Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (90/500) Type d'énergie canalisée: Neutre profane (toutes énergies profanes confondues)
Constantza Von Sclacht
Constantza Von Sclacht
Eleve 2e sphère - Méridius
Dim 1 Déc - 18:51
Age du personnage : 16 Race : Humaine Pouvoirs : Télékinésie Puissance moyenne : Nulle
Constantza Von Schlacht
«Le silence est l’arme est puissant»
Identité
Espèce : Humaine
Âge : 16 ans
Orientation sexuelle : N’a pas eu le loisir de se poser la question
Originaire de Targatt ? Non
Si oui, êtes-vous affiliés à une des familles régnantes ? Laquelle ? : Néant
Si non, quand y êtes-vous arrivés ? : Seulement quelques semaines avant l’attaque des démons sur la cité de Targatt
Métier : Élève
Alignement : Loyal-Neutre
Voulez-vous un rôle important dans la trame en cours ? Si oui, côté défenseurs ou "méchants" ? : Libre à l’administration de le décider (ou la force des choses)
Pouvoirs
Énergie magique canalisée : Neutre
Pouvoir personnel 1 : Télékinésie, le nom de ce pouvoir est assez évocateur et généralement répond à lui seul à l’explication de sa nature. Il s’agit du pouvoir psychique permettant d’utiliser la magie environnante pour permettre de déplacer des objets, des personnes, des choses d’un endroit à un autre, de mettre en mouvement ce qui est initialement inerte, de rendre immobile ce qui se targue de bouger. Cette face active du pouvoir s’accompagne aussi d’une facette passive en ce qu’il assure un soutien à celui qui l’emploi. Il permet de limiter l’effort physique du sorcier en remplaçant celui-ci par une dépasse de puissance magique. C’est tout l’intérêt de ce pouvoir qui dans l’intérêt de Constantza, relève plus de la nécessité pour survivre que simplement le luxe d’être un mage.
Pouvoir personnel 2 : Pour le moment, ce n’est pas une priorité du fait de l’importance de la Télékinésie pour Constantza.
Type de magie préféréeMagie Neutre et Spirituelle
Type de magie inconnue : Métamorphose
Caratéristiques
Force : 5
Consitution : 5
Dextérité : 5
Intelligence : 6
Sagesse : 5
Charisme : 4
Histoire
« The chosen one »
REMARQUE A L’ATTENTION DU LECTEUR
Cher lecteur, l’histoire de Constantza se décline en deux grandes parties. Une partie moins connue car elle est partie de la vie passée de Constantza et une partie connue qui se déroule après ses huit ans.
Comme il existe des détails qui sont cachés même aux membres de sa propre famille, et qui seront ci-après indiqué en spoiler, vous êtes donc libre d’en prendre connaissance en lisant la section ci-après ou découvrir ces détails en jeu avec le personnage lui-même.
Début de l’Histoire :
Il y a seize ans, je suis née ni germanique, ni revêtue de l’éternelle chevelure émeraude des Schlacht, ni dans l’une des provinces Germaniques.
Je suis née à l’Est, dans les Terres Slaves, celles à la frontière avec les civilisations germaniques, leur sédentarité, leur bravoure et leur soif de guerre et de sang. Je suis née dans un simple village de fermiers où tous, nous partagions des cheveux aux teintes dorées comme le blé que mes parents, mes aïeuls et les adultes cultivaient du printemps à l’automne. Plus à l’Est de nous se trouvaient des peuples semi-nomades qui de temps à autres s’aventuraient près des frontières avec les principautés germaniques pour y trouver esclaves, fortunes et nourritures.
Nous étions alors pris entre deux géants. Un prônant la guerre pour elle-même, pour son horreur, la gloire et les honneurs qu’elle apportait. L’autre l’employant aux seules fins de trouver meilleures fortunes que dans leurs terres désolées, une échappatoire à leur monotone vie de nomade dont le seul but était de survivre à chaque automne et chaque hiver, à chaque épidémie qui ravageait les steppes, à chaque créature que les terres gelé du nord laissaient croitre et se jeter sur le monde civilisé.
C’est là que je suis né il y a seize ans et c’est là, sur les bords de ce fleuve, que j’ai vécu pendant huit ans de ma vie. La moitié de ces années qui me paraissent désormais durer une éternité tant depuis huit ans la vie, même si elle m’a offert plus de confort, de force et de dignité qu’aucune des autres vie que les dieux auraient pu m’offrir de vivre, fut difficile à supporter.
