnifique chimère, tu ne sais pourquoi, mais ta fascination emporte le dessus. Tu es comme hypnotisée et une vague de sérénité t’envahit… Comme si tu étais chez toi soudainement. Tu ne peux réellement comprendre pourquoi une autre créature que ton lion arrive ainsi à t’apaiser. C’est plus fort que toi, cette puissance qu’il dégage, tu ne peux passer outre, c’est trop familier. Tu es comme hypnotisée alors que tu écoutes distraitement les requêtes de ton inquisiteur.

- Hmmm.

Seul ce son franchit la barrière de tes lèvres et finalement, sans comprendre pourquoi tu te retrouves libéré. Tu sens pourtant la pression du collier qui te prévient de la sentence qui va arriver si tu essayes de lever le petit doigt contre lui. Tu essayes de te contrôler, ce n’est pas ton habitude de t’emporter ainsi, mais il est réellement en train de se moquer de toi et de jouer à voir si tu seras plus abrutis qu’un moineau en cage ? 
Tes yeux ne formant désormais que des billes de haine assoiffées de sang s’arrêtent sur toi.

- À quoi tu joues ? Tu attends à ce que je te saute dessus pour rester clouer au sol ?! Tu imagines peut-être cela drôle de me tester ? Tu pensais quoi ? Que je me précipiterai vers des issues sûrement fermées vu ta sérénité ?! Ne te fais pas passer pour plus con que tu ne l’es déjà. Le moindre geste vaudra ma mort. Si tu désirais tant que l’on s’amuse, il fallait faire sauter mon collier au lieu de ces pitoyables chaînes.

Tu es furax ! En plus de te sentir salie. Ton ego et ta fierté se sont fait piétiner par ce simple geste. Sous-estime t-il vraiment ta race en tant que fond de foutre de chien galeux ou… Il aime faire son intéressant et les choses en grand ? Eh bien, il serait servi. 

- Tu sais. Me libérer de ces chaînes aurait pu me rendre plus docile à écouter tes propos… Mais tes menaces futiles, pour ensuite me détacher ne sont que provocations et affront envers les miens. Je sais que l’on nous compare à des bêtes assoiffées de sang, mais comme tu peux le constater, j’ai un corps similaire au tien… Je suis donc dotée de raison et conscience. Et là, j’ai conscience que tu t’amuses simplement à me tester.

Après cette longue tirade, tu viens t’éloigner de lui. La conversation est close selon toi. Tu ne désires qu’une chose, retourner auprès de ton familier. Tu ne peux t’empêcher de jeter tout de même un dernier regard plein d'émotions contradictoires à cette chimère qui t’attire au point de désirer un contact physique avec elle… Comme le besoin illogique de vérifier quelque chose… Qui n’a aucun sens.
Le manque de liberté te rend apparemment folle. 

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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Sam 9 Nov - 20:33
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
La chimère continuait de grogner en direction de la jeune femme, mais finit par finalement se calmer. Elle ne représentait pas une menace, sinon Brann ne serait pas aussi calme. Aussi, elle se contenta de se coucher, profitant des caresses de son maître qui gardait son regard braqué sur la Yamilo. Elle semblait comme hypnotisée par la créature tout droit sortie du bestiaire de l’invocateur. Brann aimait bien sa chimère, une créature attachante qui lui était bien pratique pour voler ou tout simplement pour combattre. À vrai dire, il aimait sincèrement chacune de ses créatures et invocations. Aussi malsaine et dangereuse soit-elle, il les aimait et comptait sur elle tout comme elles comptaient sur lui. Il était étrange pour un Leckard aux yeux du public de pouvoir ressentir des émotions comme l'amour et la compassion, mais les Leckard n'en restaient pas moins des humains. Même brisé en millier de morceaux, ils étaient capables de bonté envers ce qu'il considérait en valoir la peine. Et aux yeux de Brann, ses créatures étaient tout ce qu'il avait de plus précieux.

Il éclata de rire devant les commentaires acerbes de la jeune femme. On lui avait décrit cette dernière comme farouche et peu encline à coopérer, mais il n'aurait jamais cru que ce soit à ce point. Clairement, il avait du travail et il devait trouver une façon de la dresser et de gagner sa confiance. Sans quoi elle resterait ici à laver les planchers ce qui était une perte de temps monstrueuse. Il pouvait aussi la remanier, mais il préférait garder cette méthode pour plus tard s'il ne parvenait à rien.

-Je dirais plutôt un avertissement. Un avertissement de la suite si tu ne te calmes pas très vite. Je veux bien essayer d'être gentil en te retirant tes chaines, mais j'ai mes limites et je suis un homme occupé. Je n'ai pas de temps à perdre avec toi.

