La vente de l'immortelle (TERMINÉ)

Alors que j’avais trouvé un moyen de suicide original en sautant à plus de 10 000 mètres, j’ai vraiment cru que cette fois, j’allais mourir, j’avais même vu ma longue vie défiler devant mes yeux, mais malheureusement, j’avais survécu, les gens ne se rendait vraiment pas compte de la chance qu’ils ont d’être des mortels. Après l’échec de la tentative de suicide numéro 265 652 845 car oui je me prends à les compter, je me suis évanouie dans le cratère de l’impact causé par ma chute. Cela faisait longtemps que je n’étais pas tombée dans les pommes. Selon ma mémoire, mon dernier évanouissement devait remonter à plus de 300 000 ans lorsque j’avais été capturée et dévorée par un colosse de magma, un tyran des flammes si je me rappelle bien, le genre de créature de 100 mètre de haut que l’on ne rencontre pas souvent.


Bref quelques heures après l’impact, je me suis réveillé… dans une cage roulante avec des chaînes et un collier qui visiblement m’affaiblissait, un truc qui supprime la magie de toute évidence, je connaissais déjà cette chose mais malheureusement cela ne suffisait pas pour mettre fin à mes jours. Dommage. Même si je n’avais pas tout de suite compris ce que je faisais là, il ne me fallut que regarder les têtes de cadavres et dépressifs que faisaient mes voisins, vraiment de nos jours, on pleure pour vraiment pas grand-chose, leurs vies avaient beau radicalement changé, il y avait toujours un moyen de retomber sur ses pattes pour regagner la liberté non ?
Absolument pas du tout inquiété par ma mise en esclavage, j’ai décidée de me rendormir, ce genre de voyage pouvait être long. À mon réveil, enfin quand l’on m’a réveillé un peu violemment, saleté de trou dans la route, j’ai ouvert les yeux et aux alentours, l’on pouvait voir une grande cité circulaire qui semblait construite en étage, mais avant d’entrée nous nous arrêter accueilli par d’autres personnes. Ceux qui nous mener ici les ont salués puis nous ont fait sortir de nos cages pour une inspection. Visiblement, le comité d’accueil devait être composé de marchand d’esclaves de la ville. En rang, quasiment nu, les marchands nous inspectait comme du bétail, bon ce n’était pas la première fois que l’on me regardait comme cela, après tout nous les hommes bêtes avons un passé difficile qui explique notre rareté.


Les autres esclaves dont je me fichais éperdument eux contrastaient avec moi. Alors qu’il était tremblant, qu’il regardait leurs pieds et était résigné moi j’étais absolument calme et je regardais les marchands dans les yeux comme si de rien n’étais. Involontairement, j’ai montré mon indifférence en baillant, oui ce n’était pas la meilleure des choses à faire car un garde à tenter de me donner un coup, je l’ai évité instinctivement. En regardant sa tête, il ne semblait pas s’attendre à cela, le monde ne reposait que sur des utilisateurs de magie après tout. Alors qu’il semblait vouloir m’en donner une, j’ai brusquement parlé.


Dit donc, si tu fais ça, la marchandise va perdre de la valeur, je dis cela pour ton bien…


Il savait que j’avais raison, l’argent valait bien mieux qu’une colère passagère et ainsi, il baissa la main. C’est alors que j’entendis des applaudissements. C’était un homme qui devait avoir la cinquantaine avec des cheveux blancs et un embonpoint.


Magnifique ! Une femme bête, c’est déjà rare, mais il semblerait qu’elle ai une expérience au combat. Je l’achète !


En entendant cela, les autres marchands qui étaient aussi intéressés abandonnèrent, cet homme devait être soit très riche soit très puissant. Mais moi ça me faisait sourire et avec un air hautain, je lui répondis


Merci bien vieil homme mais j’espère que vous avez de la bonne bouffe.


Ne t’inquiète pas une esclave de cette qualité et de cette rareté, on en prend soin !


Une fois la transaction faites, je fus amené dans l’endroit où le vieux plaçait ses esclaves en attendant la vente. En tant que femme chat, j’avais le droit à un traitement de privilégiée. Et pour le remercier, car je ne suis pas totalement ingrate, je lui ai révélé quelques-unes de mes capacités personnelles pour augmenter le prix de vente. Puis une semaine plus tard, vint le jour de la vente. Tous les esclaves insignifiants et inintéressants ont d’abord été vendus puis vint ceux avec des capacités et enfin moi le clou du spectacle.


De ce qu’il m’avait dit, il avait préparé quelque chose pour faire en sorte que je sois vendu cher. Il avait fait diffuser la rumeur selon laquelle un esclave d’une très grande rareté et avec des compétences fabuleuses serait vendu ce jour-là. Bon mon ego était satisfait après avoir entendu cela et je ne pouvais m’empêcher de gonfler le torse d’orgueil.


Le jour de la vente, lorsque ce fut à mon tour et que je sortis de l’ombre, le vieux commença son petit discours.


Mesdames Messieurs, venues d’un pays lointain, je vous présente l’une des représentantes de la race des Homme Bêtes.


Mes cheveux argenté flottant au vent, mes oreilles et ma queue de chat éclairées par le soleil, je m’avançais en silence avec un regard absolument blasé et indifférent. Il y avait des cris d’exclamation, les femmes chat, c’était rare mais bon, décidément les bourges étaient vraiment excité par pas grand-chose… Comparée au autre esclaves je contrastais vraiment par le fait que je n'étais absolument pas effrayée. On pouvait lire dans mon regard une indifférence totale à ma condition même si cette fois je me retenais de faire une connerie...

Je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit. j'avait commencé par fêter ma prise de poste en tant que professeur à l'académie devant quelques verres de liqueur en compagnie de mes deux esclaves favoris. Un homme de mon âge que j'avait déjà soumis à l'académie quand je n'était encore qu'une élève et une jeune femme dont je commençait à se lasser. Bichette, elle ne comprenant pas sa chance de m'avoir pour maîtresse. j'admet avoir des jeux exaltant qui ne plaise pas à tout le monde, mais bien que je n'ai pas l'habitude de parler aux autres de comment il traite leurs esclaves, il y a bien pire j'en suis certaine. Et puis bon, entre nous, ce ne sont que des esclaves, leurs avis m'importe peu. Un jour, je vais réellement arrêter d'essayer de les comprendre. Je ne suis plus quel maître m'a dit un jour, si tu comprend ton esclave, tu le materas mieux et il te le rendra bien. Si j'ai l'impression que cela fonctionne avec certain, je pense pas que ça fonctionne avec tous ou alors je suis plus conne que je ne le crois.

