Biographie

L'inquisiteur du Chaos / Le pourfendeur de crâne / Le défenseur de la justice, ect...

Il y a 27 ans, dans le manoir des De Rayem, le cri d’une femme. Cette dernière semble souffrir… Et puis… Plus rien, le silence, avant que ce dernier ne soit coupé par les cris d’un nouveau-né. Une des servantes des liens tiens alors l’enfant dans ses bras avant de le poser délicatement dans ceux de sa mère.

C’est un garçon madame.

La Jeune maman sourit paisiblement, exténuée par la fatigue.

Abel… Tu t’appelleras Abel…

Alors que le bébé continuait de pleurer, le père un peu plus loin arrivait en courant dans son armure de paladin qu’il n’avait pas prit la peine de retirer presser par le temps avant de soulever son désormais fils dans ses bras.

Abel…

C’est dans ce couple idyllique de la lignée principale des Rayem, où tout semblait aller bien que naquit de cette manière notre jeune homme. Celui grandit donc durant ses premières années, très bien entourés, de personne qui l’aimait et qu’il aimait. Il grandit donc tranquillement et à l’abri des menace dans son cocon de coton.

Tout semblait ainsi, le jeune homme à être prédestiné à une vie des plus avantageuses et douce, mais le destin aime souvent se jouer de nous et placer devant les trajectoires des obstacles auquel on ne s’attendait pas.

A l’âge de 5 ans, alors qu’il entrait dans le salon du manoir, il surprit une conversation entre son père et un des cadres du clan.

Travis… Il faut se rendre à l’évidence… Ton fils n’a aucun potentiel magique… Il ne pourra jamais vraiment devenir mage.

Le père du jeune homme baissa la tête et serra les poings avant que le cadre lui posa la main sur l’épaule.

Qu’importe ses affinités… Nous ne l’abandonnerons pas. Il restera et sera à jamais un De Rayem.

Malgré ses paroles réconfortantes, cela fit un choc au petit homme. Il ne pourrait devenir mage ? Il ne pourrait jamais accomplir ses rêves ? Être comme dans ses beaux héros des légendes ? Comme les illustres figures de la famille ? Comment cela pouvait il possible… En une phrase toute sa vie venait de se briser. Regardant un instant, le tapis sur le sol désormais taché de larme salée, Abel partit en courant dans l’autre vers sa chambre.

Le bruit fit se retourner les deux adultes.

Il a entendu ?

Travis, le père baissa la tête d’un air attristé.

Il semblerait…

Il connaissait l’attrait de ses fils pour les héros et les mythes. Se faire briser ses rêves alors que l’on était encore qu’un enfant… Quelle tragédie… Dès ce jour, Abel était comme absent et ses parents le ressentaient. Il ne mangeait plus vraiment, il perdait du poids. Il était devenu comme… une coquille vide… Son père décida qu’il était temps d’intervenir où cela pourrait vraiment mal se finir.

Alors qu’Abel était recroquevillé dans sa chambre, encore dans ses idées noires, son père entra et se posa à coté de lui.

Tu sais Abel… Il existe peut être un moyen…

Un moyen ?

Un moyen pour toi de devenir mage.

Les yeux de l’enfant s’illuminèrent.

Vraiment ?

Oui, mais cela demande un rudement entrainement physique et mental. Seras tu prêt à l’assumer.

Oui

Il était emplit de détermination. Son père lui expliqua alors le fond de sa pensée, Abel n’était pas non mage, il était un très faible mage. Mais en utilisant des magies à condition, il pourrait démultiplier son pouvoir pour rattraper les autres et devenir ainsi un jour paladin, comme ce dernier l’avait toujours rêvé. Pour lui, son père mit alors en pause sa carrière de Paladin et parti avec lui dans des terres isolés. La séparation avec sa mère était difficile, mais il la verrait un jour.

9 ans plus tard…

Le regard d’Abel avait changé, son père avait vieillit. Alors qu’ils étaient au coin d’un feu dans la forêt, le paternel prit la parole.

