Marynñ De Rayem

Marinñ, comme la plupart des membres de son illustre famille, était promu à un avenir glorieux au milieux des différentes classes de paladins de la cité de Targatt. Toute son enfance avait été baignée des préceptes sacré du paladinat. Ces vers étaient parmi les plus récurrents : "Sois sans peur face à tes ennemis, Sois brave et droit pour être aimé de Dieu, Dis toujours la vérité, même si cela doit te coûter la vie, Sauvegarde les faibles et gardes toi du Mal." Éduquer avec amour et compassion, Marinñ partageait ses beaux jours avec sa sœur jumelle et le reste de la famille. L’amour fraternel qui les unissait était un lien puissant qui contrastait innocemment avec la pudeur habituelle instauré dans cette famille. Les deux étant inséparable, il avait été difficile de séparer leurs divers entraînements ou leçons en tout genre. Mais il était de longue tradition d’entraîner dès leur plus jeunes âges les garçons et les filles séparément et il en fut donc ainsi pour eux aussi.

Les entraînements étaient rigoureux mais sous une tutelle saine et bienveillante, sa vie était joyeuse, rempli de rire, d’amour et de compassion. Il y avait toujours à faire, que ce soit s’amuser, travailler, aller admirer les paladins plus âgés se préparer pour une mission compliqué ou même simplement pour leur ronde.

C’est dans ce cadre paisible que les jumeaux entrèrent à l’académie de magie. A l’image de leur enfance, Alleyne montrait de l’esprit quand Marinñ montrait les muscles. Elle était la raison, la tête à penser, il était la force et le bras qui pourfend. Il n’était pas bien moins intelligent que sa sœur mais elle était beaucoup plus sage qu’il ne le serait sans doute jamais. Tout deux furent d’excellent élève en magie blanche et pendant que sa sœur montrait aussi quelques prouesse en métamorphose, lui fit des merveilles en magie spirituelle. Le duo se complétait parfaitement et leur avenir au sein de la famille était des plus prometteur.
Malheureusement, ces beaux jours devaient trouver leur tragédie…


Les événements tragique de cette nuit sanglante ou les leurs furent massacrés n’est une nouvelle pour personne. Vous connaissez les grosses lignes. Je vais vous compter un chapitre qui échappa à la vigilance du plus grand nombre et vous révéler l'événement tel que Marinñ le vécu.

Ce soir là, il s’était couché un peu tard après avoir discuté de longues heures avec sa sœur et plus tôt avec quelques cousins qui vivaient aussi dans la demeure familiale. Puis ils s’étaient séparé pour aller se coucher dans leur lits respectif. La première chose qui perturba son sommeil fut les cris de paladins qui tombaient déjà au combat. Il avait le sommeil lourd et n’avait pas été des plus réactif à cause de cela. Mais une fois éveillé, l’adrénaline fit battre le sang dans ses tempes, il prit son épée et son bouclier qu’il accrochait toujours sur le mur en face de son lit. Souhaitant aider le plus rapidement possible il ne prit pas le temps d’enfiler son armure et sortit de la chambre. Toutefois, l’horreur le saisit quand ses yeux tombèrent sur les dizaines des siens déjà mort ou à l’agonie. Il resta un moment interdit. Sa première vraie situation de combat. Un cauchemar sans nom...Après quelques seconde une attaque soudaine le força à réagir, reprendre ses esprits. Un vampire le menaçait dangereusement. Un réflexe opportun porta le bouclier sur la trajectoire des griffes de la bête et comme un automatisme, son bras armé alla pour trancher la tête de son agresseur. Une tête qui tomba nette sur le sol. Un coup de chance. Le vampire ne s’était sans doute pas attendu à ce que sa proie ne sorte de sa torpeur aussi rapidement.

La première chose qui vient ensuite à l’esprit de Marinñ fût la sécurité de sa soeur. Mais la situation était des plus critique et les paladins divisé. Il resta donc aidé un petit groupe qui s’efforçait de tenir tête  dans un couloir dans lequel s’engouffrait des premiers nés. Marinñ n’était pas un leader et malgré ces tentatives d’inviter son groupuscule à en trouver d’autre afin de rassembler leur force, personne ne l’écoutait. Il faut dire que malgré le super duo qu’il formait avec sa sœur, lui était plutôt invisible en son absence. Ils étaient un petit groupe de cinq jeune paladin défendant cette entrée secondaire quand soudain il lui sembla percevoir la présence de sa soeur dans les environs. Décidé à la rejoindre il profita d’un court instant de répit pour ériger un mur de plume qu’il densifia au possible afin que ses compagnons barricade les lieux. Pendant qu’il bloquait difficilement l’entrée avec sa magie, les autres barricadaient le couloir avec succès. Notamment grâce à Heckbert qui se débrouillait bien en magie de la terre. Finalement l’un d’entre eux, proposa de retrouver d’autres groupes et l’idée fut accepté. pas trop tôt. Bon...D’un autre coté, ils ne pouvaient pas laissé cette entrée béante à l’abandon. Au moins, maintenant, c’était bouché par deux bon mètres de roche dense bloquant tout passage. Ce qui donnait le temps aux combattant de se joindre à d’autres défenseurs sans risquer d’être attaqué dans le dos.

