Le Conte Interdit

Sa vie n'avait plus aucun sense. Sa vie n'avait plus aucun but. Sa vie n'avait plus de raison d'être. Ici, voici une raison pour y mettre fin ; ici, voici une l'arme pour y mettre fin. Comme ça, elle n'était qu'une merde !? Comme ça, elle était juste bonne !? Comme ça, sa vie ne valait donc rien !?
Le conte auquel la jeune convalescente était si attachée avait été détruit lors de son affrontement contre son frère. Ce livre était très important pour Ayame. Car non-seulement c'était un conte qu'elle aimait par dessus tout, mais aussi, il se trouvait que c'était l'histoire que sa mère lui racontait chaque soir avant de dormir. Plusieurs de ses cauchemars lui rappelait ses moments où elle disait avec sa voix d'enfant : " Dis, dis maman! Est-ce qu'un jour je serai comme elle ? ". Sa mère lui disait à chaque fois en ricanant joyeusement : " Bien sûr, tu es une bonne fille. Ta pureté te éclairera tes journées. " Cette histoire, à chaque jour. Ce n'était pas seulement un conte, c'était son enfance interdite qui se trouvait dans ce bouquin. Il ne se passait pas une seule journée où elle ne pensait pas à ce conte, mais surtout, à sa famille.
• L'histoire de ce conte, enfin, ce qu'elle se souvenait, racontait l'histoire d'une jeune fille qui n'avait aucunement confiance en elle. Elle se voyait comme un ver dans un monde hostile remplit de prédateur. Paradoxalement, malgré cela, elle parvenait à accomplir de grande chose : c'est-à-dire, se faire reconnaître par sa force d'esprit.
Ayame se voyait un peu comme ce personnage. Elle ne trouvait pas sa place dans ce monde. C'est en tout ce qu'elle croyait lorsqu'elle était jeune, et ce, jusqu'à son adolescence. Jusqu'au jour où, son frère, qui agissait étrangement depuis quelque temps, décida de s'en prendre à elle lorsqu'elle priait à l'autel qui se trouvait dans une fontaine en pleine forêt. " S'en prendre à elle" était bien doux comme mot, il l'avait plutôt agressée sexuellement.
Notre jeune héritière avait essayé de se plaindre à ses parents, mais ils ne la croyaient pas! Son frère était malade. Pourquoi aurait-il fait ça ? Elle se faisait traiter de menteuse et l'accusait de vouloir seulement de l'attention. " Tu n'es pas la fille que j'ai élevée! tu es mauvaise! "s'exclamait sa mère.
Pourtant, il l'avait bel et bien violé!
Et c'était elle la menteuse !?
Elle n'était pas une menteuse, elle était une bonne fille...
Le traumatisme qu'elle avait vécu. Il ne se passait pas une seule journée où Ayame était assise dans un coin en train de pleurer. Voilà, Elle n'était plus pure, elle n'était plus une bonne fille ; son impureté allait l'amener nulle part, pareil pour avoir été mauvaise. Ayame commençait sérieusement à se détester sa personne et renier tout ce qu'elle était en pleurant sans arrêt.
• Le conte racontait aussi la dualité entre une jeune fille et une antithèse démoniaque qui avait des buts génocidaire. Elle devait combattre ses démons, et ce, à chaque jour.

Notre jeune convalescente aveugle avait réussi à atteindre la bibliothèque. Lire des livres n'était pas trop son truc, mais elle était venue en ces lieux pour une raison bien précise : Trouver ce conte interdit. Bien entendu, Ayame ne savait pas qu'il s'agissait d'un conte interdit et qu'il n'y existait pas un deuxième exemplaire. Déjà que ce livre dégageait quelque chose de sinistre et malsain, jadis. La raison du pourquoi et comment elle avait ce genre d'ouvrage lors de sa jeunesse ? Personne ne le savait vraiment. Ce livre était là et c'était tout. Ayame se promenait de rangée en rangée. Malgré sa cécité, elle n'avait pas trop à chercher intensément. La rune à son oeil droit allait briller en voyant le ce fameux conte interdit. Ce qui n'arrivait jamais. Plus elle se promener entre les rangées, plus elle semblait déçue, surtout que notre aveugle semblait perdue, ne sachant trop où aller. Même si elle ne voyait rien, juste l'odeur lui donnait un indice sur le nombre de livre qui reposait en ces lieux. Il y avait des livres de toute sorte : Magie, archives, histoire etc. Peut-être qu'elle n'était pas dans la bonne section tout cour... Ce n'était pas facile non plus lorsque la personne était une aveugle. Une heure passa, heureusement, notre jeune convalescente n'avait rien de mieux à faire, mais elle commençait à perdre patience et ça se voyait.

