Targatt - La cité profaneConnexion

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Conflit au sommet - Wilhelmine et Alrost (TERMINÉ)

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Wilhelmine Schlacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
Conflit au sommet - Wilhelmine et Alrost (TERMINÉ) 48fs154/500Conflit au sommet - Wilhelmine et Alrost (TERMINÉ) Empty_bar_bleue  (154/500)
Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Dim 6 Mai - 16:40
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149
Remarque : en raison d’un manque de temps et pour autant d’un besoin de faire ce RP, Alrost et moi-même avons convenu de le faire sous la forme d’un texte commun en un seul post afin que soit donné à tous le soin de voir l’étendue de la relation glaciale entre les deux commandants. Bonne lecture.

Après un très long conseil de la Régence, marqué par la brillante absence de Drake Leckard du fait de sa récente arrestation par les Protecteurs, les portes du conseil s’ouvrirent violemment, laissant sortirent la Capitaine de la Garde Royale qui vociférait de multiples noms d’oiseaux à l’attention des membres du Conseil. Wilhelmine était connue dans toute l’administration de Targatt pour ne pas être très malléable quand il s’agissait d’ajuster le train de vie de la Garde Royale et encore moins quand il s’agissait de le restreindre considérablement au profit du Protectorat.

Les membres du Conseil, et surtout le chancelier du Trésor, savait qu’elle tenait à maintenir le prestige de la Garde Royale car il s’agissait, en plus de sa force brute, d’une excellente arme de propagande à l’attention des ennemis de la Régente : si ses hommes avaient une prestance à la hauteur de leur force, alors les ennemis de l’État avaient tout à craindre. Mais, en l’état actuel des coffres de Targatt et de la nécessité de renforcer les forces du Protectorat, beaucoup de Conseillers n’étaient plus de l’avis de la Capitaine de la Garde Royale. Certains avaient même pris le parti de proposer le transfert de certaines escouades de Gardes Royaux au Protectorat afin d’allouer au Capitaine Alrost des hommes déjà entraînés et ainsi lui éviter de perdre du temps à recruter et former de nouvelles recrues. Fort heureusement, la Régente était consciente du fait d’une entrevue entre elle et sa Capitaine de la Garde qu’une telle mesure ne ferait qu’exacerber les tensions entre les deux corps. Même si, à la surprise à peine voilée de Wilhelmine, elle hésita un long moment avant de dire non. Astoria n’avait aucun intérêt à ce que les altercations entre les deux les Gardes et les Proctecteurs se multiplient et le transfert d’escouades ne ferait qu’aggraver les choses.

Le refus de la Régente poussa donc le Conseil à chercher une autre solution sans pour autant demander son avis à Wilhelmine. Elle était présente dans la salle en tant que protectrice de la Régente mais n’avait pas son mot à dire et chacune des propositions l’exaspérait davantage. Les Conseillers convenaient qu’elle avait vraiment pris sur elle pendant presque tout le conseil jusqu’à ce que d’une part, un Conseiller s’aventure à pointer du doigt le refus de la Garde Royale de coopérer avec les Protecteurs, et d’autre part qu’un autre conseiller propose de simplement diminuer les soldes des Gardes Royaux et réorienter le matériel qui leur était initialement prévu au profit du Protectorat. L’idée s’attira les faveurs de tous les membres du Conseil et sa validation fit exploser la Capitaine de la Garde qui, non sans avoir accusé le Conseil de saborder la défense du Palais, préféra quitter l’enceinte de leur délibéré plutôt qu’être témoin de cela.

Ses pas raisonnaient dans les couloirs. Chaque fois que ses talons touchaient les dalles de marbre du sol, c’était comme le tonnerre qui raisonnait si bien que toutes les personnes se trouvant devant elle, avertit de sa présence par l’orage qui l’accompagnait et certainement de son état d’énervement avancé, s’écartaient. Alors, l’origine par ricochet de son état apparaissait devant elle : le Capitaine du Protectorat, Alrost.

Lui n’était pas au Palais parce qu’il devait aller au Conseil. Il devait simplement aller voir la Régente pour lui faire part de la situation du Protectorat et de sa progression dans ses recherches. Toutefois, il le faisait toujours loin des oreilles de son homologue de la Garde Royale, profitant des instants où la Régente remerciait Wilhelmine et lui permettant de disposer. Il y a quelques semaines, cela n’avait pas plus marqué la Capitaine de la Garde, Alrost ne venant que très rarement au Palais. Cependant, depuis quelques temps, il était de plus en plus présent. Pas forcément plus qu’il ne le faudrait, mais suffisamment pour éveiller la curiosité de la Capitaine de la Garde avant de stimuler ses inquiétudes car un plus d’être davantage présent, s’était bel et bien approprié son rang, portant sur son attirail l’écusson du Capitaine du Protectorat plus en évidence que jamais.