C’est là que leur petit groupement fut arrêté. Traversant une cours intérieure pour en rejoindre une autre séparée d’un couloir vitré, Trois d’entre eux furent électrocuté par des éclairs qui venait d’un combat aérien. Les deux restants se regardèrent un instant, interdit et terrifiés, avant de quitter de se mettre à l’abri. Protégé par ses plumes, Marinñ avait tout de même prit le temps d’espérer qu’ils aient survécu et vérifier leur pouls. Rien. Ils avaient rendu leur dernier souffle. Après avoir clos leurs yeux, il rejoignit son compagnon d’armes, jeta un regard en l’air et vit deux individus combattre dans le ciel. Il lui semblait en reconnaître un mais il n’en était pas certain. En arrivant dans la seconde cours, Marinñ aperçut finalement sa sœur être visée et séparé du reste du groupe qu’elle supportait de sa magie. Un rapide coup d’œil à son compagnon et les deux filèrent tenter de porter assistance à Alleyne. Elle n’était pas seulement sa sœur, elle était la dernière mage de support présente dans la cours. Et puis qui a vu un paladin ne pas courir à la rescousse? Pourtant, Marinñ n’eut pas l’occasion de revoir sa sœur. Ni qui que ce soit de la famille d’ailleurs. Sa tête, sous la pression d’un choc violent dont la source était inconnue, fut projeté avec le reste de son corps plusieurs sur le côté, l’envoyant droit sur un mur.Une fraction de seconde, il crut voir Heckbert se retourner. Peut être...Ses yeux s’éteignirent alors que son corps tombait lourdement sur le sol; inconscient.

Son corps inerte fut miraculeusement épargné par les quelques écroulement de bâtisses à proximité qui survinrent peu de temps après. Non seulement cela, mais ces éboulement furent aussi un masque parfait qui évita à Marinñ de servir de gourde sanguine. Quelques heures plus tard, le bain de sang prenait fin. Ce sont les elfes qui “nettoyés” l’endroit pour la majeure partie. Après tout, quand ce fut terminé, il n’y avait plus que trois “types” de De Rayem : -ceux qui avaient fui. on estimait à cinq le nombre des De Rayem à avoir survécu et fui pour sauver leur vie - les morts qui étaient les plus nombreux. Plus des trois quarts du paladinat avait trouvé la mort cette nuit là. - Puis venaient les moins nombreux, ceux que l’on trouva vivant mais complètement inapte aux combat. Deux seulement. Marinñ étant l'un d'eux. Les autres étaient mort sous les coups ou vider de leur sang par les nouveaux nés qui se nourrissait et se renforçait à mesure que les paladins s’affaiblissait.




Marinñ entrouvrait enfin les yeux, ressentant peu à peu le poids de son corps allongé sur un matelas. Ses yeux se refermèrent à nouveau aveuglé par la lumière du jour. Il se sentait faible. Lentement, il reprenait ses sensations. Le poids d’un draps et peut être couverture sur son corps maintenait l’air qu’elle enfermait à une température agréable. Il fit gigoter ses extrémités qu’il étirait au possible mais semblait engourdit. Sa mémoire était floue. Il avait passé la soirée avec quelques cousins, sa sœur. Alleyne. Alleyne? où était-elle? Il avait faim. Difficilement sa main droite alla se poser sur son ventre à cette constatation. Il s’entendit même gargouiller. Puis quelques son vinrent réveillé ses sens auditifs. Incapable de reconnaître de quoi il s’agissait dans un premier temps puis un son lointain, une voix?
“Maître Elendil! Maître Elendil!?”....
Un bruit sourd...celui d’une porte peut être…

“ Notre hôte est réveillé.”