Pour autant, j'ai foi en ma propre méthode. Je punis salement quand j'estime cela nécessaire, trop souvent d'après mes petites choses, puis quand justement elle en arrive là ou que la peur les rends trop docile ou ennuyeux de quelques manière que ce soit, je me contente d'effacer de leurs souvenirs toutes les fois ou j'ai été violente avec eux. Quand il s me plaisent vraiment, je leur donne même l'image que l'on a un espèce de passé romantique. Je n'en ai qu'un comme ça pour l'instant...J'en ai eu une deuxième à une époque, Iris, mais suite à l’apparition d'un nouveau pouvoir elle développa une certaine résistance à Lumoria. Je n'ai pas eu d'autre choix de séparer lentement la tête du reste de son corps. Je me souviens encore de ses cris. Ce fut un supplice pour aussi vous savez! J'aimais beaucoup cette jeunette de tout juste de 20ans. Elle avait un corps de rêve. Pourtant...l'entendre crier ainsi fut aussi un réel délice. Enfin....c'est du passé tout ça!

Aujourd’hui, je me remettais donc d'une légère gueule de bois et d'une nuit agité avec des jambes en l'air , des caresses, des...en fait, je vous passe les détails, vous ne mériter pas encore que je vous parle de tout ça. Place au marché!

Les pauvres comme les bourgeois se retournait sur mon passage, une coutume dont j'avais pris l'habitude. En même temps, je prenais un malin plaisir à éveiller leur désir par un déhanché sans pareille. Ma robe de satin violette surplombée d'une épaulière d'un rouge carmin était décorée de nombreuse branche d'or blanc et d'ivoire qui faisait rêver de nombreuses femme. Ce n'était pas seulement la matière mais aussi le travail de l'artisanat d'une grande finesse.

Sous ce beau soleil qui venait lécher ma belle peau de pêche, je marchais donc en direction de la grande place publique. La grand place où se vendait les esclaves maintenant qu'ils était rendu publique. Une décision louable mais discutable. Je n'étais personnellement pas des plus ravis d'une telle loi. Les prix allait certes baissé mais cela enlevait tellement de piquant à leur simple possession où leur achat que je m'y serait opposé s'y j'en avait eu la position ou l'opportunité. Mon emploi du temps, chargé, ne donnait pas ces possibilité. Alors en bonne dame de la société, je me tairais pour l'instant et, curieuse, observait pour la première fois une vente publique et légale de ces choses qu'on appelle esclaves. L'idée que certains avait de les libérer était tout bonnement ridicule. Après tout, seul les gens trop faible se trouvait ici. Faiblesse d'esprit, faibles physique qu'importe. Il y avait bien quelques exceptions a cette dure vérité, mais elles étaient rares. Aussi, quelle ne fut ma chance en arrivant au pied du piédestal de voir une femme chat! Ce fut une telle surprise que ma pensée traversa mes lèvres en un souffle et intonation quelque peu sceptique. Pourtant alors que je croisais rapidement son regard, les souvenirs de cette esclave corrélait avec les propos du vendeur.

La réaction fut immédiate et je levait la main pour montré mon intention. Je désirait cette créature comme nouveau jouet! Je n'aurait cas me débarrasser de cette autre esclave féminine qui m'agace...ou pas. Je pourrais bien garder les trois après tout. Ô Diable! Chaque chose en son temps!

"J'en donne 200!" lança t-elle d'une voix affirmée.

Apparue en pleine lumière et pour la première fois sur une estrade destinée à la vente d’esclave. Cette situation, qui était pourtant la première de ce type dans ma longue vie, m’indifférait totalement. En fait rester debout m’ennuyait à crever, je voulais m’asseoir, mais un petit pss derrière moi me l’interdit, je n’avais pas non plus envie de me ramasser un sermon donc je suis resté debout.


Alors que je suis arrivée au milieu de l’estrade, de multiples regards sur mon corps. En temps normal ce genre de chose ne me ferait rien, mais avoir autant de regard lubrique sur moi me dérangeait sérieusement. Cette assemblée de pervers allait vraiment croire que je devais assouvir leurs fantasmes ? Ils allaient savoir ce que l’on appelle la véritable déception. Voulant oublier leurs regards de moches et leurs yeux qui mêlaient cupidité et lubrique (Oui c’est ça, rincez-vous l’œil pendant que vous le pouvez encore) je décidais de regarder vers le ciel et les toits les oiseaux qui volaient et se posaient sur le toit en face du bâtiment. J’avais envie de les attraper pour combler le terrible ennui d’être bloqué sur cette estrade bien chiante et avec un collier attaché à la cage derrière et une chaîne d’acier trempé attaché au pied-droit sûrement par sécurité.


Être là, en regardant les oiseaux volés si librement au ciel, je me sentais partir dans mes rêves lion de son monde où je vivais sans jamais ne pouvoir mourir…


"J'en donne 200!"


Hein quoi qu’est ce qui vient de se passer ? Personnellement, je n’en savais rien 200 quoi ? 200 cailloux ? Puis je revins à la réalité. J’avais oublié que j’étais vendue, j’avais oublié ce détail. Donc c’était de l’argent. Personnellement, je ne savais pas si 200 étaient une grande somme, mais apparemment vu la réaction de certain, c’était le cas. Faut dire que je n’avais jamais rien compris aux systèmes monétaires, le troc était bien plus simple. Les pièces ? L’or ? L’argent ? Le cuivre ? C’était quoi la différence ? Juste la couleur non ? Alors pourquoi il y avait des pièces qui valaient plus que d’autre ? Je ne comprenais rien à ce système que de toute façon je n’ai jamais utilisé. Quand j’avais fin, je chassais. C’était simple non ?


Donc curieuse de cette situation dont je ne comprenais rien, je finis par regarder yeux dans les yeux la gamine visiblement qui voulait m’avoir. Il y a une chose que je pouvais dire, c’est une catin ! Ça se voit sur sa tête, c’est une catin ! Une catin avec un regard effrayant tellement il est l’incarnation d’être catin. Je ne pouvais pas imaginer ce qui allait arriver si je tombais dans les crocs de ce serpent diabolique qui me regardait comme un vampire regarde sa proie. Je serais forcé de devenir une catin ? Serais je torturer par la luxure ? Je ne pouvais imaginer toute les mauvaises choses qui allaient arriver. C’était inadmissible, je devais interférer pour que cela n’arrive pas. Je regrettais désormais d’être enchaîné, cette femme était bien trop dangereuse.

Étant dans un état de réflexion absolue, je ne prêtais pas attention aux prix qui montaient enfin jusqu’à celui.


"500."


Étant dans un état de réflexion absolue, je ne prêtais pas attention aux prix qui montaient enfin jusqu’à celui. Un nécromancien ? Ce mec avait une tête de nécromancien, un homme qui passait sa vie à jouer avec des cadavres pour le plaisir. J’avais déjà rencontré plusieurs ce type de personne et ce type avait la tête pour l’emploi. J’avais déjà rencontré plusieurs ce type de personne et ce type avait la tête pour l’emploi. Ce genre de type sont de gros sadiques, des adeptes de la torture, s'il trouvait un moyen de me tuer, ce serait cool, mais c’est impossible donc je n’avais pas envie de souffrir le martyr inutilement et pour plusieurs décennies. Vite Mera réfléchit, fait un truc qui pourrait les effrayer, ruine cette enchère !


