Biographie

L'inquisiteur du Chaos / Le pourfendeur de crâne / Le défenseur de la justice, ect...

Avec le temps, certains souvenir s'embrument, d'autres s'effacent...Je vais donc vous compter au mieux mon histoire qui s'écoule sur plusieurs générations humaines. Oui, vous l'avez compris, je suis immortel, le temps a autant d'effet sur moi qu'il ne l'a sur la lune. L'esprit se forge et s'use à la fois. L'enveloppe physique reste immuable, vaccinée contre les rides du temps et parce que personne n'a pu me tuer au cours de ces longues années, je peux encore vous faire face avec ce corps aux allures de jeune écervelé d'une vingtaine d'années. Je n'avais pas alors pas compris que j'avais hérité de l'immortalité de mon paternel. il était un démon contraint à la vie humaine jusqu'à ce qu'il procrée. Destiné à disparaître pour rejoindre d'autres plans d’existences où s'agitent et complotent démons primordiaux et leurs sbires. Lorsque je joignit Targatt en tant qu'élève, j'avais 20ans, je ne connaissait que peu l'étendue de mes pouvoirs, bien que j'avais eu l'occasion de les découvrir lors d'un événement macabre durant lequel ma mère perdit la vie, je ne les maîtrisait pas. J'avais fui le domicile familial où plus rien ne subsistait pour moi et dans mon errance j'avais évité comme la peste ces capacités magiques dont je refusais d'accepter l'origine. Préféré les armes et l'agilité aux arcanes inconnues qui se montrait impitoyable quand ma vie en dépendait soudainement

En cela, je suis reconnaissant de l'académie de Targatt, grâce aux enseignants et aux expériences vécues ici, j'ai pu venir à bout de mes peurs et embrasser pleinement qui je suis; mes origines démoniaques et les dons qui en découlent. Ainsi, j'appris à maîtriser mes dons et développer des connaissances en magie que je n'aurais jamais espérer acquérir autrement. Ayant beaucoup voyagé auparavant et ne sachant pas quoi faire à la suite de mes études, je décidais de rester et d'aider comme je le pouvais l'académie qui avait tant fait pour moi. Tantôt, barman, tantôt gardien, après une période particulièrement sanglante autour de l'académie, j'ai également été professeur à la maîtrise des pouvoirs pour aider ceux qui comme moi, comme tant d'autres éprouvaient des difficultés face à cette nouveauté de taille dans leurs vie. Durant tout ce temps je continuai de développer la magie élémentaire avec laquelle je ressentai une grade affinité, j'appris aussi la métamorphose qui attisait en moi une curiosité sincère. Puis est venue l'heure de partir, sans d'autres raison que le besoin de renouveau.

Les années passèrent et ne vieillissant pas je me pris a expérimenté les choses que font les gens, la vie à la ferme, la débauche et le patronat, puis je me trouvais à ma place mêlant au travers du mercenariat la luxure et la vie de château en fournissant à de riches seigneurs des services que d'autres ne pouvaient leur offrir pour si peu : une place dans leur palais, de quoi manger et quelques femmes pour parer à la solitude. Ce fut une période pleine d'aventure et de découvertes, j'ai été mandaté pour tuer des wyverns, des dragons, des basilics. Outre le débarras d'embarrassante créatures, je menai quelques enquêtes d'ordre mystique pour quelques seigneurs désireux de lever des mystères, des légendes locales. Ce fut autant d'occasions de découvrir quelques secrets bien gardés du temps sur d'ancienne croyances, quelques créatures magique dépassant vos rêves ou vos cauchemars les plus fous. Une nymphe s'est même jouée de moi et si une de mes filles ne m'avait pas retrouvé je serais certainement encore sous son emprise mielleuse. Les nymphes changent souvent de partenaire mais procrée à chaque fois ou presque, c'est pour cela que leurs histoires sont souvent déroutante tant le fils/filles, nièces/neveux et compagnie sont nombreux. Celle ci avait l'ambition de faire de sa progéniture de puissantes nymphes hybrides avec mon sang de semi-démon. Azira, ma première fille, lui fit payé mon enlèvement de sa vie.

