Flamme infernal. (PV) (Manoir des Nogaret) (TERMINÉ)

Elecia était furieuse. Suffisamment pour payer mon petit réseau de contacts de l'ombre afin de faire chier des cactus à la famille du juge. Bien sûr, elle n'en savait rien. Je lui avais juste dit que je réglerais le problème. Leurs familles? Non, c'est le juge qui allait s'en mordre les doigts pour les mille prochaines années si ce n'est plus. Il était allé voir le maitre pour ce contrat qu'elle avait déjà payé. Il arriva seul avec le maitre et il entra de manière décontractée, comme à son habitude. Puis il lui lança la bourse en lui disant de la manière la plus décontractée qui soit:

-Yo, on a du boulot de la part des Assaria, je résume, il faut que le juge reste en vie, mais qu'il ait préféré chier un gros cactus plutôt que de subir qu'on lui réserve. Comment procède-t-on?


Le maitre était bien habitué de la part de cette goule, il ne fallut pas bien longtemps pour que le maitre compte le nombre de pièce puis il répondit:

-vous connaissez la procédure. Prends Tripalior et partez. Faites honneur à notre confrérie.

Oh, une mission avec Tripalior. Aldran adorait travailler avec lui. Tout partait en fumée tellement vite. De plus, il n'allait pas se gêner pour se vider sur la mère. Le maitre était un génie. En même temps... c'était le maitre, il ne fallait pas s'y tromper.


Il approcha donc de l'endroit ou se trouvait Tripalior pour lui dire:

-Yo Tritri, tu vas croire que j'abuse, mais ça viens du maitre, on a besoin de ta passion malsaine pour le feu et le viol. Malheureusement, ce n'est pas un choix. La cible c'est la mère pour le viol et le manoir des Nogareth pour le feu! Mon travail à moi est de désactiver les sorts de protections pour te permettre de faire ton office.

Derrière son masque, Aldran adopta un sourire radieux malsain. Le duo d'assassin se mit donc en route, en partageant les plans de patrouille remis par Elecia, ce contrat était simplement trop facile et bien juteux pour être refusé. Ils n’avaient même pas à se casser la tête pour déjouer les gardes puisqu'ils avaient les plans de patrouille du secteur.


Aldran arriva devant le manoir, le plan de patrouille était fiable, heureusement. Une fois les protecteurs loin, ils entraient silencieusement. Tripalior se mit quasiment instantanément à la recherche de la mère pendant qu'Aldran désactiva habilement un par un tous les sorts qu'il y avait dans ce putain de manoir de riche, manoir qui serait un feu de joie digne du Nouvel An.

Tripalior était ce qu'on pouvait appeler, un bel enfoiré. Oui. Sans l'ombre d'un doute. Cependant, ce n'était pas la question. Il était un assassin de la lune sanglante comme tous ses frères et soeur de sang avant lui et était fidèle à cette confrérie qui lui permettait de combler ses pulsions malsaines sans trop de difficulté. Ainsi, lorsque la goule lui avait proposé de venir avec lui dans le but de brûler un manoir et de passer ses nerfs sur les habitants, il ne fut pas très dur à convaincre. Voilà comment les deux assassins prirent la route du manoir des Asariah, tapis depuis les ombres de la nuit.

Ils entrèrent dans le manoir des Nogarets et Tripalior fit bien attention de rester derrière Aldran pendant que celui-ci désactivait la magie. Une fois que tout fut mis en place, il fonça jusqu'aux chambres en lançant des boules de feu un peu partout sur le manoir. Sans protection magique, la charpente en bois prit rapidement feu et une odeur de brûlé se rependit rapidement dans l'air.

Les choses se passaient pour le mien. Aldran et Tripalior fauchaient allègrement tous les habitants endormis de cette demeure et Tripalior avait pu sauter une Éliette contre son gré avant de lui ouvrir la gorge violemment. Conformément aux ordres donnés, tous les corps sans exception furent marqués du symbole des Xelcius. Il ne connaissait pas la raison de cet ordre, mais il n'en avait pas grand-chose à faire au final. Il s'était bien amusé au final pendant cette soirée.