Il claqua des doigts et un froid glacial s’abattit sur la pièce, comme si l'hiver venait de tomber dans le manoir. Une ombre surgit du sol et prit rapidement forme. Un tissu noir recouvrant intégralement le corps et les traits d'une silhouette, ne laissant qu'une paire de mains squelettique apparaître hors du large tissu noir. Le détraqueur flottant à quelques centimètres du sol s'approcha de la Yamilo, provoquant un froid encore plus glacial dans tout son corps.

-Je t'es acheter pour te rendre ta liberté, rassure-toi. Une Yamilo ne me servirait à rien si elle n'accepte pas de travailler pour moi de son plein gré.... Ou avec quelques remaniements mentaux. Tu vois, j'ai de grands projets pour cette cité. Des projets ou les gens comme toi et moi seront libres comme l'air. Et j'ai besoin de l'aide de gens comme toi. Je te le propose une dernière fois. Accepte mon offre et travaillons ensemble. Dis-toi que sans moi tu aurais fini au fond d'une cellule et probablement décapité à la première heure.


Ce qu'il n'avait pas dit, c'est qu'il ne comptait pas la laisser partir si elle refusait. Un petit remaniement. Rien de bien grave. Pour graver, une loyauté sans faille envers sa personne serait suffisante. Il ne comptait pas laisser partir une si belle pièce pour son échiquier. Une beauté fatale capable de tuer d'un simple battement de cil. Elle était sienne et elle le resterait... Très longtemps. Et il comptait bien en profiter de bien des façons. Il ricana intérieurement à cette idée.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Dim 10 Nov - 18:43
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


L'Ombre de la mort (PV) (TERMINÉ) Jgnk

L'ombre de la mort




Les joutes verbales avancent, mais personne ne concède à l’autre une longueur d’avance ou encore un relâchement. Il n’a pas l’air d’apprécier ton comportement acerbe et ta fierté de Yamilo. Serait-il capable de te tuer si tu ne concèdes pas un temps soit peu ce qu’il désire ? Oui. 
Du moins, tu le penses. 
Finalement, après le froid que tu as jeté, c’est lui qui vient à rompre le silence, prévenant qu’il était en fait clément et plein de bonté selon ses dires. 
Bon, tu extrapoles peut-être un peu, mais tu perçois ainsi ses paroles et c’est loin de te satisfaire. Il se plaint de ta non-coopération, mais cette manière de se mettre en avant t’irrite au plus haut point. 
C’est donc sans une once d’hésitation que tu viens lui répondre du tac au tac. 

- Alors de un… Tu achètes une femme de ma race et t’attends à ce qu’elle te donne la patte ? Tu sais quoi ? Tu me répugnes à un niveau… Non plus que cela, je te hais !

Ce qui n’était pas compliqué, on ne va pas se le cacher, vu que tu détestais la terre entière et ton âme corrompue vouait une haine au monde dans lequel tu vivais.

- Tu te plains d’être un homme occupé, de ne pas avoir le temps avec moi ?! Mais mon petit, sache une chose, c’est toi qui m’as achetée en connaissance de cause ! Je terrorisais le marchand donc ne vas pas me faire croire que ce dernier t’a vendu ma docilité et mon amour pour toi ?! Si tu es si occupé alors dégage de là en fait ? Je n’ai pas demandé à te rencontrer… Surtout le jour même de mon arrivée. Tu ne fais rien qui puisse m’apaiser. Si tu veux parler d’égal à égal, descends déjà de ton piédestal, je te prie… Tu ne fais que chercher l’intimidation et je déteste cela. On a notre fierté, être esclave est déjà assez pénible donc si tu veux marchander…


Tu n’as pas le temps de finir qu’une créature aussi repoussante qu’attirante apparaît. Un frisson t’est arraché. Tu n’es pas dans les conditions optimales en plus, pour recevoir cette chose au vu de ta tenue. Tu la toises un instant du regard avant de reporter ton attention sur le dénommé Brann. Pas une seule fois, tu l’as vouvoyé et il n’y a eu aucun retour devant cet égard… Qui est-il vraiment ? Te sentir ainsi acculée de la sorte te fait perdre ton sang-froid et tes décisions sont trop hâtives. Tu le sais, tu devrais accepter pour pouvoir mieux le trahir après… Mais il est bien trop insupportable. 

La chose se rapproche, tu sens alors un terrible malaise, une impression de sentir ton âme être aspirée et sans réfléchir, tu recules comme tu le peux, paralysée par ce pouvoir insoutenable. Prise au piège, tu laisses échapper ta faiblesse et appelles ton âme sœur. Celui qui a toujours était ton rempart dans ta vie de tous les jours.