Avant que le fer ne remplace une partie de ma chair, j’étais une enfant comme une autre dans le monde froid des terres slaves. Mes parents, dont je ne me souviens plus du visage tant leur existence me paraît lointaine, étaient de simple fermiers et moi, j’étais le cinquième de leur enfant. Je ne manquais pas d’amour de la part de mes parents et jamais pendant les huit premières années de ma vie, j’eue l’impression d’être délaissée au profit d’un de mes frères ou de mes sœurs ou de la boisson, même si mon père était très porté sur la chose.
Cependant, la nourriture, elle, venait à manquer très fréquemment dans cette région. Les hivers étaient rudes et froid, autant que les seigneurs sous le joug desquels notre petite communauté fermière se trouvait. Ils changeaient sans cesse au grès des guerres entre Germaniques et Slaves et avec chacun d’eux venaient de nouveaux impôts, de nouvelles obligations, de nouveaux cultes privilégiés au sein de l’Hayilii. Avec chacun d’entre-eux venaient les levées de troupes qui firent partirent et revenir celui qui fut autrefois mon père, puis ceux qui furent mes frères. Je les vis partir et revenir tant de fois que lorsque l’un d’eux ne revint, je crus longuement qu’il avait simplement était amené à combattre plus loin encore à l’Ouest, dans les riches contrées de Germanie ou même d’Hésandre, un nom qui à l’époque se paraît de mystère tant les voyageurs que mes parents logeaient dans leur ferme en faisait un portrait digne d’un rêve. Mais ce frère ne revint pas comme les deux autres et avec le manque de bras pour les moissons, nos récoltes devenaient de moins en moins importantes ce qui ne plaisaient guère à notre dernier seigneur.
Ce dernier fut celui qui emporta tout mon ancien monde. Non pas qu’il ravagea notre village et ce qui fut mon ancienne famille de ses propres mains, mais ce que j’appris comme étant son incompétence et sa grande gueule lui attira plus d’ennemis qu’il ne pouvait combattre.
Ainsi, celui qui fut mon père fut une fois de plus appelé à servir sous les bannières de notre seigneur et quand il revint, ce fut avec la mort à ses trousses. Le pont qui reliait autrefois notre village au village germain de l’autre côté du fleuve avait été détruit et il y avait autant de cadavre de soldats de notre seigneur sur les rives qu’au fond du cours d’eau. Les survivants des batailles à l’Ouest étaient rares et étaient qui eurent la chance de traverser le pont avant qu’il ne soit détruit par le seigneur lui-même. L’homme qui fut mon père revint ainsi mouillé, fatigué et couvert de boue, de sang et de déjection de ses camarades et surement de la sienne tant la peur avait occupé son cœur de paysan nullement fait pour la guerre. Il nous enjoint de prendre tout ce que nous pouvions prendre sur notre dos et mettre dans une charrette que les bœufs de la ferme tireraient car l’ennemi et ses hordes assoiffées de violence rebâtissaient déjà le pont et pire encore, leurs cavaliers tout de noir vêtus galopaient vers l’amont du fleuve pour y emprunter l’autre pont.
Ces moments provoquent des cauchemars certaines nuits, me forçant, malgré la chaleur du feu et toute l’attention dont j’ai pu faire l’objet depuis ces terribles jours, à quitter mon sommeil en sueur et en marmonnant sans que je ne le maîtrise la terreur que j’ai alors vécu. Car à dans ces moments de fuite devant l’avancée inexorable de ces monstres parés d’acier et de lames tranchantes, nous n’avions aucune chance et rapidement, le flot de réfugiés devint un flot de sang. Les vieux pavés de la route de campagne laissaient couler sur leur peau de pierre le sang qui abreuvait les champs encore gorgé de leur blé et leur seigle. Le blond des morts se mêlait à celui des céréales et au milieu du tumulte, je courais, fuyais comme on me l’avait ordonné. Ceux qui furent mes parents ordonnèrent à mes sœurs et moi de courir dans les champs pour fuir le carnage sans regarder derrière nous. Ainsi je ne vis pas la mort emporter ce qui restait de ma famille, chacun d’entre eux emporté par la folie de ces soldats.