Ma fille, oui. Je ne vous l'avais pas encore dit? Effectivement, j'ai eu une femme durant quelques années; puis d'autres. La première était une humaine de la ville sans aucune capacité magique et était une des rares de son espèce à ne pas craindre la magie. Elle tenait le magasin et je gérais les livraisons dans toute la ville et celles voisine. Avec pour slogan "livrer plus vite que le son ",  "courrieléVite" devint rapidement une référence et nous gagnions bien notre vie. Quatre enfants naquirent de cette union et nous fûmes heureux jusqu'à ce qu'un incendie ravageur réduisent la ville en cendre. A mon grand désarroi, je ne put mettre tout le monde en lieu sûr, même avec la téléportation, après avoir mis à l'abri Azira et Johey, je retournais à la maison pour trouver ma compagne et notre seconde fille morte écrasée sous une poutre enflammée. La culpabilité de l'impuissance m'a rongé un temps. Pourtant, je sais avoir fait de mon mieux, je n'aurais pas pu les sauver... Je ne fit rien pour aider la ville à éteindre les flammes, trop torturé par la perte subie, je pris les enfants avec moi pour changer de vie. C'est à partir de là que débuta ma vie de mercenaire et elle ne s'arrêta pas. A l'heure où j'écris ce mémoire pour la postérité, je suis dans un château orné d'or et de diamant, de pierres précieuses et de soieries délicates. Ce roi m'offre logis et victuailles à moi et ma descendance le temps que je le désire pour avoir terrassé un couple de mage noir terrorisant son peuple et lui-même.

Ma vie sentimentale fut mouvementée d'après certains, morne à mon goût. Je n'ai jamais vraiment fait le deuil de Kira, mère de Azira, et on ne peut pas dire que mes comportements sociaux soient remarquable. Non pas que je me comporte mal ou de façon étrangère mais ma nature taciturne me rends bien incapable d'être vraiment social.
En guise de remerciement et afin de me garder dans l'enceinte de leur domaine, ces rois et seigneurs m’envoient souvent des femmes de leur propriétés, de leur harem ou du bordel d'a côté. Je n'apprécie guère ces pratiques et je passais plus souvent du temps à échanger ou à les laisser se détendre qu'à jouer de nos corps jusqu'à la volupté. J'en appréciais fort la compagnie et pour tout vous dire, j'en ai même épouser quelques unes durant ma vie. Je n'ai jamais eu vraiment de mal à oublier les précédentes. Il paraît que je ne les aimais pas assez...Mais j'ai toujours pris soin des enfants que j'eue avec ces femmes, nous voyagions ensemble et je leur donnais l'amour d'un père...Du moins, je le crois et j'ai fait de mon mieux, de nature taciturne et n'ayant pas eu de père à mes côtés dans mon enfance. Certains ont hérités de mon immortalité, d'autres non, d'autres n'ont pas eu l'occasion de le savoir. Chemin faisant nous avons commencé à être réputé dans certaines régions et plusieurs de mes enfants se sont vu offrir des duchés pour grand service rendu ou par amitié. On m'en offrit quelques uns également, je les refusais ou les donnait à un de mes enfants en âge et ayant le désir d'être autonome. Mais si vous me demander l'ampleur de nos possessions aujourd'hui, bien que dispersées, je les estime à la taille d'un empire. Nous gardons tous plus ou moins contact entre nous. Après tout, la téléportation est de famille et le peu d'entre mes enfants qui ne l'avaient pas de naissance, ont souhaité le développé pour ne pas se sentir intrus à la famille. Bien que je ne les ai jamais forcés ou fait quoi que ce soit en ce sens, je suis content et fier qu'ils aient tous cette capacité aujourd'hui.

