Depuis mon assignation en tant qu'enseignante à l'académie, je ne passais plus autant de temps à la maison des plaisirs que je dirigeais. J'avais évidement placé en charge une personne de confiance. Avec des talents comme les miens, il n'est pas difficile de s'assurer ce genre de chose... Il m'arrivait quand même de passer voir les filles. Voir comment ça se passait, récolter le pécule, satisfaire quelques clients privilégiés mais surtout, surtout, prendre des informations. Ne sont-elles pas l'essence même du pouvoir? Elle le sont. Je n'avais pas ouvert ce lieux de culbute pour mes simples plaisirs de chair. ça non! L'information mes poussins! Avec un lieu pareil, je peux avoir accès aux secret d'états les mieux gardé de la cité! Pour cette raison précise en particulier, je revenais tous les soirs en ces lieux qui étaient miens. Bien sûr je m'assurais que personne ne vois entré. Il n'y avait que deux types de personnes qui connaissait on métier. Ceux qui venait à la maison des plaisirs et ceux qui travaillait dans ce restaurant "la marmite dorée". Ils louaient également des chambres et des clients prestigieux qui ne voulaient être vu dans mes locaux m'invitait là. Cela dit, parmi tous ces clients, je m'assurait que les moins intelligents d'entre eux à condition qu'ils aient construit une vie de couple, me prenne pour une simple maîtresse. Une conquête occasionnelle. De manière générale, je ne risquait rien. Il avait tout autant intérêt à cacher nos rapports que moi mon activité aux restes de la cité. Allez voir les filles de joies étaient peut être tolérés, mais mal vu par la plupart des individus. Sans parler des femmes ou maris jaloux. Ils étaient les pires. Mais beaucoup moins nombreux.
Quoi qu'il en soit, hier soir, j'entendais une fois de plus que le culte etheriste était sorti de la bouche de clients. Je ne savais pas grand chose de ce culte si ce n'est qu'il s'agissait d'une religion monothéiste et qu'une de leur prêtresse était arrivée en ville plusieurs mois en arrière. Rien qui ne préoccupait à l'époque. Mais visiblement, le culte grandissait en influence dans la ville et notamment parmi mes clients. Mes filles m'ont même rapporté que quelques rares d'entres eux se sont déjà convertis bien qu'ils admettent ne pas être de fervents pratiquant. C'est peu de le dire. Leur simple présence allait à l'encontre de nombreuse religion. De fait, je n'avais jamais entendu parler de culte monothéiste qui voyait les filles de joies d'un bon œil. Bien au contraire. Bien que toute ne nous destinait pas aux mêmes sentences.
Bref..., il était temps que je m'informe. Dans ce but, je m'habillais d'une tenue chic mais pas surfait ni coûteux, ce qui me permit de me fondre dans la masse, sans contrasté avec le cadre du cercle. Ainsi, je n'avais l'air que d'une femme banale qui aimait prendre soin de sa tenue. Je ne paraissais donc pas des plus pauvres du cercle mais pas des plus riche non plus. J'avais pris congé de mes élèves et marchais en quête de cette prophétesse Zahel dont j'avais tant entendu parler. Je vouloir connaître la consistance de ce message. Serait-elle, elle ou sa religion, un danger pour mes filles et moi même? Devrais-je agir en conséquence le moment venu? Ou son culte était-il inoffensif à mon égard? L'avenir me le dira sans aucun doute.
Il était encore tôt mais les gens s'agglutinait déjà devant différent stand ou magasin pour y acheter leur pain quotidien ou autre besoin du jour. Obligé de porté atention à ces regroupements mais las de chercher à l'ancienne. J'étendis la perception de mes sens afin de repérer une personne dont l'aura pourrait correspondre à une quelconque prophétesse. Je ne cherchais nécessairement une personne bonne ou mauvaise, je portais tout particulièrement mon attention sur les personnes charismatique. Après tout, pour rassembler des foules avec de simple discours de culte, aussi bienveillant soit-il, il faut être doté d'un sacré charisme. Et le ce charisme, entre autre chose, à la particularité de donner une former à l'aura. Du moins à influencer sur sa forme. En effet, les auras de ces gens pleins de charisme vont avoir tendance à l’expansion et à se mêler aux autres auras alors qu'au contraire, une aura moins charismatique aura plutôt la tendance inverse. Se contenir et se confronter, faire face face ou même se résorber.
J'avais une idée approximative du "degré" d'expansion nécessaire pour être assez doué dans ce domaine. Je n'irais qu'en direction des auras convaincantes et si parmi elles je ne trouvait pas de prêtresse, j'aurais deux réponses possible. Soit cette Zahel n'était pas dans le Cercle aujourd'hui. Auquel cas je reviendrais demain. Soit, elle ne représentait pas un danger et il me resterais à définir si l'Etherisme en est un malgré tout. Je ne voudrait pas me retrouver bec dans le nez avec des clients cul bénis qui ne viennent plus pour une nouvelle foi à la...Bon...Je ne devrais pas me permettre de juger les autres croyance. Mais ces cons oublient tous Azazel a qui nous devons tant et qui se retrouve pourtant enfermés depuis les dons qu'ils a enseignés. Je ne veux pas d'un culte qui punis nos bienfaiteurs. Depuis que j'ai compris cela, j'envoie mes prière à Azazel afin de lui apporter un peu de confort et notre culte travaille d'arrache pied pour trouver un moyen de le libérer.
Finalement... Après un ou deux commerçants particulièrement doués, je tombais sur cette Zahel. Bien sûr j'aurais faire au plus court et chercher dans les mémoire de la plèbe mais il est bon de varier les méthodes; ça entretient une maîtrise optimale! Par chance, il me sembla qu'elle venait de commencer. Je m'assurait d'avoir une place de choix en profitant de mes charmes pour qu'on me laisse atteindre les premiers rangs. Si certains des mâles avaient été des plus sages, je perçus chez d'autres des mains baladeuses. Si d'ordinaire, j'avais tendance, dans une certaine mesure, à laisser passer ça, dans des lieux public et bondé de monde, il était hors de question de m'afficher de la sorte. Et ceci était d'autant plus vrai au cercle. J'avais certes les moyens de me défendre, mais autant éviter de passer pour une femme facile et risquer inutilement le viol. Rapidement, j'avais donc coupé leur envies par un petit coup de passe passe mental. Rien de méchant, ni de douloureux. Juste une petite voix dans leur conscience pitoyable.
Une fois devant, je trouvais une place et m'installait, radieuse aux première loges.