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L'ambition d'une Couronne

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Wilhelmine Schlacht

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Wilhelmine Schlacht
Wilhelmine Schlacht
Vice-reine d'Arakis et de Melghir - Mage 1e ordre
Ven 2 Avr - 23:37
Age du personnage : 30 ans
Race : HUMAIN
Pouvoirs : Leichtigkeit (Aisance) - Régénération - Passe-Miroir
Puissance moyenne : 149


RP SOLO - WILHELMINE SCHLACHT
"L'ambition d'une Couronne."



L'ambition d'une Couronne Melghi10

Alors que le lumière du jour se faisait de plus en plus rare, à mesure que le soleil rejoignait l'horizon dentelé par la cime des arbres et des lointaines montagnes de l'ouest, le vie de Melghir prenait une autre forme. Les marchands qui pullullaient dans les nombreuses places et galerie fermaient leurs échoppes. Les habitant rejoingnaient tranquillement leur domicile et enfin, les voyageurs retrouvaient la bonne humeur et la joie des nombreuses tavernes et auberges du principal carrefour entre Hésandre et le Latinéa.  

Mais tandis que la ville se préparait à dîner puis à dormir, son sommet, lui, se préparait à un genre de rendez-vous auquel il n'avait jamais participé. Un rendez-vous de la plus haute importance à la veille de la consécration d'une ascension fulgurante qui fut précédée par l'échec, la fuite, l'exile, la misère et l'effort.

Sous le dôme de ce qui était l'ancien Palais des Doges de Melghir, aujourd'hui le siège du pouvoir de la Vice-Royauté, allait se tenir le premier conseil de la branche hésandrine de la Famille Schlacht. A l'image de ceux qui s'étaient tenu depuis des siècles au Bastion pour la branche Germanik et dans l'archipel d'Orient pour la branche slave, ce conseil allait rassembler tous ceux qui, aujourd'hui, faisait parti de la branche familiale fondée par celle qui portait, désormais, le titre de Vice-Reine de Targatt, de Maréchal de la Grande Armée, de maîtresse de Melghir et de maîtresse d'Arakis.

Sous l'immense coupole en verre illuminée par le ciel rougeâtre du couché de soleil, allait se tenir le premier conseil d'une branche jeune et marquée, dès sa naissance par une tragédie. Non pas celle causée par la Sérénissime elle-même. Mais par sa mère. Ô ils sont nombreux à croire connaître l'origine de la famille de la Sérénissime. Ils sont nombreux à penser, à imaginer, à croire. Mais ils sont si peu à réellement connaître comment est née une branche d'une famille crainte dans l'Ouest du Monde Connu a cause de la Horde Noire qu'elle dirige depuis des siècles.

Car la réalité n'est pas, simplement, que la violence envers les mages ont porté à Targatt une famille esseulée. Comme Wilhelmine Von Schlacht l'a cru jusqu'à la veille de l'ascension qui fait ce qu'elle est aujourd'hui. La réalité est que Wilhelmine Von Schlacht, celle qui se tenait en ce moment même seule sous la coupole de verre de son palais, était le résultat d'une trahison et d'une tragédie. Il y a quarante ans, au Bastion, et comme à chaque fois que le nouveau patriarche suprême de la famille Schlacht devait être désigné par celui vivant ses derniers jours, une compétition féroce se mis en œuvre entre les probables héritiers.

Parmi eux, se trouvait Hildegarde Schlacht, la quatrième fille et plus jeune enfant du vieillissant patriarche. Magicienne de feu, courageuse, combattante reconnue et crainte dans toutes les guerres au cours desquelles la Horde Noire fut payée pour intervenir. Mais, sur le front occidentale, pendant la dernière guerre contre Hésandre et alors qu'elle et ses hommes servaient aux côtés des troupes coalisées des royaumes de Germanika, elle fit la connaissance d'un mage de bataille au service du Rheinenburg : Albrecht de Fureur, un alchimiste exilé d'Hésandre ayant offert ses connaissances et ses capacités au royaume germanik.