Le manoir brûlait beaucoup plus vivement et finalement il sortit en compagnie d'Aldran du manoir, laissant un gigantesque brasier derrière lui et un océan de cadavre. Alors que les protecteurs arrivaient finalement sur les lieux, les deux hommes avaient disparu, ne laissant rien derrière eux, excepter le symbole des Xelcius écrit avec du sang à l'entrée du manoir ainsi que sur les cadavres. Peut-être que certains avaient survécus en dehors de l'elfette, mais il n'en avait cure. Il avait reçu l'ordre de violer et buter une gonzesse puis de mettre le feu au manoir. Rien de plus, rien de moins. Le reste c'était du bonus.

Manoir des Nogaret. Une demeure familiale vieille de plusieurs siècles. Petit à petit la famille avait en effet gagné en influence en jouant des alliances et des montées des principales puissances. Il y a deux ans, la famille Leckard était devenue leur nouvelle monture et il en avait fortement profité.

Aujourd’hui par contre la situation était plus complexe. Ils étaient parvenus à un point où la seule possibilité d’ascension était d’obtenir du pouvoir politique. L’économie était déjà bouclée par les Bones, les Leckards et les Xelcius. Edouard avait été la premier des Nogaret vraiment impliqué dans la vie politique. Naturellement, cela avait quelques inconvénients, notamment le fait de devenir des cibles vis-à-vis de certaines personnes qui voyait très mal cette ascension. Les ténors d’un régime ancien et dépassé qui tentait de garder leur pouvoir avec un système obsolète. Celui de la Haute Noblesse, des 3 grandes familles, la féodalité dans son état le plus pure.

Lorsque la cérémonie de succession avait débuté, Edouard avait obtenu quelques inimitiés farouches. Celle du chambellan, cette de la capitaine du protectorat, dans une certaine mesure celle des paladins, bref de quoi se faire tuer. Mais parce qu’il n’était pas passif, il s’était préparer à affronter les forces militaires. Les Nogarets eux suivaient, ce serait bien trop bête de ne pas agir et de se faire tuer facilement. La famille avait donc mis les sous à la poche pour renforcer sa défense.

Toutefois en plus de cela, un autre élément était apparu. Le très problématique aide de camp du capitaine. Ce type avait réussi à détruire les sorts du palais facilement. La magie ne semblait pas fonctionner sur lui. Et en plus il bossait pour Elecia. Si ce dernier attaquait les Nogaret, tout serait quasiment perdu en cas d’attaque massive. Il fallait donc en plus préparer des choses non magiques. De quoi rajouter des dépenses sur le papier. C’était deux semaines très couteuses pour la famille, elle espérait que celui du moins soit rentable même si ce genre d’installation pourrait servir longtemps voir pendant des siècles.

Après la nomination des 5 candidats à la cérémonie chacun des Nogarets et des cadres de la justice était très prudent. Même avec le soutien de Wilhelmine, personne n’était à l’abri de tentative vengeresse de certain. Après tout la tête actuelle du protectorat souhaitait surement leurs morts et avec l’instabilité la ville grouillait de malfrat et de personne qui tuerait pour un peu de nourriture ou d’argent.

Finalement, un soir, ce fut l’heure de l’attaque. Au centre du manoir, un garde prévint un autre.

Grouille toi de mettre en place la procédure. Les sorts du manoir viennent de sauter.

Ok chef.

Le garde avertit télépathiquement un autre garde qui se trouvait dans la zone des chambres des membres de la famille actuellement présent, c’est-à-dire 4.

Confine-les. Laisse les domestiques dormir. Il y a peut être des traitres potentiels parmi eux. Ils ne sont pas autorisés à sortir.

Le premier garde qui était concentré sur les sorts regarda avec une scrutation.

Un autre sort en moins. Visiblement, ils sont deux.

On contacte le protectorat ?

