Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (143/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Andrès De La Rioja
Andrès De La Rioja
Chef du parti Conservateur - Professeur de Magie Spirituelle - Mage de 3e Ordre
Ven 19 Mar - 19:54
Puissance moyenne : Nulle
De La Rioja
Andrès
Humain
Masculin
37 ans
Ca ne vous regarde pas, malotrus !
noble exilé et sans le sou
Chef du parti conservateur et professeur de magie spirituelle
"..."
Neutre tendance mauvaise (de par la nature même des effets de son pouvoir davantage que par une réelle envie de nuire)
Négative profane
Magie spirituelle, métamorphose
Elémentaire, magie blanche
Ce pouvoir pourrait s'appeler "paranoïa" et a deux effets.
- Le premier consiste en une aura qui perturbe les sens (physiques et psychiques) des personnes comprises dans une zone de 8 mètres au rayon au maximum. Les personnes prises dedans développent rapidement une forme de méfiance envers ceux qu'ils croisent, ceux à qui ils s'adressent ou ceux à qui ils pensent en traversant la zone. L'effet s'accroit et s'accentue à mesure qu'elles y restent longtemps. La méfiance devient progressivement excessive, puis nait une susceptibilité exacerbée, un jugement erroné et subjectif duquel découle la sensation d'être persécuté, agressé, en danger imminent voire immédiat. capable de saper la confiance de presque tout le monde, cette zone n'est pourtant pas aussi facilement décelable que le serait une aura de terreur par exemple. En effet, leurs natures diffèrent de sorte que, contrairement à une aura de terreur où la personne influencée sait de qui elle a peur, ici l'émetteur n'est pas clairement identifié car ce n'est pas l'aura elle-même qui agit mais plutôt ses effluves lointaines comme les spores d'une fleur créeraient une allergie. De la même manière, ces effluves invisibles et presque impossibles à détecter tant elles semblent dérisoires et fluctuantes, s'insinuent dans le corps et l'esprit des personnes dans la zone. Ces effets se dissipent en quelques minutes à quelques heures (selon le niveau de la cible, de sa résistance psychique à ce type d'effet et du temps passé dans la zone), s'estompant petit à petit, naturellement.
- Le second effet consiste à matérialiser une minuscule créature qu'Andrès appelle "démon" bien qu'il n'ait rien en commun avec les véritables créatures de ce nom. Le démon -invisible et intangible sauf pour le jeteur de sort, comme le serait une vision, un mirage- qui s'agrippe à la cible et demeure avec elle, occasionnant les mêmes effets que la zone. Cependant, en monocible, le sort devient éminemment plus puissant, s'insinuant bien plus profondément dans les méandres de l'esprit visé. Contrairement à un sort offensif classique, les effets n'ont rien de virulents, de violents, rien qui puissent mettre immédiatement la puce à l'oreille de la personne qui se croit simplement en proie à une sorte de déprime ou fragilité passagère (au début) qui va en grandissant, qui fait ressurgir progressivement les pires idées jusqu'à provoquer une vive paranoïa. cependant, le pouvoir ne permet pas de contrôler le sujet sur lequel la paranoïa s'établit. Sur les esprits les plus faibles, ou les plus stricts, il est possible de parvenir à provoquer des suicides ou de pousser la cible à la folie. Tant que la créature est active -elle le reste tant qu'Andrès a du mana-, il ne peut pas employer sa zone.
Pour permettre à Andrès de fixer le démon à une personne, il doit soit l'avoir touchée de manière prolongée (au moins une trentaine de secondes), soit posséder une composante matérielle (un objet leur appartenant, un morceau d'ongle, de cheveux etc).
Malheureusement, le pouvoir d'Andrès l'affecte également si bien qu'il doive porter constamment une protection mentale en plus du renfort quotidien de ses propres barrières mentales qui sont mises à mal à chaque utilisation du pouvoir et qui s'active de lui-même dès qu'Andrès a une baisse de moral, aussi mineure soit-elle, pouvant facilement générer un cercle vicieux si il ne s'en rend pas compte assez vite.