Sur le front, les deux combattirent à la manière des Germaniks et peu de temps après, quand la paix qui scella l'armistice entre Hésandre et la Coalition Germanik ils s'affrontèrent pour savoir qui assumerait la direction de la famille qu'ils formerait en se liant par le mariage. L'union donna un premier enfant mort-né. Elle fit aussi germer en Hildegarde les premières fleures dangereuses qui sont pourtant monnaie courante en Hésandre. Accompagné par son mari pendant tous ses déplacements et alors qu'elle assurait la direction de ses troupes, il la conseillait et sans aucune honte ou doute, il commença à lui faire part de la façon de régler en Hésandre les conflits internes, les dissensions et les problèmes d'ascension : complot, discussion et trahison. Ainsi au sein de la famille Schlacht, respectueuse de la tradition germanik et de la hiérarchie imposée par le culte de Lehadin, une fleure du mal venait de fleurir en son sein.

Rapidement, Hildegarde se révéla aussi compétente que celles et ceux de son rang de l'autre côté du Rheinen. Elle fit écarter un à un tous ses frères et sœurs. Tous, prit par le besoin suprême de prouver leur valeur partant dans des conflits toujours plus dangereux ou refusant d'y aller et ainsi perdant l'amitié et le respect de leur père et patriarche, laissèrent leur place à leur petite sœur. Vierge de tout reproche, elle devint petit à petit la deuxième favorite pour obtenir le titre de matriarche de la famille Schlacht.

Alors quand le patriarche tomba malade et qu'il devint urgent pour lui de désigner son héritier, deux choix évident s'offrait à lui : son fils aînée et sa plus jeune fille. Mais c'était prendre le vieil homme pour un imbécile en affirmant qu'il n'avait pas remarqué le comportement de sa propre fille, sa préférée et sa plus talentueuse avec les arts de la magie. Il fallait être fou, ou aveuglé par l'ambition pour croire que le vieux patriarche n'avait pas compris l'objectif de cette fille qu'il avait longtemps espéré désigné comme son successeur. Mais l'hérésie dont elle faisait preuve en offrant une place de choix à Hextor dans sa cour était ce qui la disqualifiait. Du moins, aux yeux pâles de cet homme à la voix voilée par l'âge et la maladie. Pour disqualifier cette héritière toute désignée, même par lui-même, il lui fallait provoquer sa propre chute.

Et l'ambition d'Hildegarde s'en chargea elle-même. Certaine de son succès et de ses appuis, elle décida de réduire drastiquement le nombre des héritiers en provoquant en duel son frère aîné après qu'il est remis en cause sa loyauté envers la famille toute entière et en l'accusant d'être responsable de la mort ou de l'exile de ses frères et sœurs. A défaut d'être un aussi bon officier que son père, le frère aîné d'Hildegarde était un puissant combattant et l'hérésie d'Hextor avait ramollit Hildegarde, forçant le Patriarche à faire cesser le combat avant que Bjor ne vienne prendre Hildegarde. Vaincue, Hildegarde subit la même sanction que celle de ses aînés : le bannissement.

Sans moyen, sans arme et elle marquée comme bannis de la famille, Hildegarde et Albrecht quittèrent le Bastion puis le royaume d'Hochseegrad. Ils trouvèrent refuge en dans les frontières du royaume d'Elwaäss où Wilhelmine Schlacht vit le jour, bercée par l'ignorance de cette vie passée et pourtant entourée par les souvenir de la grandeur de ce nom dont elle ne pouvait pas se revendiquer. Et c'est dans un petit village d'Elwaäss qu'elle grandit avec le sensation d'avoir été arraché à sa destinée. Un sentiment exacerbé par la fuite que l'Ordalie imposa à sa mère, son père et elle après qu'Hildegarde eut accepté un contrat d'aventurier qui amena son groupe à supprimer une cellule entière.