Malgré ma fuite au milieu des épis de blé, je ne passais pas inaperçu et toujours sans regarder derrière moi, une vive douleur se fit sentir dans mon bras droit. Je ne regardais pas, par peur de voir ce qui sont désormais les monstres de mon passé se jeter sur moi. La même douleur, quelques instants plus tard, je la senti dans ma jambe gauche, juste au niveau du genou. Malgré mon souhait de fuir, je ne pus que m’effondrer et constater que deux carreaux d’arbalètes s’étaient fichés dans mon avant-bras et dans mon genou. La douleur et la terreur qui l’accompagnait étaient terribles et l’idée de mourir l’était davantage, d’autant que la lourde respiration de celui qui était l’auteur de cette atrocité se rapprochait, attiré par le sang de sa proie.
C’est cet instant qui me réveille encore aujourd’hui, l’image de ce visage tordu par la volonté de répandre la mort, le sang et la terreur. Celui qui devait prendre ma modeste vie n’avait d’humain que le corps. Mais son esprit tout entier était dévoué à Korda, sa violence, sa terreur, sa force brute et celle-ci déformait sans relâche le visage de cet homme dont le passé et l’existence n’avait plus aucun sens. Comme les loups, il avait gouté à la satisfaction de prendre sans remords la vie d’innocent et désormais son âme était perdue. La seule façon de la ramener à la raison était de l’achever. Mais pouvais-je, moi, une petite fille slave ayant deux membres brisés par la puissance de l’industrie, aux cheveux blonds ayant pris la couleur du sang de ceux qui furent ma famille et aux yeux remplis de larmes de peur et de tristesse.
Non, je n’y pouvais rien. Mais celui qui est désormais le seul père auquel je tiens, lui pouvait. Le bruit de lourds sabots se fit entendre dans le champ où je devais rejoindre les Paradis et soudainement, la nuit s’abattit autour de moi alors que nous étions en plein jour. Le sol se mit à trembler autour de moi et n’ayant plus la force de survivre, je fermais les yeux, laissant mon âme au destin et ses officiers sur Terre.
Quand je rouvris les yeux, je n’étais plus dans le champ où j’étais. Non, j’étais dans un lit chaud, sous de nombreuses couvertures et avec un chevalier tout de noir vêtu juste à côté de moi. Il portait une grosse barbe verte nouée en plusieurs tresses et un crâne chauve et son imposante stature lui donnait des impressions de montagne. Les mouvements du lit, lent et comme si j’étais bercé, moi et toute la pièce me fit comprendre que nous n’étions plus sur terre. Mais ces constatations ne durèrent pas longtemps car en cherchant à me lever, le seule chose qui me vint à l’esprit fut de crier de stupeur et d’effroi. J’avais beau avoir été lavée, changée en de riches habit et chouchoutée par cet homme assis à côté de mon lit, cela ne changeait rien au fait que là où il y avait une jambe gauche et un avant-bras droit, il ne restait plus que des moignons.
Il n’y avait même pas de bandages pour les cacher et à posteriori, la finesse des cicatrices révélaient qu’un mage s’étaient chargé de surveiller la guérison accélérée. Malgré cela, les hurlements réveillèrent l’homme à côté de mon lit. Mes yeux apeurés croisèrent les siens tandis qu’il se levait et s’asseyait sur le bord de mon lit. Naturellement, je voulus m’éloigner, me garder loin de ce monstre qui, pour sûr, m’avait rendu infirme pour le reste de mes jours. Il ne me laissa toutefois pas cette chance et me prit entre ses bras, sans rien dire. Au début je voulus me défendre, le frapper. Mais que pouvais-je faire face à une montagne, moi, petite chose à qui on venait de couper l’une des ailes. La peur s’était transformée en colère à mesure qu’il me gardait contre lui. Je cherchais à me débattre, à fuir, même si cela signifiait tomber à l’eau et y laisser ma vie désormais en partie tranchée. Mais il me garda contre lui sans rien dire. Il resta toujours silencieux, juste à me garder contre son immense torse jusqu’à ce que ma colère laisse place à la tristesse.