- Keo !

Aucune réponse se fait entendre et l’autre qui reprend. Ton collier te gêne de plus en plus, tu sens cette puissante envie de meurtre envers lui. Cette pensée te concède d’affreuses douleur que tu endures avec peine. La douleur n’est qu’un paramètre inutile à ton avancement dans la vie quotidienne. 

- Tu mens !

Tu ne peux te fier à lui, il ne fait que te narguer. Tu le penses fortement, une personne ne viendrai pas en aide à une Yamilo. Ces hommes au pouvoir ne font miroiter que de belles choses, mais après avoir effectué tes tâches, ils viennent dans ton ombre te poignarder. Ta volonté est de fer, tu reprends espoir là où il n’y en a pas et avance vers ta mort. Tes yeux se ferment, tu essayes de tordre un peu plus ta perception des choses externes pour avancer malgré ce froid insoutenable. 
Un facteur. 
La vie n’est qu’illusion, tout comme ce froid est cette entrave. Si tu penses ne pouvoir bouger, ce n’est en réalité pas la vérité. Tu vois, tes membres ne sont pas brisés, tu peux encore penser donc la vie ne t’a pas quittée. Ce n’est qu’un poids désagréable à surmonter. Respire même si c’est compliqué. Tu es maudite, comment une créature telle que la sienne peut rajouter une peine à ta malédiction ? C’est impossible. Tant que tu pourras vivre, tu pourras avancer… ALORS MARCHE LEÏLA ! 

Tu ignores la présence de la créature, yeux clos. Même si c’est très pénible pour ton corps ce que tu lui infliges, les séquelles ne sont pas mortelles. Cela serait une honte de jouer avec la magie spirituelle et avoir un mental, aussi faible quand on te retire ta ressource de pouvoirs. Tu as cartographié la pièce dans ta tête et te déplace donc là où es censé se trouver cet homme. La chaleur de sa chimère se fait sentir, tu ne dois pas être si loin de lui. 
Tes yeux s’ouvrent avec douceur et la surprise est là. Tu as visiblement bien imaginé la pièce, peut-être un peu moins assuré les distances. Vous êtes près. Trop près. Ton souffle vient s’abattre contre lui. Une histoire de quelques centimètres vous sépare. Tu es déconcertée, mais satisfaite de ton avancée. Tu hésites à te mettre en position de force, posant une main sur son épaule… Mais la chimère et le détraqueur pourrait faire des siennes. Tu restes donc le plus neutre possible et commence à reparler. 
Tu n’es pas habituée, tu n’as jamais enchaîné si grande conversation avec quiconque auparavant. Tes victimes périssaient soit trop vite, soit tu devais te battre ou fuir pour ta vie.   

- Rendre ma liberté ?… Dans ces conditions ? Je suis enfermée dans une pièce encerclée d’invocations prête à me tuer au moindre geste… Et tu parles de liberté ?… Accepter de mon plein gré ? Comment veux-tu dans cette situation que j’accepte de mon plein gré ?! Je ne peux accepter que par obligation, car tu ne me fais que des démonstrations de force qui me disent : « Tu bouges, tu t’exprimes un peu trop et la mort t’enlacera ». Des gens comme moi libre ?… Pourquoi ne pas contacter la famille des Yamilo à Targatt alors ? Ils seraient plus puissants et auraient une meilleure connaissance du lieu et de la situation actuelle. Je ne suis qu’une Bohémienne privé de liberté, vivant dans une autre contrait. On nous déteste, je le sais. Tout comme je sais que ma mort restera prématurée si j’accepte de rester à tes côtés. Ne me fais pas miroiter un paradis qui n’en sera un que de nom. Nous sommes fiers, mais nous sommes haineux. Travailler pour toi, pour tuer et pour être libre de continuer… Je sais que mes semblables ne seraient pas assez hostiles et stupides pour refuser. Mais tu as choisi une esclave, car tu ne veux pas notre liberté, tu veux nous utiliser comme tremplin et nous exécuter… Donc quoi de mieux qu’une esclave de cette race pour mieux la poignarder ? S’en prendre à une famille est complexe. Manipuler une âme errante est plus aisé, car nous sommes seuls et personne ne viendra nous venger. Ta fourberie me fait douter de tes origines, au fond, tu es Yamilo.

