[Quête de trame] Guerre à la germanik

Conformément à l'idée de Wilhelmine Schlacht avant son départ de Melghir, il parait essentiel de provoquer l'affaiblissement progressif de certains points stratégiques d'Hésandre. La politique du royaume d'Hésandre étant ce qu'elle est, à savoir instable et en mouvement, c'est le moment idéal pour entamer une série d'attaques localisées. Évidemment, afin de ne pas précipiter la guerre avant le moment opportun, l'idée est de ne pas être identifié comme faisait parti de Targatt ou œuvrant pour elle, même si les suppositions et déductions logiques iront en ce sens, les ordres sont les suivants :

- destruction des structures et matériaux stratégiques,
- destruction des réserves de vivres,
- ne laisser aucun témoin.


Ordres annexes :

- en cas de capture d'un allié : empêcher la personne de parler par tous les moyens nécessaires,
- en cas de capture d'un ennemi de renom (noble ou commerçant à forte influence) : lui extraire toutes les informations utiles dans un lieu sécurisé (zone de repli stratégique) et l'éliminer.

Les attaques doivent être les plus furtives, rapides et destructrices possibles.

La première cible est la petite ville d'Odill : lieu de passage stratégique pour alimenter le front en formation en nourriture notamment. D'autres points de transition existent mais à l'heure actuelle, l'importance du trafic, en comparaison à la faible population, tend à prouver qu'il a une place de plus en plus importante dans le ravitaillement des zones les plus proches de Targatt.


Forces en présence :

Une petite garnison d'une cinquantaine de gardes, nombre colossal compte tenu des 3700 âmes que compte la petite ville, protégée par des murs d'enceinte de quatre à cinq mètres de haut tout au plus.

Guerre à la Germanik

Le jeune maggyar avait toujours été volontaire en période de trouble. D'aussi loin qu'il se souvenait il avait toujours apprécié les sensations que le risque lui procurait, les batailles et duels ne faisaient pas exception. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que son khan lui avait octroyé le rang de mage de bataille. Bien que ça ne soit pas exactement la même chose chez les maggyars et à Targatt comme il avait malheureusement pu le constater.

Chez les targatiens tout était plus... restreint. Tout était moins... amusant. C'était notamment pour avoir la chance de sortir du camp qu'il s'était naturellement porté volontaire pour n'importe quelle mission tant qu'elle le faisait sortir du camp et voir autre chose que la cité encore en ruines par endroit.

Cependant, il était resté dubitatif quand on leur avait donné les détails de la mission. Si il comprenait le sabotage et son attrait stratégique, ça n'avait toutefois rien d'honorable d'agir ainsi. Mais le pire était probablement les ordres qu'il avait considéré comme annexe "ne pas laisser de témoin". Evidemment, ça aussi ça se comprenait. Et s'il s'agissait de gardes, de soldats, ça ne lui poserait probablement pas de problème outre mesure. Ils connaissaient les risques du métier. En revanche, s'il tombait sur des civils, il n'était pas certain d'être à même de... faire ce qu'il fallait. Désobéir n'était pas non plus une option valable...

Aleria avait probablement pensé que c'était ses menaces qui avaient fonctionné : ne pas parler de la mission ou souffrir mille tourments et mourir lentement. En d'autres circonstances, Cylar lui aurait probablement juste proposer d'aller boire un verre plus tard. Mais en l'occurrence son appréhension transparaissait clairement au travers de ses yeux bleu et sa seule réaction fut un hochement de tête pour signifier qu'il avait bien compris les ordres.

Un nœud s'était formé dans son estomac tendis qu'il songeait qu'il n'avait pas de bonne solution si jamais cette situation se présentait... Il aurait pu continuer à stresser sur la question mais décida de l'oublier dans un recoin de son esprit. Après tout, ce serait le comble de la malchance qu'une telle chose se réalise pas vrai ?!