Tu es bientôt en âge d’entrer dans l’Académie… En fait… Tu ne m’as jamais dit ce que tu t’étais imposé comme condition…

Abel souria légèrement.

Je te le dirais un jour.

Revenant à Targatt après 9 ans, Abel passa alors les test avec succès, il semblait avoir une affinité pour la magie blanche et élémentaire.

Encore une fois la période de l’académie, aurait pu être une période tranquille, mais le destin était joueur pour gêner les gens qui souhaitaient la tranquillité. Alors qu’il marchait dans les couleurs, Abel reçu un coup par derrière qui le fit trébuché.

Il regarda derrière lui, Athos.. Un élève de Talmar, un des éternels petit genie puissant de la zone. Un de ceux qui aimaient écraser les autres semblait il.

C’est toi le gamin sans talent qui a eu besoin de l’aide de son papounet chéri pour débloquer sa magie ?

Le jeune Rayem ne répondit pas.

Qu’est ce que tu fou ici sale cloporte, tu ne vois pas que tu n’es pas le bienvenue ici, tout le monde se moque de toi.

Abel ne pouvait pas le contredire, il était la victime de cette académie, beaucoup de gens l’harcelait et se moquer de lui. Il était victime d’un intense harcèlement et ceux qui ne lui voulaient pas du mal l’évitaient pour ne pas avoir du problème. C’était son chemin de crois.

Le Talmar commença alors à le frapper jusqu’à ce qu'il tombes à terre.

Alors tu ne dis rien…

Frappe si tu veux, je n’ai rien à ajouter.

Tssss, en colère il abandonna pour aller à un autre endroit avec ses compères.

Abel défaite

Sur la petite arène de l’académie Abel était au sol, encore une fois en cour Athos l’avait vaincu et humilié. On ne pouvait pas dire combien ce dernier avait échoué à vaincre Athos mais cela renforçait les moqueries contre lui.

Les années passèrent puis vint l’examina final pour avoir le diplôme de l’académie. Encore une fois, le jeune Rayem se retrouvait en face d’Athos qui souriait sadiquement mais à la surprise général de tous professeur comme élève, cette fois Athos avait perdu. Lui-même les yeux grand ouvert en dehors de l’arène n’en revenait.

Comment est ce possible… Tu es plus faible que moi !

Abel serras alors le poing avant de le lever et l’ouvrir en direction du ciel.

C’est vrai Athos… Tu es plus fort que moi, plus intelligent que moi… Tu me dépasses en tout…

Mais si j’ai 10 fois moins de talent que toi, je m’entrainerais alors 1000 fois plus !

Il montrait les paumes de ses mains couvertes de cicatrice, pour obtenir une telle chose, Abel avait surement répété des centaines de fois les mêmes gestes faute de talent pour obtenir une telle victoire.

Talent contre Assiduité, une éternelle bataille.

Ainsi, Abel obtint son diplôme de fin d’étude à l’âge de 22 ans.

Après son passage à l’académie, Abel était ensuite parvenu à réaliser son rêve. Devenir un paladin et combattre les forces du mal. Sous le règne d’Astoria, les paladins alors au sommet de leur prestige. Ce n’était pas tant l’intérêt d’Abel, mais cela était plus simple que s’il était combattut, fallait il avouer.

Toutefois lorsque la lumière domine, les ténèbres ne sont jamais loin, dans l’ombre de Leckard se terrait, une menace, celle de leur patriarche, Drake Leckard, qui se décida il y a deux ans à mettre son plan à exécution. En pleine nuit, les vampires du Clan Helmael attaquèrent donc les paladins, dans le but clair de les éradiquer, Abel était de ceux là, réveillé par surprise, en plein au milieu de la nuit attaqué par ces infâmes créatures.