Non, appelle plutôt le Benoit, il surveille dans le coin. Il est sous officier du protectorat. N’appelons pas la tête, lui et ses hommes suffiront.

Ok c’est fait, ils seront bientôt là.

Ils se séparent. L’un de deux se dirige vers la zone des chambres. L’autre reste dans les salles externes du manoir. C’est lui qui fait sauter les sorts visiblement.

Dans le même temps, les deux fauchaient surement des gardes surprit. Le chef ne les avaient volontairement pas prévu pour accentuer cette sensation et cette impression de surprise.

Laissons le progresser.

Le garde laissa passer quelques minutes durant lesquelles, l’homme avançait.

Bordel, il balance des boules de feu.

Bon, la base du manoir était en pierre mais avec la charpente une partie du manoir pouvait s’écrouler.

Le garde observa un instant le pyromane avant de regarder l’homme qui détruisait les sorts juste après. Entre temps, les éléments de Benoit avait prit place dans la rue voisine du lieu où se trouvait Aldran guidé par le lien télékinésique avec le garde chef du manoir. Ils s’étaient embusqués pour ne pas être repéré de l’intérieur.

Xavier relâche les herses du couloir qui donne sur les chambres. David, la même pour l’aile qui donne sur la courlande.

Les deux gardes s’exécutèrent et coupèrent des cordes. Très rapidement dans le couloir que parcourait le pyromane, deux herses tombèrent pour lui couper à la fois sa trajectoire et son point de sortit.

Du coté d’Aldran, les fenêtres furent alors fermé également par des herses, tout comme les 4 portes de la salle dans laquelle il se trouvait. Les herses se trouvant à l’intérieur du mal abimèrent donc la porte.

Une fois les herses tombées sur la zone non contrôlé, un garde s’occupa de tenter d’éteindre l’incendie naissant mais ce dernier commençait vraiment à devenir dangereux et il peinait sérieusement à réussir à la contrôler. La situation était donc très incertaine vis-à-vis du manoir dont de la fumée commençait à sortir par le toit. C’est pour cela que les 4 Nogaret furent finalement évacué en direction du palais pour y rejoindre le Haut Juge. De leurs cotés, les domestiques avec l’aide de personne à l’extérieur, sortait par les fenêtres, en glissant le long du mur.

Alors que le manoir commençait à bruler, les gardes qui eu avait moins peur de l’incendie, se concentrait sur les intrus.

Du coté du pyromane coincé dans le couloir entre les deux herses, on craignait que ce dernier ne veuille tenter de faire fondre les herses, ce qui amplifierait la chaleur et les flammes. Donc la priorité était sur lui. Rapidement, deux gardes dont le chef était proche d’une des herses, le 2e le pointant avec une arbalète à travers les trous de la grille de fer.

Rendez vous immédiatement. Sinon, nous ne pourrons répondre de votre intégrité physique.

Il aurait bien aimé l’interroger ici mais avec le feu c’était compliqué. Le garde lui jeta alors des menottes antimagique qu’il devait se mettre sous le viseur du garde.

Du coté d’Aldran, finalement, une des portes fut ouverte afin de pouvoir voir le coupable. Un des gardes visaient également l’homme dans la pièce.

Rendez vous sans faire d’histoire où nous ne pourrons garantir votre survie.

Alors que le feu s’accentuait, les gardes attendaient la réponse des assaillants.

À peine entrer, il remarqua rapidement qu'ils étaient repérés. Ouais, évidemment. Un manoir de la noblesse ne se brûlait pas aussi facilement qu'une maison de paysan. Surtout que le contrat acceptait était apparemment le troisième contre cette famille. Rien de bien surprenant à ce qu'il ce protège un minimum. Aussi, fut-il heureux de pouvoir compter sur un soutien supplémentaire. Qui pouvait sérieusement croire que la lune sanglante allait envoyer deux assassins pour décimer une famille? Sérieusement. Ils étaient deux entre les murs du manoir pour l'instant. Rien de plus. À l'extérieur, les ombres continuaient d'observer tranquillement ce qui se passait, attendant patiemment que les rats daignent sortir de leur tanière.