Elle regarda l'alentour et vie les statuts des fondateurs à 50 mètres sur sa droite. La Statut la plus proche était celle d’une sorte de fondateur.


Tout d’un coup, un sourire cynique s’afficha sur mon visage, j’avais trouvé comment effrayer tous ces gamins. Je fermais donc les yeux quelques secondes pour me concentrer.


Art de l’école Suprême. Maitrise de l’art de l’air.


D’un seul coup, ma main droite se déplaça quasiment à la vitesse du son créant ainsi une lame d’air comprimée qui parcourut les 50 mètres avant de trancher en deux la statue en question.
J’avais utilisé l’un des 4 arts de l’école suprême, celui qui permettait de combattre en utilisant de l’air comprimé par mes mouvements physiques, ce n’était pas de la magie et ainsi, j’ai pu l’utiliser.


Bien sûr, cette technique avait été très voyante, c’était volontaire et beaucoup avait la bouche ouverte. Il devrait avoir peur maintenant.

La statue Alexiel !


Elle a tranché la statue de l’ancêtre des Rayem.


Mais son collier est activé, elle n’a pas pu utiliser la magie.


L’esclavagiste revérifia mon collier, il fonctionnait à merveille. Avec cela, je pense que personne n’aura plus envie de m’acheter mwahaha. Avec un peu de chance, je terminerais en prison puis je pourrais me barrer !

Avec un sourire satisfait je déclarais.

Cette statue m'indisposait !

Le prix que j'avais choisi dès le départ n'était pas choisit par hasard. il permettait de démarrer tout de suite à un niveau d'enchère que les plus petits joueurs avares ou autre présent plus pour l'amusement que pour l'achat qu'il n'aurait de toute manière pas les moyens de se procurer. Ceux là était dangereux pour les produits bas de gamme et les plus pauvres des acheteurs d'esclave. Toutefois, ces joueurs s'aventuraient rarement au delà des 150 ou 200 pièces d'or. Surtout quand le jeu prenait là son point de départ. Ainsi donc, il ne devait rester que les gens sérieux et réellement désireux d'acheter cette chose merveilleuse qu'on leur proposait aujourd'hui.

Quelques bruits derrière moi captèrent mon attention et je tournais mon visage afin que mon regard porte sur l'objet de ces distractions. Bien, il semblait que même le nouveau monarque était intéressé par l'affaire. Venait-il pour le spectacle ou se procurer l'esclave? Je n'en saurais rien sur l'instant. Il n'était pas recommandé d'entrer son esprit ou même de l'effleurer pour y capter ses intentions. Les Leckard n'étaient pas réputé pour leur clémence et de plus, tout le monde savait que la magie spirituelle était la spécialité du doyen. N'étant pas suicidaire il était hors de question que je m'y frotte de la sorte. Toutefois, je ne manquait pas de poser sur lui un regard sensuel qui faisait son effet à tous les coups. Ce regard malgré les raisons qui me poussait à le lancer n'était pas hypocrites pour autant. L'homme disposait après tout d'un certain charme et je ne cracherais jamais sur une partie de jambes en l'air avec un bon parti! Bon parti au lit, je ne savait pas s'il l'était ou pas, au moins l'était-il politiquement ce qui suffisait parfois à l'expérience vaille le coup. Je lançais donc un sourire des plus charmeur alors qu'un autre noble renchérissait sur mon offre. Redirigeant mon regard sur la scène et l'objet de mon désir, un autre renchérit encore. Si le premier avait été audacieux à monter de cent, le second ne montrait pas de grande audace. Si peu que je parierais que ce soit un acolyte du marchand d'esclave payé pour faire monté les prix.

Je m'apprêtais à proposer 450 pièces mais c'est le monarque qui me devança en proposant 500. Mes yeux pétillèrent soudain d'un plaisir du jeu tandis que je le tournais vers le grand gouverneur, afin que mes yeux croisent les siens. Là! Sans crier gare, la grande statue d'alexiel fut tranché sans que je ne comprit vraiment comment. Plusieurs personnes après avoir eu l'air complètement ébahit ou terrifié, voir les deux, quittaient les lieux. Il était peu probable que la responsable que ce soit elle la coupable pourtant, quelques enfants imitant un mouvement martial et une phrase suspecte se fit entendre de la scène. Un sourire ravi et des plus intéressé barra cette fois mes lèvres rouges et pulpeuses alors que je me retournais une fois de plus vers la scène. C'était elle. Alors comme ça, elle avait des compétences martiales dignes des plus grands maîtres. J'avais déjà lu dans les archives des connaissances ancestrales certains arts martiaux capable de rivaliser avec la magie tant il permet une concentration de l'énergie cinétique ou autre mystère que je n'avais encore chercher à comprendre. C'était donc elle.

Blasé comme la pauvre avait l'air, elle avait du faire ça pour effrayer ces potentiels acheteurs. En l'occurence, moi. Et Drake. Mais je ne laisserait pas une telle rareté être achetée par quoi que ce soit d'autre. Quit à jouer avec l'acheteur. Ce ne serait pas la première fois. Une fois, j'avais du monter à bien plus cher qu'il ne m'était possible d'acheter mais une fois devant le moment venu de donner l'argent, je modifiai la mémoire du pauvre homme et effaçait toute les offres au dessus du montant que j'acceptais payé. Evidemment, j'en profitais pour faire des économies. Quoi? Vous foutez pas de moi! Je suis certaine que vous feriez pareil à ma place. Enfin bref qu'importe. Soudainement curieuse, je plongeais mon regard dans celui de ma future esclave. Peut être que je devrais l'aider à m'accepter en m'insérant dans certains de ses souvenirs, une fois repérée, je remplacerais la présence de n'importe qui par...moi. Facile et imparable. Quelques que soit ses capacités martiales, elle ne pourrait pas se défendre contre ça et n'y verrait que du feu. Je fouillait donc sa mémoire à la recherche d'un événement marquant ou pas avec des gens ces dernières semaines.

En tout cas, son plan avait raté. Au contraire mon intérêt pour son achat avait décuplé. Aussi lui sourais-je complètement sous le charme. Enfin sous le charme...Je ne la voulais plus seulement pour son corps mais aussi pour l'intérêt certain qu'elle pourrait apporter pour certaine mission...personnelle. Pour l'instant, je n'était pas très chaude pour l'impliquer dans des affaire de mon ordre.

