Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (142/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Teyrnon
Teyrnon
Ponte de la Pègre - Mage de 2e Ordre
Dim 13 Juin - 20:45
Age du personnage : 1201 Race : Vampire Puissance moyenne : 140
Helmaei (par adoption) - Parsa (Clan de naissance)
Teyrnon
Prince Noir (d'Alkhen)
Vampire "Originel"
Mâle
1201 ans (en paraît 25 ans)
Bisexuel
Celui d'un noble vampire millénaire
Caïd de la Pègre - Noble Vampire
Aucun
Aucun
Entrez de votre plein gré et laissez-y un peu de la joie que vous y apportez.
Neutre Mauvais
Négative
Magie Noire puis Spirituelle
Invocation puis Métamorphose
Pouvoirs Vampiriques
Pouvoirs Vampiriques
7
8
10
20
15
10
La section pourra être tenue à jour en ajoutant sur la même ligne, les nouvelles stats, après montées en grade (en les distinguant par une autre couleur par exemple).
Spoiler :
La nuit, claire et glaciale, éclairait la ville endormi, perdu dans la brume épaisse. Quelque part, dans les ruelles étroites d’un quartier malfamé, un individu fort étrange marchait à pas rapide vers une destination inconnue. Ici et les, les gens qu’il croisait ne semblait pas très heureux de le voir. Inquiet, il semble accélérer la cadence, comme pour éviter de se faire repérer par des molosses affamés. L’homme encapuchonné ne remarqua pas l’ombre sinistre qui évoluait dans son dos. Au détour d’un croisement, l’homme pris à droite et s’enfonça dans un autre dédale de ruelles étroites. Un homme gisait là, ivre. Un autre, un peu plus loin, était à demi caché dans une maison en ruine, pâle comme la mort. La plaie béante dans son cou laissait imaginer clairement quel type de prédateur sévissait ici. Mais il était au courant, c’était pour ça qu’il venait ici … une affaire urgente ! Il était presque sorti du Cercle. Encore quelques ruelles et le passeur pourrait l’aider à quitter la ville, il y était presque … Encore quelque pas et le cauchemar de cet endroit prendrait fin. Alors qu’il s’approchait d’une taverne à moitié écroulé, déserté de ses clients, il ne vit pas la sombre menace qui s’approcha de lui. Il tourna à l’angle de la ruelle, tourna la tête pour voir derrière lui … mais ne vit personne. Toujours inquiet, il reprit sa route. Et là, sans prévenir, il senti une main ferme se poser sur son épaule.
L’homme, terrifié, se retourna immédiatement. En face de lui, la sombre menace était enfin visible. Une jeune femme, à peine adulte, d’une beauté sauvage. Sa peau blanche, cadavérique même pourrait-on dire, était contrasté par le rouge sang luisant de ses yeux. Son sourire, enjôleur, laissait entrevoir des canines acérées.
- Ou est-ce que tu vas, mon petit ? Tu sais que c’est un endroit dangereux ici ?
L’homme, terrifié, ne sut que répondre. Il ne fit que baragouiner quelque chose d’intelligible.
- J’ai entendu dire qu’il y avait une fouine ici. Tu sais ce que c’est, n’est-ce pas ? Une sale petite bestiole qui s’amuse à écouter aux portes pour tout rapporter à des indésirables. Tu ne l’aurais pas vu, cette fouine ?
Le petit homme secoua la tête vigoureusement.
- N…non ! Je n’ai pas vu d’fouine ! S’il vous plait … pitié …
La jeune femme leva les yeux au ciel.
- Oh je vous en prie, ne soyez pas terrifiés. Je me suis déjà nourri tout à l’heure. Le pauvre homme gît dans la ruelle un peu plus loin. Je crois même que vous l’avez aperçu. Dites-moi, vous savez que c’est un quartier dangereux pour quelqu’un comme vous ? Qu’est-ce qu’un espion des Cultes vient foutre ici ?
L’homme terrifié ne dit mot pendant quelques instant, les yeux écarquillés de terreur. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui ? Là, maintenant alors qu’il aurait pu s’en sortir ! Merde à la fin, pourquoi c’était toujours sur lui que ça tombait ces merdes là ! Il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, la jeune femme posa sa main sur son torse, tâta la veste puis les poches de son pantalon. Enfin, elle lui arracha son sac des mains et en tira un épais codex, fermé par une petite serrure.
- Tiens tiens … qu’est-ce que c’est que cela ?
- Je … heu … c’est pour ma femme ! Oui c’est cela, n’y touchez pas ! …. Euh … s’il vous plaît ?
La tentative pitoyable de l’homme pour se faire entendre était pitoyable. La jeune femme ne put s’empêcher de rire devant cette effort méprisable.
- Ferme là pendant que je lis.
Elle arracha la serrure et ouvrit le livre. L’écriture était soignée, le texte dans une langue étrangère codifié, mais elle savait le lire. Elle avait été trop souvent confrontée à ce code-là.
« Monseigneur,
Je suis arrivé au terme de la mission sacré que vous m’aviez confié. Je suis heureux de vous confirmer que vos soupçons étaient vrais. Depuis la ville d’Alkhen, en Arhabie j’ai suivi la piste du Prince Noir. J’ai été fortement retardé par tout un tas d’événements fâcheux qui se sont déroulés durant mon voyage. Je pourrais croire à la simple malchance ou à la volonté des dieux, mais je sais qu’il s’agit des machinations de notre cible pour me ralentir.
Tous les éléments en ma possessions ont été soigneusement étudiés. J’ai retrouvé, à quelques dizaines de kilomètres de Targatt, un très vieux chasseur de vampires, un certain Edgar Rolwick, qui m’a affirmé avoir vu l’homme que nous traquons, il y avait de cela trente ans. A l’époque il avait failli le tuer, mais les pouvoirs nécromantique du vampire l’ont mis en échec.
Fort de cette information, je me suis permis d’arriver à Targatt. Je n’ai pas pu entrer comme cela, j’ai dû passer en douce. Depuis trente ans, un individu tel que lui aurait pu prendre le contrôle de la cité. Alors au cas où, je me suis infiltré. Sous le nom de Valence d’Awzit, j’ai commencé mon enquête. La pègre qui règne dans les bas-quartiers est impitoyable. J’ai été contraint de rembourser ma dette de la pire façon, vendre l’anneau que vous m’aviez donné pour faire valoir mon autorité religieuse. C’était la seule richesse qui me restait, l’autre étant ma vie. Quand bien même j’ai continué mon enquête.
Au bout de deux ans, j’ai fini par le retrouver. La population de vampire dans cette ville n’est pas négligeable. Je n’ai pas perçu de culte nécromanciens à la gloire des Rois-Nécromants, mais j’ai perçu beaucoup de conflits et de malheurs. Avec suffisamment de moyens, il est possible de se servir de la Foi pour soulever le peuple et peut être prendre la ville, si tel est votre désir, pour châtier ces mages contre-nature.
J’ai mené mon enquête et je pense avoir les grandes lignes de l’histoire de notre cible.
