Le programme d’échange, proposé par l’ancien directeur de l’Académie de Magie de Targatt, et accepté par ses confrères des cités continentales, était une décision novatrice dans la conception de l’organisation de magie comme le concevait une bonne partie du monde magique. Refoulé à des endroits difficiles d’accès, le monde de la magie était disons le très sporadique et individuel, chacun faisait ce qu’il souhaitait dans son coin, dans un isolement qui empêchait bien des entraides, écrasés entre les nations antimages et leur zèle à détruire tout ce qui pouvait ressembler à de la magie, mais aussi les nations qui les acceptaient, les politisant tout en écrasant un peuple minoritaire qui pourrait pourtant bien plus que de nourrir les inférieurs désirs des roitelets de l’existence.
Les échanges d’élèves avaient donc permit aux Académies des cités mages pour la première fois depuis des siècles, de discuter régulièrement. Chacun comprenant alors, que la coopération élargir pouvait avoir bien des avantages quand en se comparant avec autrui, ils avaient pour la premier fois perçut dans leurs organisations respectives, des lacunes qu’ils ne pouvaient remarquer seule, Targatt y compris. L’isolation avait mené à la complaisance de son propre état, qui lui-même était responsable de l’affaiblissement globale du monde mage. L’isolationnisme était donc la cause de l’ignorance, une chose à combattre pour tous les grands défenseurs du Savoir.
Afin de discuter de tout cela, l’Académie de Targatt avait proposé à ses compères un grand conclave, initialement prévu dans la plus grande cité magique du monde connu à savoir Targatt, les différentes affaires et l’instabilité qui régnait dans celle-ci suite à l’attaque d’un démon avait délocalisé la rencontre dans le sud, à Occléomen. Ainsi en cette deuxième moitié de l’année 1299, dans la péninsule dominé par Imperii, les différents directeurs et maîtres des académies s’étaient rencontrés, Kubilay participant au titre de représentant de Targatt en l’absence de Cyrion toujours occupé dans l’est.
Les débats avaient été âpre, notamment car il existait des conflits entre certaines cités, que ce soit celle de ce continent, ou celles de l’autre coté des mers du sud, sans parler de l’Orient. Mais finalement, après plusieurs de discussions et de négociations avaient été décidé la création d’une confédération magique qui permettrait une coopération élargit entre les Académies de Magie allant donc alors encore plus loin que l’initiale programme d’échange. La coopération requérant des accords l’unanimité, plusieurs choses avaient été décidées.
Premièrement, au niveau de l’organisation de la confédération académique, serait organisé de manière tournante des conclaves tout les deux ans dans le monde connu afin d’établir de manière régulière ce qui devait être fait ou organisé, chaque académie ayant le pouvoir de demander un conclave d’urgence en cas de crises ou de problèmes liés au monde magique. Le conclave étant accompagné d’un grand rassemblement des érudits afin de discuter de la recherche magique, des coopérations entre institut de recherche afin de parfaire ce qui était déjà en cours, bref, favorisant la coopération entre les pontes qui déterminaient l’avenir de ce que serait ce monde du point de vue magique.
Enfin, chose qui touchait un peu tout le monde, la confédération semblait avoir comme désir de renforcer le contrôle et la régulation du monde mage, de part notamment l’uniformisation des diplômes octroyés à leurs élèves par les Académies membres, qui devraient désormais tous souscrire à des exigences communes afin de pouvoir des équivalences ou des garanties de niveau pour les diplômés souhaitant travailler dans d’autres lieux que leur cité d’apprentissage, mais aussi d’autres parts d’imposer leur monopole sur le titre d’érudit, qui devenait désormais officiellement un titre commun du plus haut niveau que ce soit décernés uniquement du point de la vue de la confédération par ses propres membres, les Académies ne reconnaissant désormais plus les érudits autoproclamés.
Si cela pouvait sembler une avancé énorme dans la mondialisation magique, ce qui était le cas, il semblait que dans l’ombre de confédération, autre chose naissant en parallèle, une organisation qui elle, était plus secrète, du nom du prieuré, ressemblant érudits et pontes des académies visiblement intéressé par un projet commun, qui marquerait peut être un jour, l’histoire de ce plan, voir de l’existence toute entière…
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TakeItEzy & Ellumya