J’étais en vie, ma famille non. Le destin était injuste de me donner ainsi à un homme qui pour sûr me garderait comme une esclave et voyant que je lui serais inutile ainsi démembrée, me jetterai dans les eaux froides de l’Hochsee. Ce n’est qu’à partir du moment où mes yeux s’emplir de larmes qu’il commença à me parler. Il parlait très mal la langue slave et son accent rocailleux trahissait des origines germaniques. Mais je comprenais ce qu’il me disait, je comprenais qu’il était un mercenaire germain employé au côté des armées des seigneurs attaqués par ce seigneur slaves dont mes parents étaient les serfs. Je comprenais qu’après plusieurs batailles à l’ouest, les hommes se nourrirent sur le pays, je comprenais que les armées des seigneurs germains se livrèrent aux pires atrocités et qu’eux, les mercenaires, n’y prenaient pas part et n’intervinrent qu’à la demande de leurs employeurs. C’est pour cela que dans ce champ où je devais mourir, lui, cette montagne au sommet vert, attaqua le soldat qui en voulait à ma vie et me voyant au sol, il mit un pied à terre. Constatant que malgré mes yeux fermés, j’étais toujours en vie, il me rapporta à son navire pour tenter de me sauver, ce qu’il ne parvint pas à faire avec les autres réfugiés.
Il me fallut du temps pour comprendre que de ma survie dépendait son sens de l’honneur pour avoir échoué à répondre aux ordres de son propre père. Il fallut bien des années et maintenant que ce père que j’aimais plus que celui qui me créa était mort de la maladie, je le comprenais encore plus.
Le voyage en bateau dura bien un long mois, d’abord à descendre le fleuve, puis à longer les côtes germanique en direction de l’île où cet homme, Kirill Schlacht, habitait. Mais avant d’y arriver, il m’amena dans une île plus à l’Est de celle où nous devions nous rendre, une île où lui et sa femme, Adrianne, s’étaient retirés depuis des années. C’est que je fis la connaissance de cette jeune femme, elle aussi aux cheveux blonds, comme les miens. Elle ne mit pas de côté mes imperfections, mais ne me rejeta pas non plus. Loin de là, elle m’acceptait comme j’étais et je pus recommencer une vie ainsi sous dans un univers qui n’était pas le miens, mais auquel ma nouvelle mère me permit de m’adapter. Elle m’apprit la langue, les manières et de m’accommoder de mon infirmité de la meilleure de mes manières.
Celui qui était désormais mon père, Kirill, ne manqua lui aussi pas d’amour à mon égard. Mais il avait du sang germain dans les veines et la tradition de son existence, il comptait bien me la transmettre. Ainsi, prenant acte de mon infirmité, il chercha à faire de moi une érudit et fit venir dans son bastion insulaire tous les clercs qu’il pouvait trouver. Mais un Schlacht reste un Schlacht et comme il me le dira, les Schlacht descendent des Valkyrie et sont nés pour faire la guerre, infirme ou non, je ne ferais pas exception. Ainsi en plus des érudits, il fit venir des forgerons, des bijoutiers, des horlogers et des mages. Il m’imposa de troquer, comme ma mère avait pris l’habitude de faire quand elle allait sur l’île principale, la couleur blonde de mes cheveux pour l’émeraude des membres de ma famille, afin d’entretenir l’idée que j’étais une germanique et la fille de sang de mon père. A dix ans cela paraissait peu évident de le faire avaler aux autres membres de la famille Schlacht. Mais j’ai rapidement compris que mon père était le membre d’une génération compliquée. Sa tante avait quitté tout bonnement le giron de la famille et elle, son mari et leur fille étaient désormais dans la cité mage de Targatt et ce n’était que depuis très peu de temps qu’ils avaient de nouveau donné des nouvelles, surement parce que Wilhelmine avait intégré la Garde Royale de cette cité et qu’elle était, avec ses 24 ans d’alors, depuis un moment en âge de se marier. Mon grand-père, Ernst Schlacht, était le deuxième garçon de la famille et ne devait hériter de rien en particulier. Profitant de cette liberté, il alla coloniser les îles où se trouvaient désormais mon père et ma mère et où se trouvaient initialement des Slaves qu’il assimila à la culture germanique. Ceci créa de la distance entre cette branche de la famille et celle que Wilfried, le frère de mon grand-père et de la mère de Wilhelmine, domine avec son fils Rudolf. Wilfried dominait toutes les affaires de la famille depuis le décès de son père et avait la ferme ambition de rassembler les Schlacht qui avaient pris un peu trop d’indépendance.