Tu viens te taire essoufflée par cette longue prise de parole et tous ces obstacles surmontés, c’est même plus que cela. L’épuisement, le manque d’eau et la famine te rattrape. Tu as dit tout ce que tu voulais dire, mais ton corps privé de ses capacités ne peut plus tenir plus longtemps. Et tu te sens finalement sombrer dans une noirceur sans fin, attendant de plonger dans les limbes de ce monde pour te reposer un tant soit peu. Tu ne pourras de toute façon pas le tuer, il ne sert à rien de lutter plus. 
Tu n’es plus que l’ombre de toi-même, une ombre parmi les ombres. Une ombre de la mort. 

Halloween
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Brann Leckard

Feuille de personnage
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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Lun 11 Nov - 0:19
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
La jeune Yamilo sembla prendre conscience de sa faiblesse devant la créature que venait d'invoquer Brann et celui-ci sourit encore plus, conscient de son effet. Cependant, cette dernière fit une action qui le laissa sans voix. Elle ferma les yeux comme pour se concentrer et oublier tous les dangers qui l'entouraient et elle avança lentement dans la direction de l'invocateur. Un pas. Puis un deuxième. Puis un troisième. Au final, elle s'arrêta alors que seuls quelques centimètres les séparaient l'un de l'autre. Il pouvait presque sentir sa peau contre lui et sentait très clairement son parfum inonder ses narines. Une odeur de crasse et de maltraitance. Clairement, ses anciens maîtres n'avaient pas été tendres avec elle. Il pouvait comprendre cela, sa famille tout comme les Yamilo étaient aujourd'hui détestés par la cité tout entière. On chuchotait dans leur dos et beaucoup parlaient de leurs morts prochaines. Voilà pourquoi il avait besoin d'allié rapidement et pourquoi il cherchait à étendre son réseau.

Cependant, la jeune femme s'exprima avec une certaine fougue, parlant entre autres d'une famille de Yamilo à Targatt, ce qui amusa profondément Brann puisque cette famille n'existait pas. À vrai dire, elle parlait si rapidement qu'il ne comprit pas certaines parties de sa phrase, mais il était évident qu'elle remettait en cause sa façon de faire et ses méthodes. Cependant, alors qu'elle terminait sa phrase, son corps céda sous son propre poids et Brann l'attrapa d'un geste purement instinctif. Le corps de la jeune femme sembla sans vie et terriblement léger, sans quoi Brann n'aurait pas pu l'attraper aussi facilement.

Il reste ainsi de longues secondes, fixant cette jeune femme inconsciente qui était contre lui et qui était une cible parfaite dans son état. Il aurait sans problème pu la remanier. Et d'ailleurs, son détraqueur n'attendait qu'un ordre de sa part pour pouvoir le faire. Cependant, quelque chose lui suggéra de ne pas le faire. Il finit par soupirer la soulevant délicatement de terre, s'étonnant de son poids ridicule. Elle était presque aussi légère qu'une plume. Il jeta un dernier coup d'oeil à sa chimère avant de la faire disparaître. Ne restait plus que le détraqueur qui continuait de le suivre comme son ombre.

Brann s'aventura ainsi jusqu'à sa propre chambre qui était plutôt surprenante pour un homme comme lui. Un grand lit, un bureau, plusieurs bibliothèques remplies de livre et des vêtements vieux de plusieurs années. Cependant, il ne porta aucune attention à ses objets et contre toutes attendre déposa lentement la jeune femme sur son propre lit. Elle devait être épuisée et avait probablement été affamée. Sans aucun intérêt pour lui. Si elle était affaiblie, elle ne lui serait d'aucune aide. Et d'un autre côté, il pouvait gagner sa confiance d'une autre façon. Cependant, il prit tout de même une précaution.

Il se refusait à la remanier complètement, mais le détraqueur pouvait lui être utile. Ce dernier entra délicatement dans l'esprit endormi de la jeune femme et associa l'image de Brann à une volonté de protection. En clair, elle ne pourra jamais lever la main sur lui et aurait une volonté de le protéger et de lui plaire en quelque sorte. Au début, ça serait mineur, puis ça évoluerait avec le temps. Puisqu'il ne craignait plus pour sa vie, il en profita pour retirer le collier qu'elle portait au coup pour l'heure et demanda à une servante du manoir de préparer quelque chose à manger. Cette dernière s'exécuta et s'enfuit en cuisine pour préparer quelque chose avant de revenir avec un plat plutôt appétissant ainsi qu'une gourde d'eau fraîche.