Le Prince Noir, est né au sein d’un clan nommé "Parsa". C’étaient des gens peu recommandables, qui ont toujours fricoté avec le mal et les pires magies qui soient. Il y a 1200 ans, ce clan a aidé un des anciens Roi-Nécromants à monter sur le trône de la cité-État de Alkhen. Un coup qui ne fut pas sans risque ni dommage. Des membres du Clan Parsa furent assassinés. Teyrnon lui, fut désigné comme successeur. Le Roi-Nécromant lui, avait choisi le nom de Malgar. Il décida de prendre le jeune Teyrnon sous son aile, pour en faire son assistant dans ses recherches. Le Clan Parsa en fut honoré.
Le jeune Teyrnon, qui avait déjà été formé à ce moment-là par les membres de sa famille, aux secrets de la Magie Noire, fut immergé plus profondément encore par les recherches d’un Roi-Nécromant recherchant la vie éternelle via la Lichéfaction. Teyrnon a causé beaucoup de tort à d’autre famille noble d’Alkhen. Il prenait les fils et les filles de ces clans là pour les recherches de son maître. En ce temps, là, les Kidnappings dans la noblesse ont causé de grands troubles civiques, obligeant la garde à faire preuve parfois de violence.
J’ai aussi appris de source sûre, que Teyrnon est devenu un vampire. Au début nous cherchions quelqu’un, un créateur assez vieux pour cet office. J’ai longtemps suspecté cet Antoine, chef du clan Helmael à Targatt. Antoine et Teyrnon se connaissent bel et bien, mais cela remonte à une autre époque. En réalité, les fils et les filles des nobles de Alkhen ont servi pour un rituel sinistre. Un Démon a été invoqué dans une salle ritualisée, tenu sans doute secrète. Un pacte, j’ignore lequel, a été conclu entre Teyrnon et lui. Je pense que c’est cela qui a fait de lui un vampire, ce qui en ferait un originel.
Le Roi-Nécromant Malgar a sans doute […] »
La jeune femme cesse sa lecture et remonta son regard vers l’humain. Il était déconfit.
- Bah alors ? Qu’est-ce que c’est que cela ? Ce serait toi la fouine en fait ? Tu m’aurais donc menti ? Moi qui pensais que nous étions devenus des amis ce soir …
Le sarcasme dans la voix du jeune vampire, s’accompagnait d’une menace à peine voilée. La mort semblait approcher à grand pas pour l’humain.
La jeune femme plongea son regard dans celui de sa proie qui, immédiatement, devint comme flasque, mou, le regard vide.
- Qui sert-tu ? Pourquoi es-tu à Targatt ?
L’homme, répondant tel un automate, fit d’une voix morne :
- Je sers les Parangons de la Théogonie. Mon but est d'enquêter sur le Prince Noir d’Alkhen, pour que mes maîtres puissent savoir s'il existe des cultes au service des Rois-Nécromants.
La femme reprit derrière lui :
- As-tu déjà transmis la moindre information à tes maîtres ?
- Non, répondit l’humain sous hypnose, je n’ai pas pu le faire, au risque de griller ma couverture.
La femme ricana à ces mots.
- Tu n’as pas idée. Vous voulez le tuer ?
L'homme répondit, d'un ton neutre :
- Non, il ne représente plus une menace, selon les Parangon. Son Clan est brisé et il a perdu de vu son maître. Il ne peut pas non plus être tué. Il est protégé par le Clan Helmael, et Targatt est quasiment impénétrable pour la Théogonie.
Elle garda silence pendant un court instant, puis elle planta ses crocs dans le cou de l’humain, le vidant de son sang avant de le laisser tomber, exsangue. Pour faire bonne figure, elle le décapita.
Alors que la tête roula au sol, le jeune vampire reprit son chemin en direction de ce fameux « Prince Noir ». Il se trouve qu’elle savait pertinemment où le trouver. Le chemin, depuis cette zone du Cercle, était un peu long.
Elle évita soigneusement de se faire repérer par les vigiles et les types à l’affut. Elle parvint jusqu’à une simple porte. Elle donnait sur un bâtiment à moitié en ruine, une maison délabrée et sans réel intérêt. Une parmi tant d’autre. Mais ce que les gens ignoraient, c’est qu’ici, toutes les maisons du quartier, collés les unes aux autres, construites en vieille pierre épaisses, constituait un seul et unique palace. La porte, épaisse, s’entre ouvrit. Un demi-orc demanda de sa voix rauque :
- Qui est là ?
La jeune femme se montra à la lumière. Dévoilant son sourire carnassier et répondit :
- Je suis Sadira Parsa, et je viens voir ton maître.
Le demi-orc haussa un sourcil, puis referma la porte. Il fallut attendre un peu de temps, avant que la porte ne se rouvrit, en grand cette fois-ci, pour laisser entrer le jeune vampire.
- Madame, soyez la bienvenue. Mon maître vous attend dans le salon. Je vais vous y conduire.
Le demi-orc était sans aucun doute un gros bras. Le genre parfaitement intimidant. Sa force colossale pourrait venir à bout de n’importe quel intrus assez idiot pour tenter d’entrer ici. Il accompagna la belle Sadira à travers un petit dédale de couloirs et de pièces, soigneusement décorés aux couleurs chatoyantes typique de l’Arhabie. Tapis magnifiques, bibelots, objets d’arts et teintures décoraient l’endroit et en faisait un véritable petit palais. Elle entra dans un petit salon, le demi-orc s’effaçant immédiatement. Il y avait là une cheminé crépitant joyeusement. Deux confortables fauteuils autour d’une petite table sur laquelle étaient posé un calice rempli d’un liquide rouge, et un livre épais, refermé sur un marque page bleu nuit.
Dans un fauteuil, un homme habillé de noir et portant un masque métallique en forme de crâne se leva à la vue de Sadira. Il écarta les bras.
- Ma fille ! Ma chérie ! Toi ici ? Mais comment est-ce possible ?
Le jeune vampire couru se réfugier dans les bras de son père.
- Papa, on dirait que le Crime paie à Targatt aussi hein ?
L’homme en noir ricana.
- Tu sais ce que c’est ma fille, je ne peux pas rester sans rien faire, même en pleine planque.
- Oui ça je le sais, et figure toi que sur le chemin, j’ai rencontré quelqu’un qui le savait aussi. Les Parangons ont failli te retrouver tu sais.
Un court silence, très éloquent, ponctua les retrouvailles.
- Je vois. Tu as appris des choses ? Viens, ma puce, assieds-toi.
L’homme poussa le bric à broc sur l’autre fauteuil pour que Sadira puisse s’y asseoir. Une fois cela fait, elle se retourna vers son père.
- Teyrnon écoute, j’ai trouvé un type louche, il avait fait une enquête ici depuis deux ans sur toi. Il savait plein de chose, des trucs que tu ne m’avais jamais raconté. Sur ton enfance, sur la façon dont tu as été vampirisé par un démon. Je ne savais pas tout ça, tu ne m’avais jamais rien dit.
La jeune femme était perturbée, son père, très secret, disait toujours que le savoir pouvait être source de menace si on ne savait pas tenir sa langue sur soi et sur les autres. Sadira s’en voulait d’avoir lu les premières pages de ce compte rendu destiné aux Parangon.
- En plus de ça, la Théogonie enquête sur toi très activement, même cinquante ans plus tard. J’ai eu tellement peur que tu n’aies pas réussi à t’échapper. Nous avons tous eu peur.