"J'en donne sept cent ma belle" clamais-je alors que je me concentrais encore sur ma tâche magique spirituelle. Une fois finie, je lançais un regard joueur, tout sourire et lui tira la langue avant de me retourner vers ma future acquisition. De nombreuses personnes s’exclamèrent, beaucoup abandonnait mais certains d'entre eux restaient pour le spectacle ou pour nourrir une curiosité mal placée. Le deuxième cas était le plus courant mais je m'en fous royalement. Les gens sont mauvais. C'est la nature humaine qui veut cela et chacun en tire les billes qu'ils souhaitent tirer de cette triste vérité. Les bons vont à l'encontre de la nature et s'impose des conduites idiotes qui les empêchent bêtement de vivre pleinement leurs vies. Moi je vis à fond et profite de chaque instant tout servant mon seigneur.

Quant à Drake, s'il tentait de fouiller mon esprit, il trouverait un intérêt sensuel sincère sur sa personne, l'amour du jeu et le désir fort et mal placé d'obtenir cette esclave. L'idée nouvelle suite à la démonstration de s'en servir pour des missions autres resterait masqué.

Afin d’arrêter tout ce cirque, j’avais élaboré un plan simple afin de détruire cet événement qui décidément n’augurait rien de bon pour moi. Entre l’aguicheuse et le sombre vieillard, c’était comme choisir entre la peste et le choléra, tous les choix étaient mauvais. M’enfin ce n’était pas si grave tout en plus je pourrais subir un ou deux siècles de torture avant que mon enflure d’ancêtre finissent par me faire sortir au vu des conjectures.

Brisant la statue d’Alexei avec un minimum de concentration et d’effort, je regardais les morceaux s’écrouler  face à ma lame d’air comprimé tout en écoutant les exclamations des uns et des autres. Je ne me pouvais m’empêcher de sourire en entendant cela, mes capacités réelles étaient bien supérieures à une attaque aussi basique.
Alors que les débris tombaient au sol et que les passants fuyaient en courant, un homme ne réagit pas pour une raison quelconque.

Surement un minable citadin incapable de se défendre contre quoi que ce soit. Oui il allait mourir mais pour être honnête cela ne me touchait pas, dans ce monde les faibles meurent, c’est tout naturel, s’il était incapable de survire à une situation aussi peu dangereuse il ne méritait tout simplement pas de vivre. Alors que je me préparais à regarder sa mort, les pierres se figèrent dans l’air avant de retomber sur le côté.

C’était de la magie, j’en étais certaine bien que je ne pouvais pas vraiment dire ce que c’était. Oui bon, il est vrai que je ne suis pas vraiment calée en matière de connaissance magique donc bref de la magie. Parce que je n’avais pas envie de chercheur le glorieux sauveur, je me contentais simplement d’afficher à tous une satisfaction afin de les effrayé et que cette stupide vente s’arrête maintenant. Ce n’eut pas l’effet escompté

En enfin juste après avoir conformé de manière arrogante que j’étais la responsable de la destruction, l’homme qui avait été sauvé se dirigea vers le sombre vieillard avant de s’arrêter net, de peur. J’haussais un sourcil, cet homme était si effrayant ou bien sa réputation était très mauvaise ? Il devait y avoir une raison, oui personne n’aimerait rencontrer un homme avec cette tronche dans une ruelle sombre mais même son aura était pâle comparée à ce qu’il semblait être. Oui son aura ne semblait pas correspondre ce qu’il était c’était mystérieux.
Je tournais ensuite mes yeux vers la catin qui me regardait avec un sourire aussi large que son visage. Cette expression faciale pour dire vrai m’effrayait plus que le sombre vieillard, mais pas pour les mêmes raisons, non à vrai dire, il me mettait mal à l’aise et me faisait pensée au regard d’Asmodée, le seigneur démon que j’avais rencontré deux trois fois dans ma vie et ce n’était pas de bon moment… A cause de cela cette personne m’énervait à un point… J’avais l’impression qu’elle se moquait de moi. Et la dernière personne qui s’est moqué de moi à aujourd’hui une partie de son corps dans l’estomac d’un griffon et le reste dans l’estomac de rats violets.

"J'en donne sept cent ma belle"

En entendant cette phrase, mon visage exprima une émotion de vexation énorme, mes yeux étaient grands ouverts et mon visage extrêmement crispé par une intense colère passagère.

Ma belle ?

Je n’ai pu m’empêcher de  lâcher cela. Elle me prenait de haut là non ? J’avais horreur des gamins arrogants. Je fis un pas avant d’être stoppé par la chaine attaché à mon pied. J’avais envie de la briser pour mettre mon poing de la figure de cette impudente catin mais par miracle je me suis retenue. Mais la regardant dans les yeux, je ne pus m’empêcher de répondre.

Oh Asmodée bis. Reste à ta place, il te manque quelques millénaires pour me parler de la sorte.

Je n’avais pas parlé très fort mais c’était assez pour que madame l’entende puisque je la visais personnellement. Ma belle ? Depuis quand pouvait on me parler avec un mot aussi rabaissant ?

Alors que je me préparais à avertir la catin que je compter écraser et exploser son crâne contre le sol si elle continuait sur ce ton, le sombre vieillard se plaça à côté d’elle.

"Mille."

Lorsqu’il annonça, il était devenu clair que mon plan avait échoué, c’était bien triste. Fixant le sombre vieillard dans les yeux avant un regard assez hautain je dois l’avouer, j’essayais de l’analyser ? Il me faisait penser un peu à mon ancêtre qui m’avait maudit Fenrir/Abaddon, le démon bien que je ne l’ai jamais vu sous forme humain. Il y avait une petite ressemblance dans le style bien que Fenrir ne jouait pas dans la même catégorie.  Alors que je continuais de le regarder avec un regard haut et blasé, une nouvelle offre fini par tourner mon regard.

100 potions de guérison!

Qu’est-ce que c’était que cela, potions de guérison ? Je ne voyais pas en quoi c’était si exceptionnel, bon après tout je n’en avais pas besoin personnellement donc c’est pourquoi je ne pouvais considérer la valeur…

Tourna mon regard vers le marchand d’esclave que j’avais passablement oublié jusqu’ici ce dernier qui jusqu’à lors me fusillait de regard pour mes bêtises qu’il allait devoir payer, réfléchissait.  

MMMh cela devrait être possible… Les potions se vendent bien de nos jours…

De mon côté je soupirais, tout cela était chiant très chiant et je ne savais pas comment évacuer ma frustration.

Cette enchère était décidément des plus intéressantes. La chose en vente était une rareté sans nom, le monarque qui se prenait au jeu avec moi et que ne découvrais-je pas en fouillant un peu la mémoire de la belle animale? Immortelle!? La donzelle était immortelle. Maudite par Fenrir lui-même à en croire ce démon qui l'avait vaincu. Cette femme recelait de mystère et d'un potentiel immense sans recourir à la magie. J'avais grande peine à comprendre et croire le mystère qui rendait ça possible. Une fois au bercail, j'aurais tout loisir de la faire parler. En attendant, cette femme chat avait beaucoup de caractère pour avoir osé détruire la statue d'Alexiel.