Ce pouvoir est susceptible d'agir sur une personne, un esprit, un objet ou un pouvoir, permettant de le/la dissimuler "intelligemment". Contrairement à une invisibilité, ou à une "indétection" forcée qui peut facilement être rompue dès que le regard passe sur la chose en question, ici le pouvoir fluctue, s'étend ou se résorbe selon le contre qu'on lui oppose pour faire en sorte de préserver le plus longtemps possible la chose dissimulée comme des enfants jouant à cache-cache.
Par exemple, si ce ne sont que les pieds d'une personne qui sont susceptibles d'être détectés car dépassant d'un rideau, le pouvoir concentrera toute son énergie sur cette zone et ne s'étendra à l'ensemble de la personne que si le rideau venait à être tiré.
Plus la chose à cacher est imposante, et/ou puissante, et plus l'énergie réclamée sera importante et le sort durera moins longtemps.
Andrès emploie principalement ce pouvoir pour protéger le petit démon de la plupart des formes de détection, lui permettant également de se soustraire à la plupart des visions, renforçant l'efficacité du premier sort.Après tout, si la piste d'un ensorcellement était exclue, le démon avait ensuite le champ libre pour retourner contre la cible ses défenses psychiques et enfanter mille maux.
70 points à répartir pour les adultes et 30 pour les élèves. Une modulation sera éventuellement appliquée selon l'âge, l'expérience et le rôle du personnage. On ne peut pas mettre moins de 2 dans une caractéristique. Entre 2 et 4, on considèrera que le personnage a un malus dans la caractéristique.
14
10
10
18
10
8
La section pourra être tenue à jour en ajoutant sur la même ligne, les nouvelles stats, après montées en grade (en les distinguant par une autre couleur par exemple).
[1000 mots au minimum - à remplir dans le "spoiler"]
Spoiler :
- Sud d'Hésandre, demeure de la famille De La Rioja, des années plus tôt -
Des cris retentissent. Je crois discerner mon nom parmi eux mais je ne peux pas bouger. Dissimuler dans le coin du bureau de mon père, je reste prostré, à l'affut des autres bruits. Le souffle d'une bête qui me poursuit. Ses grognements se rapprochent à mesure que ma peur grandit. Je serre si fort la peluche que je tiens entre mes bras d'enfants qu'un animal serait mort étouffé.
Je ferme les yeux, n'osant pas tourner la tête pour vérifier si la bête est bien là, ou pas, ou vérifier à quelle distance. "Si je bouge elle me mangera... c'est sur !" La peur faisait trembler chacun de mes membres et faisant tant claquer mes dents que je me sentis obligé de porter une main moite à celle-ci pour tenter de l'empêcher de faire tant de bruit.
Un nouveau grognement. Plus proche. Trop proche. N'avais-je pas senti également son souffle chaud et putride sur ma nuque à l'instant ? Je rouvrais les yeux agrandis par la terreur. Dans un instant de courage, je me relevais en hurlant, jetant mon ours en peluche vers l'arrière, sur la position supposée de la bête pour l'occuper en espérant que je parviendrai à atteindre la porte. Je l'atteins finalement, l'ouvre et alors que je m'élançais dans le corridor, heurtais vivement quelque chose de plus grand que moi. Je retombais à la renverse. Relevant la tête, je reconnaissais mon père. Je me relevais en lui criant de se mettre à l'abri ! Il ne bougeait pas. Je faisais une nouvelle tentative en essayant de fuir et tirais sur un pan de son pantalon. Il interrompit mon mouvement, sa main se posant lourdement sur mon épaule. Il soupira et s'accroupit. Son calme finit par me rendre un peu du mien.
"Andrès, il n'y a rien qui te chasse. Tu es en sécurité ici. Nous avons déjà tout fouillé un nombre incalculable de fois. Il n'y a rien."
Devant mon air incrédule et coupable, il pointa du doigt le bureau duquel j'étais sorti.
"Nous allons vérifier ensemble une dernière fois. Si nous ne trouvons rien, tu devras tenir la promesse que tu as faite à ta mère et moi. C'est d'accord ?"