Teyrnon, toujours assis, caressait du bout du doigt le calice. Il semblait réfléchir quelque seconde.
- Ne t’inquiète pas Sadira, tout va bien. Je suis protégé ici, la ville sera imperméable aux attaques de ces fanatiques. Un espion ne change rien. J’aurais dû venir ici plus tôt, cette ville est pleine d’un potentiel inexploité. Et le seigneur Antoine est un vampire remarquable, un homme fascinant, assurément.
Il fit une courte pause, jeta un œil à sa fille.
- Tu as des nouvelles du Clan ?
La mine soudainement plus froide, elle répondit tristement :
- Le Clan Parsa n’est plus que l’ombre de lui-même papa. Tes enfants ont été exterminés par les croisés et par la Théogonie. Le Parangon Turdan a mené une chasse aux vampires impitoyable dans le but de te trouver toi, dans la ville. Ceux qui ont fui avec le trésor du Roi Malgar, selon tes ordres, ont pu leur échapper. Mais ceux qui sont restés en ville, pour tenter de renverser la situation plus tard, ont été retrouvé et exécuté au soleil peu de temps après ton départ. J’ai moi-même failli y passer. Je serais morte si un domestique ne m’avait pas aidé à fuir les geôles du palais.
Teyrnon baissa la tête, le poids des ans s’abattant soudainement sur lui. Ses enfants, il les avait choisis au sein des miséreux de la ville. Des orphelins, des mendiants, des voleurs et des criminels en tout genre. Il les avait aimés comme ses propres enfants. Leur mort, il s’y attendait, c’était nécessaire pour que lui puisse survivre. Mais d’un certain côté, c’était mille ans d’histoire qui s’effondrait. Le Clan Parsa avait été le plus puissant nid de vampire à des kilomètres aux alentours de Alkhen. Ils avaient été les lieutenants les plus fidèles du Prince Noir.
Un silence pesant s’installa dans la pièce, malgré la cheminé qui flamboyait joyeusement. Soucieux de reprendre la conversation, Sadira poussa vers son père un livre à la couverture abîmé.
- Tiens papa, c’est un rapport du larbin des Parangons.
- Un rapport ? Ce bouquin ?! Mais c’est quoi cette idée à la con ? Il ne peut pas faire des lettres secrètes comme tout le monde ?
Sadira ricana :
- Il a enquêté sur la vie d’un vampire âgé de 1200 ans papa, ce n’est pas le genre de rapport qui peut rentrer dans une série de simples lettres !
- Oui tu as raison, haha.
Teyrnon ouvrit le livre et contempla l’écriture soignée. Le motif des caractères et le code employé était typique des agents de la Théogonie. Lui-même savait le lire.
- Je vois, ce sont bien les Parangons, tu as raison. Il est drôlement complet cet ouvrage, c’est terrifiant. Il a dû rencontrer cet idiot de Belrad.
- Belrad ? L’Elfe ? Je croyais qu’il avait été tué.
- Moi aussi, répondit Teyrnon, mais je me suis trompé. Tu as lu ce livre ?
Sadira secoua la tête.
- Juste le début, c’est quelque chose que tu ne m’as jamais raconté papa.
- Cela t’intéresse ? Tu veux entendre mon histoire ?
- Oh tu sais, j’en connais déjà une bonne partie, j’ai cinq siècles tu sais.
- Mouis, c’est vrai.
Teyrnon garda silence, observant le livre et les mots marqués sur les pages.
« Il y a 1200 ans, l’Arhabie sortait tout juste d’une période noire. Les Rois-Nécromants ont pendant longtemps été des fléaux pour les gens qui vivaient là. Leur règne n’a pas été assez dur cependant, parce qu’ils ont été scellés, comme tu le sais. Mais pas tous. Certains ont survécus et ont pu retrouver un trône. Ce fut le cas de l’un d’entre eux. Je ne connais pas son véritable nom, mais il s’est fait connaître comme étant Malgar. Il était un nécromancien incroyable mais c’était aussi un métamorphe fabuleux. Son talent pour la comédie égalait sans peine son formidable talent pour la magie noire. Un maître manipulateur, et un tyran intelligent.
Moi je suis né au sein du Clan Parsa, comme tu le sais. A cette époque, ce n’étaient pas des vampires, mais des humains d'une très ancienne lignée. La ville de Alkhen n’était pas une Cité-État de mage, comme Targatt. C’était une ville habitée par des humains normaux. Une ville fort riche, tout entière tourné vers le commerce et doté d’un port parmi les plus grands et fréquenté du monde connu. Une ville jadis dirigé par un ensemble de grandes familles, dont la mienne. Les Parsa, lorsque Malgar est arrivé en ville, se sont très rapidement placé sous son autorité. Il faut comprendre que nous étions des mages noirs, en secrets. J’ai moi-même été initié par mes parents à cet art.
Mon frère, Ramin, et moi-même étions doués pour la magie et pour les affaires du clan. Mais ce fut moi qui ai été désigné héritier de notre père. Nous avons aidé le Roi Malgar dans sa conquête de la ville. Elle fut sanglante, mais pas magique. Rien d’autre que les armes et des complots. Rien qui n’aurait attiré l’attention de gens indésirables dans notre ville. Soucieux de récompenser le Clan Parsa, Malgar m’a choisi moi pour être son assistant et apprenti. Un grand honneur pour mes parents.
Mon père, Fariz, et ma mère, Nahid, ont été des personnages importants en ville après ça, les maîtres de la cité au nom du Roi. Moi pendant ce temps j’ai commencé mon apprentissage.
Vivre en permanence aux côtés d’un Roi-Nécromant, c’est quelque chose de tout à fait particulier. Je n’ai jamais trop su comment aborder les choses avec lui. Il avait ce regard si sinistre, perçant. Je ne pouvais jamais rien lui cacher, il lisait mes pensées très facilement. Le savoir qu’il m’inculquait était complexe, très dur à appréhender. La Nécromancie, surtout à ce niveau-là, ce n’était pas pour les novices. Or, les recherches de Malgar étaient tout entière tourné vers la Lichéfaction et les différents moyens de dominer la mort de façon tout à fait impie. Les Rois-Nécromant, ai-je apprit beaucoup plus tard, cherchait à échapper à l’emprise des démons qui les avait rendus immortels en échange de leur obéissance. La non-mort d’une liche permettrait d’exister libre de toute entrave démoniaque. Mais assister un Roi-Nécromant dans ces recherches nécessitait une base de connaissance très forte dans le domaine, aussi au début Malgar était mon professeur. Il débuta un enseignement qui allait durer mille cent trente-sept années.
Mais en ce temps-là, j’étais naïf. Je ne savais pas ce qu’il fallait être prêt à faire pour avoir le pouvoir, que je ne convoitais pas encore d’ailleurs. J’avais 13 ans quand je suis entré à son service. L’assassinat de mes parents eut lieu lui, quand j’en avais eu 25 ans. C’était à un repas de famille, j’aurais dû m’y rendre mais le Roi Malgar m’en avait empêché. Pour lui je n’avais clairement pas le temps pour ce genre de festivités absurde et inutiles. Il avait en horreur les banquets. Contraint et forcé, j’ai obéi à mon maître.