Il attendit ainsi en prenant place sur un fauteuil près du lit, laissant son regard dérivé sur la jeune femme endormie. Une pensée étrange l'assaillit lorsqu'il la contempla ainsi. Elle avait l'air paisible, douce et mignonne. Loin du monstre de cruauté que sa nature de Yamilo semblait exprimer. Ou peut-être était-ce la peur? Pour en avoir côtoyé, il savait que certaines rumeurs étaient véridiques et d'autres complètement fausse. En ce qui la concernait, nul ne pouvait savoir. Il attendit cependant son réveil sans la déranger. Le détraqueur disparut et une douce chaleur se rependit dans la pièce, rappelant à l'invocateur une période où il n'était pas aussi mauvais et tourné vers les ténèbres.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Lun 11 Nov - 16:01
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


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L'ombre de la mort




Tout est sombre et froid. Enfin presque, bien que n’ayant pas la force de lutter plus, tes sensations quant à elles, restent tout de même assez forte pour savoir que ton corps ne s’est pas écrasé sur le sol gelé. Bien au contraire, on t’a rattrapé. Tu ne comprends pas pourquoi alors que tu le sens finalement quitter le sol. Tu aimerais contester, mais aucun de tes muscles ne réagis. Un sentiment amer te parcourt. Tu te fais promener avant d’atterrir sur quelque chose de mou et pas inconfortable. Tu ne comprends pas tout ce qu’il se passe, mais tu sais une chose, le détraqueur est toujours là, le froid ne te quittant pas. 
À peine penses-tu à cela que tu sais quelque chose tenter de pénétrer dans ton esprit, tu es bien trop faible pour lutter, tu ne sais pour qu’elle raison, on te fait cela. Tu viens seulement secouer la tête comme tu le peux, fermant plus fort les yeux, essayant de serrer tes poings, comme si la seule raison pour y échapper était de contracter ces signes. 

Finalement, tout ce calme autour de toi, à moins que ce ne soit ton esprit, après s’être fait ainsi violé a décidé de couper toute interaction avec le monde réel. Tu es frustré, colère et cela se traduit dans tes cauchemars. Tu revois cet homme t’envoyer mourir à Targatt pour avoir tué une famille noble. Tu revois cet étau bloquant mains et cou. Tu revois ces hommes te rouer de coups, tes parents mourir. Comment est-ce possible ? Tes souvenirs disaient qu’ils avaient simplement disparu du jour au lendemain. Tu revois cette famille chez qui t’infiltrer, cet homme qui ne faisait que toucher ton corps. Les gardes ne se gênaient pas non plus. C’est à cause d’eux qu’une mort précipité est arrivée ! S’ils n’avaient pas commencé à te dénuder et saisir toutes ces parties de ton corps, tu n’aurais pas perdu ton sang-froid. Ces hommes ne sont que des bêtes qui méritent la mort. Ils n’ont aucune décence, simplement des désirs animales. 

Les heures passent et une fois la descente aux enfers terminée, tu viens ouvrir les yeux. Tu sens ton pouvoir affluer dans tous les sens, te précipitant à toucher ton cou alors que tu perçois finalement l’autre. C’est le moment ! 
À peine le désir se fait sentir de le tuer que ton corps t’en empêche. Tu viens t’énerver intérieurement, cherchant à savoir ce qu’il t’a fait. Mal à l’aise avec ce concept, tu décides finalement de te lever d’un bond, te dirigeant vers la sortie pour fuir cette source de malaise, prête à trouver un moyen fourbe pour l’achever un moment ou un autre. Pour le moment, il te fallait fuir cet odieux personnage qui t’avait apparemment jeté un sort de type inconnu pour te garder sous sa coupe. Tout ce que tu savais, c’est qu’il ne s’agissait pas de magie blanche vu le manque de douleur. 

Ta fluette silhouette s’approche finalement de la porte, prête à en découdre une bonne fois pour toute avec cette famille du diable. Ils finiraient par mourir, tous autant qu’ils sont !

Halloween
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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Lun 11 Nov - 19:29
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
De longues heures s'étaient écoulées depuis le sommeil de cette jeune femme qui s'était écroulé contre l'invocateur. Le manque de sommeil et de nourriture avait sans doute affaibli son corps au point de lui faire perdre connaissance durant cette courte période de tension. Heureusement, elle était une femme qui intéressait grandement l'invocateur. Sa race, ses pouvoirs et sa beauté lui avaient tapé dans l'oeil depuis qu'il l'avait croisé dans ce gage lourdement protégé. Les Yamilo étaient rarissimes et celle-ci semblait avoir quelque chose de spécial. Cependant, il ne chercha pas à en savoir plus, il l'avait acheté avant que les protecteurs de la cité ne l'embarquent pour l'exécuter. Cette race était sans doute la plus détestée en ville et les parents racontaient encore des histoires à leur enfant de Yamilo venant les torturer dans leur sommeil s'ils n'étaient pas sages.