Je n'aimais pas la manière dont elle me regardait, j'avais l'impression de lui faire peur. Ou plutôt était-ce dégoût? Le petit sondage mental confirma qu'elle rebutait à venir avec moi et les prononça ensuite allaient en ce sens. Asmodée? A cette comparaison, elle me combla d'une certaine joie. J'assume parfaitement mes penchants considérés bas et dépravés par la société. Toutefois, je fis en sorte de cacher ma joie pour cette fois. Je devait rester un minimum cohérente avec l'image que je lui donnerait de moi. Je n'avait qu'à changer deux ou trois petite chose pour changer ce ressentiment.

Rapidement et sans avoir coupé le contact visuel, j'incorporai en elle un nouveau souvenir qui désormais ferait partit intégrante de sa mémoire. A présent, je n'était plus une inconnue à Mera, j'étais celle qui l'avait vu tomber du ciel et témoin de sa régénération lui avait donner à boire et des fruits à manger à son réveil. J'étais aussi celle qui avait tenté de la protégé alors que son corps se régénérait encore, contre le marchand d'esclave.

Je n'était pas assez bête pour laisser une faille béante pouvant me rendre coupable de sa situation actuelle. Dans ses souvenirs, elle me verrait donc prendre son parti face au rabatteur. Les propos tenue indiquait clairement ma notoriété à Targatt ( sans qu'il n'y ait de précision sur comment et avec quoi je l'avais construite ). Je ne faisait alors pas de propositions d'achat et refusait le prix qu'il me proposait en arguant que leur offre n'était pas légitime puisque j'avais trouvé Mera la première. Malgré mon statut ils en vinrent au menaces et finirent par m’assommer.

Bien...une bonne chose de faîte. En soit, je n'était pas obligé de me préoccuper de telle chose, mais vu son caractère, je voulais au moins amoindrir ses ressentiments à mon égard. Je verrais par la suite si je dois aller plus loin.

Pendant ce temps, Drake s'était approché et avait doublé la mise. Bigre! Je tournait la tête dans sa direction en la penchant légèrement sur le coté lui affichant un sourire toujours aussi charmeur. Décidément, l'homme était des plus joueur. Pouvait-il vraiment se permettre de vider publiquement sa trésorerie - celle de l'état? - d'une si grosse somme? Et non content d’exciter mes sens, celui du jeu! Celui du jeu enfin! Je n'ai pas que le sexe à la bouche, calmer vos esprits! Comme je disais donc, non content d'exciter mes sens, je sentis son esprit effleurer le mien avec subtilité. Bien évidemment, pour ce genre de situation, j'avais toujours une hall d’accueil mental où l'ont trouvait les grande lignes de surface. Sa affiliation, même indirecte avec les Bones, mais aussi ses talents en affaires, notamment la maison de passe qu'elle possédait était des informations accessible dans ce hall. On n'y voyait rien de ces pouvoirs personnels, de la secte ou des esclaves qu'elle possède déjà.

Pour ma part, j'était décidé à obtenir cette jeune femme bête. Enfin...peut être pas si jeune à en croire ce qu'elle avait aperçu. Une fois de plus j'entuberait donc le marchand. Le plus souvent, je m'abstenais de le faire. préférant une certain équilibre, une certaine...honnêteté en affaire. Mais bon, une fois de temps en temps ne fait de mal à personne. Et puis, si les souvenirs de mon entourloupe n'éxiste plus dans son crâne, c'est un peu comme si je restait honnête non?

A cette pensée, je put me retenir de sourire alors que mon regard s'était cette fois posé sur le vendeur. Avant que je ne décide du prochain montant, un autre intéressé pointait son nez. Je le regardait en restant le plus neutre possible alors qu'une petite rage naissante laissait paraître un léger à agacement à l'encontre de ce nouveau venu. Hors de question d'avoir un nouvel adversaire pour cette offre. Je l'éliminerait en un rien de temps. Observant le meilleur angle possible pour bien capter les yeux du vendeur, je m'avançait un peu sur le coté afin d'avoir la position optimal. Focalisé sur ma cible, je m'étais aussi, sans m'en apercevoir vraiment, rapproché de Drake et me trouvait à présent juste devant lui.

Mon regard flanqué dans celui du vendeur qui en plus me regardait, espérant sans doute une surenchère de ma part ou de celle du monarque, renforçant ainsi l'efficacité de mon pouvoir. Je forçais sa petite protection minable que devait lui apporter un petit objet enchanté et lui rappelait à ma manière que le client offrant ses potions l'avait déjà arnaquer deux ou trois fois.

Décidément, cette vente était excitante. Rien de tel que de passer de la colère à la joie pour rentrer heureuse. A condition de gagner bien sûr. Le nouveau ne m'inquiétait guère bien qu'il soit parvenu à m'agacer, je lui suis maintenant reconnaissante du piquant qu'il apporte à ma journée.

Nous n'étions plus que trois sur cette acquisition à venir et c'était mon tour.
"J'en donne 2500!" lançais-je alors déterminé. Excitée que j'était par les jeux en cours, une idée des plus alléchante me vint à l'esprit et je profitais une fois de plus de mon contact visuel avec les pupilles du vendeur pour ajouter à son souvenir, mon corps nu à ses cotés, le tout baignée par une lumière d'un beau clair de lune.

Bon, alors que la vente continuait j’avais finit par m’énerver un petit peu jusqu’à parler directement à l’impudente catin qui me regardait avec un sourire vraiment mais vraiment dérangeant !

J’avais finis par lui lancer un petit mot, mot qui ne lui fit visiblement pas grand-chose, c’était plus qu’étrange. Pas un expression de satisfaction et dégout, impossible de savoir à quoi elle pensait…
Cette personne étrange et indésirable qui…..

Luna ?

Je me grattais la tête en essayant de comprendre, comment j’avais fait pour ne pas la reconnaitre. Elle est celle qui m’a aidé et offert des vivres après ma cinglante défaite contre cette enflure d’Alastor, la personne qui a tenté sans succès de me délivrer des mois plus tard des esclavagistes, comment avais je fais pour ne pas la reconnaitre ?
J’affichais alors un visage perturbé par des informations qui venait de tilter dans ma tête et tentait en vain de réfléchir sur le pourquoi du comment je ne l’avais pas reconnu tout de suite, les multiples chocs peut être ?

Même si je n’admirais pas et n’était pas son amie, je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la sympathie pour elle, elle m’avait aidé et gratuitement après tout, tout en risquant sa vie, c’était plus qu’étonnant et si rare dans ce monde.