Tremblant encore de peur, le souffle court et les joues encore humides des larmes versées par une grande peur, je finissais par acquiescer et saisissais sa main tendue comme je me serai raccroché à une bouée tendis que je me noyais. Ensemble, nous entrâmes dans le vaste bureau. Rien n'était sorti de la pièce après moi. La bête qui m'avait suivi de ma chambre jusqu'ici devait donc encore s'y trouver. Pourtant, nul animal, nul montre... Rien.
Comme toutes les fois où ce genre de choses s'était déjà produit, je me sentais mal. Je me sentais bête et culpabilisais de les avoir apparemment alarmé pour rien. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de percevoir ces choses comme réelles quand elles arrivaient. Ca commençait toujours par un vague sentiment qui devenait rapidement une forte appréhension, puis de la méfiance et ensuite de la peur. Lorsqu'elle était à son paroxysme, les bruits arrivaient.
J'avais pourtant fait une promesse à mes parents et je me devais de m'y tenir... Ne plus parler de tout cela, et agir "normalement" en toute circonstance. Au moins pour Mère. Son comportement avait lui aussi changé à cause de mes... crises. Elle était beaucoup plus irritable et m'évitais de plus en plus, comme si ma présence ou ma simple vision la gênait. C'était moins visible avec Père mais je percevais tout de même un certain malaise qui me rendait d'autant plus malheureux.
Par respect et par amour pour eux, je me devais de respecter la promesse que je leur avais faite. Les mois qui suivirent furent pires encore. Le stress provoqué par ces moments durant lesquels tout devenait si sombre et affreux finit par me rendre plus instable que je ne l'étais. A force de rejeter ce que je pensais ressentir, percevoir, à force de tenter de l'ignorer, les symptômes étaient de pires et pires finissant par déclencher chez moi des crises où je devenais agressif et violenttendis que lors d'autres crises, je restais prostré en attendant que le cauchemar cesse, en oubliant même de manger.
L'ambiance entre mes parents s'était également progressivement dégradée. Ma mère s'était persuadée que son mari avait une amante et était devenue obnubilée par cette pensée, allant jusqu'à l'accuser ouvertement lors d'un repas mondain où je l'accompagnais. Finalement, elle mit fin à ses jours en étant persuadée d'avoir été déshonorée.
Par ailleurs, tous les domestiques quittaient notre service les uns après les autres persuadés que la demeure recelait une entité néfaste qu'ils croyaient voir en moi. Lors que mon père fut lui aussi atteint par cette curieuse paranoia, il tenta de mettre fin à mes jours en me noyant dans une fontaine tendis que nous nous rendions sur la tombe de ma mère. C'est un inconnu qui l'empêcha d'agir et finit par convaincre l'home qui avait presque tout perdu, de me laisser à cet homme qui se disait "mage". Je n'avais alors entendu parler d'eux que dans des histoires des contes qu'on me lisait étant petit pour m'endormir si bien que je n'avais jamais vraiment cru à leur existence. Et même si la magie exiatait assurément, je la pensais exclusivement de l'ordre du divin. Car comment des mortels comme moi auraient pu être doués de tels pouvoirs alors que je dépérissais et tuais ma propre famille sans savoir comment...
L'homme passa deux longs mois à mes côtés sans me laisser seul un seul instant, me posant toujours mille questions, surtout lorsque mes crises survenaient. Etrangement, elles avaient le mérite de me calmer un peu. Et puis, soudainement, il m'abandonna. Au réveil je trouvais une note m'avertissant que je resterai seul un moment. Dans mon esprit, il était clair que c'était parce que le même mal l'avait saisi... Je sortais et partais à sa recherche, en larmes à l'idée qu'une autre personne puisse mourir à cause de moi. je devais contrecarrer cette malédiction en sauvant au moins ce vieux monsieur.
Où que j'aille, j'attirais la méfiance si bien qu'on me virait même parfois de l'auberge bien que j'ai pourtant payé avec les rares choses précieuses qu'il me restait sur moi. Une fois de plus, je me retrouvais seul, perdu et en proie à une immense solitude. Une main chaude s'était pourtant posée sur ma tête et en relevant la tête, c'est le visage du vieux mage que j'avais découvert. Trop heureux, je lui avais sauté au cou avant de m'en excuser.