Voilà pourquoi elle était confortablement installée dans le lit de Brann, une assiette fumante posée près d'elle et attendant son réveil. Voilà pourquoi elle ne portait plus son collier d'esclave ni aucune chaîne. Théoriquement, elle était libre comme le vent, mais Brann n'était pas assez suicidaire pour ça. Il avait modifié son esprit pour qu'elle ne l'attaque pas et la pièce était hermétiquement fermée. Impossible même pour une ombre de la quitter. Aussi, lorsqu'elle s’éveilla et se leva d'un bon, Brann fut légèrement surpris, mais il ne se sentait pas menacé.

Leila ne regarda même pas le plat de nourriture et évita le regard de Brann avant de se diriger vers la porte, essayant de l'ouvrir. Une chose qui était impossible. Et sa magie ne l'aiderait pas à sortir de cette pièce. Cependant, avant qu'elle ne puisse tenter une nouvelle méthode, l'invocateur agita le doigté et fit léviter légèrement l’assiette qui avança dans les airs avant de s'arrêter devant la Yamilo.

-Tu t'es effondré pendant que l'on discutait. Tu dois sérieusement manquer de sommeil et il n'est pas difficile de voir que tu n'as presque pas été nourri. Calme-toi et mange. Nous discuterons ensuite.

Sans rien ajouter d'autre, Brann reprit sa place sur le fauteuil qu'il occupait et claqua des doigts, alluma un grand feu dans la cheminée qui rependit une douce chaleur dans la pièce. Aucune invocation n'était présente actuellement et lui même semblait plutôt calme. Il n'était pas spécialement agressif. Ni même provocateur. Il se contentait de la regarder paisiblement, attendant qu'elle veuille bien s’exécuter.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Mar 12 Nov - 21:59
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


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L'ombre de la mort





Tu frappes du poing sur cette porte bien trop solide pour toi alors que tu ne sens aucune autre échappatoire, ta haine te fait brûler d’un feu ardent. Tu vois une assiette flotter dans ta direction alors que tu essaies de la repousser. Tu n’es pas assez faible pour faire l’aumône à cet homme ingrat. Même si tu le vois calme et plus appréciable, tu es telle une bête prête à bondir sur la moindre personne qui oserait s’approcher. Ta mâchoire se crispe avec force, tuer, voilà ce que tu désires. 
Tu te concentres, il doit bien y avoir un moyen, essayer de se téléporter dans son salon puis fuir ? Après tout, tu as mémorisé la pièce, tu ne risques pas de te retrouver bloquer stupidement. 
Tes muscles se contractent alors que tu sors finalement des dagues, observant le feu. Si tu ne peux l’attaquer directement, tu peux toujours brûler cette pièce. Ni une ni deux, tu viens arracher un pan de ta jupe, l’enroulant autour de la lame alors que tu plonges cette dernière à une vitesse folle, prête à la jeter ensuite. Ton contrôle se perd petit à petit alors que tu t’aperçois que ton esprit est enchaîné.

- Que m’as-tu fait ?! À quoi ça rime ce contrôle ! Libère moi ! Je ne supporte pas cela ou je brûle tout ! Je suis sérieuse !

Tu viens haleter à bout de souffle par ce réveil, cette emprise te rend dingue, ce sommeil trop brusque qui te donne le tournis. Tu viens te crisper et finalement lâcher la dague, tenant ta tête entre tes mains. 

- Aaaaaaaaaah ! Arrête ce supplice ! Je ne supporte pas cela ! Pourquoi la moindre envie de te tuer est réprimandée ?! Que m’as-tu fait ?!!

Tu viens cogner tout ce qui se trouve autour de toi, prise de nausée, ne supportant pas qu’on puisse te contrôler, t’entraver ainsi l’esprit. Finalement, comme le calme avant la tempête, tu es tombée, tu t’es réveillée et te voilà prête à de nouveau faire des concessions. Et demande avec amertume. 

- Quel est le repas ?

Tu ne le regardes pas, tu ne veux pas le voir, tu lui en veux trop pour cela. 