Peut être cette personne avait finalement pour objectif de m’aider. Je la regardais d’un œil perturbé toujours en train d’essayer de comprendre ce qui était en train de se passer exactement.

"J'en donne 2500!"

Moi-même en entendant ce prix, j’étais perturbée… Je ne connaissais rien à la valeur de l’argent mais 2500 me semblait beaucoup et les têtes des spectateurs semblait confirmer son impression. Cette personne miserait autant sur moi, jusqu’ou pouvait elle aller ?
De son coté, le vieil homme nécromancien, avait décidé d’arrêter de miser, il faut dire que le prix montait haut mais ce dernier ne semblait absolument pas déçu. Il semblait qu’être spectateur lui convenait également.

De son coté l’elfe et ses potions monta encore une fois l’enchère avec un groupe de potion qui valait apparemment beaucoup, 4000 pièces me souffla un garde dans le dos.

Désormais tous les regards dont le mien était tourné vers la femme, allait elle encore misé ou bien s’arrêterait elle ici…

Bon! Mes dernières actions n'ont pas toutes été couronnés de succès mais au moins le regard de Mera - maintenant que je connaissais son identité - avait quitté son hostilité à mon égard. Un petit tour d'empathie éclair me permit de savoir exactement ses émotions du moments face à ce nouveau pan de sa vie qui venait de s'écrire à son insu.

En revanche le coup fait au marchand ne sembla pas fonctionner. Soit il jouait le jeu pour ne pas faire de scandal en public et comptait gérer la situation plus tard. Soit - et les deux options suivantes seraient plus navrante. Un : bien que le souvenir soit insérer, il n'a pas fait surface. C'est naturel mais en général je fais en sorte que le souvenir "s'éveille". Deux : La somme proposé est si énorme qu'il zape volontairement l’événement fictif et qu'il s'arrangera pour faire passer un très, très vilain quart d'heure avec le client si celui ci l'entubait une fois de plus.

Dans le même temps, j'avais senti le passage de mon second divertissement du jour et répondit à son message mental par mon sourire le plus coquin en ajoutant moi aussi une petite phrasée " A chacun ses épices mon roi" complétai-je d'un clin d’œil discret qui ne pouvait être vu que du coté foule et non pas du coté scène.

Puis Drake s'en était allé et l'elfe étrange enchérissait encore. Bon là s'en était trop. Qu'un elfe souhaite acheter un esclave était des plus louches, qu'il y mette autant d'argent l'était encore plus. Cet elfe gâche mon plaisir et me coupe ainsi l'envie de jouer. En plus, je ne peux en toute décence pas monter plus haut. Quand je monte dans ces sommes je m'affiche suffisamment mais malgré mes entourloupes au commerçant, il hors de question d'altérer mon images auprès des gens. Ils me savent aisée mais pas si riche que cela et je ne veux pas prendre pas de risque inconsidéré à ce sujet. Et oui messieurs! Pour mes propre raisons, j'ai une réputation à tenir moi! Pas comme ce pseudo elfe qui avait beau se cacher sous une apparence trompeuse ne pouvait me cacher son aura. Hors, je les vois aussi facilement que n'importe quelle chose matérielles de ce plan.

Bien retours à mes agneaux! Le souverain s'en était allé vers mon adversaire de jeux qui enchérissait donc d'une valeurs de 4000po sous forme de ses potions de guérison. Comme je disais je ne veux pas aller plus loin pour maintenir l'image d'un certain degré de richesse auprès des gens. Un niveau au dessus de la réalité mais pas trop. Par conséquent, je me dirigeais aussi vers l'adversaire que je m'étais fait sur cet achat. Pas menaçante pour un sous ou sérieuse non plus, je lui souriait en jouant de mes talents de séductrices voraces. Le rival, prudent, avait un bouclier sur lui. Avec douceur et sans aucune mauvaise intention, je forçais cette barrière magique. Je contait sur mon charisme naturel pour le perturber un minimum tout en bombant mon torse, mettant encore un peu plus en avant ma belle poitrine. Arrivant à ses cotés sur sa droite, une première main vint se caler sur son épaule, la laissant pivoter sensuellement alors que je me glissait derrière lui tandis que je laissait ma seconde main baladeuse. D'abord gentillement sur son dos et sur son torse puis, en reprenant la parole je mis la main au panier en agrippant fermement, mais sans douleur, les bourses de l'effronté.

" Hmm...Elle me semblait plus grosse que ça à t'entendre relancer" lui susurrais-je dans l'oreille gauche alors que ma main droite sur son épaule était venu se camper sur sa joue afin qu'il n'écarte pas son visage du mien au moment où je lui parlais.

Reportant à nouveau mon attention sur Mera et sur le marchand.
"Oulà, Mr. va bien au-dessus que je ne le peux là! Je laisse. T'en fait pas ma belle, s'il ne prend pas soin de toi, je viendrais te libérer moi-même des griffes de ce serpent! " adressais-je à Mera avec un clin d’œil de manière claire et forte pour bien qu'il soit entendu que la partie était terminé tandis que je me détachait de celui qui venait de me voler la vedette de manière sournoise.

"Quand à toi beau brun...Sois prévenu qu'avec ou sans ton accord, je rendrait visite à cette belle m'assurer des bons soins que tu lui prodigues. "

Ces derniers mots sonnaient tel un avertissement mais je ne les avait pas prononcés de vive voix. A la place, le directeur de maison les avait entendu dans sa tête en même temps que je m'écartait de lui avec sensualité. Bien sûr, mes visites ne se limiterait pas qu'à ça. Une curiosité presque animale était né à l'encontre de Mera et quelque soit le moyen je satisferait cette curiosité!

Bon je mettais peut être légèrement trompé, il se trouve que finalement je connaissais cette catin. Et fait après avoir reprit mes esprit après cette brusque révélation intérieure, je venais tout à coup à me dire que la situation actuelle était fort amusante et je me demandais comment tout cela allait s’arrêter.

Finalement tout s’arrêta trop rapidement. Dommage. Les événements venaient à peine de commencer  à m’amuser et voilà que tout était déjà fini tsss décidément je n’ai jamais de chance.  

Regardant de manière un petit déçu la personne qui m’avais par auparavant aidé après que mon corps fut endommagé à hauteur d’environ 60%, je trouvais triste qu’elle s’arrêtait ici car elle piquait ma curiosité, elle sentait trop les coups fourrés et donc cela m’intriguait énormément.

Cette personne avouant sa défaite d’un geste ce déplaça vers l’apothicaire à l’odeur de plante avant de lui serrer quelques chose d’intime. Peu de personne le voyait mais mon attention et mes sens étant particulièrement posé sur elle je ne pu m’empêcher de comprendre la scène.