Malgré nos richesses, nous n'avons jamais recherché a être parmi les grandes familles réputées de ce monde. D'abord, de part mes origines démoniaques, je tiens à surveiller que notre réputation ne dépasse pas un certain seuil. Certaine famille nous verraient comme un danger, ne désirant pas être la source de conflit,  j'ai veillé à enseigner cette valeur à ma descendance et j'espère ne pas me tromper en disant que cela a été un succès. D'autres part, 21 de mes 38 enfants sont des femmes et presque toutes sont mariées, elles ont donc perdues leur noms pendant la cérémonie. De fait, cela nous aident beaucoup à garder la réputation des Erkelion suffisamment haute pour être respectée plutôt qu'influente ( nous n'avons pas vraiment rechercher l'influence, nous aspirons surtout à vivre tranquillement hors des conflits) mais suffisamment basse pour ne pas s'attirer les peurs ou les convoitises. Notre taux de dispersion n'est pas étranger à cela non plus. Qui aurait peur d'une famille qui n'est même pas groupée? Surtout que très peu d'entre nous avons révélé notre don de téléportation. Puisse cela rester ainsi...

Voilà, un petit résumé de mon activité ces derniers siècles durant.
Hier, alors que je sirotais une version adoucie d'hydromel d'angrdasurrh, un des meilleurs croyez-moi!  Je vis un de ces oiseaux messager qui filent plus vite que vos yeux ne peuvent le voir. Tout à fait magique, mais utilisé uniquement en cas d'urgence et de sécurité absolue et puis ils sont capable de trouver n'importe qui n'importe où même à des mois à cheval de distance. En effet, ces petites bêtes sont beaucoup plus difficile à intercepter qu'un message télépathique, moins rapide certes mais suffisamment pour joindre quelqu'un en quelques jours où que le destinataire soit sur le globe. D'autant plus que la télépathie a ses limites, plus les informations sont vagues, plus cela requiert de l'énergie, mais au delà d'être éprouvant , ce peut être jusqu'à être impossible. C'est justement le cas lorsqu'on a juste un nom sans aucune idée aucune de la localisation de l'individu et que celui-ci est mort ou se trouvent si loin que même en ayant toutes les informations utiles en main, il serait éprouvant pour un expert de contacter l'individu recherché.
Quand j'ouvris le message, je reconnus vaguement un sceau que je n'avais pas vu depuis au moins 300 ans.
*Peut être le symbole a t-il un peu changé mais nul doute qu'il s'agit bien d'une lettre de Targatt. J'ai entendu dire que les pourtours de cette académie s'étaient agrandit au point d'en devenir une ville, mais je n'y ai jamais remis les pieds et voilà que la régente m'envoie cette lettre  clamant un mal mystérieux et réclamant mon aide prétextant que mon passé dans l'académie a été remarqué et qu'elle me considère de fait comme un être de confiance. Cela me vaudrait-il tant d'honneur?  et comment diable a-t-elle appris que je suis encore de ce monde? Nul doute qu'il faut du potentiel pour être régente tel que la lettre a été signée.*

*Bien! Allons voir de quoi il retourne, je ne me vois pas tourner le dos à Targatt malgré le temps passé. *
Après avoir réuni mes quelques affaires, je passe par la salle du trône annoncer mon départ au seigneur Giromond Gaspiel.
- Mon seigneur, je me dois de vous quitter, j'ai reçu une missive urgente de la part de...d'une vieille amie disons. Ne compter pas sur moi jusqu'à mon retour car je m'en vais bien loin d'ici. N'hésitez point à quérir l'aide d'Azira en attendant et n'ayez crainte elle se débrouille fort bien sans son père .

Sur ce , je quittais la salle, le palais et hors de l'enceinte, au premier tournant venu derrière un saule, je m'adosse, toute mon attention se repportant sur mes souvenirs de l'époque. Mais ces souvenirs qui sont miens manquaient de précisions et qui sait ce qu'il se trouve aujourd'hui là où jadis il n'y avait rien.