- Mince, mince et merde! s'exclama Ayame et s'assoie au sol pour ensuite déposer sa tête sur ses genoux.
Restant là, perdu entre les rangées...

Elle n'était pas une menteuse : ce conte existe.
Elle n'était pas une mauvaise fille : elle voulait être comme elle.
Elle n'était pas impure : elle voulait accomplir de grande chose!

La vie est un rêve. La vie semble si irréaliste. C'est aussi un cauchemars ; pourtant si idéaliste. C'est un cadeau, c'est aussi une malédiction. Un rêve qui mène à l'auto destruction ; un cauchemars qui mène à la résurrection. Renaître de ses cendre tel un vaillant phénix des ténèbres. Annonçant un descente aux enfer, un destin des plus sombre. Funeste fin pour une jeune héroïne. Tragique destin pour une jeune victime. Son monde s'écroula, s'écroula dans les tréphons de ses angoisses!
Une jeune fille au cheveux de Saphire
Où les démons l'ont maintendnag dans leurs lignes de mires...

Trop de livre, trop de livre, trop de livre, il y a trop de livre!
Elle avait l'impression de se perdre dans les mots. Ses angoisses commençait. Ayame se sentait perdu et cela la ramenait à ce jour fatidique. Où aller lorsqu'on était perdu ? Autant mentalemebt que physiquement, il était conseiller de rester sur place. Ce n'était pas cela qu'on appelait : stagner ? Rester sur place sans bouger ? Notre nouvelle élève commençait sérieusement à devenir anxieuse et à bout de pantience. Elle allait bientôt s'énerver. Ça montait doucement. Lentement mais surment, cette toxine grimpait comme la main du vile démon. Cela se ressentait comme des longs doigts crochus et difformes. Tout cela était accompagné d'un tremblement bel et bien visible. Malgré le silence dans ses lieux, elle entendait des voix. Ces voix n'étaient pas de nature humaine car... bah elle reconnaissait la voix d'un être humain. À travers sa rune, elle voyait bien que quelques créatures la voulait à eux, et ce, depuis son que frère l'avait agressé. Ces créatures avaient arrêté de la pourchassé dans le passé, mais, récemment, ils venaient de recommencer depuis qu'elle était en convalescence.
Ces voix : Tu es mienne. Une autre : Je te ferais des choses. Encore une autre : Bientôt. Toujours une autre ! À nous. Encore et encore! encore et encore!!

Soudainement, sa crise d'anxiété se calma aussi tôt dès qu'elle entendu des pas. Même si tout cela semblait ma foi psychotique, Ayame n'avait jamais eu de tel problème dans son passé. Ses vision et hallucinations auditives étaient d'un extrême. Les pas semblaient se rapprocher. En fait, ce n'était si difficile à cerner des sons de pas dans un silence si morbide. L'onde de choc devait sûrement traverser la pièce toute en entier. La jeune nouvelle leva sa tête lorsqu'une jeune femme l'interpella. Une femme avec de long cheveux blanc avec un teint extrêmement pâle. Pâle comme si elle ne voyait jamais le soleil. Était-elle effrayée par le soleil ou quoi ? Au ton de sa voix, malgré que poétique, elle ne semblait pas spécialement heureuse que notre jeune convalescente ait brisé le lugubre silence qui regnait en maître dans la bibliothèque. Un silence de glace, aussi froid qu'un vampire assoiffé de sang.
De sa rune, Ayame avait même du mal à discerner la femme qui se dressait devant elle. Étrange.

- D-désolée, à cause de mes bandages à mes yeux, je ne vois rien, dit-elle en se relevant doucement. J'ai perdu mon point de repaire et j'ai commencé à paniquer.

