Targatt - La cité profaneConnexion

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Ténèbres et Lumières peuvent se joindre par les extrêmes

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Kubilay Bones

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Positive profane
Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Mar 14 Avr - 18:26
Age du personnage : 25
Race : Humaine
Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme
Puissance moyenne : 165
L'ironie de l'Histoire
Zahel/Brann
Intrigues
et Politiques
Devant la majorité étriquée des libéraux qui étaient plus ou moins fidèles à la reine d’une voix seulement, il était clair que les oppositions devaient discuter. Si du coté des Républicains, sauf peut être de la méfiance, il n’y avait rien de bien particulier dans ses discussions. Du coté de Brann, tout cela devait avoir un gout assez étrange. Si tout le monde pensait que les Habsbourg étaient une simple famille de l’est lié par alliance avec les Bones, Brann, doté de la mémoire de Drake tout comme Cain savait la vérité. Il savait que les Habsbourg n’étaient au départ qu’une branche des Erkelions du tant détesté Alrost. Il savait également que c’était à cause d’une Habsbourg et de facto Erkelion que l’altercation qui avait causé la vie à son souverain avait débuté. Mais ce savoir avait du moins quelques mérites. Le premier était de savoir que les Erkelions n’étaient as si uni qui le paraissait à première vue, les Habsbourg étant une branche rebelle qui s’était déjà battu plusieurs contre sa maison mère et qui était en conflit permanent et sanglant avec la branche dont était issus Lilianna. Bref, les relations entre Habsbourg et Erkelion semblaient assez complexes à cerner précisément bien qu’ils ne semblaient pas être de très bons amis.

De l’autre coté, si d’un autre coté, les Habsbourg étaient dangereux, parce que les 24 heures de génocide n’ayant touché que le peuple, les réseaux de propagande et d’information n’avait pas été démantelé, on pouvait même dire qu’ils avaient profité de la guerre pour s’enraciner plus profondément. Les Bones l’étaient tout autant, gagnant de l’argent sur la guerre et la destruction, et tout autant sur un marché noir en pleine expansion que Brann semblait vouloir contester. Evidemment, les Bones le prenaient mal également et sans doute était ce là également un autre sujet de discussion.

Finalement, une rencontre avait été prévue et en fin d’après midi, Zahel s’était présenté au bureau du président du Sénat. Ses habits étaient comme à son habitude sobre et sombre. Elle n’était pas comme toutes ses personnes qui aimaient exploser de charme et de couleur. Elle ressortait alors de ses travaux de la guilde marchande et salua brièvement le président.

Salutation Messire Leckard. J’espère que jusqu’à présent, vous passez une bonne journée.

Dans le même temps, elle s’approchait, avec toujours un air délicat et un léger sourire sur le visage. Le ton lui était toujours doux et chaleureux, chose propre à elle, alors que les Leckard avaient été ses ennemis durant des années, ils étaient même censé l’avoir tué, enfin sa sœur officiellement. Mais bon, elle n’avait jamais été le genre de personne à se faire affecter par des émotions pour ses actions. Ainsi était les Habsbourg, strictement rationnel et utilitariste.  



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Brann Leckard

Feuille de personnage
Puissance Personnelle Brute (potentiel):
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Type d'énergie canalisée: Négative profane
Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Mer 15 Avr - 7:26
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Discution





Brann avait été plutôt surpris d'apprendre que la cheffe du parti républicain souhaitait le voir. Ses nobles et bourgeois souhaitaient l'abolition du trône et du pouvoir royal, ce qui était une énorme erreur pour Brann. La royauté était un symbole de puissance et de prestige pour Targatt. Laisser le trône de côté serait une erreur, sans parler de la puissance de ce dernier qui donnait un avantage certain à la cité en cas de guerre. Il voulait que Luthien quitte ce trône au plus vite pour laisser une personne méritante le prendre. Mais il n'était pas question pour lui de laisser les républicains chasser la royauté de manière définitive. Enfin, à moins bien sûr qu'il ne soit pas le choix. Brann n'était pas un idiot obstiné et il ne laisserait pas le pouvoir lui glisser entre les doigts pour de simples convictions personnelles. L'important, c'était de rester dans les sphères du pouvoir. Après, s'il devait renier ses principes pour le faire, il n'hésiterait pas une seconde.