J’ai appris le lendemain, au matin, que presque toute ma famille avait été exterminé. Seul restait mon frère, Ramin. Mais il ne survécu pas longtemps à l’empoisonnement qui les avaient tous emportés. J’ai longtemps pleuré et haï le monde entier, à commencer par le Roi. Je me disais que si j’avais pu m’y rendre, cela se serait passé différemment. Les gardes du palais m’ont finalement appris que les familles nobles de la ville étaient responsables de ce forfait. Désabusé et dégoûté de cette vie de noble, j’ai décidé de tirer un trait dessus en me vengeant. Je suis allé voir mon maître.
- Maître, ai-je réclamé. J’aimerais vous parler.
L’immortel n’avait pas daigné me jeter un regard, il savait déjà ce que je voulais, puisqu’il lisait dans mes pensées. Cependant il me laissa finir ma supplique.
- Je veux tuer tous les nobles. Tous sans exceptions. Vous en avez le pouvoir, je vous en prie, aider moi !
Silence.
- Ils ont tués ma famille ! Ils ont tué les Parsa ! C’est un affront à votre pouvoir !
Cette fois, Malgar s’est retourné. Son visage était indéchiffrable, comme toujours.
- Tu penses que la destruction de ta famille est une insulte à mon règne ?
- Oui ! Ai-je récrié. Ils ont bafoué votre autorité ! Vous l’aviez placé entre leurs mains et mon père … mon père … ils lui ont coupé ses mains pour les plantés sur les portes de votre palais !
- C’est une raison valable. Voilà ce qu’on va faire. Tu vas organiser une fête. Tu vas inviter tous les nobles et leurs enfants. On fera ça ici.
- Mais ils ne le voudront jamais.
- Si, je participerais, ne t’inquiète pas, ils accepteront, où ils mourront.
C’était vrai, lorsque j’ai envoyé les invitations, certaines familles ont refusés, mais après quelques mystérieux décès, ils finirent par accepter. Le jour venu, une petite foule s’était rassemblée dans le palais. Le Roi invita tout ce beau monde au banquet, qui dura jusque très tard dans la nuit. Moi de mon côté, je me suis fait un plaisir d’attirer les jeunes fils et filles des nobles dans un autre endroit du palais, pour pouvoir boire et picoler sans retenue à l’écart des convenances parentales trop strictes. Les somnifères dans les verres ont été très efficaces. Malgré les insistances des nobles, le Roi continua de jouer l’innocence quant à la disparition soudaine des héritiers aristocrates.
Ce qu’il s’en est suivit était tout autre que ce dont j’avais imaginé de prime abord. Une fois les parents écartés, Malgar m’a enseigné un rituel pour invoquer un démon puissant. Il a mené le rituel, car à l’époque je n’avais pas le pouvoir de le faire moi-même. Cependant, j’ai édicté mes volontés. Le démon était grand, immense très impressionnant. C’était un démon majeur, fils de Bélial. Sa puissance, je la percevais de plein fouet, c’était quelque chose de véritablement déstabilisant.
Quand il me hurla ses mots, je faillis me pisser dessus. Mais je tiens bon. A la place, je désignais les aristocrates enchaînés et suppliants en face du démon.
- Ces âmes sont des offrandes. Les futurs seigneurs de la Cité d’Alkhen. Je t’en fais cadeau en paiement d’un pacte que je souhaite conclure avec toi.
Le démon renifla la marchandise, puis reprit :
- Parle ! Et soit bref !
J’ai rapidement rassemblé mes pensées, puis je lui ai demandé :
- Faites de moi un puissant Vampire originel. Je veux pouvoir vivre en immortel dans la non-mort me montrer digne de la puissance des Rois-Nécromants et de l’enseignement de mon maître. Je veux aussi pouvoir gagner en puissance et, pendant mille ans, que le Clan Parsa domine Alkhen de toute sa force.
Le démon ria de mon souhait pendant une bonne dizaine de minute puis, d’un geste de la main emporta les offrandes avec lui et reparti là d’où il venait. Moi de mon côté, j’ai immédiatement senti mon âme et mon esprit changer. J’ai senti mon corps mourir, mon cœur s’arrêter de battre, l’air quitter mes poumons. Je me suis sentis partir puis revenir à la non-vie tout aussi brutalement. La souffrance, la colère, la peur, la soif de sang. J’ai senti cette formidable puissance en moi et j’ai compris quel était le prix à payer pour en obtenir plus. Il fallait sacrifier la moindre parcelle de son être pour cela.
A partir de ce moment j’ai commencé à changer irrémédiablement. J’ai appris à ne plus être clément, à aimer la cruauté, à aimer faire souffrir les autres. J’ai commencé à tuer pour me nourrir de sang. Lorsque les nobles ont commencé à se soulever contre le règne de Malgar, une bonne centaine d’année s’était écoulé et moi j’avais appris à dominer ma nature de vampire. Doté d’une force herculéenne, j’ai pris un malin plaisir à trucider toutes les maisons nobles de la ville, vidant de leurs sangs chacun des nobles sans exception. Un véritable bain de sang chaque nuit jusqu’à ce que les derniers survivants décident de fuir la ville.
Mais la nature a horreur du vide. Quand les nobles ont fui, un autre genre de personnage est arrivé en ville : le criminel. Les gangs ont commencé à prendre le contrôle de quartiers entiers, des affaires sont devenus source de profits en toute illégalité. Les bourgeois, non nobles, ont commencés à se plaindre et à avoir peur. Les nobles partis, le Roi restait inactif et la panique prenait peu à peu dans la ville.
Le Roi me convia alors une tâche. En plus de mon apprentissage auprès de lui, qui n’avait pas ralenti en intensité depuis plus d’un siècle, j’ai été confronté à une nouvelle mission, inédite. Prendre le contrôle de la pègre.
Chose facile ? Non certainement pas. J’ai appris, lors de mes premières tentatives, que sous-estimer un humain, parce qu’il est humain, dans le monde du crime est une erreur grave. Ma première tentative pour les dominer, via un moyen magique, à lamentablement échoué. J’ai dû revoir ma technique et agir comme eux le faisait.
J’ai convaincu quelques gangs de bosser pour moi. J’ai utilisé la garde que j’ai corrompu, pour prendre le contrôle des contrebandes et des entrées et sorties de la ville. Au final, tous ceux qui voulait faire des affaires avec le monde extérieur devait passer par moi. Et les autres gangs sont devenu un peu plus réceptifs à mes volontés.
Malgré tout cela, je n’avais pas le contrôle. Mais peut-on seulement l’avoir totalement ? La pègre, ce n’est pas l’armée. On ne règne pas avec des ordres mais avec des exécutions et des passages à tabac. La mort et la violence furent les armes que j’ai utilisées pour arriver à mes fins.
Baldar, Romeal et Ramys furent, pendant longtemps, mes plus grands concurrents. Ils dominaient leurs quartiers et leurs gangsters par la peur mais aussi avec du respect. Un code d’honneur, protéger ceux qui en faisait la demande, ne pas s’attaquer aux enfants, ne pas s’attaquer aux infirmes. Protéger ceux qui payaient. Étrangement, cela fonctionnait. Alors j’ai fait la même chose. Personnellement, tous ces humains pouvaient crever la bouche ouverte, je n’en avais rien à branler, mais c’était une méthode qui s’était avéré payante.