Honteuse, notre jeune aveugle s'apprêtait à partir, comme si elle se sentait de trop. Faisant quelques pas, elle se souvint aussitôt ce qu'elle cherchait en ces lieux. Elle sorti un morceau d'une couverture d'un livre. Loin d'être ordinaire, la couverture était fait d'un cuir assez résistant. Ayame présenta ce morceau en question, mais elle ignorait totalement qu'il ne s'agissait pas d'un livre ordinaire, unique mais surtout interdit voire maudit.

- Je voulais savoir s'il y avait ce livre ici. Je sais que ce n'est qu'un morceau et que le titre est à peine visible, mais le titre en question est : La Princesse Écarlate.

Une page restait une page, peu importe ce qu'elle racontait. Peu importe ce qu'il s'était passé, comme le mot le dit, c'était le passé. Afin de continuer une bonne histoire, il suffisait de tourner la page en espérant le meilleur pour notre personnage principal ou personnage préféré auquel on se rattachait inconsciemment. On pouvait aimer notre personnage préféré pour diverse raisons, par cliché ou encore pour ce qu'il avait vécu. Qui pouvait s'attacher à Ayame qui, elle, s'était attachée au personnage principal d'un conte interdit ? Une histoire sans fin, une histoire sans réelle commencement. Une histoire sans une aube ; une histoire sans crépuscule.
L'ombre qui grimpait en elle allait bientôt s'envelopper au complet. Bientôt, notre jeune héritière allait être submergée par les ténèbres de sa haine. Prochainement, l'amertume allait gagner sa confiance.

Déçue de savoir qu'il n'y avait pas d'exemplaire supplémentaire, Ayame baissa légèrement la tête. Le silence froid et morbide planait dans la bibliothèque après ce court échange. Son idée était fondée, elle n'allait jamais pouvoir ravoir le conte de son enfance. C'était bien triste, mais c'était la vie. Visiblement, vraiment tout lui avait été enlevé. Alors que soudainement, à travers ses bandages, la rune qui se trouvait dans son oeil droit se mit à briller d'une lueure bleutée. Le monde qui l'alentourait changea drastiquement, comme avant, pendant cet instant, Ayame voyait et pouvait même discerner à qui elle discutait. Une femme au long cheveux immaculé d'un blanc parfait. Plus loin, dans la rangée où elle se trouvait, une page émanait cette même lueure bleutée. Curieuse, Ayame s'y rendait. Étrangement, sans faire attention si il y avait des obstacles, notre jeune héritière se rendit à l'endroit escompté. Pliant les genoux pour ramasser ce qu'elle avait trouvé, la page quitta l'Éther pour être ensuite amené dans ce monde tout aussi étrange. Ce qu'elle avait à son oeil droit n'était pas une simple tâche de naissance. Malheureusement, faible comme elle était, Ayame eu un peu de mal à se relever. Heureusement, elle avait eu le temps de lire une petite partie de la page pour savoir de quoi il s'agissait

" Elle était une créature divine qui figeait de son regard le supplice de 1000 personnes. Ses lèvres chaudes embrasait l'espoir déchu de ses défunts... ... "
La rune venait de s'éteindre jusqu'à la prochaine nuit.

C'était étrange, cela lui disait quelque chose, car elle l'avait déjà lu seule, mais le sens n'était vraiment pas la même. Il s'agissait de la deuxième page du conte. Et cette page, de la manière que c'était écrit, elle annonçait pratiquement une fin du monde ou était-ce sa rune qui lui montrait le véritable sens de ces phrases ? Enfin bref, ce n'était qu'un conte. Une histoire où il y avait quelque chose à en retirer. Une histoire auquelle Ayame s'était rattachée.
Notre jeune convalescente alla voir la bibliothécaire avec la page en question ( avec plus de difficulté pour retourner la voir que lorsqu'elle était partie la première fois).

- Je viens de trouver ceci. Ce que j'ai peu lire : " Elle était une créature divine qui figeait de son regard le supplice de 1000 personnes. Ses lèvres chaudes embrasait l'espoir déchu de ses défunts " . Selon vous, qu'est-ce ce que cela signifie ? si vous voulez, je peux vous laisser la page si vous voulez l'analyser.