Nous étions rentrés ensemble ce jour-là, mais n'étions pas allés chez le mage. Non, nous étions rentrés à la demeure de mn père qui semblait être un peu plus redevenu lui-même... Jusqu'à ce que son regard croise le mien. Il me terrifiait. Le mage eut une longue discussion avec le père mais on ne me permit pas d'y assister.
Lorsque je fus autorisé à revenir en leur présence, le vieux mage me demanda de répéter un mot qu'il m'apprit. Il m'expliqua que ce mot était une formule simple qui faisait apparaitre une fleur. Il me demanda alors une chose incensée... en faire apparaitre une. Sentant le regard lourd de mon père, je commençais à paniquer mais la présence de l'homme était étrangement appaisante et je finis par lever la tête vers le portrait de ma mère, souriante comme dans mes souvenirs les plus lointains. Tendis que les larmes roulaient de mes yeux, je prononçais la formule. Il ne se passa tout d'abord rien. Puis, quelques instants plus tard, des fleurs apparurent tout autour du cadre, les même jonquilles qu'elle appréciait tant de son vivant. Je m'écroulais sur moi-même, soudainement épuisé, et affligé par tout ce qui m'arrivais.
Je fus surpris de sentir les bras puissants de mon père autour de moi. Agenouillés par terre, ensemble, nous pleurions en silence pour toutes ces choses étranges et affreuses qui s'étaient produites.
Quelques jours plus tard, je partais avec le consentement de mon père pour une cité appelée Targatt. J'y fis des études qui auraient pu être brillantes si elles n'étaient ponctuées d'incidents relatifs à la maitrise de mes pouvoirs. Dame Adelung avec l'aide du professeur de magie spirituelle de l'époque, étaient parvenus à déterminer la manière dont mon propre pouvoir m'affectait et avaient pris soin de concevoir pour moi un anneau qui stabiliserait ma psyché et l'isolerait plus ou moins de mon pouvoir. Cependant, il s'avéra nécessaire de renforcer, en parallèle, mes défenses mentales afin que mon esprit soit impénétrable et inébranlable.
Au sortir des études, je partis en voyage quelques années pour revenir quelques années avant la prise de pouvoir de Drake Leckard. J'étais alors le professeur remplaçant dans sa matière. Et bien que j'ai pris soin de ne pas m'impliquer dans ces histoires de pouvoir, il n'en demeurait pas moins que je trouvais l'homme impressionnant à certains égards, bien que trop froid et désintéressé du peuple pour gouverner... comme le massacre des éthéristes nous l'avait à tous confirmé.
Cependant, bien qu'une part de moi soit soulagée qu'un archimage aussi puissant que lui ne soit plus à la tête de la cité, je ne peux m'empêcher de remarquer l'inconséquence de certaines des décisions du nouveau gouvernement et particulièrement de celles émanant de la Reine. Ainsi, fort de mes convictions, je me faisais violence et m'engageais pour défendre mes idées, investissant le clan des conservateurs et contribuant, avec Brann Leckard, à le faire monter en force. Jusqu'au départ de ce dernier qui laissa un grand vide... Aujourd'hui, je compte poursuivre les efforts pour faire entendre raison à la royauté sur certains sujets, et qui sait, peut-être instaurer un meilleur système politique.
Du même temps, mon poste d'enseignant remplaçant ne me satisfait plus complètement. Je souhaite monter en compétence et devenir l'enseignant titulaire en magie spirituelle. Mais encore faut-il que les directeurs soient d'accord...
Cette section pourra être remplie au fil du jeu. Il s'agira du rappel des éléments clés (évènements importants, majeure dans l’orientation/la vie de votre personnage) Ils devront être indiqués sous la forme suivante : date + description de l'évènement
- Arrivé à Targatt à ses 11 ans - Etait professeur remplaçant quand Drake Leckard travaillait à l'académie - Depuis l'avènement de l'ère "Luthien", s'est parallèlement impliqué en politique intérieure jusqu'à devenir chef du parti conservateur - Souhaite maintenant devenir professeur à temps plein
[Les rumeurs en font une personne inquiétante, associable et potentiellement dangereuse bien que rien ne puisse vraiment venir étayer cela par des faits.]