C'est là que l'histoire de Wilhelmine Von Schlacht commence pour ceux qui l'ont rencontré après qu'elle soit arrivée à Targatt. C'est là que les connaissances autours de l'actuelle Vice-Reine commencent et sur les fondements desquelles, elle, comme eux, ont construit leur savoir. Mais tous, elle, comme eux, ne savaient pas l'histoire du passé et qui, par des souvenirs transmis à demi-mots, des soupirs et des remarques, forgèrent l'inconscient du premier et unique vassal de Targatt.

L'ambition, le besoin de pouvoir, le sentiment de contrôle, tout ceci était depuis longtemps ancré dans la jeune fille réfugiée, étudiante, garde royale, capitaine de la garde, rebelle, comtesse, maréchale et maintenant Vice-Reine. Cependant, la connaissance du passé est peut-être ce qui rendit la Vice-Reine, bien installée dans une position de choix à droite de la Régente de Targatt, si encline à retourner son épée contre celle qu'elle devait protéger et ainsi, obtenir plus que ce qu'elle avait déjà. La plaçant davantage dans la tourmente des complots, des échanges, des tragédies qui changèrent Targatt a jamais.

Et aujourd'hui, alors que les membres du conseil de famille prenait place sous la coupole, la Vice-Reine se trouvait au centre d'un pouvoir qu'elle avait largement permis de se mettre en place, par ses choix, ses actes et son inaction.

HILDEGARDE : "Alors tu as décidé ma fille de faire tenir ce conseil bien que tu n'ais pas encore eu la réponse du grand patriarche ?" demanda la figure vieillit, mais toujours vaillante de la mère de Wilhelmine, se présentant au conseil avec le père de la Sérénissime à ses côtés. "Un choix dangereux..."

WILHELMINE : "Le simple fait qu'il accepte de laisser à Melghir une partie de la Horde Noire montre qu'il a autant confiance en moi qu'il me craint. Ce conseil ne changera rien à sa décision."

ALBRECHT : "Encore faudrait-il que ton protégé atteigne le Bastion. Constantza aurait été un choix bien plus adapté pour défendre ta position auprès de ton grand-oncle." se permit le père de Wilhelmine en prenant place sur l'une des chaises richement ornées  du conseil.

WILHELMINE : "Le rôle de Constantza n'est pas de reconstruire nos liens avec le Bastion. Il est d'assurer le maintient de celui nous liant au Trône. N'est ce pas ma chère Héritière ?" demanda une Wilhelmine vêtue d'une de ses robes de pourpre, la couleur qu'elle aimait porter les jours où de son pouvoir, elle régnait sur son fief. Les jours où son pouvoir venait à pleinement s'exprimer.

A la remarque, une Constantza manifestement gênée par la question de sa tante regarda un instant cette dernière avant de préférer rediriger son regard vers la vue imprenable sur le Golfe de Terrible.  

CONSTANTZA : "Aurais-je fait quelque chose qui vous ferez croire l'inverse ?" répondit simplement le jeune fille.

RUDOLPHE : "Partir en chevauchée avec la Reine Luthièn et n'avoir jamais fait état de la nature de vos discussions par exemple ? indiqua Rudolphe, l'époux de Wilhelmine et dernier a entrée dans la pièce.

WILHELMINE : "Ce sujet viendra en temps et en heure. Le rôle de Constantza pour l'avenir de cette famille est déjà fixé par moi-même. Toutefois, en convoquant ce conseil, je m'assure que ma décision soit respectée. L'histoire de la branche de notre famille ne saurait connaître un précédent où un des chefs de branche n'aurait pas choisi d'héritier accepté par le Conseil de Famille."