C’était donc bien une catin, mon intuition avait vu juste. C’était une catin avec visiblement un léger soucis de libido voir de domination. Penser à ceci me fit penser que finalement ce fut peut être pour moi une bonne nouvelle que cette personne renonce. Elle m’avait peut être aidé mais semblait totalement déranger sur les bords lorsque l’on l’observait bien.

"Oulà, Mr. va bien au-dessus que je ne le peux là! Je laisse. T'en fait pas ma belle, s'il ne prend pas soin de toi, je viendrais te libérer moi-même des griffes de ce serpent! "

Euh…

C’est tout ce que je pu répondre. Je n’y pouvais rien si cette personne me donnait des sueurs froides dans le dos. Elle faisait tout de même peur. C’était en fait visiblement une bonne chose. J’aurais eu du mal à avoir comme maitre une catin.

Où est ce que j’ai dit que j’étais d’accord pour que l’on vienne me voir. Je suis une solitaire je sais me débrouiller et je n’ai pas besoin que l’on me materne de cette façon.

Je me grattais légèrement le front. Qu’est que pense exactement cette gamine ? Qui de sensé dirait cela ou même voudrait rendre visite à un esclave qui ne lui appartient pas.

Par orgueil j’essayais de soutenir le regard mais j’avais quelque mal avec ceci, elle m’avait sauvé mais elle me rendait toujours mal à l’aise…
Mon regard se détourna ensuite vers l’homme à qui elle venait  d’agripper une chose importante, j’avais envie de savoir de quelle manière il allait réagir, avait il un minimum de courage et était ce un lâche richard.

J'avais enchéri quatre cinquièmes de mes potions, ce qui représentait une fortune. Argent que je ne mettrais pas dans des objets enchantés... J'avais réussi à gagner l'enchère et le prix en valait la peine. Il n'était pas souvent donné de croisé une personne si compétente. Même si je ternissais ma réputation par le simple fait d'avoir une esclave, ce n'était pas grand chose par rapport aux ragots qui circulaient sur moi. La plupart étaient vrais. La nouvelle sur le fait que je devenais un Drow semblait s'être diffusé à une telle vitesse que je soupçonnais deux personnes influentes d'avoir fait cela. La première était Drake qui avait été le premier témoin de ma transformation. Le second était quelqu'un qui voulait depuis longtemps m'évincer ; Aldaril-dono. Ces soupçons à mon égard avaient toujours été grands. C'est d'autant plus frustrant qu'ils se sont avérés vrais...

Alors que je me dirigeais vers ma nouvelle acquisition, une femme somptueuse vint vers moi. Je la reconnus comme mon adversaire pour les enchères. Elle était charmante, mais quelque chose me laissait complètement indifférent à elle. Quelque chose que seul l'instinct me dictait. Je suis pourtant connu comme étant un grand coureur de jupons si l'on peut dire. Alors ne pas tomber sous le charme de cette dame me semblait extrêmement bizarre. 

Surtout qu'elle mettait tout son savoir pour me charmer. Sauf que je sentais mon bouclier vaciller sous une puissance. Comme il n'y avait pas de pression physique, je ne pouvais que supposer que la pression était psychique.
Pourquoi tout le monde m'attaque là où je suis le plus vulnérable ?
Bien que la puissance mentale adverse semblait capable, mon bouclier tenait ce qui voulait dire que je devais être plus puissant que cette personne.
Luna Langevin me semblait tout à fait apte au niveau de la puissance magique pour que je lui donne mon aval en tant que professeur. Pourtant, je ne me souvenais pas avoir vu son nom dans les professeurs de magie spirituelle. Étrange…

Elle était à mes côtés et commençait à jouer de son corps pour le frôler contre le mien.
Merci mon bouclier !
Quelle inconvenance !
On ne se comportait pas comme cela en public ! J'avais beau être à moitié elfe, certaines choses me restaient.
Alors qu'elle me murmurait que mes parties génitales semblaient plus grosses vu ma manière d'enchérir. Quel toupet ! Ignorait-elle que j'étais son supérieur ?
Je lui répondis franchement et sans délai.

« Peut importe la taille qu'elles ont
Puisque vous ne touchez qu'une protection
Dont je me vêts pour éviter les désagréments
Comme ceux que vous faîtes en ce moment.. »

Je la repoussais avec délicatesse pour la remettre à sa place. C'est-à-dire un plus loin de moi. 

Elle reporta ensuite son attention vers mon achat. Luna disait que si je ne prenais pas bien soin de la fille homme-bête, elle viendrait la libérer elle-même. Non, je ne pense pas. Si cette nouvelle professeur essayait de m'arracher ce qui m'appartient, elle allait perdre plus qu'elle ne le pensait à vouloir s'attaquer à moi.

Luna s'adressa à nouveau à moi en disant qu'avec ou sans mon accord elle rendrait visite à la femme-bête pour s'assurer que je m'occupais bien d'elle.
Je pouvais percevoir un avertissement à travers ses mots. Il fut clairement précisé par une menace télépathique.

« Vous pourrez la voir, et cela, tous les jours.
Je compte l'embaucher comme membre de l'académie.
En cela, elle sera votre collègue de travail.
Je vais régler avec elle quelques menus détails.
Je vous serais gré de ne pas l'importuner par gestes ou acrimonie.
Elle m'appartient ! Sur ce, je vous souhaite un bon jour. »

L'annonce que je venais de faire était pour la moins choquante. Faire d'une esclave, une personne membre du personnel académique. Certains me traiteraient de fou. Excusez-moi, c'était déjà le cas. De plus, ma menace, elle n'était pas implicite, ni cachée, elle était claire et sans contestation. Je mettais aussi fin à cette discussion. J'avais d'autres choses à faire. Elles étaient d'autant plus importantes que de discutailler avec cette charmante dame, bien que trop vorace à mon goût. C'était peut-être pour cela qu'elle ne m'attirait pas. 

J'allais voir le marchand d'esclaves pour aller le payer. Grâce à un portail que j'actionnais avec un anneau magique, j'allais chercher les quatre cent potions avec l'aide des hommes de main du marchand. Vingt minutes plus tard, toutes les potions étaient livrées et entreposées dans des caisses.

Je demandais au marchand comment je pouvais ajuster le rada'an selon mes souhaits dont je lui fis part. Il semblait complètement déconcerté par ma demande. Il m'apprit à modifier ainsi le rada'an monnayant une potion supplémentaire. 

Je vendais ensuite le reste de mes potions. Il allait falloir attendre un peu avant de pouvoir en revendre... Avec tout le stock que je venais de leur fournir, les potions allaient perdre de la valeur.

Je demandais à Mera de me suivre en ouvrant un portail vers le lieu qui allait devenir sa maison.