Spoiler :
L'homme pourrait paraitre tout droit sorti d'un conte prévu pour effrayer les enfants. De grande taille, il semble flotter dans des vêtements trop larges pour lui tant sa carrure parait fine et pouvoir s'effriter au moindre coup de vent. Son visage a l'air sévère et anguleux n'aide pas non plus à le faire apparaitre sous un meilleur jour, ni son teint blafard et ses cernes qui lui confèrent une attitude revêche bien que ça ne soit absolument pas le cas.
Par ailleurs, détestant attirer l'attention sur lui, il s'habille dans des tons plutôt sombre sans se rendre compte que ça ne fait que participer à sa propre caricature. Pourtant, il n'est pas dépourvu d'un certain charme, les rares moment durant lesquels il sourit sincèrement.
Sa seule possession ayant un attrait sentimental et presque vital est un anneau magique qui l'aide à résister à son "loup y es-tu" et permet de stabiliser son esprit par trop fragilisé par des années de torture émises par sa propre incapacité à le contrôler. Il ne s'en départit jamais.
Autre petite particularité sans doute, Andrès ne porte jamais aucune arme. D'abord car il n'aime pas réellement cela et ensuite car il se fait trop peu confiance et craint de pouvoir blesser quelqu'un lors d'une "crise".
- 1m87 - visage anguleux - grand et presque squelettique - apparence inquiétante notamment de part ses cernes continuelles et son teint blafard - yeux verts tirant sur le jaune - porte un anneau magique qu'il ne quitte jamais qui stabilise son esprit et lui évite de trop subir son propre pouvoir de paranoïa ou les contre-coups car il ne s'insinue pas que chez les autres
[Description détaillée - 250 mots à mettre dans les "spoiler"]
Spoiler :
Andrès est un homme avec qui la vie n'a pas été tendre. D'abord car il est né mage dans une principauté qui avait davantage tendance à cacher au reste de la population les rares personnes douées du don plutôt qu'à les valoriser si bien qu'une grande part des citoyens s'imaginait que seuls les prêtres et les divinités avaient quelques pouvoirs. C'était dans l'ordre des choses dans le fond. Les dieux avaient créé ce monde, il était normal qu'ils délèguent à leurs meilleurs représentants la preuve de leur toute puissance. Dès lors, il n'y avait aucune raison que des personnes non affiliées à une de ces divinités puisent développer un don magique. Ca n'aurait pas été "juste" envers les autres. Ca n'aurait pas été "normal".
Cet état d'esprit a considérablement nuit au développement premier du jeune homme, son pouvoir l'affligeant bien plus sévèrement et plus longuement que ça n'aurait pu être possible si il était né dans une cité-mage par exemple. Les séquelles mentales sont par ailleurs suffisamment profondes pour qu'il ne soit plus en mesure de s'immuniser à son propre pouvoir de paranoïa, dont il redoute l'emploi par ailleurs, le voyant davantage comme une malédiction qu'autre chose. Quel bien pouvait-il retirer d'une telle chose ? Le seul point positif lié à ce dernier fut sans doute le grande compétence et finesse qu'il avait acquis dans la magie spirituelle qui lui avait rapidement paru presque naturelle dans son mode de fonctionnement comme dans son expression.
Suivant les conseils de son premier "maitre" puis de Sealine notamment, il avait mis un point d'honneur à le transformer cette "malédiction" en une chose positive. Désireux de dédier sa vie aux autres, sans doute pour expier le suicide sa propre mère et se persuader qu'il n'était pas une personne "mauvaise", il est devenu professeur remplaçant en magie spirituelle. Dans ses cours, il réserve une partie de son temps à entrainer les étudiants à repérer et résister aux formes les plus intrusives et les plus difficilement discernables de la magie spirituelle, telle que la sienne. Cependant, les élèves étant ce qu'ils sont, il ne s'était jamais permis une activation de sa zone à plus de 8% de sa capacité, pour deux à cinq minutes dans le pire des cas.