Pendant ce temps, dans le manoir, le pyromancien continuait de brûler joyeusement tout ce qu'il trouvait, homme, femme et enfant ainsi que le bâtiment en tant que tailée. Il chantonnait gaiement en continuant sa petite balade sans se soucier que des gardes qui se dirigeait vers lui. Sa lame secrète ainsi qu'une boule de feu dans la main gauche et son poignard courbé dans la main droite. Sa large capuche couvrait ses traits et le brassard de la lune sanglante était fièrement brodé sur sa veste. Il était actuellement le plus heureux des hommes. Dommage qu'il ne puisse pas se taper la bonasse...

Finalement, il se fit enfermer derrière de lourde grille en acier et se retourna vivement vers les deux gardes qui le pointaient avec une arbalète. Sa boule de feu encore dans la main il sourit de toutes ses dents, ce qui devait être effrayant puisque la seule partie visible de son visage était sa bouche. Éclairer par les flammes qui les entouraient. Il haussa les épaules devant leur recommandation.

Me rendre? Bien sûr! De beau et grand jeune homme pour moi tout seul...

Il se baissa pour ramasser les menottes, mais toucha le sol et disparue juste avant qu'ils ne puissent tirer. Soudainement, il jaillit dans les flammes derrière eux et planta sa lame secrète et son poignard dans les interstices de leur armure. Un grand sourire éclaira son visage alors que la magie quittait les deux soldats, empoissonner par le sang du fléau. Sans plus de façon, il empoigna leur armure en éclatant de rire.

Deux brochettes de soldats, deux!

Sans plus de façon, les deux gardes prirent feu sous les rires hystériques de l'assassin qui se mit à tourner sur lui même. Il mit une main sur l'un des murs qui s'embrassa aussitôt, révélant un magnifique trou pour sortir de cet enfer. Sans plus de façon, il sortit du manoir en faisant des grands signes de main au garde qui le regardèrent disparaître derrière un rideau de flamme, méduser. Il atterrit agilement au sol et balança une boule de feu sur les gardes qui encerclait le fléau.

Aller, on se casse!
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Pendant ce temps, sur les toits les ombres prenaient place en voyant les 4 Nogaret tenter de se sauver. Lentement, les assassins envoyés en renfort au cas où braquèrent leurs arbalètes vers les 4 personnes. Dans les ombres, personne ne pouvait les voir. Heureusement. Ils décochèrent 4 carreaux qui se plantèrent dans la nuque des Nogaret. Les 4 corps s'écroulèrent au sol sous le regard méduser des gardes alors qu'une ombre semblait les absorber en vitesse. Avant qu'ils ne puissent lever le petit doigt, ceux qu'il devait protéger avaient disparu.

Alors que l'un des gardes leva les yeux vers le ciel, il put voir l'un des assassins le regarder sous sa capuche, avant de se retourner pour quitter les lieux.

Le duo peu fréquentable était déjà repéré? Aldran pourrait voir si le protectorat était si compétent qu'on le laissait prétendre, c'est contre de vraies ennemies qu'ils testeraient leurs véritables valeurs. De son côté. Pour grosse poitrine, il s'était promis de ne tuer aucun protecteur... pour ce qui était de Tripalior... Bon, ils allaient tous mourir, c'est plus clair ainsi? Le plan était simple, Tripalior s'occupait de l'intérieur et le fléau gardait une prote de sortie pour le pyromane.