C’est donc afin de ne pas me faire souffrir les foudres de cet oncle attaché à la tradition guerrière de sa famille que mon père décida que pour mes dix, je devais mettre un terme à mon infirmité et cumulé à mon érudition l’art du combat.
Ainsi les mages s’attelèrent à m’apprendre la télékinésie tandis que les artisans firent des merveilles pour recréer ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un avant-bras et une jambe. Un travail d’orfèvre dans ces deux derniers cas qu’il fallait sans cesse ajusté avec ma croissance de plus en plus rapide. Mais surtout une prouesse d’ingénierie que seule la télékinésie pourrait permettre de mettre en mouvement. Dès lors, retrouver ma liberté de mouvement et d’agir dépendait de l’effort que je mettais pour maîtriser de façon presque inconsciente la télékinésie afin que je puisse l’employer pour bouger ma main, mon bras, ma jambe, mon pied et mes orteils comme je respire. Autrement dit, sans même penser à employer la télékinésie.
Il faudrait des années pour que cela soit parfait et encore aujourd’hui, il m’arrive que la surprise, la terreur ou des sentiments imprévus me fassent perdre cet automatisme que mon père m’inculqua par la force plutôt que par l’apprentissage auquel tenait mes tuteurs. Voyant, à la veille de mes douze ans, malgré des progrès importants, que je ne parvenais toujours pas à tenir de façon stable sur mes deux jambes et qu’au moindre mouvement violent, je perdais toute stabilité, il me prit un soir, m’amena à l’autre bout de l’île et m’y laissa, m’ordonnant de rentrer sans tacher mon pantalon et ma chemise blanche si je ne voulais pas retourner exactement là où il me déposa. Au cours de cette douzième année, j’y fus déposé plus de fois que je peux l’imaginer. La moindre tâche, même à cause d’une éclaboussure, ma valait un retour à la case départ avec des vêtements propres. Et il e le fit que fasse beau, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige et n’arrêta qu’à partir du moment où, plusieurs fois de suite, je revins entièrement propre et parfaitement stable sur mes deux jambes.
Ce n’est que là qu’il prit la décision de me présenter au reste de la famille sur l’île principale et de là, me former pour combattre. Afin de cacher mon infirmité, on m’imposa, ma mère et mon père, de porter un long gant de cuir couvrant tout mon bras et une longue chaussette sur ma jambe. Personne ne devait voir ce bras et cette jambe mécaniques, personne et je ne laisserai personne ruiner ce que mes parents ont fait créer pour moi.
La vie parmi les Schlacht était toujours la même. Enfin, pas totalement pour moi car étant arrivé que très récemment au sein de l’île principale et donc sous le regard du patriarche, Wilfried Schlacht, j’étais souvent regardé, critiquée et surveillée. Mon père avait longtemps gardé à distance son grand-oncle en raison de ses expéditions vers l’Est au lieu des traditionnels contrats de mercenaires que les seigneurs germains bordant Hésandre confiaient aux Schlacht depuis des décennies. Maintenant que je lui servais d’ambassadrice au sein de la maison principale, forcément les curieux de celle-ci cherchaient aussi bien à me manipuler pour connaître un point faible de ce guerrier de l’Est ou bien me charmer pour lui planter un poignard dans le dos. Tout ceci, orchestré bien évidemment depuis la tête de la famille, orchestré depuis le Patriarche lui-même qui cherche, comme ce fut toujours le cas dans cette famille, à conserver sous son joug toutes les branches de la famille pour la garder puissante en vue du jour où le monde ne serait plus monde et où les guerriers ayant rejoint le Valhalla reviendraient sur la Terre pour combattre Anges, Démons, Diables et Dieux au nom et pour le compte des races du Monde.
A cette noble idée s’était aussi rajoutée celle, pour Wilfried, de conserver le sang de la famille et préserver la tradition guerrière de cette même famille. L’annonce de la nomination de Wilhelmine Schlacht, ma cousine Germaine, au sens généalogique du terme, avait d’ailleurs mit le bastion Schlacht sans dessus dessous. Wilfried était enragé à l’idée qu’une Schlacht puisse aussi bien s’en sortir sans le reste de sa famille et mettait en miroir les succès de son fis, Rudolf qui partait sans cesse avec ses cavaliers remplir des contrats aux quatre coins du Monde Connu. Ainsi je vivais dans l’ombre de ces deux cousins. L’une que je n’avais jamais vu et qui ne connaissait certainement pas mon existence, et l’autre, imbu de lui-même, fort et parfois plus bourrin qu’il ne le faudrait, mais étrangement toujours prêt à m’aider, à m’entraîner, à me former.