A cette indication, les quatre personnes autours de la table acquiescèrent. Mais ce conseil avait également vocation à rassurer celle qui avait été la plus terrible des Schlacht dans cette pièce. Celle qui avait éclipsé par son ascension Hildegarde. Et tous savaient que la Sérénissime n'avait pas l'intention que les pratiques propres à Hésandre viennent perturber son règne à elle. Ou, tant qu'elle n'aurait pas eu une descendance, perturber la succession qu'elle avait décidé.

HILDEGARDE : "Et donc ? Qu'as-tu donc décidé aujourd'hui ?" se permit Hildegarde avec un certain dédain dans la voix.

WILHELMINE : "J'ai décidé de faire en sorte que la corruption que tu as insufflé dans cette famille soit contenue. Il est temps de réguler notre propension à chercher le pouvoir au sein de nos rangs et ainsi les éclaircir."

HILDEGARDE : "Un choix sage. Cependant, si tu fais en sorte de nous lier pour éviter de prendre cette place que tu t'es construite pour que tu es prêtes à défendre, vers qui vas-tu tourner cette soif dévorante de pouvoir qui est la tienne ? N'es-tu pas celle qui a indiqué à la Reine Luthièn que tu ne te mêleras pas de la politique de Targatt ?" demanda avec un intérêt particulier la mère de la Vice-Reine.

Wilhelmine se retourna pour la première fois vers les membres du conseil, désormais tous assis en face d'elle, autours d'une table vernie et dépourvue du moindre accessoire.

WILHELMINE : "Pas tout à fait..." répondit alors la Vice-Reine en prenant place autours de la table.

HILDEGARDE : "Alors quelle position te permettra de satisfaire ta faim dévorante ? Membre du Sénat ? Chancelière du Royaume ? Reine de Targatt, Melghir et Arakis ?"

WILHELMINE : "Tout ce que je cherche est d'assurer la pérennité et la stabilité du royaume et de ma lignée ma chère Mère. Et quand ils seront assurés de cela, alors je trouverai le temps pour me reposer et simplement gouverner."

CONSTANTZA : "Alors cela signifie que vous êtes prêtes, Mère, à travailler main dans la main avec la Reine pour la réussite de ce projet ?" demanda, se référant à Wilhelmine en tant que mère comme la tradition successorale germanik le demande, une Constantza intéressée par les propos de la Vice-Reine.

WILHELMINE : "Ma chère enfant, tu dois me faire confiance pour mettre en oeuvre les bonnes décisions nécessaire à la réussite de cette entreprise." répondit toujours avec simplicité une Wilhelmine qui rédigeait une lettre sur la table du conseil.

CONSTANTZA : "Et si la force stabilisatrice que nous sommes était en train de devenir exactement le Mal que vous cherchez à prévenir ?"

WILHELMINE : "Le Mal ? Qu'est ce donc ?" S'offusqua Wilhelmine en se levant de son siège après avoir fait glisser le papier sur lequel elle écrivait à son époux assis à côté d'elle.

WILHELMINE : "Qui donne le plus de sens à notre Histoire ? Les Bons ? Qui cherchent à sauvegarder ce qu'ils pensent être démontré, testé et approuvé ? Wilhelmine marcha autours de la table avant de saisir le dossier du siège de Constantza et se tenir juste derrière la jeune fille concentrée sur les propos de la Vice-Reine.

WILHELMINE : "Ou ceux qui ont l'audace de sortir la masse de leur stupeur pour les mener à la gloire et l'éternité ? Ceux qui sont prêt à écarter l'ancien et complaisant et ainsi libérer le royaume d'un innommable poids mort." Demanda rhétoriquement la Vice-Reine à son héritière.

Constantza resta silencieuse, incapable de se décider entre la logique implacable de sa tante et la nécessité, pourtant, de protéger ce que le peuple pensait être bon pour le royaume. Et pendant que celle qui devait hériter des titres et obligations de la Vice-Reine digérait tous les sous-entendus de la Sérénissime, celle-ci regardait avec un léger sourire le papier qu'elle avait précédemment rempli être signé par son mari, puis son père, puis sa mère avant d'arriver entre les mains de Constantza.