La venue de cette femme était donc des plus étranges, mais il accepta de la recevoir. En tant que président du sénat, il se devait de pouvoir répondre aux atteintes des sénateurs si besoin était. Cependant, l'esprit de Drake qui avait fusionné avec le sien lui indiquait clairement de se méfier de cette Kubilay. Quelque chose chez elle ne lui inspirait pas confiance, notamment son nom. Il savait pertinemment qui ils étaient. Et surtout qu'il fallait se méfier de cette famille comme la peste. Il aurait pu refuser ce rendez-vous en prétextant être occupé. Ce qui n'était pas totalement faux puisqu'il étudiait des propositions de loi que le chancelier lui avait remises quelques jours plus tôt.

Malgré tous ses doutes, le président du sénat lui donna rendez-vous quelques jours plus tard. La journée convenue, il laissa Kubilay entrer dans le bureau qu'il occupait et lui fait signe de prendre place sur le siège devant lui. Comme à son habitude, elle portait des vêtements particulièrement sobres et agissait avec une grâce et une féminité toutes à son honneur. Le jeune homme écouta ses brèves salutations et lui sourit aimablement avant de répondre d'une voix douce.


-Je vous remercie, Lady Von Habsbourg. Ma journée se passe bien pour l'instant. Mais ne tardons pas trop, je vous en pris. Comme vous devez vous en douter, je suis un homme très occupé. Que puis-je faire pour vous en cette journée?


Il s'appuya sur le fauteuil massif qu'il occupait en regardant la jeune femme droit dans les yeux. Il n'avait pas envie de s'éterniser en bavardage inutile avec cette dernière. Elle était polie et plutôt mignonne. En d'autres circonstances, il aurait pu prendre du plaisir à bavarder avec cette dernière. Mais une partie de lui, appartenant à son grand-père, continuait de lui dire de se méfier d'elle comme la peste.





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Kubilay Bones

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Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Jeu 23 Avr - 3:01
Age du personnage : 25
Race : Humaine
Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme
Puissance moyenne : 165
L'ironie de l'Histoire
Zahel/Brann
Intrigues
et Politiques
Après avoir initié les formules de politesse, la jeune femme s’assied délicatement sur l’une des chaises de la salle, en face du siège de Brann, avec toujours un air souriant, doux et aimable sur le visage. Croisant les jambes, avant de poser les deux mains sur le genou, au dessus de l’autre, elle écoutait patiemment la réponse du président du Sénat à ses salutations.

Je vous remercie, Lady Von Habsbourg. Ma journée se passe bien pour l'instant. Mais ne tardons pas trop, je vous en pris. Comme vous devez vous en douter, je suis un homme très occupé. Que puis-je faire pour vous en cette journée?

Zahel inclina légèrement la tête.

Je m’en doute, je m’en doute. Les fonctions politiques ont en effet des emplois du temps chargés.

Elle releva alors la tête et son regard pourtant aveugle croisa celui de Brann. Elle était fort pour simuler excellemment la vue.

J’aimerais pouvoir vous dire être venu pour les familiarités, mais ce serait faux. Nous sommes ici en politique, représentant des camps et des intérêts divergents, en opposition à la volonté de la.. reine tout autant.

Elle semblait avoir un peu de mal à accepter ce fait, que ce soit envers la personne ou la position restait alors à la supposition de chacun.

Remettons tout d’abord le contexte en place.

Elle devint alors plus sérieuse.

Vous êtes président du Sénat. Du moins techniquement, mais le savez sans doute tout autant que moi, avec 11 Sénateurs, votre poste est assez fantoche et vide de sens, totalement aux mains des Libéraux du Chancelier et de la Reine. Au final même si vous avez la primauté du nom, votre vice président est en réalité plus fort que vous, car il dispose de la majorité.

Elle se redressa alors en soupirant et haussant légèrement les épaules.

Dans la conjecture actuelle, le système est bien trop verrouillé pour que l’opposition puisse avoir une véritable chance.

Elle se pencha alors légèrement en avant.

C’est pourquoi je viens à vous aujourd’hui.

Même si nous sommes divergents sur beaucoup de sujet. L’éclatement de l’opposition et la stratégie libéral de reléguer les formes d’oppositions aux extrêmes contraints à mettre en parenthèse cela. Ne serait ce que pour paraitre fort face au Bloc de la reine.

Son regard s’affina.

La raison de ma présence est que nous souhaiterions vous proposer une alliance politique. Pas sur le fond ni sur les idées. Mais sur la forme. Car même si nous sommes adversaires, nous avons un colosse plus puissant que nous à abattre.

Avant de continuer, j’aimerais avoir votre avis sur la question.

La jeune femme souriait toujours aimablement, attendant alors la réponse du jeu Leckard. Ennemi d’hier, allié d’aujourd’hui, ainsi était ce que l’on appelait la valse du pouvoir…

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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
Serviteur de la couronne - Mage de 2e ordre
Sam 25 Avr - 8:13
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Complot.