Halloween
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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Mer 13 Nov - 18:23
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Comme le jeune homme s'y attendait, elle n'appréciait pas spécialement le léger remaniement qu'elle avait subi et le remarqua sans trop de problèmes. Le détraqueur avait simplement suivi ses ordres le plus rapidement possible et donc il avait été possible pour elle de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond lorsqu'elle s'était éveillée. Après tout, elle voulait le tuer plus que tout et maintenant elle en était incapable. Malheureusement, la sécurité du Leckard était bien plus importante que son bien-être mental. Malgré sa possible importance dans les futurs plans de Brann, il ne se laisserait certainement pas tuer pour une raison aussi stupide. Il avait aussi scellé la pièce pour éviter qu'elle ne commette un carnage dans le manoir. Les Leckard avaient perdu beaucoup de bons éléments et ils étaient moins nombreux maintenant. Beaucoup moins. Ce n'était pas le temps de laisser une Yamilo complètement folle commettre un carnage.

Il laissa la jeune femme s'énerver et hurler sans lui répondre, fronçant simplement les sourcils devant elle. Il n'était pas en danger, mais il devait avouer qu'il était plutôt amusant de la voir ainsi s'énerver. Elle qui voulait une réponse ne frappa que le silence alors que les yeux dorés du Leckard la fixaient froidement, sans qu'une émotion les traverses. Sinon un amusement certain de la situation. Elle n'avait plus ni chaine ni collier. Cependant, elle n'était toujours pas libre. Une ironie amusante. Finalement, elle sembla se calmer et demanda d'une voix morose ce que le plat contenait.

-Un ragoût classique. Viande, légume, fromage. Avec de l'eau fraîche juste là. Quand tu auras mangé, nous pourrons discuter.

Il lui pointa une cruche en terre cuite posée près d'elle et attendit patiemment qu'elle accepte de manger et de boire pour reprendre des forces. Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres en songeant qu'elle semblait faire la difficile alors qu'une esclave n'aurait habituellement jamais eu la chance de manger quelque chose de ce genre. Les esclaves étaient habituellement au pain sec et à l'eau tiède de mauvaise qualité. Elle pouvait aimer sa race pour lui permettre un traitement de faveur. Il attendit qu'elle finisse de manger patiemment et une fois que son assiette fut vide, elle commença.

-Pardonne-moi le petit sort que je t'ai lancé, mais je n'ai pas l'intention de perdre la vie. Tu sembles être un peu impulsive... Alors que je prends mes précautions. Maintenant la raison de ta présence ici... Je ne t'ai pas acheté pour que tu deviennes une simple esclave, mais parce que tu pourrais m'être fort utile. Alors plutôt que de te laisser être acheté par un vieux pervers ou exécuté par les protecteurs, je t'ai récupéré en vitesse. Tu peux me remercier, si tu es en vie et que tu as bien mangé c'est grâce à moi.


Il sourit légèrement et lui laissa assimiler ses informations sans rien ajouter pour l'instant. Elle en savait déjà beaucoup pour l'instant. Elle était vivante, avait bien mangé et était dans une pièce confortable. C'était bien qu'une cellule froide ou seule la mort lui aurait tendu les bras.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
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Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Lun 18 Nov - 22:18
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
Puissance moyenne : 117


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L'ombre de la mort




Tu manges sans pour autant lui adresser un seul regard, lui, tu le sens, ne te quitte pas des yeux. Ton calme habituel est revenu à l’état naturel alors que tu écoutes chaque information, attentive à la moindre erreur que le jeune homme pourrait faire. Pas une respiration, ni un battement de cil, tu es simplement plantée là, regard tourné vers la cheminée, assiette vide, ne bougeant pas d’un cheveu. Il parle, mais seul le silence pesant de cette pièce scellée lui est rendu, comme fou, comme seul… Comme si tu avais dissocié ton esprit à ton corps. Était-ce seulement possible ou une ruse ? Comment savoir quand on a du marbre face à soi, un roc, une glace aussi solide que celle de la banquise. 

L’heure tourne encore et encore, à moins que ce ne soit les minutes ? Les secondes ? Que peut-on demander à une statue ? Personne ne vous a jamais réellement compris, mais vous êtes-vous déjà compris vous-même une seule fois ? 
Esprit distordu, ambiguë, par une malédiction trop vieille pour être expliquée. On ne connaît ni les origines, ni même le remède, on ne devient pas Yamilo, on naît Yamilo. On tue, on nous chasse, on se délecte de la torture et au final, nous sombrons dans ce que les autres appelleront folie.
Tu en souris intérieurement.