Notre jeune héritière venait de comprendre. C'était compliqué, mais comme ce livre semblait lié avec son héritage ( qui est sa rune ) les fragments allait se trouver dans l'Éther/Métaphysique. Ce n'était qu'une simple théorie, mais c'était celle qui tenait plus la route. On dirait une quête secondaire inutile... Qu'elle allait être sa récompense après avoir retrouvé toute les pages ? 500 points d'expérience et un merci...
Déjà que la partie restante que la bibliothécaire dégageait quelque chose de malsain.
Cette histoire ne finira donc jamais ? Ayame avait bien hâte de tourner la page.

Ce livre lui était lié ? Son histoire ? Ce conte racontait nettement de la princesse écarlate, ni plus ni moins. " Est-ce que je vais lui ressembler ". Pourquoi voulait-elle lui ressembler. Pourquoi avoir prise cette protagoniste comme modèle ? Ce livre étant autant plus mystérieux. Mystérieux pouvait être aussi se révéler dangereux. Le Monisme et le Dualisme se représentait aussi chez les humains où, cette princesse, possédait bel et bien un côté très sombre dans la lecture entre les lignes. Ayame ne s'en rendait pas compte, mais sur une lecture plus approfondie, cette princesse tuait bel et bien des gens innocents, vassaux ou non. Alors qu'Ayame n'avait rien à voir dans cette dualité. Son pouvoir parvenait à discerner la dualité, que ce soit chez les gens ou l'autre monde. Peut-être que cette femme n'avait pas tout à fait tord tout compte fait. L'histoire de cette petite princesse écarlate était complexe et ce livre remonte à un moment en fait, mais en dénichant ses secrets, peut-être qu'Ayame allait pouvoir découvrir quelque chose.

- Ce livre est l'héritage qui m'est destiné de ma grand-mère. Elle est morte alors que j'étais toute petite. J'adorais ce conte, donc avant de mourir, elle me l'a légué, car j'étais la première fille de ma mère. Dans ma famille, une génération sur deux, la première fille de la famille Fuyugata à une faible chance de naître avec une tâche de naissance à l'oeil... mais cela n'était pas arrivé depuis près de 100ans, si je me souviens bien. Lorsque ma grand mère a vu cette tâche à mon oeil, elle disait que j'étais une " immaculé ". Je suis purement née pour rester pure.
Selon elle, j'aimais tellement ce conte qu'elle voyait en ce livre une voie auquelle je ne dévirais jamais.

Notre jeune héritière ne voulait pas en dire trop, surtout impliquant le pouvoir surnaturel de sa rune qui se trouvait dans son oeil. Cette rune lui avait TOUT prit, littéralement, car c'était à cause de cette rune que son rune commençait à devenir jaloux envers elle. Les gens avaient peur de se qu'ils ne comprenaient pas, ils avaient peur de l'inconnu! C'était aussi pour cela qu'Ayame avait aussi peur de son frère quelques années plus tard. " Je serai toujours là pour toi, soeurette " Bullshit! Où était-il lorsqu'elle avait peur ? Il l'a pourchassait! Où était-il lorsqu'elle avait mal ? il se trouvait devant elle! Où était-il lorsqu'elle pleurait ?... Il la violait!.. Où était-il lorsqu'elle était seule ? Il n'était plus là ; lorsqu'elle démunie de sentiment ? Il l'avait décapité! Elle lui avait dit de ne pas toucher là! Maintenant qu'elle se sentait sale et souillée. Comment faire confiance par la suite ?Toute cette histoire pour un héritage. Une histoire atroce qui allait rester marqué encore longtemps...
Comment faire confiance maintenant, dis le moi maman!?

- Autrement dit, ce livre est plus important que toute ma vie! C'est tout ce qui me reste de mon passé, aussi traumatisant soit-il.
Dit-elle en mettant la page près de son coeur.

Sa main contre sa poitrine signifiait non-seulement le fait qu'elle tenais à ce livre, mais aussi, qu'Ayame faisait la promesse que ce démon allait payer! " Ils partagent le même sang " Elle a été décapité, le sang s'est renouvelé. Maintenant ils s'agissait du sang d'Ayame Fuyugata qui vivait en Targatt.
Un crime ne restait pas impunis, la balance allait pencher de son côté un jour ou l'autre. La vengeance est un plat qui se mange froid.

Mère, père, je vous pardonne... Il est le mal incarné.