En attaquant les convois de mes concurrents, en retournant la population contre eux et en assassinant leurs lieutenants, j’ai fini, au bout d’un très long moment, à prendre le contrôle de leurs affaires, et avec ça, de la ville.
Le Crime organisé, pour qu’il soit crédible, doit être fait dans les règles de l’art. Je me faisais un devoir de ne jamais pouvoir être relié à ma personne. Aussi, dans le monde du Crime je suis devenu le Prince Noir, avec cette tenue que je porte encore aujourd’hui. Non, je sais ce que tu vas dire, ce ne sont pas les mêmes vêtements, pas au bout de 1100 ans, mais tu vois ce dont je veux parler.
Au final, le Roi-Nécromant, mon maître, m’a félicité. Cela n’arrivait pas souvent. Il a bien voulu faire quelques efforts de son côté et m’a aidé en m’enseignant deux trois choses sur l’art de gouverner. La stratégie militaire, la politique, l’art de mentir en ayant l’air crédible. Sans oublier comment faire prospérer le commerce.
Dès lors c’est une toute nouvelle partie de ma vie qui s’est dévoilé. Je suis devenu un chef, un leader. Quelqu’un que des gens suivait. La rumeur à commencer à se répandre. Le Roi, qui n’était plus le Roi Malgar officiellement, n’oublie pas que mon maître était un métamorphe. Aussi il faisait croire qu’il vieillissait avant de simuler sa mort et d’incarner un fils.
Bref, la royauté, dans son ensemble, était les pantins d’un fameux « Prince Noir », visiblement immortel. La rumeur considérant qu’il était un vampire la faisait enfler. Tous les citoyens gardaient en mémoires les récits des massacres et des émeutes du siècle précédent. Mais malgré la présence des gangs en ville, la prospérité et la stabilité qui s’était imposé depuis semblait convenir à tout le monde. De fils en aiguille, le règne d’un vampire, depuis les ombres, terrifiait tout autant qu’il satisfaisait l’immense majorité de la population, même de la garde, qui recevait sa paye non plus du trésor royal, mais bien de ma propre poche.
Cette situation n’était pas non plus très confortable. Il me fallait faire attention si je ne voulais pas me voir exterminé par des jaloux. J’ai dû gérer beaucoup de traîtres, des chasseurs de vampires en ville, des missionnaires. Les mages n’étaient pas bien vus de la population aussi j’ai tenté de filtrer entre ceux que je dominais et ceux qui me gênaient.
Mon apprentissage avec mon maître a continué. La Magie noire et la magie spirituelles étaient deux domaines dans laquelle j’excellais maintenant, j'ai rapidement enchainé avec d'autres magie, pour plus de polyvalences, selon mon maître. J'ai étudié de mon côté l'Invocation et la Métamorphose, je souhaitais avoir les mêmes armes que le Roi-Nécromant. J’étais assez performant pour pouvoir aider efficacement mon maître dans ses recherches pour la Lichéfaction. Je dois bien avouer que cela m’a beaucoup intéressé. Encore aujourd’hui j’essaye de terminer ses recherches. Mais sans l’immense savoir de Malgar c’est compliqué. Contrôler d'immenses armées de morts ce n'est pas à la portée du premier venu, je me devais de travailler dur pour pouvoir y arriver un jour. J'avais plus de facilité avec les spectres cependant, et toutes les malédictions ayant attrait à la non-mort. Créer des créatures à partir de morceau de cadavre était également un travail fastidieux mais terriblement jouissif. Mon maître pouvait créer des golem gigantesque, mais je ne désespérais pas de pouvoir y arriver un jour.
En tout cas, durant les mille ans qui ont suivi, j’ai été partagé entre des rôles très différents. Le Crime, la gestion de la Cité, mon apprentissage auprès de mon maître et l’assister dans ses recherches. J’ai bien failli devenir fou à une époque. J’étais obligé de torturer des citoyens pour m’aider à me recentrer. C’est toujours utile, la torture, pour les nerfs.
Mais ce millénaire n’a pas été de tout repos. Oooh que non. Figure-toi que j’ai eu des crises passablement compliquées à gérer. La première, et non des moindres, ce fut le Clan vampire Zhila. Des vampires sans éducations, de vraies brutes sanguinaires qui se sont infiltré dans les ruelles de Alkhen et ont commencés à me causer beaucoup de tort. Mais c’est là que j’ai eu l’idée de vous avoir vous, mes enfants. Le tout premiers de mes rejetons, ce fut Vahid. Un de mes hommes de mains, que j’avais recueilli enfant et formé pour qu’il me soit fidèle. Il était un guerrier redoutable et un formidable lieutenant. Puis sont rapidement venu après lui Tara, un prostitué, Rezâ, un orphelin des rues et Orod, un jeune incompris.
Avec eux trois, j’ai commencé à faire du Clan Parsa, dont j’avais été le seul membre depuis près de trois siècles, le nouveau nid au pouvoir à Alkhen. La guerre fut rude, mes enfants ont engendré plus de vampires. A terme, je me suis rendu maître d’un clan composé d’une centaine de vampires, tous issus des bas quartiers, les miséreux qui me devaient tout et m’adorait comme un dieu, et un père. Le Clan Zhila nous avait cependant causé beaucoup de tort. Il fut une période noire qui suivit leur venue car les rumeurs d’une guerre entre vampires étaient arrivées aux oreilles d’une cité voisine. Son souverain, un habitué des chasses aux monstres, ne comptait pas parmi nos alliés et lui sa puissance n’était pas tournée vers le commerce, mais vers la guerre.
Tu comprends ce qui est arrivé après cela, un âge de guerre qui aura duré au total presque quatre cents ans. Mon maître n’a pas daigné m’aider à régler ce conflit. Il estimait que c’était ma faute que j’aurais dû prévoir ça quand j’ai créé mon clan de vampire. C’était vrai, mais son refus de m’apporter son soutien n’en restait pas moins très handicapant.
Au final j’ai été obligé de créer des alliances. Certaines Cité-États, non loin, furent intéressé par une alliance avec le joyau de commerce maritime que nous étions. Profiter de notre flotte commerciale et de taxes au prix minimal, des avantages fiscaux … etc. Tout était bon à leur proposer pour obtenir leurs soldats. Alkhen avait des murs solides et des soldats assurément compétents. Mais notre ennemi en avait des beaucoup plus nombreux et tout aussi bien équipés.
J’aime la guerre tu sais, la mort est omniprésente et le sang aussi. Cela donne faim, très faim. Mais je devais penser à mes moutons humains. Eux avaient peur et les vampires avaient faims. Aussi, j’ai utilisé la magie noire pour m’aider. J’ai fait usage de toutes les capacités magiques dont j’étais capable pour lutter contre cet ennemi humain bien trop supérieur en nombre.