Il entendait la chanson de Tripalior au loin. Aldran adorait cette petite chanson: Feu, feu joli feu. Ta chaleur nous réjouit...Ah, quoi de plus plaisant que de voir un ami heureux? Personne ne pourrait reprocher à Aldran de ne penser qu'à lui! Tout à coup, des herses tombèrent sur les quatre portes et sur la fenêtre. Par réflexe, Aldran sortit finalement son arbalète puis cassa la fenêtre, ses sens aux aguets. La petite famille était escortée. Une chance, Aldran pouvait tirer à travers cette gill. Ainsi, il tira la mère des Nogareth, d'en haut, il jouait au tir aux pigeons. Le carreau se planta brutalement dans la tête de la mère du haut juge. C'est 10 points un garde et 100 pour une mère innocente? . Il rechargea en se mettant à couvert. Putain que la défense du manoir avantage les attaquants, c'est malade! Pourquoi le juge avait-il donné un point de tir à un assassin expert, c'est un peu comme s’il voulait voir sa propre famille mourir ? Bon sans déconner, des gardes viendraient sans doute à sa rencontre. Il attendit, son arbalète à la main. Une porte finit par s'ouvrir. De la compagnie.

Lorsque le bruit de la porte se fit entendre, le fléau se plaça à couvert sur le côté de cette même porte. Il parvint à se retenir de rire. Quatre porte et ils n'en ouvraient qu'une. Elecia allait entendre parler de l'idiotie de ses hommes, à ce niveau c'était légendaire. Qui va faire ça contre des gens bien organiser? Des enfants de cours d'école auraient pu songer au minimum à l'entouré puis à ouvrir les quatre portes. C'était étrange. Il prit un de ses couteaux de lancé qu'il enduit de son poison anesthésiant puis traversa la distance entre les deux cotés de la porte en un éclaire pour lancé son projectile sur l'épaule du garde avec une précision chirurgicale. Ils allaient bientôt s'endormir. Le fléau ne disait absolument rien. Question de montrer aux gardes qu'il ne se rendrait jamais à des débiles comme eux le garde armé finit par sombrer dans un profond sommeil puis Tripalior arriva et tua l'autre.

Il suivit finalement son ami dehors pour ne pas se faire coincer par ses collègues du protectorat. Une mission rondement menée!

Intérieur du manoir.

Le garde et le chef des gardes visaient donc le pyromane emprisonné entre deux herses. Dans un premier temps il l’avait simplement menacé espérant qu’il se rende sans histoire mais visiblement, il était trop belliqueux.

Me rendre? Bien sûr! De beau et grand jeune homme pour moi tout seul...

Le chef des gardes fronça les sourcils tandis que l’assassin se baissa pour prendre les menottes avant de disparaitre dans les flammes et de réapparaitre derrière eux pour les poignarder.

Le premier des deux gardes encaissa donc la lame et senti sa magie disparaitre avec une grande surprise tout en tombant au sol en perdant du sang. Lorsque le poignard entra dans la faille de l’armure du chef des gardes, la réaction fut toutefois différent, la lame se heurtant à une peau de pierre et résonnant dessus. Dans un reflexe, le garde avait alors dégainé son épée avant de frapper dans la direction du pyromane avec une trajectoire horizontale. Contrairement au premier, ce dernier avait tout de même une certaine expérience de la magie et du combat.

Dans la foulée, il utilisa alors le sort de fracassement pour générer une onde terrestre et tenter de déséquilibrer son adversaire pour l’achever.


Tu n'es pas le seul à savoir faire joujou avec la magie petit
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Pendant ce temps, les 4 Nogaret sortaient en compagnie de deux gardes quand soudain, ils furent atteints de tir d’arbalète. Soudainement, 2 des 4 De Nogarets tombèrent au sol atteint à la nuque. Le 3e qui disposait d’une fine barrière noirâtre le parvint qu’à détourner le projectile qui frappa son dos. Alors qu’il commençait à chanceler, il fut immédiatement attrapé par un garde tandis que le 4e Nogaret qui possédait son propre bouclier élémentaire de vent parvint à arrêter les carreaux qui allaient dans sa direction.

Merde

Si lors de sa sortie, le bouclier était déjà actif, elle n’avait même pas eu le temps de l’étendre au reste du groupe, ce qu’elle fit par contre juste après la première salve en attendant les renforts. Ne se déplaçant qu’en compagnie des deux gardes et du Nogaret blessé au dos que pour esquiver les ombres qui avaient engloutis les deux cadavres de la famille. Si en effet, les Nogarets n’étaient pas la famille la plus puissante, les membres les plus importants n’en restait pas néanmoins des mages et ce genre d’attaque à distance ne fonctionnerait pas contre eux ou du moins plus aujourd’hui.