Cependant, son passé le rend, la plupart du temps, peu sur de lui. Intimement persuadé de valoir moins que les autres, ça ne fait que cinq ans qu'il ose et tente de s'affirmer un peu plus. Sa grande introversion ne l'aide aucunement dans cette tâche et plus encore, a tendance à le faire passer pour un asocial notoire alors qu'il est simplement plutôt timide et qu'il n'apprécie pas d'étaler sa vie privée, par ailleurs plutôt inexistante. Il souffre quelque peu de son étrange réputation qu'il juge n'avoir pas mérité pour autant. Malgré tout, il se trouve chanceux, sachant qu'il pourrait être à six pieds sous terre à l'heure qu'il était si on ne l'avait pas trouvé à temps et si il n'avait pas été bien entouré. Ainsi, il supporte sans broncher tout cela sans oser admettre que le regard des autres revêt une certaine importance à ses yeux.
D'ailleurs, il apprécie les échanges courtois et intéressants. Les débats, bien qu'il ne les remporte pas tous, sont une source de réflexion et d'intérêt, le poussant à développer davantage ses propres théories, magiques comme politiques. A ce titre, il s'est déjà retenu plusieurs fois de faire usage de sa zone de paranoïa dans l'hémicycle pour "appuyer" ses dires notamment relatif à l'insécurité croissante et l'impunité dont les criminels croient bénéficier depuis l'avènement de Luthien.
Fortement porté sur la justice, il ne fait aucune différence entre espèces ou type d'énergie canalisée de sorte qu'il ne souffre d'aucun a priori, leur préférant de loin les faits avérés, les mesures et les statistiques.
Cependant, Andrès reste un vrai idéaliste qui recherchera toujours un soupçon de bien, même chez les pires personnes ou dans les pires évènements, et essaiera de trouver des moyens d’améliorer les choses. Bien qu’il soit perçu comme calme, réservé, et même timide, il a tout de même, sur les sujets qu'il juge important, une sorte de passion intérieures, une flamme qu'il espère être un jour capable de faire briller.
Il aura tendance à se laisser guider par ses principes plutôt que par la pure et stricte logique, par l’excitation ou le sens pratique. Quand il décide d'aller de l’avant, il compte sur l’honneur, la beauté, la morale et la vertu mais pour autant entrer dans une forme de sentimentalisme douteux. Andrès est le plus souvent, mené par la "pureté" de son intention, et fait fi des récompenses ou des punitions. Cet état de fait peut parfois lui donner le sentiment d'être incompris. Ce fut le cas lors du premier emploi de son pouvoir sur des élèves expérimentés, à petite dose. La directrice d'antan lui avait reproché la mise en danger des étudiants alors que c'était justement pour leur éviter de l'être un jour qu'il avait tenu à agir de la sorte. De la même manière, si il utilisait son "loup y es-tu" durant un de ses discours, ce serait pour "aider" les gens influents présents à comprendre et ressentir ce que les plus démunis ressentent quotidiennement : la méfiance, le dépit, la peur, la perte de confiance et ainsi de suite. En d'autres termes, ce ne serait que pour appuyer un propos et il ne le verrait aucunement comme une manipulation quelle qu'elle soit, avec l'aspect péjoratif de ce mot.
Peut-être est-ce sa grande implication dans les rares causes qui lui tiennent à cœur qui ont pu effrayer les rares personnes qui avaient tenté de se rapprocher lui de sorte que, malgré son âge, il n'ait jamais connu les "joies" du plaisir charnel. Par ailleurs, ça ne lui manque pas et n'en éprouve aucunement le besoin. Compte tenu de son pouvoir, il juge lui-même devoir rester seul, ne serait-ce que par respect pour les autres. Le pire qu'il pourrait lui arriver serait de faire tomber dans une paranoïa aiguë une personne qu'il aimerait. Or, au quotidien, son pouvoir finirait sans aucun doute pour l'atteindre. Ainsi, c'est par choix qu'il se désintéresse des choses de l'amour, bien que ça puisse lui causer quelques souffrances et accentuer l'isolement qu'il ressent parfois.