Ne se sont-ils jamais demandé pourquoi Yamilo et Humains étaient si similaire de par leurs attraits physiques ? Selon toi, depuis ta naissance, tu es persuadée d’être l’incarnation du côté pur obscur des hommes. Une haine, une perfidie, une fierté, une cupidité à l’état brut. Laisser ses proies vivantes pour mieux les tuer à petit feu, telle une vengeance vielle de Mathusalem.
Petite poupée, les yeux aussi verts que les fonds marins, tu noies les pêcheurs dans leurs péchés. Tu n’es que la punition de ces hommes trop désireux de pouvoir. 
Une arme, telle qu’on en voit rarement… 
Notre cruauté ne viendrait pas de toutes ces âmes qui sommeillent en nous pleines de regrets ? On dit que les morts ne montent au ciel qu’une fois apaisée… Mais si cela s’est produit lors d’une guerre lointaine, comment ces soldats auraient pu reposer en paix, alors que la promesse faite à leur famille de revenir était balayée. 

Tu regardes l’heure tourner à travers ces flammes temporaires, dans une autre dimension, votre dimension aussi torturée que votre malédiction.   

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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Sam 30 Nov - 23:36
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Le silence. Un silence de mort que la jeune esclave ne semblait pas vouloir briser d'une façon ou d'une autre. Pourtant, elle aurait dû se sentir plus libre maintenant qu'elle n'avait plus ni ses chaines ni son collier. Pourtant elle s'obstinait à manger en silence sans répondre à ses questions. Ce n'était pas très grave, elle ne pouvait pas lui faire de mal et Brann doutait qu'elle puisse se libérer d'un sort comme celui qu'il lui avait lancé. Aussi, il prit simplement place sur une chaise devant elle, l'observant en silence pendant qu'elle mangeait. Finalement, il reprit la parole, brisant le silence qui pesait sur le duo improbable.

-Écoute, tu as le choix Leila. Tu peux me servir et regagner ainsi une partie de sa liberté tout en assouvissant ton besoin de sang. Ou tu peux continuer de jouer les fortes têtes et je devrais te livrer aux autorités qui elles se feront un plaisir d’exécuter la Yamilo que tu es sans autres formes de procès. Le choix est simple, je crois.

Brann commençait lui-même à perdre patience. Si elle refusait de voir ce qui est bon pour elle, elle ne lui était d'aucune utilité. Dommage, il aurait bien aimé avoir une Yamilo à ses cotées. Elle aurait été d'une grande utilité dans ses futurs plans. Mais il ne ferait pas la même erreur que son grand-père, à savoir s'entourer de gens peu fiables. Il devait s'assurer de la confiance de ses alliés et avait pensé que cette Yamilo pourrait être un élément utile. Enfin.... Il lui restait une solution qui avait déjà fait ses preuves. Le remaniement. Une solution qui était loin d'être idéal, mais au besoin il pourrait s'en servir.

-Donc Leila? Que choisis-tu? J'ai été suffisamment patient avec toi.
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Leïla Kachina

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Leïla Kachina
Leïla Kachina
Esclave des Leckard - Mage 4e ordre
Dim 29 Déc - 1:45
Age du personnage : 24 ans
Race : Yamilo
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L'Ombre de la mort (PV) (TERMINÉ) Jgnk

L'ombre de la mort




Tu n’es que glace face à cet homme qui se proclame être ton maître, mais dont tu ne perçois que la faiblesse apparente. Un homme sûr de lui n’aurait pas hésité à te défier et en profiter pour juger ton aptitude au combat, mais non. Face à ce pleutre, tu as dû affronter ses chimères, enchaînée et là encore c’est ton esprit qui l’est. Tu vois bien alors que l’agacement se fait sentir chez lui face à ton mutisme, mais ton dépit est encore plus grand que ton silence. 

Pourtant, tu n’es pas suicidaire, il ne sert à rien d’avoir une haine à en perdre totalement la raison ou encore une fierté qui mène au bûcher. La vraie fourberie est non celle du suicidaire, mais celui qui suivit aux violences et aux massacres. Alors qu’il devient fou dans son coin, mon regard se pose simplement sur lui, plein de jugement, inversant ainsi les rôles. Le maître se fait examiner par l’esclave, alors que ton aura est sans appel. Elle te montre très clairement que tu ne te rebelleras pas, mais que tu ne le reconnaissais pas non plus. Tu feras son travail, mais tu ne chercheras à te rapprocher d’un tel personnage. 

Droite, tu te tiens, tu ne respectes que la liberté et ta chimère, eux qui ont prouvé leur valeur qu’elle soit morale ou physique. Tu viens à simplement sourire, d’une esquisse énigmatique, alors que c’est d’une allure tout à fait provocatrice que tu te diriges vers la porte, pensant cette conversation terminée. Il pense sûrement avoir acquis un chaton craintif face à son nom et non une tigresse habile, mais l’homme qui te fera courber l’échine n’est pas encore né. Il faut se méfier de la rivière calme, c’est souvent la plus dangereuse quand elle se réveille… 


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