Les Paladins tentèrent de riposter, mais les vampires étaient vraiment trop bien préparé et nombreux pour ne pas gagner cette bataille perdu d’avance pour les combattants de la lumière. Alors qu’Abel affrontait des Vampires et parvenait tant bien que mal à ne pas en patir ou en mourir, il tomba alors sur une scène qui lui glaça le sang et le figea sur place. Un groupe du paladin mort, permit lesquelles, son père, le cœur transperçé agonisait.

Père !

Le jeune homme se précipita vers lui, mais c’était déjà trop tard. Son père avait déjà quitté à moitié ce monde, Abel ne pouvait assister que les larmes aux yeux à sa fin. Son père d’un œil tremblant le regardant en posa sa main pleine de sang sur sa joue.

Tu… ne m’as… toujours pas dit… ce qu’était ta condition….

Le jeune paladin essuyait ses larmes avec difficulté avant de répondre.

C’est…

La tête de son père s’envola dans les airs, décapitée. Les yeux grands ouvert, Abel se retournais pour voir qui avait fait ça. Un Vampire avec un grand sourire.

Oups, il semblerait que j’ai interrompu une cérémonie d’Adieux… Dommage… Vraiment dommage…

Il souriait à pleine dent, bien comptant de son coup… Tandis que le visage du paladin se déformait sous la colère.

Ooohhh déformer ainsi un si joli minois. Contrôle-toi…

TTTTTOOOOOOOIIIIII

Prenant son épée, Abel commenças à essayer de le tuer, oubliant ses conditions, mais le vampire esquivait facilement la plupart de ses attaques, riant à pleine dent quand soudain après une esquive, il tenta de lui arracher le cœur.

Encore une fois, une personne s’interposa… Cette fois c’était sa mère…

Non…

Alors que son propre cœur était dans les mains du vampire, elle vacilla, pour s’accrocher à Abel, l’enlaçant une dernière fois. Sa mère dans les bras, le paladin tomba à genou avant de s’évanouir de lui-même devant le choc émotionnel qu’il venait de subir.

Lorsqu’Abel se réveillait, il était enchainé dans une sorte de cave. Il ne pouvait dire exactement où est ce qu’il était tombé, mais il était certain que ce n’était pas très positif. Il était probablement au main des vampires et voir le bourreau de ses parents ouvrir la porte confirma cette triste situation.

Astoria a été détrôné, Drake Leckard est désormais sur le trône

…

Il ne répondait pas mais le paladin était personnellement choqué d’apprendre cela… Les Leckard sur le trône… Que pouvait-il arriver de pire sincèrement. C’était des êtres malfaisants et dangereux qui désormais jouaient avec la vie de tous les citoyens.

Mais Abel n’en montrait rien au Vampire.

Et qu’est ce que tu veux de moi ? Je ne vaux rien.

Il éclata de rire en afficha son éternel sourire mauvais.

Toi ? Je vais simplement m’amuser.

Il me fit un signe pour regarder ce qu’il se trouvait dans cette cellule… En apercevant les différents outils et instrument Abel déglutit. De la torture… Il n’était mentalement pas préparé à cela…

Et si on commençait par tes ongles aujourd’hui…

Une heure plus tard, Abel était à moitié inconscient saignant abondement quand il sentit que quelqu’un lui épongeait le visage. Il ouvrit les yeux pouvoir qu’une vampire le nettoyait plus ou moins.

Qui… es tu ?

Ne fait pas attention à moi !

Elle reparti aussi vite qu’elle était venue. Pendant des jours, des semaines, ce genre de scène se répétait, après les séances du jeune homme toujours mentalement débout malgré la souffrance, cette vampire venait et disparaissait comme le vent. Toutefois, le fait que son bourreau décide de passer par la suite aux flammes et au fer chaud, obligea cette Vampire a resté plus longtemps, ne serait ce que pour le recoudre.

Alors qu’elle cousait sa main silencieusement avec le sourire, Abel la regarda froidement.

Ce n’est pas le rôle d’un Vampire de faire ce genre de chose

Il semble qu’on n’a pas tous le loisir d’être dominant et libre.