Je passais le plus clair de mon temps, quand Rudolf était là, à osciller entre l’immense bibliothèque à ma disposition dans le bastion des Schlacht à Hochseegrad et les terrains d’entraînements. Une vie complète dédiée à la guerre et à elle seule. On me forma pour cela. Les amourettes n’avaient pas d’intérêts à mes yeux car j’avais une sorte de besoin de retourner tout le travail fournis par mes parents en leur faisant honneur au milieu des autres membres de ma famille qui ne jurent que par la guerre, le sang, l’honneur, la gloire et la victoire finale.
Ainsi on me forma à porter le bouclier et la lance, l’épée, la masse et la hache d’arme. Je restais plus à l’aise avec le premier couple qui était facile à renforcer avec ma maîtrise de la télékinésie. Voyant que ma maitrise se renforçait, mon père m’amena avec lui dans l’une de ses expéditions sous contrat dans les terres slaves. Là, elles avaient comme un air de chez-moi, un air familier. Mais je me jouais à moi-même des tours, chez-moi était cette grande germanie. C’est au cours de cette expédition que mon père trouva la mort. L’ennemi lui planta plusieurs flèches avant qu’il ne pose un genou à terre et ne s’effondre presque mort dans mes bras. Je fus la dernière à entendre sa voix profonde et marquée par tant d’année de guerre, de conflits et de morts. Pourtant, alors que sa vie lui échappait, il avait le sourire aux lèvres et une de ses mains froides longea ma joue tout en me disant d’une voix frêle et mourante : « Je suis si heureux d’avoir été le père d’une aussi belle et forte créature que toi. Je suis désolé ne pas pouvoir payer ma dette plus longtemps… ».
Il ne survivra pas à cette campagne malgré les soins des mages présents et les difficultés du retour rendaient le rapatriement du corps de mon père, Kirill, impossible. Je dûs l’incinéré comme il l’aurait voulu et ne ramener de lui que son armure et le collier que ma mère, Adrianna, lui avait taillé dans un os de dragon de mer quand ils se rencontrèrent.
Ma mère ne survécut pas à la mort de son mari tant le chagrin fut immense et Wilfried me plaça, en raison de ses pouvoirs en tant que Patriarche de la famille Schlacht, sous la garde de Rudolf. Ce dernier ne changea pas d’attitude à mon égard. Il était toujours ce cousin germain qui prenait soin de moi d’une façon un peu brusque mais toujours avec de bonnes intentions.
Puis vint l’annonce qui fit trembler tout le bastion Schlacht à Hochseegrad : Wilhelmine avait obtenu terres et titre à Targatt et commandait désormais une armée de mages immense. Craignant qu’elle ne vienne réclamer la tête de la famille en employant la force militaire de Targatt, Wilfried accepta sa requête de faire venir, à moindre coût, une partie des mercenaires des Schlacht à Targatt en vue d’une quelconque bataille dont elle avait bien tue la nature. Ainsi Rudolf partit à Targatt avec la Horde Noire que mon père commandait autrefois et m’amena avec lui, pensant que je serais bien plus utile à Targatt, à vivre dans le grand monde et la civilisation magique que dans un lieu reculé comme Hochseegrad.
Dès lors, à seize ans passés, je me retrouvais à Targatt, membre temporaire de la Grande Armée, officier de liaison de ma grande cousine Wilhelmine avec qui je n’eus jamais de grandes discussions ou relations, mais qui ne me manqua pas de me placer auprès de la Reine Luthièn en signe de sa fidélité au Trône.
Je devais in fine intégrer l’Académie de Targatt pour terminer ma formation magique, comme Wilhelmine avant moi. C’est ainsi que devait, normalement, se poursuivre les choses…
Physique
« The pretty one »
Lié à l’histoire ancienne :
Constantza est blonde aux yeux dorés, une chose fréquente pour les peuples slaves ayant connu des mélanges culturels avec les germains les plus à l’Est. Elle les teint en vert émeraude de façon commune.