Brann avait invité Kubilay à prendre la parole. Il était étonnant de la voir ainsi devant lui, alors qu'ils appartenaient à deux camps opposés. Les conservateurs voulaient le retour d'un véritable roi et des mesures plus strictes dans la cité. Les républicains étaient pour la plupart de la petite noblesse et de la bourgeoisie. Ils souhaitaient l'abolition de la monarchie pour un régime ou ils auraient le pouvoir. Bien sûr, ils comptaient aussi écarter toutes les familles de la haute noblesse et écarter tous leurs opposants. Brann savait qu'il avait mis les pieds dans un nid de vipères et pour être honnête, ça l'amusait beaucoup. Il était curieux de voir les évolutions de Targatt et surtout, de voir ce que les autres camps feraient pour essayer de l'emporter.

La proposition de Kubilay le surprit et il se retint d'éclater de rire. Il n'aimait pas spécialement avoir une elfe sur le trône, mais c'était bien mieux que de vouloir l'abolition pure et simple de la monarchie. Il jeta un regard amusé à la chef du parti républicain avant de se lever pour prendre une gorgée de la coupe de vin qui se trouvait devant lui. Il savoura le délicieux nectar avant de laisser tomber.


-Je doute que ce soit une bonne idée. Du moins, officiellement. Après... Nous sommes libres de nous entendre sur certaines choses pour faire front à la reine.


Sa réponse était simple et concise, mais elle voulait sans doute des explications. Après tout, elle était connue pour aimer parler. Et elle devait avoir un certain talent dans la manipulation et la politique en général. Sans quoi, elle ne serait pas devenue chef des républicains aussi tôt. Il reprit donc la parole.


-Donc... Puis-je savoir ce que vous avez en tête avant d'accepter ou de refuser de m'allier avec vous? Car, vous devez savoir que mon camp vous déteste. Et inversement. Vous souhaitez la destruction pure et simple de ce que nous défendons... Mais je vous avoue être intrigué par votre audace.

Il sourit à nouveau en s'assoyant plus confortablement dans son siège. Pour lui, sa réponse était déjà toute trouvée. Mais il était curieux d'entendre ce qu'elle avait à dire sur la question. Peut-être qu'elle le surprendrait? Qui sait ?








:copyright:Didi Farl pour Never-Utopia

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Kubilay Bones
Kubilay Bones
Directrice Adjointe - Professeur de Contrôle - Consort du Patriarche Bones - Mage 2e ordre
Lun 4 Mai - 10:30
Age du personnage : 25
Race : Humaine
Pouvoirs : Mana/Causalité/Pacifisme
Puissance moyenne : 165
L'ironie de l'Histoire
Zahel/Brann
Intrigues
et Politiques
Avec son habituel sourire de façade en place, il était difficile de dire ce que la jeune fille pensait réellement. Bien droite sur sa chaise, avec pourtant une aura agréable et sereine, elle était dans les clous de ce que l’on appellerait une Noble bien dans les règles. Elle avait été droit au but, à la limite d’une certaine forme d’impertinence. Mais elle ne connaissait que trop bien les habitudes des Leckards pour en faire autrement. Le Droit au but c’était ce qui était le plus simple avec eux plutôt que de distiller sa pensée dans de multiples tournures de phrase aux doubles sens tout aussi nombreuse. La Khazar savait s’adapter, c’était son rôle. Du plus grand des Empereurs au plus misérable des serfs, il y avait un style pour tout.

Après avoir lancé un pavé dans la mare, elle laissa le président de l’Institution répondre, ce dernier étant confortablement installé à son bureau.

Je doute que ce soit une bonne idée. Du moins, officiellement. Après... Nous sommes libres de nous entendre sur certaines choses pour faire front à la reine.

Elle acquiesça d’un sourire plus prononcé sans pour autant ajouter quoi que ce soit.

Donc... Puis-je savoir ce que vous avez en tête avant d'accepter ou de refuser de m'allier avec vous? Car, vous devez savoir que mon camp vous déteste. Et inversement. Vous souhaitez la destruction pure et simple de ce que nous défendons... Mais je vous avoue être intrigué par votre audace.

Bien, la première pierre était posée. La technique du pied dans la porte pour captiver son audimat. Lancer une affirmation forte pour récupérer l’intérêt et ensuite nuancer lorsque la concentration est présente.

Ses fins doigts de la main droite cachant la partie inférieure de sa mâchoire, elle reprit alors la parole.