Cylar regarda les objets qu'on lui avait remis sans savoir si il avait hâte d'employer les explosifs ou si la manière de faire ne le rebutait pas un peu plus à chaque instant qui passait. Enfin, c'était trop tard. Il s'était engagé dans cette voie et un maggyar ne revenait jamais sur sa parole. Il prendrait donc part à cette mission. Pour cela il comptait davantage sur sa métamorphose et sur l'épée qui lui barrait le flanc droit. Il adorait voir la tête de ses adversaires quant ils comprenaient, parfois trop tard, qu'il était gaucher. Ca valait de l'or !

Le jeune homme secoua la tête après les explications de sa "partenaire".

"Pas de question. On peut y aller." lança-t-il joyeusement, son optimiste légendaire reprenant le dessus sur ses appréhensions.

Une vingtaine de gardes sont en activité cette nuit-là :
Trois patrouilles comportant trois ou quatre personnes, fontt inlassablement le tour des murs d'enceinte. Deux dans un sens et la dernière en sens inverse de sore à ce qu'elles se croisent régulièrement et puissent échanger régulièrement les informations si nécessaire.
Trois patrouilles de trois ou quatre personnes chacune sillonnent les rues de la petite ville.
Enfin, bien qu'il ne compte pas dans les effectifs, un gradé demeurait statique, en garnison, prêt à sonner le rassemblement si nécessaire ou à réveiller le reste des hommes qui dormaient à l'étage du dessous.
Enfin, une patrouille sur deux dispose d'un chien dressé.

Les personnes attentives qui s'approcheraient suffisamment des murs d'enceinte pourraient remarquer plusieurs choses :
D'une part, si leur base paraissait ancienne, tel n'était pas le cas du reste, ce qui tendait à prouver qu'ils étaient été remontés plus haut récemment. D'autre part, les murs semblaient avoir été recouverts d'une poudre de roche de couleur grisâtre qui s'accroche à toute matière d'un autre type qui viendrait l'effleurer. Pour ceux qui s'y connaissent en pièges et traquenards, il s'agit hautement inflammable : de la poudre de magnésium traitée pour lui rajouter un effet adhérant, mineur.

Une fois le mur passé, chaque patrouille avait à sa disposition plusieurs torches, une sorte de sifflet de bois et trois curieuses fioles à leur ceinture. Chaque homme d'arme portait ses armes de prédilection, épée courte et targe, ou lance et bouclier. Chaque patrouilleur est doté d'un casque.

Les portes principales sont de simples portes de bois massif, lourdes et récemment renforcées par des pièces métalliques. Elles sont fermées dès la tombé de la nuit pour n'être rouvertes qu'une fois le soleil levé. Elles sont, étrangement, gardées par des molosses disposés devant les portes (3 à 5 animal selon les portes).

Une fois à l'intérieur de l'enceinte, le quartier des entrepôts est celui où les patrouillent passent le plus souvent, compte tenu de l'importance de leur contenu pour la survie des citoyens comme pour celle des soldats au front.

Les portes des entrepôts sont scellées, non magiquement, exception faite de l'un d'entre eux où des protections magiques, faibles, sont camouflées.
Les habitations sont un peu en retrait de cette zone. Malgré l'heure tardive, il y a une certaine activité dans la petite ville, principalement dans les trois tavernes de la ville, ainsi que dans deux demeures un peu plus luxueuses que les autres.

Le quartier des esclaves quant à lui est également plutôt bien gardé. Principalement par les esclaves de plus haut rang qui étaient chargés de relayer les ordres des maîtres et d'infliger les châtiments en leur nom.

Le port quant à lui est peu gardé. La raison en est bien simple, le seul accès est, soit par la mer, ce qui rend chaque nouvel arrivant des plus visibles, soit par la ville, ce qui permet de contrôler les points d'accès. Il n'existe pas de plages et les pics rocheux font du port une sorte de crique difficilement franchissable par la force (par la mer). Sécuriser la ville revenait donc à sécuriser le port, d'après les hésandrais en charge du moins.

[spoiler "Suite de la mission"]Indiquez la direction prise et les actions faites, ainsi que les recours employés par vos personnages, je jouerai les défenseurs et vous informerai des suites.[/spoiler]