Difficilement...Marinñ s’essaya une fois de plus à ouvrir ses paupières lourdes. Il les garda plissé une bonne minute. Un temps anormalement long pour se faire à la simple lumière du jour. Il ne se rappelait pas encore ce qu’il s’était passé, ni ce qu’il faisait là.
Son esprit tout entier était dans le brouillard. Il ne savait d'ailleurs pas vraiment s’il était dans un rêve ou s’il était bien réveillé. C’est sa maîtrise de la magie spirituelle qui lui avait permis d’en être certain. Non pas qu’il en usa à cet instant, mais cette pratique offrait une certaine sensibilité de l’esprit face aux altérations mentales. Ce qui lui avait principalement valu de douter était l’endroit ou il se trouvait. Il ne connaissait pas cet endroit. mais au vu de l’architecture ondulé avec précisions et l’abondance florale des lieux, il devait être chez les elfes. Et s’il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait cela, sa présence en ses lieux suffisait à être sûr au moins d’une chose. Il s’était passé quelque à la demeure, ou à lui. Non...si c’était seulement à lui, les siens se seraient occupé de son cas, non? A moins que ce ne soit trop grave. Qu’avait-il donc pu lui arriver de si grave? Un milliers de questions lui venaient à l’esprit mais aucune ne trouvait de réponse dans les reste de sa mémoire.

“Bonjour Marinñ”

Marinñ? Qui? C’est moi ça… Oui , c’est moi, c’est mon nom. Marinñ...Marinñ De Rayem. Je...Je connais cet homme..cet elfe...je crois… Je l’ai déjà vu.. Mais où? Quand??

“Prend ton temps mon garçon. Rien ne presse. Comment te sens tu?” me disait-il souriant.

Je ressentais beaucoup de compassion émanant de lui. Je crois. je ne sais pas, plus. je suis tellement dans le brouillard. Pourquoi ai-je l’esprit ramolli comme ça?....Ah..Je dois répondre peut être. Mes premiers essais furent vain. mes lèvres avait du mal à se décoller l’une de l’autre. Quand je parvint enfin à les décoller, je pris un moment pour ramener de la salive. Ma gorge était complètement sèche. Combien de temps étais-je rester ici au juste? Bonne question…
Ah! Oui..la réponse c’est vrai...je dois lui répondre. Vais -je bien? Non pas vraiment…

“Dés..désorienter…” avais-je peiné à articuler.  Avec la même peine je lui demandais aussi ce qu’il m'était arrivé. Si j’avais eu l’esprit assez vif à ce moment j’aurais pu voir une certaine peine et une compassion de plus en plus grandissante suite à cette requête. Qu’est ce que cela voulait dire bon sang!? Un éclair de peur me traversa et je tenta de me lever. Mes bras furent incapable de soulever mon poids. Je les apportais à mon regard impuissant, terrifié à l’idée de ce que j’allais découvrir. Ils n’avaient pourtant pas l’air rachitique.

“Marinñ...Mon garçon..Tu as été blessé lors d’un combat difficile. Il faudra un peu de temps à ton corps pour s’en remettre."

Sur le coup, j’avais un peu de mal à saisir. Un combat? Je ne m’en souvenais pourtant pas.
Un détail me saisit soudain avec force. La difficulté du réveil, l’impossibilité de soulever mon poids, j’avais du dormir un...dormir? Non Inconscient plutôt. mais combien de temps?

Il avait du comprendre que la question me venait enfin à l’esprit parce qu’il y répondit...Enfin presque.

“ Tu étais dans le comas Marinñ. Chaque chose en son temps. Ellinor, la femme que tu as dû apercevoir à ton réveil, ne devrait pas tarder à revenir avec un bon bol de soupe. Si tu veux autre chose à manger. N’hésite pas. Nous avons tout ce qu’il faut. “





Il me fallut pas mal de temps pour réussir à me lever, puis marcher. Un peu plus encore pour accepter ma nouvelle situation. Accepter? Pas vraiment. Pas complètement en tout cas. J’avais accepté avec beaucoup de mal le massacre de ma famille et des autres paladins. Mais un vide, un gouffre habitait toujours mon coeur et rien ne semblait pouvoir le remplir. Je savais parfaitement d’où venait ce vide. Ma sœur n’avait pas été trouvé parmi les décombres. Bien que l’on me disait que c’était peu probable, d’autant que des recherches magique avaient été faite, je n’en croyais pas un mot. Après tout, il suffisait qu’elle soit mourante pour qu’on échappe à sa signature énergétique devenu trop faible. Cette idée me remplissait de tristesse puis d’une certaine rage que je parvenais à contenir. A noyer dans la tristesse plutôt. Il y avait aussi une autre possibilité. Plus terrifiante encore. Que Alleyne est été prise en esclave. Les rada'han de qualité sont capable d’annuler complètement les trace d’aura et la possibilité de détecter l’aura du porteur à distance. Les elfes prenaient le parti de me cacher et si je n’étais aucunement prisonnier de leur quartier, j’étais fortement invité à ne pas sortir dans les rues, pas même pour me recueillir. Ils disaient que c’était dangereux. Mais ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas rester là pendant que ma sœur jumelle, peut être la seule famille qui me reste en vie étaient je ne sais ou à se faire maltraiter par scélérat! De fait, je me rendit plusieurs fois en ville en quête d’information.