Les tempêtes vengeresses, Blasphème, Flétrissure ou même la Sanctification maléfique. Tout était bon pour affaiblir, voir tuer mes ennemis. J’en ai été particulièrement fatigué, épuisé, exsangue à cette époque. J’ai mis en œuvre tout ce que m’avait appris le Roi-Nécromant pour protéger sa ville à lui et son règne. J'ai fais usage de toutes mes capacités dans la nécromancie, pour pouvoir atteindre les soldats. Je les faisait se relever pour qu'ils puissent affronter leurs propres camarades. J'ai créé des golems de chairs ignobles et invoqué des spectres colériques pour terrifier et hanter les esprits des soldats. Plus encore, je me suis servit de la magie spirituelle pour avoir un aperçu des conflits à venir, pour pouvoir manipuler les rêves des soldats ennemis endormis. Afin de pouvoir purement et simplement scruter le moindre faits et gestes de ces enflures barbares. L'invocation en revanche était moins maîtrisé, sauf pour la brume que je maîtrisait parfaitement bien.
La puissance magique que j'ai déployé était un peu trop pour moi en ce temps-là peut être. On m’a dit que j’avais perdu les pédales mais … au final je n’en suis pas sûr moi-même. Qu’importe, au final, ce qui compte c’est nous nous en sommes tirés. Le Roi était satisfait de ma prestation et de celle de mon clan vampirique. Selon lui mon apprentissage avançait bien.
A partir de ce moment-là, ce fut plus simple de gérer les choses. Le Clan Vampire Parsa dominait toute la ville, via le crime et la politique. Ils étaient à tous les postes et moi, le Prince Noir, orchestrait en haut lieu, au nom de mon immortel de maître.
Je sais bien l’air qu’il semble dégager dans mon histoire. Mais le Roi-Nécromant savait depuis le début ce qu’il faisait. Il avait orchestré ma soumission, sans doute aussi avait-il anticipé ma volonté de me venger de mes parents. Juste avant cela, il m’avait enseigné les vampires et les méthodes pour en devenir un. Il savait que je voudrais être immortel moi aussi et le suivre.
Il n’était pas aveugle non plus. Il disposait d’un réseau d’agents considérable en ville et je m’en suis rendu compte quand je t’ai eu toi, ma petite chérie. Ta mère, comme tu le sais, était un jeune prostitué à peine adulte. Elle est morte quand tu es venue au monde, comme c’est le cas lorsqu’une humaine donne naissance à une vampire. Au début j’ai voulu t’épargner la vie de meurtre que je vivais et je comptais t’envoyer dans un temple de Bjor, mais le Roi-Nécromant a intercepté l’homme chargé de te remettre aux prêtres.
J’en ai été fort surpris. Plutôt que de risquer de toi voir finir en expérience entre ses mains, j’ai préféré te garder auprès de moi et je t’ai élevé. Tu es devenue aussi sanguinaire et impitoyable que moi, j’en suis très fier.
En tout cas à partir de ce moment tu connais la suite de l’histoire.
Tu étais jeune encore, quand j’ai organisé l’expédition vers le Tombeau d'un Primat de Bjor, Algazaadh, pour le compte de mon maître. En voilà une aventure extraordinaire. Nous nous sommes rendus très loin dans le désert. Cet homme était un héros, jadis, pour le culte de son dieu et il avait été inhumé dans un tombeau tenu secret. Mais les agents du Roi-Nécromant avaient eu raison de ce mystère. Tu le sais, ça s’est assez mal passé. J’étais venu avec certains de mes enfants, mais la traversée du désert avait été rude, le soleil était particulièrement meurtrier. Les humains qui nous accompagnaient ont fait de leur mieux pour nous soutenir dans l’effort. Les fouilles ont été longue, très longue et au final, le tombeau était infesté de créatures diverses. Mortes vivantes pour la plupart et décérébrés. Une véritable hécatombe, au final très peu d’entre nous s’en est sorti. Nous avons trouvé un objet, un artefact que voulais mon maître, plus trois objets magiques.
L’artefact était un crâne, celui d’un vampire. L’autre objet était un anneau tout simple, celui que je porte actuellement. Il me permet de ne pas souffrir de la lumière naturelle et d’apaiser la soif de sang que peut ressentir un vampire. L’autre objet lui, une chevalière, me permet de ne pas être détecté, de prime abord, comme étant un vampire. Ni par l’odeur, ni par la magie. Le dernier objet était une simple baguette magique, en bois d’ébène et infusé de magie noire mais indestructible via les méthodes de destruction conventionnelles. Elle était très pratique pour mes sortilèges et me fut d’une grande aide pour canaliser la magie et détruire mes ennemis, ou les réanimer.
Au final, cette expédition m’avait coût les enfants vampire que j’avais amené avec moi, et je suis rentré seul. En chemin, presque mort, j’ai fait la rencontre d’un individu tout à fait charmant. Antoine, un vampire plus vieux que moi, m’a proposé de passer la journée sous sa tente. En plein désert, il m’a été d’une grande aide. Peiné par la perte de mes enfants, il m’a offert un peu de réconfort. Une belle courtoisie entre vampires. Bien sûr il était surtout fortement intrigué par les objets que j’avais avec moi, aussi quand je lui ai dit qu’elles étaient réservées à quelqu’un de trop puissant pour nous deux, il n’a pas insisté. Par contre il m’a accompagné jusqu’à Alkhen. Il a passé quelques semaines en ville, ce fut un invité charmant et poli, qui n’a pas cherché à causer de problème. Il a conclu quelques accords avec notre clan.
Moi, soucieux d’obtenir un pied à terre ailleurs, j’ai pu obtenir de lui qu’il m’aide si jamais un jour cela devait être nécessaire. Je lui ai payé ce service, en pièce d’or. Une assurance qui m’avait coûté cher mais qui finalement s’est avéré payante, enfin, je me comprends.
Une alliance entre nos deux clans, les Helmael récemment installés à Targatt, une cité de mage, et Alkhen, une cité de crime et de commerce. Lorsque la crise économique a éclaté, après la terrible sécheresse et les famines qui ont suivi, il nous fut d’une grande aide. Nous lui avons rendu la pareille avec un flot d’esclave perpétuel pour nourrir ses marchés, ses bordels et sa progéniture.
Toi ma chérie, tu t’es bien démerdé aussi. Tu es devenue une guerrière extraordinaire, ma fidèle seconde, toujours là pour faire respecter la loi du Clan et ma volonté. Quand les bourgeois, les marchands de la cité, ont orchestrés leur complot pour prendre le contrôle de la ville durant la journée, ils ont été surpris de constater que tu avais engagé une compagnie de mercenaire demi-orc pour les tenir à distance.
J’ai adoré voir la baie rougir de leur sang pendant la semaine qui avait suivi. Un vrai festin, et un bel exemple pour les autres.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Quand le Roi-Liche s’est réveillé, mon maître, qui m’avait tant appris en plus de 1100 ans sur la Magie noire et tant d’autre choses, est partie pour rejoindre celui qu’il considéré comme son maître à lui. Malgar disparu en me laissant une copie de ses recherches, avec pour tâche de continuer jusqu’à ce qu’il revienne. C’est ce que j’ai fait, mais un événement imprévu est arrivé. Les Croisades.
Sur ton propre conseil, ma chérie, nous avons dispersés le trésor du Roi-Nécromant Malgar dans diverses cachettes autour de la Mer. J’ai fait le nécessaire pour contacter Antoine afin de lui demander éventuellement asile et j’ai commencé dès ce moment-là à transporter mes propres richesses, mon or et certains de mes objets, vers la cachette que je m’étais trouvé à Targatt, dans le Cercle. Dans cette maison même d’ailleurs, où nous nous tenons maintenant.