A travers le mur de vent qui protégeait le groupe, les deux gardes observaient les alentours pour y trouver les coupables même s’il ne voyait pas grand-chose.

Par contre, tout le monde avait vu désormais où se trouvait Aldran par rapport à la vitre qui avait été brisé.

Bien, on sait où il est maintenant. Vous vous en chargez.

Deux gardes à l’extérieur hochèrent la tête.

Le premier utilisa donc les miroirs des pièces pour voir l’assaillant embusqué.

Il se place à couvert derrière une porte. Il y a des gardes qui ouvrent.

Il semblait qu’Aldran avait oublié que depuis le départ, les gardes pouvait le voir et qu’il n’avait pas besoin de champ visuel pour confirmer sa position.

Prévient les on se synchronise.

Par la télépathie, les deux gardes qui ouvraient la porte savait donc où est ce que Aldran était placé, c’est-à-dire proche de la porte à les attendre. Ainsi volontairement, il ralentir l’ouverture de la porte sans pour autant arrêter, le temps de donner la possibilité au 3e garde de venir.

Aldran avait en effet cassé une fenêtre, il avait donc créé une nouvelle ouverture. Escaladant à l’aide de la magie, le mur sans faire de bruit, il se plaça donc à la fenêtre pour viser la porte qui devait s’ouvrir non sans être couvert par un autre garde en cas d’attaque surprise comme cela avait été le cas.

Finalement, la porte s’ouvrit. Lorsque Aldran passa à l’action, le garde à la fenêtre, lui tira dessus, les deux autres gardes étant sur le qui vive pour encaisser une possible attaque d’Aldran avec le soutien de la scrutation pour ce qui était de la méthode. Voilà ce qu’était le véritable but de cette salle. Une cage dans laquelle on serait forcé de se battre jusqu’à la fin tout en étant surveillé et en ayant la quasi impossibilité de mener des attaques surprises.

De son coté, Tripalior s’il décidait de détruire un mur et de fuir serait poursuivit par le chef des gardes. Et si ce dernier décidait de se téléporter, le chef avertirait donc les autres de la situation.

Aldran entendait les gardes se déplacer autour de lui. Il n'aurait donc pas grand temps pour bouger, heureusement, la lune sanglante n'était pas réputée pour leurs lenteurs de réaction. Au contraire, en termes de vitesse, Aldran était sans égale, loin devant tous les autres, sans magie, c'était plus que tendu de battre Aldran. Les gardes qui grimpaient sur les murs n'étaient pas tout à fait silencieux. Une seule option: Dégager cette herse qui l'avait jusque là aidé. La mère devait mourir. Alors que les gardes ralentissaient l'ouverture de la porte, pas le temps de les flinguer ceux-là.

Aldran profita de ce laps de temps pour soulever la herse afin de se hisser en dessous. Aldran atterrit sur l'un des gardes, annulant du même coup cette magie d'araignée. Il sortit son grappin qu'il balança sur la fenêtre. Il se coinça solidement dans la grille de la herse. Dans le mouvement de balancier, il dut faire des roulades pour ne pas se fracasser les deux jambes sur le sol. Il se releva, puis poursuivit le doyen et sa femme elfe. Il venait d'y perdre son grappin, quelle tristesse. Le fléau sortit sa lame. Sa lame secrète était encore disponible. L'une des gardes se mit sur sa route.