Ce fut la première vraie discussion entre les deux individus qui se parleraient beaucoup pendant ces deux dernières années. Cela avait permit à Abel de prendre en compte des choses que jusqu’ici il n’avait pas pensé, le monde était bien plus complexe qu’il n’y pensait. Ce n’était pas une simple confrontation entre un camp de bien et un camp de mal, la réalité n’étant pas manichéenne, il y avait disons le des personnes peu recommandable des deux cotés.

Les Anges incarnaient il nécessairement le bien ? Les démons nécessairement le mal ? Est-ce que comme lui plutôt les gens s’enfermaient tout seul dans des prismes qui ne faisaient que rendre ce monde de pire en pire.

Les Paladins eux même pouvaient ils sincèrement se prétendre du bien quand en réalité il n’était plus ou moins souvent que dépendant d’un dogmatisme de lumière et idéologique aussi détourné soit il qui méprisait ceux qui étaient différent de ce qu’ils considéraient comme bien.

Le Bien tout simplement existait il ? Y avait-il un bien universel qui permettrait à tous de vivre ? Abel ne savait plus quoi en penser. Et c’est parlant de plus en plus à cette vampire qu’il le comprenait. Il savait désormais qu’il s’agissait d’une jeune vampire encore sous contrôle de son maître mais qui n’était pas nécessairement mauvaise. En soit, elle ne pouvait rien faire pour lui mais pouvoir discuter du monde et de l’actualité qu’il ne pouvait pas voir de ces yeux était suffisant pour l’apaiser.

Drake, la Religion, l’armée, le pouvoir, l’ambition. De simples facteurs parmi une infinité dans un prisme éminemment complexe.

Ce petit jeu de torture/discussion aurait pu continuer longtemps, mais il semblait que pour la première fois de l’histoire, le destin lui fut favorable. En effet, il se trouvait qu’au même moment, un druide désirant la destruction, Reish combattait dans les ruines de la ville et en avait fait exploser une partie touchant le bâtiment du cercle dans lequel il était retenu qui s’effondra avec ouvrant sa cellule en deux et brisant ses chaines.

L’ancien paladin avait eu de la Chance qu’il n’était pas nécessairement blessé lors de l’effondrement. Alors qu’il regardant encore les chaines qui bien que séparer du mur était encore sur ses mains, il entendu une personne jeter proche de lui, une clef sur le sol.

Cadeau, fait en bonne usage

Merci

Désormais libre, s’apprêtait à remonter quand il entendu le vampire qui était son bourreau venir à toute vitesse vers lui. Mais désormais libre, le pouvoir d’Abel désormais en phase avec ses conditions s’était améliorer d’autant plus qu’il se renforçait à cause de la malveillance de son assaillant. S’il y a deux ans, le jeune homme était en colère, envahi par ses sentiments, il était désormais calme et raisonné, la torture s’avérant être une excellente méthode pour acquérir la maturité et une gestion des mauvais moments.

Je ne te laisserais pas partir, paladin.

Il fonça alors vers le De Rayem mais se fit intercepter par des chaînes renforcées qui l’enserraient.

Tu as toi-même commis trop de mauvaise action pour que je te laisse partir.

Prenant une épée, proche, le paladin se rapprocha alors du vampire avant de le la lui mettre sous la gorge.

Tu as tué sans aucun remord, mes connaissances, ma famille, mes collègues…

Je devrais te tuer…

Il jeta l’épée

Mais je te pardonne, toi qui n’est victime que de ta condition. C’est ce que j’ai pu voir depuis 2 ans. Faire souffrir les autres parce que toi-même tu souffres.

C’est humain au final. Je vais simplement te rendre aux autorités pour tes crimes.

Immédiatement après, la Vampire lui passa un radan au coup.

Toi ! Tu oses me trahir !

Fallait pas me transformer.

Elle lui tira la langue.

Merci Ayla, tu m’évites à devoir le faire. Restez ici, vous êtes des vampires, le soleil ne vous sera pas agréable. Je vais chercher la garde…

Du moins c’était la théorie sachant que des démons attaquaient la ville…