Cependant je n'avais pas pu sortir avant d'avoir récupérer pleinement l'usage de mon corps. Même s'ils étaient parvenu à ce que mon corps ne perde pas drastiquement en grasse et en masse musculaire, j'en avais quand même perdu. Même si ce n'était pas le cas, essayer donc de revenir dans votre corps qui a été immobile pendant des mois. Il faut un certain temps pour s'y refaire et réapprendre à l'employer correctement. Durant cette interdiction je m'employais à de nombreux exercices physiques pour me rétablir au plus vite. Erion en personne m’a indiqué que s’il avait pu me sortir du coma plus tôt, il avait estimé que j’avais besoin de plus de temps, que mon esprit aurait eu des séquelle s’il l’avait fait. Ce que je comprenais parfaitement. Je lui étais reconnaissant d’avoir pris soin de moi et d’avoir fait du mieux qu’il pouvait pour que je m’en sorte aussi bien. Mais maintenant, je devais chercher Alleyne. Ou qu’elle soit! Je la trouverais. Bien sûr, je me fairais discret. Durant ma convalescence, j’avais comme qui dirait changer de look de manière à être méconnaissable. C’étais un conseil des elfes et ils avaient été ….très insistant sur la question. Je portais mon regard un instant vers le ciel, puis après une grande bouffée d’air, je traversais l’espèce de grand portail du quartier elfique et m’aventurais dans la cité.

Marinñ mesure 1m65, ses cheveux naturellement blond mais afin d'optimiser sa couverture, il a teint ses cheveux d'un noir gris grâce à un procédé parfaitement naturel ne subissant pas les aléas d'anti magie quelles quelles soient. Ses grands yeux en amande sont d'un bleu profond.

Fier de ses origines, il a normalement un excellent soutien, les épaules hautes. Mais étant plutôt abattu en ce moment, il aura sans doute plutôt tendance à laisser tomber. Il aime s'habiller avec des vêtement lumineux mais à la coupe simple. L'hiver, il entoure son cou d'une épaisse écharpe  de laine blanche qui contraste avec une veste en fourure d'hermine donnée par les elfes. Après tout, il n'a plus de garde robe. Il ne sais pas si il pourra récupérer quoi ce soit là bas. Et peu importait. Il était en vie.

Une cicatrice actuellement caché par ses cheveux, barre son front sur la partie supérieure droite et s'étend pratiquement jusqu'au derrière de son crâne. Vestige de ce qui, sans doute, lui sauva la peau.

Marinñ est un battant. Rien ne semble l'abattre en principe. Il est toujours rempli d'espoirs et prêt à aider son prochain. Il refuse de sacrifier des vie d'innocent pour en défendre d'autres. il cherchera une alternative.

Malgré cet entrain et cette fois en la vie, Marinñ  s'est inconsciemment donné un tempérament relativement effacé face à sa sœur dont il admirait la sagesse. Pour autant, il ne cherche pas à l'être lui même. Il est plutôt du genre à suivre la sagesse des autres comme il suit les valeurs paladine. A ce sujet, il n'a pas décider de dieux à prier pour profiter d'un pouvoir divin quelconque. A priori, il suit plutôt la voie originelle des paladins qui n'avait pas forcément de religions mais qui croyaient simplement et profondément qu'il suffit de répandre le bien autour de soit pour faire grandir la lumière en soit et rendre le monde meilleur.  Ce sont l'application quotidienne de ses convictions qui lui ont permis cette facilité en magie blanche. Il aurait d'ailleurs être pu assistant en magie blanche mais cette place à sa sœur pour se consacrer au protectorat dont il avait réussit les tests de recrutement.

Actuellement, son coté battant et fier ploie sous la tristesse et le manque qu'il ressent à l'absence de Alleyne. Il n'est complètement abattu et son optimisme à tout épreuve est présent. Mais la situation reste bien lourde pour ses épaule et cette facette ne sera donc pas perceptible au premier abord.