Aldran continua vers lui puis a la dernière seconde, il le déjoua en sautant sur le mur de gauche de l'un des édifices, arrivant par dessus celui-ci qui partit a la poursuite du fléau dans de nombreux jurons. Bien évidemment, celui-ci arriva très loin derrière l'assassin en peu de temps. Une fois arrivé au niveau du bouclier, Aldran sprinta en désactivant le bouclier de l'elfe et planta la lame secrète au niveau de la jugulaire du garde qui restait. Il sortit finalement sa lame pour la planter dans la tête de l'elfe. Bon, si la lune récupérait les cadavres, Tripalior pourrait encore l'utiliser. Il regarda le doyen à travers son masque tout en l'approchant. Les Nogareth, doivent mourir, c'était leurs destins.

Bon. Pour l'instant, tout n'allait pas comme prévu. Le feu se rependait lentement autour de l'assassin dans le manoir alors que l'un des gardes s'était effondré au sol, baignant dans son propre sang. Malheureusement, il dut reculer vivement pour éviter l'épée du capitaine des gardes. L'épée réussit quand même à trancher sa longue cape noire, mais l'homme qui lançait des flammes souriait toujours de toutes ses dents sous sa capuche. Oui... Du sang... Du sang! Il observa la peau de pierre de l'homme devant lui. Très bien. Heureusement qu'il avait attaqué celui-ci avec sa dague et non sa lame secrète, sans quoi il aurait sans doute brisé son arme. Il éclata de rire en regardant le capitaine des gardes.

Et bien mon grand. Effectivement, tu ne te débrouilles pas trop mal pour un gueux en armure payer par une famille de connard. Alors.... On prend le thé ou on commence, mon gros?

Il envoya une onde sismique qui secoua le manoir. Crétin... La flamme continuait de dévorer la structure du manoir qui s’effondra sur leur tête, les séparant par un mur de flamme. Il rigola et en profita pour se sauver par la fenêtre, laissant le manoir en flamme derrière lui. Au loin, les gardes continuaient d'essayer d’éteindre les flammes du manoir sans beaucoup de succès. Il remarqua le fléau qui fonça vers un petit groupe qui tentait de se sauver. Tiens donc... Pourquoi pas.

Il dressa un mur de flamme devant les gardes pour les empêcher de continuer leur retour. En même temps, des lames de vents jaillirent de ses mains pour trancher tout les ennemies devant eux. Les protecteurs au loin semblaient hésiter à se mêler à ce combat. Après tout... Ils étaient peu nombreux et leur sergent n'était qu'un gamin plus préoccuper à se bourrer à la bière bon marché qu'à combattre. Et clairement les assassins de la lune sanglante n'étaient pas des amateurs et savaient jouer de leur magie et du couteau.
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Pendant ce temps, Aldran fonçait vers leur cible principale. Les assassins rangèrent leur arbalète pour foncer au-devant des troupes qui cherchaient à stopper Aldran dans sa course. Alors qu'ils dégainèrent leur arme et pour protégé à course du fléau, l'un d'eux remarqua la doyenne qui semblait se vider de son sang après avoir reçu un carreau dans le dos. Il tendit les mains et les ombres autour du doyen se transformèrent en lance qui jaillit pour le transformer entièrement en passoire. Un de moins. Il ne restait que la femme.

Alors que les assassins se retournaient pour regarder Aldran qui semblait avoir finalement tué l'une de leur cible. Celui qui semblait diriger le groupe de 4 assassins supplémentaire siffla et tous se dispersèrent. Ils emportèrent avec eux les cadavres du doyen ainsi que de la femme elfique. Alors que les gardes semblaient les poursuivre, un nuage de fumée jaillie des mains de l'un d'entre eux, camouflant les assassins pendant qu'ils battaient en retraite.

Alors qu’Aldran sortait par la fenetre, ce dernier était finalement tombé dans le piège des gardes. En effet depuis le départ, une sortie de ce dernière par la fenêtre était devenu quasiment évidente et donc il y était attendu. Alors que le garde qui avait tenté de monté tombait au sol tout comme la herse qui se refermait derrière Aldran et son grappin, les gardes n’avaient pas été inactif. Celui qui au départ devait couvrir celui qui avait prit le coup avant frappé le mur pour utiliser sa magie et générer des pieux de pierre au niveau où se trouvait Aldran tandis que les 5 protecteurs sur les lieux qui étaient embusqué à cet endroit n’avait pas été en reste en tirant sur la cible à bout portante qui manquait très certainement de mobilité en milieu aérien.