J’ai bien fait, car dix ans plus tard seulement, les croisés sont arrivés à nos portes, eux et la Théogonie. Tu sais qui ils sont. Des fanatiques dirigés par quatre chefs, les Parangons. Le pire d’entre eux, Turdan est un elverion et un Haut Prêtre de Ythcatl. Sous le prétexte de l’équilibre, il commet les pires horreurs. Des massacres sans nom que ce soit au sein des innocents comme des criminels. Viens ensuite Aaron d’Islein, Haut Prêtre de Karnan, un fanatique et paradoxalement, un lycanthrope. C’était un véritable sauvage qui vit en peau de bête et qui s’amuse à trancher dans le vif le moindre blasphème. Le troisième c’est Thomas Fangley, un Haut Prêtre de Alieri, qui sous ses faux airs de saint moralisateur, est une ordure de la pire espèce. Il n’hésite pas à interpréter les lois à sa convenance, sans jamais aller dans l’illégalité, pour pousser la moralité aux extrême du tolérable. Je trouve ça un peu gonflé quand on le considère comme un saint alors qu’il est aussi monstrueux que moi. Le Dernier enfin, le plus drôle, c’est Ulrich Bradacier. Un hybride drow-humain, paladin de Faenor. Cet énergumène s’est hissé au sommet de la Théogonie et est devenu un Parangon, investi par la faveur de son dieu il ne vit que pour la guerre et la destruction de tout ce qui est maléfique.
Ces quatre hommes ont dirigé le siège de la cité. Et comme tu me l’as si bien dit tout à l’heure. Ils ont réussi à investir les murs. Ma magie était inefficace. Quand ils sont entrés je me suis pris une malédiction divine en pleine gueule. Moi qui jadis possédait une force herculéenne, propre à trancher un troll en deux, je me suis retrouvé avec des capacités physique à peine convenable pour un vampire. Seules mes puissances mentale et magique furent épargnés.
J’ai affronté chacun de ces parangons, tous m’ont vaincu. Tu sais que la magie noire, surtout la nécromancie, est mon grand atout. J'avais préparé une armée de morts vivants, des malédictions, des prisons spectrales, des pièges en tout genre. Je m'étais créé des guerriers-spectraux, tel des cavaliers apocalyptiques ... en vain. Au final, seul le Roi-Nécromant aurait pu les mettre en déroute. Je n’ai fait que fuir. J’ai emporté avec moi mes objets magiques, de l’or et le Grimoire de Malgar et j’ai pris la fuite. J’ai pensé que vous réussiriez à vous cacher. La chute de la cité avait été eu lieu quand j’ai quitté les murs. Je me souviens de ce dernier adieu que nous avons eu ma puce. J’ai cru que jamais ne je te reverrais.
…
Enfin, après ça j’ai embarqué à bord d’un navire qui attendait hors des murs de la ville. Les soldats de la Théogonie m’avaient presque retrouvé quand on a levé l’ancre. Ces fils de putes ne perdent rien pour attendre. J’ai appris qu’ils avaient pris possession de la ville. Mais jamais je n’aurais soupçonné que mes enfants aient été traqués.
A Targatt, je suis venu officiellement et j'ai fais tout ce qu'il fallait pour être accepté dans la cité sur le plan administratif. Je ne voulais pas être un immigré en situation irrégulière. Je me suis rendu chez Antoine. Il m’a chaleureusement proposé de m’aider en échange de ma soumission, pour dire les choses simplement. J’ai travaillé pour gérer ses affaires, ses bordels, ses marchés aux esclaves. Gérer les extorsions, les rackets et les immigrations clandestines ou la contrebande. Mes connaissances du corps humain, avec toutes les dissections que j'ai pratiqués, m'ont valu un savoir non négligeable pour ce qui est de la médecine, pour laquelle j'avais été formé. Aussi, dans le Cercle, je suis considéré comme un médecin digne de confiance. Paradoxal pour un vampire, tu ne crois pas ? Pourtant tu peux me croire quand je dis que je n'ai rien d'un médecin, mais par contre un Thanatopracteur, là oui !
Au final maintenant, trente ans plus tard, je suis devenu un vampire important au sein du Cercle, tout comme chez les Helmael. »
Un silence pesant s’installa alors dans le petit salon chaleureux. Teyrnon et sa fille ne disaient rien. Le feu était la seule source de bruit, sa chaleur tentait de réchauffer la pièce.
La jeune femme, s’étira, tel un chat, puis se retourna vers son père.
- Tu as fort bien résumé 1200 ans d’histoire. Un peu soporifique cependant. Tu n’as rien de plus stimulant ? On aurait dit une conférence d’Histoire.
Teyrnon se tourna vers elle à son tour.
- J’aimerais bien t’y voir toi. Ce n’est pas facile. J’ai oublié pas mal de détails sans doute.
- Oui, tu en est où des recherches de la Lichéfaction ? Et aussi, qu’est-ce que tu as fait depuis à Targatt ? Tu t’es contenté de dealer de la pute et des esclaves ? Ce n’est pas toi ça. Tu n’as pas tenté de prendre le contrôle ? Vraiment ?
Le vampire resta silencieux et regarda ailleurs.
- Aaah tu vois ! Aller, dis-moi ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Confronté par sa fille, Teyrnon céda.
- Pour ce qui est des recherches, je progresse à mon rythme. Je ne suis pas un mage noir de pacotille, mais je n’ai pas le niveau d’un Roi Nécromant qui a sans doute le triple de mon âge. Aujourd'hui relever des cadavres c'est devenu quelque chose de simpliste. Peu importe, j’ai aussi aidé Drake Leckard à prendre le pouvoir, moi et d’autre. Avec les Helmael et les Leckard. Mais le tyran a été assassiné je crois. Enfin, c’était une déception grotesque.
- Oh je vois, oui une déception.
Elle contemplait le livre entre les mains de son père.
- Tu comptes en faire quoi ? Du bouquin. Le réécrire pour faire croire à ta mort ? Cela pourrait marcher, les Parangons ne savent pas que tu es ici, la fouine n’a jamais pu les tenir au courant.
Le vampire secoua la tête.
- Non, ils savent que je suis là. Et je préfèrerais éviter de commettre une bourde en écrivant n’importe quoi. S'ils pensent que je ne suis plus une menace pour eux, tant mieux.
Il se leva et jeta l’épais manuscrit dans le feu. En quelque seconde, il s’embrasa. Le codex disparu en quelques minutes dans les flammes. Aucune magie n’en émanait, tout disparu. Jamais les Parangons ne connaîtrait l‘existence de Teyrnon ici.
- Tu es quoi du coup maintenant ici ?
- Un emmerdeur sans doute, mais quelqu’un d’intéressant aussi. Le Crime domine en ce moment, et je suis une pièce rapportée. Au sein du Clan d'Antoine, je suis un Prince Helmael, son second. De ce fait, ils me protègent. Mais je ne suis pas lié à Antoine par le sang, même s'il sait qu'il n'en a pas besoin puisqu'il me protège. Sinon je ne suis pas un faible non plus. J’ai mes ressources et mes contacts. Je me sers de mon propre réseau pour m’approvisionner. En trente ans à Targatt, j’ai appris à me lier avec les bonnes personnes et à obtenir ma propre influence. Certes je n’égale pas les grandes maisons nobles, mais je suis patient. Aussi, je suis un noble aux yeux de la loi ici, alors je dispose d’une certaine protection.