Là, la jeune fille se rendait compte entièrement de là où elle se trouvait. Elle avait jusqu'alors prie pour de simples manifestations de pouvoir toute l'utilisation de colifichets, de titres et d'habits que Wilhelmine lui imposait à la cour de la Reine et à l'Académie. Mais avec le papier qu'elle avait entre les mains, elle comprenait qu'elle était un rouage dans une machinerie plus importante. Une horloge qui n'avait pas encore indiqué le zénith de la gloire de celle que Constantza appelait désormais Mère. Et tous autours de la table du conseil, Wilhelmine la première, avait signé ce pacte liant tous ses signataires et leur imposant une fidélité absolue en risque de subir, en cas de trahison, la plus terrible des morts. Le même pacte protégeait le jeune fille elle-même des menaces venant de l'intérieure, mais aussi de l'extérieure. Ainsi quand le crépuscule s'afficherait sur le cadrant de la vie de Wilhelmine, l'aube se profilerait sur celui de Constantza.

WILHELMINE : "La déchéance est un maux qui n'a pas de remède. Elle doit donc être éradiquée par rien d'autre qu'un feu purificateur."





La lune était maintenant haute dans le ciel de Melghir, aucun nuage ne troublant ses rayons qui inondait d'un reflet argenté les eaux mélangées du fleuve Helmancourt et celle du Golfe du Terrible. Au pied du Palais de la Vice-Reine, la vie nocturne de Melghir avait bien commencé et elle se déroulait au pied de la Sérénissime, un verre de vin à la main et le regard fixant cet éternel astre qui la surplombait.

HILDEGARDE : "Ainsi tu es parvenue à obtenir ce que tu souhaites. Satisfaite ?" demanda Hildegarde, toujours assise à la table de conseil, seule alors que sa fille regardait à l'extérieure.

WILHELMINE : "Je n'ai fait que ce qui est nécessaire pour permettre la réussite de mes projets."

HILDEGARDE : "A d'autres ma fille. Je t'ai élevée, je t'ai offert tout ce que je savais et ce n'est pas à moi que tu pourras faire croire que tu cherches seulement à maintenir la paix et la stabilité dans ce royaume où tu as plus de pouvoir brute que la Reine que tu sers." répondit sèchement la mère de Wilhelmine, claquant sur le marbre du sol sa cane pour forcer l'attention de Wilhelmine.

Cette dernière ne réagit pourtant pas. Son regard toujours fixé vers la lune.

HILDEGARDE : "Tu es sans cœur, ambitieuse, arrogante. Et sans honte ou empathie, plus encore, tu es une meurtrière." Là, Hildegarde se leva pour s'avancer juste derrière sa fille, sa canne claquant le sol à chacun de ses pas. "La vérité est, maintenant plus que jamais, que tu es une traîtresse Wilhelmine."

A ce dernier propos, un sourire se dessina sur le visage de la Vice-Reine avant qu'elle ne laisse un long rire, amusé, s'échapper de sa bouche. La réaction de sa fille fit légèrement reculer Hildegarde, surtout quand cette même fille se retourna vers elle. Pour la première fois, la réaction de Wilhelmine avait été directe, sans préméditation, sans réflexion, trahissant la véritable pensée de cette enfant qui avait depuis longtemps dépassé ce qu'elle avait elle-même réalisé par le passé.

WILHELMINE : "Tu m'as demandé jusqu'où mon ambition me mènerait ? Au rang qui me permettra de laver mes années de déchéances et réduire au silence ceux qui ont cru que l'exile et le racisme les protégerait de vous et de moi."

Et tandis que Wilhelmine lançait un sourire impérial à sa mère, l'encre noire qui parcourait la lettre passée entre les mains de tous les membres du Conseil de Famille reflétait toutes les signatures des personnes qui avaient été présentes.


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