Il fallait être aveugle pour ne pas voir que l’aversion de Wilhelmine pour Alrost n’avait fait que croitre aussi vite que les tensions entre le Protectorat et la Garde Royale. D’autant que depuis la récente capture de Drake, les Protecteurs ne cessaient de cracher sur l’inactivité de la Garde Royale. Le froid d’Alrost suite à ce succès exaspérait Wilhelmine qui ne pouvait s’empêcher de voir en lui un rival. Sa proximité avec la Régente de plus en plus importante et ses succès la mettait en position de faiblesse. Combien de temps lui faudrait-il pour obtenir la fusion de la Garde Royale avec le Protectorat ? Le Conseil qui venait de se tenir donnait un ordre d’idée au Capitaine de la Garde : ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne soit reléguée à un poste secondaire, elle qui avait maintenu le niveau, la puissance et la discipline de son corps malgré le manque d’effectif.

A la vue d’Alrost, son sang ne fit qu’un tour. Enervée au possible, elle interpela le Capitaine de Protectorat sans aucune forme et ne prit même pas le temps de la saluer avant de l’accuser de miner l’autorité de la Garde Royale au sein du Palais d’Opale. Alrost ne répondit que par son regard froid habituel ponctué d’un très léger mouvement de sourcil, trahissant sa surprise quant à l’accusation de son homologue. Il venait d’arriver au Palais et n’était au courant de rien. Il était simplement au courant que le Conseil devait discuter de la situation de la Garde Royale et du Protectorat mais sans plus. L’information ne fit pas diminuer la colère de Wilhelmine qui se garda bien de la prendre en compte. L’accusation alla encore plus loin de la part du Capitaine de la Garde en faisant d’Alrost l’instigateur même de cette motion ! Là encore, Alrost était pris de court, ne comprenant guère ce pourquoi Wilhelmine avait autant de grief contre lui. La Germanique finit par expliquer à Alrost la situation. Sa voix était de plus en plus hachée par son accent germain, trahissant son énervement extrême.

Cependant, le regard infernal de Wilhelmine n’avait aucun effet sur le froid polaire transporté par les yeux d’Alrost. Il avait eu un avant-goût du caractère colérique de son homologue et il ne semblait pas surpris par les conclusions de Wilhelmine. Il chercha cependant à ne pas laisser la situation comme telle, expliquant au Capitaine de la Garde qu’il n’y était pour rien. Il n’avait rien fait à l’encontre de la Garde Royale qu’il s’agisse de s’approcher de ses membres où soumettre au Conseil l’idée de repenser la répartition des moyens entre les deux corps. Pour essayer d’éviter davantage le scandale en perspective, il essaya de se prévaloir de l’avis de la Régente à qui il assurait ne pas avoir demandé de détourner des moyens de la Garde. Mais à qui il avait demandé, et il insistait la dessus, de trouver des moyens pour renforcer le Protectorat. L’idée donc de déshabiller Paul pour habiller Jacques ne venait pas de lui et même lui n’apparaissait pas forcément heureux de la nouvelle situation.

Malgré les assurances qu’avançaient Alrost, la colère de Wilhelmine ne diminuait pas. Elle restait catégorique. De plus en plus de monde dans le Palais, attirer par la conversation au volume sonore important ce qui risquait de nourrir des rumeurs à tout va dans le Palais, puis la ville, puis les ennemis de l’État, s’amassait autour des deux capitaines. Alrost chercha à raisonner Wilhelmine, d’au moins poursuivre la conversation autre part. Elle n’entendait rien et persévérait. Cependant, alors qu’Alrost comprenant qu’il n’y avait rien à faire et allait se retirer, Wilhelmine prit les devants comme la première fois avant de quitter les lieux pour certainement rejoindre son bureau.

« Mon petit Alrost, ne faites pas l’erreur de croire que vous êtes le seul à vous battre pour cette cité. Cependant, je ne laisserai pas un parvenu ruiner tout ce pourquoi j’ai tant donné… »

Par la suite, la solde des Gardes Royaux fut diminuée officiellement de presque un quart et presque la moitié de leur salle d’arme fut transféré à la Caserne des Protecteurs. Dans les faits, la solde des Garde ne fut pas tant diminuer que cela car ne voulant miner davantage la morale de ses hommes, Wilhelmine décida d’user de sa solde personnelle pour financer la Garde. Mais celle si était une maigre compensation pour les Gardes qui se sentaient trahit par le régime.
SPOILER :
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