Autre fait un peu spécial directement aux séquelles dues à son pouvoir, il refuse catégoriquement d'emmener qui que ce soit chez lui et même de dire où il habite. Que quelqu'un puisse le découvrir et donc potentiellement l'espionner et lui nuire réveille en lui immédiatement les pires côtés de son "loup" et la paranoïa latente qu'il subit au quotidien. Les intrusions forcées dans sa vie privée sont sans contestes une des rares choses qui peut le plonger immédiatement dans une profonde colère. Un état d'esprit qu'il ne connait pas ou trop peu pour le contrôler. Aussi, il découle de cet état de fait que son habitat, bien qu'il ne contienne rien de vraiment précieux ou "sensible", est une des lieux les mieux protégés de la cité, ne lésinant pas sur les moyens de protections anti scrutation, et sur les moyens mis dans la défense de ce lieu qui constitue son seul lieu de décompression. Il l'a, par ailleurs, rendu totalement hermétique à la magie de sorte que même en cas de crise, son pouvoir ne puisse pas filtrer au-delà de ses murs.
Seule la direction de l'académie possède son adresse avec la recommandation, indiquée de longue date, de ne pas aller le chercher chez lui sauf en cas d'urgence vitale.
- Qualités principales => Courtois, cultivé, calme, humble, patient, lucide, réservé - Défauts principaux => Maladroit, peu à l'aise à l'oral (si il y a du monde), renfermé, solitaire Peut parfois devenir instable psychologiquement si trop affecté par son pouvoir notamment, il devient alors nettement plus craintif, effacé, mal sans sa peau. Si le stade suivant est atteint, il change du tout au tout, devenant alors vindicatif, violent voire cruel, n'hésitant pas à faire passer ses intérêts supposés avant toute autre chose, y compris la vie ou la santé mentale d'autrui. Fort heureusement, l'anneau parvient à tempérer fortement ces rares crises.
(à actualiser seulement si il y a des changements significatifs, sous forme de liste, concise)
[Section vouée à évoluer au fil des RP, à essayer de tenir à jour - Inscrivez ici les autres personnages récurrents que votre personnage côtoie ou ayant un lien affirmé avec lui]
- Brann Leckard : ils ont débattu ensemble plusieurs fois et ont des idées qui s'approchent - Saeline Adelung : a été son professeur quand il était à l'académie, c'est elle qui lui a remis son anneau de stabilisation mentale
etc
une fois tous les 7 à 10 jours environs suffisante pour vous embêter
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (172/500) Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Ven 19 Mar - 22:23
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Je ne sais pas si c'est un DC ou non mais dans le doute, bienvenue !
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (143/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Andrès De La Rioja
Andrès De La Rioja
Chef du parti Conservateur - Professeur de Magie Spirituelle - Mage de 3e Ordre
Ven 19 Mar - 22:29
Puissance moyenne : Nulle
Je te remercie !
Il s'agit d'un petit DC optimiste et light
Il ne me reste que les descriptions physiques et mentales à faire, je finirai demain
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (143/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Andrès De La Rioja
Andrès De La Rioja
Chef du parti Conservateur - Professeur de Magie Spirituelle - Mage de 3e Ordre
Sam 20 Mar - 11:06
Puissance moyenne : Nulle
Désolé du double post pour "up" le sujet
Ma fichette est terminééééeee
J'espère que vous apprécierez mon adorable mage
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (172/500) Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Dim 21 Mar - 7:33
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165
Je zieute donc la fiche
Premièrement il faudrait une seconde école en inconnu.
Concernant les pouvoirs, tout est bon, à un point prêt. Concernant le petit démon, il faut des conditions à son utilisation. C'est à dire que sur le même principe que les malédictions, tu ne peux l'envoyer comme ça sur autrui. Dans à l'instar de ses dernières, il faudrait que tu respectes les mêmes principe pour lier le "démon" à un tiers.
C'est à dire, soit disposer de l'essence de l'individu, que ce soit par des objets importants lui appartenant, des cheveux, etc.
Ou bien un contact physique prolongé. Sachant que le deuxième cas reste plus risqué en matière de détection.
Pour le reste c'est bon
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (143/500) Type d'énergie canalisée: Négative profane
Andrès De La Rioja
Andrès De La Rioja
Chef du parti Conservateur - Professeur de Magie Spirituelle - Mage de 3e Ordre
Dim 21 Mar - 11:12
Puissance moyenne : Nulle
Rectifié
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (172/500) Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Lun 22 Mar - 2:37
Age du personnage : 25 Race : Humaine Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme Puissance moyenne : 165