« Je vais vous expliquer.
Là-bas, dans votre nouveau foyer. »

J'étais dans l'encadrement du portail et je lui tendais la main. 
C'était le commencement pour elle d'une toute nouvelle vie.
Je retirais à ce moment-là ma capuche qui cachait mon visage, mes oreilles et mes cheveux. Mes yeux hétérochromes, mes cheveux qui grisonnaient ainsi qu'une partie de peau dans mon cou qui foncait donnant autant de signe de mon Hérésie.
Malgré cela, je lui adressais un sourire de bienveillance.

Je regardais d’un brin amusée la situation entre l’homme-qui-aime-les-plantes et la catin. Ce n’étais pas tous les jours que l’on voyait une femme tenter de faire cela à un homme, en fait c’était plutôt le contraire. Je pouvais l’affirmer puisque cela m’arrivait souvent bien que plus personne ne soit aujourd’hui vivant pour pouvoir en témoigner suite à de regrettables et douloureux accidents…


C’était une question d’honneur. En tant que membre illustre de ma lignée des Chats Empereurs à l’Esprit Divin, je ne pouvais pas pour l’honneur de mon clan et pour le mien accepter un tel déshonneur.


Il est vrai qu'à l’époque cela ne m’intéressait pas mais il faudrait dire qu'aujourd’hui le fait d’être immortelle m’avait clairement assagit. De plus le fait que les pouvoirs de ma lignée ne s’étaient toujours pas montré signifiait à quels points je devrais finalement penser à mon clan car plus les pouvoirs de l’héritage apparaissent tardivement plus ils sont puissants.


J’essayais en voyant la scène de contrôler mon sourire pour éviter d’éclater de rire. Ceux qui me regardaient pouvoir voir mes joues crispées et tremblantes.


Finalement en écoutant la réponse de l’homme-qui-aime-les-plantes, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire.


Finalement les larmes aux yeux, j’ajoutais mon grain de sel dans la discussion.


Ma Chère Madame, j’ignorais que vous aviez de tels problèmes hormonaux. La libido trop forte n’est pas une maladie inguérissable Wuahahaha !


Alors que je continuais à rigoler moins fort toutefois qu’il y a quelques instants en entendant ce que l’homme-qui-aime-les-plantes disait mon sourire et mon rire disparurent immédiatement.


Qu-Quoi ? Moi embauché dans un travail de ville ennuyeux ? Et collègue de la catin ? Certes elle m’avait aidé et cela valait mon estime mais elle semblait avoir des problèmes psychologiques et hormonaux très grave ! Vivre avec des nymphos était quelques choses de clairement difficile et le disais par expérience.


Le fait qu’il dise que je lui appartenais me fit froncer les sourcils. Certes c’était techniquement vrai mais dans mon cœur cela n’était pas vrai.


Vingt minutes plus tard l’homme-qui-aime-les-plantes discutait désormais avec le marchand et je ne pouvais savoir de quoi ils parlaient.


Lorsque le vainqueur de l’enchère discuta avec le marchand des dispositifs et des fonctionnalités ils étaient assez étonnés de ses demandes. Était ce le premier esclave qu’il achetait ? Est-ce que cela sera vraiment efficace sur ce démon argenté appelé Mera ? C’étaient les questions que le marchand se posait.


Une fois qu’il eu apprit toutes les fonctionnalités au client alors que ce dernier commençait à partir, il ne put s’empêcher de le rattraper et de le mettre en garde contre son gain et sa manière de combat peu orthodoxe ainsi que son sens de l’honneur et de son ego qu’il faut tenter de bafouer le moins possible. Il semblait hésitant dans sa voie comme si deux trois choses s’étaient passé durant sa captivité. Avant de la saluer définitivement il lui dit toutefois qu’il était très facile de la corrompre avec de la nourriture toutefois.


Une fois que la transaction était terminée j’ai donc suivit ce qui devait être mon maître. Après qu’il est ouvert un portail il se tourna vers moi et m’a désormais dit qu’ici serait mon nouveau foyer tout en me tendant la main. Il retira ensuite sa capuche en montrant son sombre visage de Drow. Comble du destin, Je n’avais que peu d’estime pour les Drows après une sombre affaire avec des matriarches il y a plus de cinq siècles. Pour moi il s’agissait juste de froussard qui se cachait sous terre pour faire des choses bizarres et malsaines. Depuis je n’hésitais pas à aller « titiller » les Drows d’une certaine région régulièrement afin d’énerver une matriarche de mes connaissances bien que en réalité, il y avait une certaine amitié vache entre nous.

Enfin bref, je perdrais mon honneur si je commençais à sympathiser avec l’un des membres de ce peuple inférieur de racine pourrie et moisie. C’est pourquoi j’ai décidé d’ignorer totalement la main du Drow et de rentrer toute seule dans la demeure.

Humpf ! Depuis quand un Drow incomplet aurait il le droit de me dire où je dois habiter à ma place. Vouloir rejoindre cette race de froussard qui se terre comme les racines moisies d’un arbre dégueulasse à quel point être vous fou.

Une fois entré je me tournais vers cette ordure de Drow pour le regardez dans les yeux.


Regardez-vous. Je suis sûr que vous êtes la qualité supérieure parmi toutes les ordures, une bête parmi les bêtes que sont les Drows. De plus, selon mes observations les plus pointues, vous avez manqué de calcium depuis votre plus jeune âge, grandissant pour ne plus avoir l’amour de votre mère.


Même votre grand-mère ne vous aime pas, vos oncles ne vous aiment pas. Votre visage gauche demande à être giflé, votre visage droit demande à être brutalement piétiné. Même un âne aurait envie de te donner un coup de pied, un cochon aurait envie de te frapper.


Vous êtes né pour être comme un concombre, pour être battu! Pourtant, vous avez grandi pour être comme une noix, pour être broyé en poussière! Regardez, regardez, votre petit visage est aussi maigre qu’ un cochon! Si nous vous jetions dans une cuvette des toilettes maintenant, même la cuvette des toilettes vomirait.


Si vous vous jetiez dans une autre dimension, elle se suiciderait et exploserait! Même si votre apparence est comme ça, vous devriez continuer à vivre avec courage! Cependant, vous n'avez pas besoin d'utiliser vos fesses pour couvrir votre visage! Pourquoi as-tu enterré ton visage dans tes fesses? Oh? Je suis désolée, je ne savais pas que c'était ton visage, alors où sont tes fesses? Pourquoi tes fesses sont-elles si rouges? Êtes-vous un singe?


Soupir… en vérité, vivre est un gaspillage d’air pour vous, mais si vous mourez, vous gaspillez aussi la terre pour vous enterrer, en restant chez vous, vous gaspillez de l’or pour votre famille, comment ça va? Vous pourriez aussi bien uriner dans une piscine et vous y noyer?


Il fallait assurer ma position envers ce Drow. Pourquoi est ce que je devrais être un esclave et l'écouter avant de finir comme une débile dans une académie...