Elle voulait qu'elle aille plus profond ? C'est ce qu'il voulait, aller plus profond. Dans ses pensées, dans ses souvenirs. Dans les limbes de sa mémoire se trouvait des horreurs effroyables. Du sang, des larmes, Ayame avait rencontré le mal d'ailleurs. Sous ses yeux traumatisés, ses larmes n'avaient guère suffits. Il était normal qu'elle essayait donc de détourner la question avec une réponse tout aussi détournée. Ce serait un mensonge de dire qu'elle ne luttait pas, dans tout les cas, elle luttait. Toujours, elle luttait. Hélas, en vain. Comment savait-elle ? Sa rune brillait comme une nouvelle étoile. Ses souvenirs allait bientôt être sondés. Malheureusement, elle n'avait pas se pouvoir afin de se protéger de seulement. Même si elle possédait ce pouvoir, cette bibliothèques était bien plus puissante. Ayame ne répondit pas justement, ces souvenirs étaient bloqués. Sa rune lui envoya donc la vision que ce qu'elle avait vu. Une vision de ses traumatismes. Voir le présent tel qui lui était représenté jadis quelques année plus tôt.
La jalousie de son frère envers elle.
Une image de frère aînée, malade, pâle comme un fantôme. La discorde dans sa famille qui était en train de se briser pour cette même cause.
Un livre qui dégageait une énergie sinistre et malsaine.

Comme une sorte d'illusion malsaine. Un faux souvenir créer à partir de bien, mais pourtant, il avait été bel et bien réel lors de ses cauchemars. Une image de notre jeune héritière en train de se déplacer dans leur demeure pour rejoindre la chambre des maîtres, couteau à la mains. Un peu plus tard, elle en ressorti couverte de sang. Ce cauchemars démontrait la solitude qu'elle éprouvait. Après cette image effroyable où elle se vit en train de lécher le sang sur le couteau. La prochaine était donc elle-même. Dans sa propre chambre. Notre jeune héritière se vit elle-même terrorisée. Cette personne qu'était elle-même se mit à l'attaquer. Ayame se mit à crier ; personne ne l'entendait. Elle se mit à pleurer ; personne la voyait. Seule ; tout le monde était mort. Courant à la chambre de ses parent. Viole ; elle n'avait guère de plaisir. Mon dieu! Sous les yeux de sa mère. Cette dernière la fixait, ne faisant rien. Ta propre soeur! Comment as-tu osé !?
Visiblement dans cette vision, son frère était possédé et sous l'emprise du livre. Ce même livre qu'elle adorait tant. Ce même livre qu'elle niait de démoniaque.
Par la suite, une autre image auquelle même la douleur insoutenable qu'elle avait éprouvé ce jour là était transmise à celle qui était curieuse de voir par son hypnose. Ayame venait de se faire démembrer par son frère et celui-ci retenait sa petite soeur par ses cheveux. Seuls ces mots venaient en tête " Cette oeil qui ne sait mentir t'a déjà tout enlevé. Ce livre maudit ne va rien restorer " Bien sûr, ce jour là, notre jeune héritière n'avait rien écouté de la par de ce vieu fou, même s'il y avait un ver quand même poétique.
Son frère lui trancha ensuite la gorge pour la laisser pour morte. Elle criait, la gorge tranché. Elle pleurait, la vue floue. Ses larmes rouges, elle mourrait.
Tout cela à cause d'un livre qui, visiblement, semblait être démoniaque.

Un bris comme un éclat de verre, Ayame recula en aggrippant son crâne. Notre jeune convalescente était emprise d'une vilaine et grosse migraine. Une aura sombre et violette commençait à émaner de son corps. Cette haine qu'elle éprouvait se voyait à l'oeil nu.

- Merde! Je vais le tuer! Il a détruit ma vie ce foutu salaud! Je le hais! Je le hais!!...
Elle était toute déboussolée après avoir revécu tout ceci. Paniquée et complètement angoissée, Ayame continuait en ayant perdu tout contrôle. En larme :
... Fils de chien putain, qu'il aille chier, je vais le revoir en enfer! Il m'a tout prit! Mon intégrité, mes espoirs, ma vie!!! Je vais le tuer, JE VAIS LE TUER!!

Détresse, à l'aide!
Une aide psychologique, c'était de ça qu'elle avait besoin.
Sans quoi, Ayame allait rester seulement le restant d'un fantôme d'elle-même.