Vous savez vous-même. La politique c’est de l’audace. Et lorsque le système devient trop fort, il convient de la pousser à son paroxysme pour surprendre les prévisions et rebattre les cartes. On n’est rien dans les Affaires sans un minimum d’impertinence.

Son regard d’abord enjôleur se précisa sur Brann, devenant alors un peu plus sérieux.

Vous pouvez m’épargner l’argument des émotions. Vous savez comme moi que la polarisation à l’extrême des idées et la prise en compte des émotions dans le calcul politique, ne sont que des décorations visant à rendre le monde de l’Etat plus humain aux yeux des profanes. Afin qu’ils s’y retrouvent.

Mais vous avez raison. Je ne parle point d’une alliance publique. Ni d’une alliance idéologique. Mais d’une alliance informelle visant à faire tomber un ennemi un peu trop gros pour nous tout seul. Une fois l’ennemi si puissant qu’il est à terre, le reste sera du ressort du plus fort. Vous êtes un Leckard, vous savez comment cela fonctionne.

Limite, cela devait être un jeu pour eux les situations chaotiques où le plus fort l’emporterait. De toute manière s’il était digne du sang de sa lignée, il ne fuirait pas une possibilité de faire faiblir les libéraux pour le simple fait qu’une fois le bloc du pouvoir au sol, les Républicains et les Conservateurs alliés pour les faire tomber s’entredéchire pour savoir qui est le plus fort.

Vous n’avez donc pas à vous inquiéter pour une quelque compromission avec nous. Vous voulez ma perte, je veux la votre. Mais avant de s’entredéchirer, il convient de faire tomber la couronne avant de savoir qui se battra pour l’obtenir non ?

Elle se redressa légèrement.

Ou alors évidemment, vous pouvez décider de ne rien faire et de rester un Président du Sénat sans véritables pouvoirs aux creux de la main de la Reine et du Chancelier. Vous pouvez décider de ne rien faire, ou de faire envers eux… d’audace.

Elle avait volontairement terminé ses paroles par le mot de l’audace. A voir si par la suite, le jeune homme faisait preuve de bon sens.



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Brann Leckard

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Brann Leckard
Brann Leckard
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Lun 4 Mai - 15:00
Age du personnage : 27
Race : Humain
Pouvoirs : Appel du dragon blanc-Appel du bouffon
Puissance moyenne : 127
Une proposition intéressante




Brann regarda la jeune femme lui dire de façon plutôt amusante ce qu'il devait faire selon elle. Sa proposition avait du bon, s'il restait sur ses gardes bien sûr. Mais pour l'heure, il devait encore réfléchir à sa proposition et peser le pour et le contre. Il n'aimait pas les idées progressistes de la reine, mais avait-il vraiment envie de se retrouver seul dans l'arène face aux camps des républicains? Les quelques membres du peuple étant sénateur seront sûrement plus enclins à suivre une Habsbourg qu'un Leckard. Aussi, ça demandait de la préparation et aussi un certain temps de réflexion. L'erreur de son grand-père avait justement été de surestimer ses forces devant des adversaires de plus en plus nombreux. Il ne comptait certainement pas commettre la même erreur une deuxième fois et quitter le fauteuil confortable qu'il occupait actuellement. Il était aussi confortable à l'académie et il pourrait sans douter chercher à occuper un poste d'importance, comme l'un des nombreux postes de directeur de l'académie. Mais il n'en était pas encore là.

Il se leva très lentement devant la jeune femme sans pour autant être menaçant. Il se contenta de la fixer d'un regard mi-amusé, mi-étonné par cette proposition qui ressemblait beaucoup à une manipulation si chère aux sorciers de Targatt. Ce qui était étrange, car elle dégageait une aura clairement positive. Enfin, cela faisait partie des mystères de la vie.


-Et bien, je prendrais le temps de réfléchir à votre proposition. Je ne suis pas totalement fermé à cette dernière, mais vous comprendrez que je dois y penser. Si vous n'avez pas d'autres choses à me dire, vous pouvez disposer.

Il lui fit signe de bien vouloir quitter la pièce et les portes s'ouvrirent comme par magie. Après, si elle avait encore quelque chose à dire, elle pouvait rester continuer de lui parler. Mais simplement avec les informations qu'elle venait de lui donner, il devait réfléchir à beaucoup de choses. Notamment sur ses prochains mouvements dans la cité et la définition même du pouvoir dans cette dernière. Le trône était entre les mains d'une créature immortelle et avec le sénat... Que voulait maintenant dire la puissance? La puissance magique restait-elle la véritable voie à suivre.






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