- Et tu vis dans un sacré palais. C’est original cette façon de dissimulé un palais dans tout un tas de maisons qui semblent en ruine. C’est dingue.
- Oui, répondit Teyrnon. J’ai ajouté un temple oublié et désacralisé en ruine. Il y a un accès aux souterrains pour les marchandises et la Guilde des Voleurs. Il y a des anciens bâtiments autrefois fortifiés mais abandonnés. C’est un quartier général qui a demandé un peu d’investissement, mais maintenant je souhaite bien du courage à l’idiot qui voudrait venir me débusquer ici.
La jeune femme tourna la tête vers le demi-orc qui passait plus loin. Teyrnon suivi son regard et anticipa sa question.
- Oui, j’ai beaucoup de non-humain dans les gangs que j’ai sous mes ordres. Celui-ci, c’est Glaburk, mon majordome. Je l’ai ici depuis qu’il est tout petit, quand je suis arrivé en ville. C’est un adulte maintenant et un excellent amant à mes heures perdues.
En effet, Teyrnon avait pas mal de gros bras à sa disposition immédiate. Il avait besoin de gars sûr pour le protéger pendant qu’il dormait la journée. Son trésor cependant, était caché en lieu sûr et le vampire ne dirait pas où.
- Pour fêter ton retour, je te propose d’ouvrir une gorge, qu’est-ce que tu en dis ? J’ai un excellent cru, un immigré du nord est, un sang jeune et délicieux.
- Oh oui papa ! J’ai hâte de goûter ta nouvelle cuvée.
Bras dessous, bras dessus, les deux monstres s’en vont trucider un jeune gamin enfermé dans une cellule pour le vider de son sang. Dignes retrouvailles d’un père et de sa fille.
Teyrnon est en ville depuis une petite trentaine d’années. Protégé par les Helmael peu de temps après son arrivé, il a repris les affaires criminelles des Helmael d’une main de maître. Il en est même aujourd'hui l'un des membres les plus éminent (2nd d'Antoine). Il est connu comme étant un homme d’affaire impitoyable et cruel, aussi fourbe que réglo. Pour tout ce qui est des esclaves, des putes ou pour faire entrer et quitter la ville en douce, c’est à lui qu’on s’adresse. Personnage singulier, on le dit riche mais en trente ans, il a très peu quitté le Cercle. C’est un individu discret, qui n’aime pas se faire remarquer. Il sait cependant se mettre en avant. Aussi souple que Tyrannique, ce criminel préfère s’enrichir dans le Cercle, que d’intriguer à la Cour de la Reine. De ce fait, il est parfois sous-estimé par les idiots qui voient en cet homme un crétin d’étranger. Ces gens-là ne survivent jamais longtemps.
Spoiler :
Teyrnon est souvent habillé de vêtements noirs, typiquement Arhabique. Il dans le Cercle, porte un masque noir en métal, évoquant un crâne qu'avant. En plus de cela, Teyrnon a avec lui une baguette en bois d’ébène, qu’il cache dans sa manche et une chevalière orné et un simple anneau. Des objets magiques. Il s'habille cependant parfois aux couleurs locale et à la façon des gens du crus, quand c'est nécessaire. Physiquement, il est un homme charmant, un homme de type arhabe à la peau sombre. Il est toujours très propre sur lui. Ses cheveux sont noirs. Sa peau est celle d'un vampire, cadavérique. Ses yeux sont d’un rouge sang, typique des vampires, luisant dans la pénombre. Sa dentition aussi est significativement éloquente vis à vis de sa nature surnaturelle. La malédiction divine qu'il a subit des Parangons l'a blessé physiquement. Son torse et son dos sont zébrés de cicatrices et le bras gauche est brûlé.
- Grande taille, peau noire (mais couleur ecchymose à cause du vampirisme), yeux rouges sang et canines pointues. - Bel homme, arhabe. Cheveux noirs. - Porte généralement des vêtements arhabe et un masque évoquant un crâne, mais pas toujours. - Son torse et son dos sont parcourus de cicatrices profondes, pas encore tout à fait cicatrisés.
Spoiler :
Teyrnon n’est pas une créature facile à vivre au quotidien. C’est un vampire originel qui a vécu 1200 ans, il a vu maintes horreurs et est très peu surpris maintenant par la vie. Il lui en faut beaucoup pour pouvoir sincèrement l’émouvoir ou provoquer en lui un sentiment sincère. C’est un monstre sans cœur qui n’a plus rien d’humain et tout d’un monstre, bien qu’il soit un assez bon acteur pour faire croire le contraire. Pour ce qui est de la noblesse et des élites, Teyrnon pense qu’ils ne sont là que pour occuper une place qui revient aux créatures de son espèce. Les nobles ne servent à rien, si ce n’est à trahir et comploter contre lui pour le faire tomber, encore et toujours. Un traumatisme, sans doute, datant de son enfance.
Actuellement, le Prince Noir ne se voue qu’à deux objectifs. Dominer le Crime organisé de Targatt et surtout, il veut plus que tout atteindre le Lichéfaction. Ce dernier objectif est ce qui l’obsède le plus, et jamais, depuis plus de mille ans, il n’a cessé d’aider à la découverte de ce procédé. Le Roi-Nécromant absent, c’est à lui que lui revient la tâche de découvrir ce secret … pour lui seul.
- C'est un homme cultivé, qui aime toutes les culture et tous les savoirs, quelque soit leurs origines.
(à actualiser seulement si il y a des changements significatifs, sous forme de liste, concise)
[color=#000000] J'ai découve
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (172/500) Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Lun 14 Juin - 22:24
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Finalement, c'est moi même qui m'occupera de ta fiche.
Identité Magique
Il faut remplacer Nécromancie par Magie Noire en terme de spécialité. Cela ne change rien, c'est juste pour simplifier la compréhension des autres joueurs aux écoles principales de magie, la nécromancie étant un art interne à la magie noire.
Caractéristique
Il faudra prendre en compte dans ton jeu l'existence d'un double malus modérés en force et constitution, les points étant inférieure à 10. En clair, ton personnage peinera à faire des efforts physiques conséquents, aura une endurance moindre vis à vis d'une personne normale, et sera plus sensible et fragile qu'un vampire classique autant physiquement que magiquement.
Réputation et Apparence
" Il sait cependant se mettre en avant pour terrifier ou charmer ses interlocuteurs."
" Il a avec lui un certain charme ou une aura intimidante, c’est selon."
Sauf si c'est magique ou très violent, un 10 en charisme est insuffisant pour terrifier ou séduire quelqu'un. Il faut plus tabler sur du 15 minimum.
Histoire
" Aussi, dans le Cercle, je suis considéré comme le seul médecin digne de confiance. "
Il y a des hospices de mage blanc dans le cercle
J'ai bien aimé l'histoire
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (172/500) Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Lun 14 Juin - 23:25
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165