Deux d’entre eux qui n’était as très au fait de leurs magies avaient simplement tiré des carreaux sur la cible tandis que les trois autres, l’avait plus ou moins lapidé à distance avec des tirs de magie solide tel la pierre ou la glace pour faire un maximum de dégât à moyenne distance. Enfin, le garde qui avait généré les pieux termina le travail en lapidant à son tour à bout portant l’assassin à travers un jet de pierre multiples dont chacun pourrait laisser une trace d’impact dans un mur de pierre.

Pendant son temps, le chef des gardes affrontait toujours le pyromane et avait utilisé une onde sismique. Ce dernier en avait profité pour fuir et le chef des gardes avaient également traversé une fenêtre pour se retrouver également dans la rue proche des Nogarets.

Il en profita néanmoins pour dire au dernier garde dans la maison d’activer les sorts anti feu, car Aldran c’était contenté durant ce laps de temps de faire sauter les sorts des bordures extérieurs qui étaient plus des boucliers qu’autre chose. Laisser le feu s’installer n’était qu’une manœuvre pour les convaincre qu’ils étaient proches du but et les forcer à se dévoiler.

Dans le même temps dans le groupe de Nogaret, le doyen se relevait brusquement, le regard courroucé tandis que le garde qui l’avait soutenu posa un genou à terre comme blessé dans le dos par un carreau.

Qui ose s’en prendre à nous ?

Si c’était des mages de l’ombre, ils devaient être négatif, alors l’elfe utilisa le scellement du mal sur les deux assassins qui étaient descendu du toit pour immobiliser à distance les tueurs tandis que le dernier garde encore debout envoya des flèches d’eau sous haute pression dans leur direction pour les achever.

Cette histoire commençait à prendre un peu trop d'ampleur. Beaucoup trop à vrai dire. Il n'était pas ici pour tuer tout ce qui bougeait et malheureusement, cette histoire commençait à prendre un peu trop d'ampleur. Clairement, ils n'avaient pas à faire à des débutants. Ils auraient pu continuer longtemps à se battre, mais leur contrat était simplement de brûler le manoir et éventuellement de tuer ceux qui se trouvait sur leur route. Fort bien. Le manoir brûlait et même s'il l'éteignait maintenant, les dommages étaient considérables. Deux des leurs étaient morts. Il ne servait plus à rien de rester sur place. Ils devaient partir. Maintenant.

Alors que des projectiles ciblaient Aldran, ils furent tous repoussés par une force invisible avant qu'une ombre semble l'absorber. En quelques secondes, l'assassin avait disparu. Il en fut de même pour ceux qui avaient été emprisonnés par cette elfette ainsi que ce pyromane de Triplalior. Maintenant, tous les assassins semblaient avoir disparu, grâce aux ombres ou à leur propre moyen.

Soudain, alors que le silence envahissait l'endroit, des claquements se firent entendre. Plus précisément des applaudissements. Sur le toit de l'un des immeubles, la silhouette encapuchonnée n'avait toujours pas bougé. Elle semblait irréelle, comme si elle n'était pas réellement présente. Son masque était recouvert par ce qui semblait être un masque représentant un démon grimaçant. Il s'inclina légèrement devant la petite troupe et dit, d'une voix forte semblant se répercuter sur les murs.

Nous nous reverrons. Enfant de la lumière.

Sur ses paroles, une détonation secoua l'air alors que les flammes déchiraient le bâtiment qui était autrefois le manoir des Nogarets. Il semblerait que pour une raison inconnue, les systèmes permettant à l’incendie de s'éteindre ne se soient pas déclenchés. Il s'agissait peut-être d'un dernier cadeau de cet homme masqué dont l'aura magique écrasait cette des autres assassins sur place. Finalement, il disparut lui aussi, pour aller faire son rapport sur les événements.