Il manque à Constantza son avant-bras droit et sa jambe droite –à partir du milieu de la cuisse- à cause de mutilation de guerre. Afin de palier à cette infirmité, un bras et une jambe mécanique lui ont étaient mis en place par des artisans de grande qualité. Principalement en métal, les deux membres artificiels sont forgés dans les plus résistants et légers alliages pouvant se trouver dans le monde connu –les parents de Constantza dépensèrent sans compter- et les finitions sont parfaites. Les réflexions autours de ces membres ont même permis d’anticiper la croissance de la jeune fille en montant des mécanismes d’ajustement.
Le complexe mécanisme est mis en œuvre grâce à la magie. Mais même si Constantza les cachent pour ne pas révéler son infirmité, ces deux pièces sont si richement décorées qu’elles représenteraient presque des bijoux à part entière.
Les yeux dorés et les cheveux émeraudes de Constantza sont les mêmes que Wilhelmine sa cousine germaine. Toutefois, elles n’ont que dix centimètres d’écart en termes de taille amenant Constantza à un mètre soixante-quinze pour des courbes qui n’ont rien à envier à sa cousine germaine.
Toutefois, Constantza est beaucoup encline à laisser apparaître sa peau. Pire, ses chaussettes et ses gants ont la fâcheuse tendance de remonter le plus possible, ses armures couvrent lourdement son corps et ses tenues plus légère n’ont de légère que leur nom car même en était, il est difficile de voir de la peau autre part qu’au-dessus du col de la belle.
En tenue civile, elle porte généralement une robe longue, de n’importe quelle couleur et en respect de la tradition germanique, ses cheveux, quand ils ne sont pas cachés sous un chapeau, sont noués en plusieurs tresses dans le dos qu’elle aime agrémenter d’épingles, de broches et de pinces.
Ses tenues de guerre sont à l’image de celui qui en à la garde : de lourdes armures protégeant correctement l’intégralité du corps de la jeune fille. Elle s’équipe généralement d’un bouclier lourd et d’une lance pour combattre dans ces conditions. Toutefois, elle n’a pas envisagé de combattre avec son pouvoir de télékinésie à proprement parler et avec le début de sa formation au sein de l’Académie de Mage de Targatt, son mode vestimentaire en combat pourrait changer.
Caractère
« The clever one »
Constantza a grandi d’abord à l’abri des regards et avec le loisir de s’enfermer dans les livres, leurs histoires, leurs rêves et leurs tourments. Elle est donc bien plus à l’aise seule qu’au milieu des foules.
C’est d’autant plus vrai qu’elle ne fut confronté au grand monde que tardivement au sein d’Hochseegrad et même là, elle a toujours gardé ses distances avec le reste de la famille.
Son caractère apparent n’y aide pas vraiment. Elle est froide, martiale presque et se contentera dans bien des situations de répondre en allant droit au but plutôt qu’à chercher à nourrir la conversation.
Mais c’est davantage un mécanisme de protection qu’un véritable caractère. Réussir à entrer dans l’intimité de Constantza, ou même simplement qu’elle accepte d’accorder une partie de sa confiance est difficile. Mais cette étape passée, elle devient une jeune fille plus naturelle, souriant, riant, ayant des envies etc…
Elle aime parler de ses lectures, partager ce qu’elle sait, aider les autres, surtout ceux dans le besoin et particulièrement ceux souffrant d’infirmités.
Néanmoins cela ne l’empêche pas d’être très secrète sur son passé et ses habitudes à tel point qu’elle peut s’énerver contre quelqu’un de trop insistant. Les plus chanceux n’ont eu que des douleurs à la gorge. Les autres n’ont plus de voix pour l’importuner.
À propos de vous
« Me, myself & I »
Votre prénom : Nope
Votre âge : 25
Votre expérience en jeu de rôle : Well…
Votre fréquence de connexion : Always
Diane
Feuille de personnage Puissance Personnelle Brute (potentiel): (300/500) Type d'énergie canalisée:
Ripper
Ripper
De passage
Ven 20 Déc - 19:33
Age du personnage : 900 ans Race : Demi-elfe noir
Bienvenue à ce nouveau personnage Wil . Puisse tu t'amuser avec elle sans la faire monter trop vite afin de la garder plus longtemps que Wilhelmine Enfin je dis je dis rien, fais comme il te plaira